L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam

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25 oktober 1918
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s.n. 1918, 25 Oktober. L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam. Geraadpleegd op 17 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/pz51g0k444/
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„eme Année IV®. 14-62 s cent Venesrecs! 25 octobre ï^es L'ECHO BELGE L'Union lait la Força. ' »ïourrssiS quotidien du rrmlira t»%iraiissas-Et en HolSandle Belae est noire «ont de Famille. — _ Toutes les lettres doivent etre adressées au „„,.eau de rédaction: M. Z. VOOHBIJHGWAU, 234-240, ^YiSTEHDAiVl. Téléphones: 2797 et 177ô. Rédacteur en Chef: Gustave .laspaers. Ooraiité de R^dact.o» : j Ch^eg Bernard,.Kené Chambr. — 1-" ' ' >=g»UiB-lUJ!JliJ gs-g— Abonnements: Hollande fl. 1.50 par mois. Etranger fi. 2.00 par mois. Pour les militaires au front et les militaires internés en Hollande Sî. 0.75 par mois payahla par anticipation. Annonces: 15 cents la ligne. Réclames: 30 cents la ligne. La Note de M. Wiison à l'Allemagne e président ties Etats-Unis pose les conditions de l'Armistice et ds la Paix. WASHINGTON, 23 oot. (Radio.) *Le ' ■rétaire d'Etat publie la communication ( Ivante: __ j ( p0 la part du secrétaire d'Etat au chargé < iffàires ad intérim chargé de la défense ( ; intérêts allemands aux Etats-Unis : ( «sieur. J'ai l'honneur de vous confirmer \ réception de votre note du 22 courant ^ itenant une communication du 20 oct. du ! ^ jvernement allemand et vous informe que ^ président m'a chargé d'y répondre comme j % h \près avoir reçu l'assurance solennelle [ ^ explicite du gouvernement ajlemand que € ui-cd accepte sans réserve les conditions ; T paix exposées dans son message au Con- j s des Etats-Unis du 8 janvier 1918, ainsi s s les principes directeurs exposés dans se6 s isa^e suivants et, notamment, celai du 22 { tembre, que le gouvernement) allemand ^ ire passer à la discussion des détails qui trouvent contenus ainsi qu'à leur appli- ( en pratique et que ce désir émane non s at de- oeux-là qui, jusqu'ici, ent dirigé ^ xjlitiqus allemande et assumé la conduite 2 a guerre, mais de min'stres qui parlent c nom de la majorité du Reichstag-et d'une j aense majorité du peuple allemand, et ^ b avoir reçu la promesse également ex- ! r :to du gouvernement allemand actuel j v les règles prescrites par l'humanité dans : ], uerrede -terre et de mer seront désonnais j j >3 en pratique par les forces armées de . ^ lemagne, le président des Etats-Unis est , r ris que: ^ | d Il ne peut pas refuser de discuter avec j r gouvernements associés la question de f mistioe; _ j v Il estime qu'il est de son devoir de dire v jre une fois que le seul armistice dont il ]. sa préconiser la prise en considération p i être de nature à mettre les Etats-Unis c es puissances associées à même de faire p jecter toute décision que l'on serait ame- q i prendre et qui soit de nature à rendre p )ossible une reprise des h os tintés de la ], :t de'l'Allemagne. _ d ,C'est pourquoi le président a soumis aux reniements associés ses échanges de vue 3 les autorités allemandes actuelles, en , (tint le voeu que, si ces gouvernements ■ prêts à accepter la paix conformément \ nrincipes indiqués, leurs conseillers mi-r^s ainsi que,ceux des Etats-Unis seront é<* à fixer, vis-à-vis des gouvernements ::és à l'Allemagne, les conditions qui it de nature à garantir les intérêts des 11 les intéressés et qui donneront aux gou- ^ ements associés la force nécessaire pour i a respecter les conditions de la paix ^ rite par l'Allemagne. i in cas où les conditions d'un tel armis- €J seraient formulées, leur acceptation par Ie emagne constituerait la preuve 3 a meil- tr et la plus concrète d'une acceptation I5 re et non ambiguë des conditions de a proprement dites et des principes ^ es d'où elles