L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam

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21 augustus 1918
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s.n. 1918, 21 Augustus. L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam. Geraadpleegd op 19 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/qv3bz62g81/
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i AtltieC î I\° 1397 s cents Mercredi SI août IÇJli. L'ECHO BELGE L'Union fait la Force. .Iournal «EJOtâdlïen du rtrss^iira rsft&a-aïsssîît en HoîSandle i Belge est noire nom tie Fsiuills. I" ~~'Pontes les lettres doivent être adressées ai» ,»«Q de rédaction: N. Z. VOOHBU8GWAL 234-240, ^STERDAM. Téléphones: 2797 et 1775. I Rédacteur «11 Ctieî; Gustave Jaspaers. Comité de RMaction -1 Charles Bernard, Renié Chambrï, m i ae "^^«ctïon . t Emîje Paitiparéi Abonnements: Hollande fl. 1.50 par mois. Etranger fl. 2.00 par mois. Pour la» militaires au front et les militaires internés en Hollande fl. 0.75 par mois payable» nnr nniioinn^nn innriRp.p.K! 1S cents la liane. Réclames: 30 cnnls In liane. La Lésion Fsioiaise. Les commentaires sur l'entrevue des deus impereurs au grand quartier général aile-„;nd efc sur les résolutions qui y ont et-c crises notamment en ce qui concerne 1e Pologne, ne sont pas épuisés. Au contraire L, fur et à mesure que quelques bribes du Lret farouchement gardé sur ces tractations '•"eut à la connaissance du public, les appositions surgissent et serrent la vente K'un P®u Pr®8ï _ , , I Fans doute, au moment ou sur les champs le bataille de l'Ouest se manifestent les Lieues précurseurs de la victoire des puis-C,np« du Droit, cette manoeuvre des Cen- iux contre le Droit, contre le droit du uple polonais de librement disposer de i-même, apparaît comme une gageure. Er Jemagne même, la quasi unanimité de la >$e s" est prononcée contre une politique ,- tenant le traité de Brest-Litovsk poui inifcif, prétend assurer dès maintenant cort aux territoires détachés de la Russie. Et, depuis le 18 juillet dernier, cettc ^erve, conseillée par une prudence* élémen-aire, 6'imposait plus que jamais. Et, brusquement, nous voyons les chan-«lleries de Berlin et de Vienne, en grand coi, préparer et précipiter la solution d'une u«stion que rien ne pressait si ce n'est l'im->at;ence du peuple de Pologne qui attend, ni, depuis un peu plus de cent ans. Or, tous avons maintenant la clef de ce mystèro. fous la découvrons dans une phrase des com-nentaires que la ,,Gazette de Cologne onsacre à 1 événement : ,,Ce sera mainte-iant la tâclie des Polonais, dit ce journal, |o prêter un concours plus efficace qu'ils l'ont fait jusqu'à présent à la constitution le'a légion polonaise." ^ y . I II a été beaucoup question de cette légion-polonaise à l'époque où il existait encore un Iront de l'Eest. Les légionnaires, instruits fc exercés par des instructeurs allemands, levaient servir les projets de Hindenburg entre Pétrograde ou Odessa. Quand les bol-chevistes eureut donné pour rien à Hinden-rnrg tout ce qu'il oemptait conquérir avec u sang polonais, on n'entendit plus parler e la fameuse légion. La voilà qui redevient 'actualité. C'est un signe qu'on, en a îsoin. Il n'est pas malaisé de deviner où. Ludendorff se trouve en effet placé devant ne crise d'effectifs. Depuis le 21 mars il a napillé sans résultat la formidable masse de Ëkk qu'il avait constituée en vue de la jfâtaiSô décisive, et qu'on évalue à quatre-Kngfa divisions. Il ne lui reste pas le tiers Be ce total. C'est avec des effectifs réduits à l'état squelettique, en attendant l'incorpc-ition de la classe 1920, qu'il doit tenir tête k Vassaut des armées de Foch. Sur tous les lomtô de l'immense front la densité des ■roupes qu'y accumule l'adversaire s'ac-«roit. La densité de ses propres troupes ■imiiiue, en sorte que leur cordon ne pourrai plus se tendre indéfiniment sans risquer ee rompre. 