L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam

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08 januari 1918
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s.n. 1918, 08 Januari. L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam. Geraadpleegd op 28 maart 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/v69862cn3k/
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4£me Annee 117 z k* cents Mardi s | envier 101® L'ECHO BELGE L'Uniait fait la Force. Journal Quotidien «Su matin paraissant en Hollarasîe Belge est notre nom de Famille. Tomies les lettres doivent être adressées «au Ibureau die ï*écSactioini : I%I. Z. VOORBIJHGWAL 234-24O, AMSTERDAiU. Téléphones: 2797 et 1775. Rédacteur eai CheS: Gustave Jaspaers. Charles Bernard, Louis Plérard, Com,téde Rédaction.) René CHamfa'ry. KSraile Painparé. Abonnements: Hollande II. 1.50 par mois. Etranger II. 2.00 par mois. Pour leit» militaires au front et les militaires internés en Hollande fl. 0.75 par mois payable par anticipation. Annonces: 15 cents la ligne. Réclames: 30 cents la ligne. ———— I ■ ■■ ■. II.WI U» M'KWW11 11 I II|K'-J!WAUH(I Ci qu'a lait la marine italienne. (De notre envoyé spécial eu Italie) Qu'a donc fait la marine, où sont les flottes alliées? Bien des fois nous avons entendu proférer par des stratèges de café cette question eur un ton d'impatience qui a quelque chose de souverainement .injuste. Ces messieurs voudraient tous les matins siroter, avec leur chocolat, le récit d'un nouveau Trafalgar. Ce n'est pas la faute de nos „blue jackets s'ils n'en trouvent pas l'occasion. Il n en rate pas moins vrai que la marine accomplit depuis trois ans et demi une oeuvre formidable encore que silencieuse, elle qui est, bien plus que l'armée, la ,,grande muette". En dépit des brillantes prouesses sportives de tous les capitaines Koenig, le blocus des empires centraux et de leurs alliés est complet, et il est assez impressionnant par exemple d'apprendre qu'une quarantaine de navires ailemands,,,amarres aux Indes néerlandaises, seraient inutilisables immédiatement tant ils ont été envahis et rongés par les varechs et autres plantes marines. Et non seulement la puissante flotte de 3'Angleterre, celles du Japon et de 1 Amérique assurent l'efficacité de ce blocus. \Mais il convient de dire à l'occasion ce qu'ont fait les marines française et italienne dans la Méditerranée et l'Adriatique. On savait déjà avant là guerre de quel instrument puissant disposaient le duc des Abruzzes et l'amiral Thaon de Revel. Du côté de la mer. comme du côté terrestre, l'Autriche avait su s'assurer des frontières redoutables, constituant une terrible menace pour l'Italie- Déployez une carte, voyez cette côte de Dalniatie, découpée à l'extrême, avec d'innombrables golfes et criques dont l'entrée est masquée par des îles. Cela fait autant de ports de refuge admirables pour les navires autrichiens. Au contraire, la côte italienne de l'Adriatique n'offre pour ainsi dire ahcune protection naturelle à des' villes comme Rimini, Ancône, Termoli, Bari, BarleVa qui, bien qu'elles ne fussent -pas des places fortes, ni mises en état de défense, furent dès le premier jour de la guerre traîtreusement bombardées par les navires autrichiens qui, après ce noble exploit, se haterent de rentrer dans leurs ,,Oug-outs". Immédiatement, les Italiens organisèrent la défense de leur côte au moyen de trains blindés transportant de grosses pièces de manne. Dès lors les navires autrichiens se tinrent prudemment à distance. Avec une audace rare, les Italiens essayèrent de les faire sortir de l'Archipel et de leur faire accepter la bataille en pleine mer. Ce fut toujours en vain. Ces raids de provocation n'allaient pas sans de grands dangers, les eaux de l'Adriatique étant peu profondes à proximité de certaines des îles dalmates. C'est ainsi que les Italiens perdirent le Garibaldi et VAmalfï. Il leur fallut bien renoncer à l'idée d'un grand