procèdent. ^ iQ président est d'avis qu'il manquerait , »c ancliise s'il ne disait pas en des termes f1 précis que possible pourquoi des ga- a es extraordinaires s'imposent. Si signi- cc ves et si importantes que semblent être s|; modifications constitutionnelles dont nG le secrétaire d'Etat allemand aux af- ra i étrangères dans sa note du 20 oct., il P' jaraît pas encore que le principe d'un Cl ornement responsable devant le peuple and soit complètement appliqué et r existe quelque garantie que la modi- aJ on dans les principes étales méthodes uoi l'on se trouve maintenant partiel- j er it d'accord soit d'une nature durable, j i possible que dans 1 Avenir le peuple ^ and exerce son contrôle sur les déda- , 13 de guerre mais cela n'a pas été le cas t qui concerne la présente guerre et c'est ai qu'il s'agit. va de soi que le peuple allemand ne le pas les moyens d'obliger les autori- — i.litaires à se conformer à son désir; que nvoir du roi de Prusse de contrôler la que de l'empire est toujours entier; que ative des décisions capitales appartient urs à ceux-là qui furent jusqu'ici le3 es de l'Allemagne. co: ans la conviction que la paix du mon-ipond aujourd'hui entièrement de dé--ions franches et d'une action publique, ^ ésident estime qu'il est de son devoir re, sans ^chercher à adoucir ce qu'il <i>£ y avoir de dur dans les termes, que les av. es de la terre n'ont pas confiance et uvent pas avoir confiance dans les pa-de ceux qui ont été jusqu'ici les maî- ■ j le la politique allemande; et il estime L est de son devoir de déclarer encore ois qu'à la conclusion de la paix et la tentative de réparer les ruines sans les injustices de cette guerre, le gou- " ment des Etats-Unis ne veut avoir af-qu'aux véritables représentants du e allemand, qui puisent leur autorité ^ la constitution et soient réellement les rnant-s de l'Allemagne. P0k le gouvernement des Etats-Unis se — ait en présence des autorités militaires, narque et les autocrates de l'Aile-2. maintenant ou plus tard, en ce cas il •ait non des pourparlers de paix mais Ve apitulation. Il n'y a rien à gagner en < ut de côte le principal. j ecevez l'assurance réitérée de ma haute t lération (Signée Robert Lansing." * * * 'si l'on continue de discuter! Le pre-Wilson, après avoir dit qu'il esti-quo la réponse de l'Allemagne était !■ ante pour qu'il la communiquât aux Pi> | gouvernements associés, aborde le fond du débat. ici sa tâche de médiateur est finie. Il redevient belligérant. Il détermine les grandes lignes de ce que doivent être à son sens les conditions de l'armistice et les conditions de paix. L'armist-ce devra être tel qu'il enlève à l'Allemagne toute possibilité d'un recours ultérieur aux armes. Là-dessus tous les gou-'e , versements alliés seront certainement d'ao n , oord. Ils ne peuvent pas enlevef aux soldats „ j de Foch les fruits de la victoire qu'ils sont >e en train de cueillir. Et il paraîtra également ,e évident à tout le monde, comme au prési- 1 : 1 dent Wilson, que l'acceptation par l'Aile- j magne d'un tel armistice comporte ipso fac- I , to son adhésion non seulement aux princi-u • ])es mais aux modalités de la paix exigée 6 par les alliés. ^ I Quant à cette paix elle-même, Wilson ne * j -prétend pas la conclure avec les maîtres ac-0 i tuels de l'Allemagne. En d'autres termes il 0 ! exige le départ de Guillaume, peut-être 3 i même la déchéance de la dynastie des Ho-:7 henzollern et des dynasties allemandes vas- sales. Il n'est pas possible de comprendre ® sa note autrement (Jue comme une e^hor--j1 tation directe au peuple allemand à ren-^ versr la maison régnante. II Voilà au moins qui apporte de la clarté. " C'est un grand pas de fait. Le tout est do ^ savoir maintenant si l'Allemagne est mûre e pour l'acceptation de ce programme. Nous 9 avons constaté une recrudescence d'énergie k chez lest.soldats allemands au front, corré-® lative à des velléités de résistance plus vives ( à l'intérieur. Le prince Max de Bade a an-" j noncé une mobilisation générale. ,,Où irez- 1 ! vous chercher les hommes?" lui a demandé s i le député socialiste indépendant M. Haase. j s j En effet. Mais à moins d'une grande catas- j & : tropho militaire, -le front allemand qui se r ^ rétrécit de jour en jour e6t encore capable ; de tenir quelque temps. On peut donc ad- ' 3 i mettre que, s'illusionnarft sur leurs propres j 3 forces, les Allemands refusent jusqu'à nou- ! ! vel ordre de se mettre à la merci de leurs ! 