L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam

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s.n. 1917, 22 April. L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam. Geraadpleegd op 25 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/sj19k47263/
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I 3&tna Armée N°. OU et 912 5 cents Dimanche 22 et lundi 23 avril 1917 L'ECHO BELGE L'Union fait la Forcer Journal quotidien du maiSn paraissant en Hollande Belge est notre nom île Famiïte. Toutes les lettres doivent être adressées bureau cîe rédaction: N z. VOORBURGWALi 334-240, AMSTERDAM. Téléphone: 2797. Rédacteur en Che!: Gustave Jaspaers. Comité de Rédaction: \ £ha*',eS Charles HerbleC ( René Chatnbry, Emile Painparé.. Po:ïr Iles annonces, abonnements et vents au numéro, s'adresser à l'Administration di jotirnahlV.Z.VoorbUPgwal 234-240, Amsterdam Téléphone: 177S. Abonnements! Hollande fl. 1.50 par mois. Etranger fi. 2.00 par «r.ori Annonces: 15 cents la ligne. Réclames: 30 cents la ligne. Les contradictions d'un anti-révolutionnaire, T1 arrive assez souvent au Dr. Kuyper /Abraham pour Agar) de se mêler de nos affaires II est vrai qu'uu jour n0UB nous sommes occupés de la sienne, d'affaire, et ea été pour la plus grande confusion de cet homme de Dieu. Ceci sans rancune, bien au contraire, et nous savons gré au rédacteur en chef du ..Standaard", le bien nommé, de nous avoir fourni jadis, au bon vieux temps »il nolls cult'vions le rire cher ^ Ra" "bêlais- un sujet do divertissement. ' Mais ce grand homme abuse de ce que je ca sais pli>s <lui appelait le droit sacré de se lontreslire. C'est ainsi quo dernièrement jlans un de ces profonds articles signé Trois Etoiles, rien du fameux Cognac, cet apôtre és la théocratie, à propos de la revision con-ititutionnello qui est à 1 ordre du jour du paiement néerlandais, était amené à_parler ivec une certaine sévérité de la Constitution pclge. C'est, chez, nous, do l'histoire très ancienne, et combien plus ancienne encore depuis k'guerre,1 que les attaques dont notre charte nationale, la plus libérale de l'Europe et le nodèle du genre, fut autrefois l'objet dans certain milieu. La ,,charretée d'ordures" somme on l'estampilla a prouvé qu'elle ivait du bon et .il n'est pas un gouverner nenfc, même d'extrême droite, qui se soit amai's avisé d'enfreindre un statut d'où la leilaique, pondant quatre-vingts ans, a tiré e "meilleur de sa force et de sa grandeur, t'n tel gouvernement eût d'ailleurs été ba-lyé dans les vingt-quatre heures, non joint que nous en voulions tant aux fossiles, nais leur place est au musée et non pas dans k bureaux d'un ministère. C'est une des choses qui frappe le plus étranger en Hollande, et ceci, qu on le note ien, n'a que la valeur d'une remarque que e passant inscrit dans son journal, que cette irvivance de certains partis politiques à À époques depuis longtemps disparues. Le Hollandais, qui dé-nolit les vestiges les plus Kjttoiesques et les plus vénérables du passé HLr les remplacer par la Bourse de Berlage, ^Knserve avec un soin touchant des concep-Hons politiques qui datent du temps des pa-Karches dont l'éminent Dr. Abraham Kuy-fter perpétue le nom. Nous, au. contraire, Bous avons le culte des vieilles briques%mais Bus faisons souffler dessus un esprit nou-Hau. Qu'est-ce qui vaut mieux? Nous ne Hercherons pas, aujourd'hui, la solution de ■[Donc, le rédacteur di\ ,,Standaard" con-«tp avec douleur qu'au cours des trente JSncss où le parti catholique, en Belgique, ■dltinfe le pouvoir, il ne fit aucune tentative Hir gouverner les pays selon une loi pure-Bntthéocratique. Et c'est à ce propos que, ^Bis aller jusqu'à la ,,charretée d'ordures ' I—{son esprit y consent si sa plume ne l'ose I-, il parle de notre Constitution avec un wnque absolu de