L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam

1727 0
close

Waarom wilt u dit item rapporteren?

Opmerkingen

Verzenden
s.n. 1915, 21 April. L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam. Geraadpleegd op 18 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/j96057dz6k/
Toon tekst

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

I^Anttéë'N»: iw ■ S cents (1Ô Centimes') mercredi 21 avril 1915 L'ECHO BELGE L'Union fait la Force. Journal quotidien du matin paraissant à ^6îa3ter«Sam £e/ge es/ notre nom de Famille. gllllllin —^——0—0————E———n—M——————■■— I Toutes les lettres doivent être adressées au bureau de rédaction: N.Z. VOORBURGWAIv 234-240 Téléphone: 2797. Rédacteur en Chef : Gustave Jaspaers. ( Charles Bernard, Charles Herlbiet, Comité de Rédaction: ; Gustave Peell^ert, René Chambry, f Emile Painparé. Pour les annonces, abonnements et vente au numéro, s'adresser à l'Administration du journal: N.Z. VOOHBURGWAL 234-240. Téléphone: 1773. Abonnement / En Hollande fl. 1.50 par mois, nnvnhlp nac aniîniiiatioil I Etrannpi* fl 9fl(l L'Opinion hollandaise ■ Nos amis Louis Piérard et Georges Gai! lard ont ouvert récemment une enquête sui l'opinion hollandaise et la guerre. JQ es' d'autant plus intéressant de résumer l'éta d'esprit qui règne dans ce pays par l'exa men des réponses publiées dans ,, Excel sior", qu'à ce moment ne s'étaient pas en core produits les incidents du ,,Medea" n du ,,Katwijk". qui ont eu une si vivre ré f percussion sur l'opinion publique hollan S'il peut être question pour la Hollande d'un ennemi héréditaire, c'est bien de 1< Grande-Bretagne qu'il s'agit. Mots voilé plus d'un siècle que d'excellents rapport; se .sont établis entre Londres et La Hay< et le culte qui entoure ici la mémoire de l'amiral de Ruyter est tout à fait exclusil d'une pensée de haine ou de ressentimeir à l'égard de l'Angleterre. Mais à défaui d'une hostilité,- même latente, il serait dif ficile de nier qu'il n'y ait point un senti ment de méfiance vis-à-vis de la nation qu naguère dépouilla la Hollande de tant de belles colonies. La route qui mène aux archipels dé l'Inde passe par la Manche, le détroil de Gibraltar, S nez et Aden. Non point que le moindre danger menace Java ou Suma tra mais, si quelque danger les menaçait, i ne pourrait venir que de là.Et il ne faul pas oublier non plus que le Japon est 1 al lié de l'Angleterre. • Ajoutez-y les liens de consanguinité qu •uiiisàent les Bas Allemands aux Hauts Aile mands, l'influence de la .culture allemande et des méthodes scientifiques allemandes — Utrecht est une ville quasi allemande — e voilà bien de? raisons pour que sous li couvert d'une' neutralité absolue beaucou] de sympathies' hollandaises aillent à nos en nemis. Cependant il n'en est pas ainsi. Naguère nous avons parle de cette autre enquete ouverte par une revue allemande ^ don l'auteur recherchait les causes de l'inimitit | universelle "d(51Vt son pays a le triste privi lè'ge. Pourquoi existe-t-il ici . un sobrique pour -désigner l'Allemand, le ,,Mof"? J1 n'en vois pas qui s'applique à l'Anglais, n au Français: Par exemple celui-ci jouit d toutes les sympathies. Il y a bien Louis XI et Napoléon. Mais les Hollandais son fiers d'avoir résisté , au Roi Soleil. Quan à Napoléon on l'admire ici presque autan qu'en Allemagne, et puis il avait donné ; la Hollande un roi qui n'était pas mauvais., au point que l'empereur, .trouvant qu i | faisait les affaires des Hollandais mieux qui les siennes crut bon de le rappeler. Mai tout en continuant d'aimer la France le: Hollandais croyaient que depuis Austerlit: ses qualités militaires avaient décliné^ e c'est plutôt avec un sentiment de commise ration qu'ils accueillirent la déclaration'd< guerre du 4 août. Depuis ils avouent ave< plaisir, non