L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam

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24 januari 1916
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s.n. 1916, 24 Januari. L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam. Geraadpleegd op 19 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/6t0gt5gd7t/
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I 2ème Année IV®. 458 15 cents (to Centimes» Lundi 24 janvier 1916 L'ECHO BELGE L'Union fait la Force «Journal Quotidien du matin paraissant en Hollande Belge est notre nom de Famill Toutes les lettres doivent être adressas au bureau «Je rédaction: „ N. Z. VOORBURGWAL 234-240, AMSTERDAM, Téléphone: 2797. Rédacteur en Chef: Gustave Jaspaers. I Charles Bernard, Charles Herblei, Comité de Rédaction: j René Chambry, Emile Painparé. JPour les annonces, abonnements et vente au numéro, s'adresser à l'Administration du journal: N.Z. Voorbuirgwal 234—240, Amsterdam Téléphone: 1775. Abonnements: Hollandefi.l.âO par mois. Etranger H.2.00 par mois Annnnrpc! IR r.pntR In ISnno. 70\ s» i:-.. MenacesK et malices Les journaux allemands n'ont pas encc le droit d'annonoer à leurs lecteurs que Monténégro n'a pas consenti à 1 huniili tion d'une paix séparée. On redoute, api l'explosion de joie causée par la victoi inouïe des armées autrichiennes, — lei première depuis plus d un siècie, u réaction violente. On a raison. Les Ali mande ont manifesté à la nouvelle, 4'a leurp controuvée, de la reddition du i Nik'ita une joie indéoente, et qui attes combien est grande leur soif d'espéranc leur faim de bonnes nouvelles, — ou mer leur faim tout court. ,,Le premier couvert s'écriait la ,,Gazette de Cologne", en pro à je ne sai6 quel dérisoire délire . proph tique. Les autres suivront." L'événemen une fois de plus," a. déjoué les calculs d' laborieuses diplomaties de Berlin et < Vienne. L'épée du roi de Monténégro, qi la ,,Tageszeitung" affirmait avoir é rendue au général. Kowess (certainemei abruti par cette fortune imprévue!), cet épéa reste bien dans la main du roi mont; gnard et le3 troupes autrichiennes pourrai en expérimenter le fil et le tranchant aval qu'il soit longtemps. Pour préparer peuple allemand à cette nouvelle déceptioi on a imaginé l'invraisemblable carnaval o Nioh et le latin d'opérette du roi de , ,Boulgares", comme écrivait Voltair-Ainsi autrefois les dentistes forains noyaiei les cris de leurs patients martyrisés dans un trombe de musique et un tonnerre de grosî caisse: les imbéciles seuls s'imaginaiei qu'ils opéraient saiis douleur! Mais la ,,paix séparée" du Monténégro mis le3 Allemands eu appétit. La ,,Gazett de Cologne" avait annoncé le ,,premier d ces messieurs". D'autres journaux, ave cette finesse compacte et cette légèret énorme de touche qui est un des précieu: apanages de la , ,journalistik allemande vont partout réclamant ,,le deuxième d< ces messieurs". Vous l'avez deviné: c'et? le Roi Albert. Parfaitement^ Est-ce parc? que les Allemands n'ont rien appris de-événements des derniers dix-'huit mois qu ils s'imaginent un instant que le Roi des Bel et son peuple pourraient jamais, l'en' nemi étant en Belgique, envisager la plus lointaine possibilité de paix ? Est-ce paroe qu'ils voient que la Belgique ^ es1 ruinée et qu'elle finirait bientôt par coûter à l'occupant qu'ils ont une soudaine envie de nous la faire à la grandeur d'âme et de la rendre pressurée et perdue à son souverain légitime ? Ou est-ce enfin paroe qu ils ne sont pas arrivés à entamer, ni même à toucher de loin, la hauto figure du Roi-soldat, de ce roi d'épopée, comme l'a/ppelle s: bien notre confrère Boland de Mares dans un rcoent article de ,,l'Illustration", qu ils essayent, à la veille de la retraite, de le salir d'un dernier soupçon, de l'atteindre d'ui: jet suprême de leur boue! On ne sait. Toujours est-il que les Allemands s'imaginent, ou font semblant de s'imaginer, que le