encouragement naval et ils se mirent, comme le soldat des tranchées, à l'école-do cette morne et ignoble guerre sans grandeur, 6ans éclat qui réclame du combattant par dessus tout le plus grand renoncement, un complet ascétisme, une totale d'émission de soi-même. Cependant!, la marine italienne a, à son actif, quelques exploits romantiques qu'il convient de rappeler. Un matin, un torpilleur italien pénétra dans le golfe de Trieste et vint déposer sur la plage de la ville inconsolée un paquet de proclamations pour la ■ population. Une autre visite fut pour Pa-renze, chef-lieu de l'Istrie, une autre encore pour Pirano où, un matin, les marins italiens firent prisonnier.... un gendarme autrichien! D'autre fois, les torpilleurs allèrent à Punta Salvore, à Durazzo, ailleurs encore, coulant plusieurs unités autrichiennes. Mais l'exploit le pJus fameux est oalui qu'accomplit le 2 novembre 1916 une escadre d'unités légères qui pénétra dans le repaire' du i canal de Tasana, à travers de grands travaux de barrage et des champs de mines. bous le feu des grosses batteries côtières. Les Italiens lancèrent contre deux grands croiseurs mouillant dans le port de Pola des torpilles qui restèrent malheureusement pri-, ses dans les filets, puis repartirent par le dédale vers la pleine mer, sans perdre une unité. Le travail quotidien Cela, c'est la partie romantique de la guerre navale, mais il y a l'autre, le travail quotidien. C'est de cela que font partie: le ravitaillement de la Serine et du Monténégro, le sauvetage de l'année serbe, la constitution des bases de Valona et Durazzo, les transports vers Salonique et la Tripoli-taine. De la mi-décembre 1915 à la Tin de février 1916, 260.000 hoanmes et un nombre considérable de bêtes, plus 300.000 quintaux de matériel furent transportés d'un rivage à l'autre de l'Adriatique. C'est la marine italienne aussi qui assuma la glorieuse mission de défendre les trésors d'art de Venise contre les oiseaux de malheur. Les autorités navales ont fait emmail-lotter avec une tendre sollicitude les miraculeuses dentelles de pierre, les statues, les chapiteaux de la ville des Doges au-dessus de laquelle ses hydravions montèrent la garde. La ville est plongée dans l'obscurité totale. On dit que plus de 200 personnes s'y sont noyées depuis deux ans et demi que dure la guerre. Le rôle de la marine pendant la retraits La marine italienne, qui, avec les moni-tors britanniques, appuya l'extrême-droite de l'armée dans la lente mais victorieuse offensive vers Trieste, a joué un rôle considérable et trop peu connu à l'étranger pendant la douloureuse retraite de fin octobre 6ur les causes de laquelle, enfin ! il semble qu'on puisse parler librement. Nul n'ignore pins en effet que les Tedescos ont pris, pres-qq© sang coup férir, .des positions qui étaient I | véritablement imprenables• Et cela, tout simplement, parce que dans le secteur de Caporetto quelques détachements soviétiséi ou bien travaillés par la note du Pape et la propagande insurrectionnelle du catholique Courrier du Frioul, suspendu quand il était trop tard et que le mal était fait, se sont laissé prendre à un monstrueux stratagème de guerre austro-bocihe. Des soldats ennemis s'avancèrent les bras levés, criant: Vive Vinternationale! C'est la paix! Les pauvres Italiens naïfs crièrent avec eux. Puis, par la brèche ainsi ouverte, les masses profondes de von Below descendirent en trombe vers Cividale. Et.voilà pourquoi une armée admirable, héroïque, qui avait conquis, au prix de sacrifices sanglants et d'une ténacité sans égale, des positions formidables, dût battre en retraite, la rage au coeur. Cela, c'est la vérité toute nue. Les soldats de la Ire et de la Ile armées,% dont le moral était resté intact, pleuraient de honte et de colère en battant en retraite, la suite de l'ordre de repli général. La marine accomplit un véritable tour de force en sauvant d'abord de Monfalcone sur Grado, puis de Grado 6ur l'embouchure