L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam

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15 augustus 1918
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s.n. 1918, 15 Augustus. L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam. Geraadpleegd op 25 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/513tt4gp9h/
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4«n" Annee rv° Ï391 3 cents kSeuai ncs août 19I©> L'ECHO BELGE L'Union fait la Force. isirrRaï daaotidîiera d!u matin jp^araSssssïtiit esî MolliasicSe BrJtiP. est ntitrn nom do Famille. l'ootes les lettres doivent être adressées ai» bureau de rédaction: N. Z. VOORBUBGWAL "334-240, XiVIPiTfERDAiVl- Téiéphones: 2797 et SyT-f». Rédacteur en Clieï : Gustave Jaspaers. Komitê de Rédaction:' S£5îieS5S5S5Sf' Re"é Abonnements: Hollande fl. 1.50 par mois. Etranger fi. 2.00 par mois. Pour les unitaires au front et les militaires internés en Hollande fl. 0.75 par mois payable ?ar anticipation. Annonces: 15 cents la ligne. Réclames: 30 cents la ligne. ni? finriin à Vienne A Vienne on ne se montre pas trop abattu a propos des récentes défaites allemandes. ; x^s Allemands ont si souvent eu l'occasion j [ de prodiguer leurs sarcasmes à l'armée | autrichienne battue à peu près partout où I elle s'e3t montrée:, que c'est bien au tour des I Autrichiens. Surtout le deuxième passage de I la Marne, peur employer l'euphémisme de I Wolff qui avait appelé cette retraite une [ des opérations les plus brillantes accomplies [ 6ur le front occidental, a particulièrement I excité la verve des Viennois .à cause de son I parallélisme avec le ,,deuxième passage" de j la Piave, qui avait tant fait rire à Berlin. Ainsi les Autrichiens n'auront pas été les t seuls a être battus dans cette guerre; ils sont I e» boirne compagnie, i Jlais les mêmes causés ont les mêmes effets. I Quand Broussil<4ff chassait devant lui les I années austro-hongroises dans les plaines de ■ la Galicie, ou quand les armées italiennes I après la prise du monte Santo, à l'est de I Gorizia-, menaçaient Triest'e, ce sont des di-I visions allemandes qui ont empêché la dé-I bâole et, par deux fois, sauvé l'existence de I la Double Monarchie. Ceci l'Autriche ne I peut pas l'oublier. Non point qu'il existe en ■ politique de la reconnaissance ; mais il y a I l'intérêt. L'Autriche doit tomber avec l'Al-I lemagne ou triompher avec elle. La question I ainsi pesée, les Autrichiens savent bien que I l'Autriche tombera avec l'Allemagne pour ■ l'excellente raison qu'elle ne peut plus triom- ■ plier. Mais pourquoi, s'il en est ainsi, l'Au- ■ triche ne se détadhe-t-elle pas de l'Allema-I gne ; Parce qu'elle ne le peut pas pour ^ le I même motif qui empêchait jadis Raadica* ■ d'être séparée de Doodica ou le contraire. ■ La duplice fondée par Bismarck est une véri- ■ table association de frères siamois. L'un doit I vivre ou périr par l'autre et vice versa.^ C'est ainsi qu'on signale déjà la présence I d'une division autrichienne 6ur le front fran-I çais. Il en viendra d'autres. Il est entendu I jusqu'ici que ces divisions resteront dans des ■ secteurs tranquilles. Mais un secteur n est I tranquille que pour autant que l'ennemi le I veuille bien. Et qui dira que demain Foch ne I succombera pas à la tentation de voir com-I ment ces troupes résistent à une attaque en I rè^le avec artillerie d'accompagnement et I chars d'assaut? Si les Autrichiens viennent I pur le front de l'Ouest, ils seront pris dans I la bataille. Et, s'ils ne veulent pas se battre, M qu'ils restent chez eux. H Dernièrement, lors-de l'interpellation à la I Chambre hongroise sur la défaite de la I Piave, des députés e? êçmt plaints en termes I amers que des régiments hongrois eussent été I envoyés au massacre, pour des intérêts étran-I gère/ loin de la patrie. Ceci donne le ton de ■ ce qu'on pense non seulement à Budapest H mais aussi et surtout à Vienne. Quand des B régiments austro-hongrois auront été ' quel- ■ que peu esquintés sur le front occidental les ■ mécontents, dent le nombre sous le sceptre ■ de l'empereur Charles