Roi Albert et son gouvernement veulent la pai:s avec l'Allemagne et sont tout prêts à la signer. On voit assez clairement la manoeuvre. Elle est double- D'abord, il s'agit de faire croire aux Allemands, qui préféreraient^ dv lard et des pommes de terre, que les Belge eux aussi se rendent, comme de simples Nikitas, à la toute puissance de l'empire allemand et se mettent à sa merci. Secundo, lorsqu'on aura vu que les Belges ne mar client pas, qu'ils restent fidèles à ^ leun o lo.,,,. qqp à Uur Hra/oeau à leur Souverain et à leur armée de héros, il s'agira de leur ,,serrer la vis" et de leur dire: ,,Ah, vous ne 'voulez pas signer la paix? Eh bien, nous vous considérons comme bonne prise. Et nous allons vous annexer." Tout cela est fort bien tricoté et on se demande en. vain quel est l'âne bâté qui s'est rendu coupable do ce tricot-là! Vous croyez peut-être que j'invente? Pas du tout. La ,,Gazette de Francfort", qui passe pour le journal le plus sérieux et le plus ,,nouvelle couche" (et quelle couche!) de l'Allemagne, et qui sans doute l'est, écrivait dans un premier-Franc-fort il y a trois jours. ,,Si la Belgique devait signer la convention de Londres relative à la paix, elle indiquerait par là qu'elle entend sortir de &a neutralité pour laquelle cependant elle a toujours dit qu'elle faisait la guerre. En d'autre3 tenues, elle donnerait par là à l'Allemagne le droit de la considérer en ennemie dès maintenant et aussi âu congrès de la paix. Les Belges doivent naturellement se dire qu'ils seraient bien inconsidérés de permettre que leur pays, actuellement considéré comme objet d'édhange et do garantie, soit finalement considéré comme de bonne prise." La menace est directe. Un peu grosse toutefois pour des estomacs délicats. C'est une menace K. ,,0u bien la Belgique fera la paix tout de suite, et on doute bien à quelles conditions! — ou bien l'Allemagne la traitéra en ennemie, et l'annexera." Ce ,,la traitera en ennemie" est d'ailleurs une pure merveille. Alors, tous les crimes, toutes les injustices, tous les attentats, toutes leg mesures dolosives et vexatoires prises par le gouvernement du général von Bissing ne sont pas des actes d'inimitié? Et î Allemagne en a d'autres en réserve au Pa# où le Roi des Belges eti le gouvernement ——=aniiiM u ■■■!■ i——■«g——n»=—eac=»— K royal ne plieraient pas le genou? Je si pose qu'au quartier général belge et Havre, comme d'ailleurs en Belgique, sous M. von Bissing on rit peu, — s'amusera infiniment des malice de ,,Gazette de Francfort". En tous c< re l'épée du Roi Albert n'est pas encore pi le d'être remise à l'empereur Guillaume. L a- Allemands ont beau occuper Sedan, ils ès renouvelleront plus le geste de 1871. Et 1 re menaces des Allemands, comme leurs Koi îr pliraents, ne changeront rien à la détern ae nation du Roi et de son gouvernement. L e- polémistes allemands devront trouver raieu il- s'ils cherchent encore un converti. Comr oi on dit aux pauvres, qui insistent, on pe te leur dire: ,.Allez, mes amis. Repassez. C e, vous s, déjà donné." René Feibeiman i! t Les misères ie l'intemen 5 à 11 d'Drk te it A propos du feuilleton de M. Jan Feit Le que nous reproduisons nous avons reçu ur i- lettre de protestation dont voici un passage Lt Monsieur le Directeur, it Dans son feuilleton du dimanche 1 [e janvier, consacré aux misères de l'interne ! ment à l'île d'Urk, paragraphe: La vigilan e ce de la population d'Urk, l',,Echo Belge1 •3 publie ce qui suit: ,,11 paraît même que le pasteur a prech dans cet esprit il y a une année lorsque l'îl o d'Urk fut désignée comme lieu d'interne l0 ment des officiers internés dans le pays qui Lt, par dignité militaire, ont tenu à ne pa donner leur parole d'honneur de ne jamai A retourner dans leur patrie." e Au point de vue des officiers belges in 0 ternes en Hollande ce texte me parai c exiger un peu de précision, parce qu'i ^ prête le flanc à une interprétation .erroné* ~ et fâcheuse. En effet, de ce que l'île d'Url a été désignée comme lieu d'inter ' nement des officiers qui, par a ignit< militarre, ont tenu à ne pas de mei leur parole. d'honneur de ne iamai: retourner dans leur patrie, on ne manquer? pas de déduire que ceux qui ne sont pas in ternes dans l'île solitaire ont une dignité militaire différente de oelle de3 premiers, ce qu'on ne peut laisser s'accréditer parcx que cela n'est pas. D'ailleurs, de là à penser que cette aernière dignité militaire serait moindre que l'autre, il n'y a pas loin et la distance serait aisément franchie. Notre honorable correspondant perd d< vue que nous nous sommes bornés à traduire fidèlement le feuilleton -écrit par un homme de lettres hollandais et quo, dès lors, nou3 n'avions pas le droit de rien y chan-! g01"- Quant à nous, personnellement, nous sommes en tous points de l'avis de notre correspondant et considérons qu'a/ucune différence ne peut être faite entre les officiers belges qui ont donné leur parole d'honneur et ceux qui sont à Urk. Les uns comme les autres ont fait tout leur devoir avant de passer la /rentière et ce n'est que contraints et forcé» par les événements qu'ils * ont franchi celle-ci. Dans notre armée il n'y a qu'une dignité militaire, que tous nos ' officiers indistinctement observent scrupu-■ leusement, aussi bien ceux qui sont f>n Hol- 1 lande que ceux qui sont au front. C'est ce que nous avons été les premiers à dire et le fait que certains de nos officiers ont refusé de donner leur parole ou que d'autres ont été transférés à l'île d'Urk, pour des faits que tout patriote doit approuver, ne change rien à leur conoeption de la dignité militaire. ■ -p ■ 9 ■ g— Il y a un an Zlf. janvier Wlô. — .4, Berry-ano-Bac (Aisne), attaque allemande repousséeu En C h dmpagne*, ouvrages et abris Grtteinmuls détruits par l'artillerie. En Argonne, fusillade emnemi-e arrêtée par les canons français, qui détruisent ailleurs, sur la Meuse, tes ponts construits pair le génie allomatnd. E.v Lorrain*, surprise d'un détachement bavarois qui abandonne de nombreux prisonniers. Front oriental: échec d'une offensive allemande à Borgimof-Gai/mine (Pologne), et d'une offensive autrichienne à Jas-k tas Ici sur la. voie forcée d'Oir.jgorod à. Sam-7yor (Galicie); poursuite des Autrichiens par l s Russes au sud-est de Kimpaaige, sur la V al epontria (Bucovine). Sur î-a mer Foire, au large de Sinope et de Trébizonde des contre-1orpittewrs russes coulent des navires et des transports turcs aliant ait Liban et en Arménie avec des armes, des munitions et des aéroplanes. t Sur la> nier du Nord, rencontre des escadres allemande et anglaise; poursuivis jusqu'à l'île d'HéligcHand, près de l'embouchure de l'Enis, les croiseurs cuirassés allemands ,,Sey<Ûilz", ,,Doerfflinger", „A£olt-ke" et ,,Blucher" sont obligés d'accepter le combat, attaqués par les cuirassés britanniques ,,Lion", ,,Tiger", ,,Primcess-Royal", „ïnd^f)iitable", et par leurs d-es-troyers: le ,,Bliicher" est coulé avec la plus grande partie de son équipage; les autres s'échappent; la flotte anglaise intacte, sauf le ,,Lion", qui est endommagé. Retour à Paris de M. Millerànd, ministre de lei guerre, venant de Londres, où il a conféré avec le roi d'Angleterre et- le, ministre $6 la, guefra. En Belgique. 3n • la S A Bruxelles. es Nous n'avons pas commenté l'arrê ne allemand ordonnant la levée du morat es rium. A cela, la raison que plusieurs ,fc 11 - déjà on nous avait menacé de lever le m i- ratoire et qu'à chaque menace nous prote es tâmes énergiquement. Nous n'avons p. voulu nous répéter aujourd'hui. Et cepe: le dant, les Boches vont nous assassiner cor mercialement, en gros et en détail ! Désa •n més, nous nous trouvons momentanémei impuissants. Mais nous savons que justi< sera rendue après le départ des Allemant ~ et que toutes les traces de leurs souillun (seront effacées. Quelle confiance cela noi don ne ! Cependant, nous