L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam

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s.n. 1916, 27 Mei. L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam. Geraadpleegd op 20 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/2804x55f4w/
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^ètne Année N°. 582 (s cents fio Centimes) Samedi mai 1916 L'ECHO BELGE L'Union fait la Force «Journal cjasotidleirB du ax'-sitiri paraissant en &îol2ande.. Belge est notre nom de Famille. Toutes les lettres doivent èïre «...m . ,'.>s ou bureau «Je rédaction: N. ». VOOHBUfiCWAL 234-240, AJVJg'i'EaDAM. Téléphone: 3797. Rédacteur en Chef: Gustave Jaspaers. ( Charles Bernard, Charles Herbieî, Comité de Rédaction: j René chamtory, Emile Painparé. Pour les annonces, abonnements et vente au numéro, s'adresser à l'Administration du journal: N.Z. Voorburgwal 234-240, Amsterdam Téléphone: 177S. Abonnements! Hollande fi. 1.50 par mois. Etranger fl.2.00 par mois Annonces: 15 cents la ligne. Réclamesi 30 cents !a ligne. Equivoques M. Léo Meerfc a donné à La Haye une Conférence dont nous ne nous serions cer tainement point .occupé n'était le bruit faii autour par les journaux hollandais. Pai exemple, la protestation qu'il est de notre devoir d'élever ne parviendra pas à leurs lecteurs. Alors, à quoi bon? En effet, il se passe une chose curieuse, Nous écrivons pour des Belges. En dehors de l'information pure, il n'y a rien dans ce journal qui intéresse les Hollandais et les Hollandais ont parfaitement raison ele l'ignorer. Par contre, nous nous sommes fait une règle de ne pas nous mêler des choses de ce pays, à moins qu'un intérêt belge ne nous y force. Question de tact. Et c'esl encore la meilleure façon de reconnaître l'hospitalité que la Hollande nous donne. D'autre part, il y a un groupe de nos compatriotes qui ne parlent et n'écrivent que pour la Hollande. Les colonnes des journaux hollandais, dont on ne niera pas qu'ils sont les plus accueillants du monde; leur sont largement ouvertes. Ils en profitent pour propager leurs idées et, comme il n'y a point de contradiction, cette propagande gagne de jour en jour. C'est ainsi que les Hollandais croient dui comme fer que les Flamands sont' persécutés, persécutés s"entend par leurs compatriotes et leur gouvernement. Car ï. n'est jamais question de l'Allemagne dans tout cela. Ces Flamands seraient encore plus malheureux sous le ,,joug" belge que les Finnois sous la domination russe et les Polonais sous la botte prussienne. Jamais cependant, nous n'avons entendu dire qu'i fût défendu à nos compatriotes de possède] le sol où ils sont nés, ni que des parents flamands eussent été condamnés parce qu'ils avaient appris à leurs bébés de balbutier ces mots divins que leur maman avait appris de sa maman à elle. Poussés par leur sympathie, ils acceptent sans \e moindre esprit critique les affirmations les plus passionnées et se laissent entraînei à un courant de belgophobie encore inconsciente mais dont nous voyons poindre le danger pour les bonnes relations futures des deux nations. Par- exemple, ceci n'est pas le cas di; „Algemeen Handelsblad", ni de son distingué correspondant de La Haye. Ayant ouvert, lui aussi, ses colonnes à nombre ele nos compatriotes flamands, sa sympathie s'est toujours exprimée avec un tact auquel tous les Belges, sans distinction de race ou d'opinion, sont prêts à rendre hommage. Nous dirons, par manière de parenthèse; que c'est l',,Algemeen Handelsblad" qui publia naguère, sous forme de lettre ouverte à M. René De Clerck, certaines considérations du Dr. Percyn, flamingant de marque, où