L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam

1525 0
close

Waarom wilt u dit item rapporteren?

Opmerkingen

Verzenden
s.n. 1918, 28 April. L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam. Geraadpleegd op 24 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/f76639m90k/
Toon tekst

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

4èm© Année N° S28S et 6 cents Dimanche 28 et lundi 29 avril 1918 L'ECHO BELGE L'Union fait la Force, Journal quotidien du maHin paraissant en Hollande Belge est .noirs nom do Famille. Toutes les lettres doivent être adressées au bureau de rédaction : IM. Z. VOORBURGWAL 234-.240, AMSTERPAiVl. Téléphones: 3797 et 177S. Rédacteur en Cheî: iîi^-ave Jaspaers. _ g . ( Charles Bernard, René Chattibry, | î^OTSîsté 40 5î^d.rtct5on . s SS*TS3Ï<?; Pa3noat*é< Abonnements: Hollande ?!. 1.50 par mois, étranger îl. 2.00 pas* mois. Pour les militaires au front et les militaires internés en Ho'lanua il. 0.75 par mois payable par anticipation. Annonces; 15 cents la ligne. Réciames: 30 ceinSs la iigne. Avis à nos lecteurs. Cs numéro contient un supplémen gratuit „Fleurs de Kultur" (Feuille iï ou ,.Les Allemands peints par eux mêmes". 9S0M-JI ggg — . "" "■ '■ Le lez de Cléepêtre. „Si te nez de Cléopâtré avait été plu court, 3a • face du monde aurait été chan gée". Cette pensée de Pascal vient tou naturellement à l'esprit devant la mesaven ture de M. de Kuhlmann'. Par exemple nous ignorons si la, jeune personne que M le Secrétaire d'Etat aux Affaires Etrangère de l:Empire Allemand distingua l'autre soi à l'Opéra de Bucarest peut s'enorgueillir d< faire revivre les traits de la royale maîtrêsst d'Antoine. Mais M. de Kuhlmann, certes n'a rien de 1',-ardent Imperator" que nou: dépeint lè somptueux M. José Maria d< Hérédia, et l'on imagine mal comment le< verà de pourpre, d'ivoire et d or de ce par fait Parnassien pourraient s adapter à c* M. de Kuhlmann qui, au rebours de taiin d'autres hauts dignitaires boches, n'a mêm< pas d'uniforme et qui s'habille le plus vo lontiers en complet-veston ! Mais le fait est là: M. de Kf^Imauni a remarqué à l'Opéra de BucareaS^une beauté peu farouche et, sans doute par un pihénev mène d'adaptation au milieu assez facile l comprendre —■ Bucarest, ville charmante est déjà un peu au delà des portes de l'Orient — il s'est entretenu avec elle er public. Puis ? ,,Fermons les ' rideaux' comme dit le chansonnier. Il n'y a que la uolîtiqiie de M. de Kuhlmann qui nous intéresse et le» reste n'est que do la littérature. Les pangermaiiistes, eux, n'imitent pae ottie réserve. Pour eux la littérature, même • galante, sert encore à faire de la poilitique. Et voici comment: M. de Kulilmann, i'Jioipm© du démembrement de la Russie, l'hcùmie de l'humiliation de la Roumanie, l'homme qui lança son fameux ,. Jamais!" à propos de 1 'Alsace-Lorraine, M. de Kuhlmann, en qui s'incarne la politique de proie de l'Empire Allemand depuis plus de six mois, n'est plus l'homme de leur coeur. Lee pangermanistes prétendent que M. de Kuhl-niiann n'a pas suffisamment démembré la Russie, qu'il n'a pas suffisamment humilie la Roumanie et qu'au lieu de se contenter de lancer son ridicule et théâtral: ,,Jamais !" à la France, il aurait du réclamer pour l'Allemagne la Lorraine française, les départements des Ardennes, du Nord et du Pas de Calais. Et ils exigent le départ du galant M. de Kuhlmann comme ils ont exigé le renvoi de l'irrésolu M. de Bethmann-Holl-yreg et. de l'insuffisant M. Michaelis. Car si c'est l'irrésolution qui a perdu M. de Bethmann-Hollweg comme c'est l'insuffisance qui a fait tomber M. Michaelis, c'est l'a galanterie qui perdra M. de Kuihl-mann. Le ,,Deutsche Zeitung" s'est fait le porte^parole de l'indignation du parti ,,Vaterland". Une plainte a été portée auprès d'une dame ,,très haut placée" qu'on nous dépeint comme le Dragon qui garde la vertu du Walh.all. Un ministre