point. qu'ils se sont trompés: mais tout de même qu'ils n'avaient paî cru ça ! Revenons à ,,Bxcelsior" et à son enquête M. Loudon, ministre des affaires étrangè-res, ne pouvait que s'en tenir aux déclarations qu'il avait faites à la Seconde Chambre : ,,La neutralité de la Hollande ne saurait être de l'indifférence ou de la crainte. Elle est l'acte réfléchi et décidé d'un peuple qui demeure les armes à la main prêt à défendre sa liberté et sa tolérance". Les hommes politiques sfcnt dans leur rôle lorsqu'ils s'en tiennent au strict point de vue de la neutralité qui, dit M. le sénateur Colijn, ancien ministre de la guerre, ,,ne doit avoir I d'autre but que la défense des intérêts supérieurs du pays". Mais là où M. le députe Knobel estime que chaque citoyen se doit de garder la plus grande réserve dans l'appréciation * des événements actuels, M. le député Vlicgen, au contraire, est d'avis que la neutralité du gouvernement ne doit pas empêcher les citoyenfe de dire leur opinion. ,,Et, écrit-il, lorsque j'ai pria personnellement la liberté d'exprimer mes sympathies pour la France républicaine et pour la Belgique opprimée, je n'ai fait qu'user de mon droit de citoyen d'uue nation libre". C'est bien ce que pensent un grand nombre d'intellectuels dont le dr. Frank van Eeden, l'écrivain bien connu qui trouve injuste l'agression commise par l'Allemagne contre la Belgique, ainsi que des universitaires tels que MM. Hector Treub et Sal-verda de Grave. Le premier, chirurgien célèbre, professeur à l'Université d'Amsterdam, n'y va pas par quatre chemins, comme on dit: 5)11 n'esti pas toujours possible, dans une guerre, écrit M. Treub, de fixe^ ses sympathies, ainsi lors de la dernière guerre balkanique il me fut impossible de m'intéresser plus particulièrement au triomphe de l'un des peuples en présence.... Au contraire dans la guerre actuelle la violation de la neutralité belge, la, négation de la parole donnée ont, dès le début, symbolisé le conflit comme un nouvel et terrible épisode de l'éternel combat entre la Force et le Droit. vPuis Louvain! Malinesï (rappelez-vous la lettre pastorale du cardinal Mercier), les atrocités commises dans la Franeïe envahie ont montré quelle conception les représentants de la Force avaient de leur ,,kultur". (Savez-vous, en France, que ce mot se traduit civilisation !") » Pour-moi, pour la plupart de mes compatriotes, le procès était jugé, nos sympathie# aflàieat moins aux alliés .qu'à la cause du Droit, de la Justice et de l'Humanité ! ,,Or, la neutralité de notre pays ne saurait exiger que nous ne puissions dire ouvertement nos sympathies à la cause de la . Justice. ,,C'est ce que fais aujourd'hui, c'est ce * qu'ont fait les journalistes hollandais (dans ■ des termes plus ou moins énergiques, suivant leur tempérament) qui, presque unanimement, ont stigmatisé l'agression dont fut . victime la Belgique et les horreurs qui ont [ suivi. . ,,Est-ce à dire qu'il y a lieu de hurler avec les loups et par incontinence de paroles de provoquer, sans aucun résultat utile > pour la cause sympathique, une tension dan-' gereuse et fâcheuse qui ne pourrait qu'augmenter, les complications et les difficultés ! de l'heure présente? Non, et c'est pourquoi ' nous tous, Hollandais, avons conservé dans ' nos - paroles une réserve digne. Avons-nous conservé cette même réserve dans nos actions? Il ne saurait être question que de cetta partie de la population hollandaise qui s'adonne au négoce. Or, on peut appliquer au commerce ce que le délicieux Brantôme disait du mariage: ,,En | faict de maria-yge, trompe qui peult". La morale commerciale (contradictio in termi-nis) a pour unique fin le gain. Qu'importé ' que lé gain soit licite ou qu'il puisse amener les plus graves complications et les plus terribles risques