égale le nombre des I sujets, auront un sujet de mécontentement ■ de plus. Passera-t-il alors dans l'armature ■ branlante de l'Empire un tel frémissement ■ que tout s'effondrera? Cet édifice chancelant I a déjà bravé tant de tempêtes qu'on ne sait B vraiment pas. Seulemeilt latoute petite am-| bition de M. Hussarek, le successeur de M. ■ de Seidlèi, qui n'était en 6omme que de ■ vivre, pourrait bien avoir pêche par-un excès ■ de témérité. En attendant, Charles Ir est parti pour lè I grand quartier général allemand. Il y trou- ■ vera Hindenburg et Ludendorff très affai- ■ rés, n'ayant pas beaucoup de temps à perdre I à parler de la Pologne. Ils devront s'y ré- ■ 6oudre cependant. Car la Pologne est un ■ 6uiet de conversation qui conduit tout natu- ■ Tellement à celui, beaucoup plus actuel, de ■ l'envoi de divisions autrichiennes en France. ■ Et peut-être l'Allemagne, qui, après les inci- ■ danfe que l'on sait, avait fini par imposer ■ la solution allemande du problème polonais, ■ eu-slle disposée à faire quelques concessions I à la solution autrichienne. Les alliés peuvent demeurer indifférents ■ dovant le manege qui se poursuit entre I Vienne et Berlin. Ce n'est pas par.le»dépla- ■ cernent de quelques divisions que l'Autriche ■ fortifiera la situation des armées du kron-g prinz'sur la Vesle, ou du prince Rupprecht ■ de Bavière, sur la Somme. Elle risque seule-I ment d'affaiblir 6a situation propre sur la ■ Piave, en 6orte que, si le maréchal Foch né ■ 8q charge pas de jeter hors- de France ces ■ nouveaux intrus, c'est le général Diaz qui se I chargera dé» les rappeler. Quant aux Polonais dont les valeureuses légions combattent aujourd'hui parmi- nous, ils n'ont à 6e préoccuper ni de la solution allemande, ni de la Boluticn autrichienne du problème de leur nationalité. Les puissances de l'occident leur ont promis la solution polonaise et elles tiendront leur promesse. Charles Bernard. — — L'administration communaie de M esaotée par les Àilemands. Grâce à la complicité dé l'autorité militaire allemande, le pseudo ,,Conseil de Flandro" a chassé les mandataires élus qui administraient légalement la ville de' Gand. Sans que les électeurs aient été consultés, des ,,aktivistes" flamingants, agents secrets ou avoués de l'Allemagne, ' hier inconnus pour la plupart en dehors du cercle étroit de leurs relations, oiit été proclamés conseillers communaux. Voici les noms: Wan-nijn, Van Acker, Hardijns, Zoon, Gabriel, Debeul, Schellynck, Mensaert, Van Over-beke, Van der Meulen, Van Glabeke, Can-noodt, Van de Kerchove, Van Moffaert, Karel Maes, Planquaert, Minnaert, J'onck, I Kalîiw, Stocké, Waele Egide, Heynde- rikx, Van den Abeele, De Visscher, De jBacker, Van Lanckor, Schelstraete. A cette liste il faut ajouter les noms de deux Hollandais, les sieurs Godee Molsber-! gen et le pasteur réformé Domela Nieuwen-| Jiuis-Nyegaard, représentants du pan-ger-• manisme, espèce ,,pan-néerlandaise", qui j préconise la fusion de la Hollande et de la Flandre sous le protectorat allemand. j l«9 I Q I IIIIIBI ' Les Bons Boches. ! On rencontre encore des gens qui disent : ,,11 y avait pourtant des oons Allemands avant la guerre!" N'ayant pas la prétention de répondre .à cela par une étude ethnologique sur la race germaine* je pose simplement à ces personnes les questions suivantes : ,,0ù étaient et que faisaient les bons Allemands le 4 août 1914? Où sont les protestations faites par les bons Allemands en 1914?" Maintenant que les chances, pour l'Allemagne, d'obtenir une victoire militaire, sont allées rejoindre les vieilles, lunes; que von Kuhlmann, le brasseur dé la Paix( ?) russe et le complice de Lenine, a été flanqué à la porte pour avoir osé le dire; que la situation en Russie devient une véritable catastrophe pour l'Allemagne; que les Russes, au lieu de fournir djU grain aux Boches, comme ceux-ci l'espéraient, font passer le goût du pain à- ,,toutes les grosses légumes" que l'Allemagne leur envoie (quelle salade!), le boche va changer de ton! Aussi bien que l'on voit la débâcle allemande poindre à l'horizon, on pourra constater les