allemand, telle la femme de César, ne supporte même pas l'effleurement d'un soupçon. Et la robe bla/nche de M. de Kuhlmann ne décèle pas .seulement que l'ombre d'une souillure. M. de Kuhlmann est un ministre avec tache. Cela est ridicule mais les professeurs à lunettes qui élaborent la charte du pangermanisme ignorent le ridicule et connaissent l'histoire. C'est pour s'être laissé prendre aux charmes de Cléopâtré qu'Antoine perdit l'empire du monde. C'est pour avoir résisté aux charmes de Cléopâtré qu'Octave conquit le monde. Et l'histoire dira-t-edle un jour: M. de Kuhlmann ayant fait la cour à une ballerine de Bucarest dut résilier ses fonctions, après quoi M. de Tirpitz devint ministre des affaires étrangères et imposa aux puissances de l'Entente un traite de paix qui donna à l'Allemagne la Belgique, le Nord et l'Est de la France, cent milliards d'indemnités et le contrôle économique sur quatre continente... Il faut être naïf et pan-germaniste pour le croire. Que le nez de la petite danseuse qui plut à M. de Kuhlmann eût été plus petit, en sorte qu'elle' n'eût poinit pliu à M. de Kuhlmann et que celui-ci fût resté ministre des affaires étrangères ou non, ne changera absolument rien à l'avenir. Cet avenir ne se prépare ni dans les chancelleries de Berlin et de Vienne, ni dans les bureaux de rédaction des journaux pan-germanistes, ni dans les coulisses de l'Opéra de Bucarest. Cet avenir se forge sur les champs de bataille où nos admirables armées cipposent le mur de leurs baïonnettes à la ruée germanique. Et l'évocation de la pensée de Pascal a propos du nez de la petite danseuse roumaine est au moins aussi inopportune que celle du sonnet de M. José Maria de Hérédia au sujet des vestons de M. de Kuhlmann. Mais ceci n'enlève rien au piquaoït de l'aventure, et sans faire injure à la poésie nous pouvons très bien nous complaire à la pensée de voir M. de Kuhlmann, rendu à la vie privée, ô très privée, penché aur le front de sa petitè amie et regardant avec mélancolie dans ses larges yeux étoiles de points d'or, non point comme dit l'autre: Tonte une, mer immense où fuyaient des galères... Biais simplement un peu de boue où gïisse Comment l'Allemagne entsnd , ..restaurer" la pipe. ) Un important article de la .,Kolnisohe Zeitung" — probablement, dit le ,,Times" ' qui le commente, ,,un ballon d'essai officiel" — esquisse les conditions économiques que l'Allemagne serait disposée à imposer à la „ Belgique au cas d'une restauration nominale de cette dernière. On y insiste sur ce que l'Allemagne devra assurer, par des moyens spéciaux, son commerce avec d'autres pays à travers la Belgique, et, spécialement, ses intérêts à Anvers. Mais l'article s'occupe seulement du commerce direct entre l'Allemagne et la Belgique. La victoire finale des armes allemandes — * prévoit l'article — détruira toute possibilité d'une guerre économique. Les résolutions de J jParis, auxquelles il n'est fait qu'une allu-" sion accidentelle, sont considérées comme ' l'expression du sentiment propre du gouver-' nement belge. Il y est supposé également ' que la Belgique, comme la Russie, sera contrainte à ronouveler son vieux traité com-' mercial avec l'Allemagne et à donner, à ' cel'li-ci, le traitement de la nation la plus ' favorisée. 5 Ce traitement, d'après l'article du quoti-' dien allemand, sera, en lui-même, eatisfai-' sant pour l'Allemagne. Mais en raison de tout ce qui est arrivé, de la haine vouée à * l'Allemagne et des relations étroites nouées ' par la Belgique avec ses présents Allies, 5 aucun traité ordinaire ne peut assurer la sécurité de l'Allemagne (?). En conséquence, l'Allemagne doit imposer des termes spéciaux et ceux-ci, à ce qu'il parait, consiste- ! ront dans la pénétration forcée du capital et des intérêts allemands dans, toute la char-' pente de l'industrie et du commerce belges. La ,,Kolnische Zeitung" expose comme 1 suit le