L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam

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s.n. 1917, 10 Juli. L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam. Geraadpleegd op 19 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/7940r9n572/
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S ceraïî; fMardl' ïîrïûîllëï 1019 L'ECHO BELGE L'Union fait la Fcrov Journal «laaoîScfilen ci m ma4Sn p*&r^£ssarat ea HoUaside Relise est noire nnm du F ami nu Toutes les Jettres doivent être adressons ;i 11 bureau de rédaction: N. Z. VOORBUKûWAL 234-240, AMSTERDAM, nr^!iéaiiorp.es: 2797 et 1775. Rédacteur en Chef: Gustave Jaspaers. ( CJhiarJes Bernard, Ctsarles Herbleî, Comité de Rédaction: ReMé CJxambry, Emiïe Pataparé. ■ il., ■■ ■ Pc ur les annonces, abonnements et venl< au numéro, s'adresser à l'Adsroinâstration di journal : N.Z.Voorburgwaï 234-2^10, Amsterdan Abonnements: Hollande fl. 1.50 par mois. Etranger fl. 2.00 par mois Pour ies militaires au front ei les militaires internes e.n Hollande il. 0.7 nni- mnlc naushln nar an<ifiinaiinn. Lettre de Paris xTJrie nouvelle offensive morale des AU tnands. — La campagne pacifiste. — Le réaction du bon sens populaire. — Les yens d'esprit. — Bourreurs de crâne et videurs de crâne. — La réception de U. Alfred Capiiê à l'Académie française. — La . bourgeoisie et la guerre. 28 juin 1917. M. Painlevé, qu'on ne saurait aceus< d'espionnite, l'a déclaré à la tribune de Chambre, la France a été l'objet d'ui nouvelle offensive morale de la part c l'Allemagne, analogue à celle dont noi avons été témoins au commencement de guerre, en ce sens que des bruits, d origii mystérieuse, bruits pacifistes, bruits pes? mistes, démoralisants ont commencé à cour dans, les milieux les plus divers, alors qi rien dans 1» situation générale ne les just fiât. Des gens "bizarres* venus on ne sa d'où, se sont mis à raconter des^ histoir lugubres, d'autres ont murmuré à l'oreil des permissionnaires l'absurde et sinistre ,,pourquoi te bats-tu?'' ou leur ont dit d^v air insinuant": n'est-ce pas que vous et fatigué!"; des tracts pacifistes, des trac anarchistes, ont eto répandus paimi 1 soldats et les ouvriers. D'où tout cela poi yait-il venir si ce n'est de ceux à qui démoralisation de la France profiterait? 0 a commencé à sévir ; plusieurs arrestatioi ont été opérées, mais déjà le bon sens popi laire avait fait justice de ces dangereus; menées. J'ai assisté dernièrement dans u tramway qui dessert de3 quartiers populair à une scène caractéristique: un de ces te: riteriaux, dont le visage recuit et hirsu explique à merveille le terme: ,,poilu' était assis dans un coin de la voiture < songeait. Un petit monsieur, très jaune c peau, très brun de cheveux, se trouvait côté de lui. ,,Eh bien, mon vieux, lui d tout à coup le petit monsieur, c'est dur heii la guerre? Il paraît qu'en en a perdu c monde en Champagne!" Le-soldat, qi jusque-là avait eu l'air profondément abso: bé, leva les yeux sur cet. interlocuteur, ina; tendu, et le toisant de la tête aux pied. ,,Dites donc vous, l'astèque, lui dit-il, est-c que je vous ai demandé votre avis? Si vor trouvez la guerre si dure que ça, allez doc y voir et ne vous amusez pas à décourage ceux qui sont bien obligés de la faire' ,,L'astèque" se le tint pour dit et descend] . à la première station au milieu de la répre bation générale. Le bon sens de l'homm du peuple en France est d'une solidité adm: rable. Il est résigné à l'inévitable; il sai que, l'ouvrage étant commencé, il faut 1 finir, quelque pénible qu'il soit. Malhet reusement, il y a les gens d'esprit qui fon les journaux d'opposition, — incontestable ment les plus amusants — et qui n'ont pa encore compris, ou plutôt qui ont brusque ment cessé de comprendre que la meilleur preuve d'esprit en temps de guerre c'es d'oublier qu'on a pu en avoir. Ils ont fai la fortune du mot ,,bourreur de crâne" ,,Bourreurs de crâne", tous les écrivain patriotes qui travaillent