L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam

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s.n. 1917, 28 April. L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam. Geraadpleegd op 19 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/ms3jw87s44/
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3èn,e Année N®. 917 S cents SamesSi 26 avril 1917 L'ECHO BELGE L'Union fait la Forcer kîOEarnaî «sM©ti«Sie*8 du rrasitin ip^r^Sssajtîî eai Hollande. Beige est notre nom rte Famine. Toutes les lettres doivent être adressées au bureau de rédaction: JV. Z- VOORBURGWAL 334-240, AMSTERDAM. Téléphone: 2797. Rédacteur en Chef : Gustave JaspsieFS. .» „, . ( Charles Bernard, Charles Herlbîet, Comité de Rédaction: { „ , , . ( René Chambpy, Emile painpare. Pour les atfurscMraces, albonnemcms et veïstG3 «u numéro, s'adresser é\ l'Admimstratloci tiua journal: N.Z. Voorburgwal 234-240, AmsterdBtn , / Téléphone : 1775. Abonnements: HoEiandeSi. I.SO par mois. Etranger ft. 2.G0 nsrtno's Annonces: 15 cents la ligne. Réclames: 30 cents ia ligne. Vaincre ensemble Le succès de la manoeuvre de Stockholm dépend de l'attitude des socialistes russss. Une fraction, majorité disent nos ennemis, veut la paix, sans plus. La Pologne* ne les intéresse, ni la Serbie, ni la Roumanie, ni la Belgique. La grande guerre leur a permis de renverser la bureaucratie tsarienne. Pour eux le but est atteint et cette guerre, désormais sans cause, doi finir. Cette politique de courte, vue est indigne d'un grand parti. Elle conduirait ce parti au suicide et entraînerait la perte des libertés si chèrement acquises. Une Russie humiliée et mutilée à côté d'une Allemagne puissante, prolongée jusqu'au coeur même de la terre russe par le formidable bastion de la Pologne, n'aurait plus d'existence propre. Livrée aux entreprises de toutes les réactions, elle se débattrait^ dans une agitation eans cesse renaissante jusqu'à ce que, par lassitude; elle se laisserait aller aux bras d'une tyrannie nouvelle qui aurait Berlin comme soutien. Ce sont là des choses qui doivent tomber bous le sens du plus simple moujik. Pour le reste, il est impossible que le peuple russe ne comprenne pas que plus que jamais le pacte de Londres, par lequel _ les pays de l'Entente s'engagent à ne pas signer de paix béparée, répond à la vérité des choses. Ce traité n'est pas qu'une oeuvre de la diplomatie, un trait habile destiné à assurer la prédominance d'un groupe de puissances sur un autre pour des fins politiques quelconques. Depuis la révolution russe, précisément, la résolution de la France, de la Grande-Bretagne, de l'Italie et de la Russie de faire bloc aussi bien pour la signature de la paix que pour la conduite de la guerre a perdu toute apparence suspecte. Le pacte de Londres consacre l'union des grandes démocraties de l'Europe, liguées contre les Etats absolutistes du centre, pour assurer le triomphe de la démocratie et des idées qu'elle consacre: le Droit; la Justice, la Liberté. La défection d'un des signataires serait précisément trahir l'idéal que salue la Russie nouvelle. Cet idéal se traduit en pratique par des îonditions de paix très précises dontf ne peuvent se départir les 4Alliés. Elles comprenant la restitution'des territoires envahis et a réparation des -dommages qui ne peut en lucune façon entrer en ligne de compte •omme indemnité, ou, plutôt, comme tribut le guerre. Il ressort des déclarations des lélégués socialistes, anglais et français, arrivés à Pétrograde, que c'est" là-dessus qu'ils ront éclairer leurs camarades russes. Ceux-:i comprendront qu'une Europe, où la Belgique n'aurait pas recouvré son autonomie, leviendrait irrespirable pour tout homme ibre. Ils se rendront aussi compte que notre )etit pays, attaqué, envahi, martyrisé au népris de tout droit, attend légitimement les alliés, dont la Russie, qu'ils lui fassent >btenir les moyens de se relever le plus tôt Dossible de ses ruines. La Russie, encore noins que tout autre, peut souffrir que la