réapparitions, toujours plus nombreuses, des „bons boches", de ceux qui ne demandaient qu'à vivre en paix avec leurs „pons amis les Français", et qui avaient ,,och foui, peaucoup t'amour bour la Pel-chique". (/Comme le cochon pour la truffe). Il s'agit de ne pas se laisser prendre. Un vieux scout américain, que j'ai connu dans le Texas, me disait à propos des Peaux-Rouges, qui lui en avaient fait voir de toutes les couleurs: ,,Thero are no good In-dians, sir ; only dead Indians are geod In-dians, sir; and' dont you forget that!" Il en est de même des Boches. Aussi, c'est à coups de pied au dernière qu'il" faudra reoevoir; après la guerre, le boche hypocrite qui nous viendra la larme de crocodile à l'oeil et l'échantillon de camelote allemande à la main(. Le nombre des ,,bons boches" augmentera d'après le nombre des défaites subies par l'armée allemande, et cela automatiquement, car l'arrogance ou la platitude des discours des civils sont un sûr baromètre de la situation militaire. Il est probable que te us les Allemands seront ,,bons" le jour de notre victoire finale, comme par contre nous avons pu constater qu'il n'y avait pas un seul ,,bon" Allemand quand, en août 1914, le kronprinz partait en guerre (mironton, ton, ton, mirontainê) pour le ,,friseche, froeliche Kriég" ! Ah! les bons apôtres! Déjà le vieux von Hertling, qui a plutôt la mentalité d'un vieil usurier juif que celle d'un chancelier et qui parle de la Belgique comme un. prê-' teur sur gage le ferait d'une vieille pendule, • prétend cependant que le plus grand désir •dé l'Allemagne est de vivre en bonne intelligence avec la Belgique après la guerre! Les assassins demandent, non le pardon, mais l'amitié des parents des victimes! Est-ce le résultat d'un toupet insolent ou d'une mentalité atrophiée ? Cela nous importe peu ; mais, quant à .notre amitié, ils peuvent y compter, les boches! Ah! oui, s'ils n'ont que cela pour se remettre, après la guerre, ils pourront continuer à bouffer des ersatz pendant des siècles ! Car non seulement ils auront notre haine, mais nous prendrons bien soin également qu'ils aient celle de nos enfants. Je connais déjà des familles belges où l'on enseigne aux enfants les préceptes de Jésus-Christ avec certaines variantes, comme par exemple: ,,Aime ton prochain", ,,à moins qu'il soit allemand, car alors il faut le haïr de toutes tes forces." La conduite à suivre euvers les ,,bons boches" est. celle-ci: Quand, après la guerre, ou même déjà maintenant, un Allemand se présente à nous, il faut lui demander: ,,Monsieur, pouvez-vous me prouver que, par un acte ou par un écrit (qui devra être soigneusement contrôlé) vous étiez, en 1914, en désaccord avec votre gouvernement à propos de la lâche agression de notre pays? Non! Afers volte face, à la porte! Her- ausM! ou je lâche l^es chiens!" Il faudra aussi se méfier des faux Alsaciens, dqs faux Suisses etc., etc.. car les ,,bons boches" :ious viendront également déguisés, maquillés et sous toutes les formes.Croyez-moi, cependant, avec de la fermeté et de la persévérance nous arriverons pourtant à les tenir en dehors de nos frontières. Nous pourrons alors vaquer à nos affaires, et nous occuper à laver notre linge sale, en famille, sans avoir besoin de chercher l'aide de nos ennemie, comme le font les Aktivis-tes, et sans mendier l'intervention de l'Angleterre, comme le fait M. Frans Van Cau-welaert.W. F. L. Pour Ses prisonniers. Que les Bonnot en uniforme soient j bientôt réduits à l'impuissance I de nuire. Thl V fl. 1.00 Si y a un m 15 août 1917: Les Français progressent dans lés secteurs de Bixschoof.e et de la route de Dixmude et "les Brita,nnic^ues entre Lens et LoosA En Belgique. A Bruseiîes Conformément aux prescriptions de l'art. 62 de la loi communale, le Collège échevinal d'Anderlecht avait convoqué les membres du Çonseil à la séance publique au cours de laquelle les comptes de 1917 devaient être soumis. Elle eut lieu lundi dernier. Sans modifications ni observations, les comptes furent adoptés. Poursuivant l'ordre du jour, le Conseil accorda ensuite diverses concessions