le problème flamand était éclairé sous son véritable jour. Nous renvoyons donc les intéresses a cet article où l'autour montrait que la question était d'essence sociale et non politique. Les Hollandais pourront en tirer profit. Aujourd'hui, le correspondant de La Haye du ,,Algemeen Handelsblad" consacre une longue lettre à la conférence de M. Léo Meert. On a l'impression qu'il identifie sa pensée avec celle de l'orateur, ce qui n'est pas sans produire un certain malaise. Ainsi le reproche mal fondé d'après lequel ce sont les Wallons et les Flamands latinisés qui auraient rompu l'union sacrée. Peut-être des paroles imprudentes ou injustes ont-elles été écrites par l'un on l'autre particulier. Devant l'odieuse agression allemande on comprend la réaction qui, chez la grande majorité des Belges, s'est produite en faveur de la France. Une minorité de Flamands a réagi à son toui au point de se jeter dans les bras de nos bourreaux. M. Léo Meert n'en est pas. H ne serait pas non plus de ceux qui veulent l'annexion de la Flandre aux Pays-Bas en sorte de former une ^Grande-Néerlande." Mais M. Meert se déclare partisan de la séparation administrative. C'est-à-dire qu'au moment où le lien du sang versé en commun pour une cause commune vient enfin de souder moralement les Wallons et les Flamands qui composent la Belgique; ce Belge demande que l'on creuse entre eux un fossé administratif tel que par la força même des choses la partie wallonne du pays finira par s'intégrer à la France el la partie flamande à la Hollande. C'est précisément le phénomène qui se manifeste en Suisse où les passions excitées par la guerre poussent les Romands à se rapprocher de la grande puissance latine tandis que les Alémaniques désirent la fusion avec le bloc germain. Ainsi, sans doute sans le vouloir, M. Meert pousse à la création d'une grande Néerlande par un chemin détourné. A ce moment de son compte rendu, le correspondant du ,,Handelsblad" s'arrête et loyalement déclare que les Hollandais doivent s'abstenir de s'immiscer dans une question de politique intérieure belge. Mais voici un autre point, soulevé par M. Meert et qui touche à des intérêts hollandais: la question des annexions. Pai exemple, c'est la première fois que ce mot: annexion vient sous notre plume. Convaincus comme nous sommes de la victoire finale des alliés, nous ne savons pas cependant quelles sont les réparations et les le gouvernement;, fort de i l'appui de la nation, compte exiger a futur congrès de la paix. Ce serait calom nier ce gouvernement, comme la natioi belge elle-/aême, que de croire que nou pourrions faire violence à ce principe de nationalités pour lequel précisément nou , luttons. Nous n'oublierons cependant pa qu'éternels sacrifiés de l'histoire nous n'en , tendons pas être sacrifiés une fois de plu ■ et nous exigeons une sauvegarde, écono . mique et stratégique indispensable pour no i tre défense et notre prospérité. Ceci, encore une fois, n'implique aucun< idée d'annexion. C'est de quoi cependan i certain agité qui opère à Genève se prévau ; pour nous dénoncer auprès des Hollandais , Nos lecteurs connaissent cette campagn-d'outrages dfc de basses calomnies où un em ployé révoqué assouvit sa rancune. M. Le< Meert et aussi le correspondant du ,,Han , delsblad" prennent cependant le personnage i au sérieux comme porte-parole des Wallon , anti-annexionnistes, ét ce m'est pas san: étonnement que nous retrouvons, les insul ter et la basse gouaille en moins, les argu ments de M. Jean Bary dans la bouche d< l'un et sous la plume de l'autre. Il faut, écrit le dernier, que le gouverne ment belge fasse une