L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam

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29 november 1917
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s.n. 1917, 29 November. L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam. Geraadpleegd op 20 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/x639z91p5w/
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4ème Année l\°. BI3S s cents •Se&sdi novemfere L'ECHO BELGE L'Union fait la Force. .Journal Quotidien <3ti matin paraissant en HollairBcate Beige est notes nom sis Fansilis. Toutes les lettres doivent être adressées au hureau «Se rédaction: N- 25. VOOBBiJHGWAL 234-240, AMSTEBDAM. Téléphones: 3797 et 177S- ^ Rédacteur en Chet: Gustave Jaspaers. „ j I Charles Bernard, Louis Piérard. t'omité de Rftdaction:| g^ené Chambry. iSmmSle Painpare. I Abonnements: HoSlande II. 1.50 par mois. Etranger II. 2.00 par mois. Pour les militaires au front et les militaires internés en Hollande fl. 0.75 par mois payable par anticipation. Annonces: 15 cents la ligne. Réclames: 30 cents la hgne. ( Oéiocntie i l'allemande j Il serait puéril de nier que sous la^ pous- ^ sée des Alliés un mouvement de réforme politique s'opère en Allemagne et que ce 5 mouvement de réforme s'opère dans le sens * démocratique. Mais nous sommes loin de s compte et il s'en faut de quelques petites choses encore que l'Allemagne de Guillaume II soit ,,le gouvernement le plus démocra- !j tique du monde", comme on peut le lire dans' les tracts de propagande boclie pu- ^ foliés aux Etats-Unis. Oui, il s'en faut de " beaucoup que l'Allemagne ait un gouver- ' mement parlementaire, un parlement- qui J soit vraiment un parlement et non un club sans influence et sans . autorité, et des 1 ministres responsables. L'Allemagne n'a encore rien de cela. Mais elle commence à sentir qu'elle devra passer par là, ou cre-vsr. Et dame, ça la fait 'réfléchir. Jusqu'à présent, le progrès que consta- * tent avec tant d'empressement les neutres amis de l'Allemagne — cherchez bien, il y ^ en a encore ! — ce progrès est tout en sur- I face. L'Allemagne des Junker et des J grands propriétaires fonciers, l'Allemagne ^ des pangermanistes et des agrariens, elle, jette du lest, pour ne pas atterrir dans un J marécage, d'abord, mais surtout pour -j s'élever, et pour dominer. Le lest qu'elle jette, simple mesure de sûreté d'abord, qui I cache de nouveaux plans de conquête. Elle ^ embrasse sa rivale, qui est la démocratie. ^ Mais, comme dans Racine, c'est pour ^ l'étouffer 1 > , Où donc est le progrès? D'abord au chan- ^ celier-enfant Michae-lis, au ,,brave débu- <-tant" comme l'appelait assez drôlement M. J Théodor Wolff, a succédé le chancelier- j Vieillard, le comte de Hertling. Voilà un 1 mois que ce catholique bavarois est nomme -j et il n'a pas encore eu le temps de se pré- ^ son ter devant le Reichstag. Pour un homme r qui a des égards pour la représentation na- f tionale, il commence bien. Voyez M. Cle- s menceau : le lendemain de la formation de ^ son ministère il était à la tribune et expli- x qùait à la France et au monde ce qu'il c voulait, ce qu'il allait faire et ce pourquoi j il avait besoin de la confiance du parlement. ï Et cette confiance, comme vous savez, lui c fut accordée avec éclat. En Allemagne, les s choses se passent autrement. Après de la- l borieuses parlottes entre les conseillers irres- c ponsables de l'empereur, un Hertling quel- c conque est désigné comme chancelier. Le c kaiser consulte ses généraux, ses chambel- z lans, voire le kronprinz ; mais il ne con- c 6ulte pas le3 représentants du peuple. Il ( s'arrange même pour qu'on sache qu'il n'a j reçu aucun membre du Reichstag. C'est ^ donc sale, un parlementaire? Enfin Hert-lino- est nommé. Il prend contact avec les chefs des partis. Et c'est là paraît-il qu'est le progrès, si l'on peut employer ce mot imposant pour d'aussi pauvres réalisations. Autrefois, le nouveau chancelier ne consultait personne et arrivait au Reichstag en 1 uniforme et en éperons, plein de superbe, < botté et casqué, une chambrière à la main : ,,Messieurs, l'Etat c'est moi. Arrangeons- ; nous. Sinon, c'est moi qui vous arrange- j rez." Hertling, qui n'est pas-mne bête, a < préféré biaiser, composer, bavarder. Il a j demandé aux chefs des partis ce qu'ils voulaient. Et l'on s'e6t extasié, en Allemagne j et