L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam

1383 0
26 september 1917
close

Waarom wilt u dit item rapporteren?

Opmerkingen

Verzenden
s.n. 1917, 26 September. L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam. Geraadpleegd op 28 maart 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/mp4vh5dm8t/
Toon tekst

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

3001e Année N°. îQô© s» cent! JWercreW 20 se0£«era!i3a"e lS&r«7 L'ECHO BELGE L'Union faii la Forcer jr^ivlH t^-rv-n <H4*3TMI £■» TS® S=TÏ Î5 tHÎOl2!33.11!C3<S J $e/&© esf notre nom de Famille. Toutes les lettres doivent être adressées au bureau cfle rédaction: 2. VOORBîJRGWAL "2534—240, AiVSSTEROAiVl. j Téléphones: 2797 et 1775. Rédacteur en Chef : Gustave Jaspaers. ( Clhiarles Bernard, Louis Pierard. Comité de Rédaction: < René Chartilbrs\ Erailc Painparé. Pour les annonces, abonnements et vente au numéro, s'adresser à l'Administration du journal : N.Z. Voorburgwal 234-240, Amsterdam Abonnements: Hollande fl. 1.50 par mois. Etranger ÎI. 2.00 par mois Pour les militaires au front et les militaires internés en Hollande H- 0.75 par mois payable par anticipation. Ann/*nf*»c> 1R oontcî liane. RccSames: 30 cents la liane. LA PAIX... „Ccmnis je la eorapresas ,,VVXO J.OI1 Sit> ctUlictùùtî. Chancelier Michaelis. Les Allemands sont stupéfaits, oui stupéfaits du peu d'enthousiasme que la note qu'ils ont envoyée au Vatican a soulevé parmi les pays de l'Entente. Ils pourraient ajouter: et aussi parmi les pays neutres. Car bn Hollande, comme ailleurs, on a bien vu que la manoeuvre impériale n'était qu'un truc misérable destiné à engager les jy]iés dans le piège qu'ils ont déjà su évitei le 12 décembre dernier. N'est-ce pas le Nieuwe Rotterdamsdhe Courant" qui écrivait l'autre jour: ,,La note allemande ne nous rapproche pas de la paix ; elle causera une déception générale." Or, si un grand journal neutre s'exprime ainsi, — et ave< raison, — comment voulez-vous qu'on accueille à Paris et à foudres les hypocrites bégayements et les phrases compliquée# et perfides du document allemand? Et pourtant les Boches sont surpris, et même peinés. Eh quoi, disent-ils, notre gouvernement s'était donné un mal de chien pour rédiger une belle petite note bien vague, bien doucereuse, une note d'une grande portée morale, d'une indiscutable élévation morale, que diable, une note magnifique et ornée ocmme la tiare pontificale, et blanche comme la dalmatique elle-même du Souverain-Pontife. Et nos ennemis trouvent encore à redire, nos ennemis ne sont pas contents ! Nous avons pour la première fois parlé de désarmement, d'arbitrage, nous avons laissé entendre que peut-être nous saurions hausser nos âmes jusqu'à renoncer à une paix imposée par le fer et par le feu. Et ils discutent, et ils_ne veulent pas nous croire, et même il semble qu'ils se moquent de nous. C'est incroyable, Ainsi s'exprime la presse allemande. El elle cherche à comprendre l'attitude de« Alliés. L'aile droite de cette presse affirme : „Ils sont au bout de leur rouleau, mais il* bluffent encore. Ils veulent nous en imposa. Et nous leur offririons la lune, sui un plateau d'argent, ou l'Alsace-Lorraine qu'ils feraient encore les chipoteurs. Mais noijs demeurons fermement appuyés sm notre fidèle épée, etc., etc." L'aile gauclu commence déjà à reconnaître que la note qu'elle a chaleureusement approuvée il y ; quelques jours, manque de clarté, et qu'ell eût gagné à repondre avec précision au: questions précises du Vatican. Le ,,Berline Tageblatt". dont il faut dire à son honneu qu'il a enfin pris sur la question de la Bel gique une attitude raisonnable et équitable so demande pourquoi Michaelis n'a pas pro noncé le mot ,,Belgique" dans cette note alors qu'il brûle les lèvres à tout, le mond* et qu'il faudra bieà, tôt ou tard, en parler Le ,,Vorwàrts" se console avec cetfr phrase: ,,I1 eût été naïf de croire que notr< note suffirait à engager nos ennemis à s< jeter dans nos bras." C'eût ete assez naïf en