déclaration. Ainsi parce qu'il a plu à deux ou trois publicis tes belges résidant en France de se livre: à un puzzle avec la carte de l'Europe et par ce que, dans une intention évidente d< nuire au gouvernement de son pajs et à soi pays, un journaliste belge émigré à Genèvi prétend identifier les visées d'ailleurs trè vagues d'aucun particuliers avec celles di gouvernement belge lui-même, ce gouverne ment devrait faire une déclaration dont 1 bon sens nous dit qu'elle est impossible, sou peine de nous brouiller avec un pays ami Cependant, en présence des déclaration de M. Léo Meert, nous comprenons l'émo de nos amis hollandais. Une équivoque i été créée. Comment én sortir? Le gouver nement exilé d'un pays ooeupé par l'en vahisseur ne peut pourtant point déclare: qu'il ne poursuit pas une politique d'an nexions et de conquêtes ! ! ! Alors ? La res ponsabilité des frictions qui pourraient s< produire plus tard entre des pays que le terribles événements actuels semblaien avoir rapprochés ne tombera certainemen pas sur nous. Charles Bernard. LMalia et la Belgique Voici Un nouvel exemple de l'admiratioi que tous les peuples civilisés du mondi entier ont pour notre pauvre Belgique et di grand élan de charité que le malheur d-nos concitoyens a suscité jusque dans le coins les plus éloignés du globe. C'est ui passage d'une lettre qu'un de nos lecteur; vient de recevoir d'un ami de Melbourne et qu'il a bien voulu nous communiquer Les chiffres qu'on va lire sont édifiants ,,Je garderai ces timbres pour moi car i ne me sera pas possible de les vendre ici "Vous saurez sans doute que c'est l'Australie qui a souscrit le plus largement au Belgiai Relief Fund de ,1'Aifaerican Commission sans parler des autres fonds belges. C'es extraordinaire ce qui s'est fait ici pour no malheureux compatriotes. A Melbourn seul les souscriptions s'élèvent à £ 350.000 Pour toute l'Australie on arrive au chiffr magnifique de £ 1.500.000, frs. 37.500.0p0 Et l'argent afflue toujours, quoique le, souscriptions commencent à diminuer, le; fonds pour les blesses austialiens attirai la générosité du public. Vous êtes incrédule sans doute, mais c'es ainsi, je tiens ces chiffres de mon ami Mr Ed. Lauwers, le consul général de Belgique à Melbourne. A part; les souscriptions moné taires, il y a le dépôt des vêtements, etc. dont je suis le secrétaire. Nous avons reçu emballé et expédié, 700 grandes caisses d linge, vêtements, etc., qui ont été expédiée à Londres gratuitement et qui de là sont ré expédiées en Belgique par les soins du con sulat général. Nous aVons eu de nombreuse fêtes publiques; la plus réussie a été la Fêt des Roses, dont j'étais un des secrétaires e co-organisateur. Nous avons ramassé ce jour là plus de frs. 200.000. Notez que de nombreux autres fonds son ouverts ici. La Croix Rouge, par exemple qui a reçu plus de £ 2.000.000. Les fond français, polonais, serbe et, last but no least, le fond des Blessés australiens qui, i Melbourne, s'élève déjà à plus de £ 300.000 Je vous dis que ce qui a été fait ici dans ui pays de 4.500.000 habitants est tout à fai extraordinaire ! Quant à l'armée australienne elle se nom bre à 210.000 hommes. Comme bravouri l'Australien vaut les meilleures troupes d\ monde, malheureusement il n'aime pas 1< discipline. Notez que ce chiffre sera considé rablement augmenté d'ici la fin de l'année Pour un pays qui' n'avait pas d'armée c'es un bel effort." Â V IS. Nous serions reconnaissants à nos abonné! qui reçoivent leur journal par la poste et don l'abonnement expire le 31 mal de biei vouloir nous envoyer un mandat poste di fl. 1 50 en mentionnant sur le mandat poste