ailleurs: ,, C'est magnifique. L'AI- c leniàgne se démocratise. Le chancelier c lui-même a négocié avec les parlemen- 1 taires ! Quelle Jérusalem nouvelle sort du ( fond du désert, brillante de. clartés !" Et 1 les chefa de la majorité ont répondu à l'astucieux chancelier : ,,Nous voulons von j Payer comme vice-chancelier, et Friedberg comme vice-président du conseil en Prusse." — Vous les aurez, foi de Hertling ! Il faut vous dire que von Payer est un des libéraux les plus en vue du Reichstag et "que Friedberg est le chef des nationaux libéraux à la Diète prussienne. On croirait donc que, ces deux } messieurs placés à côte de Hertling dans un < gouvernement allemand, le gouvernement < en deviendrait instantanément ,,parlemen- ] taire". Illusion. Car la Constitution aile- < mande — paragraphe 9, s.v.p. — dit que < les ministres sont ipso-facto membres du ; Bundesrath.' Et elle dit aussi qu'il y a in- i compatibilité entre le mandat parlementaire et le fait d'appartenir au Bundesrath. c Donc, si MM. von Payer et Friedberg de-viennent ministres, ils deviennent en même t temps membres du conseil fédéral, et s'ils ^ deviennent membres du conseil fédéral, ils < cevpnt instantanément d'êtres membres du • Reichstag, c'est-àjdire parlementaires. Ils i deviennent donc de simples fonctionnaires, 1 sans autorité devant le Parlement. Hier ils représentaient le peuple, leurs électeurs, ] quelque chose enfin, et souvent quelque i chose d"e considérable. Revêtus d'une haute < et creuse fonction ils ne représentent plus J rien. Ils deviennent les premiers ronds-de- '<-cuir de Sa Majesté impériale et royale. Ils i peuvent du jour au lendemain être cassés, < destitués, — ou annoblis. Leur parti n'a i plus de droits sur eux, ni leurs électeurs, ] ni personne, sauf le chancelier qui est non s seulement leur chef,- mais leur patron. Si » bien que vous arrivez à ce paradoxe que, t sous prétexte de parlementarisation, on < ,,déparlementarise" en réalité un certain '< nombre de parlementaires. On désirait que ( le Reichstag prêtât au gouvernement un < jeu de sa force. En réalité, grâce à un tour 1 de haute prestidigitation, 'c'est le contraire . qui se produit, et le gouvernement ne se trouvé pas du tout renforcé, mais le Reichstag demeure sensiblement affaibli. Ajoutez à cela que les deux ex-parlementaires von Payer et Friedberg, 'tout en étant membres / du gouvernement, ne sont chargés d'aucun ' portefeuille. Us seront les régissentrs par- l lant au public, excellents et utiles gentlemen, qui, vêtus de ncôr, gantés de blanc, ? vatanenfe demander l'indulgence ©u çaa 1 L'accident, ou font patienter le public en :as d'accroc ou de retard. C'est à ce métier [ue M. de Hertling veut bien employer des parlementaires éminents, et c'est à ce métier .ussi que les partis veulent bien consentir , voir employer leurs meilleurs généraux, .'est la parlementarisation à l'allemande. ,Comme je la comprends" eût dit l'humo-iste Michaelis. ,,Et comme je l'applique" •jcute son successeur. Vous avez lu dans les dépêches qu'il y a rois jours on avait accordé à la Prusse le uffrage universel. Jusqu'à présent la ^russe avait lè mode de suffrage *le plus njusfbe que le .monde aiit ctonnu. Ce vstème permettait par exemple à l'élément junker", qui est en minorité en Prusse; de écrocher plusieurs centaines de sièges à i Diète alors que les socialistes, qui sont en najorité dans le royaume, en avaient,, en out et pour tout, onze ! L'empereur avait éjà promis au temps de Bulow de changer } système honteux que «Bismarck lui-même ondamnait, mais qu'il ne réformait pas. Il ' . fallu la guerre pour décider Guillaume II donner à ses fidèles Prussiens le droit de cto que les nègres de Haïti possèdent demis 1880 et ceux de St. Domingue depuis ius longtemps encore. Il a fallu aussi M. e Bethmann-Hollweg, qui arracha à son maître la promesse de faire cesser cette in-ustice historique. Mais regardons de près a nouvelle loi sur le suffrage universel en 'russe. Nous y •►voyons, oertes, énoncer en ihrases magnifiques le principe même du uffrage ,,universel, direct et secret", mais tous y voyons aussi de grandes réserves [ans l'application de ce* principe, dans 'exercice de ,,ce droit que l'homme libre .cquiert avec la vie" comme dit Lamartine. limite des électeurs est portée de 24 à !o ans; l'exercice du droit de vote est sou-nis