effet, mais cette naïveté, le ,,Vorwàrts' de l'autre semaine l'a commise, et avec lu presque toute l'Allemagne. Et quel peupl< singulier que ce peuple allemand qui 1 ' donné dans cette guerre tant de preuves. d< sa force, et qui ne recule pas devant le moyens tortueux et presque enfantins dei lâches et des faibles. Et, alors, où en sommes-nous? La noto au Vatican ayant fait long feu., on nou3^an nonce de nouvelles déclarations du mêmi Michaelis, notamment pour jeudi prochaii au Reichstag. Le chancelier parlera, dit-on et même il dira quelque chose. C'est le rôl< des journaux allemands de nous raconte de ces histoires, mais c'est notre bon droi de ne pas les croire. Avec Michaelis, 01 doit toujours se garder à carreau. Il ; donné déjà des preuves remarquables d< duplicité et de naïveté politiques. N'est-o pas lui qui a transposé dans le domaine di la politique la restriction mentale des bon pères? N'est-ce pas lui qui a dit : ,,Meseieur du Reichstag, j'approuve votre opinion comme je la comprends." ,,Wie ich si auffasse". Tout le credo politique de ce homme est dans ces quatre mots, tout com me celui de Bethmann était dans soi respect des traités. ,,Chiffons de papier" ,,comme je la comprends", et ajoutons-y 1 dernière trouvaille ,,couler sans laisser d traces", et nous aurons une image fidèle d l'Allemagne politique d'aujourd'hui, comm de celle d'hier. L'une et l'autre sont ^iden •tiques. Et c'est avec elle que les Alliés de .vraient traiter ! Donc le chancelier Michaelis doit nou dire au Reichstag, dans deux jours, son opi nion sur la paix, — comme il la comprend Méfions-nous, et n'attendons de lui aucun déclaration nette. Son rôle, au fond, est d ne rien dire en faisant croire qu'il dira quel que chose, — la prochaine fois. Les Aile mands, qui sont des gens patients, aimen ce petit ieu de cache-cache. Ils attendent d la séance de ieudi des choses extraordinaire et ils pensent, oît affectent de penser que 1 paix sortira toute armée du discours que pré pare, avec Hindenburg, l'ancien curateu au ventre de la Prusse affamée ! Est-ce qu'il mentent? Est-ce qu'ils bluffent? Est-c qu'ils illusionnent? De toutes façons, c sont de pauvres gens! Les Alliés, eux, sont dans une situatioi excellente pour laisser venir à eux le chan «elieir Mich&elis. .ont le temps, la foi* L conscience tranquille et l'heureuse certitud< que la victoire ne peut plus leur échapper. Ils laisseront le premier ministre allemand s'embarrasser dans ses phrases et explique] la paix — comme il la comprend — à ses auditeurs. Ils attendront des propositions nettes, formelles et appuyées sur le cou sentement du peuple allemand. Et tant qu< ces propositions ne viendront pas, ils pourront négliger tout le reste qui n'est que verbiage intéressé et bluff perfide. Ces pro positions viendront-elles ? Assurément, ur jour. La note au Vatican n'était en réalité destinée qu'à gagner du temps dans l'espoii que les Alliés répondraient les premiers e1 prendraient ie ne sais quels fols engage ments vis-à-vis du Pontife. Cette manoeuvre a été aisément déiouée. Mais l'offensiv< allemande pour la paix va 6e poursuivre. Li note au Pape — attaque de gaz asphyxiante mêlés à de l'encens — a été repoussée sans difficulté. On va essayer autre chose. Jeud prochain. En attendant les Anglais, que la manière oratoire de Michaelis n'amuse plus sont en train de montrer aux soldats ch prince Rupprecht ce que doit être la pai> des alliés. — comme nous la comprenons nous. René Feibelman ■ ■ 1 1 ja 1 '■ lie cendaits des ohm: belges en Russie Le correspondant berlinois du .,Nieuwe Rot-terdamsche Courant", revenant d'un séjour s P^trograde, a donné des détails sur les effort,1; des ouvriers belges contre la campagne pacifiste qui a dissous la résistance russe. Er juillet dernier, à Peterhof, durant les sessions du Congrès des conseils d'ouvriers et soldats de Russie, les cadets organisèrent une manifestation patriotique naturellement sans armes Des troupes Bolcheviki — manifestation