plan allemand : ,,Bien qu'une alliance douanière germano-belge plus étroite puisse, d'abord, créer des appréhensions du côté allemand à cause de la concurrence industrielle belge, il y a plusieurs raison d'e penser que tous les désavantages à ce point de vue pourraient généralement être écartés par la méthode de syndica-lisation avec la coopération du capital allemand. Le seul moyen possible d'établir une influence économique réside dans l'active coopération des principaux cercles économiques allemandes. C'est sur cette base que nous v devons viser à établir des relations plus étroites entre l'Allemagne et la Belgique. ,,Nous mettrions en danger des intérêts vitaux de notre industrie et de notre commerce si, avec bon coeur, d'après la manière du Michel allemand, nous nous laissions leurrer par des garanties de papier ( ?) Au ( lieu d'e cela, nous devons gagner la liberté de mouvement nécessaire et la nécessaire faculté d'agir, sur la base d'une communauté d'intérêts germano-belge, faisant justice aux- besoins des deux parties. ,,Les conditions économiques pour réaliser cela existent déjà. Si la guerre actuelle est ' surtout une guerre économique, il ne faut < pas qu'on permette à la victoire militaire de ] conduire à une paix économique favorable aux grandes puissances ennemies. Au contraire, notre victoire militaire doit ouvrir ( de nouvelles routes à l'esprit allemand d'en- ( treprise, comme condition nécessaire à la ] prospérité future de toute notre vie économi- ] que et au bien-être de toutes les classes de 1 notre population. ' ' ———— ; Le sert de la Belgique décidera ; de celui de la Hollande. 1 M. Heemskerk, qui a été chef du cabi- j net hollandais, répond à l'amiral panger- } maniste von Tirpitz dans la publication ( hebdomadaire allemande ,,Die Hilfe". M. ] Heemskerk dit notamment: < ,,L'amiral allemand désire établir une t garnison militaire et une base sous-marine ( dans les Flandres en vue de protéger l'Ai- i lemagne ■ contre une attaque soudaine de ] l'Angleterre. Si l'Angleterre désirait réel- 1 lement attaquer subitement l'Allemagne ( par terre — ce qui nous paraît absolument i incroyable, à nous Hollandais — la politique dé Tirpitz serait une invitation à l'An- < gleterre à procéder à sa tentative au tra- i ver3 du territoire hollandais. < ,,Si, d'autre part, tel n'est pas le cas, c l'Angleterre ne tolérera jamais cette me- 1 nace constante au voisinage immédiat de ses J côtes. Il y aurait une gêne continuelle. A c présent, il n'existe pas de question de l'Escaut et on ne peut en susciter une justement, mais, si les Flandres et Anvers se ^ trouvaient aussi sous l'influence allemande, 5 il en naîtrait une et qui mettrait la Hollan- ï de dans de grands embarras. Il ne peut y E aVoir ni repos, ni paix aussi longtemps que I la Belgique —■ aussi bien que la Hollande r — n'est pas libérée de toute garnison étran- e gère..." C On rapprochera cette réponse de l'article publié par le professeur hollandais Van f Hamel, dans le journal hebdomadaire hol- t landais ,,De Amsterdammer", où il dit que h le sort de la Hollande sera décidé sur les d rihaanps de bataille de Belgique. e —: —g» ■ 9 • m*- 1; // y a un an \ 2S avril 1917: Les Britanniques occupent r Arleu-x en Rackette. Le Guatemala rompt ses relations di.plo- '' viatiques avec VAllemagne. S) 29 avril 1917: Les Français réalisent des progrès au nord et au sud de Coucy et font 350. prisonniers. ^ Les Britanniques enlevtnt des positions* arunemîes au sud dïOppy et font 976 prison<~ . mm ' ' is En Belgique Ouvrez l'oeil, sieurs et dames... Il faut-être impitoyables, vous raidir daxja votre résistance, chers et courageux amis de la Libre Belgique, et relever les courages autour de vous. Songez pour cela aux actes abominables de nos bourreaux. A Gand, ils ont prononcé 30 condamnations et fusillé 19 de nos frètes flamands sans épargner de toute jeunes filles qui moururent admirablement. Songez qu'ils nous renvoient d'Allemagne de pauvres chômeurs, des loques humaines. Dimanche 23 décembre sont rentrés ?