à- des restrictions compliquées touchant 'ancienneté de la nationalité prussienne de 'électeur et la date do son domicile en 'russe. Il y a d'autres chicanes encore, et yut cela/doit, dans la pensée des auteurs et es inspirateurs de la loi, affaiblir les consé-uences du principe du suffrage universel i noblement affirmé dans un indigeste xpcsé des motifs. Mais il y a pis, ou, si ous voulez, mieux. A côté de la loi sur le ». U. prussien -le gouvernement Hertling-^riedberg-Drews en publie une autre réformant la Chambre des Seigneurs de Prusse, e façon que son caractère nettement con-ervateur demeure, à jamais intangible, et ne troisième loi donnant a cette Chambre ■es Seigneurs, qui eût plu à Mérovée, un roit de contrôle budgétaire sur la Chambre adepte née du suffrage universel. Nous vous vu tout à l'heure ce qu'est la déniera tisati on à l'allemande. Nous voyons ce [u'est à cette heure la démocratisation à a prussienne. Nous voyons une assembjêô larlementaire élue par uni suffrage quasi-nent universel, en dépit de quelques absur-les restrictions qui peut-être- ne seront pas naintenues. Et à côté de cette assemblée, me autre, composée en immense majorité le nobles, de propriétaires, de niilliomnai-es, qui ne sont pas élus mais nommés par a couronne, et c'est cette assemblée d'anti-juailles princières et de barons ploutocra-es qui a le droit d'annuler les décisions îudgétaires de l'assemblée élue par le bon jeuple, qui trime, qui souffre et qui pré-entement crève de faim et se fait trouer la )eau ! . ...Et cela n'empêche pas que dans les >ays neutres on croit, peut-être sincèrement, [ue l'Allemagne à l'heure qu'il est est plus iémccratique que la France, l'Angléterre, 'Italie ou les Etats-Unis ! Ah! comme M. le Hertling doit rire dans sa courte barbe orsqu'il lit de ces énormités. Il est vrai que nous en rions encore bi^i /lus que lui ! René Feibeiman Procédés inqualifiables. Les journaux ont déjà relaté avec d'amples détails les stratagèmes honteux aux-[uels ont eu recours les Allemands pour lésagréger la défense italienne lors des der-îières journées de l'invasion de la Vénétie; hangements d'uniformes; simulations d'or-ires, cris de panique lancés opportunément lu milieu des troupes '-qui • exécutaient des nouvements de repli. De nouvelles preuves de ces procédés invalidables viennent s'ajouter maintenant , celles déjà connues. Pour amolir la résis-ance italienne et faire fléchir au moment roulu l'esprit de sacrifice et de patriotisme [ui animait les troupes italiennes, les Austro-Allemands ont eu recours à de vé-itables falsifications des journaux italiens es plus connus. Ainsi, le 20 octobre, ils réussirent à faire, >arvenir dans un secteur déterminé du ront italien plusieurs milliers de copies soi-lisant du ,,Giornale d'Italia" et du ,,Cor-iere délia Sera" parfaitement imitées, ,ussi bien dans la forme que dans les carac-ères et contenant dans le texte quelques :orrespondances venant soi-disant de Tarière avec des descriptions saisissantes de )rétendus mouvements révolutionnaires qui e seraient produits à Naples, à Florence, en Sicile et dans les Pouilles. On y parlait no-amment de plusieurs centaines de morts, le détachements d'infanterie anglaise qui luraient tiré sur les femmes et les enfants, le nombreux contingents de cavalerie fran-:aîse qui auraient chargé sans pitié les ma-îifestants. ni I fc> » lyl ' "w t 1 —. H y a un an 39 novembre 1916: Dans les Carpathes es Rtisses enlèvent des hauteurs à l'ouest Te Vorakhta, au sud-ouest de Vakarka, à 'est ctc Knîibaba, et font 800 primiiwi&rs. En Grande-Bretagne Vamiral Jellicoe est icmmé premier lard de VAmirauté et Vami-al Beatty commandant en çhef de la flotte. En Belgique. Tri©. d Les journaux allemands annoncent qu'on % vient de représenter à la Monnaie le cycle de ç. ,,l'Anneau du Nibelung". La salle était pleine de Feldgrau. Pas lin Belge, pas même un activiste, on était entre Boches. s, L'ordhestre était dirigé par Max von Schil- p lings. C'est ce même individu qui fut invité par la Reine Elisabeth à diriger à l'Exposition f: de 1910 un grand concert de musique allemande. Sa Majesté lui fit même la grâce de l'inviter au Palais et on le combla, à Bruxel- n les, de mille attentions. \ On eût pu penser qu'une élémentaire notion j de tact empêcherait M von Schillings de diriger à Bruxelles, où il fut l'hôte de la première