9 vainqueurs. Ils ne répondront pas: ,,oui" à * . la note de M. Wilson. Cependant ils ne ré-1 pondront pas ,,non". Ayant réussi à amor-s cer la discussion, Berlin s'ingéniera à la 3 poursuivre. Pendant ce temps on se battra. * Comme quoi, en fin de compte, ce ne sont 3 pas les diplomates, mais ncs admirables poi-1 lus qui nous donneront la paix juste, la paix durable que nous voulons. 1 C. B. ^ — 1 ■ i 8' "Çi ii ip ■ ■! ' Un soldent émouvant 5 [ Un incident émouvant a marqué les der-; niers jours de lutte sur le front de Flandre. . Deux magistrats, Rutsaert, juge des enfants • au Tribunal de Première instance à Fumes : et Vandergote, avocat sojpléant au même tri-| bunal, juge civil près du Conseil de Guerre en Campagne, furent tués dans l'exercice de ■ leurs fonction/par un obus allemand qui détruisit le Tribunal de Furnes siégeant à La Panne, les ensevelissant sous les décombres , avec le concierge. Le Tribunal qui subsis- I tait en territoire libre depuis fin octobre ! : 1914, seul de toute l'organisation judiciaire , belge depuis le bombaruement do Furnes, ! avait été obligé de se transporter dès 1914 1 à La Panne, où il n'a pas ces§>é de siéger comme Tribunal Civil Correctionnel et Con- j sulaire. Les magistrats le composant donnèrent chaque jour avec un tranquille courage l'exemple du dévouement civique com- ' , parable à celui de la magistrature sous l'occupation ennemie. La mort tragique des deux juges et de l'humble fonctionnaire, i • frappés dans l'exercioe de leur charge, ajoute une auréole nouvelle à la réputation , du corps judiciaire belge et suscitera une i émotion admirative partout où les esprits sont attachés au culte du Droit. Le Roi ' signa sur la proposition du Ministre de la Justice un arrêté conférant -à titre posthume la décoration aux deux Magistrats et ] au concierge avec la mention de : ,,morts '< pour le pays dans l'exercice de leurs fonctions". i — , Avis ©ffàcie3 î .. t La légation de Belgique de La Hye nous communique : . D après les ordres du Gouvernemcmt du Roi, le Ministre de Belgique a l'honneur de signaler » que l'introduction de monnaies ennemies en Belgique est prohibée et punie de huit jours un d'emprisonnement et de cent à mille francs d'amende et de la confiscation par assimilation avec commerce avcio l'ennemi. 9 ■ li i — L'échange de correspondance avec les régions libérées ^ L'administration des Postes Belges s'cc-cupe d'assurer dans un très court délai l'échange de correspondance avec .les régions libérées. Le public sera avisé par la voie de la presse du rétablissement du service i postal dans les localités reconquises. —■ Cr !■ Croix Rouge de Belgique 1 Vente d-e cartm illustrées, timbres et Pro Belf/iem du bur. ,,A. d pr. 0." de Zvjotte. 12me ver- fi sèment pour un lit d'hôpital... 5.00 fl. p 21 « — ■ «m ■ i| i j. i i // y b iw aji ^ c r< 25 octobre 1917 : Les Français occupent 4. Pinan et Pargny Filain\ , jx En Belgique. A Bru^eiles Un aubergiste de l'avenue de la Porte-c Hal, Médard Stubbe, un voyagéur de co: merce nommé Omer Deprez, et une femi du nom de Marie Van Payer, qui tenait i comment un estaminet boulevard du M: et a maintenant un magasin rue Haute, c siraient éviter les poursuites judiciaij dans une affaire où ils étaient impliqué ils parvinrent à corrompre un commis < greffe du parquet, Pierre Baudouin, lequ contre finances, fit disparaître le dossier