à perpétuité pour sépultures au cimetière communal. La requête émanant de l'Oeuvre du Sou et du Réfectoire Elisabeth, sollicitant l'augmentation, à partir du mois de janvier dernier, de l'intervention communale, est admise. Il en est de même d'une demande d'augmentation de subside annuel formulée par la Conférence intercommunale des oeuvres protectrices de l'enfance. M. l'échevin Melckmans a présente trois propositions: l'une majorant de 3 à 5 fr. le subside extraordinaire accordé aux sociétés mutuelles, l'autre relevant le minimum des salaires à concurrence de fr. 7.50, et, enfin, une dernière augmentant le taux des indemnité pour la vie chère. Toutes trois furent renvoyées à l'examen des sections réunies. Le Conseil ee constitua ensuite en séance à huis cil os. * * * ^ Le Conseil communal de Saint-Gilles s'est réuni en séance publique jeudi dernier, sous la présidence de M. le bourgmestre Bréart. Les conseillers adoptent rapidément une majoration de subside demandée par l'oeuvré l'Union des Aveugles Travailleurs, une modification du tarif des transports funèbres et une nouvelle réglementation des inhumations sur rapport conforme de l'échevin de l'état civil. Le compte communal pour 1918 est Approuvé ensuite. On approuve de meme les comptes de 1917 du service des eaux, du gaz, de l'électricité, du service des bains et de l'incinération des immondi'ces. * * * ( M. Reyers, bourgmestre, a présidé le Conseil communal dé' Schaerbeetk jeudi soir. Ai/ cours d'une séance secrète on décide de faire l'acquisition du buste de M. le ^conseiller communal Aerts, récemment décédé, lequel sera placé dans la salle de délibérations. On procède à diverses nominations d'instituteurs et d'institutrices pour les écoles primaires, gardiennes, professionnelles " et l'Athénée communal. Au début de la séance publique M. l'échevin Max procède à la remise dé diplômes à une quarantaine d'élèves de l'école industrielle. Sur proposition du conseiller Van Camp, on décidé la mise à l'étude de la question du renforcement de la j. 'ce communale et rurale en présence des vols, nombreux qui se commettent depuis quelque temps. Un^ rapport sera dressé à cet effet et soumis à la> prochaine délibération - du Conseil. On adopte rapidement des crédits supplémentaires au budget de 1917 ' -des hospices civils'et du Bureau de Bienfaisance, la création d'un orphelinat, communal et l'acquisition de l'immeuble nécessaire pour son aménagement, la création d'une 16e classe aux écoles primaires n. 5 et 6 de Helmet, et d'une 2e claése à l'école gardienne' de la rue Capronniers, ùu crédit supplémentaire pour la bibliothèque du quartier' de l'Ouest, l'agrandissement de l'école des filles de la rue de l'Agriculture, l'attribution d'un crédit de 20,000 fr. poux l'assainissement des logements insalubres et, pour terminer, le vote d'un nouvel emprunt de 1,200,000 fr. nécessité par les besoins de la guerre. * * * Quelques -prix payés à Bruxelles en juillet : Beurre 40 frs. le kilo; lard 40 frs. ; la viande 30 à 35 frs. ; la graisse se paie jusqu'à 60 frs.; le thé 100 à 120 frs.; le café 60 frs. Les pommes de terre 2.40 frs. le kg., mais elles cotèrent en juin jusqu'à 4.75 frs. ; la farine blanche 20 frs. le kg. les fruits rares et chers; cerises et fraises 7 et 8 frs. le kg. ; les prune3 .8.75 frs. la" ^ livre; le lait.de 1.25 à 2.80 frs., suivant.la qualité et le marchand. On paie V00 frs. pour un costume; 20C à 275 frs. pour une paire de bottines et pas tout cuir. Tout Bruxelles dort sur la paille ou le foin. Le charbon coûte. 