L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam

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28 januari 1915
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s.n. 1915, 28 Januari. L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam. Geraadpleegd op 28 maart 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/gb1xd0rx5c/
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|ê» Année N°. 97 S cents (ÎO Centimes) Jeudi Janvier 1©1S L'ECHO BELGE L'Union fait la Force. Journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam Belge est notre nom de Famille. Toutes le» «ettres doivent être «dressées Rédacteur en Chef : Gustave Jaspaers. a™ro,aS"X«S4rtrA~?rl«o^iu au bureau de rédaction : . Charles Bernard Charles Herbiet Journal: N.Z. VOORBURGWAL 234-2-tO. N.Z. VOORBURGWAL 234-240. Comité de Rédaction : oEstavS PeeKt, René Chambr?;' Téléphone: I77S. Téléphone: 2797. ( Emile Painparé. Abonnement I En Hsllande II. 1.50 par mois. payable par anticipation \ Etranger «. 2.09 ,, ,, I La confession d'un flamingant. La cause du peuple flamand m'a toujours, moi Wallon, fortement passionné. J'ai toujours trouvé abominable le fait que des Belges, dans leur propre pays, n'avaient pas la possibilité d'accomplir leur complet développement intellectuel dans leur langue maternelle, le néerlandais, et j'ai ressenti toute© les blessures que le Flamand avait eu à subira lorsque dans tous les services de l'Etat, daoïs ceux, comme la justice par exemple, où sa vie et son honneur étaient en jeu, il n'était pas oertain d'être compris en s'exprimant dans sa langue. Je n'ai pas changé d'avis. Et je ne changerai pas. Seulement, il faut maintenant que tous ceux qui ont à coeur les droits linguistiques j des Flamands crient partout que le peuple flamand n'a jamais rien eu de commun avec les individus louches qui se découvrent et qui ont pendant de longues années tenté de diviser les Belges en poussant les flamingants à des exagérations dictées par l'Allemagne.Le pangermanisme a été doucement susurré à l'oreille des meilleurs apôtres de ' la cause flamande et, disons-le carrément, il . en est qui y ont mordu mais ils sont peu | . nombreux. C'était tentant,, n'est-ce pas, de : , songer que le petit peuple flamand aurait ' pu devenir un grand peuple par son incor-pration à la grande Germanie ? Et les agents de l'Allemagne en ont usé. , — „Hs étaient bien rares, me disait il y a ' quelques jours un excellent Flamand, et j . leur action a été nulle. J'en ai connu un à I ' Bruxelles. Il a été ,,brûlé" tout de suite." j ,,Moi... j'en connais un autre, en voilà déjà deux pour la capitale." Or, le mien est précisément ce Herr Grae-vell dont nous avons, d'après le ,,XXe Sièle", révélé les ineffables manigances. Herr Graevell a fonctionné à Bruxelles dans une société littéraire. Certains se sont doutés du rôle qu'il jouait... mais n'ont pas . osé. le démasquer car le Herr allemand était une autorité pour d'autres flamingants. Lorsqu'après des années, il quitta Bruxelles, on dit qu'il s'en était allé dans le nord de la France. L'occasion vient de se présenter pour lui de montrer qu'il avait bien accompli sa tâche. Il n'y a pas manqué et son plan grotesque aura servi à dessiller les yeux des Flamands, à leur montrer que le peuple des Flandres doit être émancipé sans que le moindre soupçon de pangermanisme ne l'effleure, 1 que cette émancipation doit s'accomplir sans s'écarter de l'autre partie de la nation, que la cause belge est supérieure et prépondé- 1 rante et qu'il faut se garder avec