de guerre! ,,Que ces mauvais citoyens soient flétris, les millions gagnés à ces honteux trafics n'effaceront pas le mépris dont nous les accablons ! ,,Pour terminer cette trop longue dissertation sur la neutralité hollandaise, permettez-moi d'apprécier non pas les relations de nos pays dans les domaines politique et économique, qui ne sont pas de ma compétence, ; mais mon opinion très franche sur l'influen- * ce française dans le domaine intellectuel. > ,,Je n'ai pas attendu les événements graves d'aujourd'hui pour apprécier la valeur scientifique des Français et l'opposer à la 5 „kultur" allemande. Je résumerai mon opi-[ nion par ces quelques aphorismes : le Fran-; çais a l'esprit, l'Allemand a le zèle; le ! Français est clair, l'Allemand est obscur; le Français est génial, 1-'Allemand est k piocheur. * ' ,,Pendant les vingt-huit années que je don-1 ne mon enseignement à -l'Université d'Am-? sterdam, je me suis efforcé de diminuer la prépondérants qu'avait su prendre la science h allemande dans les milieux médicaux hollan-k dais, je me suis efforcé, dans toute la. me-k sure de mes forces, d'y substituer la claire 1 et rationnelle méthode française. ,,11 m'apparaît que le résultat de la 1 guerre actuelle, dans le domaine intellec-} tuel, portera la plus rude atteinte au pres-3 tige allemand et à sa. supériorité scientifique 5 tant vantée. Personnellement, j'aurai, j'en 5 suis sûr, moins à dire à mes élèves, ce que J je leur répète si souvent: ,,Lorsque vous trouvez dans un livre allemand •quelque * chose qui révolte votre logique et votre bon ' sens, c'est vous qui avez raison et vous ne devez pas accepter ce que veut vous imposer la deutsche Wissenschaft." M. Salverda dé Grave, l'éminent professeur de philologie romane, à TUnivei-sité de Grcningue, est tout aussi catégorique: ,,Croyez-vous, dit-il, que la neutralité scrupuleuse que veut observer le gouvernement hollandais implique pour chaque Hollandais l'obligation de se tairo, de cacher ses sympathies eu antipathies ? ,,A mon avis, rien n'oblige un neutre à feindre l'indifférence dans une cause qui intéresse l'humanité tout entière. ,,Cependant un sentiment de tact l'amènera à dire, en public, plutôt ses sympathies que ses antipathies; c'est d'ailleurs une question de pure forme, car, dans cette guerre, c'est bien le cas de dire : celui qui n'est point avec moi, est contre moi. ,,Lorsqu'on ces derniers mois j'ai fait dans différentes villes dos conférences" sur ,,le Caractère français", j'ai été heureux de dire combien j'admire les Français et d'insister sur tout ce que notre peuple doit à -cette culture française qui est bien le plus admirable instrument de civilisation qui existe. Or, aucun de mes auditeurs n'a pu se tromper sur la portée de mes paroles ;tous ont senti que, pour moi. la cause de la France est sacrée au même titre que pour les Français eux-mêmes. Pourtant, je me suis scrupuleusement abstenu de dire du mal de leurs adversaires. C'est un petit truc, direz-vous. Ma foi, oui, mais qui m'a permis de déverser le trop-plein de mon âme et qui a peut-être réconforté quelques-uns des assistants ! ' ' Que nous mettions ceci —il est inutile je crois d'en dire plus — avec les opinions de personnalités hollandaises recueillies par le ,,Temps" et que nous a fait connaître n-dtr'e excellent collaborateur et ami .M. René Feibelman, et le lecteur sera édifié sur l'opinion publique en Hollande. Charles Bernard. Gare aux espions! Au consulat belge à Maestricht, la communication suivante a été affichée:- ,,11 a été constaté que des soldats allemands habillés 'en civils se sont mêlés au public stationnant dans le corridor de ce consulat. ,,11 est donc recommandé aux visiteurs de se méfier et d'être très réservés dans les communications qu'ils croiraient