à maintenir 1 moral de la nation, bourreurs de crâne ceux qui disent qu'ils croient aux destinés de la France. Tout le monde y croit, au: destinées do la France. Mais il est plu spirituel de paraître en douter. Et sans s'en douter le moins du monde ces funestes gens d'esprit font le jeu d l'ennemi et préparent le terrain aux semeur de panique. La seule sagesse, le seul esprit en temps de guerre, est de se confondre aire la foule des siens, vivants et morts, e d'écouter leur voix. Si l'on suit cette règle on triomphera sans peine de toutes le offensives morales. Depuis quelques jours, d'ailleurs, un-heureuse, réaction se dessine. L'excès mêmi de cette propagande pacifiste à montré soi danger; lc3 braves gens qui auraient pi s'y laisser prendre ont vu la main de l'étran ger. A différentes reprises, des individu: comme celui que j'avais vu opérer dans 1: tramway ont été plus ou moins mal traité; par la foule et voici, signe des temps, qu'or vient de trouver quelques mots non moin; spirituel^ à opposer à ,,bourreur de crâne" Il y a ,,videur de crâne", ,,restenroutiste' et ,,sans culot". On préférerait quelque; mesures énergiques contre tous les faiseur; de papier démoralisants connus et inconnus, Comme dit la chanson: un remède vaudrai! mieux*je présume, mais un nom c'est toujours ça. ^ Grande séance à l'Académie française. M. Maurice Donnay . reçoit M. Alfrec Capus. Ce sont deux hommes d'esprit mais deux hommes d'esprit qui ont eu le coeur de comprendre qu'en temps de guerre l'esprit, du moins sous sa forme critique n'est plus de saison. Leurs discours, plein; de grâces et de facettes, n'étaient pas moint empreints de toute la gravité de l'heure présente, et ils ont obtenu tous deux un succès triomphal. L'assemblée était exceptionnellement brillante. Tout Paris était là, non seulement pour applaudir Capus et Donmv, niais aussi pour acclamer le général Pershing et le maréc'lral Joffre, qui assistaient à la séance. La réception de Capus à l'Académie française présente d'ailleurs, en «.ce moment-ci, une signification particulière.* C'est un des écrivains favoris de la bourgeoisie française, c'est, un de ceux aussi qui représentent le mieux son esprit. tourgooisie française a . été singulière ment maltraitée par la littérature de c< quarante dernières" années. Tout le roma naturaliste n'est qu'un long pamphlet o 2. elle fait toujours figure d'accusée. L< : bourgeois de Zola, les grands et les petit ceux de V. Argent ou do La Curée comir ceux de Pot-Bouille, sont proprement d< épouvantails à faire'peur à des artistes-ei fants. Uniformément cupides, haineu: plats, lubriques et lâches, ils apparaisseï comme des caricatures violemment enlum nées. Ceux qu'on voit figurer dans 1< ,r oeuvres des disciples ou des émules d a maître sont taillés sur le même modèle. L L0 haine du bourgeois était en ce temps-là ur ,e règle Me l'esthétique. l3 Ce sont de' mauvaises conditions pou a écrire ,/vrai". Aussi peut-on dire qu'enti L0 Balzac et Capus la bourgeoisie française n' •_ guère eu d'historien: ce qui ne veut p* •r dire qu'on puisse comparer Capus à Balza ie — ces comparaisons écrasantes sont tcujoui •_ injustes, — mais le critique des mceui •j. trouvera dans ses oeuvres, dans son théâtr 5S comme clans ses romans, une image exact ^ et précise cle ce que fut, sous la troisièm République, cette classe dont toute un n littérature a méconnu les vertus et n'a pa }s indiqué les défauts.. M. Capus, lui, les ir 's dique, car il y a beaucoup cle clairvoyanc ag et. je ne 6ais quel scepticisme mélancoliqu au fond de cette indulgence et do cet op "a timisme dont on lui a l'ait' grief. S'il me n en lumière' l'honnêteté, la douceur, le grâces, l'humanité enfin do cette sociét qu'un autre théâtre avait si bien calomniée is qu'aux yeux de l'étranger la famille par; n sienne n'était plus qu'une sorte de raiso: sociale destinée à cacher le dévergondage e ; le sensualité décadente, il a très bien vu se tares, qui tiennent en partie à 6es vertu , mêmes, ses mesquineries, ses vanités, ses in k vincibles préjugés sociaux, et par dessu : >tout cette timidité devant la vie, où il fan ® voir le plus grand péril psychologique qui 1 ' . menace. 