1 L'Allemagne n'est pas seule- pourtant. La Ëurquie et la Bulgarie'sont de grands réser-jirs d'hommes. Nous avons déjà dit les aisons qui empêchent les Turcs, tenus à la orge par les Anglais, en Palestine et en [ésopotamie, de secourir leurs grands alliés, es Bulgares, depuis l'avènement du minis-iro Malinof, ne regardent plus vers Berlin I ce n'est pour formuler des plaintes et des proches. Reste l'Autriche-Hongrie. ■ Tout d'abord les Italiens retiennent 6es meilleures troupes. On connaît l'aversion des peugrois à aller se battre en dehors de chez lux. Sur les régiments tohéco-slovaques et fcago-slaves on ne peut guère compter. H De reste, tout compte fait, que la libre disposition de quelques divisions d'Allemands-fcutrichiens propres à garnir un secteur ■anquille ou à fournir un service d'arrière, j»est pour obtenir ce faible secours que Guil-Bumô II consent à laisser un archiduc au tri-Buen monter sur le trône de Pologne, à l'ex-Busion d'un de ses propres fils. Et il espère du jour où la prussification de la Po-Içne ne se fera plus directement en son nom jî'iimais au nom d'un roi résidant à Variée, la docilité des Polonais lui fournira ■«sitôt les armées dont il a besoin pour con-prsr-le danger qui menace à l'Ouest. I! est des calculs allemands qui reposaient' [" des bases plus stables et qui se sont londrés. Celui-ci aura le même sort. Sans O'Jte Ludendorff, et même plus tôt qu'il ne 1 croit, verra se déploye-r sur les champs de itaille du nord de la France les étendards >uges avec l'aigle blanc. Mais les soldats qui fcivent ces étendards, c'est dans les rangs es peuples libres qu'ils combattent, non C1nt dans les armées des nations asservies à gouvernements de proie. Et Ludendorff pprendro à connaître la valeur de la légion olcmaise, mais à ses dépens. [L'entrée en ligne de cette légion sera la pilleur© riposte de l'Entente aux dernières pnoeuvres de nos ennemis. Charles Bernard. C'était écrit! Extrait d'un pamphlet du parti panger-laniste de Dortmund: j.Que n'a-t-on déjà écrit au sujet de la Belgique? Lorsque nous recherchons dans l'histoire, nous trouvons qu'un cas similaire (à celui de la Belgique) 6'est déjà produit il y a des milliers d'années. Et c'est paroe que dans ce cas la volonté de la providence est tellement claire que je prie le lecteur de relire dans le 5me livre de la bible le •passage de Moïse 2/26-36. Pourquoi le roi de Siihon devait-il Tefuser le passage à 6oai pays aux enfants d'Israël? Le verset 30 donne la réponse: jaS&rçe au/il étaii fgrit que le pays et le peuple devaient tomber aux mainj des Israélites; c'est pourquoi le ro. Sihon devait refuser le passage aux en fants d'Israël". Notre cas en Belgique n'est-il pas exactement identique?" Ils finiront bien par affirmer que c'esi sur l'ordre de tous les dieux qu'ils ont per-• pétré le grand crime contre la petite et in nocente Belgique. Le tôle de ta belge à Liép e! sur la Bette. Le général Palat, critique militaire français réputé, dans un ouvrage important qu'il a consacré à „La grande guerre sur le front occidental" et dont le troisième volume vient de paraître (Paris, Chapelot, 1918), sous le titre : Bataille des Ardennes et de la 'Sambre, traite, en un .chapitre premier, du rôle de ,,l'Armée belge jusqu'à la retraite sous Anvers" et il apprécie comme suit le résultat de l'action de cette armée pendant le seul mois d'août 1914, c'est-à-dire les seules opérations de Liège et de la Gette : „Les Allemands suivaient de près l'armée , belge. Le 19 août, ils entraient à Louvain, le 20 à Bruxelles. Ils devaient franchir la frontière franco-belge le 24 août seulement, c'est-à-dire le vingt-troisième jour de la mobilisation, en dépit do l'attaque brusquée qu'ils avaient déclenchée sur Liège dès le 4 àoûtf. „La résistance opposée par le Roi Albert et par les Belges à une invasion traîtresse avait donc obtenu un résultat dont on ne saurait assez marquer la grandeur. Sans elle, les Allemands auraient beaucoup plus rapidement pai couru les 160 kilomètres, à vol d'oiseau, qui séparent Aix-la-Chapelle de Maubeuge. Ils devaient y consacrer vingt jours, du 4 au 24 août, ce qui implique une moyenne journalière,- très faible, de huit kilomètres pour leur droite, l'aile marchante. On peut admettre que ce chiffre aurait été facilement doublé, ce qui eût conduit cette droite en territoire français veis le 14 ou le 15 août. On voit les résultats: l'armée anglaise en plein débarquement, notre concentration inachevée, Paris dans un état de faiolesse que seuls peuvent apprécier ceux qui avaient le redoutable honneur d'en préparer la défense. Nos chances de succès auraient été réduites à rien. „Même en admettant que