sommes heureux — cz nous partageons entièrement oette manièi de voir — d'insérer quelques passages dp: lettre que nous adresse un de nos ccmp? triotee : ,,L'acquittement de nos engage h ments, écrit celuirci, s'il avantage certain e de nos compatriotes, avantage égalemen •" nos ennemis austro-bocho turco-bulgares. ,,Que dire du commerçant qui se dépoui! S lerait, ainsi que sa famille, pour payer u - effet à un boche? ,,La Belgique, plus qu'aucun autre pays de par ses relations commerciales d'hinter land, a eu des rapports très étroits avec 1 ^ Bochie et nos engagements envers ce pay 0 sont importants. Comment sera-t-il possibi - en bon patriote de s'acquitter de ses enga > gements envers l'ennemi??? J'admets qu 9 les tribunaux belges (provisoires) jugeron 3 des cas spéciaux, mais ces cas seront telle ment nombreux et la bonne foi si difficil " à établir, le3 raisons tellement multiples ^ qu'ils seront obligés souvent de passe 1 outre. D'ailleurs, nous est-il possible, ei ' admettant que nous soyons en état de nou : acquitter mais ne désirant pas le fàire pa raison de patriotisme, d'invoquer cet argu ' ment devant les tribnaux??? ,,Ensui<?e, il ne faut pas se dissimuler qui ; cette nouvelle infamie (car c'en est une] ' causera la ruine de bien des commerçants Je suis certain que les tribunaux belges (les vrais), une fois le gouvernement rentré, an nuleront tous les protêts et faillites déclarée: ! pendant la guerre par l'usurpateur. Maiî combien parmi nos honnêtes commerçants n'auront pas pâti de cette mesure? Coin bien n'auront pas vu leur crédit ruiné?" Tout cela est fort juste et nous sommes les victimes cette fois 'encore de la force 1 brutale. Mais nous avons assez do force de caractère pour supporter l'épreuve. Nous savons qu9 la victoire, qui sera faite de nos peines et de-nos- souffrances, nous paiera de ce que nous avons supporté. Et les Boches rendront gorge ce jour-là. Patience donc et courage... * * * M. Emilio Corralès, affilié au bureau so-cialiste international et ancien secrétaire du parti démocratique espagnol, avait été voir à La Haye, avec l'autorisation des Boches, son beau-frère dr. Kamiel Huysmans, secrétaire du bureau international socialiste. A son voyage do retour, il fut arrêté à la frontière belge, par des soldats allemands. M. Emilio Corralès s'était rendu en Hollande dans l'intention d'acheter des vivres pour compte de la Maison du Peuple. Or, les Allemands l'accusent d'àvoir été en relation avec des patriotes belges, notamment le ministre Vaudervelde qu'il rencontra à La Haye. La majorité des membres du Bureau Socialiste International se trouvent actuellement dans les prions d'Allemagne ou de Belgique. Parmi eux, le /bibliothécaire, qui a déjà fait treize mois de prison depuis le commencement de la guerre. » * « Après trois mois de détention, le brave oolonel Braasine a été remis en liberté par ses bourreaux. Ceux-ci arrêtèrent notre compatriote un beau matin, s^ns motif, et l'envoyèrent en prison, bien qu il eût atteint l'âge de 83 ans! Il était accusé de s'être montré trop patriote. Le valeureux colonel a été très éprouvé par la détention qu'il dut subir. U n'accomplit pas sa peine en Allemagne, comme on aurait, pu croire, mais dans la maison cellulaire de Forest. * * * Arrêté du gouverneur général en Belgique en date du 7 janvier 1916 concernant le protêt postal : Indépendamment des huissiers qui, en vertu des lois en vigueur, ont compétence pour dresser protêt, les agents de l'administration allemande des postes et ceux de l'ancienne administration des postes belges, rappelés en activité de service, pourront, à l'avenir, protester des effets de commerce, conformément aux dispositions suivantes: A partir du 1er mars 1916, l'administration des postes se charge de dresser les protêts faute de payement pour les effets qui lui sont remis à oette fin, à l'appui d'un bulletin de dépôt d'effets à protester. Ne