bienveillance. ■Nous n'aurons garde pourtant do cher-■chjer à ce propos la moindre querelle au Dr. ■jyper. Mais cotte Constitution, vomie par MBnfer, comment se fait-il que le même Dr. Clyper i'invoque à propos de certain arrêté f Kqtte ie gouvernement belge vient de prendre Btre les égarés qui poursuivent avec la Hmplicité de l'ennemi on ne sait quelles ftiis séparatistes ? Le Dr. Kuyper, grave-But, discute la légalité d'une modification notre Code Pénal sans le concours du Ijyleraent. Soudain et curieux scrupule! M lui viendrait-il pas des sympathies' qu'il Brrit à l'égard des traîtres à la Brie belge et de l'amour immodéré Bil porte à une Allemagne que Bverne un autocrate selon son coeur? ^ Il Bit même que ce sentiment chez lui domine Vis les autres pour qu'il fasse ainsi dévier B° principe un homme chez qui nous nous Bmes laissé dire que les principes tenaient Bv de tout. Bais que M. Kuyper soit tranquille. Si le Bvernement du * Havre a négligé de de-Bjder son avis sur la légalité des arrêtés prend, cette légalité est absolue. Et B tant pis pour les traîtres qui préfèrent B&r'ler du côté de Berlin plutôt que du i If du Havre, parce que le Havre est en B&ce. La sympathie de M. Kuyper ne les Btraira pas à leur juste châtiment, pas i'Ioue la faveur de Guillaume II. Charles Bernard, f" ■lis sont tolérants Ba nRheinische Westphàlische" publie ■ lettre d'un officier boche caserne au B^irg belge. Le pauvre homme, qui a BMablement victime d'une commotion ^■^1© violente, désire qu'on ne parle plus en pays flamand ! fcj. ^°lgique, e'écrie-t-il, avec ses ■cns de Flamands, est un pays giérma- WLP^ donc qui y parle le français ■ nt '-^directement les fransquillons dont ■ est d'étouffer le germanisme. Il faut K1 ^mand ou le flamand en territoire -Et l'officier se réjouit de l'ordon B* gouverneur militaire du Lira-?evnéral Keim, qui écrit que c'est B J1" a ^ conscience allemande pour les d occupation quo de parler le fran- 1 m les* troupes doivent se confor-Ete ordonnance allemande et exen-pj Vécvit le malade en uniforme. i L' „outii!age" de l'armée américaini Si l'armée américaine n'offre pas jusqu présent de grandes ressources comme perso nel, en revanche elle possède un matériel < premier ordre, un armement d'artillerie d'infanterie tout à fait remarquable et diff rents engins capables d'inspirer aux inve teurs des gaz, des liquides enflammés, etc.. des réflexions plus que sérieuses. En atte dant que les troupes des Etats-Unis prenne: part à la guerre, ceux-ci nous enverront 1 engins auxquels le grand invénteur Edis< a fait allusion dans une conversation qu'il eue aveo un professeur de l'université Colun •b.ia et dont quelques-uns nous sont connus c nom. Parmi le matériel spécial que possède l'arm» des Etats-Unis et dont l'existence a été s gnalée à l'attention du public militaire par ' „Revue militaire de l'étranger" figurent: \: fusil automatique, inventé i>ar le colonel d'il fanterie Lewis et pouvant tirer, sur appui, à ! minute, un minimum de 400 et un maximui de 750 coups : un fusil semi-automatique (s< mi automatic, shoulder rifle), ayant une vitesî initiale de 810 mètres avec une rapidité do t. de 50 coups à la minute, et dont le poids e dépasse pas 4 kil". 540; un dispositif adapté au canons de campagne qui amortit leur elétonî tion; il offre, en outre, l'avantage d'empêche la poussière de s'élever en tourbillonnant a moment du départ du coup. L'artillerie de Etats-Unis a été la première à mettre en sei vice des calibres impressionnants. Depuis 191! elle possède des 405, tirant à 33 kilomètres 80 un_ projeotile haut de 1 m. 60 et du poids d 2.370 livres, capables de percer, à une petit distance, des plaques d'acier de 107 centimi très d'épaisseur. Au point de vue des explosil connus" et qu'utilise l'armée américaine, il a lieu de mentionner