caractéristique de l'état d'esprit do l'armée — chargèrent les cadets à la baïonnette, en blessanl plusieurs, jetant les autres à la rivière. Or pour parer au retour de tels incidents, -or jugea opportun de dépêcher aux Bolchevik des Flamands qui, établis en Russie et travaillant dans les usines russes, ont appris la langue du pays. Les ouvriers wallons, se tiranl d'affaire en usant du français, ne sentirènl jamais la nécessité d'apprendre le russe et ne pouvaient par conséquent être employés à lf même tâche. Les Flamands se mirent donc er campagne, munis de photographies de propagande représentant les misères endurées dan; notre pays. Ils pénétrèrent dans les régions d( la sédition des Bolcheviki et montrèrent simplement les images qu'ils apportaient. . Une image ! C'est l'argument par excellence poui le soldat russe qui la dévore des yeux, s'asseoil pour mieux la comprendre encore. Et pui; viennent les paroles ; on satisfait les curiosités L'esprit d'équité du soldat russe reprend 1( dessus. Il se révolte contre les brigands qu ont tant de choses atroces sur la conscience La sympathie pour le peuple belge est fort* et profonde chez le Russe.... C'est ainsi que h propagande spontanée de nos Flamands a pro duit des miracles. Les murailles des casernes s< sont couvertes de tableaux pro-belges que toui les journaux ont reproduit. ,,La Pravda", d Lenine, même en fut touchée; on a tenu à c sujet une réunion et la proposition de publi cité ne fut rejetée qu'à une petite majorité Bref — le Russe a compris qu'il doit aussi s battre pour la libération de la Belgique. Nos compatriotes, d'ailleurs", sont au dange s'ils sont à l'honneur, car il est téméraire d< rappeler des égarés au devoir... Bien des pro pagandistes russes, assure le correspondant d> la ,,Nieuwe Rotterdam sche Courant", ont pay< chèrement une telle ^udace. Pli d'illusions! André Beaunier éorit dans l',,Echo d Paris" : Les Boches ne songent pas du tout à la stij pression de l'empire et des Hohenzollern. Et sans doute, on y songe pour eux. Mais le dan ger serait d'imaginer qu'ainsi l'Europe e P Amérique auraient assuré la paix du monde La vérité, c'est que, le jour où l'Allemagn acoeptera, faute de la pouvoir plus longtemp refuser, la déchéance de sa monarchie, elle seri vaincue à mervejlle. Et, do cette manière, le deux aventures seront liées parfaitement C'est la défaite de l'Allemagne qui amènera 1: défaite de la dynastie; ce n'est point en sup primant la dynastie qu'on amènerait l'Aile magne à n'être plus ce qu'elle est: le malheu du genre humain. Cette distinction n'est pa inutile parce que nous avons quantité d'e péri seurs imprudents qui faussent tout cela et qi 3 se montrent déjà résolus à laisser l'Allemagne 0 ses Holienzollem abattus, recommencer 1 e genre de vie où elle excelle. Les Be>ches se tire ■- raient à bon compte de cette guerre : un petî _ changement de régime, et voilà tout: ce n'es pas cher, après ce qu'ils ont' fait — après c s qu'ils auront fait, — car ils n'ont pas fini!. Il faut ne pas connaître l'Allemagne et : faut se tromper étonnamment sur ses carae • tères principaux, durables, éternels, pour s e figurer qu'elle e© transformerait du jour a 3 lendemain si Guillaume n'était plus là. Esser _ tiellement, l'Allemagne est malfaisante. Ell ne cesse de nuire que dans les périodes où o L l'a mise dans l'impossibilité de nuire. Vaincue et rudement vaincue, elle se tient tranquill 9 un bout de temps: on peut alors la croir s douce et modeste: elle est accablée. Elle a 1 maintenant, besoin d'être châtiée. Du moins - l'univers a besoin qu'elle soit châtiée. La pèrt [• de son empereur ne serait pas un châtimetn 5 suffisant cette fois. 5 : —ggc>-»-0-o-<Bs3=i«l [ il f b m ân 26 septembre 1916. — Les troupes francc i, firitqpmques {^CCi^eM Cpm&les et Thiepvçn En Belgique. ; Coiitie le Cardinal Mercier ?