Renouvellement d'abonnement. En Belgique. â | i m I «s ïîénimo rfo la Torrptir Nous apprenons la mort de M. Charle Lu l\Cy!lllC US la BCBIGMI. Kamaeckers, secrétaire général honorait' •D J HT w d" ministère des chemins de fer, présiden Revenons au cas de M W. van Rijcke- du techni deg inatalla^ns mari vorsel. On a pu se demander pourquoi cet times de Bruxelle4 d offioier de j, dp homme de bien avait ete condamne a mort par les Allemands. Voici la raison — com- Le d^funfc avait 77 ans_ bien legere ! — mvoquee par ceux-ci: Le * * * consul des Pays-Bas à Dinant aurait servi qq a commencé les travaux pour 1 d'intermédiaire entre des Dinantais et des construction de l'égout sous la nouvelle ru membres de leur famille réfugiés en pays qui a été décrétée entre la rue-de Jérusalen alliés pour la transmission de correspondais et la plaine des Sports et qui forme le prolon ces. Le représentant de Hollande à Bruxel- gement do la rue Ernest Laude, travaux qu les, au courant du fait, aurait mis M. van avaient été retardés par 1 ancienne ligne d Rijckevorsel en garde, — ce dont celui-ci ceinture. • J, • , rar cette nouvelle rue on pourra se rendr< ne tint pas compte. ^ en droite ligue do la place Liedts au par La condamnation a^ mort prononcee con- josaphat et au cimetière communal. tre ce Hollandais, représentant d'un gou- vernement neutre en Belgique occupée, est 23k 2^ ira V ^ 1° $4 la preuve la plus éclatante du régime de la v ^ terreur institué par le cavalier-gouver- Le chef de la brigade de sûreté, M. Col neur. Car le ,,crime" qu'il a commis est lard-Bovie, accompagné de ses deux zélé bien peu conséquent. Les Allemands ne collaborateurs, les agents De Bruycker e disent même pas qu'il y eut affaire d'es- Dedeken, a découvert un atelier de fau: pionnage là-dessous. C'est donc pour avoir monnayeur et saisi de6 appareils et de reçu et envoyé des lettres pour compte de pièces fabriquées. M. le juge Steyaer tiers — lettres anodines vraisemblablement s'occupe de cette affaire. — qu'un honnête homme est condamné à *> * * figurer devant un peloton d'exécution, — Depuis quelque temps, la police avait ét car on a eu toutes les peines du monde à le avertie que de grandes quantités de saccha sauver des mains de ses bourreaux. Que rine devaient se trouver en la possession d pensent les van Sleeswijck de ce doux certaines personnes, dont on donnait le régime? nom et adresse. A la suite de cette dénon * * * ciation, un inspecteur et un contrôleur dlè Parmi les dernières victimes de la terreur contributions ont rendu visite au domicil allemande en Belgique figure M. Prosper du sieur V. V...., dans la rue S..., et y on Krické, inspecteur d'assurances à Gand. ^ saisi une partie de 239 kilos de la sub II avait épousé la fille du banquier Ver- stance abhorrée. Il paraît même qu'on n straote, morte peu de temps avant la guerre, -pas contenté d'emporter ia saccharine ainsi que son deuxième enfaht II ne lui efc ,on a emmené le possesseur, qui a ét restait plus qu un enfant, une fillette qu il *■ - - -, , 1 -, adorait. Et ses bourreaux lui ont refusé le consigne a la disposition du procureur di droit d'embrasser, avant de mourir, cet être , -, . cher. Toute la barbarie allemande est là,. ® fait également une ^descente che . un habitant de la rue du Pélican, mais 1 t on a fait buisson creux. lis Belges il dehors sont dus Minants. „ v„ : A la suite de l'article publié le 24 mai leur ™ai£on do campagno de Cappellen Ohaqu j v , , - i 1 i • i iour le maieur se rend a la maison commu a cette meme place, nous croyons utile d'attirer l'attention de nos lecteurs sur le * * * texte de l'arrêté du gouvernement général L'armature en fer de la flèche de la tou . allemand que nous publions dans ce nume- dfi ja cathédraié est rongée et menace, pa ro, sous la rubrique: „Les arretes boches mauvais temps, de s'écrouler. en Belgique . Oii demande instamment que les travau de restauration soient entrepris sans retard 1^. 