soin de j transporter dans notre chère Belgique sous forme de ,,Ylaamsche cultur" le pâle décal- 1 que de la t,Deutsche cultur". i Soyons Belges, rien que Belges et si nous j le sommes bien sincèrement les droits de < tous seront respectés. On peut être bien tranquille, des idées < séparatistes ... on n'en parlera plus. On ^ saura quel était le mauvais esprit qui les suggérait. Comment n'a-t-on pas vu clair plus tôt? On aurait dû pourtant se demander pourquoi d'une façon régulière l'un ou l'autre partisan exagéré des revendications flamingantes proférait de6 attaques contre l.a ] France? Faire reconnaître les droits des Flamands cela ne comporte en aucune façon la haine ^ d'une autre langue, l'inimitié contre un peuple. Une différence de langage n'est' pas une raison suffisante de mésestime. La bonne foi des flamingants a été surpriseIls répudient naturellement oes opinions c préparées dans le creuset germanique et auxquelles d ailleurs le peuple flamand est 1 toujours reste étranger. Horr Graevell..-. merci! Dr. Terwagne, député belge. j Victoire assurée. Une victoire certaine qui nous assurera un paix grandiose, sans mémo coûter du sang lm main, s'affirme grâce à la guerre économique A peine ' les hostilités avaient-elles commenc que nous entendions les cris do triomphe de Allemands parce qu'ils avaient arrêté nombi-de navires anglais et français. Nos ennemis n se tenaient plus de joie d'avoir parsemé 1 mer de mines. Ils croyaient déjà avoir ruim le commerce maritime anglais, alors qu'en fai ils atteignirent surtout les neutres, Hollandais Suédois et Norvégiens. Aussi se moquaient-ils de la guerre économi que que les Anglais annonçaient : n'avaient-il: pas pris leurs précautions en accaparant l'hi ver dernier tous les grains qui se présentaieu sur le marché? N'avaient-ils pas des masse de cuivre en réserve? Nos alliés laissèrent dire, ils commencèrent par purger les mers, puis par surveiller le com mocce des neutres suivant les conventions d< La Haj-e. Comme les lois de la guerre autorisent le; particuliers à nouer des relations commerciale avec les belligérants, nos ennemis recevaient d< nombreux secours. C'est ainsi qu'en octobre nous voyons les exportations des Etats-Unis vers les Etats neutres voisins de l'Allemagne prendre un grand développement. Si les Pays-Bas, ce qui prouve leur neutralité absolue, restent au même chiffre. nous constatons que la Norvège a quintuplé ses importations, la Suède importe 71 fois plus de marchandise.;, înfin le petit Danemark, le plus proche voisin lu pays de 1a. Knltur, voit ses importations de< Etat-Unis monter de *558,000 à 7,101,000 ton-3es, soit treize fois autant! Les Allemands continuaient de rire, seulement es mailles du filet se rr*:errant, les pays neutres, notamment la Suède, ayant pris des me-»ures pour défendre le transit do.s munition: ît autres matières, la situation devenant sé ■ieuse en un mot. nos ennemis commencent s ■o lamenter, leurs journaux font force réclamations, l'ambassadeur d'Allemagne à "Washington introduit} des notes diplomatiques, U gouvernement prend des mesures énergiques ?tc. .Réjouissons-nous donc et étudions la situa-ion avec soin au triple point de vue alimentaire, économique et militaire. L'Allemagne et l'Autriche sont entourées l'ennemis. Au point de vue de l'alimentation ls ne peuvent recevoir de grains de Russie, la •oie do la mer leur est également fermée, de-nain la Roumanie entrera dans la grande luttf la Duplice devra compter sur ses propres •essources. Subira-t-elle le sort de Strasbourg