du Piave, un énorme matériel concentré dans ces parages. Sa mission fut: lo. de protéger la masse de repli contre toute attaque par mer; 2o". de couvrir et de masquer le repli des troupes et du matériel le long de la zone lagunaire, du golfe de; Penzano aux bouches du Taglia-nuento ,puis du Piave; 3o. de protéger paç des tirs de barrage de la plus grande violence, contre un ennemi disposant de positions dominantes, les compagnies de marins et les batteries opérant à terre, organisant la retraite par le terrain le plus ingrat qui se puisse imaginer et par une tempête effroyable. Ces trois opérations furent accomplies à la perfection, au milieu de fatigues inouïes. On put sauve!* par mer et par terre plus de matériel qu 'on n'espérai l. (et notamment 3ÔO kilomètres de fils téléphoniques et des poteaux qu'on avait primitivement décidé de sacrifier). On fit sauter seulement à la dynamite quelques pièces qui avaient servi à contenir les Autrichiens pendant les opérations de sauvetage. Les hydravions italiens et les petits motbs-cafi (canots à moteurs armés) harcelèrent sans répit des unités autrichiennes du type Monarch qui voulurent se risquer vers les bouches du Piave. Pour npus résumer, disons que la marine italienne, pendant ces semaines tragiques qui ont trempe le moral de la nation, a été à la hauteur de tout ce qu'on attendait d'elle. Louis Piérard. • • ■ nup—■11 Enlace! de Saîyes daas l'an iensà Au début de la guerre, quantité de couseurs do paille de la Vallée du Geer se trouvaient en Allemagne pour la saison, pour ,,faire campagne" comme on dit en cette gracieuse contrée. D'abord enfermés dans des ea-mps de concentration, où ils furent maltraités, on les enrôla ensuite de force dans l'armée allemande et on les envoya au front russe. Nous sommes en mesure de garantir l'exactitude du fait, contraire aux. plus élémentaires principes du droit des gens. Il y a eu près de 250 Belges dans ce cas. Beaucoup désertèrent d'ailleurs, si l'on peut ainsi qualifier l'acte par lequel ils reprirent la liberté qu'on leur avait ravie. T7n de ces „déserteurs" vient d'être repris à Liège par les Allemands et a passé en conseil de guerre, où il a été acquitté". — — L'ASiemagne a faim! Les bourgmestres de 40 grandes villes, parmi lesquelles Berlin, Munich, 'Leipzig, Cologne, Dresde, Francfort, etc. etc., ont remis le 14 décembre au secrétaire d'Etat à l'office impérial de l'alimentïition une adresse protestant contre l'affouragement- des pommes de terre. Le souci de l'alimentation du bétail, exposent-ils, doit passer après le souci de l'alimentation humaine. D'autre part le .,Berliner Tageblatt" a publié récemment les lignes suivantes sur la situation économique au seuil de l'hiver: ",,La population des villes et non pas seulement les habitants des agglomérations de Berlin voient venir l'hiver avea une angoisse profonde et • avec lés plus vives appréhensions. Notre ravitaillement se présente sous un jour plus défavorable qu'à un autre moment de la guerre; au renchérissement général de toutes les denrées qui peso sur la masse d'un poids écrasant s'ajoute là crainte que les aliments les plus indispensables n'existent pas en quantités suffisantes. C'est 1e secret de Polichinelle q ne la ration de graisse va être incessamment diminuée. Tout le monde sait aussi que l'on ne maintiendra la ration de pain au taux actuel qu'avec la plus grande difficulté." Do son côté le',,Vor\vaert&" vient d'être suspendu pour avoir écrit ce qui suit sur la situation en Allemagne : ,,Beaucoup de personnes meurent do faim et quarante millions de gens qui souffrent de la faim ne vont pas garder le silence. Nous sommes exposés à une catastrophe pire que celle de la Russie, c'est-à-dire la défaite allemando et la perte do toute la guerre." Le ,,Vossische Zeitung" a exposé les mêmes préoccupations., , Pour nos soldats au front Produit. d'un jeu de bac ....; 7.25 fl. — Il y a un m S janvier 1917: Les Russes s'emparent