1? làX Si © S MM. Bunge et Born ont fait don de cen Notre correspondant particulier nous vaches hollandaises au Comité national anvei signalait, dans une récente lettre, les falsi- s0!? l'approvisionnement en fait do 1 fications auxquelles se. livrent les honnêtes 71 ce" San*, qui sont superbe commerçants bruxellois. D enquetes rapide- sont arrivés déjà. Les autres ne tarderont pa ment menées il résulte à présent que fia à être débarqués. fraude est introduite en connaissance de * * * cause par certains gros négociants dont les Le bruit court que dans quelques semai noms ne tarderont pas à être connus. Pour nés nous aurons de nouveau du pain blanc ceux-là, il faut que les tribunaux se mon- le pain du Comité, s'entend. trent. impitoyables. On vend couramment Quant au pain brun, qui soulevait de 1 des conserves ,,dites" hollandaises conteaiant protestations unanimes à cause de sa com des colorants d'aniline et de l'acide borique, position et qui, par dessus le marché, avai 2 Nous écrivons ,,dites" hoUiandlaises, car la parfois un goût aigre, conséquence de 1 i Chambre de commerce néerlandaise a pro- "use en wagon fermé immédiatement aprè , testé contre ces produits ,,diont le nom et la cuisson, il convient de dire que les tou b l'emballage tendent à faire croire qu'ils sont récents envois dénotent une amélioration 3 fabriqués en Hollande et importés do ce Ceci, sans doute, est le fait du voyag î pays en Belgique", ce qui est faux. Même qu'ont fait en Hollande des membres d . constatation pour certains produits anglais l'administration communale, notammen î dans lesquels on trouva 90 p. c. de bicar- MM. Cools et Stroum. ! bonate de soude et d'amidon, produit qu'on * * * 5 vendait pour de la levure! Or, la loi bedge Sur le territoire de ïa cor^une de Cal s interdit sévèrement l'emploi de bicarbonate 1°°> ^e3 malfaiteurs ont tué dans une prai i dans le pain et d'acide borique dans les rie ™e vache d'une valeur de ï ,800 franc conserves on^ emPortee- La bete devait mettr b Ceci n'empêche pas les commerçants de ^as dans quelques jours. La police n es . vendre des bonbons coloriés à l'aniline et-fa- Pas parvenue a découvrir les coupables, ï briqués au moyen de colle, de l'huile à base - d'acide benzoïqite, du cacao granulé qui A. ZWL £8.11 SU © © , n'est que du sucre cristallisé roulé dans du La question du ;n> et de l'aiimenta , cacao debeurre, etc. Il y a contre ces falsi- ^-on en général, revêt en ce moment u î ficateurs de justes coleres et de justes re- caractère d'acuité dont peu de personne s cnminations. Il est criminel de se consti- se font uu6 id6e Leg abu3 se commetteB - tuer des fortunes a~ : depens de la saaite de p]us en plus nombreux dans jes divers£ des clients et beaucoup de ces nouveaux ri- branches de l'alimentation et souvent d s ches auront des comptes à rendre. Il est telle manière qu'il est fort difficile, pou î vrai d'ajouter que certains tribunaux se ne pas dire impossible, aux organisme t montrent trop débonnaires. Plusieurs fal- compétents de les empêcher ou de les ré - sificateurs qui avaient rendu malades nom- primer. bre de leurs clients ont été frappés d'amen- Une fois de plus, les Malinois se pla: t des conditionnelles. On demande plus do gnent de la qualité du pain qui leur es , sévérité et l'on a raison. On ne saurait trop