Belfort, Paris en 1870? Nous ne le pensons pas. En temps normal l'Allemagne suffit environ aux trois quarts de ses besoins ; avec d( la parcimonie, des mélanges de pommes d< terre et d'autres produits, elle pourra arrive] tant bien que mal à passer le cap de la crise aile possède également un cheptel assez nom breux. Nous ne croyons donc pas que la lo rie famine que les Allemands ont appliqué s: rlurement en 1870 et que, sans le6 Américains ils appliqueraient encore contre la population si vile belge, se fera trop vivement sentir chez 2ux. Plus sérieuses seront les conséquence® économiques. Les matières premières se font de plus en plus rares, ce ne sont pas les marchandises extorquées' en Belgique, spécialement à. Anvers, qui prolongeront longtemps l'agonie de son industrie. Certes, ils ont du charbon, peut-être du fer, ils peuvent faire beaucoup de ciment ; mais ils manqueront de laine, de ::otou, de chanvre, de lin, de tabac, de métaux Fins, de jute, de peaux et de tant d'autres produits. Bientôt l'une usine devra fermer après l'autre. Que fera-t-on quand 1e quart, la moitié et les trois quarts de la population l'auront plus de travail, que des dizaines de rallions de citoyens vivront de la charité pudique?Le kaiser avait promis de grands et rapides triomphes. Que va diro a peuple quand il sera ;nfin détrompé, quand les ressources lui manqueront et qu'il sera tiraillé par la faim? Déjà trois émeutes, ont dû être réprimées à Berlin par l'armée, comment pouiTont-elles uicore l'être quand le pays entier se lèvera, de-natidant justice au nom des 848,676 victimes [uo la Prusse seule avoue pour sa part dans a grande hécatombe? Ne pensea-vous pas qu'alors une révolu-ion plus énergique que celle du 4 septembre L870 ne se produise? La France s'est facile-nent débarrassée d'un gouvernement usurpa-;eur, mais en Allemagne la caste des lio->ereaux et des militaristes est influente, aussi 'errons-nous peut-être la guerre civile nsanglanter Berlin et l'Allemagne entière. Le militarisme abattu en Allemagne, n'est-;e pas la victoire de la paix en Europe assurée ►our l'avenir? (A suivre.) François Rosseels. I—» ■ G-~S3smm- Pour nos soldats au front. Nous avons encore reçu les sommes suivantes >our nos soldats au front. ^.près quelques chansons par M.M. Godefroid Sauvage, Fernand Boucher et consort, chez M. Overslot, Nieuwstraat à Maassluis 12.00 fr. )e la part de M. Dermont act. à Dordrecht 5.00 fr. La misère en Belgique. A la suite de l'appel fait par le Comité Belge, le Secours et d'alimentation M. Simon Sal-nona, d'Anvers, nous a fait parvenir un don ,vec la mention suivante : *ar principe d'Ibe bene, ibe patria et de solidarité humaine pour les malheureux anversois 10.000 fr. * * * M. Arthur François nous fait également >arvenir 5 florins pour nos pauvres. En Belgique. ° La taxe sur Ses absents. Notre courrier de Bruxelles nous apporte 3 le texte de l'arrêté du gouverneur militaire f allemand, se rapportant à la taxe sur les 'Q absents. A présent que la décision est prise. , on se demande comment et par qui cette > taxe sera appliquée ? Les serviteurs du baron t von Bissing sont muets sur ce sujet, d'un , intére primordial cependant. Voici donc le texte de l'arrêté: ; Art. 1. — Les Belges soumis à la con-. tribution personnelle pour l'année 1014 et t qui depuis le début de la guerre ont volon-5 tairement quitté leur domicile et ont séjourne plus do 2 mois en dehors de la Belgique, ont à acquitter un impôt additionnel extra-" ordinaire fixé au décuple du montant de la contribution, \ compris