devoir faire à leurs voisins"^ En Belgique. A Bruxelles. M. De Bue, questeur de la Chambre des représentants,- doiit nous avoues annoncé r l'arrestation, a été arrêté par les Allemands ( dans les circonstances suivantes : i M. De Bue s'était rendu le vendredi 2 avril à.la Ëommanclantur et y avait demai-dé i le renouvellement de son passeport pour la £ Hollande qui venait à expiration ce jour-là. 1 L'officier allemand auquel il s'adressa ne fit < aucune observation et M. De Bue, après t avqin obten u l'assurance que ce passeport lui i serait délivré après le délai ordinaire de 2 ^ à 3 jours, se retira. Or, le le-idemain samedi, veille de Pâques, un peu avant 10 heures du soir, une automobile montée ' par deux officiers et deux soldats allemands s'arrêta devant la : maison de M- De Bue, 10, rue du Conseil, à Ùccle-leiZ-Bruxelles. Les officiers descendirent de'voiture et, tandis que les soldats gardaient la porte, entrèrent dans la mai- j son de.M. De Bue et mirent celui-ci en état ^ d'arrestation. M. De Bue demanda quel était Je motjf .de ( son arrestation. On lui répondit laconique-ment qu'il était soupçonné d'entretenir des relations avec le gouvernement beige et qu'une perquisition établirait le bien ou le mal fondé de cette inculpation. Comme il était trop tard pour procéder -sur l'heure à cette perquisition, les, officiers allemands manifestèrent leur intention ,1 d'apposer lés scellés. Mais ces magistrats 1 de contrebande n'avaient ni cire ni cachet. ( ' Ils s'empare."eut, pour accomplir leur be- 1 sogne, d'un bâton de cire à cacheter qu'ils 1 trouvèrent dans le bureau de M. de Bue et j du cachet personnel de celui-ci; ce cachet, £ l'un d'eux le mit dans sa poche après « la Loi, où on l'enferma, jusqu'à nouvel 1 ordre, dans une chambre du quatrième 1 étage en compagnie de trois autres „crimi- j nels." • . J Chez M. De Bue, les scellés avaient été i apposés partout, sait? dans la cuisine et 1 dans la chambre à coucher de Mme De c Bue et de sa servante. Les deux soldats allemands' qui étaient venus en automobile < ainsi que nous l'avons dit. s'installèrent dans la cuisine et y montèrent la garde. Ils avaient pour consigne de ne laisser entrer ni , sortir personne et ils l'observèrent avec une rigueur telle que le lendemain, jour de s Pâques, ni Mme De Bue, ni sa servante ne c purent se rendre à la meste quoique l'église 1 ne soit distante de leur maison que de moins 1 de cent mètres. c Lo dimanche après-midi les officiers aile- c manda revinrent, brisèrent leis scellés et c fouillèrent la maison de fond en comble. Il c m'a été affirmé de bonne, source qu'ils n'ont e trouvé qu'un seul document permettant s d'asseoir leur prévention : c'était une feuille d'émargement signée d'un certain nombre . de députés qui reconnaissaient ainsi avoir ( reçu, par l'intermédiaire de M. De Bue, 1 une partie de leur indemnité parlementaire. £ Ce document fut saisi ainsi qu'un certain ] nombre d'autres papiers, ceux-ci sans im- * portanco. ^ ( Mme De Bue demanda avec instances à i voir son mari. Cette faveur lui fut refusée: ( M. De Bue étant au secret, nul ne pouvait 1 l'approcher. Après trois jours de détention ; à la rue de la Loi, on le transféra à la pri- ^ son de Saint-Gilles où il est encore, et tou- s jours .aii secret. 