L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam

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03 oktober 1918
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s.n. 1918, 03 Oktober. L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam. Geraadpleegd op 25 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/n872v2dj5s/
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4éme Année I\° 1440 © cents Jeudi 3 octobre 1918 L'ECHO BELGE L'Union fait la Forse. «tournai «ïMotâcJiera du matin paraissant en Hollande Belge est notre nom do Famille. Toutes les lettres dojv®"' et'® ^/ïï* I HétJacteur en CJief : Gustave Jaspâers. j Abonnements : ' Hollande fl. 1.50 par mois. Etranger II. 2.00 par mois. Pour le* ^^«vëRnAML^llâShonfk. 2797 et177A^ ' Com»« Charles Bernard, René Chambra, "'"ÏI'SÏJÏÏ 'ron' SiJï» '"îîfHîi» •til?"»"!*. ÏKf'î P»*«bl« ^/VlSTESJU Am. aeiepnones laite, Me!, Phares. La Bible rapporte, au Livre de Daniel, que le lernier roi de Chaldée, pendant le siège de se (apitale par, Cyrus, donna aux grands de sa our un banquet fastueux, à l'occasion do la cte païenne des Sacrées. La fête était d'une cimptuosité inouïe. On y avait prodigué les oots les plus délicats ; les vins les pins rares calaient à flots. Couché sur son lit de pourpre t oouronrié de fleurs, entouré de sce femmes et e'sas courtisans qui, à l'envi, le proclamaient )ieu, le monarque, ivre d'orgueil et de jactance ilus encore que d'ambroisie, railk.it ses eaxne-ûis et défiait Jéthoivali. Tandis que l'orgie bâtait son plein, par une forfanterie sacrilègo, il ou lut boire dans les vases sacsrdotaux enlevés lacçuère par Naibueliodonosor au Temple de [érasaknu, et se les fit apporter. Mais à peine m eût-il approché ses lovres qu'un cri d'effroi •çtentit. Levant alors les yeux il aperçut, et :ûjte sa cour vit avec lui, une main mystérieuse [wçant- sur la muraille trois caractères do tomme qu'aucun des mages présents à la fête ie put déchiffrer. Frappé d'épouvante, Baltha-ar lit amener Daniel, le captif de la Judée : trahis-moi, dît-il, oes signes, ei tu le peux. In-piré, le prophète lui répondit : ,,Roi impie, est le Trcs-Haut qui a conduit cette main. Et oiei ce que, par ma boucilio, H vous dit: Maué", j'ai compté tes heures, et i'en ai uirqué la fin; ,,Thécel" Jo t'ai mis dans la îlanco et j'ai pesé tes iniquités; ,,Plhair6s", wi royaume sera partagé". Cette nuit-là môme, yrus," ayant détourné le cours de l'Eupbrato, ir son lit mis à sec pénétrait dans Baibylone ; althazar était massacré et la Ch&ldée rayëe du ambre des nations.» Sur l'horizon embrasé qui, depuis quatre ans, jus tient encerclés comme en un cyole infer-il, ne semble-t-il pas que nous voyions, nous issi, apparaître des signes mystérieux annon-nt des oata.clysmes auprès desquels la chute ngeresse deBabylone no fut que jeu d'enfants ? os ennemis commencent à s'en rendre compte, c'est en vain qu'ils s'efforcent de dissimuler effroi qui les prend aux entrailles. La fortune is armes a changé de camp et, pour n'être pas acés en lettres de feu sur les murs d'une saile i fostin, les signes précurseurs n'en apparais-nt' pas moins fatidiques comme le Destin kti-âme. L'écroulement de la Bulgarie; la défaite s la Turquie sur tous ses fronts ; la débandade -s bolsoheviks et la reconstitution imminente >s fronts russe et roumain; enfin la retraite cessante dépuis ' deux mois deg Allemands en ramee, l'usure sans remède de leurs effectifs et > leur matériel,de guerre, alors que, du côté « Alliés, affluent et afflueront chaque jour avantage et les homme-s, et les canons, et les mnitioâs : tout cela tst le gage de nos espoirs ans limite