l'„imperialite", laquell est très stable et d'un maniement exçluan toute chance d'accident. Vu l'instantanéité d son explosion elle 110 peut être employée qu Comme agent de destruction. Les expérience répétées auxquelles elle a été soumise avant so adoption ont démontré que sa puissance, con parati veinent à celle de la dynamite, est dan la proportion de 12 contre 8. Quant à la. cavs lerie, elle est dotée d'un équipement lumineus trop long à décrire, et qui lui permet de mai cher pèndant la nuit avec autant d'aisanc qu'en plein jour: boussoles lumineuses, 1 an ter nos électriques d'une forme particulière o voyants lumineux portés sur le dos des hom mes. '■ o O^eri. Comment !ss Anglais combattent les sons-marins. Bu ,,Boston Transcrift" : Au moment de la proclamation de la guei re .sous-niarime à outrance, la ^Suhituarin. Boat Corporation", du fleuve St. Laurent faisait le dernier envoi de 500 y,-guêpes mari lies'' ou bateaux-chasse sou's-marins qu'ell< avait construits en 1 espace de 550 jours pou e compte de l'Angleterre. Longs de 80 pieds larges de 12, aveo un tirant d'eau do 4 pied et demi, qui les met à l'abri des torpilles munis de moteurs do 500 chevaux qui ku permettent d'atteindre la vitesse de 22 milles capables d'un rayon d'action de 700 milles i cette vitesse et de 1500 à la vitesse de 1-seulement, assea souples de maniement pou: pouvoir tourner sur place et assez résistant pour faire des croisières de 10 jours, ces petits et robustes, esquifs sont les plus redoutables adversaires des sous-marins. Leurs équipage: de 10 hommes et officiers sont en étroite collaboration avec l'aviateur dont la vue d'une hauteur de .700 ou 1000 mètres, plonge h 12 mètres au-dessous de la surface et qu signale, par la chute d'une bombe à fumée l endroit précis où il a aperçu l'ennemi. — » om» Comment les Aliemands se nourrisseiil Du correspondant en Allemagne de l'A.B.C., journal germanophile de Madrid: Quand la viande manque, on la remplace par 1 ,,ersatz sorte de mystérieux laboratoires de chimie. Inutile de demander quelles matières entrent dans la composition de 1',,ersatz" de la viande, de 1',,ersatz" des oeufs, de 1',,ersatz" du fromage et d'une infinité d'autres ,,ersatz", qui se vendent en petits paquets gentiment décores de peintures représentant l'aliment que 1',,ersatz" est chargé do remplacer. L'estomac est muet et ne dit pas quel effet lui produit cette pâte élastique que nous lui donnons en remplacement de la viande. En ce qui concerne le palais, nous devons avouer qu'on se laisse tromper aisément. Nous possédons personnellement une collection d',,ersatz" avec laquelle nous nous proposons d'offrir un banquet à nos amis, à notre rentrée en Espagne. Mais, avant de le leur servir, nous leur recommanderons de faire leui: testament. Ha^mésiée. Le lundi 30 avril aura lieu à Hiîversum, en ['église paroissiale de St-Vite, la bénédiction nuptiale de Melle Jeanne van der Aa, la charmante jeune fille de M. G. van der Aa, le sympathique consul-général de Belgique à Amsterdam, et de Mme van der Aa> née Boisse-i'ain, avec M. Louis de Villegas de St-Pierro, xrasul de Belgiquo à Maestricht, fils do M. le Domte de Villegas de' St-Pierro et de Mme née narquise do Mailleu. Nous "sommes certains l'être l'interprète dé tous les Belges, et spécialement des colonies belges d'Amsterdam et ie Maestricht, en présentant nos vives, félicita-iions aux parents et nos voeux de bonheur aux eunes mariés. // y a un an 22. avril 1916. Violente bataille, à l'avan-âge des Français, sur les pentes septentrio-lales du Mort-Homme. 