10 Aussi bien, ce peintre est un moraliste, l ■ ces bourgeois engoncés dans leurs conception surannées d'un bonheur timide et passable u ment égoïste, il oppose l'énergie de so: ,,Aventurier" et la volonté d'une jeuness qui ne croit plus à l'univer£elle vertu de 1 bonne éducation et de la parfaite confor 6 mité mondaine. C'est par co côté qu'il es 3 vraiment optimiste; cet historien de 1 c bourgeoisie vieillie croit à la jeunesse, à L r jeunesse bourgeoise. • Si Capus a pu être le bon historien, im partial, clairvoyant et sympathique de 1; société bourgeoise, c'est qu'au fond il es 0 pénétré de son esprit. Il y a quelques an ' nées, un éditeur ingénieux a eu l'idée d< prendre dans ses romans, dans son théâtre e — principalement dans son théâtre, — •" toutes les répliques, toutes les phrase ^ qui formaient maximes. C'est aine épreuve " dangereuse pour un écrivain. Rien n< s peut mieux montrer la grandiloquent creuse de ceux qui font aisémen 3 figure do penseurs, parce qu'ils donnent ui éclat emprunté à d'antiques truismes. M Alfred Capus en est sorti tout à son hon • neur. Cela faisait un charmant recueil d< s pensées ingénieuses et d'observations fines 3 | une sorte de bréviaire do sagesse pari ' sienne... et bourgeoise. Sagesse un pei 3 courte, peut-être, sans grands élans, plein* de sourires, aveo la saveur fine et les relent; 5 d'amertume des civilisations anciennes, maii tout embellie d'humanité et de cette ten > dresse réservéo qui fait le principal charnu 3 do la vie à Paris. Cette sagesse, c'est h 3 sagesse de la bourgeoisie; il fallait qu'elle » fût représentée à l'Académie : qui aurait pi 3 la mieux représenter que M, Alfred Capus b On l'a remarqué, cette sagesse n'est paj ' précisément une sagesse de guerre: y a-t-i 3 une sagesse" de guerre? Une société dont tout l'effort porte sur l'art d'être heureux. 3 ou, du moins, d'être le moins malheureux • possible, n'est point préparée à l'art d'être 1 fort. Les classes dirigeantes en France ou. 1 plus exactement, les classes responsables. avaient, depuis longtemps, renoncé à l'esprit j de conquête : elles commentaient à renom ce i àvljesprit de défense. Elles en étaient pres-5 que à cor sidérer l'orgueil national comme | quelque chose d'inélégant. La; France, comme l'Angleterre, d'ailleurs, n'était pas mieux préparée à la guerre psychologiquement que militairement. Mais ce sera l'honneur éternel de la bourgeoisie française qu'aux jours sacrés do 1914 elle ait fait un brusque retour sur elle-même et se soit donnée à la patrie a-vec un esprit do sacrifice d'autant plus absolu qu'elle y mettait comme un remords. Elle a donné sans compter ses fils à la défense nationale, et le rôle joué par ces jeunes bourgeois, qui, partis simples soldats, fournirent à l'année tous ses . cadres inférieurs • et comprirent leur tâche > de chef on ce donnant aveuglément au danger, appartient dès à présent à l'histoire. i M. Capus s'est mobilisé, lui aussi, à son i rang. Cet écrivain du temps de paix est devenu un écrivain de guerre. Depuis le premier jour de la mobilisation, il a été l'expression quotidienne de la conscience politique de la), bourgeoisie, l'expression des sacrifices constants qu'elle a faits à l'union sacrée, à'l'esprit national, l'expression enfin de ses inquiétudes devant l'avenir singulièrement trouble qui se prépare pour l'Europe entière. Et c'est cela aussi qu'il représente dans le microcosme académique dont c'est la fonction traditionnelle de présenter l'image do la société française, dans ses' contradictions fécondes et son éternelle évolution. i i.o Dumont— Wiltten. En Belgique. îs j, A Bruseiîes ÎS t_ A la séance du 28 juin du Conseil commi c nal d'Etterbeek -des incidents regrettable se sont produits. Voici