L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam

1258 0
09 augustus 1915
close

Waarom wilt u dit item rapporteren?

Opmerkingen

Verzenden
s.n. 1915, 09 Augustus. L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam. Geraadpleegd op 23 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/ht2g738719/
Toon tekst

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

~|ôrë Atïrtèô tVfl.290 . Sfccitïs dit» centimes) XMtirn g àom 19ÏS L'ECHO BELGE L'Urnon fait la Force. Journal quoticâien du matin paraissant a Amsterdam Belge est notre nom de Famille. Toutes les lettres doivent être adressées au bureau de rédaction: N.Z. VOOBBUBGWAL 234-240 Téléphone: 2797. i Rédacteur en Chef: Gustave Jaspaers. „ , ( Charles Bernard, Charles Herblel Comité de Rédaction: ' , . ' • , ( René Chambry, Emile Painparé. Pour les annonces, abonnements et vente au numéro, s'adresser & l'Administration du journal: N.Z. VOOR8UUGWAL 234-240. Téléphone : 1775. Abonnement ( En Hollande fl. 1.50 par mois, payable par anticipation l Etranqer fl. 2.00 Le oatlolicisie friipis i l'opinion dos lestres. Ce n'est pas sans déception que nous co s ta. tons le crédit moral dont jouissent enco aujourd'hui nos ennemis dans 1 esprit < certains ,.neutres". Ceux-ci qui malheur* sèment appartiennent le plus souvent a classe dirigeante et pensante de leur paj É vouent un attachement quasi-irrémédiable I- la mauvaise cause de l'Allemagne. Im./ F de la Culture germanique, ou mûs par un i ï térêt bien entendu qu'ils avouent sa crainte, ce? „ neutres" formulent à l'éga: des événements contemporains qu'ils so: appelés à juger 1© postulat chimérique de valeur morale allemande, auquel ils s'ei pressent d'ailleurs de croire comme à r axiome. Et comme un atiome ne se discu pas, qu'il est la vérité évidente excluai l'analyse, ils rejettent tout ce qu'on lui o] pose, pour l'affaiblir ou le réduire, comn arguments appartenant au domaine de l'e reur, du mensonge et de l'aveuglement h' ' main. Ce raisonnement est simpliste et parti; et pourtant combien réel. Ils existent, héla: en nombre encore trop important, ces ,,nei très" qui, soit par crainte de troubler lei quiétude, soit parce qu'ils sont imbus de . valeur morale allemande absolue, refuser systématiquement de prendre communie; •tion des documents démontrant le bon dro des ennemis de leurs amis, et qui, loin c demeurer étrangers au débat comme ^ 1er ignorance des faits les y obligerait, prôner l'Allemagne, méprisent l'Angleterre et c: lomnient la France. L'Allemagne d'ailleurs ne néglige pas < mettre tout en oeuvre pour maintenir ch< ceux qui lui sont favorables une mentalité, propice à sa politique. Elle n a garde ( perdre l'appui de ses amis ,,neutres", c'est pourquoi elle consolide davanta< l'idée que ceux-ci se sont faite de sa ,,-haui valeur morale", en les entretenant sar cesse, dans ses libelles et ses plaidoyers ,,pr domo", de sa prédestination glorieuse et d l'ignominie insondable de ses ennemis. Eli sait que pour cela elle doit mentir et menti sans vergogne. Mais ici, comme en bie d'autres choses: ,,Not kennt kein Gebot': rien ne la désarme dans oette campagne s ingrate et si pleine de dangers pour elle Elle sait que ,,l'endoctrinement" du neutr doit être conditionné surtout par Téta d'esprit de celui-ci. C'est ainsi que, dans le pays où l'idée religieuse est fortement an crée, telle la Hollande, elle développe le beautés de son „Credo" philosophique, ell donne une tournure mystique à sa politiqu de rapifie et de conquête et s'indique comm le peuple élu de Dieu, ayant pour missioi surnaturelle d'établir définitivement ^ 1 règne du Bien sur la terre, par la destructioi de l'utilitarisme saxon, qui profite du Mal et de 1'athéïsmt français qui le crée L'athéïsme français, opposé au déïsme ger manique, tel est le thème tentateur offer