peuvent être dressés par la poste, les protêts faute de payemeut concernant : lo. Les effets à protester pour une somme de plus de 1000 francs;^ 2o. Les effets rédigés dans une langue autre que l'allemand, le flamand ou le français ; 3o. Les effets dont le montant est indiqué en une monnaie autre» que la monnaie allemande ou belge, si le tireur ou, le c échéant, le souscripteur, a ordonné expr< . - sèment que le payement se fasse dans monnaie désignée dans l'effet; 4o. Les effets revêtus d'un besoin ou d'u: acceptation par intervention ; D~ 5o. Les effets dont le protêt doit se dre Ber sur présentation de plusieurs exempla res ou de l'original et d'une copie. ^ La poste ne se charge pas des protêts qu conformément ^.u droit régissant la lett ^ de change et le billet à ordre, se rapportei à d'autres formalités que le paiement. j6 Tous les protêts, faute de paiement résu s tant de la remise des bulletins de dépi s d'effets à protester, doivent être faits p; ls les agents des postes. A cette fin, ceux-se servent uniquement des formulaires ém par l'administration des postes et publie en langue allemande avec les traductioi flamande et française. L'administration des postes répond c l'observation des formalités de protêt fatïl j. de paiement, jusqu'à concurrence du mor tant de l'effet ou de la somme pour laquell le protêt doit être dressé. Sauf ce'tte restric tion, la poste décline toute responsabilit a quant à la présentation, le renvoi ou 1 réexpédition, en temps utile, des effets qi ' lui sont remis et quant à l'observation de prescriptions spéciales du droit régissant 1 lettre do chango et le billet à ordre. Le droi 3 de réclamer une indemnité.à l'administra ' tion des postes expire six! mois après le jou 3 du dépôt de l'effet à protester, k Le déposant est tenu de payer les frais € droits résultant du protêt. A Anvee : Du rapport du mois de décembre d i l'Agence' belge de renseignements pour le 5 prisonniers de guerre et les internés, sec : tion anversoise de secours aux prisonniers - sous les auspices de la Croix Rouge de Bel gique, 30, place de Meir, nous extrayon > les passages suivants : Le nombre de colis expédies en de cembre s'élève à G,937, dont 121 sont de i colis de charité donnés par notre sectior Ce qui porte à 35,250 1e nombre de coli i expédiés par nos soins en Allemagne, di i 20 janvier (date de la mise en oeuvre d i la section) au 31 décembre 1915 En outre, nous avons expédié aux pri sonniers en Allemagne 1,322 couvertures di laine, mouchoirs et savon, 245 colis vête ments et vivres, 2,000 cantines de 5 francs j de la part de communes, de sociétés et d< J personnes charitables, que nous renseignon: ' alors comme expéditeurs sur les étiquettes adresses de nos colis. La Ville d'Anvers i envoyé en décembre 1,322 colis (couvertttrej laine, mouchoirs, briques de savon). Diver ses communes de la province (un tiers dei frais supportés par le Comité local de se cours, deux tiers par le Comité provincia de secours) en ont envoyé 2,385. La section anversoise a envoyé pendanl le mois de décembre des caisses de secours aux commandants des divers camps, poui être distribuées aux prisonniers belges n^ cessiteux. Elle a envoyé de plus 1,325 petits colis feld-post (cadeaux de Noël) aux prisonniers do guerre originaires d'Anvers. Voici la liste des dons faits par la section £anversois^ de secours aux prisonniers de guerre : 87 chemises, 45 camisoles, 74 ca'e;ons, 64 paires de chaussettes, 105 es-suie-mains, 46 mouchoirs, 28 écharpes, 7 pantalons, 51 polos, 36 vareuses de laine, 67 paires de galochesj 14 paires de bottines5 102 paquets de biscuits, 62 paquets de chocolat, 24 boîtes de lait, 34 boîtes cubes bouillon, 3 caisses de figues, une caisse de sucre candi, 1,325 cakes, 1,325 petits paquets de chocolat. i L'encaisse au 1er décembre était de 541 fr. 99 cent. Reçu do la Ville pour 13,200 fr. de couvertures, essuie-mains, savon; vente de colis à 2, à 5 et à 10 fr., 18,087 fr. 50 c. ; bons divers, 1,782 fr. 62 c. Ensemble : 36,112 fr. 11 c. — Dépenses : vivres, 16,711 fr 56 c. ; mouchoirs, essuie-mains, savon, tabac. 