1 Nous avons également annoncé l'arrestation et la condamnation à dix mois de prison de M. l'abbé Cuylits, curé de la paroisse de l'Immaculée Conception à Curegliem lez Bruxelles, prévenu de complicité dans l'affaire ^ du R. P. Van Bambeike; ce dernier, on le! -sait, a été condamné pour avoir facilité le * départ de plusieurs milliers de jeuiiés gens Belges en âge de milice. Nous apprenons aujourd'hui que M. Tabbé Cuylits a été mis en liberté dans les circonstances que voici : Avant d'être défini- ( tiyement écroué, M. Cuylits avait obtenu 1 l'autorisation de se rendre chez lui, pour 1 y prendre des vêtements de rechange. Il ar- 1 riva en automobile, accompagné de deux sous-officiers allemands. La nouvelle de sa c venue se répandit aussitôt, la foule — une 1 grande foule, car M. Cuylite est adoré de € c.es paroissiens :— s'assembla et bientôt le 1 bruit circula que les Allemands, moyennant 3000 francs, consentiraient à remettre leur a prisonnier en liberté. Alors, ça ne traîna s pas : chacun mit la main à la poche et, en quelques minutes, avant que le cher curé, f salué à sa sortie par de formidables accla- * mations fut remonté en voiture, 1a- somme c était réunie. c Lès 3,000 francs furent versés aux Allemands et, quelques heures après, M. l'abbé 1 Cuylits était relâché. Et l'on affirme que j nos envahisseurs, fidèles à la tactique qu'ils j ont inaugurée, il y a plusieurs semaines dé- I jà et qui consiste à chercher à^ effacer l'impression détestable qu'ils ont faite sur les I Bruxellois, seraient disposés à verser la $ moitié de ces 3,000 francs au fonds d'alimentation et de secours ! * * * Von Bissing n'est pas content. Il paraît que des listes remises par les communes de 1 l'agglomération bruxelloise au gouverneur s" allemand il résulte,éju'uii certain nombre £ de Belges ayant l'obligation — c'est von o Bissing: qui parle -î de se faire inscrire, fi oit ceux qui sont nés de 1890 à 1897, ne e présentent pas à l'Ecole Militaire. Et, tout de suite, von Bissing, dans sa magnanimité, leur accorde un dernier délai. Quoique celui qui négligera de se faire nscrire sera puni. Quant aux Belges qui. devant se faire nscrire, avaient quitté l'agglomération près le début dé la guerre, leurs père, nère ou autres parents, ou les' personnes lont ils étaient les locataires, ont l'obliga-ion de communiquer l'adresse de ces Belles — comme dit l'arrêté — jusqu'au 6 avril. Brr ! A Liéie. Le gouvernement allemand communique : ,La navigation entre Liège et Maastricht sst de nouveau en pleine marche. Les narres ne doivent plus verser de caution :omme auparavant. Les charbons, les terres et le zinc dépassent de nouveau a frontière. Jeudi, quatre navires avec )lanc de zinc sont arrivés pour Rotter-lam ; précédemment il est arrivé des na-ires chargés de zinc pour les ports de la ituhr. ' ' Donc, sous toutes réserves. Des foires aux chevaux auront lieu à -/iége aux dates suivantes : Le lundi 19 avril, avenue Blonden;rle eudi 6 ma'i) place Miaghin et quai Saint-Léonard; le lundi 7 juin, rue.Sous-1'Eau et [uai d'Amercoeur; le, jeudi, 24-juin, boulevard de la Constitution; le lundi 12 juillet, >oulevard de la Constitution; le lundi 26 uillet, avenue Blonden ; le lundi 9 août, rue kms-l'Eau et quai d'Amercoeur; le lundi >0 août, quai de la- Boverie et place du ^arc ; le lundi 27 septembre, boulevard de a Constitution ; le lundi 11 octobre, avenue Blonden ; le mardi 2 novembre, place tfaghin, quai Saint-Léonard .et quai Coron-nèuse; le lundi 6 décembre, quai de la Boverie et place du Parc ; le lundi 20 lécembre, boulevard de la Constitution. Seuls pourront être exposés en vente les hevaux de taille. A L ouvain On donnera plusieurs fêtes de bienfai-ance au bénéfice des veuves et orphelins e nos soldats morts à l'ennemi et des famil-es nécessiteuses de nos concitoyens prison-liers en Allemagne. Un grand concert vient 'être donné à l'Alhambra. Mlle Eeckhoud, antatrice, MM. Braché, violoniste, et Van-lerheyden, ténor, ^ prêtaient leurs con-ours gracieux. Le 18 avril, la société Zang n Vermaak a organisé également une :>irée de charité. * * * La vie. a encore renchéri. Certains pro-luits ont doublé, Voire triplé de prix. La a-tioii de pain qui avait été fixée à 250 ranimes .par tête est 'tombée à 200 gram-nes. Tous les jeunes gens voudraient