23 avril 1916. Les Italiens progressent à 'est de S eh. Au Caucase, les Russes bat-lent les Turcs dam la région d'Asjakcdm. En Belgique. n- " le et A Bruxelles e" Le Raad van Vlaanderen siège à Bruxelle û" Ces messieurs préfèrent le faro et le geuz< •' lambic à la triple de Gand ou à l'orge d'Anver !1" Le conseil se compose de cinquante nersp] nés. Il peut être augmenté après examen c 2S vote du L.anddag ou comité cehtral. Pourquc >n lo comte Harrach n'entrerait-il pas dans ui: a des sous-commissions avec son collègue lo diret teur.de la police secrète? Voilà deux excellente 'e recrues pour protéger les aktivistés, — qui e ont grand besoin — contre la juste colère de ;e Belges. v i- * * # a M. Eugène Douret, conseiller honoraire au 11 chemins de fer, est décédé1 à Bruxelles. l~ * * * ^ j,L3 Belgique" n'avait pu digérer le patrie tique sermon d'un prêtre qui, du haut de 1 chaire de vérité, flagella — comme il convien e — la presse marron et les pleutrès écrivains a I service de nos ennemis. ® Mais ,,L'a Belgique" a reçu quelques lettre de lecteurs protestant contre l'aiticulet violen " dii4igé contre un ecclésiastique. Et, comme le r Hutn et les Moressée aiment surtout l'argen II et qu'ils ne tiennent pas à perdre des clients s „La Belgique" publie aujourd'hui sur les pre ~ dicatéurs de carême une note on ne peut plu ^ aimable. Les lecteurs ne se laisseront pas jeter de 1; e poudre aux yeux. Ils n'ont pas oublié la petit e note grossière du journal de la Montagne-aux Herbes-Potagères. Un peu tard la rectification s * * * V On annonce les décès de M. Edmoni , Scharff, inspecteur <le elirection honoraire ai ministère des chemins de fer, de M. Charle e De Potter, anoien représentant des Charbonna 6 ges de Sars Lonchamp et Ruvy, de M. Josepl s Disière, chef de station principal honoraire. 11 * * * s Le Père Dor, plus connu sous le nom di . ,,Christ", plaide en appel contre les seiz mois de prison et les huit cents franc: - d'amende que le tribunal correctionnel d< e Charlerci lui a généreusement octroyés î Ia ~ condamnation ne se bornait pa9 à cela. Li Père Dor était condamné aussi à paye: 17.000 francs à Mme D., partie civile ai procès, et 500 francs à La Société de Méde cine de Charleroi pour exercice illégal de h profession de médecin. La 8e chambre, devant laquelle le Chris" a interjeté appel,était présidée par M. Eeck man, assisté des conseillers Smits et Das sesse. M. Raphaël Sirnons occupait le siège du ministère public. Mes Mcrichar et Luciei Lebeau assistent encore le ,,Père"; Me Bo nehill représente Mme D... et Me Gerarc les médecins de l'arrondissement do Charleroi . * * D'Espagne, un ami nous envoie des nouvelles précisés sur la santé de M. Adolphe Max. En janvier dernier, sur l'intervention pressante élu roi d'Espagne, qu'un de nos confrères et compatriotes avait intéressé particulièrement au sort du vaillant bourgmestre ele Bruxelles, un médecin espagnol, M. Antoine Ferratges, eïst allé visiter M. Max, dans la prison cellulaire de Berlin où il se trouvait depuis lo 12 ortobre dernier. A cette date, en effet, M. Max reçut à la prison de Celle l'ordre ele partir pour Berlin ; il y subit la prison préventive jusqu'à la mi-janvier ,,à cause des 1 idées exprimées dans une lettre adressée à l'ambassade d'Espagne". Dans cette lettre, M. Max s'attachait à démontrer que les plaintes qu'il avait transmises à cette ambassade devaient être fondées ,,puisque les officiers qu'il avait dénoncés pour avoir agi illégalement à son égard avaient été punis." Il signalait aussi l'étrangeté du procédé boche consistant à punir un prisonnier qui avait eu l'audace grande d'exposer ses plainte® à la Puissance chargée de lés recueillir et de 10 protéger. La lettre du bourgmestre de Bruxelles était, 11 le fit constater au médecin espagnol, d'une correction absolue. Et cependant M. Max a passé —-, pour ce crime — plus de quatre mois en prison cellulaire, absolument seul, n'ayant plus l'autorisation d'écrire à ceux de ses amis qui lui envoyaient des vivres, ni de leur signaler ce qui manquait