aux méditations des rigoristes et des ultra montains neutres : prémisses mensongères d. cette conclusion trompeuse: ,,Mieux vaut h débâcle de la France païenne, que l'anéan tissement de l'Allemagne chrétienne' '. Les catholiques français se sont émus d< - cette campagne perverse, dont les effets s< ; sont trop souvent fait sentir dans les mani [ featations diverses de la pensée des neutres [ils ont compris, qu'au moment où 1 Aile I magne propageait à profusion ses menson | ges, ils avaient pour devoir de propager avec la même profusion, leurs Vérités Aussi, avons-nous vu se constituer récem ment à Paris le ,,Comité catholique de^ Pro pagande française à l'Etranger ', réunis sant, sous la présidence d'honneur de leun Eminences les cardinaux Luçon et Amette. les personnalités les plus marquantes di; jnonde catholique français. Le but de l'oeuvre si importante que pour-suit ce groupement est indiqué de la manière suivante par son Directeur, Mgr. Baudrillart, 'le savant recteur de l'Institut catholique de Paris: ,,Beaucoup parmi eux (les catholiques des pays neutres), nous le savons et nous en souffrons, jugeant d'après certains actes extérieurs que nous sommes les premiers à déplorer, se sentent inclinés à croire que la France a cesse «l'être une nation chrétienne et catholique; trompés aiira par les déclarations intéressées et nous le. démontrerons, peu véridiques, de nos adversaires, ils s'imiaginent que l'Allemagne e1 l'Autriche, devenue, ïhélas ! la satellite de l'Allemagne, Représentent dans le monde la cause de l'ordre, de l'autorité, de la religion, et que leur victoire serait, plus que la nôtre, favorable aux intérêts sacrés du catholicisme." ,,Nous disons aux neutres : ,.Regardez: voyez ce que fait l'Allemagne et voyez ce que fait la France. Voyez si, par la doctrine de ses intellectuels, par sa façon de conduire la gUfirre, par les actes de ses chefs et de ses soldats, l'Allemagne ne se manifeste pas, en dépit des déclarations religieuses de son souverain, comme l'adversaire théorique et pratique d'u catholicisme, souvent même de tout christianisme. — Jetez d'autre part • un regard sur les services rendus à la foi catholique par la nation française, dams le passé et dans le présent; consi-«derez, aijfouajdflTO. mênre 'l'attifade Je {ses prêtres, de ses soldats, de la majeur partie de ses habitants, et voyez si cett nation n'est pas plus fidèle à l'Eglise votre mère comme la nôtre, que l'Aile magne du kaiser, ,,l'ami de Luther" La démonstration de cette > tihèse, confié-aux penseurs réputés que sont Mgr. Bau drillart, Messieurs les chanoines. B. G-au re deau, Couget, G. Ardent, et Messieur l0 Georges Goyan et François Veuillot, fornu l" l'essentiel du livre: ,,La Guerre allemand< ^ et le Catholicisme" (1), édité par les soin; s» du comité. Cet ouvrage est complété par ]i • 1er fascicule de documents photographique ,â dévoilant les impiétés, les pillages et les 1_ sacrilèges dont les Allemands se sont rendu: coupables vis-à-vis de l'Eglise catholique e1 de ses ministres en Belgique et en France ^ La parution de ces documents, qui consti a tuent le réquisitoire le plus cinglant qu 1_ ait été fait contre l'Allemagne jusqu'à cett* n heure, a provoqué chez nos ennemis un< ^ émotion et un dépit profondis, qui se son" d'ailleurs manifestés dans la protestation adressée^ par les cardinaux allemands vor Hartmann et von Bettinger à l'empereui ^ Guillaume II d'abord et ensuite... à S.S. le Pape Benoît XV. — C'est dire que la ^ propagande du Comité français vient à son , heure et que l'ennemi sè sent touché à la place sensible ! r II aura beau désormais prendre des atti-tudes courroucées et menacer la France de ^ ,,représailles" (suivant le mot énigmatique L_ de la protestation des cardinaux allemands), ^ ses plans sont déjoués, ses écrivains sont