leur prcccs. Le pot-aux-roses ayant été c couvert ils viennent d'être tous quatre cc damnés: Stubbe et Beaudouin à 5 ans de ti vaux forcés et à la privation de leurs dro do citoyens pendant 15 ans, et les deux a t;es chacun à 3 mois de prison, e * * * Une bonne nouvelle pour les Bruxello: Depuis fin septembre la ration quotidien de pain est portée à 300 grammes par p« sonne, et colle de far ne, pour ceux qui ci sent leur pain eu , à 225 gramme * * « M. l'abbé Half le directeur cl Œuvres de Femmes à Bruxelles, contré 1 quel la rage des aktivistes se. tourna si fi quemment, est nommé curé de Boitsfort, 1 remplacoment de M. l'abbé Rabus. * * * Les grands concerts svmphcniques ont i commencé le 25 septembre à la salle ,,P tria." Au programme: Grieg, Gevaei Saint-Saëns? J. S. Bach, Wagner et P. B noît. Gros succès pour le baryton Dési Hubert. * A Loisvaisi On voit bien que les Allemands ont plus pressant besoin pour leur armée de toi les hommes plus ou moins aptes à faire i service quelconque. Aux'bureaux de . ,Kommandantur", à la gare, etc., les tro quarts des employés sont remplacés depu quelque temps par des femmes. Même i „Staatsanvaltschaft" (Parquet) du nouvej tribunal allemand, ce sont des femmes q détiennent maintenant presque tous les er plois de scribes, de garçons de bureaux, et Un malheureux bossu, qui espérait bif échapper à l'armée et rester jasqu'à la f de l'occupation sur sa chai e de commi dans le prétoire provisoire des boches, été, lui aussi, coiffé d'un casque et envoj au front. Ça ne sera en tout cas pas d< recrues de ce genre-là qui arrêteront 1( poilus de Foch ! • * # Il est passé ces jours-ci en gare de Louvai plusieurs trains de jeunes recrues boche venant de Beverloo, où ils ont été exercc pendant un laps de temps assez court, i que l'on dirigeait vers le front. Le^ nouveau soldats du kaiser, derniers espoirs de Ludei dorf, avaient l'air si jeune et pourla phjpa: si grêles que, de l'avis de tous ceux qui 1( mt vus, on aurait dit des enfants dé£uis( 3n soldats I • * » Au „Louvain-Pala.ce" la troupe flamingo boche de l'Alhambra de Bruxelles est venuf [e 24 septembre, donner une représentatio le l'opérette boche bien connue: „Le comt Je Luxembourg'', Ce n'est pas le succès financier qu'elle Dbtenu qui pourra l'engager à revenir Louvain. Car elle a joué devant des ban guettes à peii près vides. Dans la salle, : l'y avait en effet que la demi-douzaine d'akti listes locaux et tous les boches de la ville renus.là par ordre. Pas un Louvanista digne de ce nom n'avai laigné se dérarger. A Lierre Encore une victime des boches ! Ceux-ci défendent — on ne sait pour quel! •aison — de passer sur le pont de la Nèfah Lvec un chargement de pommes de terre rlistoire de vexer inutilement et sans moti me paisible population! Aussi, quand oi reut rapporter en ville de oes précieux tu >erculo5, est-on obligé de traverser 1; ivière.... en se mettant à l'e<au, tout sirn xlemienti. Il y a;pour cela heureusement cer ains endroits où la Nèthe est guéa-btle klais tout le monde ne les connaît pas. L'autre jour, un menuisier, A. Van dei Bosch, qui n'était pa6 très au courant de* " -■ ■■ y points où l'on peut passer 6ans danger, entra dans l'eau en portant 6ur son épaule un le- panier contenant 30 kilos de pommes de terre, qu'il rapportait de la campagne. Cela ne se passait au lieu dit ,,Anderstadit". e- Soudain, le pauvre homnne poussa un cri di et disparut dans les eaux, très profondes en ié- cet endroit. Sa femme, qui assistait à la es scène, appela au secours; en accourut, mais s ; ce* fut en vain que l'on fit des recherches, lu Ce n'est que très tard dans la soirée que ûj l'on retrouva le cadavre du malheureux, qui de laisse une veuve et deux petits enfants en é- bas âge. n- • * 11 a_ Dimanche, pendant une représentation en l{-s matinée du Cinéma ,,Belgica", le feu prit u_ à un film et se oaimmuniqua rapidement à d'autres films qui se