300 frs. les 1000 kilos. A Anvers et à Bruxelles la grippe espagnole sévit en plein. ' Malgré toutes les difficultés on conserve une confiance inébranlable en la victoire finale des Alliés. Le peuple belge est admirable! • » * M. B —, négociant en denrées coloniales, rue Verte, avait loué il y a quelque teanp? une ancienne salle de danse, située même rue, pour y installer un dépôt de denrées alimentaires. Il y avait mis 1900 kilos de sirop de poires en bidons de 40 kilos, ayant une valeur de 12.000 francs environ. Or; vendredi, dans la matinée, eoi se rendant "à son dépôt, M. B... constata que le sirop avait été enlevé. Immédiatement, il se rendit au commissariat et porta plainte. La police procéda àNune enquête. L'enlèvement du sirop n'ayant laissé aucune trace, la police en conclut qu'il n'était pas sorti de la maison. En procédant aux recherches, elle découvçit une trappe près de la porte de sçrtie ; elle la fit ouvrir par un serrurier: cette trappe communiqua avec deux caves de 300 mètres carrés environ, ayant servi anciennement à lé culture des champignons. La police y de» . cendit et finit par découvrir les bidons rangés^ le long du mur de la seconde cave. L'en-quête a démontré que le vol avait été commis par^une femme qui tient un cabaret dans une maison attenante. Elle, sa fille et l'am: de celle-ci ont été arrêtés. • • II y a quelques jours, la nommée R..., domiciliée chaussée d'Iselles, avait été arrêtée par la police d'IxeJles, à là suite d'escroque rie et de vol d'une somme de 4000 marks environ commis au préjudice de Mme V..., rus Renkin, à Schacrbeek. Cette femme, ayant avoué les faits et restitué Tà plus grande partie de l'argent volé, avait été remise en liberté. Or, jeudi soir, elle a été arrêtée à nouveau du chef de vol d'une somme de 3,000 francs, commis chez Mme M..., rue Saint-Boniface, ainsi que pour des vcJs et escroqueries commis chez différentes personnes. Les opérations militaires, Les alliés étendent leurs progrès Les Français reprennent l'attaque dans la contrée entre le Mail et l Gise. — fis gagnent du terrain au nord-est de Bury et avancent leur ligne de 2 kilomètres au nord du village de Œambronne. La situation en Russie. II !•£.! : J Il !' I . ' S- UliiCliàïVS USd diESBS. Les Français progressent au nord-est de Cury, au nord de Cambronne et occupent le parc de Plessier sur Roye. (Communiqué officiel.) iPARIS, 13 août. Au cours de la journée le3 Français reprirent leur attaque' dans la région boisée entre la Matz et l'Oise. En dépit de la violente résistance des Allemands ils réussirent à progresser au nord-est de Gury. Ils prirent pied dans le parc do Plessier-sur-Roye. Plus vers l'est-ils ont avancé leurs lignes de 2 kilomètres au nord do Cambronne. Rien à signaler 6ur le reste du front. Le butin des alliés, (Communiqué officiel.) LONDRES^ 13 août. Nous'fîmes des pri-. sonniers sur divers points du front. Depuis le 8 août la Ire armée française et la 4me armée britannique firent plus de 28000 prisonniers, dont 800 officiers et 8 colonels. Elles capturèrent 600 canons, dont un grand nombre de pièces lourdes, ainsi que plusieurs milliers »de mitrailleuses, de nombreux mortiers de tranchées, trois trains et de grands stocks de vivres. De nombreux combats aériens eurent lieu ; 30 appareils ennemis furent abattus et 7 contraints d'atterrir désemparés. Nous lançâmes 54 tonnes de bombes, surtout sur les gares de Péronne et Cambrai. 12 avions britanniques no sont pas rentrés au camp. L'action des pilotes américains. (Communiaué cfficiel. ) LONDRES, 13 août. Les aviateurs américains bombardèrent avec succès les établissements c?u-chemin de fer à Longuyon, Ba-roncourt, Dommary et Conflans. Tous les aviateurs rentrèrent au camp,. Les operauons do l aviation britannique. LONDREb, 13 août. (Officiel.) La nuit dernière nos escadrilles aériennes attaquèrent, à coups de bombe et de mitrailleuse, des aérodromes, des trains et d'autres objectifs.ious nos aviateurs rentrèrent indemnes. ? Aujourd hui nos pilotes bombardèrent l'aérodrome de Buhl et contraignirent un appareil ennemi d'atterrir tout en flammes. Tous nos aviateurs rentrèrent au camp. Les succès français sur ïa hauteur de Lassigny. LONDRES, 13 août.