•' Nous avons relaté les événements scanda- ^ 1 leux qui se sont produits récemment à An- '7e vers: la crapule aktiviste conspuant le grand patriote belge, Mgr Mercier, à son entrée Pu — et à sa sortie — de l'église St-Georges. rei Cette manifestation — qu'aucun terme Se. ' assez dur ne flétrira — a inspiré aux jour- „ naux flamingants des articles venimeux c ^ qu'il n'est pas possible de passer sous silen-' ce*. Nous choisissons dans le tas l'article du - ,,Vlaamsche Nieuws", dont on lira ci-des- s sous la traduction: ^ ; j ,,Nous nous demandons ce qui serait ar- ^ ^ l rivé, écrit ,,Het Vlaamsche Nieuws", si les 01 partisans flamands avaient été prévenus de l'arrivée du Cardinal. Son Eminence se serait probablement - alors rendu compte combien il est vénéré ! ^ : Que le gouvernement belge continue à > destituer les aumôniers flamands et que ■ le cardinal Mercier continue sa campagne ^ fransquillonne anti-patriotique à l'extrême, .. , " — le gouvernement et le Cardinal en récolteront les fruits. ^ 1 Mgî Mercier n'est plus évêque, ni prêtre, * ' c'est un courtisan qui représente ici le gou- pa vernement du Havre. a Il n'est plus le père de la Flandre catholique; il est le meneur des fransquillons, en- 110 nemis des Flamands. Tout ce qui déteste les Flamands le suit, non seulement la noblesse, 1 les classes aisées francisées et le haut cierge — [qui jamais ne se trouva aux côtés du peuple, mais du côté de la puissance, du pouvoir et de la richesse, là où il y a un J01 avantage à récolter] — non seulement la C0I bourgeoisiè déflamingantisée, les riches ban- hei quiers et les boursiers, les commerçants de et guerre et les barons du coton de tout poil, de: mais aussi les francs-maçons, sémites et cos- de mopolites égoïstes se rangent derrière ce P*c Wallon. Le Cardinal peut être un homme de ta- en lent, mais il est responsable d'avoir-com- acc mencé la guerre contre les Flandres avec on fougue, ténacité et pénétration et dans un du orgueil autocratique et un entêtement obtus, cre avec une volonté et une force qui ne sup- ,r<^ portent aucune contradiction. Mais les ca- po i tholiques croyants, les Flandres flamandes ! lui sont devenus hostiles. Les prêtres fia* ^ mands de son diocèse craignent le Cardinal; sjt ; ils ne l'aiment point. M< Le jour de son départ — et ce jour ap-| proche indiscutablement — le clergé se sentira soulagé et allégé. Ce sera un jour de > fête dans les presbytères des Flandres ! Mercier laissera le souvenir d'un Wallon jj; 1 fanatique et non pas celui d'un chef d'église Tr ! digne et aimé qui sut gagner le coeur des k prêtres et du peuple. J Les grands de la terre sont souvent aveu- ch > gles. ^ esi î Aussi longtemps qu'ils possèdent la puis- ^ î sance, ils sont flattés et louangés. Ils pren- pa - nent la soumission pour de l'attachement fidèle et la crainte pour un attachement en 3 respectueux. ' te' Ce sera le sort de Mercier. Il coulera ses r-( 5 vieux jours dans une solitude hostile et mo- rose, pleine de rancoeur, s'il survit à sa ja } chute, — ce que nous lui souhaitons de tout 5 coeur. Il ne trouvera en lui-même ni force, ni «P consolation, car il est pareil à un Dubois, ^ à un Broglie, à un Talleyrand, et, bien ? qu'étant professeur en philosophie, il ne ^ possède ni la piété, ni la sagesse pour que ' ses rêves de grandeur trouvent place dans es 3 son âme. La jeunesse flamande instruite hait cet su - homme avec la même passion et la même Wt j mesure que le Cardinal hait le caractère ; national flamand. J1 J Dimanche dernier Mgr Mercier fut sifflé r' ^ à Anvers. Vous pouvez admettre le fait ou la s le désapprouver, — à l'avenir vous ne pour- t rez plus empêcher qu'il se reproduise. L'ha- m s bit de prêtre et dignité ecclésiastique ne cl- - protègent plus Mgr Mercier, parce qu'il a commis une profanation en se soulevant fa contre les droits de son peuple et en deve- l'r' nant le principal meneur du fransquillon- m s nisme. _ P1 Il fut hué. Il n'est plus sacré. Le dernier ^a i respect .extérieur est brisé. L'anneau ma- m , gique rompu. Les sentiments qu'il inspire fr e se sont fait jour. Sa dignité n'est plus en de ~ sécurité, — si l'on peut