démasqués, et le jour n'est pas loin où il r devra constater qu'il a perdu cette sym-pathie des neutres de bonne foi, à laquelle L_ il n'avait aucun droit. Ce beau livre: ,,la Guerre allemande et [6 le Catholicisme", si profond dans sa portée >z théologique et morale, si vengeur dans ses si révélations relatives à la guerre aux Eglises [e et aux Prêtres, si émouvant dans sa descrip-jfc tion du mouvement religieux français, re possède dans son ensemble une telle force ,q de persuasion, et de sincérité qu'il doit i3 pouvoir ramener à un jugement plus im- 0 partial ceux-mêmes quiA en pays neutre, e étaient les admirateurs et lès défenseurs e convaincus de la . culture allemande. r Que les prêtres catholiques hollandais et 1 belges, que les laïques de n'importe quelle , conviction philosophique, qui tous sont les i défenseurs du bon droit de la Belgique et • de la France, veuillent iire ce livre de' saine 3 et forte propagande : ils y, trouveront une t alimentation précieuse pour leur oeuvre 5 d'apostolat pour la bonne cause. Qu'ils - consentent à mettre sous les yeux des 3 neutres hostiles à la France ce livre et cette 3 brochure de documente photographiques 3 qui l'illustre «dans sa tragique horreur, et 3 nous verrons bientôt ces ,,neutres", rejetant 1 loin d'eux la magique obsession de la Gran-3 deur allemande, se ranger parmi ceux qui 1 luttent pour la Justice et Ta Morale chré->■ tienne, et abandonner l'Allemagne à l'iso- • lement définitif de sa 3,Kultur" mensongère et méprisable. ù Marcel Wynen, (1). La. Guerre allemande et le Catholicisme. M. M. Bloud et Gay, éditeurs 7, place Saint-Sulpice. Paris VI. Prix du volume frs. 2.40. Pris de l'album frs. 1.20. Il y a un an! & août 191Jf : Déclaration de neutralité des Pays-Bas, du, Dqneyiark, de la Suède, etc. Le gouvernement de la République con-' fère la médaille militaire au Roi Albert de Belgique. Second décret sur le moratorium et la ■prorogation des échéances. Rappel respectif des ambassadeurs de France à Vienne et d'Autriche-Hongrie à Paris. Sur la Meu-' se, les Allemaiids incendient Affreville et quelques autres villages; en Alsace, ils se retirent sur Neuf BrisacK. Sur les crêtes des Vosges t nos troupes occupent les cols du Bonhomme et de Sainte-Marie-aux-Mines; en arriéré de Mulhouse elles se replient légèrement. En Alsace et dans le grand-cbuché de Bade, des troupes autrichiennes viennent renforcer les effectifs allemands. Dans Vouest africain, les troupes anglo-françaises occupent le Toqo allemand. -a®—®—«a— Les deux manières. Ol écrit de Vienne à la „Gazette~ de Cologne" que l'Autriche se trouve devant une rude tâche pour arriver à réconcilier les habitants de la Galicie avec la récccupaticn autrichienne par suite des obligations du service militaire, des tkxes et des innombrables contributions d'argent et de travail qui n'avaient pas été exigées ou réclamées par les Russes. En comparaison avec la prodigalité de la nourriture chez les Eusse?, la sobriété de la vie dans les conditions économiques encerclées des empires du centre, le manque de nourriture et la cherté de l'existence sont de nature à faire regretter, pendant quelque temps, le changement aux habitants. Ce serait impossible de rendre un plus bel hommage à la générosité du traitement russe des provinces conquises et de trouver, en même temps, un contraste plus saisissant avec l'exploitation brutale allemande de la Belgique. Quand on songe qu'au début de la guerre les Allemands déclaraient, en parlant des Busses, qu'ils allaient combattre des barbares at délivrer la Bologne des mains de ses oppresseur^! Il faut avouer que nos alliés ont pris ' une belle revanche aur leurs ro^lomniatearar " ' : En - Belgique. : A Bruxelles. H s'est créé des ligues de propriétaires é de locataires. Cette dernière compte1 10.00' membres et