Serbie, dont les malheurs dépassent tous les ualheurs qui ont jamais accablé un peuple, a Serbie dont le droit à l'existence fut tou-ours menacé par l'empire de proie austro-îongrois, devienne quelque Bosnie-Herzégovine à la merci de la bureaucratie de l'em->ereur apostolique. Il faut que le Bulgare ilou rentre en Bulgarie, il ne faut pas que es Arméniens, dont la Russie est également a protectrice naturelle, soient plus long-.emps le jouet du sadisme turc. Et il est tussi important pour la Russie que pour la Pologne elle-même que celle-ci redevienne infin maîtresse de ses destinées, comme il !St aussi nécessaire à la Russie qu'à la France, dans, l'intérêt de la paix du monde >b pour la sauvegarde du droit imprescripti-)le des peuples, que l'Allemagne abandonne es provinces volées en 1870. Toutes ces con-litions de paix forment un ensemble d'où il st impossible de rien distraire; que l'une tienne à faire défaut et les autres sont cadu-lues; tant de millions d'hommes auraient rersé leur sang en vain. C'est là une vérité dont II importe que oit pénétré le peuple russe tout entier. En iépit de l'afflux de télégrammes tendancieux que les agences allemandes et scandi-îaves répandent sur le monde, on sent de >lus en plus que ce courant pacifiste russe l'est que l'expression d'une nMorité in-inie dont les attaches avec les ,,genossen" le Berlin sont de la même nature que celles le Sturmer avec les réactionnaires prussiens-■iO contact direct avec les délégués socialistes le Paris et de Londres, qui viennent leur apporter le salut réconfortant des deux rrandes démocraties de l'occident, fortifiera es socialistes russes dans cette pensée qu'une >aix convenable et durable ne pfeut être ob-enue que par la victoire. Ainsi se trouvera déjoué© d'avance la nanoeuvre de Stockholm. Les délégués russes sauront voir clair dans les sophismes de Scheidemann et ils ne se laisseront pas prendre à la piperie des mots. Le parti ouvrier ~usse a déclaré ne vouloir, ni annexions, ni ndemnité de guerre. C'est fort juste. Mais 1 ne suffira pas que Scheidemann s'écrie: i-D accord!'* pour qu'on n'examine pas de plus près en quoi cet.accord consiste. C'est lue les Allemands ne pensent pas seulemeift différemment de nous : les mots, chez eux, ont aussi une autre signification. Çhaj'le§ Bernard, Panpnanistes honteux Les socialistes du kaiser travaillent d'arra-clie-pied en ce moment et servent le mieux qu'ils peuvent la cause allemande. De retour à Berlin, sans avoir voulu dire où il éta-it allé, Scheidemann a déclaré au correspondant du ,,Neues Wiener Journal" que la „Sozialdemokratien défendra le Fatherland à outrance si la Russip repousse les propositions du comte Czernin. Voici comment les journaux socialistes russes résument le programme des socialistes du kaiser qui ne sont en réalité que des pangermanis-tes honteux : 1. L'Allemagne évacue le nord de la France mais garde l'Alsace-Lorraine. 2. La Belgique redevient un Etat indépendant tout en étant privé du droit d?entretenir une année. 3. La Serbie, le Monténégro et les parties slaves de l'Autriche-Hongrie formeront un nouvel Etat, la Grande-Serbie, qui sera annexé h l'Autriche-Hongrie dont il deviendra le troisième Etat. 4. Il sera créé une Pologne indépendante formée des tenitoires autrichien et polonais (à l'exception de Posen) ; cet Etat n'aura pas non plus le droit d'entretenir une armée. 5. La Courlande et les régions occidentales des provinces baltiques russes seront cédées à l'Allemagne sous certaines conditions. 6. Tl sera créé une Arménie indépendante aveo les torritoires occupés par la Russie en Asij Mineure; mais cette nouvelle Arménie sera placée sous le. protectorat de la Turquie. 7. La Roumanie sera restaurée dans son intégrité territoriale, à l'exception d'une étroite bande de terrain le long de la côte de la Mer Noire, qui sera cédée à la Bulgarie. 