fourni. Au cours de la dernière séance d * en montrer lorsque la santé publique est en Conseil communal M. Van Haesendoncl ^ jeu, dont l'énergique attitude dans la lutte cor 1 * * * tre les fraudeurs mérite tous les éloges, de Il n'y a pas mille soldats dans tout montra, par la production d'échantillon i Bruxelles. Les officiers, blancs-becs ou prélevés chez différents boulangers, que 1 t vieux messieurs, sont, par contre, très nom- falsification de la farine livrée par le Ce breux. mité d'alimentation se fait sur une vast La population continue d'affecter de no échelle, soit que les boulangers procèdent pas les voir. Aussi ont-ils compris, un peu un nouveau blutage, soit qu'ils ajouten tard, qu'il valait mieux ne pas insister et des farines de qualité moindre ou d'autre ils ne cherchent plus à se créer des relations produits. Six d'entre, ces échantillons fv parmi l'es Belges. Excellente idée. rent reconnus inférieurs au pain cuit pa * * * les particuliers avec la même farine. Qu : Le botaniste Massart, professeur à l'Uni- doit-on en conclure? versité de Bruxelles, a été informé que les Allemands ont opéré une perquisition dans son m «r-, ' habitation privée, avenue de la Chasse; après ^ ^ avoir tout bouleversé dans l'espoir de s'em- On s'est demandé si les villégiateurs, tov parer de documents relatifs aux meurtres et ristes et passants peuvent venir à Spa, cett aux incendies de Louva.n et d'ailleurs, les aQnée en mai et juin? i policiers allemands ont tout saccage. >, • ,, i On se le rappelle, l'éminent botaniste "belge 1 ' 1 ... ^ *Ti v i avait adressé une lettre ouverte aux 93 signa- château, une villa ou une villette, a la cor l taires du manifeste: „Aux Intellectuels" pour dition de faire constater officiellement, dar I proposer une contre-enqùête internationale le lieu ele leur domicile d'hiver, sur len sur les accusations élevées par l'Allemagne carte de ravitaillement en pain, etc., qu'i : contre la, population belge. vont habiter Spa pour un temps détermin< * * * Ceux qui descendent à l'hôtel pour quelque jours doivent, par prudence, annoncer au hôteliers qui\ n'ont pas fermé leurs établi: sements leur arrivée et fixer approximative ment leur temps de séjour. Quant aux voye geurs et passants d'un jour ou deux, i' s trouveront sans préavis de quoi se loger e 3 se sustenter. b Si tout y est cher, mais pas plus qu'ai - leurs, Spa ne manque jusqu'à présent ni d î pain, ni de viande, oeufs et légumes. Le vieilles patates seules étant rares, il sera: sage de s'en munir, à moins qu'on ne s'e: fraye pas du prix des nouvelles, qui ne tai i deront pas à faire leur apparition. • Mais que fait-on à Spa cet été? 1 La question est oiseuse pour ceux qi • connaissent la localité. Il est évident qu'o 3 n'y joue ni l'écarté ni le poker, à moins qu dans une stricte intimité familiale, et qu'o > n'y donne ni coi^certs, ni représentatior s théâtrales, ni fêtes sportives. On peut faire en ce moment, à Spa, uu cure de repos plus salutaire que celle qu'o venait y chercher au milieu des festivité incessantes qu'on y donnait. t Bans le ïiainaut : La Cour de cassation a rejeté le pourvoi c s Louis Joly, de Masnuy-Saint-Jean, condamr t par la Cour d'assises à 20 ans de prison t 13.000 francs de dommages-intérêts. . Le greffier de la justice de paix du canto 5 de Pâturages et son commis avaient été coi damnés respectivement à 100 et à 50 fram d'amende pour perception indue de droit 3 de greffe. La Cour d'appel vient de confirme 5 ce jugement. * * * s De Mons, ce petit éclio rétrospectif,: 3 A l'occasion du Premier-Mai, les femmes e b traitement à l'hospice Saint-Nicolas ont cr _ bon de briser les fenêtres de leurs chambre: s aux accents de chansons ineptes. Elles ont, c plus, bousculé une soeur, e^ui voulait inte 3 venir. Le lendemain, dans la nuit, quatre d'enti 1 elles: Anna Brassart, 17 ans; Maria Moon 19 ans ; Joséphine Bauduin, 17 ans, et Pa; z monde Robert, 15 ans, préparèrent une év; i sion • à l'aide de draps. La première seu réussit à s'enfuir. On la croit partie e Belgique. s ° Aua Pays Wallon On peut se procurer d'excellent savon bru parfumé au stockfisch, mais qu'importe! Ma r la quantité est réduite : 333 grammes par m r I nage de 1 à 3 personnes, payés 40 centime Faisons le voeu qu'on nous en serve enco; autant le mois prochain et chaque mois qui su vra, même avec une odeur prononcée de poi • son. * * * Par suite du décès de sa mère, le prin< ~ de Croy a reçu l'autorisation des Boches c 1 quitter son château de Roeulx pour régie ses affaires de famille à l'étranger, ma s il lui est interdit de remettre les pieds e Belgique tant que les Allemands tiendroi le pays sous leur botte. * * * ) On vient de payer 60 francs pour cent kili de pommes de terre. Au Hainaut, un pa: s d'un kilo se paie oouramment 1.50 franc. * * * t Des fils de téléphone ayant été enlevés 1 Morlanwelz entre les gares de Cronfestu < s Hayettes, sur le territoire de Morlanwel ^ les autorités occupantes obligent les hab • tante des communes de Morlanwelz, Mon 0 Sainte-Aldegonde et Carnières à rentrer 3 7 heures du soir. ^ Passé cette heure, les tramways traversai ces' communes dans les directions de Ch; pelle-lez-Herlaimont, Anderlues et La He " tre roulent encore, mais sans aucun arri dans les localités punies. t Au LimSîOisrg Le lin était cultivé jadis dans mainte régie do la province, mais, les blés étant de meillei rapport, il s'est vu supplanter assez rapid ment. En ce moment, les laboureurs cherche] à revenir à leur ancienne pratique, car le 1 . peut croître avec bonne chance de succè sans engrais et durant deux années consécui ® ves sur le même terrain, t * * * s Un nouvel accident s'est produit au clia e bonnage du ,,Zwartberg", sous Genck: m r brique s'est détaohée à l'orifice du puits et e s tombée sur la tête de l'ouvrier J. S...., tr !- vaillant sur un radier.em planches à 200 m très de profondeur. Le malheureux a été te riblement blessé et admis en traitement £ l'hôpital. u —— ■ su ■ // y a un an ^ 27 mai 1915. — Au nord et au sud ( Dixmude, les Belges repoussent des ait e qu-cs allemandes. Autour d'Angres, éch ^ de Vennemi. A l'est d'Ablain-Saint-Nazair k les Français enlèvent des tranchées et occ 3 pent le cimetière. Au château de Carleu tranchées perdues par les Allemands qi> r à l'est de Neuviïle-Sàvnt-Vaast, tentent ui e offensive aussitôt enrayée. Duel d'artillèr autour d'Ecurie, de liodincourt, de Reiz et dans les Vosges. A Ludwigshafen, d avions français bombardent les fabriqu d'explosifs. Front oriental: combats aclia nés autour de Przemy'sl; au Caucase, pr e de Karaderbont, échec d'une offensive tu que. Dans les Dardanelles, un sous-mar a allemand torpille et coule le cuirassé angle .- ,,Majestic". Un sous-marin anglais pénèt s dans la mer de Marmara et pousse jusqu't r Bosphore; devant Gonstantinople, il torpii s plusieurs navires turcs. Front italien: c i. cupation de plusieurs villes de la frontiè s du Trentin et de l-a Çarniqle par, les ItaUer, \ s mmmm Jllllp-> Hofw®s n IplpP LA HAYE. I §|! Costume lifeî sm mesure t 1#^ depuis f 27.50 e ^^ « Une bourgeoise beige en 1830-1830 Poussières du passé. o M. Philippe Zilcken, le peintre-graveur :t hollandais qui est un des meilleurs amis do notre pays, a retrouvé, dans des papiers n de