publie» régulièrement un jour ' nal. « * * L'épidémie de rougeole qui a sévi ave 5 intensité dans l'agglomération, bruxellois ' est à présent enrayée. ; - * * * ; Un arrêté : Pour compléter l'ordonnance 1 du 1er juin 1915, relative à l'exportation d-marchandises de Belgique, il est spécifié dans l'énumération des marchandises doji ■ l'exportation est consentie dans tous les oa y par le commissaire du ministère de la guer ' re auprès du gouvernement général en Bel > gique appartiennent encore les marchandise suivantes: les instruments de chirurgie e' de thérapeuthie, substances pour bains d< bactéréologie, tels qu'agar-agar, cires colo riées, animaux d'expérience, des chèvres ânes, mulets, chiens, toutes les espèces d< sérums, produits fabriqués avec des peaux du cuir et les matières tannantes. Cette ordonnance est entrée en vigueur î< 22 juillet. • * • Voici la mercuriale des marchés, dressée par la division .centrale de police de Bruxelles : Epiceries : Café, le kilo, fr. 2.60; chico rée, 0.60; sucre blanc, 0.78; cassonnade; 0.85; sel, 0.10; poivre, 5.00; riz, 1.50; poi: cassés, 1.40; haricots, 1.35; pâte d'Italie: 2.10; vermicelle, 2.10; sel de soude, 0.12 savoii, 1.20; farine, fait défaut; pain, 0.48 huile d'arachide, le litre, 2.90; huile de sésame, fait-défaut; huile d'oeillette, fait défaut; huile d'olive, 3.75. Viandes de boucherie, par bêtes entières, le kilo: Boeuf, fr. 1.45; taureaux, 1.30: vaches 1.20; veaux, 1.55; moutons, 1.65: porcs, 2.10; viande de porc salée, 3.25: viande de porc fumée, 3.75; lard, 3.00. Poissons : sec (stockfisch), le kilo, fr. 0.60; salé (morue), 1.20. Légumes: Pommes de terre, les 100 kilos, fr. 14.00; carottes, le kilo, 0.15; oignons, 0.25. Beurre, le kilo, fr. 4.50; oeufs, 0.16. La hausse est surtout marquée sur les viandes salées, le riz et le savon. A Auves-s. Voulez-vous connaître le mouvement du por* du 23 au 27 juillet? Le 23: 5 steamers, 1 "bateau à moteur et 22 barques sont arrivés tandis qu'un steamer, 3 motorboats et 33 barques sont partis..Le 24: Entrées: 2 steamers, 3 motorboats et 10 allèges. Départs: 4 steamers, 4 motorboats, 17 allèges. Le 25: 1 steamer, 4 bateaux à moteur et 30 allèges sont entrés au -port. Il est sorti : 4 steamers, 4 motorboats, 16 allèges. Le 26: Entrées: 4 steamers, 3 motorboats, 25 allèges. Départs: 2 motorboats et 14 allèges.Le 27: 1 steamer, 2 motorboats et 33 allèges vinrent accoster nos quais. Quatre bateaux à moteur et 32 allèges quittèrent la ville. A LI é e. Une nouvelle oeuvre vient de faire ses débuts. Elle a pour but de procurer, au prix coûtant, du pain blanc aux malades, aux vieillards, aux petits enfants. Grâce à l'appui bienveillant du ministre de l'intérieur des Pays-Bas, le comité, pré* sidé par M. le notaire Detienne, s'est assuré deux arrivages hebdomadaires réguliers de pain blanc. Le pain est vendu au prix de 60 centimes le kilo elj livré par quantité de deux kilos par personne et par semaine. A Verviers. Les • avoués de Verviers ont reconstitué ainsi leur chambre de discipline pour l'année judiciaire 1915-1916: Président, Me. Prosper Herla; syndic,. Me. Emile Lhoest; rapporteur, Me. Léon Zegels; secrétaire-trésorier, Me. Hossènt. * * * Une grande exposition horticole vient de 's'ouvrir. Le produit des entrées sera affecté à l'oeuvre des prisonniers de guerre. C'est M. Pierre Hauzeur qui préside aux destinées de cette exposition. Deux grands concerts ont été également donnés au profit de la même oeuvre. A Seraing Bon nombre de Liégeois se transportent journellement à Seraing, à Lize ou à Fié-malle. Soit qu'ils aient à traverser la Meuse au pont de Seraing ou à continuer leur voyage sur la rive gauche, un grand nombre sont' intrigués de l'activité qui bourdonne au quai des Princes, immédiatement en aval du pont, sur la rive droite. Bien peu savent l'importance