dire — dans les cl Flandres. ^ ^ Son palais devra à l'avenir être protégé ai contre le peuple flamand. Une zone neutre fu 1 devra être tracée autour de sa résidence." bl Cet article — tout fiel, tout poison — 3 ne laissera aucun patriote indifférent. Il la 1 soulèvera la colère de tous ceux qui connais- ■" sent l'oeuvre du Cardinal — catholiques, bl G libéraux, socialistes, francs-maçons, libre- "tr a penseurs. — Il n'aura l'approbation que de la q quelques galeux aktivistes, qui -se sont mis P2 3 au ban de la société. à • A Brsaseîles ™ t Sous prétexte d'augmenter' les ressources L de la Croix Rouge de Belgique, le président cc - de la ,, Deutsche Zivilverwaltung" du Lim- m bourg a engagé le public, nous l'avons dit, à récolter les orties, à les lier en gerbes et m à les livrer aux maisons communales placées d< - sous la surveillance deâ agents de l'envahis- d< seur.j . so )r, les Allemands, dès les premiers moi la guerre, se sont emparés des fonds d' Croix Rouge de Belgique parce que le ninistrateurs bel/jes se refusaient à laisse ourner l'encaisse, que l'envahisseur pre dait utiliser au profit de son armée. De s lors, des fonctionnaires allemands gè Lt ces fonds belges et la vraie Croix Rou de Belgique fonctionne en terre d'exil Jn articulet, publié par la ,,Hagenaue ^tung", contient l'aveu que les orties ré tées en Belgique sont, tout simplement lamées par l'industrie de guerre aile nde. ,Ne mangeiz pas les orties ! ainsi début ,,Hagenauer Zeitung". Il a été mainte i répété que l'ortie est un excellent lé ne et que les jeunes plantes peuvent auss vir de fourrage. Par • contre, il est bo: rappeler que, comme le .mauvais temps isé dans toute l'Allemagne un sérieu: ard à l'a végétation, il n'est pas recom ndable d'encourager semblable récolta d .nés pousses d'orties, qui risquerait d npromettre la récolte des orties destinée itre employées comme plantes textiles. I l un grand nombre de végétaux sauvage l peuvent être utilisés comme légumes ; exemple: le mille-feuilles, le fraisier de s, les pousses des ronces, etc. Nous avon pressant besoin de fibres d'orties pou :r& économie de guerre." * * * ja gauche libérale étant absente, le Conse: amunal d'Anderlecht a néanmoins ten nce sous la présidence de M. l'échevi ckx, remplaçant M. Denis. On traite que' ;s questions se rapportant à l'enseignemen nmunal. Le Conseil se constitue ensuite e nité secret, qui dure la bagatelle de troi ires ! Pétition du commissaire, des officier ff. d'officiers de police demandant une ir nnité pécuniaire pour compenser l'absenc congé annuel, pétition identique des en yés des Magasins communaux, nominatio directeur et directrice d'écoles primaires e directeurs d'écoles gardiennes, etc. On vot séance'publique une augmentation du subsid ordé à l'Œuvre des Orphelins de la guerre approuve le programme de l'enseignemer quatrième degré primaire ; on accorde u dit supplémentaire do 1,500 francs pour 1 ection de toitures d'écoles; un autre créd; ir l'achat de sabots pour les élèves des école nmunales et des écoles libres, et on approuv pplication de la décision du Conseil comnu i relativement à la vie chère. Diverses prope ions émanant de MM. Lemmens, Broerer îlckmans sont remises à la prochaine séanc< A Liêie Le correspondant de Liège du ,,A!gemee mdelsblad" écrit:. Le vicinal Liége-S: ond, avec correspondance pour Bruxe , est depuis le début de la guéri par suite du manque de matériel d smin de fer une des lignes où le traf: ; le plus intense. Régulièrement, à cliaqi part pour Liège, le train est pris d'assai r la foule venant du Hainaut ainsi qi Liège à destination 'de St-Trond et d< virons. Les voitures sont remplies c le façon, à l'intérieur comme à l'ext< lur, que les voyageurs assis ou debouts 01 ine à respirer. Femmes et fillettes forme] majorité des voyageurs. Le 20 courant le train d'Ans de 8 h. S rtit comme d'habitude. Tout alla bie >qu!