aux dits colis!. Mais ce dont le bourgmestre de Bruxelles, qui a déclaré au docteur Ferratges qu'il se portait bien malgré les tortures morales évidentes résultant d'un aussi long emprisonnement, s'est plaint particulièrement, c'est de s,'être vu priver de la lecture du ,,Journal de Genève" qui lui était chère et rompait un peu sa solitude. ,,Je désirerais qu'on puisse obtehir que je le reçoive de nouveau", a dit M. Max, qui a ajouté: — ,,Attendu que je ne puis lire les journaux allemands qu'à l'aide d'un dictionnaire et que la lecture des journaux belges rédigés en français sous le contrôle allemand ne m'est pas agréable." Et l'honorable bourgmestre a émis le voeu de recevoir au moins ,,la Revue des Deux Mondes" ou ,,La Revue de Paris". Et voilà, après trente mois d'incarcération, au mépris do toutes les lois et conventions, h quoi s'ingénient les Boches pour torturer le Belge vaillant auquel son patriotisme n'a pas permis de s'incliner devant eux! En attendant, M. Max, après avoir passé devant le tribunal militaire d'Hildesheim, qui l'acquitta, nous assure-t-on, a été renvoyé dans sa prison de Celle, où il se trouve en bonne santé. Souhaitons que le long martyre de ce vaillant prenne bientôt fin ! * * * M. Shu, secrétaire de la légation de Chine à Bruxelles, arrivé récemment à Paris, a donné quelques détails sur la vie dans la capitale de la Belgique. M. Shu a déclaré que l'aspect de la ville est à peu pre3 normal ; les cafés regorgent de monde, les théâtres sont oiiverts tous les soirs mais la population est soumise à ]a rigoureuse et implaca ble obligation de ,,l'acte de présence Hommes, femmes et enfants doivent se p senter une fois par semaine au siège de kommandantur. Le nombre des ouvrit sans travail, est toujours considérable et k ravitaillement est devenu insuffisant. I ,i vivres sont rares et j)arfois introuvables, c 0 les intermédiaires allemands sillonnent bourgs et les villages en quête d'oeufs, s beurre et de jambons. Les visages des Belg a portent les traces des pires privations. s ,,Et pourtant, a dit M. Shu, une che Yous saisit d'admiration: c'est le moral s toute la population. Ouvriers, bourgeo petits^ bourgeois savent que les empires ce traux sont voués à l'écrasement. Leur espe i- en la victoire des alliés est indomptable n ils attendent la libération de leur pays a\ fc une résignation qui confine à l'héroïsme. 1 „Même au lendemain des succès allfeman s sous Verdun — succès affichés sur papi b bleu, aux portes de tous les monuments -s les Belges ne connurent pas une minu t d'abattement."- i , — A Anvers 1 (De noire correspondant particulier.) Les mesures de contrôle deviennent i plus en plus révères. Au MeJdeamt, mai-dernier, les hommes âgés de quarante a 1 ont dû se faire inscrire. Et le bruit cou i que nos ennemis n'en resteront pas là, q s des mesures plus rigoureuses seront pris prochainement. On recommence à tremble Le ,,Komt weder" sonne une fois de pli lugubrement, aux oreilles. On craint qu'i cas de retraite les Boches n'emmènent î hommes valides, comme ils ont fait dans plupart des villages évacués de Franc d ajjrès les récits que les évacués nous o faits. Ainsi, ils relâcheraient quelques ch meurs déportés — parce qu'inutiles — ils enverraient au pays de la famine 1 Belges en âge de porter les armes. Us ; sont guère pressés du reste de relâaher leu proies, malgré les assurances données ai gouvernements neutres, et principalement ; gouvernement hollandais .grâce à l'interve tion du vaillant député Duys dont lès jou naux emboohés de notre ville n'ont p voulu parler —- et pour cause ! — mais do: 1-? nom nous est parvenu quand même malgré tout, parce que la vérité doit faire jour. t Chaque semaine trois ou quatre trai; ramènent, chacun, à la gare centrale, ui centaine de déportés. Des hommes ? Non des