8. L'Allemagne consent à la neutralisation des Dardanelles sous le protectorat de la Turquie. Inutile de dire que ce programme ne sourit pas aux socialistes russes qui voient très bien ce que la Russie perdrait en l'acceptant mais nullement co qu'elle gagnerait. La malico des valets du kaiser qui voudraient priver la Belgique de son armée pour permettre aux Hohen-zollern de s'emparer plus facilement de notre pays plus tard, cette malice, disons-nous, est consue de fil blanc. Constatons, on passant, l'hommage rendu à nos solejats qui semblent inspirer une fameuse frousse aux Boches. La Pologne indépendante, sans la Pologne allemande, est aussi une idée géniale de Scheidemann qui voudrait, au surplus, que le kaiser allemand, par suite de l'absence d'armée polonaise, puisse faire subir, dans l'avenir, à la Pologno le sort réservé sans aucun doute à la Belgique. L'Arménie, sous lo protectorat de la Turquie, c'est évidemment tout indiqué, attendu que ces bons Turcs ont montré leur sollicitude pour les Arméniens) pendant cette guerre, en massacrant un million de ces malheureux et ce avec la complicité de l'Allemagne. Guillaume II peut être content de ses valets socialistes qui ne sont que des annexionnistes déguisés dont le programme est identique à celui des industriels boches. L'organe de ces derniers, la ,,Gazette du Rhin et de West-phalié" ; vient en effet de s'exprimer comme suit: ,.L'Alsace-Lorraine restera allemande. La Belgique deviendra indépendante mais sans armée. Les Etats Slaves du Sud deviendrqnt indépendants. La Pologno deviendra indépendante mais sans armée. *La Courlande restera allemande. L'Arménie dépendra de l'administration turque. Les Dardanelles resteront turques". Remarquons que, ni les socialistes, ni les industriels ne parlent d'une indemnité pour la Belgique dont l'industrie est ruinée au profit de l'Allemagne. Pas bêtes, les Boches! r Les so!dats belges sur le front français. Un représentant de l'agence de ,,Paris-Télégrammes", M. A. de Gobart, a été autorisé par le grand quartier général français à visiter les régions reconquises. A citer nn passage de sa dépêche qui montre l'armée belge contribuant à l'effort allié : „Nous roulons sur des routes faites de madriers et nous passons sur des fossés, sur des ruisseaux, sur des rivières et sur des canaux en quantité inimaginable. Partout il a fallu faire des passerelles, jeter des pontons ou construire avec des bateaux les ponts larges et solides. Alors, la direction des armées françaises a eu une pensée charmante. Elle a dit aux Belges : ,,Venez donc nous aider, ça vous changera les idées". Et | o'est pourquoi oe pont de bateaux porte partout le mot ,,Liège" en dessous d'autres indications de régiments. Et c'est pourquoi encore, sur la route, nous croisons par-bout des cyclistes belges et des officiers du Roi Albert et des camions de l'armée belge. Ca spectacle nous fait plaisir; il est réconfortant et no3 alliés nous rendent là un nouveau service. Hier, sur l'Yser, ces braves Belges ouvrirent les eaux. Aujourd'hui ils collaborent avec nous pour les endiguer et les vaincre. Demain, ils seront aveo nous devant le Rhin pour y envoyer rouler l'envahisseur".D'autre part, le ,,XXe Siècle" apprend qu'une batterie. d'artillerie belge a participé à la bataille d'Arras et a exécuté des tirs très efficaces sur les positions ennemies. «nna ■ o ■ a*,, fS y a un an 28 avril 1916. — Au Caucase les Russes progressent vers le sud de Bitlis et repoits-lent les. Tuûr£& uil aiordUHiesi -d?Erzexmwu En Belgique. Lis craies Hstimit iiepiw Le ,Bruxellois" est inconsolable de J : mort de son patron le ,,Kluge Moritz" ,vo Bissing. Il écrit: ,,Un fait restera, quoi qu' advienne, hors de conteste : c'est.que le gor verneur von Bissing a apporté dans l'adm nistration une bonne volonté et un désir c bien faire qui ne se sont 'jamais démenti* ainsi qu'une expérience avertie et une saga cité pleine de méthode et de mesure, e même temps qu'empreinte d'une grand bon ré, qui lui ont permis de réaliser, sac heurt et sans froisser trop violemment ne susceptibilités peut-être parfois excessive: (sic) un très grand nombre de réformes