(Reuter). Les Français ont consolide lé terrain gagné sur le sommet çle la hauteur de Lassigny, qu'ils occupent entièrement, sauf le sommet de l'angle nord-est. Ils repoussèrent une attaque allemande sur leurs nouvelles positions. Sur ce front on identifia 33 divisions allemandes, dont 13 de réeerve. On s'attend à ce que d'autres divisions encore soient promptement envoyées dans la ligne de feu. L'ennemi se- voit forcé de prélever des divisions sur d'autres parties dû front pour réparer ses pertes. La mesure ne manque pas d'être très dangereuse. Suivant les derniers rapports le nombre des prisonniers comporte 31.000 et celui des canons 675. Rcya menacé. LONDRES, 13 août. (Reuter..) Il faudra quelque temps aux Français pour installer leur artillerie sur le plateau de Lassigny, mais, dès que leurs canons auront été mis en action sur le sommet, lés lignes de communication de l'ennemi, vers Roye, seront exposées directement à leur feu. Le tir des batteries pourra être aisément repéré par les observateurs postés sur le plateau. Les Français menacent Roye par l'ouest et par le sud'. Ils semblent être maîtres de la situation autour de la places Le concours des Canadiens. LONDRES, 13 août. (Reuter). Le ministre canadien dirigeant le corps expéditionnaire canadien publie le rapport suivant sur les actions accomplies par la cavalerie canadienne et la brigade de mitrailleurs. La cavalerie s'élança&avec tant d'impétuosité à travers la brèche faite qu'elle put s'emparer du quartier général d'une brigade. Elle fit des centaines de prisonniers et se procura des documents précieux. Comme .elle ne put se priver des hommes nécessaires pour conduire les prisonniers à l'arrière, un officier leur ordonna de se diriger seuls et sans armes vers les fantassins, qui se portaient en avant. Les prisonniers obtempérèrent à l'ordre et parcoururent, les bras levés, la route d'Amiens à Roye. Entre Mézières et Beaucourt un des pri-' sonniers conseilla à l'officier de cavalerie d'occuper le village voisin où se trouvait le quartier général d'une autre brigade. L'escadron s'y rendit et lo général de brigade et 6on état-major n'échappèrent qu'à grand' peine à la capture. Trois tireurs d'élite, qui avaient pris les devants, aperçurent 50 Allemands pourvus de. mitrailleuses. Les trois Canadiens s'abritèrent. Un d'eux revint avertir l'escadron et les deux autres changèrent fréquemment de position pour que l'ennemi supposât que la position était fortement défendue. Au moment critique où l'ennemi fonça eur le6 deux braves Canadiens l'escadron fit son apparition et tua les 50 Allemands. Les cavaliers rendent hommage aux fantassins, qui accomplirent souvent leur tâche sans être appuyés par la cavalerie. Les autos blindés et les tanks canadiens exécutèrent également de brillantes opérations. Les succès des armées Humbert. LONDRES, 14 août. Le correspondant de Reuter au front télégraphia hier au soir: Le général Humbert, dont le front, à la suite des progrès réalisés les trois dernières journées, s'est tourné du nord à l'est, attaqua à nouveau aujourd'hui le massif de L a ssigny - T hiescou r t. Son aile gauche, exposée à de violentes réactions, demeura sur la défensive, mais l'aile droite se porta en avant, contourna les pentes occidentales et ! méridionales de cette petite Suisse et- attei- "j gnit le parc^de Plessier et le village de Bel- j val, où la même armées brisa vers la fin mars j , la ruée des armées de von Hutier à l'issue ! d'aune des plus sanglantes batailles de l'an- i née. La bataille d'aujourd'hui sévit jusqu'au ' soir. Les Français occupèrent la ferme Saint Claude et Ecouvillon, deux points d'une i haute importance sur le plateau. La lutte j fut rude. L'ennemi défèndit ses positions ! avec de faibles effectifs, mais presque tous i les hommes étaient pourvus d'une mitrail- i leuse. Leurs abris étaient très difficiles à i découvrir. L'ennemi avait enfumé les val- j Ions et les bois avec des gaz délétères. Pour- I tant les Français passèrent. La tactique de : 1 ennemi montre qu'il 'se retire vers une ligne de défense pas très éloignée. Les avions et les tanks. LONDRES, ; 13 août. (Reuter). Commentant la marche des alliés, un critique militaire écrit : Cette victoire a plus .d'importance môrale que d importance géographique. Les journaux allemands donnent à présent une idée .plus exacte de la situation réelle, sans essayer de cacher la vérité. Sans doute une modification se produit dans la politique militaire allemande, dont 1 nous ne connaissons pas