l'achèvement de la mobilisation pour les premières troupes jetées en Belgique eût exigé plusieurs jours, on peut dire que, sans la résistance de l'armée belge et do Liège, les Allemands pouvaient gagner cinq ou six jours pour l'exécution de leur grande conversion. Les résultats auraient été d'une portée incalculable. Quand on songe à l'effroyable mentalité que l'Allemagne a dévoilée au cours de ces quatre ans de guerre, à l'ambition démesurée que trahissent encore ses moindres actes, on est disposé à croire que l'héroïque défense des Belges et de leur Roi rentre dans la catégorie de ces événements dont on dit qu'ils changent la face du monde. Leur portée future dépasse infiniment leur importance du moment." —-Q- i ■ Les „Evas!ons célèbres" M. G. Lonotre, l'éminent écrivain français, publie, dans ,,Le Temps", du G juillet 1918, un très intéressant article sur les ,,Evadés de Belgique".,,Observez encore, — écrit-il notamment, — que la lecture d'un semblable livre (les Evasions de Belgique, d'après les récits des évades. Préface de M. J. Mélot, ministre plénipotentiaire) tue pour jamais les beaux récits d'Evasions célèbres dont palpita notre enfance: qu'était-ce que d'échapper du fort do Joux, du château d'If, voire de la Bastille, à la barbe d'un geôlier endormi, en comparaison de ce qu'il faut actuellement déployer de courage et endurer de souffrances pour sortir de Malines ou de Gand ? ,,Le monde entier sait que la frontière hol-lando-belge est défendue sur toute son étendue par une haie de fils barbelés et électrisés. Voici, décrite par l'un des évadés qui l'ont franchie, comment est disposée cette barricade : D'abord une rangée de fils, simple barrière de deux mètres de hauteur; un mètre et demi plus loin, l'appareil de fils électriques ; puis, à trois pas plus loin encore, une troisième clôture semblable à la première; au-dessus do chacun de ces réseaux est tendu un fil sonnerie, qui. au moindre toucher, donne l'éveil au poste allemand. Les sentinelles sont espacées à une cinquantaine de mètres. Dans l'eau même, dans la Meuse et l'Escaut, les haies de fils agrippent les nageurs et chavirent les barques. Des projecteurs, la nuit venue, promè-»ncnt leurs lumières le long de ces treillages. Tant que les. fugitifs n'ont pas franchi ces obstacles, qui forment le .,dernier cercle de l'enfer", ils ont en perspective, dans leur périlleuse randonnée, de venir s'échouer contre cette enceinte presque inabordable. N'importo I La vie d'esclavage est trop dure, l'envahisseur trop haï; on n'en peut plus, on part... „...Les fils, on les franchit à l'aide d'échelles, ou on les écarte avec des bâtons, des tonneaux dans lesquels on se roule, des gants do caoutchouc /juand on peut s'en procurer; on les coupe au moyen de cisailles.... .Outre les fils barbelés, l'électrocution, les sentinelles, les coups de fusil, il y a les mouchards: la frontière est sillonnée d'espions vo-j lontaires — civils allemands — qui ont pour mission de tromper sur la route à suivre les I malheureux qu'ils s'offrent à guider et les dirigent vers la nasse où ils sont pris..." M. G. Lenotre tormino par ce rappel de l'indomptable patriotisme des Belges occupés : ! ,,Seulement, ces ,,scélérats de Belges" — le I mot est de Maximilien Harden — ne comprennent pas ,,que le plus grand bonheur qui puisse échoir à une agglomération humaine est d'être l'objet de la paternelle sollicitude do la Germania." Et voilà pourquoi feu von Bis-eing déclarait que ce peuple était le plus ar-I riéré, le plus encroûte, le' plus ,,indécrottable" de tous ceux que l'Allemagne avait eu i j mission de civiliser..^ 1 En Belgique. A BiHisrelles L'homme à qui le Musée royal d'histoi naturelle de Bruxelles et le monde savant to entier doivent le montage et la reconstitutic ■ des célèbres squelettes d'iguanodons qui foi l'admiration de tous les curieux de science, été porté ces jours-ci à sa dernière demeur au cimetière d'Etterbeck. C'est Louis De Pauw, alors au début de ! carrière de monteur zoologiste et contrôleur d< ateliers du Musée de Bruxelles, sous la cor potente'et autoritaire direction de M. Edouai Dupont, directeur, qui fut choisi par celuisc avec un rare bonheur,*pour exhunier les squ lettes d'igufmo'dons trouvés dans les houillèn de Bernissart, en 1878. L'exhumation