les centimes addi-, tionnels de l'Etat à moins qu'ils ne soient , en Belgique avant le 1er mars 1915. Est considéré, jusqu'à preuve du contraire, comme résidant, en dehors de Belgique, tout contribuable qui n'est pas resté ou ne reste pas à sou domicile belge. Art. 2. — L'article 1er n'est pas appliqué aux contribuables dont le montant de l'impôt précisé d'après les rôles de 1014 y compris les centimes aditionnels de l'tëtat, ne dépasse pas: 35 francs dans les communes jusqu'à 10,000 habitants; 45 francs dans les communes de 10,000 à 25,000 habitants; 50 francs dans les communes de 25,000 à 50,000 habitants; , 80 francs dans les communes de 50,000 à 75,000 habitants: 100 francs dans les communes de plus de 75,000 habitants. Le chef de l'administration civile près le gouverneur général est autorisé à accorde? l'exonération de l'impôt pour des raisons d'équité Art — La moitié du produit de l'impôt revient au gouvernementgénéral en Belgique afin de pourvoir aux frais de l'administration! du. territoire occupé, conformément aux' articles; 48 et 49 de la convention de La Ha}*e concernant ia guerre sur terre ; l'autre moitié à la commune dans laquelle le contribuable est soumis pour l'année 1914= à la , contribution visée à l'article premier. Art. 4. — L'impôt est payable au plus ! tard le 15 avril 1915 et recouvrable par | voie de contrainte après l'expiration de cette date. Art. 5. — Toutes impositions communales spéciales, assises sur des bases identiques ou semblables à celle prévue à l'article 1er sont abrogées et ne peuvent être établies à l'avenir. Le présent arrêté entre immédiatement en vigueur. Le chef de l'administration civile près le gouverneur général en Belgique est chargé de son exécution. (Signé) Von Bissing. Les communications en Belgique. Des lettres sont parvenues de Belgique en Hollande après trois jours de voyage,— ce qui est peu, en égard à la situation anormale présente. Elles portaient le timbre allemand, avec la surcharge ,,Belgiën". Ce fait prouve que le service semble être rétabli pour les communications internationales. Mais, il n'est pas encore possible d'envoyer la correspondance de Hollande en Belgique. * * • De l'intérieur du pays, on peut à présent correspondre avec les deux Flandres (avec les villes suivantes seulement): Gand, Thielt, C-ourtrai, Alost, Eecloo, Deynze, Audenaerde, Grammont, Termonde, Lokeren, St. Nicolas. Les lettres doivent être rédigées soit en ' allemand, en flamand ou en français. Elles doivent rester ouvertes et être insérées dans une seconde enveloppe qui portera l'adresse suivante : „An die Etappen Inspection, Gent, Post-lagerncl. Brussel". Cette seconde enveloppe peut être fermée et doit être affranchie. On ne transporte ni les imprimés ni les plis recommandés. * * * Les Allemands qui font payer les coupons de chemin de for à raison do dix centimes par kilomètre, exigent deux francs pour le transport des grands colis. Il parait qu'ils ont l'intention do faire circuler sous peu des convois de marchandises. Les trains de voyageurs passeront d'abord, ensuite ce sera le tour des trains de vivres, enfin ceux qui transporteront les autres marchandises. On ira vite! Voici quelques heures de départ et prix do voyage : De Bruxelles à Aix-la-Chapelle: départ à 11.53 h. (prix du voyage: 15 fres.) De Bruxelles à Lille, à 7 h. 52, arrivée à 1.53 heure (prix: 9 fres.) De la gare du Luxembourg à Namur : 12 h. 50. De Namur à Bruxelles: 5 h. 30 (prix 6 fr. 50.) Do Louvain à Charleroi : 12 h. 16. De Char-leroi à Louvain: 3 h. 30. Durée du