trouvaient à proximité. Dès qu'on aperçut les flammes une pani-is: que s'empara de l'assistance. Tout le monde [ie voulut sortir à la fois, et dans la bagarre r_ il y eut un certain nombre de blessés. Grâce aux secours qui arrivèrent promrptement, on a pu enrayer l'incendie assez facilement-" • * » Les cours reprendront aux deux Ecoles es Moyennes le lundi 30 septeauBre, ceux du l'Ecole de Musique le lr octobre. La rentrée e" de l'Ecole Normale a eu lieu le 18 septem-m bre. » * * On se plaint beaucoup, à Lierre, e_ de la qualité du pain. Le goût et la couleur en laissant fort à désirer. Il en est de même des ,,oouques scolaires'' qui sont, ; paraît-il, presque immangeables et que les ré ^ enfknts vont jusqu'à comparer à... du crottin de cheval ! On affirme que c'est ainsi que certains gros bonnets veulent punir la population de r Lierre de 6e montrer aussi résolument réfrac-taire à là propagande flamingo-boche ! De la part de nos aktivistes, rien ne saurait i plus étonner. la * * a !s Voici quelques exemples des denrées du 1S ravitaillement à Lierre pour la première u quinzaine de septembre: 1. Graisse, 300 grammes par tête, à fr. 1.50 n la ration; café, 50 grammes à 40 centimes; céréaline, 300 grammes à 30 centimes; mieil c* artificiel, un kilo à fr. 1.65; oignons séchés, u un kilo à 2 fr. 60; pommes de terre, 4 kilos n à 1 fr. 40. s, •é A VilvorcSe :s Les aktivistes avaient organisé l'un de ss ces derniers soirs à Vilvorde un meeting, sous la présidence du sieur Armand Simoens. Ce fut un fiasco complet, l'immense majo-n rité de la population s'étant abstenue d'y 3. assister. Dans la saille, iil y avait, en tout !3 et pour tout, trente personnes. ^ Le crachoir était tenu par un certain De ^ Boevé, qui s'attacha à faire un parallèle en-tre la Révolution nationale de 1830 et le ■ t mouvement aktdviste actuel et qui' ne crai-is gnit pas de déclarer que, somme toute, la s comparaison était toute en faveur de oe dernier 1 Finalement, l'orateur proposa de voter une adresse de félicitations et de confiance au Conseil des Traîtres. > | Comme il y avait des agents allemands Q ; dans la saille, personne n'osa protester; le e traquenard était trop visible. a De 'très vifs dissentiments se sont élevés a entre le groupement aktivist e local ' et le - comité du , olksopbeuring" récemment 1 créé à Vilvorde. Ils ne sont, d'ailleurs; for- - més tous deux que de gens tarés et d'incon-, nus. Ces zizanies ne sont pas pour donner un regain de lustre au mouvement flamingo-t boche 1 Dans le HcaSrastat En ce moment, les Allemands obligent les ' popiu'lations de la région frontière voisine de 3 i la ligne Charleroi-Maubeuge à exécuter j ) , dans cette partie de la vallée de la S ambre ■ des travaux militaires. f Dans les coaumuiies d'Erquelines, do' i Sobre-sur-Sambre, de Hainaut-Wikeries, de • Fontaine, de Merbes-le-Château, etc., tous , i les habitants — hommes et femmes — do • n'importe quel âge, pourvu qu'ils aient la • force nécessaire, sont réquisitionnés et groupés en escouades ; à la tête de chacune a'cilles est placé un homme de confiance des boches, j i qui est chargé de diriger le travail et de sur- J > 1 veiller les tr^-vaiLleurs. Les opérations militaires. Prourès importants des Analais w ■ **£ os troupes de sir Beuglais Haig avancent de 5 kilomètres sur un Iront de 30 kilomètres. — Elles s'emparent de plusieurs villages et font des milliers de prisonniers. Sur le front belge. * Activité d'artillerie et de mitrailleuses. (Communiqué officiel.) LONDRES, 23 octobre. Grande activité 'artillerie et-«de mitrailleuses sur touT> le "ont belge. Les Français occupent Waeregfiem, LONDRES, 24 octobra. (Reuter). Du front m armées qui opèrent en Flandre il n'y a en à signaler, excepté qu© les Français occupent le village de Waereghem où ils firent X) prisonniers. Le couple royal à Bruges. DUNK2RQUE, 23 octobre. (Reuter). e matin le Roi et la Reine des Belges se