des Belges, pendant l'occupation aile- ç mande. Mais il est Allemand, et dame... Schillings, Lolise, Weingartner, trois musi- ^ ciens allemands que la Belgique traite, en amis ^ et en liôtçs honorés, trois musiciens allemands c qui n'ont pas hésité à se faire dans cette même Belgique les agents de la ^pénétration c boche, à diriger à- la Monnaie, où les Belges y les accueillirent et les fêtèrent, pour le compte C( d'un Bissing ou d'un Falkenhausen ! Ils ne se r valent peut-êtré pas comme musiciens, mais \, comme hommes ils peuvent manger dans la j. même bauge. Pouah ! • 2 Schillings, Lohse, Weingartner. Il faut rete- ^ nir ces noms-là. Un jour viendra, qui n'est pas 5 loin, où ils voudront revenir à Bruxelles, y exercer leurs talents, y être applaudis, -— et payés. Car ils sont assez Boches pour s'ima- G giner qu'on oubliera. Eh bien, on ne Tes pu- ^ bliera pas. On n'oubliera rien d'eux, ni leur v mauvaise musique, ni leur lâcheté, ni la (j saleté si allemande de leur geste. Ah non! j Retenons leurs noms : Lohse, Schillings, Wein- ; gartner. • s ^ b ' A Sra^elles s y On compte organiser une journee du p jouet belge au bénéfice de. l'Oeuvre patrio- c tique des Femmés belges. , Des milliers de jouets seront vendus aux prix minimes de t 10, 15, 25 centimes, produits de notre nou- 1 velle industrie destinée à battre en brèche c l'industrie boche du jouet de Nuremberg. , * * * ^ La dénomination des rues et voies publi- ^ ques en flamand — exclusivement — donne lieu à des difficultés nombreuses. D'abord, c il faut remplacer les plaques bilingues par c d'autres plaques. Et, comme on ne peut faire usage dé„ morceaux de bois, il a fallu chercher des plaques en fer blanc dont l'effet est désastreux. Mais peu importe aux Boches qui n'ont que faire d'esthétique. Autre difficulté: la traduction. Ainsi, il existé à Bruxelles une rue du Lavoir et une rue de la Buanderie. On les a tradui- v tes toutes les deux depuis longtemps par ,,Waschhuisstraat", si bien que des confusions innombrables se produiront, puisqu'il n'y a plus la traduction français^ pour les reconnaître l'une de l'autre. Les rues des Sables et des Sablons sont ^ toutes deux des ,,Zavelstraat". Quant à j la nie oe l'Amigo, je vous donne en mille j, c* que les traducteurs de jadis en avaient s. fait? La ,,Vriendenstraat". e Or, ce nom espagnol — qui signifie ami c — n'est évidemment pas à traduire. Per- ^ sonne, bien certainement, ne comprendra. ^ Et cette flamandisation à outrance fait _ la joie des'Bruxellois, qui s'amusent à lire ^ la dénomination de la rue de l'Homme- Chrétien: Kerstemaiinekenstraat et qui se v demandent avec anxiété si la rue du Pépin ( ne sera pas traduite par ,, Parapluie- n straat" ou autrement par nos Aktivis- t tes enragés. 0 * * * 1; On annonce le décès de M. Lowet, conseiller à la Cour d'Appel. * * * • | A Anderlecht on va installer des clianffoirs f publics pour la durée de l'hiver. Excellente 1 idée s *■* * r Le démission de M. Léon Chômé, directeur ' général au ministère de la justice, a été accep- f tee. £ * * * Le nombre de Français réfugiés dans notre pays se monte à 65.000. On en compte près de 30.000 dans la province du Iiainaut. ^ ÂAnvers Le nouveau champ d'aviation que les Boches aménagent à Calmptliout sera construit entre ce village et Iloogboom. Pour ce 1 faire nos ennemis abattent de3 maisons et ] des bois de sapin, sans souci de la déprécia- 1 tion qu'ils vont apporter à cette charmante 1 partie de notre pays. 1 * # * ^ A la suite de la cérémonie du jubilé de l'échevin Desguin, fêté — comme nous ( l'avons dit — par ses ^collègues, ses employés, ses* administrés, avec une cordialité émue, M. Georges Gits adressa au jubilaire ( une allocution charmante * au nom des î anciens échevins de la ville d'Anvers. ( Lorsqu'il rentra chez lui, le dr. Desguin 2 trouva sa maison transformée en une énor- -, me serre. Des charrettes entières avaient été ] déchargées en fleurs^ palmes, bouquets, j corbeilles, envoyés par les nombreux amis ] «que compte l'échevin de l'instruction pu- , blique. , * * * L'administration communale a reçu une plainte de la Chambre Syndicale des Entre- ( preneurs relativement au système d'égouts, J cause des nombreuses inondations consta- ( tées cet été en ville. Certaines caves ont été c inondées trois fois de suite. Or, après cha- ^ que inondation, il reste une