ui gehtes dent, l'orage passé, quantité nou resteront, car elles sont des modèles de bo sens, d'intelligence et de raison administrât: ves." Exemple:. La création du» ,,Bruxellois' (tirage 110.000 par jour) qui émarge pou une forte somme au budget allemand. ,,Le Bruxellois" a l'aplomb de parler d' retour ,,en masse" dos chômeurs. Où les me prisables individus embusqués au no. 45 d la rue Henri Mans ont-ils été prendre qu les chômeurs revenaient ,,en. masse" ai pays? lie ,,Bruxellois", à force de vouloir en censer le défunt, verse dans le ridicule : ,,Celui qui a eu de ces gestes-là n'étai certes pas un monstre. Derrière l'homme d-devoir, dont il était un exemplaire achevé il y avait le citoyen d'élite, le père de fa mille, l'homme enfin foncièrement honnête qu'il était. ,,Les nombreuses grâces accordées par lui ou par son. intercession, à des Belges coupa bles vis-à-vis des Allemands et d'après le lois de la guerre, témoignent égulemeu d'un sens profond de la bonté, de la pitié e de l'humanité." Et, impudent cornme de coutume, 1< palefrenier commis aux écritures du torchoi allemand ose écrire que von Bissing était 1< représentant de nos ,,vainqueurs" (sic) Vainqueurs? Il faudrait d'abord anéanti: l'armée belge. On n'est pas vainqueur quant on règne sur une population désarmée e pacifique. Tant que nos soldats défendron' la ligne de l'Yser avec la arânerie à laquelle nos ennemis eux-mêmes ont dû rendre hommage, les Allemands ne seront pas nos vain queurs. Les valets d'écurie Mark de Sain René Armand et Cie vont un peu vite en Losoigne. La Kommandantur ne leur en de mande sans doute pas tantl Vient d'ailleurs un moment où il leur es' difficile de garder le sérieux* Lorsqu'il: écrivent: ,,nous ne croyons pas nous désho norer", c'est un énorme éclat de rire qu'ils provoquent. Des traîtres parlant d'honneur? C'est dépasser la mesure. Mais citons encore quelques lignes de l'oraison funèbre ,,Nous ne nous souvenons que de l'hommt qui fit le bien dans la plus large mesure qu< les circonstances le lui permirent, du magis trat éminent qui administra avec une in té grité modèle nos affaires de citoyen, qui n'eut en vue que le bien public d'un peuple à la tête duquel des hasards douloureux l'avaient placé, d'un époux et d'un pèr< adoré des siens, qui'le pleurent, et, pénétrés de la pensée chevaleresque qui dicte le re3 pect même aux indifférents et aux ennemis, en face des grands morts qui passent, nous nous inclinons et adressons avec dignité au ; disparu l'hommage d'estime auquel sa probe carrière parmi nous lui a donné droit. La mission du gouverneur baron von Bissing' et le jugement qu'elle comporte ne relèvent plus désormais que de la postérité, seule compétente pour juger sans appel et er dernier ressort les actions des grands. En attendant la paix que le défunt appelait lui-même de tous ses voeux, que le ciel, car le gouverneur était un chrétien fervent et vraiment digne de oe nom, que le ciel accorde à son âme la paix de l'éternel repos." Requiescat ! ,,La Libre Belgique" publiera aussi un article sur feu von Bissing. Celui-là — et celui-là seul — traduira l'impression du peuple belge. A 1BS*U3K'©1I©S Dans la dernière séance du conseil communal d'Andenlecht M. Denis, en l'absence du bourgmestre réfugié en Angleterre, a fait l'éloge de M. Van den Peereboom et de l'acte de grande générosité que l'ancien ministre venait d'accomplir vis-à-vis de la commune. Tous les membres du conseil ont écouté, debout, cet éloge et ont signé une lettre de condoléances qui a été adressée à la soeur du défunt. * * * Mercredi matin, la police de Cureghem a arrêté, à la suite d'une enquête habilement menée par M. Van den Eynde, sept habitants .d'Apderlecht, inculpés dans une grave affaire de fabrication et d'émission de faux billets de 20 marks. Un des inculpés, sur qui on trouva des billets faux et un billet authentique, dénonça les six autres personnes .arrêtées. Tous les prévenus sont Belges. Un rapport a été adressé par la police locale au parquet