à Odeur où la voie quitte les chani] ur s'engager sur la chaussée qui condu Crisnée, près du centre principal d< imways d'Oreye. A cet endroit, la peir . forte. A peine les wagons furent-i mouvement que le\ méoanicien aperçi r la pente opposée un train de nombrer igons chargés de rutabagas et do bett ^es. Les deux maelhinistes firent l'impo >le pour freiner mais, vu l'absence c lins à air, il fut impossible d'empêchi catastrophe qui devait inévitablement < oduire au bas de la vallée. Les maoh 5tes sautèrent de leur machine. Un ouvri a ,,sauve qui peut" et dans t ite parvint à sauver ses deux ei lits. Soudain un craquement sini ï se fit entendre. Les deux loc Dtives butèrent l'une contre l'autre. I emière voiture se dressa sur la machin seconde se brisa en deux; les autres eure] oins à souffrir. Un spectacle affreux s'o it aux yeux des voyageurs accourus. D bris humains, des membres épars jo: aient le sol. Bientôt les soldats allemand rent sur les lieux du sinistre et prêtère: de au sauvetage. Des chariots de passaj rent réquisitionnés pour le transport d essés. Entretemps arriva de Liège le service < Croix Rouge. Il y avai sur place plus < ngt tués et à 5 heures de l'après-midi ( essés se trouvaient à Ans, qui furei anspôrtés par le tram électrique jusqu rue de l'Académie où ils furent ïepi ir le personnel de l'Hôpital des Anglai Ce trajet douloureux avait duré d'ui 5 heures. A l'hôpital se trouvent actuell 3nt 45 blessés, dont 3C femmes, 12 hoi es et-3 garçons, tous de la classe populair un,a la poitrine défonoée, l'autre la te ntusionnée; d'autres sont en danger * ort. Les autres blessés — dont l'état éta oins grave — furent transportés à le rmicile. Un receveur du tram, qui essa; « freiner pendant l'accident, fut victime < n devoir. Il eut les deux jambes coupée Les opérations militaires , Vaines attaques ennemies à l'Ouest 3 " 3 Les Anglais tiennent les Allemands en échec en Flandre tandis que les Français enrayent plusieurs tentatives de l'adversaire sur la Meuse. La situation sur les autres fronts. Qqar la frnn* î notre artillerie avant que la bataillerait réelle- r | L© Roi Albert à Verdun. , LYON, 24 septembre. Le Roi des Belges j1 . s'e3t rendu à Verdun en compagnie de M. Poincaré et du général Pétain. Devant la ville, a il passa la revue des troupes françaises qui se ^ couvrirent d'une gloire impérissable près du ^ 3 Mort-Homme, de la cote S04, à Samogneux, dans £ : le bois des Corbeaux et dans le bois de Cau- -j- 1 rières. , 1 Le généjral Philippart, grâce au courage du- e 1 quel Fez fut s^uvé en 1912, présents les trou- L pes au Roi Albert. ^ Après que M. Poincaré eût remis la médaille j 3 militaire au général de Castelnau, le Roi des * Belges remit les insignes de l'ordre militaire! belge à plusieurs généraux, officiers ét soldats. Ê ^ Après la revue le Roi et M. Poincaré ont I été conduits vers un poste d'observation où s ils purent constater l'importance des dernières , , victoires et la valeur des positions conquises. e . . ï Les Français repoussent plusieurs attaques c ennemies ot font 50 prisonniers, c (Communiqué officiel) ^ PARIS, 25 septembre. (Reuter.) Sur le è front de l'Aisne la duel d'artillerie continua ^ avec violence. Au nord do Braye nous re-a poussâmes un raid des Allemands. Sur la _ riva droite de la Meuse, après un bombar- t t dement, l'ennemi attaqua les tranchées fran- c II çaises sur un front de 2 kilomètres au nord \ s du Bois de Chaume. L'attaque fut enrayée v s par notre feu; seul au centre l'adver- 1 ■ saire parvint à prendra pied ferme, mais, ^ 0 après des combats acharnés, nous restâmes ^ maîtres de la position. Des attacjues au nord i t de. Bezonvaux et au sud-est de Beaumont o furent également repoussées avea des pertes o sanglantes. Deux nouvelles attaques sur le ; Bois de Chaume n'eurent d'autre résultat t que d'augmenter les pertes des Allemands * 11 sans qu'ils parvinrent à remporter le moin- J a dre succès. Nous fîmes 50 prisonniers. s Actions locales* (Communiqué officiel) LONDRES, 24 septembre. Couvert par ,1e [ bombareiUment signalé par le communiqué du »' matin, l'ennemi entreprit ce matin de bonne heure deux raids aux environs de Monchy le Preux et un autre au sud de la voie ferrée d'Arras à Douai. Chaque fois les détachements ennemis furent repoussés' par notre feu et lais-11 sèrent plusieurs cadavres devant nog tran-> cliées. U Un autre détachement ennemi exécuta ce e matin un raid sur nos tranchées à l'ouest de 0 La Bassée. Quelques-uns de nos hommes sont c signalés comme manquants. L'information publiée ce matin et d'après laquelle quelques-uns de nos hommes auraient disparu au cours d'un raid exécuté dans la nuit d'hier par l'adversaire près de La Bassée est ÎS inexacte. Aucun de nos hommes a manqué à e l'appel. î- Sur le front de combat nos patrouilles furent Lt actives au cours de la journée. Elles firent it plusieurs prisonniers. Notre action d'artillerie continue. Il n'y eut pas de combats l'infanterie. ^ Lo 23 on signale une nouvelle suspension 11 des opérations aériennes, bien que nos avions et ballons continuent à faire des observations it au profit de l'artillerie. Ils lancèrent également ;s 167 bombes sur des' campements, des bara-■6 quements et des camps d'aviation. [s Dans les combats aériens $ appareils enne-' mis furent abattus et 6 autres contraints d'at- 1 terrir. x Le 22 un avion ennemi fut encore abttau, s- outre les appareils déjà cités. 3- Trois avions britanniques no 60nt pas le rentrés. Le succès des Australiens. •â LONDRES, 24 septembre. Le correspondant de Reuter au front britannique écrit,: Hier ^ matin, après sa tentative de reprendre avec des ;a troupes de choc la position retranchée au nord-1- est de Langemarck, tentative qui fut d'ailleurs 5- repoussée complètement, l'ennemi laissa beau-3. coup de prisonniers entre nos mains. a L'ennemi semble avoir résolufde se résigner ^ à la situation et de ne plus gaspiller ses erfec-3' tifs pour reprendre le terrain perdu. Par contre, nos troupes ont exécuté les 2-1 f~ heures dernières de petites attaques sur plu-3S sieurs points du front de combat et améliorè-1- rent considérablement nos lignes. ls La victoire en- Flandre a montré à nouveau -]£ la supériorité du fnsil comme arme d'attaque. r. Près do Bullecourt les Australiens remportè-5 rent une grande victoire sur là garde prussien-^ ne* dont 1500 hommes furent tués d'ans leurs propres fils barbelés, vers lesquels ils avaient l© été refoulés. Cette victoire est attribuable ex-lo clusivement au feu de mousqueterie bien dirigé. >2 Le feu de mousqueterie fit preuve, jeudi der-it nier, d'une rare efficacité contre le feu des mi-'à trailleuses dissimulées dans des abris. Les opérations de l'artillerie et de l'aviation s. britanniques. 16 LONDRES, 24 septembre. Le correspondant e- de Reuter au front écrit : La vigueur du feu Q- d'artillerie franco-britannique ^ contraint le e. commandement allemand à reviser^ sa nouvelle ■ te tactique défensive sur le front occidental. \e II y a quelques mois l'ennemi se fiait encore à ses travaux de terrassement, à ses tranchées •i. et à ses abris souterrains. Dans un ordre du jour, tombé entre nos ir mains, le commandement allemand reconnaît sa déception. Suivant le document, les lignes de front al-s- .lemandes sont régulièrement boulèversées par œnt commence. L'ordre du jour dit encore que la force de 1, défense dépend de la possibilité de dissimu» ir les moyens de défense. Les tranchées, les bris souterrains et les emplacements des bat-sries, une fois photographiés par les avions Titanniques, sont exposés à ùnQ destruction ertaine de la part do l'artillerie britannique, re fait nécessite une toute nouvelle méthode e défense. L'ancien système de tranchées doit tre remplacé par une zone défensive pourvue t nomoreux retranchements dissimulés, dont n n'occupera que faiblement les premières ignés et où les garnisons deviendront graduellement plus fortes vers l'arrière. Il est possi* le, do ectte manière, de passer do la défen-ive à l'offensive. Les hommes doivent 6e dérober a la vue en uittant leurs tranchées et en se