indirent en avion à Bruges. Partis à 8vh. ) ils atterrirent une demi heure après au ilieu de la population enthousiaste. La ré ception fut indescriptible. Ils parcoururent les rues principales de la ville, après quoi ils remontèrent en avion et rentrèrent à 11 h. à Dunkerque. Déclarations du Roi des Belges. PARIS, 24 octobre. (Havas.) Le Roi Albert, commandant en chef des troupes alliées qui opèrent victorieusement en Belgique, a reçu les correspondants de guerre français. Rendant compte de cette réception, le correspondant de l'agence Havas rappelle que les journalistes français furent déjà reçus par le Roi de Belges à son quartier général au mois de mars dernier. On attendait alors la formidable rués allemande que l'ennemi, annonçait irrésistible. C'est aujourd'hui, le front auréolé de gloire, que le Roi Albert, toujours simple et bienveillant, nous demande de continuer à norteir intérêt, à sp« i héroïques soldats qui ont tant souffert et si bien mérité de leur patrie. Apprenant que nous avons déj( parcouru toutes les régions nouvellement libérées et que'nous avons reçu en notre qualité de Français l'accueil le plus chaleureux et le plus émouvant de6 populations de Roulers, d'Oetende et de Bruges, que nous avons, visitées au lendemain même de 'leur délivrance, le Roi est heureux que nous ayons pu constater la ténacité indomptable, la foi crdente et le patriotisme exalté de l'âme belge, qui, pendant quatre années, a résisté stoïquemet au joug de l'envahisseur sans douter un instant de la victoire finale. ,,Vous avez vu nos admirables soldats, nous dit le Roi, vous connaissez le terrein épouvantable . sur lequel ils ont combattu depuis si longtemps avec tant de patience . et de ténacité et vous vous êtes rendu compte des efforts qu'ils ont dû déployer dans des conditions aussi difficiles. Mais, s'ils ont fait de telles choses, c'est parce qu'ils ont pris comme exemple le soldat français. La Belgique a toujours vécu en étroit contact avec la France. Et j'ai depuis longtemps considéré le soldat français comme un véritable modèle insurpassable d'héroïsme, de bravoure et d'esprit de sacrifice". Le Roi nous parla de la pièce monstrueuse de 380 qui tira pendant si longtemps sur Dunkerque et dont les derniers obus furent pour la petite ville où il résidait. Cette pièce, que Sa Majesté est allée voir, a été capturée intacte par les soldats 4Delges au hameap de Langlie-boom, au sud de Ghistelles. Les journalistes exprimèrent la joie immense qu'épouvera la France entière quand le Roi des Belges fera sa rentrée solennelle dans Bruxe^es à la tête | de ses troupes victorieuses. Le Roi répendit : j ,,Bruxelles e6t encore à un® soixantaine de kilomètres de nos lignes et nos coeurs bondis- i sent plus vite que ne peuvent marcher nos j soldats. ' - L'offensive des alliés. Les Français étendent leurs progrès entre l'Ois» et la Serre et sur l'Aisne. (Communiqué officiel.) PARIS, 23 octobre. Grande activité d'artillerie sur le front de l'Oise. Ektre l'Oise et la Serre les Français gagnèrent du terrain au nord de Catillon d}i Temple et avancèrent leur ligne jusqu'à la lisière de Chevresis-les-Dames. Plus à l'est ils enlevèrent un bois solidement fortifié, au nord-ouest de Mesbre-COurt—Richecourt, et firent 150 prisonniers.De violents combats eurent lieu dans la journée sur le front de la Serre et de la : Souche. . , • v , , ! Des détachements français briserent la 1 résistance 'des Allemands et réussirent à avancer entre Froidmont—Cohartille et j I Pierront et à se maintenir sur la rive ' orientale devant la ferme Brazicourt en j j dépit d'une violente contre-attaque aile- , mande. , _ | j Au sud de Nizy-le-Pont ils étendirent , . leurs progrès. | A l'est de l'Aisne la lutte demeura vive dans la région de Vouziers. Les Allemands attaquèrent le village de Terron et les positions françaises à l'est de Veudy. Ils fu- j , rent repoussés avec de fortes