du nombre considérable d< ossements, qui devaient form.er près de 's: cents blocs, fut un travail que l'on peut quai fier à la fois de minutieux et de tytanesqu Entre 322 et 356 mètres <2e profondeur, 1< ossements gisaient dans la mi»o dans un étî de décomposition opérée par des milliers d'aï nées et dont le temps avait fait une véritab poudre, prête à s'effriter au contact de l'ai Os par os, il fallut procéder à la solidificatic des éléments anatomiques do vingt-deux spéc mens géants ! Après cette solidification si place, obtenue par d'ingénieux moyens crét par De Pauw, on put seulement commencer ! manutention des ossements géants ^ et lei extraction do la mine. Ce fut un long < pénible travail qui dura trois années et fi exécuté' durant ce laps de temps avec ux: ardeur et une passion sans pareilles. Parmi les travaux importants que l'on do à Louis Do Pauw, outre la reconstitution d< iguanodons qui, sans lui, n'eussent sans doui jamais revu le jour, et qu'envient au Muse de Bruxelles tous les établissements similaire du monde entier, on lui doit la rcconstitutio et le montage du mammouth et do la presqi; totalité des squelettes de la salle de prébistoii du Musée de Bruxelles, provenant de l'immem ossuaire mis au jour lors des travaux de te: rassements effectués à Anvers pour la co; struction des fortifications. Il a composé ur collection unique de plus de cinq cents crâne de chiens de toutes les races; les bulletins c l'Académie renferment de nombreuses notes st ses observations zoologiques et ses découverte de procédés de montage et de conservaiioi Enfin, dans ces dernières années, il avait te miné une étude sur la commune d'Etterbeel depuis les temps les plus reculés jusqu'à n jours, publiée l'an passé sous le titre „T-Vallée du Maelbeek", et qui est appelée à faii partie des monographies communales. Louis De Pauw avait subi la semaine passe une opération, là la suite de laquelle sa' rési tance physique s'est trouvé vaincue. * * * Des malfaiteurs qui se sont introduits dar la maison de M. le comte çle X...., rue Josep II, ont enlevé pour 30,000 francs de fourrure comprenant un manteau en hermine avec o en peau d'ours doublé de velours de so: rouge, un autre manteau en vison avec col e skûngs, un troisième en peluche et putois, de étoles, dqs renards, des manchons et d< robes de soirée garnies de fourrures. Ils oi aussi emporté 73 boîtes de conserves de viand * * * Un© femme habitant Schaerbeek s'est pr sentée au commissariat de la rue du Kadiun .où elle a fait à l'officier de police le récît d'u triple crime dont elle prétend avoir été témon Après avoir été rendre visite à des paren: eîans la province du Hainaut, ejle revena pédestrement, lorsque, à moitié chemin c Bas-Silly et Bois de Lessines, elle a vu tro hommes qui maraudaient des pommes de ter: attaqués par deux paysans armés e faulx ; elle a déclaré que les trois homme auraient été tués; l'un d'eux aurait eu la têt coupée. Un troisième paysan serait venu e; suite avec une bêche, probablement pour ei terrer les cadàyres. Cette femme a ajout qu'elle avait parlé do ce crime dans le villa j qu'elle a traversé et qu'on lui aura conseillé de se taire, parce qu'on pourrait bic l'empêcher de retourner- chez elle. L'officic de polico a acte cette déposition. * * * Une école temporaire de brasserie s'e* ouverte, au Palais du Midi, le 20 juin 191^ | à l'initiative surtout, des anciens élèves t 1 l'Institut supérieur des Fermentations <: , Gand. La ville de Bruxelles, la J^Sdératic générale des Brasseurs belges, le Consortiui belge des brasseries, des sociétés de brasseui de Bruxelles, du Centre, de Liège, d'Anvcr de Mons et de Namur, l'Association des Ai ciens élèves de l'Ecole de brasserie attachée l'Institut- Saint-Liévin, à Gand, etc., patroi nent la nouvelle oeuvre. Le brevet de maîtr brasseur peut s'obtenir après sept mois d'étudt comprenant : brassage, maltage, chimie, -micri biologio, miscroscopie, physique industriel! etc. Pas d'examen d'entrée. Mmerval: 3-50 fr réduit selon la situation de fortune des élève Aux étudiants studieux et insuffisammei pourvus de ressources la gratuité est accordé * * * Des agents de police, qui pendant la nu faisaient leur ronde chaussée ele Mons, reo lèrent tout à coup effrayés: le corps d'i homme se balançait