belge et à l'autorité allemande. A la ,,Deutsche Bank" on a saisi quotités d'échantillons de ces billets faux. Il jurait que de faux billets de deux marks sont également eç, circulation. # * * On vient d'entamer, au parc Léopold, le3 il travaux préalables à l'édification des bâti-a ments projetés pour les locaux de l'Uni-n versité libre. Sur le vaste plateau, situé à gauche vers la rue du Remorqueur, à l'emplacement où se trouvait jadis le kiosque ■ _ de la musique, on a commencé le6 son- 0 dages en vue de l'établissement des fonda-tiens. Une dizaine de puits seront creusés ' à des endroits déterminés. Déjà le premier a est parvenu à une profondeur d'une di-^ zaine de mètres. Le sol est des meilleur» s sable et moellon en majorité. s Les bâtiments &'élèveront dans un cadre admirable et compléteront le mieux du '• monde l'ensemble déjà important des constructions érigées dans le parc, et qui font un centre intellectuel de la vieille promenade bruxelloise. * .* * j Deux des cinq délégués hollandais ' du ,,Committee for Relief", à peine entrés en r fonction, ont donné leur démission. Ils seront remplacés par des Scandinaves ou 1 des Espagnols. * * * 3 On ne sait à quelle occasion, les officiel"? D boches se réunirent au Grand Hôtel. Ban-1 quet somptueux, ces .messieurs — étant donné qu'ils ne 'paient jamais — ne se refusant rien. A l'heure des toasts, il v en avait plusieurs sous la table. Mais les k autres poussèrent trois ,,hocih" lorsque io 3 plus ancien d'entre aux eût exprimé l'espoir » de n'être plus à Bruxelles au mois de juillet, ; * * * Les musées avaient été fermés par suite » du manque de combustible. Comme il faisait ■ très froid, il fallut laisser les portes fermées } plus longtemps qu'on ne l'avait cru. Or, ' au premier rayon de soleil, les musées furent j rouverts. Mais on s'aperçoit aujourd'hui que le froid reste vif et, s'il continue, il faudra > de nouveau fermer les locaux ! [ * * * ; Le sucre est rare. Mais, certains malades ont droit à des rations supplémentaires. • C'est ce qui-explique le grand nombre de fa-r-i ceurs qui se portent malades pour avoir ) droit à un klontje trempé dans l'eau, — car, de café, on n'en boit plus ! M. Max Hal-n let a dû prendre des mesures à la suite des abus qui s'étaient commis. Dorénavant, les médecins ne pourront plus délivrer de certificats qu'aux personnes dont l'état de santé exige absolument l'absorption de sucre. Le diagnostic de la maladie devra figurer sur le certificat, conservé en vue d'un contre-examen médical. ; Les mêmes abus ont été constatés pour la distribution de la farine blanche. Tous les ; membres de certaines familles ont des certificats médicaux, en règle pour obtenir de la , farine. On commence à trouver que les médecins outrepassent leurs droits et des en-( quêtes sévères vont être faites afin de faire ( cesser le régime des , ,carottetrekkers ' '. A Asiver© Les Boches ont essayé un nouvel avion 1 au camp -d'aviation de Bnaeschaet. L'appareil a capoté. Les deux officiers qui le ! montaient ont été tués sur le coup. * * * A Hérenthals, à une réunion projetée pour une oeuvre de bienfaisance, un jeune ' avocat avait commencé un discours à propos du ,,Raad van Vlaanderen". Après quelques minutes, un assistant se leva et rappela l'attention sur le véritable objet oe la conférence, ajoutant: ,,Si vous voulez par-. 1er de droits, allez à l'Yser où mes fils sont également." Les assistants applaudirent et l'orateur dut quitter la salle. A GaraeS Les mères de famille de il a troisième section ont adressé une lettre ouverte aux membres du comité d'alimentation. Les pauvres femmes demandent du pain ! N'est-ce pas navrant? * * * A Gand, la ration de pain vient d'être fixée à deux pains d'un kilo par personne et par semaine. La vente de farine, en remplacement de pain non utilisé, est suspendue. Le pain blanc pour malade est rationné à raison de 750 grammes par personne et par semaine. Tel est l'avis que publie uue feuille teutonisée. Le même journal insère cette