comment un joui nal emboché de Bruxelles rend compte d is ces débats: u La séance publique s'ouvre à 4 heures e a demie, et, tout de suite, âpre et violen c M. Burggraeve, socialiste, fonce sur M. E Ridder, catholique plus ou moins dissiden r qui, à la dernière séance, a mis la Maiso e du Peuple sur le gril, si j'ose dire... M. E a Ridder, au cours de la séance du 7 mai, s protesté, s'il faut le rappeler, contre les r< c pas donnés au restaurant de la Maison d s Peaiple. M. Burggraeve s'indigne, attest s que la Maison du Peuple a fourni du chai o bon au Musée_colonial de Tervueren, a o Jardin botanique de Bruxelles, à des con e munes, à Ettei*beek, quand le charbon éta; e rare et que les chacals faisaient la hausse s — Quant à M. Do Ridder, il a profit de trois rations auxquelles il n'avait pa 0 droit!" e Le conseiller socialiste fait aussi un grie - à M. De Ridder de toucher 250 francs pa t mois ,.pour délivrer des certificats d s sucre." é — Est-il vrai, questionne M. Burggraeve ., que le comité local d'alimentation ait refus - cle le poursuivre?" 1 M. De Cort. échevin de l'instruction pi t tyiquo, président du Comité d'alimentatior s explique qu'on vérifie les déclarations au s .registres de la population, mais déclare qu - ,,le Comité n'est pas un commissariat, qu'; s ne peut pas sévir". t A chacun son gril.... M. De Ridder i échappé aux étreintes de son, tortionnair socialiste, s'écrie que ,,M. Burggraeve et se acolytes se sont acoquinés avec un journa s de chantage". Le Comité National lui . retiré deux rations et il le regrette ,,pou i les malheureux qui en profitaient", e M. Burggraeve. — C'est une échappa i teire ! M. De Ridder. — Si la Maison du Peu t pie fait de bonnes oeuvres, je l'en félicite î. Je fais aussi de bonnes oeuvres. Je no m'e; i, vante pas. J'ai nourri à ma table des en fants. Je ne suis 'pas le seul à avoir de - rations supplémentaires : il y a de haute i personnalités qui en reçoivent, parce qu'el b- les sont destinées aux pauvres. J'ai donn - plus que mes rations. Quant aux 250 franc > que je touche par mois pour délivrer le , certificats de sucre, un seul médecin ne sa - vait nas faire tout le travail. J'ai accepté d ; le seconder. Plus je reçois, plus je donne i Je puis lever la tête comme un honnêt 5 homme. J'avais droit, comme médecin, i 5 une ration supplémentaire.'* i M. Hannotiau, libéral, opine que M. D' t Ridder plaide les circonstances atténuantes — Vous savez, dit-il, que les bourgmes • très, les échevins'et les conseillers sont sus ; pectés. Des condamnations ont été pronon , cées. Nous n'avons pas le droit d'avoir de • rations supplémentaires plus que quicon l que." j Lo conseiller libéral s'indigne contre ,,lt > charité au rabais" et demande s'il est léga i qu'on oblige les magasins communaux, don» la commune, à payer des appointement: ; pour la délivrance des certificats de sucre. — Nous stigmatisons, dit-il, les haute: i personnalités qui, d'après M. De Ridder : -reçoivent des rations supplémentaires. Nom | mez-les ! ' ' ; M. Dupont, s'abstenant do rire, affirme que c'est M. Max Hallet qui oblige la com . muno à payer 250 francs aux médecins. — Les autres docteurs, dit-il, avaient refusé. M. De Ridder a accepté." A propos des bourgmestres, échevins et conseillers suspectés, M. Dupont s'écrie dans un éclat do rire, tourné courtoisement vers les journalistes: — Je demande aux journalistes ici présents d'arranger un pstit quelque chœe pour que l'opinion publique ne croie pa£ que no as sommes des coupables. Nous sommes vierges! Vierges et martyrs..." C'est fait, monsieur l'échevin ; nous vouf retirons du gril avec grand plaisir. Mais, quelle gaffe ! Vous reconnaissez la presse censurée... M. De Cort, alors, élit que, si on l'en a,visait, il supprimerait immédiatement toute ration indûment reçue; M. Michotte. socialiste, rend hommage à sa correction, et M. De Ridder affirme que c'est à Bruxelles qu'il faut chercher ,,les hautes personnalités".Après