à un réverbère!... Rem de leur émoi, fort compréhensible, du rest lea représentants de l'autorité coupèrent corde et, tandis que l'un d'eux s'efforçait < rànimer le suicioé, l'autre allait quérir v médeoin habitant dans les voisinage. Tous 1 soins furent inutiles: la mort avait fait se oeuvre. Le cadavre a été transporté à la mo gue communale ; dl n'a pu êtro identifié jusqu présent. L'homme et âgé de 55 à 60 ans. * * * Un drame qui fait grand bruit à Molenbee et à Laeken s'est déroulé la nuit dernière. I colon, M. Fr , garçon d'écurie, célibatair demeurant boulevard du Jubilé, faisait gar<ie de nuit dans son champ sis au coin de rue de l'Escaut, lorsque, vers 8 heures <. matin, il aperçut un (maraudeur qui arracha quelques plants de pommes de terro. Le col< s approch i et une discussion assez vive s'e: gagea entre les deux hommes. On ne sait exa tement quelle en fut la tournure, mais à i moment donné le colon, so sentant prob ! blement en état de légitime défense, sortit \ \ couteau de sa poche et l'enfonça dans le cor de son antagoniste. Celui-ci eut encore force do fuir par le boulevard du Jubilé vint s'écrouler sur le pont du chemin de fc juste à la limite du territoire de Laeken. D passants ramassèrent son corps quelques n; 1 ments plus tarel, mais la mort avait fait 6< oeuvre. La police de Laeken, après enquêt procéda à l'arrestation du colon. La victime < ce drame, nommée J. B. Bonté, cordonnier, âgé de 35 ans, demeurait rue Vandenboo-gaerde, à Molenbeek.' *0 ' ^ A Liège ^ La semaine passée est décédé le dernier sur-a vivant des tenanciers de rétablissement ,,Au ? Petit Bourgogne", lequel était situé rue Côte "' d'Or, à Sclessin. Cet établissement y débuta ;a vers 1830 dans la propriété qui sert actuelle-ment do maison de campagne aux séminaristes. ^ | il était tenu par les époux Renard. Lors de la fl disparition d'un établissement similaire et voi-I sin, le ,.Petit Bourgogne" acquit une clien-tèle considérable. Il était devenu le rendez-,s ' vous de toute la société aisée de Liège et des j environs. Ce qu'on y consommait de tartes, >s ' de ,,dorées" et surtout de „vin du pays" est x I inimaginable. •_ Après la mort de leurs parents, qui avaient acquis une fortune rondelette, les enfants ,s Renard, qui étaient neuf, continuèrent l'ex-iZ ploitation en commun. Ils restèrent tous céli-bataires, sauf une fille qui se maria et retint 0 de son mariage trois enfants. 11 y a quelque vingt ans, les Renard quit-n tèrent la maison pour aller habiter une pro-j. priété à ICO mètres de là qu'ils avaient achetée r et où ils continuèrent leur exploitation. C'est ;s alors qu'un concurrent vint s'établir dans a l'ancien immeuble où il fit placer l'enseigne r ,,A l'Ancien Petit Bourgogne". Les Renard ;t, intentèrent à l'intrus un procès en concurrence t déloyale. Le tribunal do commerce décida que e -la firme „Au Petit Bourgogne" était la propriété des héritiers Renard comme ayant été ;t fondée par leur auteur et fit défense au nou-,s veau concurrent do s'en servir. Celui-ci dut e vider les lieux. La propriété fut acquise peu :e après par l'évôcké pour servir de maison de s plaisance aux élèves du séminaire, la maison n qu'il possédait à cette fin quai de Ragnée u allant être en effet expropriée pour la con-e struction du pont. e l^es Renard avaient vieilli et s'acheminaient •- l'un après l'autre vers la tombe. L'établissc-i- ment avait perdu sa vogue d'autrefois. L'en-o' droit jadis si champêtre s'était industrialisé et s des ateliers et des fabriques s'étaient édifiés e jusque vis-à-vis de l'établissement. Les odeur-r de fumée avaient remplacé la bonne odeur des :s arbres et des champs. i. Les trois demoiselles Renard, seules survi-- vantes des neuf enfants, cessèrent leur oxploi-:, tation quelques années avant la guerre, Mlle )s Octavie, qui avait survécu à toutes les autres, a vient de mourir à son tour âscée de plus de o 80 ans. Son décès ne pouvait etre passé sous silence. A ce souvenir, bien des Liégeois se rap-o pelleront les délicieuses soirées qu'ils passè-s- rent jadis en famille au ,,Petit Bourgogne", se reposant d'une semaine de labeur en humant l'air des bois tout en dégustant un de ces crus s du pays, hélas! aujourd'hui disparus, h ii A SSElinsî e La ville de Gand vient, d'organiser une u