squelettes. Et des scènes déchirantes , produisent qui ne peuvent laisser inseusibl qu uu Boche. Récemment, un de ces ma heureux, qui n avait plus que la peau sur L os, revint au pays* Il descendit du traii soutenu par deux policiers bourgeois q" durent lè porter jusqu'au tramway, peine assis sur la banquette, 1e pauv: homme expirait. Voilà dans quel état .e santé se trouvent les déportés que les esclj vagistes libèrent. Des exemples de ce gen: sont nombreux. Mais les Allemane n'aiment guère qu'on le6 mentionne et o'e pourquoi ni les journaux publiés au pays, i ceux qui entrent librement en Belgiqi n auront garde do dire ce que nous voyoi toutes les semaines avec une haine grai dissante et une morsure de colère impui santé au coeur. Combien, parmi les déportés revenus ic étaient blessés? Il n'est pas rare d'en vo. qui ont aux jambes des blessures profond* d un doigt : coups de gaffe ou côupà de baïoi nette. Et ce n'est pas le seul supplice qu les teutons leur infligent. Ces horrible sauvages du pays de la choucroute, soi prétexte de vacciner les ouvriers qui refi sent de travailler et qui leur sont conni comme meneurs, leur inoculent le virus c la tuberculose ! Des.docteurs anversois or fait cette terrible constatation et, quand i pourront librement parler, ils mettront 1< preuves de ce crime sous les yeux de neutres incrédules. J'en connais dont je r; citerai pas les noms afin de leur éviter de peines de prison ou la déportation. Auti cas-: un ouvrier, en traitement à Stuyver berg, était porteur d'une boîte de pilule qu'on lui avait remise en Allemagne. Un analyse fut faite qui révéla la présence d'u poison dans la préparation. C'est ainsi qu les Allemands montrent qu'ils sont les pli: civilisés, d'entre les peuples, le peuple él de Dieu ! Ici, c'est toujours la vie triste, lugubre monotone. Les prix augmentent et la m: sère aussi. Tietz vend du riz au prix de 1 francs le kilo. Les pommes de terre s paient 1.80 franc le kilo, les choux-rave 90 centimes, les pelures de pommes de terr trente centimes. Car les pelures sont man gées par la petite bourgeoisie avec avidité Un homme d'esprit donnait à ce propos d'aimables cordons bleus la recette suivar te: ,,Prenez un peu de farine —• si le Comit d'alimentation a pu vous en fournir, — u: oeuf, si vous avez un ami parmi les pay sans, un soupçon de vanille, si vous ave ou la prudence d'en mettre un bâton dan votre coffre-fort au moment dé La déck ration de guerre. Vous hachez très fine ment... des pelures de pommes de terrée e vous faites ainsi d'excellentes crêpes. Ser vez, vite et mangez chaud." Voilà où nous en sommes ! # * ♦ Un service funèbre a été célébré à l'église St. Willebrord à la mémoire de M. Joseph de Prêter, ^ officier de notre vaillante armée, tué sur l'Yser le mois dernier. U y avait foule. * * * ,, Lo collège a voté deux nouveaux emprunts, / l'un de 4 millions, l'autre de 150.000 francs, à ■ " 4 %, remboursables six inois après la signature la de la paix. Le remboursement de l'emprunt ;rs d'un million en bons de caisse qui devait se faire le un ^ an après l'émission a été reporté pour la jes troisième fois à une date ultérieure. Celle-ci est ar fixée à six mois après la fin des hostilités. Il y leg a des raisons sérieuses de croire que ce rembour-sement, comme les autres, sera reporté égale-cle ment à une autre date. [es A Liêie . Les Liégeois se souviendront du procès de ' Lognay en captation d'héritage. De nombreuses audiences ont été consacrées à cette affaire >ir assez intéressante et qui occupe les tribunaux et depuis des mois. Seule la lecteure du jugement ec a duré une grosse heure! Et ce n'est pas fini, puisque ce jugement ordonne précisément l'exé-cjg cution provisoire nonobstant l'appel et dit que r les enquêtes^ sur les écritures doivent se faire et être terminées dans