boue fétide j qu'on' ne parvient à enlever qu'au prix de grosses difficultés. A côté de ce danger pour lu, santé publique le mémoire s'occupe des ( dommages sérieux apportés aux bâtiments < eux-mêmes. * * * ( A Eeckeren, pendant la nuit, des voleurs se * sont introduits dans un magasin de la rue de ' la Fortune et se sont emparés de 165 draps de { lit, 11 couvertures de laine, 7, courtepointes, > traversins, 40 tapis de table, 15 serviettes f 3 table, plusieurs paires de chaussures neuves, g > essuie-mains, un grand nombre de cale-ms, etc. x * * Toutes lesc" semaines 20,000 kilos de viande ^ liée sont dirigés sur l'Allemagne. Or, nos com- atriotes meurent de faim La vie est extrêmement chère. On paie 400 •ancs un pardessus. * * * Le Conseil communal s'est réuni le 10 r ovembre sous la présidence de M. Jan de Vos. r 11 seul point à l'ordre du jour, \oici l'exposé u Collège relatif au renouvellement des bons e caisse : 1 Le Collège a reçu, le 12 novembre 1917, de la ^ ommission des finances l'exposé ci-après : ^ En mai 1914 furent émis fr. 20.000.000 bons f e caisse, remboursables le 4 mai 1915 : :. 10.000.000 en francs belges et fr. 10.000.000 ^ n francs français. g Les circonstances ont rendu impossible le dé-Dmpte au jour fixé; les maisons de banque à (-entreinise desquelles fut conclu l'emprunt en uestion ont suggéré de laisser en suspens le j sglement de la 2e tranche en attendant que îs circonstances redeviennent normales ; pour <-l première moitié — 10.000.000 francs bj£l- y es — les intérêts ont été apurés ré'gulière-lent et par semestre anticipatif, à raison de ® % l'an," les bons étant — de commun accord - considérés comme prorogés provisoirement. ? Telle situation ne peut, cependant, se prolon- 1 er au delà du temps strictement nécessaire et s maisons de banque intéressées^ furent trou- 1 ées disposées à remplacer les anciens^ bons par ^ e nouveaux titres, pour un montant équivalent . e fr. 10.000.000 pris au pair, donnant un inté-êt de' 5 % l'an, payable — sur coupons — par J Lmestre échu, entrée en jouissance le 4 novem-re 1917, échéance au 4 novembre 1922, la Ville ? réservant le droit de rembourser anticipati- ^ ement à partir de la 3e année, moj'ennant réavis de 3 mois. Les banques prennent à leur • hargo les frais du timbre.-Nous considérons, dans les circonstances ac-iclles, ce règlement en tous points favorable à intérêt et au crédit de la Ville, et venons, en Dusëquence, vous proposer de l'approuver. ]je président-rapporteur : A. Oools. Les mem-1 es : F. Vcrrept," Ch. Wauters, P. Baelde, K. ireyler, F. Steger, J. Delannoy, J. Soeten, 1 Hendrickx, J. Langohr. Le Collège, après avoir pris connaissance de 2t avis, pronose au Conseil communal de con-lure.dans le sens indiqué. I^a proposition est votée à l'unanimité. * * * On annonce la mort, au front belge, du vo-mtairo Maurice Pourveur, né le 11 décembre 896, et de l'agent de change Pierre Nieber- :ng, décédé à La Haye. . *■ * * J s Les Boches ont aménagé de nouveaux tra- > aux de défense autour du fort de Lillo. 1 ] A Liège ' Un grave accident de tramway s'est produit ■ imanche matin à Heure. Vu l'affluenco des J oyageurs, le train de 8 heures du matin allant • e Herstal vers Bassenge avait été dédoublé. J .rrivé' dans la campagne d'Heure-le-Romain, t ) premier tramway stoijpa et brusquement le 3cond vint se jeter dessus, le brouillard ayant mpêché le machiniste de voir à dix pas , evant lui. Le choc fut très violent. M. ] foroy, 31 ans, comptable de la firme Moroy j rères à Herstal, était sur la plateforme de ^ 1 voiture arrière du premier tramway. 11 fut enversé et eut la jambe droite fracturée en 1 eux endroits. Plusieurs voyageurs, une di- < aine environ, furent plus ou moins griè- t ement blessé3. M. le docteur Castermans, de i îannes, vint donner ses soins aux blessés et i otamment à M. Moroy, qui fut ensuite -j [•ansporté à l'hôpital des Anglais. Les autres ( nt été reconduits chez eux par les soins de ( i Croix Rouge. . ^ * Y: * Les voleurs se contentent à présent d'une c aire de chaussures! Ils y ont plus de béné-ice qu'à enlever un réticule ou un porte-lonnaie, étant, donné que la moindre paire de 1 tuiliers se paie cent francs. Il ne faut donc f ias s'étonner que des jeunes filles ou des fem- 1 nés sont assaillies, le soir, par des malandrins < ui leur enlèvent leurs souliers et s'enfuient