3,484 fr. 23 c.; frais de bureau, imprimés, 702 fr. 5£ c. ; emballages, papier, ficelles, caisses, 650 fr. 66 c. ; frais généraux et main-d'œuvre, 703 fr. 06 c. ; couvertures, 12,794'fr. HO'c. Ensemble : 35,046 fr. 37 c. — Il nous reste donc 1,065 fr. 74 c. | Il nous reste encore une somme de 300 fr., . reliquat d'un don de 1,000 fr., antérieurement mentionné, et destiné à faire des envois | d'argent aux prisonniers spécialement mal-1 heureux. A L<o«vj&iini. La très importante question de la reconstruction de notre ville continue à préoccuper, non sans raison, et notre édilité et la population. Propriétaires, locataires, architectes, gen9 de tous métiers se demandent quel est le projet qui l'emportera, car il en est plusieurs en présence : celui de M. Francotte, auquel le Conseil 'communal a unanimement donné la préférence, à la condition que l'on découvrit les capitaux qu'il faudra pour le réaliser; celui de M. l'architecte Janlet, plus modeste, mais qui conserve de très chauds partisans ou celui qui, dit-on, va incessamment se produire encore. Il n'est plus guère question du projet réalisant sous là forme d'un beffroi gothique le fameux écran destiné à masqner l'hôtel de ville; ce projet, dû à M. Derneden, un jeune architecte originaire du grand-.ducho de Luxembourg, établi depuis peu à Lo vain, ira rejoindre les sept ou huit autr «lui, dès le lendemain de l'a destruction Louvain, ont vu le jour pour ne vivre qi ,,l'espace d'un matin". A l'heure qu'il es a.s c'est entre la conception Francotte, très a is- puyée par l'Union des villes et l'ancii la gouverneur M. Beco, et la conception Ja let-, soutenue par la Commission des mon ie ments, dont au surplus M. Janlet fait pa tie, qu'il faut choisir. s- Divers groupements /inanciers belges « i- surtout étrangers, notamment la Coqjpagn Immobilière de Belgique, ont offert des c i, pitaux à l'administration communale, ma re celle-ci, à juste titre, avant de lier parti réclame des précisions, des garanties : el a pour devoir d'être fixée sur les oonditioi }' que lui feront, aux nombreux sinistrés et elle-même, les capitalistes qui présenter ir leurs services. :1 Jusqu'ici, il faut bien le dire, on n'e î® pas beaucoup plus avancé que le premie :s ' jour. M. Neerincx qui, pendant cinq moi: LS a administré la ville avec le Comité de notables, en lieu et place des administr. ° teurs légaux, absents ou chassés du pay; ,e est parti avec l'architecte Francotte à la d< couverte de3 millions sans lesquels le pla ° Francotte doit être abandonné. * Nous apporteront-ils des certitudes, de e ,,prëcisions", tout au moins des espérance \ sérieuses ? Souhaitons-le, tout le monde ie 11 espère fiévreusement. s En attendant, les Halles universitaire ^ voient 6'effronder leurs voûtes qui résis taient encore et on a dû culbuter la grand cheminée gothique qui menaçait de clioi r sur les passants; l'ancien Palais de Justic s'effrite de plus en plus et, à chaque cou do vent, des fragments de la façade des cendent dans la rue. a. O ira d!. 0 s L'administration dn gouvernement géne i. ra,l a décidé qu'à l'avenir les émissions d i? billets de la ville ou de bons de caisse, e _ par conséquent aussi les piAe>es en meta 3 de la ville, doivent être autorisées par 1 gouverneur général qui en déterminera L . rapport. U nons semblait cependant que 1-s gouverneur n'avait rien à voir dans l'admi . nistration des villes faisant partie des terri s toires d'étapes? i Ajoutons içi que les dernières pièces d s 2 francs de l'a ville de Gand ne sont rem boursables cfu'au 1er janvier 1919. Les piè ces remboursables au 1er janvier 1916 seron donc échangées contre d'autres pièeses de h ville. De cette manière, la grande difficulté du remboursement a été écartée