note suggestive: ,,L'annuaire météorologique de l'Observatoire fixe au 30 mars, dans notre pays, le commencement de la feuillaison de l'aubépine; aussi faut-il nous dépêcher de faire savoir aux propriétaires de grands jardins, parcs ou pâturages, dont les haies d'aubépine forment les solides et gracieuses clôtures, que les fruits des jolis arbustes aux pétales blancs ou roses seront, cette année, utilisés comme comestibles. C'est une ressource alimentaire que nous avons l'habitude de dédaigner- Aussi taille-t-on généralement les haies, sans trop grand souci ni des fleurs ni des fruits. La taille provoque l'arrêt presque complet de la floraison sur toute la plante et le nombre des fruits en est, par conséquent, réduit jusqu'à l'infime. ,,Cette année, l'on se propose d'utiliser fruits de l'aubépine pour la fabrication d'un succédané du café. Ce sera un café populaire qui vaudra peut-être bien celui de malt. On s'est souvenu avec à-propos que les baies de l'aubépine sûiitî comestibles, soit torréfiées^ comme on se propose de le faire, soit séchées au four, puis réduites en poudre pour en obtenir une sorte de farine, dont on,.. ^ Pai'f°is du joain dans les régions méditerranéennes où vivent, dans les montagnes, des variétés d'aubépine voisine do la nôtre. Par la fermentation, les baies fournissent même une liqueur spiritueuse qui n'est- pas sans agrément. Ojaaiîâ le S-3a5s!£&s2a: Depuis le 1er janvier, l'arrondissement de Mons a été englobé dans la zone des armées. Soignies est devenu le chef-lieu du gouvernement général du Hainaut; le ,,kreischef" habite la maison de M. Valère Danaux et la j kommandantur se trouve Villa Guillaume. . Le manque de wagons entrave le travail dans les carrières. Une grande activité règne dans les fours à chaux, qui suppléent au défaut d'engrais chimiques. Pour aller à Bruxelles, il y a un train lo matin à 6 h. 45. le soir à 6 h. ; mais ces trains ont souvent 2 ou 3 et mémo jusque 6 heures do retard- On y va aussi en vicinal, malgré la fatigue du voyage. Lo nombre exact des Sonégiens déportés est de. 340; tous sont à Soltau. Au iLtJixKera-sfoQaarg; Tout le club de footballistes de Habay-la-Neuve a été déporté. Les jeunes gens furent réunis à Marbehan avec plusieurs centaines de déportés appartenant à une quinzaine de communes du Luxembourg. * * * Les- Allemands font un emploi considérable de prisonniers russes qu'ils traitent avec une révoltante brutalité. On trouve de ces malheureux un peu partout, et jusque sous le feu des canons alliés. Aux hauts fourneaux d'Athus, 500 de ces malheureux travaillent jour et nuit à produire le fer dont on fera des canons et des munitions pour tuer leurs frères. ILs sont nourris avcc une telle parcimonie que plus de 50 d'entre eus sont déjà morts de faim. Voilà comment les Allemands comprennent le respect des lois de la guerre et de l'humanité. Pays On annonce le décès de M. Emile Thiry, administrateur-gérant et président du conseil d'administration de la société anonyme La Fontainoise. * * * Un Liégeois qui a réussi à échapper à la déportation en Allemagne affirme que lo' moral est merveilleux dans le pays de Liège, malgré les privations que l'on doit s'imposer. Pour ne pas devoir acheter des bottines, qui coûtent 60 francs, on répare les vieux souliers tant qu'ils tiennent ensemble, en remplaçant les semelles de cuir par du caoutchouc ou du bois; les costumes sont usés jusqu'à la trame, personne ne s'étonne de cet état de choses, tout le monde étant logé à la même enseigne. Quant au moral des gosses, il dépasse tout ce que l'on peut imaginer; sur tous les airs boches ils ont adapté des paroles wallonnes qu'ils chantent au nez et à la barbe des ,,landsturmers" de la garnison. * * * A Verviers, tout est normal.... comme en temps de guerre, naturellement. Tout le monde attend avec impatience le retour de nos glorieux soldats. Le ravitaillement et le manque de certaines denrées a inspiré la ,,muse" des chansonniers locaux et les Allemands doivent être convaincus que ,,su n'est néohaye du no fé ploû". Voici un refrain qui est dans toutes les bouches: Tout le long, tout le long du faubourg E nos mohonne i n'a pu dé bourre; On fome sovin trop court di pan; On n'mâgne nin dès lards à doze francs; I n'a nin. des crompirs tos les dious; N'a bin longtemps qu'on n'mâgne pûs des oûs; Tôte li d'journée on est rempli Avou del sôpe au riz ! -x- * * Dans la nuit de samedi à dimanche on a entendu dans les environs de Charleroi le bruit d'une formidable explosion. D'après les nouvelles, mais qui no sont pas confirmées, le dépôt de munitions de Carnières aurait sauté. * * * Le quinquagénaire Josué Lucas a été trouvé assassiné dans la chambre qu'il occupait rue de Coquelet, à Bouges, près de Namur. Le vol a été le mobile du crime. On soupçonne plusieurs personnes d'avoir commis celui-ci. * * * Aux Forges et Laminoirs de Jupille une formidable explosion s'est produite. Deux chaudières sautèrent, tuant dix personnes et en blessant uno trentaine ! Ces dernières sont soignées à l'hôpital Saint-Laurent, à Liège. Le nombre des victimes n'a pu être fixé avec exactitude. On croit que des ouvriers gisent encoro sous les décombres et cfu'on n'a pu, jusqu'à présent, les dégager. Les dégâts sont importants : une partie du toit de l'usine a été arrachée. Le bruit de l'explosion a été entendu à une très, grande distance. A Herstal, plusieurs vitres ont été brisées. * * * Les infatigables vandales sont occupés à raser les arbres du domaine de Beloeil, propriété des princes de Ligne, dont les jardins ont été dessinés par Le Nôtre. • Rien n'est sacré pour les Boches. * * * Les diffamateurs défilent en longues théories devant la plupart des tribunaux du pays. La faim est mauvaise conseillère et beaucoup de personnes se laissent aller à diffamer des membres du Comité de. ravitaillement. Celui-ci intente des procès, — de sorte Q.U9 nos tribunaux ©ni assez à faire^ La Reine Elisabeth à Florence. lmï1',!? ' Jr°rf,i;ti', lo correspondant particii-! if r" U™ ri ar,s' domie d" vojaga vaut: a Flcrence le r0"1 détaillé Ji- _ Pendant les derniers jours du mois dernier, r'-'V^ux. deux voitures s'arré-.0 ont devant un des hôtels qui so dressent ui la Lung .\rno, a Florence.. Les très rares posants qui se trouvaient là en virent des-cendre une darne blonde fort simplement vêtue fen V»- d<* caratonwrs vinrent monter là calme> proche dans Pl * 1:0 tarda Pas a so répéter dans violence que la visiteuse, dont la giv.o- ^.""ÎPfrgnait d'une si grande tri.-Bief'. i © k^teth de Belgique, dé •• so"velaino voyageât sons le viilo fS-î 'ncognuo le nom d'emprunt qu'elle avait n j •+-1G ^• .16aifc P0,nt à la soustraire aux °l\ ^ lo tact des florentins sut respecter cet incognito ot la iîeine ne ennmn pendant son séjour à, Florence.^"urânfSl festation dont put être troublée sa quiétude. Anjourd hui seulement, la Reine étant rentrée pCnso Pouvolr. ™ns donner quelques détails , 50:1 P^age a Florence. Et d'abord, oucllé ..eoeeupat.on ou quelle fantaisie avait conduit s^s pas jusqu en Toscane? A une personnalité qui lui demandait 1s rai-Dort lu11,avait Préférer Florence à n'importe quelle autre ville, la souveraine, répon- oiapprcnao à ~t,v raivt'lt p!'Ch%Vrain>Cnt Italiens en f-éné-lal et les florentins en particulier. Car il faut observer que le choix de l'Institut de Poggio Impcriale n est pas sans signification. Il s'I|it matnOr ?? plac<; MU3 Ic contrôle °!e Mat. Or, ayant, la guerre,' Ie? rapports entre «royaume d'Halle et la Belgique, s'ils étaient bons n'étant pas chaleureux, 'à cause dès égards exageres que les cléricaux belges avaient tenu a démontrer au SaintMège. La guarre qui, hélas, a détruit bien des choses, a au«ï ■STO» °+cs vestiges (le préjugés, ,tellement que le 20 septembre, jour de la fête nationale italienne, anniversaire do la chute du pouvoir temporel, on a vu cette année flotter le dra- belge. PaVS ' aU Wc,°a da suaire _La Heine Elisabeth, pendant son séjour à ™',a «Mgacré tout son temps j,. visiter ies temples de i art et ceux