vec. < La polichinelle anversoise Anna Mortehnans i a s'exhiber sur les tréteaux gantois. Cette ex-ellente arriviste va parler en faveur de la paix i u meeting organisé par le comité socialiste j lamingant. * * * I Toutes les, plaques indicatrices bilingues de 1 Loms de rues ont été enlevées. On les a rem- ( ►lacées par des écriteaux flamands dont tout 3 .monde se inique, La Belgique, disent les Fia- : nands conscients, est un pays bilingue : dès M's les noms des rues doivent être libellées < lans nos deux langues nationales. Le bon sens . nontre à quel point la mesure priso par les j Ulemands sur l'instigation des aktivistes est •dieuse. * * * * Les Boches ont averti l'administration ] :ommunale que, si les habitants maintien-ient' leur relus de travailler à des retranchements à proximité du front, des mesu- j es sévères saront prises. Déjà ils infligèrent une punition à la ville d'Artevelde. Les îabitants durent rentrer chez eifcc à trois 1 îeures de l'après-midi le dimanche et à six leures en semaine. On ne put pas circuler ivant huit heures dû matin. La plupart les cafés durent rester fermés pendant plu-iéurs jours. Or, comme nos nobles compatriotes per- ] istent dans leur héroïque refus, les bour-eaux allemands ont procédé à plusieurs 1 ixécutions sommaires. Jusqu'ici, ils ont fu- < illé dix-sept bourgeois de la Flandre < rient aie. Qu'en pensent le*s Meert de ' ' Aktivisme ? * * * Une escroquerie de 52.000 francs a été ■ommise au préjudice d'une jeune fille trop 1 confiante qui avait remis cette somme à un 1 lessinateur de l'Etat belge, bibliothécaire, :n outre, d'une société privée. Petite his-oire qui a^ fait grand bruit dans le lan- 1 lernau gantois. # * * Un nouvel aktiviste flamingant est mis en d vant par les Boches, le nommé Steven Pre- e au. On en a fait un fonctionnaire à 7000 francs g ar an. Il a déjà pris part à un meeting en ^ iveur de la paix allemande aux côtés d'Anna ^ lortelmans et d'un inconnu du nom de Belle- roid. Il était maître d'école à Aelst près de 11 aint-Trond et collaborateur du ,,Vooruit" et I Vlaamsche Nieuws". . * * - * On annonce la mort subite de ^antiquaire élix d'A., de la place des Béguines. A Louvain On a-'fait courir le bruit que les autorités ommunales avaient décidé de fermer les estaurants économiques. Ce n'était heureuse- lent qu'un bruit. 1 * * * ' Dans la banlieue louvaniste et tirlemontoise ♦ îs gros fermiers se sont laissés filouter par un rio de personnages aux allures nobiliaires, ires à quatre épingles, beaux parleurs, d'une ffabilité extrême, ils se font passer pour des 1 lembres de la noblesse française chassés de c sur pays. Invités à une table bien servie, ils 1 'en fourrent jusque-là, racontent des épisodes 1 :e guerre à faire frémir et annoncent qu'ils ( ont en Hollande pour regagner le front en assant par l'Angleterre. Mais les fonds, mal- 1 eureusement, commencent à manquer. L'un 1 'eux, un comte- authentique îy l'en croire, ( uvre sa valise ét exhibe des bijoux de toute < eau té, des souvenirs de famille dont il ne se ( éparera jamais. Il y a aussi une magnifique nontre ^n or, accompagnée de sa chaîne, d'une •. aleur de 2,000.francs. Pour faire de l'argent, j l consentirait à la laisser an gage. Les bons ^ ermier.s y vont d'un billet de 500 francs. Ils no isquent rien, puisque, leur gage vaut le qua- 3 ruple..'. Quand la noblesse française s'est ; loignée, des doutes surgissent. Le pater fami- ias s'en va à la ville faire taxer son gage et . pprend, à sa grande stupéfaction, que montre j t chaîne valent quelques sous à peine, étant e qu'on fait de mieux en ce moment en cui- 1 re doré. Us sont assez nombreux, ceux qui ont 1 marché èn l'occurrence... ( Le vol semble d'ailleurs être devenu une in- < titution bien organisée. Comment expliquer ] utrement le fait que le jour de la fourniture < bligatoire des pommes de terre par les com- ] lunes de Neerlinter et Drieslinter, les wagons < émisés pour la nuit reçurent la visite des , oleurs et que plusieurs centaines de kilos fu- ' ent enlevés? A Lubbeek, on s'introduisit dans : ?s magasins d'alimentation et toutes les mar- < handises disparurent. U a fallu au moins deux < barrettes pour les transporter. Dans un autre j illage ce fut le tour de la laiterie coopéra- ; ive à être cambriolée. 