quoi, on vote, dans un accord touchant et intermittent, tous les objets à l'ordre du jour : indemnités au personnel enseignant, durée des vacances scolaires, restitution à tout le personnel communal des retenues — illégales, d'ailleurs — opérées sur les traitements pour les besoins de l'alimentation; défense aux enfants de moins de 16 ans de fréquenter les cinémas. Allégresse générale: il m'a semblé voir M. Kahn se jeter dans les bras de M. Mesens et M. De Ridder donner l'accolade à M. Burggraeve. * * * Un nouvel arrivage de semences vient de parvenir de Hollande aux différentes oeuvres qui s'occupont d'encourager la v^e rurale. Il s'agit cle 45,000 kilos de semences de haricots,' pois nains et pois à rames, fèves cle marais et oignons. La répartition en a été opérée entre les sections provinciales, d'après les besoins locaux. Uno fois de plus, les organismes d'entr'aid n'ont eu qu'à se féliciter de l'appui qu'ils troi i_ vent chez nos voisins du Nord, is . ÂB Brâatosaîat e L'administration provinciale du Brabar t va être appelée à donner son avis sur u j, Pr<>jet de transformation do la commune cl e Nëder-over-Heembeek, la localité qui s'e ;,3 tend entre le Grand-Bruxelles et Vilvorde n Le Conseil communal et l'Union des ville ô et communes belges ont approuvé un pla a d'ensemble, qui paraît des mieux conçu e ». qui, en ordre principal, comporte une ave u nue de 35 mètres de largeur avec des zone € do recul de 6 mètres, et qui est appelée joindre le pont Van Praefc sur le canal ma u riiime et la commune de Vilvorde. Cett avenue traversera de part en part la com muno de Neder-over-Heembeek. Lo pla: ^ comporte également une avenue de 20 mè ^ très de largeur, avec des zones de recul d s, 6 mètres, joignant le Gros-Tilleul au cana maritime, à Buda, et plusieurs avenues se £ condaires. Toutes les autres voies de com r munication s'amorçant à la nouvelle voiri Q seront améliorées. Le tout sera complété pa un réseau d'égouts et une distributio: ! d'eau. Ces importants travaux ne sont e: ^ somme que la réalisation do projets caressé dépuis près de vingt ans par le roi Léopoli II, qui rêvait de transformer toute la ban lieue bruxelloise vers l'ouest. Les travau: £ projetés entraîneront une dépense de plu Q do 1 million et demi de francs, dans laquell I l'Etat et la province interviendront. * * * y Le village df* Zonhoven vient d'être 1 e théâtre d'un drame affreux. Un certan s Vandichelen, veuf, père de cinq enfants 1 avait fait à plusieurs reprises des proposi tions de mariage à sa belle-soeur, qui fai t sait son ménage, mais il s'était toùjour heurté à un refus catégorique. Exaspéré, i - a, dans un accès de colère, tué la malheu reuse à coups de revolver et il menaça s; - fille aînée, domestique au château de Vo . gelsanck, de lui faire subir le même sort r Heureusement, comme il se dirigeait de c - côté pour mettre sa menace à exécution, i 3 rencontra quatre voisins qui avaient avert 3 la jeune ville. Le misérable rebroussa che - min, se perelit dans la forêt et se logea un a balle dan3 le coeur. s Cet affreux drame a fortement impres 5 sionné les habitants de la contrée. OsiEts Niasuiurois» 3 | Une contribution de 1.300 marks a ét< 1 imposée à la commune de Cul-des-Sarts une autre de 100 marks à la commune cl Petite-Chapelle et une troisième cle 26( marks à la commune de Brûly, parc< qu'on a scié partiellement deux poteau: télégraphiques dans le rayon des ditei communes. * * * Les tribunaux militaires allemands vien nent do prononcer les amendes suivantes t 6C0 marks à la commune cle Villers-sur-Lesse i 100 marks à la commune de Lessive et 25 ; marks à la commune d'Eprave... parce que le . 5 et 11 mai dernier des fils téléphoniques e de sémaphores ont été détruits dans ces loca-lités. - Or, il' paraît que les destructions son 1 dues à des orages! Era e a ïts fts I bu e Il y a quelque temps déjà, M. A. Eins sens, grand propriétaire foncier de Ocstho ven, fut condamné par les Allemands à £ ans de prison alors que son garde-chasse se vit infliger 9 mois de prison. On ignore les 1 causes de ces condamnations. La semaine dernière, les deux victimes. 