jusqu'ai 1er janvier 1919. * * * L'autorité militaire allemande a fait affi cher la proclamation suivante: Par ordre de Son Excellence M. l'Inspec teur de l'Etape, je porto à la connaissanci des communes ce qui suit: L'attitude de quelques fabriques qui, soui l prétexte de patriotisme, et en s'appuyant su: la Convention de La Haye,, ont refusé d< travailler pour l'armée allemande prouve i que, parmi la population, il y a des tendan- • ces aj^ant pour but de susciter des diffîcul-■ tés à l'administration de l'armée allemande. A ce propos, je fais savoir que je réprimerai, par tous les moyens à ma disposition de pareilles menées qui ne peuvent que troubler le bon accord existant jusqu'ici entre l'administration de l'armée allemande et la population. Je rends responsables, en premier lieu, le£ autorités communales de l'extension de pa" reilles tendances et je fais remarquer que le population elle-même sera cause que lee libertés accordées jusqu'ici de la façon la plus large (sic !) lui seront enlevées et remplacées par des mesures restrictives rendues nécessaires par sa propre faute. Lieutenant-général, (s) Graf von Westarp, Le commandant de l'Etape. En vérité, ce document serait des plus comiques s'il ne contenait des menaces que les Allemands rêvent de mettre, à exécution. Il est caractéristique. Il montre sans faux-fuyant que les Boches se moquent carrément des Conventions de La Haye et des puissances qui ont adhéré à celles-ci. Nous le savions depuis très longtemps. Mais il est bon que les Boches nous en fassent souvenir do temps à autre. A St Nico!as. PLe laboureur Leenaerts, de Kieldrecht n'a pas présenté son cheval à l'inspe,cfion de Saint-Nicolas, prétextant que ce cheval ne lui appartenait pas et lui avait été prêté par son frère de Calloo. Sans vérifier le bien-fondé de sa remarque le bourgmestre de Kieldrecht a donné un certificat déclarant que le dit Leenaerts avait emprunté la bête à son frère. De ce fait, le cheval n'a pas été présenté. Comme suite de cette négligence à satisfaire aux ordonnances du commandant, la commune de Kieldrecht a été condamnée à 1,000 marks d'amende. Dans les Flandres. Le marchand S., d'Aaltre, vient d'être cemdamné à Eecloo, à trois années de prison. Un soldat allemand lui avait parle de la formation de nouveaux corps -d'armée. — Oh,! de nouvelles armées, avait-il répondu. Elles seront sans doute composées de vieillards ou d'impotents, comme nous en avons déjà vus. n- H fut arrêté pour avoir prononcé cette es phrase, enfermé dans une geôle durant le deux semaines, promené tous les jours par ie la ville entre deux soldats et, finalement, ;t, condamné à la peine indiquée ci-dessus. P* # * * m On a vu passer par Bruges, Eecloo et Gand deux soldats belges faits prisonniers : u" un soldat du génie et un artilleur. C'étaient r- toujours les deux mêmes malheureux qu'on faisait promener dans ces trois villes.... Un cortège de la ,,Juive", en réduction 1 Car, à présent, les Bcches ne font plus i- jamais de prisonniers belges. Ces deux sol-is dat-s constituaient donc une prise de grande 3, importance pour nos ennemis qui jugèrent !e utile de les montrer partout, îs » Campine; Les journaux boches publient, d'après un ^ ordre du '"Wblff-Bureau, la nouvelle que tout est pour le mieux-dans l'industrie charbonnière r belge. Les travaux, sont activement poursuivis 5> dans les fosses campinoises et les Allemands >3 estiment à 14»,000 le nombre des ouvriers l- occupés dans les différents charbonnages du i, pays. Les autres industries sont et restent ejans le marasme, les matières premières fai-' sant défaut. I Chez !a Reine 6 Mme Colette Yver, daus les ..Lectures e pour Ions", donne la relation d'ujie visite r qu'elle fit à La Panne; extrayons-en la e passage le pins saillant. p >>Voici venir, du fond de ce vestibule un pou obscur où s'ouvrent les chambres, une visiwoiae gra-cieuse et menue dans son costume extrêmement simple. Un respectueux silence règne aussitôt. Elle pénètre dans une des chambres où hier un blessé l'avait in-quiétée; elle observe sa feuille de tempéra-e ture, se penche sur lui, prend sa main. Una t timidité soudaine trouble le pauvre soldat 1 qui a reconnu sa souveraine. 