et de leur débâcle certaine. Pendant quarante-deux ans, l'Allemagne 'était préparée à submerger le monde. Tous > raoyms que la haine implacable et l'ambition jbîiolso pouvaient lui suggérer; tout ce que , chimie, la mécanique et' les scdonces du mal avaient lui inspirer : navires aériens, bateaoïsf ! is-marins, gaz asphyxiatuts, pastilles incen-ires, bacilles pathogènes do la morve et du >hus, engins -de mort do toutes les sortes in-ûiius jusqu'à ce jour et dont ils gardaient le ! ret : tout cela, elle en avait fait, en silence, e provision effrayante. Ses services d'espionne étaient portés au maximum de la perfec-n: les deux .hémisphères étaient inondés de ; agents, polyglottes do l'un et de l'autre sexe; i était au courant de tout ce qui se passait >z ses voisins sans méfiance, alors que oeux-ignoraient à pou près tout de ce qui ce trait chez elle. Tous ses plans étaient au point, ites ses mesures étaient prises jusque dans moindres détails. Elle n'attendait plus quo 2casion propice. Un fou la lui fournit, à Séra-ro. On sait le reste. A quoi bon le rappeler pour la millième fois?'Jamais nul ne pourra Lire Pangoisse où nous vécûmes depuis, lors.... is l'héroïque résistance des Belges, qu'ils .raient pu réussir à suborner, fut la soûle >se que les Teutons n'eussent point prévue, o fut le grain de sable qui fait gripper la chine! Et l'écraseahont de la Franco, qu'ils tient escompté en-déaus les trois semaines, ; •int un rêve que Joffre, devant la Marne, fit : mnouir en fumée. )epuis lors, Germaniques, Bulgares et Turcs, ; ls parler des Austro-Hongrois, ont rivalisé fourberie et de férocité, alternant les offres itiQ paix insidieuse avec 'les scènes de la lauté la plus raffinée, suivant qu'ils étaient ;tus ou vainqueurs. Pondant quatre ans, ils : entassé des crimes et <les horreurs teilles . 'ils ont fait se dresser contre eux une trente do nations dans les deux mondes. Pen- i nttquatre ans, ils ont massacré nos civils, dé-rté des provinces entières, abusé do la Croix [ ugo, violenté nos femmes, profané des égli-, dépouillé nos usines, incendié nos villes, tématiqueanonfc ravagé nos campagnes, tor-é nos navires-hôpitaux ; ils ont fusillé à bout tant les 'malheureux naufragés des bateaux lés par leurs sous-marins, et ils riaient de s appels désespérés ; ils ont torturé par la !aige, la soif et: la faim leurs prisonniers tant ls que militaires, dons leurs camps d'Allégé ; ils ont semé et attisé ahez nous dos •ordes fratricides et des haines qui ne par-noront pas de longtemps ; ils ont réquisi-mé tout, jusqu'à nos matelas ; pendant tre ans, ils ont pillé tout, volé tout, reven-t cyniquement. ohez eux ou dans les pays très les produits de leurs vols,, par trains ers; dans la seule Belgique, en outre d'amen-écrasantes et quasi quotidiennes imposées villes et jusques à d'humbles villages, ils pondant quatre ans, indûment extorejué urne ribution ao guerre do soixante millions de ics par.mois; en Serbie, ils ont traqué jus-dans les montagnes et, plus encore qu'en ;ique, massacré ou fusillé par dizaines de 0 les vieillards, les femmes et'les enfants; Arménie, ils ont froideanont exterminé la alation tout entière, ou peji s'en faut: et 1 cela du consentement tacite et réciproque quatre complices entre eux ; ils ont renié engagements sacrés, déchiré comme ,,ciliif-" des contrats signés, violé toutes les lois a. guerre jadis souscrites par eux-mêmes : eu [ not, partout où ont passé ces maudits, ils t laissé derrière eux quo mort, ruine, épou-:cs. deuils et larmes do sang ; comme au e d'Attila, partout où les chevaux de ces ctynes Huns ont foulé le sol, l'herbe même eusse plus ! : surtout, qu'on ne l'oublie jamais: de tous ;rimes criant vengeance au ciel, ce ne sont les dirigeants soûls qui ont été coupables: peuples, saoulés de haine, en ont été les ?lices, autant que leurs chef®. A l'annonce forfaits les plus monstrueux, leurs intelloo-5, oui, leurs prêtres eux-mêmes exultaient 1 roclamaieint awco impudence-: ,,es ist nieht ■ f l" Les évêques et les cardinaux d'Aliéné n'ont-ils pas dédaigneusement repoussé >ied l'enquête impartiale et loyale que récW • : d'eux notre admirable cardinal-archevêque ►lalines? Les pires horreurs commises chez i ont-elles feouvé, éa Teutooie, un citoys-n seulement sur dix mille pour les désavouer? Le socialiste Liebknecht, du fond du oul-de-basse-fosse où ils Font jugulé, pourra, un jour, en dire long à cet égard 1 Dur comme fer, ils croyaient à l'écrasement de leurs victimes et, sûrs de vaincre, ils continuaient de prodiguer les crimes les plus horribles : la victoire finale devait faire oubliai- tout cela. Et 'ce sont les soldats vengeurs do Fooh, de Haig et de Pershing qui seront les exécuteurs du jugement providentiel. Et, d-'ici la fin de la guerre, plus nombreux auront été les crimes, plus offroyaibîe et implooaible sera le châtiment. ,,Mané", •,,Thécel>', ,,Plia.rès" ! Mais, aujourd'hui, au lieu de la viotoire attendue, voici que, ô surprise ! c'est la défaite qui apapraît, la hideuse défaite, avec la juste et implacable revanche de l'adiversairo : oeil pour oeil, dent pour dent ! „Hodie milhi, cras tibi !" Place à la Justice Immanente! Et voilà que la peur du châtiment les prend au ventre. Déjà les Bulgares ont mis bas les armes, sans conditions: o est le premier craquement dans le bloc des Centraux, sinistre avant-coureur de son effondremont. Au jour fatal et inévitable où le théâtre des opérations sera enfin transporté sur le Rhin, — cela sera dans quelques semaines ou dans quelques mois, peu importo, — alors nous les verrons, ces fier-à-bras du gantelet do fer, de la poudre sèohe et du glaive aiguisé, ces fanfarons oouverts do sang et de boue, nous les verrons, plats comme punaises puantes, se traîner à genoux, pleurer do vraiess lames et crier ,,komerad", en j Tirant qu'ils ne l'ont pas fait exprès: ,,Dieu m'est témoin que je n'ai pas voulu oeta !" Répugnants sycophan-tes ! Et les bons Neutres qui, eux, n'ont en rien souffert mais, par contre, ont réalisé de plantureux bénéfices ; et les doux pacifistes inconscients, et tout le troupeau bêlant des moutons ,,internationaux" de Panurgo s'en vont venir à la rescou-sse et plaider les circonstances atténuantes en favftur du coupable repentant. Repentant? Ah! ouiche, jusqu'à ce que ses griffes aient repoussé ! Non, mille fois non, ce n'est pas de miséricorde qu'il doit être question, — non plus que de basse vengeance, — mais de justice. C'est une justice entière que, dit fond de leurs pauvres tombes et du tréfonds des mers où elles flottent entre deux eaux, réclament contre leurs bonrroaux, couronnés ou non, les centaines et centaines de milliers d'innocentes victimes belges, françaises^ anglaises, arméniennes et serbes; c'est une justice terrible que demande le cortège lamentaiblo des veuves et des orphelins de cette monstrueuse guerre ,,fraîche et joyeuse" ; c'est uno justice implacable qu'exigent les millions do pauvres êtres ruinés ou mutilés pour le restant de leurs jours. Do toute cette multitude, innombrable comme les étoiles du firmament, s'élèvera bientôt un appel "de justice farouche, un cri tel quo l'humanité n'en aura pas encore entendu de pareil, tel, en un mot, que les gouvernements alliés ne pourront se refuser à l'entendre. Les •héolcgiens enseignent