par-ir pour le front." C'est un magnifique ilàn. Deux Louvanistes qui essayaient de gagner la Hollande ont été arrêtés. L'un leux, qui n'avait, pas seize ans, a été ra-nené au domicile de ses parents ; l'autre r été envoyé au pays de la hoch Kultur ! Dans deux écoles de la ville, deux profes-eurs des cours supérieurs sont partis ejoindre l'armée, avec tous leurs élèves. Â Oand. Le conseil de guerre a prononcé mardi on jugement, en cause çles commissaires ran Wesemael, Weyn et Mory. Les deux rentiers ont été acquittés. M. Mory a été ondamné à 10 mois d'emprisonnement. * * * Dernier avis du Commandant d'étape: I. — Par le présent avis il est porté à la onnaissance du public qu'avant le premier lai 1915 tous les fossés des chemins vici-taux doivent être recreusés et mis en état ►ar ceux qui y sont tenus. Sont „assimilés à ces fossés les aqueducs ni les remplacent par endroit ainsi que îs fossés artificiels qui doivent recevoir t évacuer l'eau des fossés bordant les ou tes. Toute infraction aux prescriptions de cet vis sera punie d'une amende pouvant 'élever à 500 francs. En outre les travaux seroçt exécutés aux rais des retardataires. II. — Celui qui entreprend d'exporter, ontrairement à la défense, des marchan-ises hors du territoire des Étapes ou hors l'un district de Commandanture d'Etapes sera puni d'emprisonnement allant usqu'à 6 mois et d'uue amende 6'élevant usqu'à 3000 marks ou bien de l'une de ces >eines. Les marchandises qui font l'objet de ce »rocédé coupable seront saisies. (Et. Bef. 95/2). Gand, le 6 avril 191o. Le Commandant des Etapes. * w. * Sous le titre ,,Campagne de mensonges", îs deux roquets de la ,,Vlaamscii€v Post" rivent l',,Echo Belge" en aboyant. Evidemment, nous ne songeons nullement à leur ffrir l'os qui doit les faire taire. Ils ont des îaîtres pour cela, le Kommandeur de Garui notamment, qui a à sa disposition l'argument ,,auquel on ne résiste guère". Nous allons traduire, l'article du journal des Picard-Minnaert-Domela-Nieuwenhuys et consorts. Nos lecteurs passeront un moment agréable: ,,11 y a en Hollande, dit-le torchon gantois, beaucoup de Belges qui, pour l'une ou l'autre raison, ne tiennent pas à ce que les réfugiés retournent dans leur pays. Et, pour aboutir, ils répandent un tas de nouvelles sur la difficulté de vivre dans le pays occupé. Nous le répétons: pour atteindre leur "but, tout leur est bon. On en jugera par ceci : Dans l',,Echo Belge" du 8 avril on lit qu'à Termonde les Allemands ont écrit sur une porte: Un vieillard de 80 ans habite ici. Cette maison et les habitations voisines ne peuvent pas être incendiées. Et la feuille de tirer de ce fait des conclusions atroces. ,,Or, le correspondant du ,,Tijd" — certainement une feuille qu'on lie peut soupçonner de parti-pris — fait observer que ce petit avis date de plus de six mois." M<ais, ,,Vlaamsche Pcst", avons-nous dit le contraire? Vos journaux, les journaux allemands, parlent encore constamment des massacres de Dînant ou d'Aerschot. C'est bien notre droit, à nous Belges, d'enregistrer aujourd'hui un fait qui s'est passé il y a six mois et que nous ne connaissons que depuis hier. Combien d'incidents dont nous ne connaîtrons les détails que "dans dix ans, peut-être! Sera-ce une raison pour ne pas les publier? Aucun de nos lecteurs ne s'est trompé sur la signification de notre articu-let. En gens intelligents, ils savent que ces faits remontent au moment où les hordes déchaînées bombardaient Termonde sans autre motif que de semer la ruine et la mort. Il faut vraiment être rédacteur au ,,Vlaamsclie Post" pour ne pas avoir compris. A A1 o s t La bande de3 voleurs qui pillaient Alost et ses environs est tombée dans les filets de la police. Son chef, un nommé De Bock, de Nieuwekerken, a dénonce ses complices sur son