fancy fair au profit des pauvres de la ville. ^ La fête qui eut lieu dans le parc du châ- ?s teaiT de M. Carels à Mont-Saint-Amand, a l" brillamment réussi. Elle a produit 16000 francs environ. * * * Une explosion meurtrière s'est produite mer-credi, à 7 heures du soir, au quai aux Grains, n à Gand, où se trouvaient plusieurs fûts en l* ' fer cemtenant de l'alcool et du genièvre, appar-j tenant à un distillateur d'Alost. Trois ouvriers, qui travaillaient près de là, voulurent vérifier ® si les fûts contenaient encore dea restes d'al-cool; l'un d'eux commit l'imprudence d'appro-chor une allumette de la bondo d'un des fûts, i& qui explosa-, en blessant grièvement les trois e imprudents. Les blessés, après avoir reçu les ^ premiers soins du docteur Rottiers, ont été ^ transportés à l'hôpital, où l'un d'eux a, dans T l'entretemps, succombé à ses blessures. 't Cias-Es les FEêajrsstres ^ A Roulers la tour gothique de l'église Saint-Michel, où les boches avaient installé un poste d'observation et. d'où ils surveillaient ' toute la t plaine flamande, n'est plus qu'une ruine sur-; plombant d'autres ruines.... La ville abritait ^ naguère des généraux allemands, dont les e états-majors remplissaient du bruit de leurs Q sabres les salles ele-r, antiques hôtels du Grand-a Cerf et du Duc de Brabant. ,g Mais les avions anglais en ont chassé ces messieurs, et le grand quartier général alle- '' mand est aujourd'hui à Thielt. * * * a i_ Depuis la guerro la ville de Menin a surtout souffert dans ses quartiers du ;Sud et de (S l'Ouest, qui ne représentent plus qu'un désert de gravats, de débris do toutes sortes, où il ; est impossible de retrouver trace des rues. ' C'est que cette partie de la ville est la plus proche des établissements militaires — dépôts d'artillerie, parcs do pionniers, hangars —- que les Allemands ont élevés, et elle a eu naturellement à pâtir des bombes lancées sur ceux-ci jj. par les escadrilles des alliés. u Dans la partie encore relativement intacte n de la ville sont restés quelques centaines d'ha-is bitants — Menin en comptait 20.000 avant 0 la guerre — des vieillards surtout, qui n'ont [a Pas consenti à s'exiler. lo n A Ctîarlerol Les bonnes nouvelles suivantes viennent r d'être portées à la connaissance des délégués ^ des comités de secours et d'alimentation : A l'entrée de l'hiver des vêtements seront distribués à tous les secourus; malheureuse-, ment, il ne pourra en être de même des chaus-x sures, dont les disponibilités çont des plus restreintes. , ' La qualité de la farine ou du pain sera immé-a diatement améliorée, du fait que la farine ac-<l tuelle contiendra 60 p. c. de farine de froment, 30 p. c. de farine d'orge et 10 p. c. de farine ^ de maïs. A dater du 1er septembre, la ration de pair ou de farine sera augmentée en poids. c- in ° M y a m sm la 21 août 1917: Les Français s'emparent dt et la cote de l'Oise cl des villfiyes de Èegnévilh r' et de Samcrpieux. Les Britanniques améliorent leurs posi m tio-ns au nord de la route d'Y près à; Menir G et progressent au nord, et au nord-ouest dt le Lens) Les opérations militaires. NmivpIIpi nrnnressinn ries alliés. Les Français s'emparent de Fresnières, du Bois de Thiescoisrî, de Pimprez st de Morsain. — Les Anglais repoussent une violenta aftaaue ennemie et accusent Mervitts. Sur le front bsicje. Activité d'artillerie et rencontres de patrouilles (Communiqué hebdomadaire officiel belgè du 10 au 16 août 1918) •L'activité d'artillerie a été grande dans les secteurs de Nieuport, Merckem et Boeehi-ghe. Au cours de rencontres de patrouilles et de coups de main exécutés dans les lignes ennemies nous avons capturé des prisonniers efc plusieurs mitrailleuses. Une attaque allemande 6ur nos postes avancés de St. Georges a été annihilée par l'artillerie et les mitrail-leuees.Le so us -1 ieufcen antW ill y Coppens a abattu en flammes le même jour trois ballons ennemis, portant à 25 le nombre de ses victoires.L'offensive (les alliés. Les Français cnlèvsr.t Fresnières, le bois de Thiescourt, Pimprez et Morsain 2200 prisonniers (Commumquc officiel) PARIS, 19 août. Entre le Matz et l'Oise les Français, en dépit de la résistance acharnée dès Allemands," étendirent leurs progrès. Ils réussirent à se rendre maîtres de Fresnières et à atteindre la lisière