que si Dieu se réserve l'éternité pour punir l'homme, parce que celui-ci est .immortel, o'est dans le temps qu'il oliâtio les peuples parce que, en tant que nations, ils n'out pas de vie future en perspective. C'est donc le souverain Juge lui-même qui, par la grande voix des Alliés, dira prochainement aux coupables : ,,Mané" : j'ai compté les heures qui vous restent à vivre et j'en ai marqué la fin; ,,Thécel": je vous ai mis dans mes balances d'éternelle justice et j'y ai pesé vos iniquités, vos forfaitures, vos crimes sans nombre; les plaintes de vos victimes ont monté jusqu'à moi: elles ont crié vengeance et je les ai écoutées; "Pharos": vos royaumes seront partagés! Bdga. Lettre du front Le 30 août 1918. Bien chère petite Mère, Je t'avais écrit il y a quelcyues jfmrs que j'étais cité à l'ordre do l'armée et décoré de la croix de guerre; c'est hier, maman, au matin, à 10 heures, que le générail commandant m'a — épingle ma croix ainsi qu'à d'autres camarades. C'est, très impressionnant, Ofrtte cérémo-' nie. Tiens, je vais te raconter comment oela s'est passé, sachant que ces détaile te feront plaisir. Nous ajvons quitté la batterie à S heu- 1 res ; nous avons marché un peu jusqu'à une § grande route, où nous attendait une voiture qui nous a conduit à l'endroit où avait lieu la prise d'armes. C'était dans un village tout » procihe de la ligne de feu, oe qui donnait aux dhoses un cacihet spécial. La remise dets distinctions se faisait sur une grandie place, où pas une maison n'avait été ri épargnée, toutes étaient amochées par les obus boches. Malgré tout, cette .place avait quoique chose de majestueux, ce jour-là. Etait-co les troupes massées, qui rendaient les honneurs? Etait-ce la musique? Los officiers généraux etc. etc., qui me faisaient cette impression ? Mais sincèrement j'ai été toucBié. A 10 heures précises, j les trompettes firent entendre trois sonores ^ej ,,garde à vous": c'était le général qui arri-vait; puis la musique joua la Brabançonne. j Ajprès aivoir passé les troupes en revue, le génC- _j1€ ra.l fit sonner les trompettes pour ouvrir le ^ ban. H lut tout haut le nom des décorés, les félicita; les of>fioiers d'abord, les soldats Lej d'après l'ordre des citations. Petite Maman, du mien, j'ai eu l'honneur ] d'être décoré le 2me; le 1er était un adjudant d-aa titulaire de 3 citations; je le suivais avec deux ]e. citations et 33 mois de front, ca dont je suis . V fier. Car, parmi tous, c'cst moi le plus ,,bleu" vr en chevrons. _ ^ j Bref, le général m'a épinglé ma croix, m'a bri donné la main en disant : je vous adresse mes ^h< plus vjjves félicitations -, après le général suivait tout un état-major d'officiers généraux qui nous serraient la main et nous causaient de différentes choses aimables. La cérémonie ter- 1 minée les troupes çpii rendaient les honneurs ijTe ont défilé avec musiques e£ drapeaux. C'est ce ^Q] qui m'a le plus impressionné de tout ; et lorsque / le drapeau passa devant nous, j'ai eu, comme °Pe un petit enfant, deux grosses larmes aux yeux. tro Q y en avait d'autres qui pleuraient à grosses taq larmes; un vieux brave de 63 ans s'est trouvé 0011 mal lorsque la Brabançonne, suivie de la Mai- exé seillaise, se fit entendre. Jamais musique ne m'a bn semblé plus jolie. De ma vie je n'avais jamais auj St© aussi ému et j'ignorais même qu'on puisse * ['être à ce point. Te dire l'effet que cela'produit je ne peux te le décrire, c'est si drôle et puis ?e sont des choses que l'on ne peut écrire. La a"s seule chose dont je me souviens c'est que j'ai par su un grand frisson (c'est lo moment ou .jaanais ren :1e le dire) de la tête aux pieds et puis j'ai vu J iout danser devant moi. ^ c|e Bonsoir, petite Mèro, de très loin je t'envoie 1 m tant de baisers qu'il y a de lettres sur cette . , ^ ?