d'un viïtage sur le lac de Tir oui et enlèvent des tïcoivchées au* swl-çtu-ùst du lac de Habit. En Belgique. Le Régime de Sa Terreur. Un contrôleur des douanes fusillé. Nous avons signalé en ces dernieu temps de nombreuses arrestations dans le Lim-bourg. Elles viennent d'avoir leur douloureux épilogue. D après les ,,Nouvelles" M. Emile Stévigny, contrôleur des contributions et douanes à Maeseyck, a été condamné à mort et fusillé. Le supérieur des Frères de Maeseyck, lé père van den Hout, un Hollandais, ne a Til-bourg, est condamné aux travaux forcés à perpétuité.Huit frères du même institut sontNcondamnés chacun à 10 ans de prison. Les autres inculpés de Maeseyck et notamment M. Joosten, de l'Hôtel De Vrede sur la Grande Place, et sa fille, ainsi que M. Creu-sens, sont acquittés. On nous assure que ces condamnations ont pour motif ou pour prétexte le passago do jeunes gens par dessus la frontière. Et l'on ajoute que les Allemands auraient eu connaissance de certains faits par des lettres imprudentes écrites à leurs parents restés en Belgique par des Belges qui auraient été jusqu'à raconter en détail les moyens qu'ils or^t employés pour franchir le fil éiectrisé et à citer même des noms de personnes qui les auraient aidés dans leurs entreprises. Il serait vivement à souhaiter que des précautions soient prises, pçur apprendre la discrétion la plus rigoureuse aux évadés , à l'égard do ceux qui sont restés sous le joug et sous la griffe des Barbares. * * * Le vicaire de Heusden, sa soeur et l'instituteur de la commune ont été arrêtés il y a environ un mois pour des raisons inconnues. Des réquisitions de cuivre ont eu lieu en novembre encore. Deux soldats sont passes de maison en maison, suivis d'une charrette, saisissant sans paiement tout co qu'ils trouvaient. Us ont ou la bonté d'annoncer qu'ils allaient revenir bientôt pour la saisie des matélas. Toutes les machines de la nouvelle usine à zinc de Rothem, eonstruite quelques mois avant la guerre, ont été saisies et expédiées en Allemagne. * * * Dans les environs de Brée, Opitter, Op Glab-beek et Nepr Glabbeek, de nombreux habitants des Flandres viennent d'arriver. Ce sont pour la plupart des vieillards et des enfants. Toutes les personnes âgées do 17 à 50 ans sont restées en Flandre afin d'exécuter les travaux derrière le front. Le 24 décembre, tous les- chiens de 40 cent, de poitrine devaient être livrés à l'occupant. Beaucoup de Belges ont préféré s'en défaire en les intoxiquant. Samedi dernier on S trouvé un beau chien sur le boulevard de la S»uvenière. Il était sans vie et portait au cou un carton sur lequel se trouvaient les mots suivants : Mort pour la Pairie ! A la même date il fallait livrer aux boches toutes les étoffes et lingeries existantes, tant dans les magasins que dans les lieux publics et maisons particulières. L'avis publié du Gouvernement Général de Bruxelles ne parle pas des particuliers mais néanmoins ces derniers sont obligés aussi bien que les hôtels, cafés, restaurants, magasins, de livrer 90 p. c. des lingeries, de sorto qu'il ne leur reste que le stricte nécessaire. Toutes ces réquisitions partent sur wagon en Allemagne. Il y a quinze jours la saisie du cuivre èfc de l'étain chez" le particulier s'est terminée. Les maisons Wiser et Wynandy sont fermées deepuis lo 23 décembre. Les nombreuses réquisitions avaient do plus en plus vidé les rayons de ces comptoirs importants. * * ît Les 'souliers se font rares. Une paire se paie déjà 3C0 fr. Aussi voit-on porter de plus en plus les bottines à semelles de bois. Les "sabots deviennent à la mode, même les gens do bonnes familles y sont astreints par la nécessité des choses. Cette pénurie "de souliers s'est accentuée j davantage encore par la réquisition de tous les j stocks de souliers existants en Belgique. Le cuir pour semelles est quasi introuvable par suite de la saisie constante de toutes les peaux de détail. % On se demande déjà avec anxiété ce que