- Bruxelles 133 de ces malheureux, affamés, gelés, après 36 heures de chemin de fer. L'un d'eux est mort en cours de route et le cadavre n'a même pas été enlevé du wa-gon...Ah! nous ne saurons jamais emmagasiner assez de haine contre les bandits qui ont fait de notre pauvre, chère et glorieuse Belgique une terre d'horreur et de désolation. Mais encore et malgré tout patience, courage et confiance ! Ils sont là'bas dans une misère effrayante. Bientôt ils demanderont la paix à genoux, ces singuliers vainqueurs. Ils n'en peuvent plus ! La Libre Belgique (No. 142). A. Bruxelles Le Grand-Hcspice, l'hôpital de la rue des Bogards, 1 Institut Sainte-Elisabeth, de l'Avenue Defré, les bâtiments de la caserne de gendarmerie du Boulevard Militaire, etc., regorgent de blessés allemands, que les brains-lazarets amènent continueMeiment et presque quotidiennement depuis le début de la grande offensive du kaiser. Des immeubles particuliers ont été réquisitionnés pour servir d'hôpitaux, notamment Avenue Louise et dans le Quartier Léopold. Le débarquement des victimes de la foilie bellli-quause a lieu eoit à la gare du Luxembourg, soit à la gare de l'Ouest, soit encore à la gare de l'Avenue du Port. Ce sont surtout de grands blessés qu'on amène à Bruxelles, domine, du reste, dans les autres villes de Belgique. Les grands chefs ne tiennent na-i-urellement pas à étaler ce pitoyable spectacle sous les yeux des populations all'/nm-ieS, Celles-ci. ne voient arriver que les hommes atteints de blessures légères; ils sont i 'ailleurs innombrables. Les vastes bâtiments de l'Ecole vétérinaire, à Cureghem, viennent d'être réquisitionnés .par les autorités militaires allemandes.* * » Les nouvelles dispositions vont entrer en vigueur en ce qui concerne la fabrication de la evnre, du vinaigre et de l'alcool. L'alcool produit par la fabrication de la, le-'ure devra être cédé aux comités provinciaux le ravitaillement au fur et à mesure de la Droduction, et les distillateurs ne pourront en lisposer. Des contrats-types uniformes pour rt>ut le pays seront établis avec les levuriers. Le vinaigre sera fabriqué désormais dans les usines travaillant exclusivement pour le :ompte des comités. Le vinaigre produit sera éparti entre toutes les - provinoes comme les >roduits importés. La fabrication et la réparti-ion par province seront établies sur la base oensuelle d'un demi-litre pour les ménages le une à quatre personnes et d'un litre pour es ménages au delà de quatre personnes. Le prix de revient net aux organismes de épartition ne pourra excéder fr. O.oo le litre, «Dur être revendu fr. 0.80 le litre aux consom-nateurs.* * * Au commencement de l'année 1909 les éche-rins Tfaomaes et Coelst, de Laeken, furent sai-is d'un avant-projet de groupe scolaire à édifier sur le territoire que la commune possède ue Masul, attenant au commissariat de police •t à l'école gardienne désaffectée. Cet avant->rojet avait été dressé par un architecte de la ommune qui a résolu toutes les difficultés l'une façon très ingénieuse. L'édification de ette grande école doit mettre fin à la situa-ion critique condamnée par toutes les auto-ités scolaires. Depuis 1909, cette question ,va.it été abandonnée; elle vient d'être reprise >t l'avant-projet, qui a reçu certaines modifi-ations, sera soumis sous peu aux délibéra-ions du Conseil communal. Le nouveau groupe scolaire projeté rempla-era les écoles de la rue de la Senne et de la ue Louise. L'architecte a prévu également [ans son projet des locaux spacieux pour les ours ménagers et professionnels, qui se trouent à l'étroit à i'école de la rue Claessens. je projet fait en 1909 prévoyait une dépense le 300.000 francs. * * * Non seulement la gale sévit dans les quar-iers de la plaine des Renards, mais elle 'étend vers St. Gilles et Ixelles au quartier opuleux du bas Ixelles. Le régime de fa-line imposé depuis trois ans en est la genèse. 