*S°. . . f0 Ton fils dévoué, ao JTeriiajid Latiuis Christiaeîiç# j Hel Loffensive en Flandre Les ©pératS©iis militaires. es Français prennent St. Quentin. s „PoîIub" s'smparstii tics nombreux villages, chassent l'ennemi de $t. Quentin, tons 2ÎQ0 prisonniers st capturent 20 camus, ogrès importants des Britanniques et nouveaux succès pour les Belges. La situation dans les Satkans. sur ïe ïrom oenge. Franco-Belges progressent vers Roufers. — 1 . Les Anglais occupent Ledeghem, (Communiqué ofjicitl.j /GNDRES, 20 octobre. Les troupes franco-503 ont encore étendu leurs progrès vers iilers. res Anglais se rendirent maîtres de Lede-m et passèrent la Lys entre Wervicq et uines. , troupes belges et britanniques occupent Letîeghem et Rolleghem-Cappelle. jONDRES, 1er octobre. Le ccrrrespon-tt de Rsuter au front, britannique signa- t Ce matin les Australiens enleverent Es-î9, au sud-est. de Le Catelet. \.u nord de Menin les troupes belges et ûanniquea conquirent Le-degliam et Rollë-3n-Cappelle.Le concours des avions de la marina ] britannique, . jONDRES, 1er c-ctobre. (Officiel.) Ou-l'appui qu'ils prêtèrent à l'offensive yQ} les avions de la marine britannique 3 rèrent sans répit, du 23 au 27 sept., con- j le mouvement naval de l'ennemi. Ils at- ' aèrent des contre-torpilleurs ennemis à ps de bombe et de mitrailleuse. Ils J cutèrent des attaques aériennes sur Zee-gge, Os tende, Bruges et les aérodromes g : environs dé Gand. _ _ f tu cours des violents combats aériens qui ^ livrèrent 12 appareils ennemis furent ttus et 14 contraints d'atterrir désemés. Dix avions britanniques ne rentrs-b pas au camp. )ana les eaux territoriales des patrouilles convoi et anti-sous-iqarins effectuèrent croisières. Une escadrille de grands hy- \ •avions exécuta une longue expédition c reconnaissance au-dessus de la, paie de d goland. ' .f ua vicioira oeige, PARIS, 2 octobre. (Havas.) Lô Roi des Belges a adiressé au président de la république le télégramme suirva/nt : ,,Je vous remer-;io très vivement en mon nom et au nom îe l'arméa du télégramme si chaleureux [ue vous m'avez adressé' à l'occasion de la detorieuse avance de mes soldats. Nous coin-nés très fiera de contribuer par tous nos noyens au triomphe de la cause sacrée des .lliés.. La Reine vous remercie de votre limablo message et se joint à moi pour vous xprimer une fois de plus notre fidèle ami-ié."L'offensiva ries alliés. Les Français à Saint Quentin. PARIS, 1 octobre. (Havas.) Le bruit ârcule dans les couloirs de la Chambre que e gouvernement a reçu avis que les Frayais pénétrèrent dans Saint-Quentin. LONDRES, 1 octobre. Suivant le cor-espondant de Reuter au front les Français mt pénétré cet après-midi dans Saint-Quentin.LONDRES, 2 octobre. Lo correspondant de leuter au quartier général signala mardi, à 10 eurea du soir : Oet après-midi les Français ont pénétré dans aint-Quentin et traversèrent la ville jusqu'aux r>.ubcurg§ orientaux. .es Français occupent Saint Quontin, Maizy, Concevreux, Mérival, Vantolay, Bouyen* court, Trigny, Chenay, Merfy, Saint Thierry, Autry et VauxHez-Mauron.