pertes. | Entre Olizy et Grandpré les Français se ' rendirent maîtres du moulin de Beau Repaire, où ils firent ds prisonniers. j Rien à signaler sur le reste du front. Les Britanniques enlèvent Pommereuil, Forost, Romeries, Beaurain, Vertain, # Boiirsic^, Esoarmain et fort plusieurs milliers de prisonniers. (Communiqué officiel.) LONDRES, 23 octobre. _ Ce matin les troupes anglaises et écossaises des 3me et> 4me armées passèrent à l'attaque entre le canal de la Sambre et l'Escaut, au sud de Valenciennes. L'avance fut exécutée sur un terrain rendu difficile par les nombreux cours d'eau, villages et bois, que l'ennemi défendit avec une grande fermeté. Pendant nos préparatifs et au début de l'attaque l'artillerie ennemie montra une grande activité et employa également &es obus délétères. En dépit de la résistance acharnée surtout de la part de l'artillerie et des mitrailleuses de l'ennemi, nos troupes progressèrent régulièrement toute la journée. Quelques heures avant l'aube nos fajitassins enfoncèrent les lignes de défense de l'ennemi sur tout le front et déjà au début de^ la journée ils avaient conquis les villages importants de Pomméreuil. Forest et Roine-ries.Sur l'aile droite extrême l'ennemi résista énergiquement près de la ferme fortifiee de • Gimpremont et de la gare voisine, mais les deux points furent bientôt oonquis*. Au centre gauche des troupes anglaises de la 5me division, appuyées par des tanks, enlevèrent le village de Beaurain, que l'ennemi défendit avec acharnement. A l'aile gauche d'autres troupes anglaises franchirent déjà l'Harpies au début de . l'attaque et s'emparèrent de Vertain. Dans la matinée dos troupes continuèrent l'attaque sur tout le frent. Elles s'emparèrent de positions ennemies jusqu'à une profondeur de plus de trois milles et chassèrent les Allemands de nombreux villages, fermes, bois et autres points organisés pour la défense. Les troupes anglaises de la 25me division livrèrent de rudes combats dans le Bois de l'Evêque et réalisèrent de bons progrès à travers la forêt. Des troupes des comtés est de la 18me division occupèrent les passages de l'Harpies près du Bois de Vendegies et occupèrent le village de Vendegies. D'autres troupes anglaises, opérant avec les troupes néo-zélandaises à l'aile gauche, atteignirent la lisière de Neuville et se nichèrent sur le terrain élevé au nord-ouest • du village. Plus au nord le village d'Escarmavn fut : occupé par les troupes de la seconde et de la 3me divisions. Café de Paris - Amsterdam. Bodega Orchestre F. CGUKTEL. Restaurant: Orchestre JOHN Bfc£CK. Lunch. — Dîner. — Soupers de Théâtre. fîmes plusieurs milliers de prisonniers et T1ous capturâmes de nombreux canons. Sur tout le front nos troupes poursuivent leur marche. Nouveaux progrès dos Américains. J Communiqué officiel.j LONDRES, 21 octobre. (Reuter.) Sur le front de ba-taillo au .nord de Verdun nous aivons réalisé des progrès sur plusieurs points, malgré la résistance acharnée de l'ennemi. Au cours d'une attaque locale dans la contrée boisée et montagneuse à l'est do la Meuse nos troupes s'emparèrent du Bois de Belleu et s'introduisirent dans les positions ennemies dans le Bois d'Estrayes et de "Wavrille faisant plus de 100 prisonniers. A l'ouest de la Meuse Ban-thevillc fut complètement occupé et notre ligne fut établie le long de la crête au nord-ouest du village. Au cours do oomibats violents au noTcl de Grajidpro nos troupes firent 75 prisonniers et s'emparèrent de 8 mitrailleuses. Sur tout le front de violentes actions d'artillerie se prbduisirent qui atteignirent leur maximum d'intensité à l'est do la Meuse et au nord de l'Aire. Dans les airs l'activité fut grande. Nous abattîmes lo avions ennemis et un ballon d'observation. _ Nous perdîmes 3 ballons d'observation et six de nos avions. Les Britanniques progressent de 5 kilomètres sur un frent de 30 kilomètres. LONDRES, 23 octobre. (Reuter). Vers midi