de ces travaux et leur complexité.Trois ou quatre mois avant la guerre, la Société Cockerill avait conçu le vaste projet d'établir sur une longueur de 300 mètres un port vraiment moderne en recul de 15 mètres sur l'ancien quai. L'adjudication f.uj enlevée,: .pour la somma d'un millions La guerre suspendit l'entreprise pendant c long mois. En mars, la Société Cockeril t voulant fournir du travail aux nombreu ) ouvriers inoccupés de la région, fit reprei - dre la besogne. On occupe là-bas quotidier nement, au salaire de 3 francs minimun 70 des plus nécessiteux çarmi les ouvrie) 3 de Seraing, Ougrée et Jemeppe, auxque 3 quelques anciens spécialistes sont adjoint! Du côté de la terre ferme, le port ser bordé d'abord d'un nouveau mur de soute > nement. Puis, sur une largeur de 15 mètr< î encore, le futur quai des Princes, para lèle à la Meuse et un peu en contre-bas. L b nouvelle allée, par deux courbes gracieuses > doit atteindre la grille du château Cockeril" Mais ce n'est pa6 tout encore: l'ancie - mur du parc sera jeté bas^Les moderne > émules de Le Nôtre avanceront leurs pai j terres jusqu'au nouveau quai des Princes > Un mur bas sunnonté de grilles permettr • aux regards des passants la jouissance esth< , tique que leur interdisait l'aïicien mur k L'art et le dernier cri de ^'industrie me . derne pourront se coudoyer, séparés seule ment par les 15 mètres du quai. > Dans six semaines, sans doute, la sociét; Cockerill aura terminé là-bas un merveil leux ouvrage, tant potar le technicien qu , pour le profane.En outre, que de misère . soulagées par oette reprise des travaux! A Huy Le prix Bastin vient d'être décerné, ; 1 l'unanimité, à M. Léon Laffut, ouvrie électricien, âgé de 22 ans, et qui est 1 soutien de sa vieille même depuis l'âge d-14 ans. M. Léon Laffut est actuellemen sous les drapeaux- Il a été blessé il y quelque temps, en faisant, là encore, tou son devoir. Au WaOon. Le gouverneur temporaire a fait étendr< le service postal du côté de Tournai. Le territoire compris à l'est de la nou velle ligne de défense dans le district de Tournai, y compris cette ville, et incor poré dans le territoire du gouvernemeni général qui jusqu'ici était desservi par h ,,Veldpost", a été admis dans le réseau de: postes allemandes en Belgique. Les bureau? postaux d'Antoing, de Celles, (Hainaut) el Tournai I seront, par conséquent, ouvert: à nouveau au public et seront desservis pa] le bureau) de Tournai II (station). Au réseau postal d'Antoing sont rat tachés les bureaux suivants: Gaurain, Ra-mecroix, .Maubray, Péronnes-lez-Antoinc et Vezon. Au bureau de Celles appartien cent les bureaux d'Anseroeul', Escanaffles Hérinnes-lez-Pecq et Pottes ; à celyi de Tournai I, les bureaux de Havinnes, Kain. Ramillies, Vaulx et Velaines. Les autres, bureaux postaux du district sont établis comme suit; Maulde et Pipaix seront reliés au bureac de Leuze; Auraing et Montroeul-au-Bois à celui de Frasnes-lez-Buissenal ; Callénille, Roucourt et Thumaide, à celui de Peruwelz. Ce qui fait que le bureau de Quiévrain est de nouveau fermé au public et l'envoi de lettres est suspendu dans lés communes de Roisin et de Bonsecours. Non seulement la ville de Tournai, mais encore toutes le? autres communes reliées au réseau postal du gouvernement temporaire allemand peuvent participer au trafic des mandats-poste entre l'Allemagne et la Belgique. Toutes les conditions et autres stipulations formulées par les sous-ordres de von Bissing relativement à la correspondance avec les prisonniers de guerre entrent en vigueur dans le susdit district. Les envois aux prisonniers de guerre originaires de la zone frontière du district de Tournai qui n'est pas relié au gouvernement général allemand seront acceptés cependant aux Kommandanturen locales et remises par celles-ci au bureau postal de Tournai. A