(Communiqué officielJ PARI8, 1 octobre. Les attaques entre-irises par la première armée française en oopération avec les Anglais, dans la région e Saint. Quentbi, fournirent d'importants ésultats.; E : i t : ( 1 ] 1 I : : E : i t : ( 1 ] 1 I : : Poui-suivant l'ennemi en retraite, les ! Français pénétrèrent dans Saint Quentin i à jusqu'au canal. Les Allemands résistent en- fc core avec énergie dans les faubourgs que nous attaquons par lo nord. n Dans cette région les Français atteignirent le canal entre Tronquay"et Rouvroy. Plus vers le eud nous pénétrâmes clans la ligne Hindenburg, à l'est do Goucby, sur ^ j une profondeur de 2 kilomètres. P I Sur le reste du front la forte pression a' exercée depuis liier par la 5e armée fran- ; 71 çaiso fut couronnoo de succès. Los Aile- j ^ raands, forcés d'abandonner les plateaux entre l'Aisne et Reims, so redent sur toute la ligne. ^ Les Français, occupent Maizy et Conoe-vreux, sur la rive méridionale de l'Aisne f* qu'ils atteignirent entre ces deux villages. £ Plus vens l'aile droite ils prirent Mérival, Vanteiay, Bonvcncourt, Trigny, Chenay, cc Merfy et Saint Thioiry et avancèrent leurs T lignes jusqu'( la lisière de la forêt de Saint Thierry. Depuis hier nous dénombrâmes 2100 prisonniers. Les Français capturèrent une vin g- S1 tairie de canons, dont lo de calibre lourd. En ChampagneJ.es vaillantes troupes de la ^ 4e armée française poursuivirent leurs opé-rations et étendirent leurs avantages. qV Sur l'aile droite ils conquirent, dans la vallée de l'Aisn®, Autry, lo bois d'Autry, Vaux-lez-Maurem> "k 5 kilomètres au nord do Bouoonvillc. ra Plus ver? l'ouest ila atteignirent la lisière ^ sud do Chaïlerange, avancèrent leurs lignes d.e jusqu'à un kilomètre au sud de Liry et pé-nétrèrent dans le bois d'Orfeuil. la Au cours de la journée les Français firent de nombreux: prisonniers, capturèrent P7 des canons et une quantité considérable de ^ matériel qu'il est impossible de dénombrer. ^ Lgj Britanniques occupent Estréos, ('Communiqué officiel.) 1 LONDRES-, 1er octobre. Sur le froni entre Saint-Quentin et Cambrai les opéra- D* tiens furent poureuiviea aujourd'hui d'un# façon satisfaisante. Sur notre aile gauche extrême, au nord- d€ cet de Saint-Quentin, nout fîm*s de notables ^ progrès vers l'esfc jusqu'aux bautêUa» à l'est de La Vergies. Plus vers le nord nous prîmes piod dafls Joncourt, nous enlevâmes les travaux de •défensft ©t le villas et délogeâmes ie'> .'ennemi du terrain au sud de Le Catelet. Dans le centre de vifs combats se livrèrent îans les villages de Crèvecoeur et Rumilly yb sur loa hauteurs au nord et à l'est de ces /illages. Sur l'aile gauche, entre Cambrai et la pensée, nos troupes ont été engagées dans i'âpres luttes au cours d'attaques et de îonti'e^attaques entreprises avec des troupes fraîches. Nous progressâmes néanmoins à l'est de Chilloy (le faubourg septentrional de Cambrai) et dans les environs d'Êllecourt. Depuis le 27 septembre, sur le front Saint-Quentin-Cambrai, nos troupes livrèrent bataille à 36 divisions allemandes et les battirent après l&ur avoir infligé de fortes perles.En septembre les Britanniques firent 56,300 prisonniers, dont 1500 officiers, capturèrent 700 canons de tout ca-librè et quelques milliers de mitrailleuses. En août et septembre le total des prisonniers comportait pour les Anglais L23,618, dont 2783. officiers. Lo butin comprenait 1400 canons. Les Américains réalisent des progrès en Argonne. (Communiqué officiel.) PARIS, 30 septembre. Dans la journée es Américains avancèrent leurs lignes eu Argonne. Plus vers l'est nos patrouilles dépassé-» 'ent Cierges et opèrent au nord de ce point ît sur la route d'Exermont à Gle&nes, tandis juo np«Sf demeurrons toujours en contact tvec Y ennemi. Plus vers le nord nos troupes réalisent les progrès, en coopération avec les Fran-:àit et les Anglais, et contribuent pour une >art dans leurs succès. Depuis le 26 septembre nos aviateurs abattirent 100 appareils ennemis et détruis irent 21 ballons captifs. Là reprise de la bataille. LONDRES, 1 octobre. Lo correspondant pécial