les- Britanniques ont progressé de 5 kilomètres environ sur un front de 30 kilomètres.Au nord de Valenciennes nous nous sommes avancés jusqu'à l'est du bois de Raisinés.Les récents succès britanniques. LONDRES, 23 octobre. (Reuter). Ce matin les Allemands opposèrent une vive résistance aux environs de Le Câteau. Ils avaient pris toutes leurs mesures une demi heure avant et ooncentré 9 divisions sur le front d'attaque. Nous atteignîmes les hauteurs qui commandent la vallée de Harpies. Nous fîmes 2000 prisonniers et capturâmes plusieurs canons. Notre ligne va à l'ouest d'Ors (à 6 kilomètres à l'est de Le Câteau) et se dirige vers lo nord pour atteindre un point à l'est de Croix et les villages de Beaurain et de Romeries. Nous occupons Brubay, à 4 kilomètres au nord-est de Valenciennes. Lille et Londres. LONDRES, 24 octobre. (Havas.) Le lord maire de Londres a reçu le télégramme suivant du maire de Lille: ,,Au nom des habitants de Lille et en mon nom personnel je vous remercie pour vos félicitations cordiales d'avoir, grâce aux héroïques troupes britanniques, été délivrés du joug odieux eous lequel ous avons vécu oes 4 dernières années mais pendant lesquelles nous avons gardé la conviction inébranlable que les armées qui combattent pour le droit triompheraient. Lille envois aux habitants de la grande ville de Londres ses salutations fraternelles et s'écrie avec eoix: ,,Vivent le? alliés!" ,,Vive l'Angleterre!" ,,Vive la Liberté du monde!" r Las opérations dans les Balkans. Le? Serbes enlèvent le massif de Eokovinck. r Communiqué officiel. ) PARIS, 23 octobre. A l'issue d'une âpre lutte les Serbes enlevèrent le massif de Bo-kovinck, au nord-est d'Aleksinatz. Les alliés atteignirent la région minière au nord-ouest de Zaitchav. La retraite des Autrichiens en Albanie. (Commundque officiel. ) ROME, 23 octobre (Stefani). Sous la poussée de la cavalerie italienne et des bandes de révoltés albanais les Autrichiens en Albanie ont été obligés de se replier au nord do la rivière Mati. Lss opérations en Syrie. Les troupes françaises à Beyrouth. LE CAIRE, 24 octobre. (Havas.) Les troupes françaises sont arrivées à Beyrouth le 20 bcto'bre. Elles ont été l'objet d'un accueil enthousiaste de la part de la population. La demande ^e faix Ltf point de vue des alliés. LONDRES, 23 octobre. (Reuter). Comme résultat de continuels échanges de vues, les gouvernements alliés sont parfaitement d'accord sur les conditions sous lesqu lies il serait possible de ouer des négociations concernant un armistice. Dans les négociations entre les Etats-Unis et l'Allemagne on ne traita jamais les questions maritimes, qui sont d'une haute importance au po nt do vue des alliés. L'idée de la liberté des mers, telle que la conçoit l'Allemagne, ne peut être acceptée par les gouvernements alliés. Il semble que les conditions de l'armistice doivent concerner à la fois la fwtto et l'armée. Or, jusqu'ici, l'Allemagne borna ses observations à l'armée. Les Etats-Unis, la Grande-Bretagne, la France et l'Italie doivent tant de ch^ros •> a flotte dans la conduite de la guerre et l'essor de leurs pays qu'il ne serait pas pr-. • likjue de négliger la question navale dans la discussion des conditions qui justifieraient d'accorder un armistice. ' En prescrivant l'évacuation des territoires occupés, M. Wilson ne compte jamais borner ses conditions à ce point, oomme les Allemands l'ont toujours admis. La première note allemande fut envcyéf j, Washington pour être transmise aux allié nais, avant de la communiquer définiti-oient, M. Wilson posa aux Allemands îério de questions avec l'objectif de préf !a transmission de toute la questior illiés" au c?.6 où le prés-'d^nt eû^r>bte

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Dit item is een uitgave in de reeks L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Amsterdam van 1914 tot 1918.

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