famille, des lettres qui lui inspirèrent t- cet article où l'on trouvera des détails 's curieux sur la sensibilité, les modes, les * usages dans notre bourgeoisie, au lendemain de la Révolution de 1830—1831. * * * A Pierre Nothomb. n Récemment, en furetant parmi de vieux u papiers de famille, j'ai eu la chance de mettre la main sur une petite liasse de let-6 très jaunies et charmantes, écrites de Bruxelles et de Gand, par une de mes o tantes, à ma grand'mère maternelle, s, originaire de Douai, qui habitait La Have en 1830. i- ^ Ces lettres sont d'une écriture menue, e légère, élégante; la plume a dû être taillée lo avec grand soin pour tracer ces ,,véritables • -pattes de mouches", sur de délicieux papiers ,,de Hollande" très minces, souples et pur-fil. n J'ai entendu, dans mon enfance, parler eîe cette ,,tante Rosalie" qui, morte jeune, avait laissé derrière elle la réputation ^ d'une femme particulièrement aimable, •o Comme elle était très liée avec ma grand' i- mère, ces lettres la montrent toute entière >- sensible, affectueuse, avec de l'esprit. Mais tout cela n'aurait aucun intérêt général, si cette grand'tante ne parlait pas aussi bien e ele littérature et de modes que des événe-e ments du jour. Les choses lointaines qu'el-r les évoquent ont un parfum effacé et subtil, ls et^ méritent, je crois, de ne pas être tout à n fait perdues dans l'oubli où elles sommeil-Lt lent. La première de ces lettres, du 30 novembre 1830, est écrite en pleine révolu->s tion ; ma grand'tante raoonte que son frère n Georges, à Anvers, ,,pendant la nuit désastreuse du bombardement, était à une pompe à incendie, lorsque trois bombes à, viennent frapper la tour d'une église, mais sans la briser, tandis que des pierres tom-Z) baient à ses pieds, ainsi que des poutres et i_ des pans de murs brûlés...; il échappa à tout." à Curieux rapprochement avec le siège de 1914! Lt ,,Pendant ce temps sa femme déména-L_ geait à elle seule le linge et autres objets 3_ précieux chez une de ses amies qui demeu-ijj rait fort loin de chez elle; elle fit ce trajet jusqu'à une heure de la nuit au milieu des bombes, boulets et balles qui sifflaient autour d'elle, et sefns savoir si son mari vivait oui ou non." ,n Une année après «es événements qui sé-lr parèrent bien des familles hollando-belges, ^ dont certains membres restèrent à Bruxel-*n les tandis que d'autres s'établirent défini-s tivement à La Haye, ,,tante Rosalie", très awablée par la mort de son premier enfant, écrit une lettre navrante à ma grand'mère, dans laquelle elile dit : r- , ,11 est bien rare que l'on entende des ie plaintes sortir de ma bouche, mais je suis d'une tristesse que je ne sais pas surmon-?" ter; cela m'est impossible; je cherche à me c" distraire tant que je puis, mais je ne le puis pas toujours, et, quand je songe à tout le plaisir que je m'étais promis de cet été, à tous les projets que nous avions formés pour ce cher enfant, une petite fille encore ! — et que je vois tout cela anéanti, je conçois que mon bonheur était trop complet !".... le Et elle parle de son mari, mon grand'on-ir cle ,,qui souffre bien de me voir toujours zc triste; il ne cessé de me prodiguer tous les e> «.u»—u i- ILA MAISON GEORGE DE BRUXELLES ■ PBaats 8 a La Haye H a l'honneur d'informer fia clientèle qu'elle H ouvre lundi prochain sa succursale à Scheveningue ^ sous le kursaal* en face de l'arrêt des BQ tramways 8 et 9. 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Dit item is een uitgave in de reeks L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Amsterdam van 1914 tot 1918.

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