de Rôuter près de l'armée anglaise n France annonce : Ce matin la bataille sur le front depuis !t. Quentin jusqu'à Cambrai fut reprise .vec une violence et une étendue sans douté ans égale dans cette guerre. Les Alie-nands ont amené de fortes réserves, dont m grand nombpô de détachements de mitrailleurs, et sà défendentydésespérémenti lent. De notre côte nous faisons des efforts nergiques pour percer la ligne de défense errière la position Hindenburg et la ba-aille se développe à notre avantage. On se bat le plus viokinmont au noid de /ambfai, où, le matin, les Canadiens firent ne attaque contre au moins 8 divisions llemandeSi A 7 lmires du matin Le Vergio, Joncourt b une grande partie du système. de tran-bées de Nauroy étaient occupés. Nos hommes qui avancèrent, le loaig de 1 crête de Banteux, à l'ouest du canal de t. Quentin, furent attaquées de la rive rientale à coups de mitrailleuse. Notre ar-illerie de campagne y riposta. Une des raisons pour lesquels les progrès mt lents est que» sur le tôrrain, se trouant de nombreux postes ennemis dont il lut d'abord régler le compte. Les Australiens, qui attaquèrent dans la irection de Gouy, réalisent des progrès itisfaisante. Ils s'emparèrent d''Estréos et î matin ils so trouvaient sur la crête du [oulirn qui 6'étend des deux cotés de la t*ne Hindenburg au nord-e^t de Bèllicoui4-. ^Les' Allemands subirent de grosses pertes la suite dé la suprématie de notre artil-rie et du tir précis de nos fantassins. Cambrai, qui a ètè incendiée par les Allemand», est enveloppée de fumée. es brillants résultats cte la manoeuvra de Fcch PARIS, 30 septembre; (Havas.) Les criques militaires estiment que Foéh en dé-loyant sa manoeuvre ohorono à faciliter son îtion dans le centre en fonçant sur les ar-^es ennemies. Il réussit à infliger à l'en-3mi uno triple défaite, juste à l'endroit où sa croyait le plus fort. La double rupture itre Cambrai, Le Catelet et Saint-Qucry-n coûta à l'ennemi les bastions dô la dé-nse allemande, jxiur autant quo ceux-ci ne trouvaient pas encore en ruines. Au sur-us, l'encerclement des régions de.Lille, oubaix et Tourcoing constitue un fait ac->mpli et l'offensive se déploie si lestement ïe les lignes à 1*ouest d'Armsntièroo sont 5jà menacées. Le butin américain. PARIS, 2 octobre (Havas). Washington : Un and nombre de canons allemands, captitrép r lô front occidental par les «mal ins, sont arrivés «nx Etats-Unis. Ils «droni voyés dans différentes tilles où ils seront posés pendant la durée de la souscription au estrième emprunt de la liberfci. L03 récents succès do l'arméa Coursud, PARIS, 2 octobre. (Planter). L'armée Gou-ad, en Champagne, réalisa d'importants pro-5s sur tout le front de combat. L'ail© dirait", teignit Lanson, sur la lisière de l'Argdnno, fiant ainsi lo «aillant de 4_ millea que Ica lemands testaient entre nos lign©6 d'hier et lisière de la forêt de l'Argonne* STotre front forme artitnéllement uno liçna iisque terute droite d'un point ani sud de Menais jusqu'à. Lanson et eoarl, près de Vaux-turon, entre Monthois et la lisière. Nous at-gnîmes l'entrée do la vallée de Graodpré, au \h de l'Argonne. >ur l'aile gaucho noué dépassâmes Sommepy donx miVlea. ux drapeaux italiens décorés de la oraîx do guôrre français®. PARIS, 2 octobre. (Havas.) Le président la république française a eanférfe la croix H y a m m S octobre 19Ï7 * Les Bri-fanniqucs répondit çl.cvx qttaqy-Qs c* Flandre. ?

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Dit item is een uitgave in de reeks L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Amsterdam van 1914 tot 1918.

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