ouest de Lassigny. Plus vers lo sud ils enlevèrent le bois de Thiescourfc. Sur l'aile droite ils réueeirenfc à conquérir Pimprez et à atteindre la lisière sud de Dreslincourt. Au nord de l'Aisne ils pçursuivirent leurs succès entre Carleponb et Fontenoy. Ils occupent le village de Morsain. Le nombre des prisonniers faits depuis hier dans cette région comporte 2200. Rien à signaler sur le reste -du front. Vaines tentatives ennemies dans les Vosges (Communiqué officiel américain.) PARIS, 19 août. En dehors des actions 'd'artillerie et des vaines tentatives ennemies dans les Vosges, rien à signaler 6ur le front américain. Les Britanniques pénètrent dans McrviHe (Communiqué officiel) LONDRES, 19 août. Ce matin l'ennemi entréprit une violente attaque 6ur un front d'un mille contre nos positions entre Lihons et Horleville. Il réussit à pénétrer sur deux points dans nos lignes, mais il en fut aussitôt délogé par une contre-attaque. La situation est intégralement rétablie. Nous réalisâmes des progrès important* sur un front de 10.000 yards environ. Ne* troupes atteignirent la route de Paradis aux Pures Beoques qui traverse Merville et nous sommes entrés dans Merville. I jp nombre des prisonniers faits hier au s environs d'Outtersteene comporte 6/6, dont 18 officiers. ^ NoYis abattîmes hier 6 appareils ennemis. Un avion britannique ne rentra pas au camp. ' A Pendant la journée et la n\nt nous lança-mes 16 tonnes de bombes. Les alliés occupent la gare de Roye LONDRES, 19 août., (Router). Les alliés viennent de s'emparer de la gare de Roye. Le commentaire Havas PARIS, 19 août. La journée d'hiei n'amena aucun changement important dan; la situation générale. Par une série d'entreprises locales bien réussies nous rendîmes la situation de plust en plus dangereuse poui l'ennemi à Roye et à Lassigny. Les Allemands sondèrent lo terrain ça el là, en Flandre et en Champagne, dans les secteurs qui leur paraissent comme les plue importants. Ils exécutent également, sans raisons plausibles, de violents bombarde-njents, suivis par aucun assaut d'infanterie. Cette tactique montre de la nervosité et de l'inquiétude. Opposons à cette attitude la fermeté du commandement allié, qui, en frappant des coups en temps opportun et au bon endroit, atteint l'un après l'autre tous les objectifs désirés et qui exécute calmement le plar préconçu. Les journaux relèvent le fait que la pressa allemande tâche de tranquilliser ses lecteur? en parlant de la nécessité d'une retraite générale pour donner l'occasion à Ludendorfl de manoeuvrer et de reprendre l'initiative sur la vaste territoire conquis que l'année allemande a encore derrière elle. Mais il n'y a pas de doute, déclarent le* jeyurnaux, que la retraite allemande constitue le résultat direct de nos deux réoente* victoires. Le ,,Petit Parisien" écrit: Même si le: Allemands obtiennent des renforts de l'Autriche, ils ont perdu la puissance de force] les événements et ils ne seront désormais lee plus forts ni en nombre, ni en matériel, n: en liberté d'action. Nous avons l'initiative et nous la tenons ! Pour le ,,Radical" il est évident que Lu dendorff tâche de gagner du temps. Contre carrons au préalable ses combinaisons sur le< autres parties du front. Nous en avons les moyens. La ,,Victoire" voit encore.plus loin. Si le front français, écrit-elle, le principal, au? yeux du kaiser, éclate, le front russe verre une révolte de la Russie, de la Roumanie de la Pologne et de la Bohême. Les événe , ments qui se déroulent depuis un mois er : France ne sont pas encore un Waterloo poui l'Allemagne, mais delà un Leipzig. L'offensivp française « LONDRES, 19 août. (Reuter). L'attaque de l'armée Mangin (10e armée) a produit des résultats satisfaisants. L'objectif a été complètement atteint. Cette année menace actuellement la ligne allemande 6ur l'Aisne et occupe toutes les hauteurs commandant la vallée de l'Oise par le sud, tout comme la 3e armée du général Humbert occupe le massif de Lassigny qui commande l'Oise par le nord. Une extension des progrès des Français vers l'est est susceptible d'avoir des conséquences terribles pour les Allemand et de hâter l'évacuation des positions sur la Vesle-et à l'est et à l'ouest de Soissons. Les Allemands sentent le danger. Us exécutent des contre-attaques