1 est aussi une maladie plu3 pernicieuse qui bgne dans les quartiers équivoques. Celle-ci 3t d'importation boche et sans remède, l'est une réelle lèpre et plus funeste encore. Des Allemands de naissance, tellement usionnés aux Belges par leur mariage, habi-ude et langage, se sont vu rappeler soudain îur nationalité reniée et oubliée. Leurs fils, ont tout le monde ignorait qu'ils ne fussent ïsentiellement belges, furent arrachés par :s ,,polizei". Ces 6cènes déchirantes rappe-rent les départs des infirmes belges envoyés a Allemagne en juin 1915. Combien de ces lelges par option préfèrent fuir et se cacher, isquant tout plutôt que de servir le Boche". Comme les ,,vainqueurs" ont besoin de ïcours, n'importe lesquels, pour boucher >urs trous ! L'espoir se maintient toujours à son plus aut diapason. Ainsi tout le mende a foi que, our l'été, ce sera enfin le terme. Comme on i pense ce n'est pas grâce aux propagandes »jnin$xantea aue cette vigueur d'escoir i fleurit, puisqu'elles voudraient, comme les : feuilles stipendiées, prouver que l'occupation t est régime légal et curable, donc que la vie s économique doit reprendre, ce que prêche ] Moressée dans sa ,,Belgiques". Mais la : ,,Libre Belgique", toujours à son poste, paraît deux lois par mois. ,,La revue de la presse hebdomadaire", fascicule copiant les journaux belges et alliés, et ,,L'âme belge", petit livret mensuel rédigé avec un art consommé de soutenir les coeurs par le remède d'élite: la religion, les feuillets colportés de-ci, de-là et dont les auteurs sont indénicha-bles, exaltent eux seuls de commune ardeur les- frères ^opprimés 3-u calme, à l'espoir et au patriotisme pur. Leur style est prime-sautier et quelquefois grave comme il sied. C'est bien là l'âme gaie et indomptable de la nation. A Arpvers il y a les ,,Droogstop-pers", comme en les nomme communément. La ,,Libre Belgique"- se retrouve à Liège, Gand, Charleroi même, le lendemain de sa ,,sortie de presse". A L<iê§|e> La semaine qui vient de s'écouler a vu se produire un événement sans précédent, croyons-nous, dans l'histoire du pays de Liège. Une certaiùe catégorie dé membres du personnel -dépendant directement ou indirectement de l'administration communale s'est mise en grève. # Les preipiers de tous, les wattmén. et percepteurs des tramways communaux sonnèrent l'alarme. Quelques heures après, on signalait un mouvement analogue chez les ouvriers du gazomètre. Empressons-nous de dire que, dès Samedi matin, le mouvement déclanché par les ouvriers de l'usine à gaz prenait déjà fin par la reprise du travail de 64 ouvriers sur 70. Puis ce fut le tour des pompiers qui réclamaient une diminution d'heures de travail et une augmentation de salaire. Jeudi on procéda à l'appel des membres du corps des pompiers. Il y avait 57 manquants sur les 89 membres inscrits. Le commandant Dormal avisa les réfrac-taires qu'ils avaient à reprendre le travail dès vendredi, sinon ils seraient impitoyablement rayés de la liste du personnel. Le lendemain, on constata l'absence de 54 pompiers. On leur signifia leur congé. On nous assure qu'ils sont déjà pour la plupart remplacés. Ce fut ensuite le tour des employés des lignes vicinales Liége-Barchon, Liége-Til-le#r et Hollogne. où, samedi, six hommes seulement sur 155 se présentèrent pour prendre leur service. Ces deux grèves viennent heureusement de prendre fin, les deux partis s'étant fait des concessions réciproques. Dans les Fîandres Nous avons dit qu'au mois de juin 1917, les autorités boches ayant décidé de faire évacuer "Wervicq, une partie de la popula^ tion de cette importante localité de la frontière franco-belge avait dû abandonner 6es foyers. Complétons notre information en disant que ces pauvres gens se trouvent depuis cette époque