l'on portera aptes l'usure des souliers et sabots actuels. ■M -X- * La Chambre des mises en accusation a renvoyé devant la Cour d'assises do la province de Liégo les sieurs Cambresy et Bçrg, accusés du crime de la rue de la Syrèiie. Cambresy et Berg avaient attiré dans le pied à terre qu'ils louaient rue de la Syrène M. Coune, caissier des Laminoirs de l'Ourfche. Le malheureux fut assommé par les bandits qui tentèrent d'aller jeter le uorps dans la Meuse, mais durent l'abandonner tue des Prémontrés. M. Coune était porteur d'une grosse somme ; d'argent qu'il venait d'encaisser pour le compte de la Société dont il était l'employé. . C'est pour s'emparer de cet argent quo les accusés commirent leur odieux forfait. Cette importante affaire viendra aux assises de février. L©s ©perafsoos milsfaires. Actions d'artillerie et coiats d'infanterie. Les Anglais enrayent une attaque allemande à l'est de Builecourt. Les Français repoussent des tentatives ennemies au sud de Juvincourt et au nord du Chemin des Dames. — Les Italiens dispersent des patrouilles autrichiennes entre la Brenta et le Piave. Qui** In nnnîrSnniil l n 1*1 „ Un© attaque allemande près de Builecourt. ( Com mu ni qu é officiel ) LONDRES, 5 janvier. (Reuter.) C matin, de bonne heure, l'ennemi fit un vigoureuse attaque locale sur nos position dans la ligne d'Hindenburg, à l'est d< Builecourt. tJn petit détachement de se troupes réussit à occuper une partie de no tranchées avancées. Sur le reste du fron l'attaque fut repoussée avec des pertes pou: l'ennemi, avant que celui-ci ne pu' atteindre nos positions. Pendant la journée l'artillerie ennemie a montré quelqm activité au nord-est d'Ypres- Actions aériennes. LONDRES, 5 janvier. (Reuter.) Si] Douglas Haig annonce : L'activité dans les airs fut très intense e1 l'artillerie aussi déploya une grande acti vite. , Le vent violent empêcha nos avions d< faire des raids à longue distance. 25C bombes furent lancées sur les stations d< chemin de fer de Denain, Ledeg, Menin el Roulers. Les tranchées ennemies furenl attaquées à coups de mitrailleuse. La plu paTt "du temps la lutte fut limitée à la partie nord du front. Huit avions ennemis furent. abattus deux furent mis en fuite. Cinq de jios appareils manquent. Dans la nuit du.4 au 5 janvier nos avion? lancèrent des bombes sur les fabriques et croisements de lignes de chemin de fei de Maison-lez-Metz. Quoique le temps fût couvert nos appareils bombardèrent également des points militaires importants aux environs. Tous nos avions rentrèrent indemnes. Uno attaque réussie des Anglais. (Communiqué officiel.) • LONDKES, 6 janvier. (Reuter.) Sii Douglàs Haig annonce: , Hier soir nos troupes firent une attaque réussie à l'est de Bullecourt.s Elles reprirent les tranchées que l'en lierai avait occupées le matin. A part quelques actions de patrouilles dans le secteur de Len6 aucun événement important ne se produisit. Actions locales. (Communiqué officiel) PARIS, 5 janvier. (Reuter.) Au sud de Juvincourt. les Français repoussèrent une attaque allemande et firent quelques prisonniers.En Champagne un détachement français s'introduisit dans les tranchées allemandes au nord de Main de Massiges et y occasionna des dégâts importants. Dans le Bois d'Avocourt et dans la. contrée du Bois de Caurières l'artillerie déploya une activité assez intense. Le 4 janvier, au cours des combats mands Pas d'événements importants. 