ce dernier bureau seront adressés les envois provenant de prisonniers de guerre et destinés à la même contrée. Les envois pour les prisonniers de guerre seront acceptés, même dans le territoire où le trafic postal ordinaire n'est pas organisé. A C» a rs «3. L'autorité militaire a fait savoir aux familles allemandesi et autrichiennes qu'il serait sage pour ailes de rentrer dans leur pays d'origine. La raison? Mystère. A Briîées. Le chanoine Rommel, président de la Société d'émulation de Bruges, vient de mourir à l'âge de 68 ans.. Daras les Flmislres. Les deux fils du baron Kervijn de Let-tenhove avaient pris du service dans l'armée belge, en qualité de volontaires, sitôt que l'envahisseur pénétra dans le pays. L'aîné, André, est aujourd'hui aviateur. Comme il est très souvent envoyé en reconnaissance au-dessus de6 plaines de la Flandre, — qu'il connaît particulièrement bien, — il en profite pour venir survoler la demeure de ses parents, située à "Wacken, au bord de la Lys. C'est sa façon à lui, au moins originale, de donner de ses nouveJleSîj f r-r A CourtraL Les Allemands ont forcé le doyen de ] cathédrale à laisser célébrer les offices pr< testants dans celle-ci. Après la cérémon: e protestante le doyen rebénit l'église. 1, * * * s Les soldats allemands ont eu une att l- tude digne pendant les funérailles du bourç l- mestre à la dépouille duquel ils ont rend ., les honneurs militaires, — dont ce brav s patriote se serait fort bien passé Is D'autant que les soucis créés par l'autorit >. ennemie ont ihâté la fin du bourgmestre, a * * * Les soldats qui sont un peu intimes ave ;s les habitants ne cachent pas leur découra •- gement. Le jour de la grande attaque a faudra-t-il, comme en Russie, faire char » ger les fantassins allemands pour qu'ils cor • tinuent de combattre? ri * • • s On se souviendra que nous avons racor • té l'histoire de trois petites filles qui, 1 ^ jour de la fête nationale, se promenèren habillées l'une en noir, l'autre en jaune la troisième eh rouge et qui furent cor * duites à la Kommandantur. On les remi ^ en liberté, après les avoir fait revêti d'autres vêtements. Mais leurs parents n ^ se sont pas tirés aussi aisément de cett " affaire. Nous apprenons aujourd'hu 3 qu'ils ont été condamnés à trois semaine 3 de prison. En vertu de quelle loi, deman dez-vous? De la loi que décrète le pre mier venu, à condition qu'il porte l'uni forme boche et qu'il soit nommé Komman darro d une localité de la Belgique occupée i Aux frontières. 3 Après avoir mis à pied tous les employé et ouvriers de la Compagnie Gand—Ter 1 neuzen et Malines—Teraeuzen en s'acoa k parant de ces lignes, les Allemands on ferme la frontière aux hommes de 17 à 4( ans qui viennent travailler e«n Hollande Us augmentent ainsi systématiquement 1< misère des Belges. m m m im. • Gliies indiscutables. Dans 30 communes belges, les Allemand! i- ont tué 3315 civils. i Localités. Population. Victimes, Prov. de Nanvwr: i Namur 32,362 75 civils. s Dinant 7,090 800 „ . Surice '— 13 Ardenne 7,906 300 Tamines 5,612 650 ,, Prov. de Luxembourg ; ' Ethe 1,804 * 300 „ Tintigny » 1,265 157 „ Anloy — 52 „ ; Arlon 12,012 111 ,, Etal le 1,102 30 „ Neufchâteau 2,578 18 ., Bertrix 3^223 21 „ * * * Prov. de Liège i) Battice 3.194 35 „ Melen-la-Bouxhe 1,545 81 ,, Soumagne •.. 