150 kilos de beurre iestinés à la Centrale furent escamotés. I ^ A&3 Wallon i Un correspondant veut bien nous trans-mettre quelques détails relatifs à la vie à lochefort depuis l'invasion: le 8 août arri- ] ■a une patrouille de quelques uhlans qui ' urent accueillis à coups de fusil par les français. Ceux-ci anivèrent le 9 courant. Ce ut l'occasion d'une grande fête dans la lo- ^ :alité. Nos alliés restèrent dans la commune 1 usqu'au 12 au matin. L'après-midi, les ^ loches entraient chez nous et, durant trois ours et trois nuits, ce fut un passage con-inuel de troupes qui se dirigeaient vers ; Àrellin et Dinant. ' . x Dès leur arrivée les Teutons prirent ( îonime otage le bourgmestre, M. Jaspart, et ' e doyen * qu'ils relâchèrent deux jours plus ,ard'. Le maïeur n'esa plus reprendre, ses ' onctions. Il fut reimplacé par le dr. Lenger, )reanier échevin. Malheureusement, l'état le santé de celui-ci ne lui permit pas de con- ■ inuer bien longtemps ses absorbantes fonc- ' ions et une année et demi plus tard il ncurait, laissant la moitié de sa fortune aux lauvres de la ville, l'autre moitié à deux ,rphelines qui l'avaient servi. Ce fut un ;-rand bienfaiteur qu'on regretta vivement, i fut remplacé par Odin Fer}% deuxième ichevin. Le conseiller Tasiaux est mort. Le ravitaillement est dirigé par M. Del-'aux, fils de l'ancien maïeur. Celui-ci et On frère, juge de paix, sont morts depuis | 'occupation. Le notaire Lousberg est juge ' uppléant. ] M. Justin Bovy, commis des pestes, se lévoue inlassablement pour le ravitaillement le la commune. L'hôtel Biron, pillé de fond en comble, 1 été transformé en caserne. Le propriétaire, M. Petit-Jean, fut condamné à un an de >rison pour avoir facilité le passage de la rentière à deux jeunes gens de Lugny. Im-)liqué d'ans la même affaire, le photographe Hyman, sujet hollandais, fut con-lamné à cinq années de la même peine. - M. Petit-Jean est rentré d'Allemagne •éoemment. ^ Deux fois par mois les employés et les mvrîers des chemins de fer doivent se présenter à la JCommandantur. Plusieurs d'en-re eux se sont présentés en tenue osrtain jour. D'où fureur du vieux colonel qui fit jeter les uns en prison et déporter les lutres. Aucun ouvrier du chemin de fer ne travaille pour les Boches. La gare de Jemelle a subi quelques changements. Les ateliers ont reçu souvent la /isite d'aviateurs alliés. C'est pourquoi les ampes électriques de. toutes îes communes >ont.voilées la nuit. Quant au moral, il n> jamais été meil- , eur. Nous attendons tout de la victoire. * * * Le Comité de ravitaillement de Châteli-îeau a. débité jusqu'ici 250,000 kilos de )cimme3 de terre. L'économie réalisée par es habitante — grâce aux prix de vente du ïomité qui allèrent de quarante à soixante-îix centimes — est évaluée à une centaine le mille francs. * * * Les agents des Tramways électriques du >ays de Charleroi réclament une augmentation de 50 pour cent de salaire. Ilà ont lonné huit jours à la compaghie pour se léoider. * * * Le citoyen Wittinck adressa à un journal le Jemeppe une lettre que le conseiller communal Grandry jugea injurieuse. Celui-ci îtait, d'après [Wittinck, un homme de paille e Marquet ,,le roi des jeux occidentaux t des égyptiens". M. Grandry, offenaé, 'adressa aux juges qui ont condamné Wit-inck à payer la somme de 300 francs de ommages-intérêts et à l'insertion du juge-îent dans le papier liégeois ,,Le' Télégra-he".* * * Nos ennemis ont mis l'embargo sur toute la roduction du oiment. On ne peut en acheter mis faire une demande, aux Boches. ■■■ l'iji « (fl ■ im — ta S'italis en guerre. | (Garnet de route) (Suite.) Paris, le 3 novembre. La vie matérielle. — A un an de distance, lo#s constatons à Paris un renchérissement onsidérable ■ de toutes choses, à l'hôtel, au estaurant, dans les magasins. La diffé-ence est de 25 à 30 %., Mais on ne manque ncore de rien, sinon de sucre. Cette abon-Lance frappe le voyageur venant d'un pays Loutre comme la Hollande où des mesures le rationnement sévères ont été prises. On t bien dit que les Français allaient avoir les cartes do pain, de lait ou de pommes le terre. On avait annoncé la carte de pain )our le 15 octobre dernier. Or, nous voilà e 3 novembre et 011 l'attend encore. Cependant, au restaurant, le pain — qu'on i<e paie pas -— est toujours aussi abondant, ,à discrétion" dans les corbeilles. De ■politiciens, des traîtres et des gaf-eurs. — L'irritation est aussi grande chez es Français, les