5 (Communiqu é officiel. ) 3 PARIS, 6 janvier. (Havas.) Sur certaines i parties du front des actions d'artillerie in-3 termittentes se produisirent. Des attaques 5 ennemies sur des petits postes français au nord du Chemin des Dames ne donnèrent aucun résultat. Pendant la nuit aucun événement important ne se produisit. | Violents bombardement réciproques sur la rive droite de la Meuse. (Comimuîviqu é officiel. ) PARIS, 7 janvier. (Reuter.) Près de Cor-• beny et dans la Haute Alsace, de part et d'autre, des actions d'artillerie modérées eurent lieu. Sur la rive droite de la Meuse elles furent plus violentes. Aucune opération «d'infanterie ne se produisit. Sur !e front italien. Actions diverses. , fCommuniqué officiel.) ROME, 6 janvier. (Agence Stefani.) Sur tout le front on signala de part et d'autre les actions d'artillerie habituelles et des actions aériennes. Des tentatives de patrouilles ennémies entre la Brenta et le Piave furent enrayées sans difficulté. Sur le Piave inférieur, entre Fossalta et la mer, de temps à autre des canonnades et des fusillades se produisirent. Sur le front macédonien. Actions d'artillerie près de Monastir. (Communiqué officiel) PARIS, 5 janvier. (Reuter.) Près de Monastir l'artillerie bulgare déploya de l'activité. Des avions français bombardèrent entre autre des transports ennemis au nord du lac de Presba. Dans les montagnes la neige entrave les communications. Tempêtes de neige. (Communiqué officiel) PARIS, 6 janvier. (Reuter.) On annonce en date du 4 janvier : Sur tout le front on ne signala que de faibles actions et des tempêtes de neige. Les opérations en Mésopotamie Un raid réussî des Arabes. (Communiqué officiel.) LONDRES, 6 janvier. (Reuter.) Le département de la guerre annonce que, d'après des rapports reçus, les Arabes firent un raid réussi sur le chemin de fer à 20 milles au sud de Maan et plus au sud. Toute l'occupation turque d'un peste puissant près du j chemin de fer tomba entre les mains des I Arabes! • N « Un discours important de Lloyd George. les conditions ie paix de la Grande-Bretagne. L'opinion de la population. — La démocratisation de l'Allemagne. Les vagues conditions de paix des puissances centrales. — Les exigences de l'Entente. — La Prusse trompe la Russie. La question des nationalités. — Les colonies allemandes. — Les droits internationaux violés. — Une paix durable. L'onimon nublioue dans les navs alliés. La déclaration de Lloyd George LONDRES, 5 janvier. (Reuter). A 1; conférence qui eut lieu aujourd'hui à West minster entre les différents .ministre?, par mi lesquels le ministre du service national et des représentais des syndicats, Lloyc George, au nom du gouvernement, a fait 1 déclaration officielle suivante: Quand le gouvernement invite les ou vriers syndiqués de ce pays à lui donne leur concours pour renforcer l'armée en cam pagne, leurs délégués ont le droit d'exige -qu'il soit- absolument impossible de se for nfer une f aussé* opinion sUr le but de o renforcement. Ce qui est vrai pour le ouvriers syndiqués l'est également pou tous les autres citoyens de ce pays, sans dis timetion de rang ni de classe. Seule la cause la plus pure, la plu grande et la plus noble peut justifier h prolongement, ne fut-ce que d'un joui', di cette souffrance inexprimable des peuples Nous devons donner un exposé net de principes pour lesquels nous combattons e indiquer oomment ils doivent être appli qués sur la mappe-monde. Nous sommes arrivés au moment le plui critique de cette lutte terrible et, avan qu'un gouvernement ne prenne une déci sion fatale au sujet des conditions dans les quelles la lutte devrait être terminée oi continuée, il doit avoir la certitude • que h consciencè de sa nation approuve ces condi tions, car c'est seulement alors qu'il peu développer la force nécessaire pour attein dre le juste but de cette guerre. C'est pour cette raison que ces jours derniers je nie suis efforcé d'étudier le pciui de vue et l'attitude des représentants d< chaque idée et de chaque opinion dans c< pays. La semaine dernière j'eus l'avantage nor seulement de prendre connaissance des buû de guerre exprimés par le Labour Party mais aussi de discuter avec 6es chefs le signification de cette déclaration. J'eûs également l'occasion de conférei avec M. Asquitih et le viscount Grey ai 6Ujet dé cette question brûlante. Ensuite j'ai pu consulter quelques représentants des grands dominions d'outre' mer. Je suis heureux de pouvoir déclarer à la suite de ces conférences que, quoique