1 qui jusqu'alors avaient été gardées à Turn-hout, furent conduites devant le tribunal militaire d'Anvers qui réduisit de 3 ans la | peine de M. Emss#ns. Celui-ci fut lo même ' jour envoyé en Allemagne. * * * A Postel et environs on est contraint, sous peine de forte amende, de déclarer toutes les chaussures ainsi que le cuir qu'on a en sa possession. Cette déclaration devait être faite avant le 29 juin. * ♦ * Le journalier Fr. C., de Hcrenthals, homme d'un certain âge, ayant perdu son emploi par suite de la fermeture de l'usine sur l'ordre des Allemands, voulut passer en Hollande à la Noël, espérant gagner de quoi subvenir à l'entretien do sa femme et de ses enfants. Il fut arrête à Lommel par les Allemands: après plusieurs mors de détention à Hasselt, il vient de se voir condamner à 8 mois do prison sous prétexte qu'il introduisait de la oorrespon. danco en Belgique. C'est ia première fois que le malheureux essayait de franchir la frontière. * * * Dernièrement a été célébré à Bouwel un service funèbre pour le repos do l'âme du soldat Vcrhaegen, mort en brave au champ d'honneur. Une foule immense assistait à la cérémonie. * * * Dimanche 27 mai 1917, un violent incendie a détruit l'habitation et les dépendances de M. Storms, location de M. Ch. Ooms, à Vosselaere, Rien n'a pu être sauvé des flammes. La ferme attenante de C. Wils, attaqué© à spn tour, a pu cependant être sauvéo grâce à l'intervçntion dévouée des voisins et par suito du vent favorable. * _ Au Luxembourg Il y eut des combats très violents à Si-gneulx en août 1914. La bataille commença le 21 août, à 7 heures du soir, au lieu dit 0 ,,Petit Moulin de Baranzy"; elle dura près-i- que 4 heures. A trois heures du matin, le 22, le combat recommençait; les Allemands qui attaquaient furent repoussés à la pointe de la baïonnette. Un peu plus tard dans la journée les assaillants revinrent en nombre t et les Français durent céder le terrain, tr abandonnant 600 blessés qui furent soignés e dans le village. i- Le 22, à 10 heures du matin, les Allemands i. débouchaient dans Signeulx par les envi-s rons de la station; l'après-midi ils venaient 1 de l'autre côté (nouvelle ferme). Les Boches, t pressés de se ruer sur ,,Parisse" ( !), ne res-i- tèrent pas longtemps élans le village. Pen-s dant cinq jours ce fut un défilé de troupes, a, d'artillerie, de convois. Ce passage fut naturellement marqué par e quelques horreurs. Un' civil fut tué: Julien - Hallet. Ce dernier trouva la mort dans. le i corridor de sa maison. Il se trouvait là en - train de soigner un blessé français lorsque e des soldats allemands se ruèrent sur sa mai: 1 son et firent feu sur lui à bout portant. Une . balle, celle, qui le tua, lui fit une large . ouverture dans le côté droit. . 9 Cinq' maisons furent incendiées : Vve Wil-r lette; hôtel Hallet; Pierre Bilok; Louia x Schreider. i Actuellement Mme Vve Willette habite sa s maison où deux pièces ont été restaurées; l avec ello habitent les personnes de l'hôtel . Hallet. Pierre habite Virton. Bilok a fait £ réparer sa maison et l'habite. Louis Schrei-s der est logé chez son frère Victor. 3 Le sort d'autres maisons ne fut guère plus heureux: celles de Vlasenbrouck, Charles Daise, Victor Schreider et Auguste Jacquet, par exemple, qui furent pillées de fond en 3 comble. r Les Allemands prirent en ces temps-là , quelques otages à Signeulx: l'instituteur, - Louis Schreider, René Jacquin, le domest'i- - que de Victor Schreider, Roger Malakoff, s Baré, furent emmenés à Arlcn et de là diri-1 gés vers les prisons allemandes. Ils sont tous - revenus, les uns après 9 mois de captivité, i les autres après 14. Signeulx est zone d'étape. Le village est . donc rempli de soldats qui logent chez l'ha-d bitant. 