retirant dans trous d'obus et les petits postes qui doivi.it tre disposés comme les cases d'un edhiquier et eliés entre eux par des boyaux en bois. Vus e haut, ceux-ei ne se distinguent alors en rieit es milliers de trous d'obus. Le document constitue dono un éloge de la esoarne effectuée par notre artillerie et notre vïation, Lo bombardement d'Ostendo. LONDRES, 24 septembre. L'Amirauté bri. annîque dément les allégations allemandes i'après lesquelles la cathédrale d'Ostende aurait lté touchée au cours du dernier bombardement*. Suivant (les photos iprises, les avions britan. riqnes ont fait couler un dock flottant, détruit étalement un atelier du chantier et endomma--. ;é 7 autres . Ils ont anéanti au surplus Une partie des astallationa des sous-marins. La mort do l'aviateur Voss, BERLIN, 24 septembre. (Wolff.) Le ieutenant de réserve Voss à été tué an jours d'un combat âvec soiï 50ièma adver-< aire. Raids aériens sur la cëte Des Zeppelins* LONDRES, 24 septembre: (Reuter.) Ce natini, de bonne heure, des dirigeables en-lemis survolèrent la côte da Lincolnshire etj ie Yorkshire, Le raid continue. Le$ détails nanquent encore* 6 morts et 20 blessés* LONDRES, 24 septembre. (Reuter.) Dfficiel. Ce soir des avions ennemis ont fait un raid sur la côte sud-est. Ils survolèrent plusieurs points ainsi que les comtés de Kent st d'Essex. Deux avions longèrent la Tamisa ât attaquèrent Londres. Sur plusieurs points les bombes ont été lancées, jusqu'à présent Dn signale 6 morts et environ 20 blessés. L'attaque sur Londres. Un autre télégramme de Reuter annonça que les assaillants survolèrent une partie da la capitale vers 9 heures du soir. Une bombe atteignit une épicerie et tua les employées-Un débit de boisson fut endommagé et lea clients furent blessés. Ailleurs une bomba. détruisit l'étage d'une caserne. Un garçon, qui s'était réfugié dans une cave mais qui était retourné auprès de soil grand-père alité, fut tué tandis que son grand-père fut blessé. Une autre bombe tombal près de l'entrée d'un hôtel et blessa un certain nombre de personnes. Une personne* qui allumait une cigarette eut la main coupée net. Les restaurants étaient bondés et }uand la police donna l'alarme ce fut ur^ sauf qui peut général. En un clin d'oeil les rues furent désertes. C'est à la 6uite de ce fait que le nombre de victimes est si peu élevé. Les avions volaient à une grande alti« tude et il fut impossible de les distinguer. Il est très probable que deâ combats aériens ont eu lieu. Nouveaux détails. Suivant un télégramme du service spécial! da Reuter l'attaque sur Londres eut lieu sur une grande étendue. Immédiatement on sonna l'alarme, de eorte que les habitants purent se mettra à l'abri. Les stations du Métropolitan étaient bondées. Pendant 1^ heure notre artillerie anti-aérienne fut en action. Les agresseurs venaient du sud et sa dirigeaient vers le nord. D'une ville sur la cote d'Essex on annonce encore que, là aussi, en entendit pendant 1J heure le ronflement des moteurs et le tir de l'artillerie anti-aérienne. D'une autre ville d'Essex on' annonce que trois .escadrilles ennemies survolèrent la contrée. Elles sa succédèrent de 20 en 20 minutes. Sur le front macédonien. Un détachement franco-albanais fait 442 prisonniers. PARIS, 24 septembre. Sur le front en Macédoine l'activité d'iartillerie a augmenté à nouveau sur le Vardar et au nord de Monastir. Des avions britanniques bombardèrent les travaux militaires de l'ennemi à Demihissar. Le 20 un détachement français exécuta, en coopération avec un contingent albanais d'Es-sad pacha, une attaque couronnée de succès sur la Strouma où les Autrichiens subirent de fortes pertes et où 442 prisonniers et % jaitrailleu-ses tombèrent entre nos inainsa

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.
Dit item is een uitgave in de reeks L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Amsterdam van 1914 tot 1918.

Bekijk alle items in deze reeks >>

Toevoegen aan collectie

Locatie

Onderwerpen

Periodes