le gouvernement soit seul responsable de ce qu* je me propose de dire aujourd'hui, il existe une entente nationale au sujet du caractère et du but de nos buts de guerre et de nc4 conditions de paix. Je puis donc déclarer que ce que je dis aujourd'hui n'est pas seulement l'opinion du gouvernement mais auïsi celle du peuple et de l'empire, tout Nous ne menons '"pas une guerre d'agrès-entiers.sion contre le peuple allemand auquel ses dirigeants veulent faire croire qu'il fait une guerre de défense contre une ligue de peuples concurrents qui veulent anéantir l'Allemagne.Cela n'est pas vrai Jamais, depuis le premier jour de la guerre jusqu'à ce moment, l'anéantissement de l'Allemagne ou du peuple allemand n'a fait partie de nos buts de guerre. En vérité nous avons été obligés de prendre part à-cette guerre avec le plus grand dégoût et à l'improviste, pour nous défendre, pour défendre le droit commun violé et pour défendre aussi le devoir sacré de main-tetidr les traités sur lesquels l'ordre repose en Europe et que l'Allemagne sans scrupule foula aux pieds par son invasion en Belgique. ' Nous étions obligés de prendre part à la lutte ou d'assister à la perte de l'Europe pendant que la force brutale triompherait du droit public et de la justice internationale. Ce fut seulement la conscience de ce chois terrible qui força le peuple britannique" de patriciper à la guerre et il ne s'est jamais écarté de son attitude originale. Jamais l'Angleterre n'en a voulu au peuple allemand, jamais elle n'a désiré la dislocation de son Etat ou de son pays. L'Allemagne occupait dans le monde une position importante. Nous n'avons .pas l'intention de rendre cette position incertaine dans l'avenir, mais nous voulons l'écarter de la sphère d'espoir et de projets militaires de domination et fai-re^ en sorte qu'elle consacre toute sa force au grand travail utile dans le monde. Nous ne combat-tons pas pour anéantir l'Autriche-Hongrie, pour enlever à la Turquie 6a capitale ou pour nous emparer des riches contrées en Asie-Mineure et en Thrace, habitées principalement par des personnes appartenant à la 'race turque. Nous ne sommes pas entrés non plus en guerre pour détruire le gouvernement constitutionnel de l'empire allemand, quoique nous soyons d'avis qu'au 20e siècle un gouvernement militaire autocratique constitue un anaohronieme dangereux. Nous oroyons que l'adoption par l'Allemagne d'une forme de gouvernement démocratique donnerait la preuve la plus certaine que, dans cette guerre, l'ancien esprit de domination militaire aurait été tue et qu'il serait beaucoup plus facile de conclure une paix démocratique complète avec ce pays. Mais le peuple allemand doit finalement lui-même décider de cela., Il y a plus d'un an que le président dea Etats-Unis, encore neutre à cette époque, L proposa aux belligérants d'indiquer nettement les buts de guerre pour lesquels ils combattaient. Nous et nos alliés, nous répondîmes à cette invitation par notre noto [ du 20 janvier 1917 Les puissances centrales l ne donnèrent pas de réponse et, malgré la demande urgente d'adversaires et de neutres, elles gardèrent un silence absolu sur r les buts de guerre pour lesquels elles luttaient.Au sujet de leurs intentions vis-à-vis de la Belgique — question de la plus haute ^ importance — elles refusèrent de donner . quel qu'indication digne de foi. Le 23 dié-. cembre 1917 le ministre Czernin, parlant ^ au nom de l'Autriche-Hongrie et de ses alliés, fit une sorte de déclaration. Cette déclaration en effet est d'une indé-i k cisdon regrettable. , On dit que le3 puissances centrales n'ont pas l'intention de s'emparer de force de ^ quelque territoire occupé ou de priver queiU que nation de son indépendance. , Il est clair qu'on pourrait mettre à exécution presque chaque système de conquête } eu d'annexion, sans manquer à la promesse exprimée ainsi. ' Cela signifie-t-il que la Belgique, la Serbie, le Monténégro et la Roumanie seront