lit de mort.. Aussitôt, on' a pu. arrêter deux d'entre eux, les nommés Van-desype et Schollaert, qui feront une année de prison en Allemagne avant de comparaître devant la justice belge qui a des comptes à leur demander. Oarss les FUsarficiîires. La situat-ionz que la guerre a provoquée dans la région agricole, ne se présentait pas partout sous le même aspect. Pour en avoir une idée nette, il y a lieu de faire une démarcation entre les communes purement rurales et celles qui se sont industrialisées sur une plus ou moins grande échelle. Dans les premières qui forment la catégorie la plus nombreuse, les travaux des champs n'ont pas été arrêtés et les habitudes de prévoyance sont plus fortes. Dans des communes industrielles, comme Waerschoot, Selzaete, à fortiori dans les petites manu-s facturières comme Eecloo, l'ouvrier a contracté les habitudes des "grandes cités. On s'est d'abord occupé, ici, de secourir les familles de miliciens dans la détresse. Comme on voulait couvrir tout le préjudice matériel, on choisit un Comité parmi les gens notables de la commune, sans distinction d'opinion. Il organisa une souscription publique qui eut un plein «;t franc succès! Jusqu'en septembre nos trois grandes fabriques de tissage, celle de Lousberg, de .M. Lejour, de la Société anonyme qui est greffée d'une filature, s'§taient efforcéès de continuer le travail. Il était à prévoir, qu'à brève échéance,, faute de matière première, notamment de combustible, elles auraient dû fermer leurs usines. En perspective de cette redoutable éventualité, le Comité suggéra à la commune d'émettre un emprunt d'un montant illimité, au taux de 5 %, dont elle se réservait le remboursement, sans détermination du laps de temps. A ces ressources improvisées s'adjoignirent le produit de quêtes faites à l'église paroissiale et les dons de nos fabricants, qui dans l'occurrence donnèrent une preuve éclatante de tympathie et d'attachement indubitables pour leurs ouvriers. Voyant ainsi s'élargir le cercle do ses attributions, le Comité se fractionna en sections. Après mûre délibération, on convint d'organiser l'oeuvre de la soupe. Les soeurs du Couvent, mirent leurs grands fourneaux à la disposition de l'oeuvre. Actuellement 444 familles représentant 2000 têtes se fo'nt ainsi assister. Le Comité a eu des attentions spéciales pour les enfants en bas-âge. Ils ont hebdomadairement une. dose de lait, 6oit cinq litres pour ceux de moins d'un an et trois litres et demi pour ceux âgés de douze à quinze mois. Des distributions de pains et une de viande se font régulièrement chaque semaine. Depuis quelque temps, le comité'Hispano-Américain est venu à la rescousse. On a procédé à deux distributions successives de pommes de terre; l'une de 18.000 kilos, l'autre de 21.000; en outre une grande quantité d® charbons, de nombreux effets d'habillement, des sabots, des draps et des couvertures de lit ont pris le chemin des maisons pauvres. On comprend que l'instauration et le fonctionnement régulier de ces nouveaux organismes oiit nécessité le concours de dévouements multiples. M. Fernand Van Ackere, directeur de la société anonyme, a été l'âme des divers rouages. Au Pays Wallon. Dtes voleurs ont pénétré en forçant une serrure dans la maison communale de Quévy-le-Grand. Les cambrioleurs ont enlevé 180 kilos de haricots, 125 kilos de pois,. 60 kilos de maïs et 82. kilos de pain destinés au ravitaillement du village. • • • ° Le grand nombre de vols et de maraudages oblige nos administrations communales à renforcer les polioes locales. A Haine-St. Paul, le conseil communal va se réunir pour faire choix de deux agents de police auxiliaires. A Péronnes-lez-Binche et dans plusieurs communes rurales voisines, on a dû organiser un service de patrouille de nuit. m-*-9 ■ ^ Croix-Rouge de Belgique Le sort d'un blessé dépend des premier.S soinsK et surtout de .la rapidité avec laquelle ils lui. seront donnés. Deux sortes de dangers le menacent: l'un immédiat, c'est Vhémorrha-rjie quand une artère est blessée ou l'asphyxie, dans le cas de lésions de voies respiratoires supérieures; le second, c'est Vinfection, cause habituelle à laquelle succombent ?