encore'le fond. Une des raisons tactiques de notre : victoire est la supériorité de nos forces aériennes et de nos petits^ tanks. La victoire de ces deux armes peut être appelée une victoire de l'intelligence. . Le dirigeable est refoulé à l'arrière-plan et nous' développons & tactique de l'avion dans laquelle nous avons toujours eu plus rapidement confiance que les Allemands. L'invention des tanks est une invention caractéristique anglaise, et un exemple de science appliquée qui peut encore être considérablement -étendu.. Les préocctfpaticns de'Ludendorff. LONDRES, 13 août. Le correspondant de Router près <Ib l'armée britannique en France annonce que, parmi les documents" importants trouvés au quartier général allemand, se trouve un Ordre caractéristique signé par Ludendorff qui démontre combien le commandement allemand s'inquiète à présent au sujet des effectifs: Ce document, qui est daté-du 25 juin, dit: 5,11 est désirable que les commandants de tous les grades et tous les soldats se rendent bien compte du fait que l'a -guerre ne peut pas être gagnée par une dépensé acharnée, niais seulement par nouvelles attaques vigoureuses." Il serait intéressant de savoir si, depuis les derniers événements, Ludendorff nourrit encore toujours les mêmes projets agressifs. Les passages suivants so ntempruntés à un communiqué officiel, publié, par le service aérien allemand: Tous les régiments se sont plaints à pAsieurs reprises que nos avions n'attaquent pas les avions ennemis qui volent à une faible hauteur. A la suite de ces plaintes notre groupe attire l'attention sur le fait que nos forces aériennes sont très restreintes et quo nos avions disponibles sont occupés pour les services de reconnaissance, de sorte qu'il est impossible de penser à engeger la lutte contre des appareils ennemis en reconnaissance au-dessus de nos lignes. L'infanterie doit s'occuper d'une façon plus étendue que ce ne fut le cas jusqu'à présent de la défense contre les avions ennemis. Le façon dont les alliés obligent à présent Ludendorff d'utiliser ses réserves doit causer beaucoup d'embarras au commandement allemand. Depuis le 8 août jusqu'à hier plus de 30. divisions auraient été lancées contre les troupes anglaises, françaises et américaines sur le nouveau front d'attaque. Il n'est- pas exagéré d'évaluer, les pertes allemandes au front occidental à 360.000 hommes depuis le début de la contre-offensive de Foch. Le nombre de canons perdus par l'ennemi est évalué à 1200, tandis qu'une énorme quantité de matériel fut capture ou détruit. L'idée de la victoire. LONDRES, 13 août. Le correspondant de Reuter près de l'armée française annonce, en date du 13 août, à 5 heures de l'après-midi: Depuis le 8 août nous nous sommes plus habitués à l'idée de la victoire. Les événe ments se déroulèrent si rapidement qu'il fui presque impossible à l'observateur de cal culer les avantages remportés et le terraii conquis, tout comme il fut impossible auj états-ma j ors de faire le relevé des prison niers et des canons capturés. Le succès L plus important est que toute la situation ; été modifiée. Le rêve d'une victoire déci sive des dirigeants allemands a été anéantie Faris hors de portée du canon-monstre a!loman< PARIS, 14 août. (Havas). Le présiden de la Croix Rouge américaine apprit de sour ce autorisée qu'à la suite des derniers vpro grès des alliés Paris se trouve sans dout-hors de portée du canon-monstre allemand La mort de Pippard. La ,,Badische LandevS-Zeitung" annonce qu le lieutenant-aviateur Hans Pippard, de Mann heirn, qui avait remporté 21 victoires dans le airs, a été tué à l'ennemi. Lo roi d'Angleterre au front. LONDRES, 13 août. (Reuter.) Ce soir le ro est rentré d'une visite en France. Lo roi George on Franco, LONDRES, 14 août. Le roi George arri va en Franco le 5 août. Il assista d'abor< au débarquement du matériel lourd, notam ment des chars d'assaut, des pièces lourdes des locomotives, etc. Au oouts de sa visit aux dépôts de prisonniers allemands il es prima sa satisfaction pour les soins donné aux nombreux prisonniers et questionn plusieurs