voyagé: 4 heures! Prix: 6 f. 50. De Bruxelles à Mons 6 h. 17 (soir). De Mons à Bruxelles: midi. Prix 6.50 fres. D'Anvers-Bruxelles à Louvain: heures de départ indéterminées! De Bruxelles à Anvers via Louvain : départ à 11 h. 53 du matin, arrivée à 7 h. 30 du soir. Prix - 8 francs. Bruxelles, (gare du Luxembourg) vers Courtrai. Départ : 1 heures. Départ de C-ourtrai: à :1 h. 21. Pris 9 fres. Service Gand-Terneuzen : trois trains pai jour. Les correspondances ne sont pas ga ranties. Avant de prendre place dans le; trains, il faut être muni d'un passierschJéir spécial. On ne voyage qu'en 3e classe, sans chauffage ni éclairage. Et il y a souvent des accidents. A part çà, tout est normal. * * * A présent. voici les lignes de tramways vicinaux actuellement en exploitation : Province d'Anvers. — lo. Anvers-Hoogstra-ten-Turnhout ; 2o. Anvers-Oostmalle ; 3o Turnhout-Merxplas-Hoogst raten ; 4o. Turn hôut-Moll ; 5o. Turnhout-Poppel ; 6o. Anvers Boom: 7o. Anvers-Brasschaet; 8o. Anvers-Santvliet; 9o. Anvers-Heyst-op-den-Berg via Mali nés. Province de Flandre Orientale. — lo. Gand Oostacker-Saffelaire-Lokeren ; 2o.' Gand-Loo-christi : 3o. Gand-Wetteren-Hamme ; 4o. Over-meire-Lokeren (le mercredi seulement) 6o Hamme-Moerzeke-Baesrode ; 7o. Gand-Meirel-beke et 8o. Gand-Melle, (toutes les demi heures); 9o. Gand-Ursel (toutes les heure et demi) ; lOo. Ursul-Thielt : llo. Assohe-Alost-St. Lievens Haut'hem Gand ; l2o. Gand-Herze-!e-Grammont-: 13o. U rsel-Eecloo-f rontière hollandaise; 14o. Gand-Bassevelde; 15o. Gand-vers Anvers via Hamme-Tamise et Rupelmon-de; heures de dénart d'Anvers: 10 h. 25 et 14 h. 20. Province de Brabani. — ïo. Bruxelles-Enghieu en correspondance avec Soignies, Mons, le Borinago .et le Centre : 2o. Hal-Ni-nove; 3o. Bruxelles-Dilbeek-Ninove ; 4o. Bruxelles-Jodoigne-Ans ; 5o. Bruxelles-Tirle-mont-Ans; oo. Bnixelles-Humbeek, avec correspondance vers Grimbergen et AVemmel ; 8o. Bruxelles-??ienrebeek-Yossem ; 9o. Tervueren-Louvain, avec correspondance vers Diest; lOo. Bruxelles-Haecht via Dieghem ; llo. Bruxel-les-Waterloo-Braine l'Alleud Nivelles avec correspondance vers Virginal et Braine-le-Comte; 12o. Assohe-Alost-Oordegem. Province du Limbourg. — lo. Saint-Trond-Oreye ; 2o. Glons-Maeseyck ; 3e Maeseyck-La-naeken et correspondance vers Maastricht ; 4o. Tongres-Fexhè le haut Clocher. Liste officielle des bijoux disparus des villes belges traversées par l'ennemi: Frs. 90 bagues dames brillants — perles et autres pierres de couleur fines ; valeur environ 50,000 36 bagues geure ancien avec turquoises 3,000 30 ,, pour dames ordinaire, eu or 18 k 300 23 bagues pr. hommes, cachets, en or 18 k. avec brillants 1.500 21 bagues pr. hommes brillants 1,500 20 cachets pour hominos, or 18 k 1.000 45 breloques or 18 k. et pierres fines 400 4 étuis cigarettes, en or 18 k 1,200 2 faces à main, or 18 k 250 24 bracelets or 18 k 3,000 S0 épingles de cravates en or 18 k. diamants, perles et pierres de couleurs fines 4,000 4 montres, or 18 k., poui; homme, remontoir 600 1 grand sac en or 18 k 1,200 3 petites bourses en or 18 k 800 8 chaînes en or 18 k. pour homme 1,000 40 garnitures de boutons de manchettes, or 18 k., et quelques paires argent émaillé 2,000 40 paires 3e dormeuses, diamants, perles fines et pierres de couleurs fines ... 3,500 4 paires de dormeuses gros brillants ... 