soldats, ouvriers, paysans, ntellectuels, contre les politiciens de leur >ays que contre les Russes mabouls et flan-:hards. Voilà un pays — la France — qui, lepuis trois ans, étonne le monde entier )ar ses prodigieuses ressources d'énergie, L'héroïsme, de savoir, de richesse. La sérç-lité, le stoïcisme que ce peuple a montré lans le sacrifice, arraché un cri d'admira-ion aux neutres les-plus neutres et jusqu'à >es ennemis même. Or, tandis que ses fils lonnent ce magnifique spectacle, une bande le polichinelles et d'intrigants, politiciens, ournalistes, hommes d'affaires, s'agitent Lutour du Palais-Bourbon, se disputant1 le Douvoiiv se ménageant les uns aux autres shausse-trappes et pièges, allant jusqu'à acrifier l'intérêt supérieur du pays à leur brigue, à leurs appétits d'argent ou de pouvoir. Dieu merci! la France n'est pas r#-Drésentée par cette bande d'individus, — 1s sont combien? vingt ou trente mille? — lui font partie du fameux Tout-Paris. Je suis allé l'autre jour au Palais-Bourbon,' ' lors de je ne sais plus quelle séance ensationnelle (il y en a tant....) Je crois lien que c'est le jour où l'on eût raison du ;énile entêtement de M. Ribot, accroché :arouchement à son banc ministériel, de M. rlibot qui refusa les passeports pour Stock-lolm l'instant d'après qu'il venait de les icccrder (ce en quoi il eut tort), M. Ribot jui, .plus récemment, se donnait un autre lémenti à - lui-même après' avoir fait des -évélations sur de nouvelles offres de paix le l'Allemagne. Nous N étions bien quatre ou cinq cents oersonnes à faire antichambre, dans-une atmosphère méphitique, à l'entrée du fameux >alon de la Paix, dNoù sortaient parfois, en ^oup de vent, des quinze-mille à l'air important, à la poignée de main protectrice, cependant que venaient à eux les rjuéman-leurs. C'est ainsi que nous vîmes, tout à xmp; un instant, frétillant, le crâne congestionné, donnant des ordres d'une voix pointue, l'homme le plus exécré de France, VI. Caillaux, à qui l'on prête une influence >ccults véritablement monstrueuse et dont e nom revient à chaque instant dans les ïonvérsations, ici, à propos des scandales récents. Nous ne savons si toutes ces accusations sont fondées. Quoi qu'il en soit, il ïst certain que le devoir civique comman-lait à M. Caillaux, après le fameux procès pie l'on sait, de rentrer dans l'ombre, de lisparaître de la scène politique. Il a le don l'exaspérer les passions. Il devrait s'en iperceVoir et le meilleur service qu'il puisse rendre à son pays, en ce moment, à ces léures tragiques de la guerre, c'est d'aller planter ses choux à Mamers. On assure — d'après des. documents irrécusables qui ont été publiés — que c'est ui qui aurait insufflé à M. Painlevé, liomme intègre, ferme républicain, bon ministre de la guerre mais président du C011-. >eil vacillant, l'idée "de faire perquisitionner :hez Daudet, Maurras et quelques autres monarchistes Diversion puérile. L'affaire du ,,00111-olot" échoua piteusement. Une ordonnance le non-lieu a été prononcée. Il est nombre d'excellents républicains ^ui disent que, si l'on voulait faire grandir st prospérer le mouvement, de l'Action Française, on n'agirait p£s autrement. Le journal néo-royaliste, qui, au début de la guerre, tirait péniblement quarante ou cinquante mille exemplaires, a aujourd'hui, quotidiennement, quatre cent mille lecteurs — et dans toutes les classes de la société. Chaque matin je parle avec une brave marchande de journaux de la rive gauche du dernier article de Maurras, dialecticien remarquable, l'un des meilleurs stylistes français de l'heure présente.... Quant à Léon Daudet, certains de ses adversaires politiques des plus résolus et des gens qui le tenaient naguère pour un peu fou doivent , bien reconnaître que, durant cette guerre, inspiré par le seul patriotisme, il a démasqué de main de maître une bande d'ignov bles traîtres qui opéraient en Franco avec line quasi-impunité. Il s'est trompé parfois, certes (et a reconnu le plus souvent ees erreurs) mais il a un tableau de chasse où figurent Vigo, dit Almeyreda, Duval, Bolo pacha, Lenoir et Desonches. C'est quelque chose... MuU Piérerd.

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Dit item is een uitgave in de reeks L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Amsterdam van 1914 tot 1918.

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