1 La ,,komnrandantur" est installée à la i ^station. L'appel mensuel des jeunes gens se' fai-3 sait à Virton et à Ruette. L'occupant a fait achever la double voie • de chemin de fer allant do la gare au l^Iou-lin. Les trains boches de ravitaillement sont garés sur cette partie de la voie. Les écoles sont demeurées closes de même que la poste. ; M. de Premorel est président du Comité de ravitaillement. A côté de cette oeuvre j officielle, d'autres oeuvres fonctionnent: v lo celle de la soupe pour les enfants, établie à l'école des filles; 2o celle des borîs de secours aux ouvriers sans travail, installée chez M. Lebrun; 3o lo Comité d'habillement, également chez M. Lebrun. Les ouvriers sont employés généralement par le Comité de ravitaillement à la réfection des . routes ou à d'autres travaux d'utilité publique. Le salaire journalier est de fr. 2.50. ) Les familles de militaires ont toujours s touché la rémunération. N b Les déportations eurent lieu le 4 décembre 1916. Les hommes avaient été convoqués à ' cette fin à Virton. Un violent incident marqua cette réunion. Le vicaire de Saint-Léger, voulant dire adieu à ses paroissiens, fut bousculé par un soldat boche. Le digne vicaire protesta de la manière forte lui aus^ si, ce qui lui valut un coup de feu (qui heureusement no l'atteignit pas) et sans douto sa déportation en Allemagne. Voici 1 les noms des déportés: Eugèno Bailleux; 1 Henry de -Barbonnier; Joseph Gillet; Adolphe Denis; Lucien Beker; René Vlasenbrouck; Léon Waltzing. Sont morts en Allemagne: Alexandre Lefècre; Gustave Brimayer; Liégeois, capitaine de gendarmerie. Lo bourgmestre est toujours en fonctions; il en est de même de tous les conseillers communaux. Tous ces messieurs sont en bonne santé. M. le curé Godin, M. le docteur Hizeitte, continuent l'un et l'autre leur ministère. Ils sont en parfaite santé. N. B. — Les personnes désireuses d'obtenir des renseignements complémentaires sur la commune cle Signeulx peuvent s'adresser à M. do Dorlodot, 4, Priory Gardons, à Folkestonr. A Tournai On vient de délivrer des cartes ide charbon, qui ont reçu un accueil quelque peu sceptique. On so souvient encore des cartes de pommes de terre délivrées l'année dernière, et l'on se demande si les cartes de charbon seront plus efficaces. Jusqu'à nouvel ordre, il ne sera pas délivré de bons. Le public ira tout simplement chez le détaillant, qui inscrira sur la carte- la quantité de combustible délivré. La vente se fera au comptant ; les prix et qualités des charbons doivent être affichés dans les magasins. ^ ^ ^ Il y a un an 10 juillet 1016: Sur la Somme les Français s'emparent de Biachin et les Britan-\ niques du bois de Mamctz. Les Russe* franchissent le Stochod, au sud des 7 narais de. Pins Je. Les Italiens enlèvent les vosîtioiis ennemies j dans la vallée dç la Tofana. ! Le loche k clan La plupart des Belges qui habitaient, avant la guerre, la grande métropole commerciale d'Anvers, ou les grande centres industriels du pays de Liège, ou même la capitale de notre pays, avaient des amis ou du moins des connaissances parmi la dense population allemande qui infestait cee endroits.Par une pénétration savante les Allemands avaient réussi à se faufiler dans tous les cercles de la société. Dans le monde des affaires, dans les cercles d'Art, dana les sociétés d'agrément et dans les oeuvres de bienfaisance on se trouvait continuellement en contact avec eux.. A Anvers notamment, la Société.de Musique, le Cercle Artistique, l'Art Contemporain, les Nouveaux Concerts, iôa Sociétés Royales de l'Harmonie et du Jardin Zoologique regorgeaient de l'élément allemand. Aucune manifestation d'Art, aucune fête en faveur d'une oeuvre de bienfaisance quelconque ne pouvait avoir lieu san3 que la haute coterie allemande y eût un rôle capital. Il n'est donc pas étonnant que nous ayons eu presque tous en Belgique, de gré ou de force, a,vant la guerre, des amis allemands ou d'origine allemande. (Ce qui est la même chore). Il n est pas trop tôt pour se demander quelle sera l'attitude