4,755 102 ,, Berneau 456 9 ,, Visé 3,S7S 28 ,, Barclion 618 27 „ Françorchamps 1,050 12 ,, Olne 2,761 50 ,, * Poulseur 1,296 20 ,, Soiron 594 17 ,, Heure-le-Romain 1,6(12 27 ,, Hermée 1,343 12 „ * * « • Prov. de Brabant : Louvain 42.123 176 Aorscliot 7,861 91 ,, Schaffen 2,094 18 ,, Bueken — 16 ,, Hersselt 4,774 23 ,, Ce qui donne un total de 3315 civils tués. Ajoutons encore qu'il ne s*agit ici que des faits officiellement constatés. Combien de victimes devraient encore être ajoutées à cette liste funèbre? ■ ■ rS1 « O • ^gr 1 ■ . Hommage des provinces à la Belgique Le Hainaut. Terre de Fontenoy, de Ligny, de Jem- mapes ! De la plaine fertile où pointent vers le ciel, Gris et bleus, Les Choncq Clotiers fameux, De Tournai, ville des rois francs, Des terres de Beloeil alix jardins solennels,Où erre encore l'esprit charmant Du capitaine des Wallons, Du pays de la pierre où se carrent trapues Les tours de Saint-Vincent, De tous les points du vieux comté, de Mariemont, De Seneffe et d'Enghien, des forêts de Chimay, Des coteaux modérés où la Sambre sinue . Et du noir Borinag© enfin, Des pays convulsés où l'Homme vainc la Terre, Dompte le feu, coule l'acier, souffle le verre Et garde néammoins l'âme naïve, droite et pleine de bonté, Ils sont venus, mes rudes fils, Pour te défendre, o Mère, au cri de : Liberté ! Et défendre avec toi la France qu'ils " r :rt chérissent., \ Louis Plérard, , Discussions sur la paix future ). Nous lisons dans l',,Univefso" du 30 juin e 11 y a quelques jours, une agence télégraphique nous transmettait la nouvelle que deux courants d'opinion se manifestaient en Alle-magne, relativement aux conditions de la paix future. L'une, celle des i m p. é rialistes, ■_ partisans de l'expansion territoriale de l'em-^ pire en Europe, aux fins d'avoir vers l'orient et 1 occident des frontières inexpugnables; ils sacrifieraient leurs colonies pour obtenir ce • résultat. L'autre, celle des coloniaux, qui e jugent préférable à tout la conservation et, si c'est possible, l'accroissement des colonies. La concision de cette communication télé-c graphique excita notre curiosité. Nous avons cherché dans les journaux allemands quelques explications synthétiques du laconique télé-' gramme. Nous croyons l'avoir rencontré, et non 6ans travail, dans le St. Galler Stadt Anzeiger, qui nous a donné la clef de cette information. En mars dernier, la revue ,,Hilfe" a publié un article de Paul Rolirbaoh, soutenant que l'Allemagne évacuerait la Belgique à la fin de ® la guerre en échange de colonies. P. Rohrbach t est^.un écrivain pangermaniste-impérialiste. , Cependant les' impérialistes forment actuellement deux groupes. Le groupe auquel appar-t tient Rolirbach a, à peu près, les mêmes vues r les coloniaux, que ceux qui considèrent l'industrie et le commerce comme les piliers de la grandeur de l'Allemagne. 3 ^ Il convient do remarquer, pour éviter toute, i équivoque, que les impo|rialistes ne désirent 3 pas morns les colonies que l'expansion industriel^ et commerciale; mais ils croient que celle-ci est la conséquence du pouvoir politique et militaire, et ils ont pour formule: à grande puissance de l'empiré (territoire et armée) correspond grande industrie et grand commerce, et vice-versa ; tandis que les coloniaux estiment que, quoique les deux choses soient en relation, elles ne le sont pas jusqu'au point signalé par les' impérialistes. Deux journaux importants, la „Deutsche Tageszeitung", organe impérialiste du (2e jpouPe)> et la ,,Nazional liberale Korrespon-denz'*, journal nationaliste, attaquèrent rude-■j ment l'article de Rohrbach. I Par contre le ,,Vorwàrts" le défendit en répondant avec une extrême vivacité aux deux L journaux préoités. L'annexion de la Belgique, d'après le iournal socialiste, serait non seulement une faute mais une grave erreur. Et . cela pour deux raisons: d'une part, si la France et l'Angleterre vaincues étaient obligées d'accepter ce sacrifice, elles le feraient avec l'arrière-pensée d'une revanche et se prépareraient à une nouvelle guerre. L'Allemagne serait obligée de continuer ses armements colossaux qui finiraient par ruiner l'Europe.i D'autre part, comme les Belges në désirent pas être Allemands et forment un peuple au patriotisme concentré et orgueilleux de la prospérité acquise- au cours de la période de son indépendance, (1830-1914), incorporés