d'entre eux. Le lendemain il inspecta un détachemen de soldats américains qu'il félicita pour leu tenue admirable et les actions admirable accomplies par leurs armées. Le 7 août il visita les écoles de sylvicdl fcure et prit part à un lunch, offert par 1 maréchal ïïaig, en compagnie du présiden Poincaré. Détafls sur îa visite du roi George. LONDRES, 13 août. (Service spécial d Reuter). A son retour de la France le rc avait le visage brûlé et l'air réjoui. Il étai cependant quelque peu fatigué, car, la sg mai-rue dernière, fut une des plus fatigan tes de sa vie. Il parcourut plusieurs centai nés de milles. Sa visite n'avait rien de com mun aveo la dernière offensive, mais ell correspondit heureusement avec un' des épi codes les plus importants de toute la can: pagne. Le roi rendit une visite au coupl royal belge et prit le lunch avec lui. Il ren dit également une visite à Haig et au quai tier général et il eut une entrevue ave Foch et d'autres généraux français. Il décc ra personnellement le général Débeny. ] rendit aussi lune visite aux généraux Per shin-g, Çliss et Bell et remit des. décoration ,à des officiers et des soldats américains Peur autant que les exigences militaires 1 -permirent, le roi inspecta toutes les divj sions de l'armee. Partout il fut accueili avec beaucoup d'enthousiasme» La situation en Russie. Les Français à Vladivostok. LONDRES, 13 août. (Reuter.) On annonc de Washington au ,,Times" en date du août : Les troupes françaises furent saluées ave joie par.la fo'ule au moment où elles travei serènt la ville. Arrivée des premiers détachements japonais VLiADYIVOtSTOK, 14 août. (Reuter.) Le premiers détachements do troupes japonaise sont arrivés en Sibérie. Lss Allemands à Pétrcgrade? .LONDRES, 13 août. (H. N. Radio). I résulte de nouvelles de source finnoise pu bliées aujourd'hui, que les Allemands on l'intention d'occuper Pébrograde et qu'il envoient déjà des troupes vers la ville. Es-a AsigSeterfe La faillite des sous-marins. LONDRES, 13 août. (Reuter). Le Dût seldorfer Nachrithten>} du 10 août, publi la dépêche suivante: ,,Nous pouvons décla rer que l'action de l'ennemi contre nos sous marins n'a pas réalisé les succès mention nés par M. Lloyd George." Il va sans dire que cette dépêche constitu une tentative en vue d'induire lo peupl allemand et les neutres en erreur. L'Ami rauté possède les preuves irréfutables de 1 destruction de 150 sous-marins au oours d la guerre. Elle publiera ces preuves e: temps opportun. # * * Les Tchéco-Siovaque reconnus comma uno nation alliée, LONDRES, 13 août. (Reuter.) Le gouverne ment britannique a publié la déclaration sui vante : ^ Depuis le début de la guerre la nation tchécc slovaque a offert par tous les moyens possible de la résistance à l'ennemi commun. Le Tchéco-Slovaques ont -constitué une armée im portante qui se bat actuellement sur troi fronts différents et qui essaye d'arrêter l'inva sion allemande en Russie et en. Sibérie. "El tenant compte de cet effort pour obtenir, un. indépendance, la Grande-Bretagne oonsidèr les Tchéco-Slovaques comme une nation allié et reconnaît l'armée tchéco-slovaque comm une armée alliée qui fait la guerre et q\ii mèn une lutto juste contre l'Autriche-Hongrie e l'Allemagne. La Grande-Bretagne reconnaît 1 droit du Conseil national tchéco-slovaque com me organe suprême pour la défense des inté rêts nationaux des Tchéco-Slovaques et oomm représentant provisoire du futur gcuvernemçn tchéco-slovaque., chargé de la direction suprêmi de cè pays allié. * * * Un démenti, LONDRES. 13 aoiit. En rapport avec le com muniqué do l'amirauté allemande du 12 août annonçant qu'au cours du combat entre de, forces maritimes anglaises et des avions aile mands, le 11 août, un croiseur armé anglais e un torpilleur furent. atteints par des bombes Reuter apprend officiellement qu'aucun navir< ne fut atteint ou endommagé.

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Dit item is een uitgave in de reeks L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Amsterdam van 1914 tot 1918.

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