de la charité. Accompagnée d uno dame d'honneur et d'un offiffler d ordonnance, lo colonel d'OuUremont, elle s est rendue dans les musées et dn»s les hôpitaux militaires. La matinée était destinée aux églises et aux musées ; l'après-midi aux hospices. La Reine, qui, en matière de chirurgie, possédé une compétence spéciale, a voulu se rendre compte des moindres détails. Accompagnée d un inspecteur de la Croix Rouge elle a visite les magnifiques hôpitaux florentins. a lï-eino Elisabeth, pendant son voyake, a eu 1 occasion do constater comment les Italiens font la guerre, comment tout le peuple est eV-armes eomihent on es: prêt à tous les sacrifices. Florence aussi, à ce point de vue, a été pour elle une vision. Elle a vu l'horizon pur et bleuté du printomps florentin traversé par des: avions guetteurs. Frappée par cette surveillance active r-*:■- - ,lr :nur et la nui Pi jV ,a Pr:'sonne qui I accompagné n <•:, croyait nosr-ible ouo les aéroplanes c:inrn:!s puissent atteindre la région toscane. ,.Ccïa serait, sort difficile, lui fut-il répondu, mais, enj'.tout cas, ïe« précautions «ont. "prise::. . » 'a ; repr.it la Reine avec un triste sourire, soyez certain que ce n'est pas pour moi et non plus pour ma fille que je vous ai exprimé ma crainte. Nous y sommes tellement habituées!..,. C'est pour votre ville merveilleuse et pour tous les trésors qu'elle contient que ,1 aima:s à être tranquillisée. Je sais trop de quels attentats sont capables lf; barbares oui ont mutilé la Belgique/' V. S. Moretti. L3avsatfosi isefg® Le rôle de l'aviation beljVe a- constamment, au cours^ de la guerre, dépassé l'aide qu'ello apporte à notre propre armée. 'Bien avant que la soudure dos fronts se soit opérée et quo les troupes belges aient pris leur place h la gauche des forces alliées du front occidental, . la coopération de nos aviateurs avec leurs camarades français et anglais était intime. Tout en participant à la défense des places :io Liège, Namur et Anvers, ils opérèrent dos reconnaissances de 100 kilomètres de parcours, pour surveiller la marche des troupes allemandes descendant vers la Marfld. Apres la chute d'Anvers et notre retraite 5ur l'Yser, nos reconnaissances aériennes annoncèrent aux états-majors alliés l'intervention les masses profondes de nouvelles troupes ennemies, qui ,déferlant par toutes les routes conduisant vers Calais, entreprenaient la manoeuvre dont l'échec fut marqué par les batailles de l'Yser et d'Ypres. Une fois fixés sur ce front, les Allemands 7 organisèrent aveo un soin particulier leurs 'orces aériennes. L'importance qu'ils attachent l'une part à la possession de la côte, à l'im-nunité de leurs installations maritimes et leur Dase de sous-marins de Zcobrugge, constamment m butte aux attaques des avions; d'autre part i la région de Calais que, faute d'avoir pu >'en emparer, ils véulent au moins terroriser ?ar des bombardements aériens répétés et l'action de pièces à grande portée, explique suffisamment qu'au point de vue aviation ce front i toujours été d'une activité particulière. Tous les aviateurs qui ont l'expérience des :1 Afférents secteurs reconnaissent que dans aucun autre le shrapnell ou l'obus explosif boche n'est aussi abondant, aussi précis et par conséquent désagréable. Cette débauche „ooles-.ale" de munitions n'empêche pas nos aviateurs d'accomplir leur tâche complexe. A la coopération avec notre artillerie et celle de tios alliés pour l'observation du tir, aux renseignements qu'ils apportent à notre commandement sur les mouvements et les travaux do 'ennemi par la reconnaissance à vu© ot photo-. graphique, il faut ajouter, pour comprendre l'importance de leur rôle, la protection directe ile la région du Nord qu'ils assurent par la lutte-contre les avions ennemis» par la reoher-

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Dit item is een uitgave in de reeks L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Amsterdam van 1914 tot 1918.

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