par la force dans l'empire germanique ils seraient un élément indiscipliné et très dangereux. La Belgique subjuguée se convertirait en un des foyers révolutionnaires les plus actifs du monde. Cet article parut dans les derniers jours de mars. En avril, le ,,Berliner Tageblatt" reproduit sans commentaire un discours prononcé à Kreuznach par le président du Reich'stag, M. Paasche, dans lequel, il soutenait l'absolue nécessité de conserver la Belgique, fallût-il pour cela abandonner les colonies. Cette manière de voir irrita les coloniaux proprement dits. Le comité directif de ce groupe déclara que l'Allemagne devait conser-ver au moins la. totalité dès colonies qu'elle possédait en août 1914; il ne disait rien de la Belgique. Le 13 mai, le ,,Vorwàrts" annonçait comme certain que le secrétariat des colonies (espèce de ministère des colonies) avait affirmé que l'Allemagne ferait au moment de de la paix ce qu'elle pourrait pour recouvrer ses colonies. Le 16 mai, le dr. Soif a publié un article disant que l'Allemagne devait renoncer à la Belgique à condition de récupérer ses colonies. Le comte de Rèventlow lui répondit que les colonies ne servaient à rien sans la maîtrise des mers et que celle-ci ne pourrait être assurée sans les côtes frontières de l'Angleterre et sans une solide base navale dans la Mer du Nord. Le discours du roi de Bavière paraît s'inspirer de la même tendance. Tels sont, les faits certains. Quelle interprétation t doil^on leur donner ? Dans les cercles français et belges, on est certain que le. gouvernement allemand provoque ces discussions pour accoutumer les gens à l'idée de l'annexion de la Belgique, et que cette annexion était préméditée et fermement décidée, comme l'était le passage de l'armée allemande par la Belgique. De là on déduit qu'il n'y a pour cette nation d'autre espoir de recouvrer son indépendance que dans le triomphe des alliés. C'est une manière de discourir très propre à.l'état d'âme des Français et des Belles et à la nécessité patriotique d'exciter par tau?: les moyens possible l'indignation de leurs compatriotes fcour qu'ils ne faiblissent pas dan-. la lutte contre l'Allemagne. Au point de vue neutre, qui est le nôtre, cela ne nous paraît pas si clair.. Si telles son-les vues du gouvernement allemand, pourquoi laisser discuter ce point? Pourquoi permettre l'exposition d'arguments contraires à l'annexion ? Il paraît plus'sage de supposer que le gouvernement allemand, prévoyant le cas possible d'avoir à signer une paix qui ne satisfasse, pas complètement les aspirations nationales, si fortement excitées en août 1914, permette ces discussions pour familiariser son peuple avec l'idée qu'on ne pourra pas obtenir ce qu'il désirait, qu'il aura à opter entre l'une ou l'autre chose, à céder sur quelques points pour obtenir d'autres avantages. Que l'on interprète cela commp on voudra, en tout est un fait: c'est que l'idée de l'annexion de la Belgique a pfovoqué en Hollande l'inquiétude qui se manifeste actuellement. Les Hollandais ont raison quand ils disent que l'annexion de la Belgique serait la fin de leur indépendance. En effet, pourquoi cette invasion a-t-elle eu lieu ? Pour tenir l'Angleterre. Pour cet objectif, Anvers est sans doute une excellente base d'opérations; mais Anvor.'-ne vaut rien au point de vue stratégique saiT; la Zélande ou l'Archipel qui ferme lés bouc^ de l'Escaut. La conséquence immédiate d'avoir fait d'Anvers un port militaire contre l'Angleterre entraînerait par conséquent l'occupation . de,la.Zelando.pa£lesjÀlIemànds»/" ~

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.
Dit item is een uitgave in de reeks L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Amsterdam van 1914 tot 1918.

Bekijk alle items in deze reeks >>

Toevoegen aan collectie

Locatie

Onderwerpen

Periodes