les trois mois. Commencée presque en même temps que la te guerre, cette affaire singulière ne sera terminée qu'après la paix. * * * Voici un épisode de. la guerre qui touchera vivement le coeur de tous les Liégeois. C'était dans la tranchée en Flandre, où se trouvait posté un de nos rqgiments de ligne, ie celui de Liège. U faisait noir, il faisait di froid; les Boches tiraient, le moral était □ s sombre. Mais la compagnie comptait un mer-rt veilleux chanteur, élève, du Conservatoire .ie royal de Liège. es —Chante donc, H..., lui dit un officier, r. ça nous désengourdira. s, Et H..., à pleine voix, se mit à chanter, m U chanta les ,,Valeureux Liégeois", la es ..Brabançonne", la ,,Marseillaise". Toute la la tranchée frémissante écoutait ravie, et il' e, semblait que la tranchée allemande écoutait, it elle aussi; car on n'y tirait plus, ô-- Or, il advint que, quand le chanteur en-et tama le dernier refrain de son dernier «joues plet: ,,Aux armes! citoyens" une balle ie perdue ricocha, le toucha en plein front et rs le tua sur le coup.... îx â Bruges 1~ Dans le ,,Tèlegraaf", un correspondant ^ des frontières zélandaises écrit quelques ^ mots au sujet du fameux Dumon, le tafel-springer de la rue Haute. La semaine der-Be nière, cet esprit supérieur s'est rendu aux frontières pour y acheter du tabac et des ls cigares. Les feuilles illustrées allemandes ont 16 donné son portrait comme le libérateur de la Flandre. Aux frontières, ■ il est mieux ;e connu comme commerçant. Bruges est complètement isolée. Cepen-dant, le docteur Dumon peut sortir, se ren- dre jusqu'aux fils-frontières et faire le commerce, aveo des Hollandais, à côté de militaires allemands. Nous établissons aujourd'hui ce fait, simplement. Plus tard, la population brugeoise parlera et jugera! Dans les IFJarseSa'es Une des illustrations du „Raad van Vlaanderen", Son Excellence Dumon, est arrivée dernièrement à Sluis, en voiture, accompagnéo de sa femme. Il venait de Ste-Anno. L'illustro couple descendit au bazar tenu par la famille B. qui tombe à geneux devant tous les soldats boches qui passent devant la maison. Un dîner retint les Dumon chez les B. Le soir, Son Excellence se rendit à Aardenburg chez un autre flamboche, le nommé Van den P. Quand les amis ele Dumon seront partis, le fameux docteur — qui vend aujourd'hui des cigarettes"et des cigares — sera proprement passé à tabac, en attendant mieux. * # * Le petit Julius Hoste écrit dans ,,Vrij Bel-gië que le gouvernement belge doit faire une déclaration par rapport à la cause flamande. Est-ce que Hoste ne lit pas les journaux ? Il a paru un ^rrêté-loi le 18 avril 191/ conc-oniant les individus qui pensent à la cause flamande et non au pays. Si le gouvernement lo juge nécessaire, il fera une déclaration. Aujourd'hui, elle est inutile. Il n'y a pas plus de f'r>l mande que de cause wallonne : il y a une cftuie belge, — c'est tout ! Au Ivirmtoo Le bourgmestre de Lummen, près de Hasselt, M. Henry Briers, plus connu sous le pseuelo-nyrae ele Georges Virrès, littérateur de talent, a été arrêté, pour la seconde fois, par nos ennemis. La première arrestation fut de courte durée et Georges Virrès fut bientôt remis en liberté. On le laissa tranquille pendant plus d'une année. Or, il y a quelque temps,,îles soldats allemands se saisirent de lui et le jetèrent en prison. On apprend aujourd'hui qu'il a été déporté en Allemagne comme indésirable. Motif : depuis toujours, a montré de vives sympathies pour la France. A la cause de la condamnation, on sent la haine des aktivistés qui, dans l'ombre épaisse où, tremblants de peur, ils restent cachés, désignent aux Allemands les Belges qui ont toujours aimé la France. ; A Tournai C'est la commission intercommunale qtii se chargera, dorénavant, de la distribution des 'charbons à partir du mois de