<?s bleèsés qui ont reçu des soins trop tardifs. Mais, il faut bien le dire, c'est l'infection surtout qui 1 est à craindre et c'est elle qui règle le sort ultérieur de nos blessés. Il jaut donc s'efforces de les secourir auisi rapidement que possible pour éviter la contamination des blessures par le. sol et les vêtements. A cet effet nos services de transport de la Croix Boude doivent posséder un nombre considérable de voitures ambulances automobiles. Ce matériel ne pourrait être assez impoi-tant. Il convient de le renouveler en temps opportun, car l'usure causée par la continuité du travail et les conditions du terrain est énorme. Aussi tous les Réfugiés Bélges s'em-prcssent-ils de souscrire à l'oeuvre des Ambulances Belges. Des dons nombreux parviennent journellement au Sckétariat général: 32 Jan Pietersz. Coenstraat à La Ea.ye. Souscriptions reçues pour l'achat d'ambulances automobiles jusqu'au 17 avril inclu3 (.',èmc liste): Report des listes précédentes ... 16.644,40 il. ' , ' + . 3,91330 fis. ' uihlix, wviurui, uv jm nuye : Madame Orban yagelmaehers ... 10.00 fl. ■Madame JuUen Nagèlmaekers ... 10.00 Jean Jacob . i/jO " M elle Adèle Boescn " J. Boremans j^^oo ' Peek 5.00 Docteur Jaert • 0 Jean Medàens 2.50 " Mme A. tichrôdcr .* ô.qo " Docteur H. J. Kcsiler SOtàO '' Verstraatc \ 5.00 ' Krull t... 24.OO " Anonyme 2 50 H. A' 2.00 i, Famille Judels 5,00 Mme Louis Keyser 1.00 , • JjC Comte Jean de Bcrgeyck ... 20:00 Mevr. de IVed. H. Fcrg de Kok 10.00 R. M ces en Zooneni 100.00 „ Anonyme 50.00 Anonyme $^0 L. Gevaert .100.00 frs. Sauvage 100,00. ^ Zurstrassen .100.00 Frecl. Fléchet, ancien député ... 100.00 Mme Charles Rcgout* 100.00 , Mme van Strydonck 20-00 Mme Ch. Smedt ,10.00 ,, B. Smedt 10.00 Pascal Jjofcuïllade 20.00 Mme Eymans de l'Escaille 10.00 ,, Mme Meyer Baltus 10.00 Jos. Heynderickx 10.00 Jos. Léonard 100.00 .' Anonyme 20.00 ' L. J. Vooz , 5.00 Mme Yve J. Lauwcns 20.00 Compagnie d'Assurances Utrccht 500.00 ., François Rosseels 100.00 ,, Marguerite Matout .. 5.00 Boerman 5.00 ., Docteur R. Wybauu) 20.00' Mme Yve Aug. Rigaux 10.00 M.-me Jadot 50.00 Famille Michiels 10.00 ,, Jacques François, industriel .... 100.00 Sous-Comité de Zélande : • M. Lippens.de t'S-erstevens ...... 250.00■ , Ctc Alb. van der Bined ....i.-200.00 'i Jules Daniels 100.00 ,\ Ernest de Géradon. , 200.00 Mme de M surisse 20.00 .. JI. T. Enke 100.00 ,. Rulf Frères 20.00 ., W clhecst—Dtiuotlf 20.00 Guilt. Arts 20.00 ., E. Xaeycns : 20.00 G. Jîerygers 5.00 J. Schiïlemans 5.0Ô ,, R. Pattyn 5.00 ,, Van de Yliet '3.00 ,, Le poutre à Warivcton Î0.00 ., Jçnje à Wameton . ioJ)0 Janus 10.00 Mme Abeele ..." 5.00 A. Lieven• 2.00 ,, .V m c Ve r faillie 5.00 ,, Pierre Daens 5.00 ,, A. Joos 5.00 „ C. Goethals ,. 10.00 F. Joos ; 5.00 ,, 1". Kerkvoordc 1.00 „ Mme De Vuyldere ». 5.00 ,, Henri Claeys 5.00 „ De Vlughen 2.00 ,, Mme Yei*meulen 20.00 Maurice Gerfun 50.00 „ Aaneye Aloise 2.00 ,, Liste numéro 179 ( E .Géradon) 30.50 fl. Boetens 1.00 „ Geirndert 1.00 ,, Liste no. 337 (comité Breskens) 95/)0 ,, G. tlcryqer's .'. 1.00 ,, J. Schiïleman ; 1.00 ,, M. Dupont 1.00 j, Totaux au 1Z. avril 17,064.40 fl. ■■ ijernixi,.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.
Dit item is een uitgave in de reeks L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Amsterdam van 1914 tot 1918.

Bekijk alle items in deze reeks >>

Toevoegen aan collectie

Locatie

Onderwerpen

Periodes