8,000 4 paires grosses perles fines 9,000 8 bracelets-montres, platine or 18 k. et diamants 1,600 16 bracelets riches, brillants, perles fines, saphirs 2,000 20 broches, brillants et pierres couleurs saphirs 1,200 25 broches, brillants et pierres couleurs saphirs 1,400 40 breloques en or 18 k 1,200 1 pommeau de canne, or 1S k 150 1 ,, d'ombrelle, une grande topaze, entourée brillants 450 A Bruxelles. On ne dira pas que le gouverneur temporaire de Belgique ne s'adapte pas à toute chose. Il ne dédaigne point même de promulguer des ordonnances ayant trait, par exemple, à^ de graves questions. Ainsi, on n'a pas été trop étonné en lisant le texte d'une proclamation du baron von Bissing, général de cavalerie,... qui autorise les boulangers à cuire du pain de luxe et à faire des gâteaux les mercredi et samedi de chaque semaine! Il n'y a décidément pas de petites questions pour un grand gouverneur ! Le malheur, c'est qu'en attendant on meurt de faim dans le pays de Charleroi où les rations de farine sont fixées à cent grammes par jour et par tête! * * * Ponr la troisième fois, le gouvernement allemand a fait demander à une assamblée générale des facteurs bruxellois s'ils consentiraient à travailler pour son compte. Troisième refus! *. * * On avit dit que les étrangers, sauf les Allemands, Austro-Hongrois et Turcs, domiciliés depuis plus de dix ans dans la capitale, ne devraient pas se faire inscrire à la Kom-mandantur, C'est inexact. Ils devront se rendre à l'appel allemand, au même titre que ceux qui habitent Bruxelles depuis quelques années seulement. * * * Les ,,von" pulullent. On annonce que les barons von Mutius et von Lentini, respectivement secrétaire particulier de Guil- < laume II et chef du cabinet civil ont honoré la capitale belge de leur présence. i * * , On rencontre en ville des troupes de 1 toutes les armes, énormément de troupes. 1 | Elles viennent du front de l'Ouest ou s'y rendent. ■ * * * La farine se paie de 100 à 110 fres. les 100 kilo». Les demandes en vieux papier ; sont très fortes. On paie jusqu' à 25 1res, les 100 kilos. •* * * On lit peu les journaux qui paraissent sous la censure de nos ennemis. * * * ( La population ne perd pas une occasion de manifester ses sentiments patriotiques. • Le port des cocardes tricolores, les photographies de nps souverains sont plus que jamais de mode. On voit partout (il existe même sur broche) le portrait de notre vaillante Reine avec ces mots : „La mère de : l'armée." < * * * Les nouveaux billets de la Société Générale ne sont pas absolument du goût des < Allemands. Le portrait de notre première < reine Louise-Marie qui les décore n'a pas eu i Theur de leur plaire et ils ont décidé qu'à l'avenir les billets de banque qu'on impri- i nierai i encore ne pourraient plus porter de 3 portraits politiques. Et sait-on ce qu'ils ont proposé aux diri- , géants de la Société Générale de mettre à la place des traits charmants de notre première reine ? Le portrait de Rubens. \ A Anvers. Depuis le 15 janvier les réquisitions doivent être pa}-ées. Mais nos ennemis ont i pris leurs précautions. Le 14, on faisait rentrer les dernières marchandises réqui- i sitionnables. Le „vacuum cieaner" qu'est < la Kommandantur a magnifiquement fon'c- < tionné ! * * * Les officiers allemands qui logeaient aux frais de la ville dans les principaux hôtels ont été priés de déguerpir ou de payer dorénavant leurs frais d'hôtel. De là également l'avis de l'administration communale publié hier, à cette même place, et qui demande à ceux qui veulent héberger les ennemis de leur pays de se faire inscrire sans retard. «■ * * Pour la Noël, le commandant des forces allemandes du littoral a offert un souper dont la noté s'est élevée à la coquette somme de 50.000 francs. Après le souper, à l'hôtelier qui attendait, un peu inquiet, il a remis I un bon . .. payable par le bourgmestre. 