aussi indépendants et aussi libres de décider , de leur propre avenir que l'Allemagne cm ' quelqu'autre nation? Ou cela signifie-t-il . que, de toutes les façon6, on leur imposera des immixtions politiques et économiques incompatibles avec la dignité des nations libres qui se respectent ? Veut-on dire qu'il y aura une espèce d'in-3 dépendance pour les grandes nations et une ; indépendance d'une espèce inférieure pour les petites 'J Nous devons savoir ce que l'on comprend , par égalité. Des droits égaux pour les nations, grandes ou petites, est un des principes pour lesquels .les alliés se battent. On refuse nettement de réparer les dé-, gât6 causés volontairement à des villes badges, des villages et leurs habitants. Le reste de la soi-disant offre des puissances centrales est presque entièrement un refus de toutes les concessions. Toutes les considérations au sujet de l'autonomie des nationalités ont été complètement éloignées des conditions de paix. A la question si une certaine forme d'autonomie doit être accordée aux Arabes, aux Arméniens et aux Syriens, ou répond que i cette question-là est l'affaire de la Sublime \ Porte. Le désir de protéger les. minorités, pour autant qu'il est réalisable en pratique, constitue le pas le plus décisif vers la liberté que les hommes d'Etat des Centraux semblent avoir fait. Sur un point ils s'expriment avec netteté: sous aucune condition l'Allemagne ne veut retirer ses exigences concernant la restauration de toutes ses colonies. Ils foulent aux pieds de la sorte tous les principes du droit des nationalités de disposer d'eux-mêmesvx>u, -comme on disait autrefois, du droit .d'autonomie. Or, il est impossible de conclure une paix sur de telles bases. Le fait d'accepter seulement en théorie les formules , ,"nas d'annexion", ,,pas de dédommagements", ,,droit d'autonomie" ne signifie rien. Los conditions des alliés' Avant que les négociations de paix polissent être entamées il faut que. les Centraux se rendent parfaitement compte de la situation. Nous ne pouvons confier plats longtemps le sort de la civilisation européenne aux décisions arbitraires d'une poignée de négociateurs qui s'évertuent par des chicanes à soigner les intérêts de l'une ou l'autre dynastie ou peuple. L'Europe de demain doit, être édifiée sur des principes logiques, justes, garants de sa stabilité. C'est pourquoi le droit d'autonomie doit former la base de tout règlement territorial dans cette guerre et un traité ne sera quelque peu valable que si la nation -qui le signe se montre résolue de respecter ca droit à n'importe quel prix. Le gouvernement britannique et ses alliés exigent avant tout la restauration intégrale de la Belgique et des dédommagements pour ses .villes et provinces dévastées. Il ne s'agit pas là d'une indemnité comme l'Allemagne en imposa une à la France en 1871. Ce n'est pas une tentative pour faire payer le? frais de guerre d'une nation par une autre. Ce n'est ni plus ni moins que le désir de vodr réparer, avant qu'il puisse exister quelque espoir d'une paix durable, la grande violation du droit international qu'on a commise en Europe. Qui dit réparation, dit reconnaissance. La droit international ne peut être reconnu et n'avoir de valeur que si l'on répare les violations commises. Les alliés exigent ensuite la restauration de la Serbie, du Monténégro, des territoires occupés en France, en Italie, en Roumanie. Le retrait complet des troupes étrangères et des dédommagements pour les injustices commises constituent les conditions fonda-mentales*d'une paix durable. Nous appuierons jusqu'à la mort-la démocratie française qui oxige la réparation de l'injustice commise en 1871, lorsque deux provinces furent arrachées à la Fraaice et

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Dit item is een uitgave in de reeks L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Amsterdam van 1914 tot 1918.

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