3 — Eh bien, vous allez mieux, je crois,.. - —- et se tournant vers l'infirmière : Qu'en s dites-vous, mademoiselle ? — Oui; Majesté, la température baisEe. Une minute, le tête à tête se prolonge, entre celui qui a donné jusqu'à l'épuisement î son sang pour la patrie, et oelle qui est à - ses yeux la patrie elle-même. Puis la Reine - lui sourit doucement, salue les autres blea-3 sés, et la vision s'évanouit. i. Sa Majesté sait, en bas, parmi les pavil-3 Ions bâtis face à la mer, un autre cas qui i la préoccupe. Il lui faut descendre jusque-là. C'est maintenant une vaste salle à quatre rangées de lits. Pister D..., l'infirmière- - major anglaises, vient au devant do la visiteuse. Par la porte du baraquement larr-e ■ ouverte on aperçoit l'immensité grise de la i mer, et la sourde musique de scène qui accompagne la vie à la Panne : le caaîou i reçonne toujours. Mais aujourd'hui ce sont nos garde-côtes français qui tiennent l'or-> chestre. Ufce flottille de contre-torpilleurs i s aligne^ là-bas, en effet, tout noire à l'ho- ■ rraon où se découpent leurs tours et Jeura • chenunées. Par instants urne flamme jaillit -Ue longues secondes plus tard, le fracas de ■ la détonation arrive iéi, seooue lea blessés 1 „dailf 'eur lit. „En vx>ilà pour les lâches , disent-ils. Puis, au bout de quel-' <ÏUC3 minutes, la réponse; un bruit strident, comparable au, cinglement de l'air par un coup de fouet violent, passe au-dessus de la vUle; l'obus allemand qui riposte. Malheu-reusementpour l'ennemi, jamais il n'attekrt son but. Entre les oontre-torpilleurs là-bas une gigantesque colonne d'eau s'élève, attes! tant que la „canne à pétrole", comme disait les Belges, est tombée à la mer. Pendant ce temps. Sa Majesté s'est appro-ahee du lit le plus voisin de la porte, où °ifc un petit garçon pâle. Ce petit garço® est un soldat. Je sais son histoire. C'est un Lié. geois qui avait quinze ans et demi quand le siège de la ville commença. Il voulut s engager. Ses parents s'y opposèrent. Il s échappa. On refusa de l'inoorpom- II dépouilla un mort (c'est l'expression dont il es sort), revêtit ses habits et suivit le 12me régiment, le glorieux et fameux 12me d'infanterie. Il ne savait pas manoeuvrer un fusil. Il apprit avec les autres. Pendant quinze mois, il fit la campagne et tomba l'autre jour blessé d'une balle à la poitrine. — Voulez-vous défaire son pansement « demande la Reine. Une sic ber s avance, on fait asseoir l'enfant, on démaillote son mince thorax; la plaie apparaît béante et suppurante, exm-pant cette frêle poitrine, de la saillie des côtes au sternum. car la balle a fait séton. Le pauvre petit grimace de douleur, mais n'ose pas pousser une plainte, quand il voit. Sa Reine s'installer soudain à la place de l'infirmière, s'emparer des gazes humides, essuyer délicatement le pus de sa blessure, et refaire elle-même, doucement, tendrement, avec le silence médial qu'accompagne un sourire, le pansement difficile. Voilà mon petit soldat propre et net. Sa Majesté boutonne elle-même la cliemise, le recouche, se penche vers lui. Alors une émotion que ne décèle aucune parole apparaît sur 6on visage devant cet enfant qui est devenu le sien, qui est son soldat, son défenseur, son chevalier, son garde, et qui a dix-6ept ans! Et sa main maternelle se glisse jusqu'à la joue du petit blessé, lui fait une longue et douce caresse. Elle est vraiment celle pour laquelle ils meurent'\

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Dit item is een uitgave in de reeks L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Amsterdam van 1914 tot 1918.

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