mai. Pendant l'été, chaque habitant du territoire d'étape recevra 20 kilos de combustible. On trouve que c'est peu. Au Pays Waiioa M. Alphonse Larsimont, échevin do la commune de Trazegnies, est décédé à l'âge de 86 ans. On annonce également la mort de M. Paul Warzée, industriel à Beauraing, et de M. Louis Cristel, industriel à Gosselies. t, - —■— i L'offensive des alliés» -e ; Nouveaux succès pour nos armes. Les Français occupant Sancy et réalisent des progrès dans la 9 direction de Chemin r. es Dames et près da fëioronviiterz. — ;s Depuis le 16 avril lis ont fait plus de Î8.080 prisonniers i. et capturé plus de 100 canons. . . Une défaite turque en Mésopotamie. r La situation sur les autres fronts. I Les opérations à ['Ouest e Les Français continuent à faire des progrès dans la direction du Chemin des Dames. — l- Ils occupent Sancy et s'emparent de s plusieurs points d'appui importants ® en Champagne. ls 13.000 prisonniers et 100 canons: « lS (Communiqué officiel.) 6 PARIS, 20 avril. (Reuter.) Entre St. s Quentin et l'Oise de violentes actions d'ar- 6 tillerie se produisirent, principalement au ' nord de Gracies. Au nord de l'Aisne nous fatiguons l'en- 0 nemi et nous continuons à faire des progrès II dans la direction de Chemin des Dames. 6 Nous avons occupé Sancy. -Une attaque entreprise par les Allemands 11 cet après-midi à 6 heures, dans la contrée d'Ailles et d'Hurtebise, fut enrayée par notre feu et complètement repoussée. Ici r la violente lutte d'artillerie continue. 3 En Champagne nous nous sommes empa- 0 rés de plusieurs points d'appui très inlpor-S tants près de Moronvillers, malgré la résistance désespérée de l'ennemi. Depuis le 16 avril nous avons fait plus ^ de 19,000 prisonniers et capturé plus de 100 canons entre Soissons et Auberive. En Argonne, après un violent combat, ne>s détachements se 6ont introduits dans une 1 ligne de communication ennemie. Ils y trouvèrent de nombreux morts. 7. s Les Anglais occupent Gonnelieu. (Communiqué officiel.) t LONDRES, 21 avril. La nuit dernière - , -r:-. troupes enlevèrent le village de Gon-nHieù et firent des prisonniers. Une attaque allemande près de Fau-jiuiseart a été rqpoaissée. ' Sur Ses fronts russes Fusillades et reconnaissances. (Communiqué officiel.) PETROGRADE, 20 avril. Sur le front oriental, ainsi que sur le front du Caucase, on signala des fusillades et des reconnaissances. Succès anglais en Mésopotamie. Les troupes du général Maudè chassent les Turcs de Shatt-EI-Adhaim et font 1244 prisonniers. (Communiqué officiel.) LONDRES, 20 avril. (Reuter). Dans la nuit du 17 au 18 avril les Anglaa's se sont frayé un chemin à travers Shat.t-El-Adhaim, qui était occupée par le 18ième corps d.'armée turc. Mercredi matin nous attaquâmes la po-fiition principale de ce corps d'armée qui protégeait la station d'Istabulât, à 12 milles au sud-est de Samarra, sur la rive j droite du Tigre. L'ennemi fut mis en i fuite et nous fîmes prisonniers 27 officiers | et 1217 soldats. Notre butin, qui est exmsi-dérable, augmente encore toujours. Ce ne fut qu'à la suite de l'épuisement de nos chevaux que nous ne réussîmes pas à prendre des canons. Nous perdîmes 73 hommes. Notre cavalerie surtout s'acquitta brillamment de sa tâche. La lutte en Egypte. Sur un front de 6i kilomètres les Anglait s'emparent des positions turques avancées au nord d'Uridighuzzi. LONDRES, 20 avril. (Reuter). Nous nous emparâmes des positions turques avancées au nord d'Uridighuzzi, sur un front de 6| kilomètres. I.es navires de gueire prirent part à cet le opération. Hier joir la Jutt© continua encore'

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Dit item is een uitgave in de reeks L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Amsterdam van 1914 tot 1918.

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