que prendront individuellement les Belges envers ces Allemands qui étaient ou se disaient leurs amis avant la guerre, une fois que la Paix aura rendu l'indépendance à notre malheureux Pays et la liberté à ses habitants. On mo fera remarquer peut-être que ces Allemands auront P?,eur. ûe P^us SQ rappeler de cette amitié qui nous fut si néfaste. Cela serait mal connaître la mentalité boche! N'oublions pas qu'un Allemand que l'on jette à la porto revient par la fenêtre; c'est la caractéristique de la race teutonne. Il y a aussi un grand nombre de Belges au caractère facile*et bon qui seront peut-être assez aisément pris dans le guet-apens de la réconciliation qui leur sera tendu par ces boches astucieux, prêts à recommencer leur ,,bedide cométie" d'avayt la guerre. C'est là le danger; il faut que l'on y prenne garde! Il mo semble déjà entendre les excuses plus ou moins (surtout moins) plausibles de quelques-uns : X. prétendra que son ancien ami Schweinefleisch n'a jamais voulu la guerre; qu'au fond c'est un bon type inoffensif; qu'il*a toujours préféré la couque de Dinant à la choucroute; qu'il lui a raconté avoir un jour rencontré le kaiser à la Kartoffelallée à Berlin sans le saluer, etc., etc. Z. vous dira sérieusement quo Schwanskopf a toujours eu des sentiments belges', et que s'il ne les a pas affichés pendant la guerre c'est qu'il avait une tante dont il devait hériter ^li était la femme d'un général allemand; que du reste il lui avait un jour montré qu'il portait des chaussettes aux couleurà tricolores belges et qu'il préférait le bon vin do Bordeaux au mauvais ersatz de Piîs, ©te. etc. Tout cela peut paraître ridicule ou invraisemblable, mais ce ne l'est pas davantage que d'entendre aujourd'hui, en plein dans la guerre, un Huysmans (citoyen aussi fumiste qu'internationaliste) faire le panégyrique de feu Von'iBissing, d'exécrable mémoire (que le Diable ait son âme !) Nous avons pourtant, ce me semble, payé - assez cher pour apprendre que tous les Boches se valent. Inutile d'essayer d$ faire des exceptions qui ne pourraient que deve-nir des fautes qui nous retomberaient plus tard sur le nez. Enfin pourquoi renouer des relations qui n'auraient un avantage que pour nos ennemis et ne feraient que nous rappeler d'amers souvenirs? Ce Boche qui se mêlait à notre vie n'était du reste jamais parvenu à se rendre complètement sympathique, il faut l'avouer. Ce ne fut que par sa persévérante et inlassable insistance qu'il était quasi devenu un membre de la famille belge. Nous avions bien remarqué son obséquiosité avec ceux qu'il essayait de plaire, et son insolence envers le? autres; sa curiosité intempestive à connaître notre vie dans ses moindres détails; sa façon inquisitive et systématique de questionner sur tout avec un manque de tact touchant à la grossièreté, mais nous avions pris l'habitude de l'excuser parce qu'il était Allemand et que nous avions cru devoir attribuer ses défauts à une tare de sa race dont on ne pouvait lo rendre personnellement responsable. Nous étions loin de croire quo ce besoii: de savoir avait un but criminel, que toute? ses questions avaient pour lui une importance, que toutes nos réponses étaient notées, classées, cataloguées et fournies à des supérieurs pour les aider dans le crime qui se préparait dans l'ombre. En un mot nous étions à cent mille lieux de croire que notre Boche était un espion! Nous savons aujourd'hui que- tous les Boches le sont. Il faut donc que dès maintenant chacun prenne la résolution formelle de traiter ,,son Boche" après la guerre comme il traitera le Boche des autres! De cette façon-là seule nous arriverons à purger notre pays d'une race qui a voulu notre perte, et nous rendrons le plus grand service à nos enfants, car il ne faut pas perdre de vue que, si l'a6sassin et l'incendiaire de Dinant et de Louvain est le fils du reître d'hier, il sera le père du Boche do demain ! w. r. l.

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