1 * * * •] L'inondation au Dam et dans les autres » endroits que nous avons signalée n'a pas pu ^ être combattue. On a laissé couler durant ^ trois heures consécutives l'eau du canal } dans le bassin Asia, sans résultat. * * * f. Soixante-quinze sociétés de pension et j caisses" de maladies acquitteront leurs ver- ? sements annuels, avec le concours de la r Banque Nationale. 11 v a eu grand échange de vue lundi à la g bibliothèque du barreau flamand sur les dettes locatives. * * * * Les classes du soir do l'Académie Royale des c Beaux-Arts reprendront le 1er février. * i * 1 On avait dit que la Kommandantur se char- 1 gérait de l'aivoi de lettres en Hollande, c'est inexact-. * * * ] Dans un quartier populeux. Des gamins, c lorsque passent deux landsturm, chantent à g pleins poumons sur l'air connu et populaire de ,,Marie" : Marie, Marie. En van den Deuts maken wij boulie! 1 Colère des Allemands qui ont compris. Ils c empoignent trois des petits chanteurs et les c entrainent vers la Kommandantur. Alors un des gosses avec un grand sérieux, se retourne * vers sa petite soeur qui le regarde partir, — un peu étonnée, un peu inquiète — et s'écrie : — ,,Hè Joke! ge moest eens aan moeder gaan jseggen, dat we krijgsgevangene ssijn!" • (Hè Joseplune, va donc dire à mère que nous sommes prisonniers de guerre.) A Liège. ê On a ramené, de la direction de Visé, 1 80 jeunes gens qui avaient essayé de gagner ^ la frontière, sans autorisation. t Nouvelle rixe entre soldats allemands. . Quelques morts et blessés. Motif: inconnu. ( • * * Le peintre Jean Gouweloos, dont le talent ^ est robuste et qui jouit d'une grande ré- '■ putation réside actuellement à Amsterdam. "• * * l>es détails concernant l'arrestation de <. Mme de Calwaert, femme du consul de c Grèce, parviennent au ,,Courrier de la Meuse". Ils jettent un jour vraiment f curieux sur l'honnêteté des procédés aile- i mands. Qu'on ç'n juge : c Un malheureux s'étant présenté pour t solliciter uu secours en espèces y mit tant t à'insistant», expesa-nt- la situation précaire des sielis, qu'après un premier refus, Mme s de Calwaert lui fit remettre une somme de 4 ( marcs. t ■M f On sait le reste. Le lendemain, les soldats I procédèrent à son arrestation sous prétexte ]1 qu'elle avait encouragé le recrutement de volontaires pour l'armée belge. ,,Ils avouèrent que le prétendu miséreux avait été J învoyé par eux! ,,C'est en vain que M. de Jalwaert revendiqua toute la responsabilité ie l'affaire; c'est en vain surtout que sa «mme prétendit n'avoir eu d'autre intention lue de secourir un malheureux et non de lui Icnnor les moyens de rejoindre l'armée 3elge... Elle fut arrêtée et traduite en con-:eil de guerre. A l'audience, elle renouvela sa portesta- |fi ion. Le président lui fit cette réponse qui iiérite d'être épinglée : ,,Quand on veut aire la charité, on donne 50 pfennig ou :out au plus un marc, mais non pas juatre! ! !" Mme de Calwaert a été condamnée à 3 ins de forteresse. Inutile de dire l'émotion que cette affaire iïovoqu-e en ville où Madame de Calwaert, 'ille de l'ancien et vénéré gouverneur de la Drovinoe, Pe/ty de Tliozée, est connue pour ia grande générosité. • Elle est la providence lu populeux quartier du Laveu. Aucune r.isère ne lui est indifférente. L'exercice de la charité devient donc langereux et chacun devra se demander si, 'ii accordant un secours à un malheureux, 1 ne s'expose pas à encourir les foudres de la ustice( ?) allemande. En frappant Mme de Calwaert, les Allemands auront indirerbe-nent atteint tous les pauvres dont ' les sol-icitations deviendront suspectes à beauooup le gens. * * * Creppi, consul d'Italie à Liège, est ou jours à la prison St..