locales. Entre le massif de Lassigny et l'Oise la bataille continue.On signale que l'attaque française 'se déploie normalement. Dans ce secteur les Français ont pénétré dans Le Ilamel, à H . mille au nord de RibecourL La conquête de ce village constitue une progression de 1 3/4 de mille. Détails sur les derniers succès français, LONDRES, 20 août. Le correspondant de Reut-er annonce en date du 19 courant du quartier général français: Pendant que Mangin attaqua à l'est de l'Oise, Humbert attaqua à droite de l'Oise en partant de Le Hamel, au nord de Ribe-oo-urt, jusqu'au Bois des Loges, à mi-chemin, de Roye-Lassigny. t L'ennemi, qui jusqu'alors fit front à l'ouest aux armées de Humbert, Débeney et Rawlinson, est menacé à présent 6ur le flâna sud. L attaque de Mangin commença après un court bombardement- préparatoire. L'ennemi, qui fut de noaiveau surpris, n'eut pas da réserves à sa disposition. Nous nous emjDa-râmes d'un terrain situé avantageusement et^ dominant la profonde valléo boisée qui s'étend de Nampcel dans la direction sud-et vers Nouvron-Vrigny. C'est par cette vallée que les Allemands amenaient des troupes. L'ennemi fut donc obligé de se re-plior et immédiatement la lutte commença sur la ligne située derrière le plateau. A la suite des attaques du 17 et du 18 les troupes de Mangin avancèrent sur un point jusqu'à deux milles à peine de l'armée d'Humbert et par des attaques simultanées les deux armées s'emparèrent de la ligne qui fut avancée sur les'deux rives de la rivière, de sorte que l'adversaire se trouva dans une situation difficile dans le Bois des Loges et à Lassigny. La résistance des Allemands est particulièrement acharnée. Nous arrivâmes quelque peu dans une position qui peut être comparée; à celle de la fin de mars et du début de juin, quand nos réserves .commençaient à affluer,* qui, par cîes attaques de flanc réussies, rétablirent l'avantage de l'initiative. L ennemi emploie actuellement ses réserves et, quoi qu'il soit obligé d'épargner ses réserves pour la bataille décisive, il po.-sède encore 30 divisions fraîches et 400.000 jeunes gens de la lovée de 1920. Nos su'ocës doivent donc être préparés avec soin et remportés avec courage. Sur le front italien. Un raid aérien sur Bari. ROME, 19 août. (Stefani.) .Le matin du 11 août deux hydro-aéroplanes autrichiens ont essayé d'attaquer Bari. Les hydro-aéroplanes ennemis furent bientôt - 2Î^S. eil_ fuite par l'action de notre artillerie anti-aérienne et de nos avions de chasse. Us réussirent cependant à lancer quatre bombes, dont deux tombèrent à la mer et deux sur la ville. Deux femmes, un vieillard et un enfant furent tués et huit autres , personnes furent blessées. Aucun dégât ne fut causé au port et aux batteries antiaériennes. L'action ne fut pas avantageuse Pour„ l'ejluerrii» car les deux hydro-aéroplanes furent obligés de descendre à peu de distance de notre côte. Us furent capturés et les aviateurs furent faits prisonniers. Les opérations en Albanie. Actions da patrouilles. (Communiqué officiel.) ROME, 19 août. (Stefani.) Én Albanie » des cavaliers italiens qui firent une recon-; naissance dispersèrent des patrouilles autrichiennes, dont un officier et quelques hommes furent faits prisonniers. La situation en Russie. Le général Roussky à Vladivostok. On annonce de Vladivostok que le général Rousaky, qui avait disparu depuis un an, , vient d'arriver là-bas et qu'il s'est mis à la disposition du général Horvath. En morne , temps que lui le général Everth y est arrivé. Le chef des Tchéco-Slovaques en Sibérie. BERNE, 19 août. Lo ,,Petit Journal" , dit que l'ancien directeur de l'observatoire du Mont Blanc, l'astronome tchèque professeur Stefanitch, qui s'est engagé dans l'aviation française au début de la guerre, a été nommer 1 chef des Tchéco-Slovaques de Sibérie. M. Stefanitch ira occuper prochainement - son poste en Sibérie. L'aide canadienne. LONDRES, 1S août. (Tel.) — Les forces i canadiennes en Sibérie comprendront égatc-■ ment des sapeurs, des mitrailleurs et un corps médical^ ainsi que de l'artillerie.

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Dit item is een uitgave in de reeks L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Amsterdam van 1914 tot 1918.

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