-Léonard. * * * 1 i Comme suite à la condamnation des deux >raves officiers de notre armée, le gouverneur militaire de la province de Liège a fait if ficher l'avis suivant: -V Par jugement du tribunal de campagne i Liège, les personnes dont les noms suivent >nt été condamnées pour trahison militaire ;t pour avoir participé à ce crime : . ,Le lieutenant Gustave Gilles, de Liège, ,aux travaux forcés à perpétuité. ,,Le général de brigade en disponibilité, .Gustave Fivé, de Liège, à la peine des h ,travaux forcés à perpétuité. ,,Ce n'est qu'à cause de l'attitude franche ,et virile du lieutenant Gust. Gilles, attitude que les tribunaux allemands respec-,tent chez l'ennemi également, qu'on a ,renoncé à une condamnation à mort, peine ,cependant encourue par Gilles et Fivé''. A Gand. I Les feuilles qui paraissent à Gand se sont irises de querelle, récemment, et ce fut in joyeux spectacle! S'il s'était agi de ournalistes sérieux qui ne favorisaient pas udirectement l'Allemagne la bataille des ilumitifs gantois eût attristé tout lo monde. lais que les folliculaires employés actuelle-lent à transcrire les dépêches Wolff dans as bureaux de rédaction du „Volk", du .Vooruit" ou du „Bien Public" se traitent ;e noms d'oiseaux, çà n'a pas d'autre im-lortance que de distribuer un peu de joie ux lecteurs peu nombreux de leurs papiers espectifs. * * * A Port-Arthur, 4500 ouvriers travaillent ux bassins. Ils touchent 3 francs .par journée de ravail, lesquelles sont généralement de inq heures. Une centaine d'ouvriers s'occupent aux iou veaux boulevards créés par l'adminis-ration communale à Mont-St.-A mand. Les cinémas, eux, continuent à faire florès. ls sont archi-comble et il u'est pas rare ue leurs clients aient été chercher de la oupe gratuite le matin même ! * * * Le bienfaisant ,,Bien Public" indique une ormule à ses lecteurs pour la fabrication 'un pain agréable: 500 grammes de farine, 00 grammes de pommes de terre et 50 ■ranimes de levure. Les pommes de terre doivent être cuites it finement écrasées, mêlées à la farine et la levure. Cet excellent (?) pain revient à >0 ou à 35 centimes le Kilo. On a dû cesser le rouissage du lin à la uite des inondations. Les champs sont sous au dans la vallée de la Lys. Wetteren est aondé. Des habitants ont du évacuer en àte leurs maisons et sauver leurs meubles. A Overbeke, c'est avec peine que les habi-ants ont pu emmener le bétail. A Zele et à Scheldedijk, des arbres ont té déracinés et emportés par la crue. La ontrée n'est qu'un vaste lac. La crue a été arrêtée à St. Aldegonde u moyen de sacs de sable étroitement oints. «f. *• » \ Par ordre de la Komraandautur, en date lu 15 janvier, il «st porté à la connaissance u public: lo Les pigeons ne doivent plus être en ea*més dans les pigeonniers et peuvent voler ibrement. Toutefois, les pigeonniers qui lit été fermés et scellés par l'autorité mili-aire ne peuveut être ouverts que par cette . Liême autorité. 2o La stomatite aphteuse a été constatée Machelen, Nazareth, Maldeghem et îalcken. Vente, achat et transport de bé-ail interdits dans ces communes.

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Dit item is een uitgave in de reeks L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Amsterdam van 1914 tot 1918.

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