à Saint-Trond et dans les villages des environs de cette ville: il s'en trouve notamment un groupe important à Buvingen. Il s'agit surtout de vieillards, de femmes et de tout jeunes enfants, les hommes et nombre de jeunes gens ayant été ,,réquisitionnés" pour exécuter des travaux militaires au prolit des Allemands. Dans toute cette région du Limbourg il y a d'ailleurs de nombreux réfugiés venus de Comines, de Menjn, de Wevelghem, d'Abeole et des environs d'Ypres. Tous ces pauvres gens ont dû évacuer leur pays d origine sur l'injonction des boches; ils ont leçu des populations limbourgeoises ie meilleur accueil et vivent avec elles sur le pied de la plus grande cordialité. * * * Sous prétexte de les mettre hors de danger les Allemands ont enlevé le plus grand nombre des oeuvres d'art qui décoraient les églises, les musées' et le6 hôtels communaux de nos cités flamandes. C'est ainsi qu'à Courtrai ils ont emporte du musée de la rue du Béguinage les si curieux tableaux de Savary Koelaaid et de Jacques Savary, ainsi que d'autres oeuvres de maîtres flamands ; à l'église Notre-Dame la fameuse ,,Elévation de la Croix" de Van Dyck a disparu, de même qUé les riches collections de dentelles du pays qui se trouvaient au musée d'antiquités de la tour du pont de Broel. A Tournai, un grand nombre des objets d'une inestimable valeur, qui formaient les. belles collections du musée de la Grand' Garde, notamment des tapisseries d'Audo-narde du XVIIe siècle, des antiquités chinoises et égyptiennes, des tabatières et des bonbonnières en porcelaine do Saxe, des monnaies anciennes, des pierres précieuses, des camée3, des colliers, des chasubles brodées en or, des coffrets et des cassettes du XÏIIe siècle, ont été envoyés en Allemagne, où ils vont enrichir les galeries publiques ou privées de nos envahisseurs.... jusqu'à ce que, du moins, nous les leur fassions rendre, de gré ou de force. A Tournai, également, un magnifique aigle de lutrin, en laiton ciselé, qui se trouvait à l'église Saint-Fiat et date du XVe siècle, et un tabernacle en cuivre doré, qui était au musée, ont été ,,réquisitionnés" nomioreuses reprises, de quartier général à sauvages cent fois que les Huns et les Visi-goths de jadis. H en est, parmi eux, toutefois, qui sont gens de goût. Cet hiver, un général allemand, qui séjournait à Tournai, a trouvé si artistique le mobilier Renaissance du salon de la maison qu'il honorait de sa présence au'ii l'a fait emballer très soigneu- ! sement et envoyer dans aon château de j Poméraaiel Entre Tournai et Ath, à Beloeil, le ma-I gnifique château du prince de Ligne, qui | avait été reconstruit en 1900 et contenait j des collections précieuses, a servi, à de i et envoyés a la fonte par loi barbares, plus i différents corps allemands ; des jjénéraux 1 et des prinoes boche3 y ont habité, et il doit êtrçi dans un piteux état. -'2r »-OSE» lleuvre ûÉnisÉice de la feiaipe aa faga. Pour apprécier l'oeuvre colonisatrice de la Belgique au Congo, il faut prendre pour point de départ l'année 1909. L'annexion remonte, en effet, au 1S octobre 1908. Avant cette date, le Congo formait un Etat séparé sur lequel la Belgique n'exerçait aucun contrôle. Entre les deux pays il n'y avait qu'une union personnelle. En. fait, comano on droit, l'Etat du Congo et la Belgique n'entretenaient entre eux que les relations d'Etats indépendants l'un de l'autre. Cependant, le chef du jeune Etat cherchait de .préférence ses concours dans la population de son royaume européen; aussi- ce sont lés Belges, peu von dire, qui ont conquis les vastes territoires du centre de l'Afrique, qui les ont pacifiés et y ont organisé cette importante administration qui frappait, par la régularité de, son fonctionnement, tous les voyageurs que n'aveuglait pas le parti-prys. Quand cette phase de la coL .isation du Congo belge apparaîtra avec le recul de l'Histoire, les esprits impartiaux ne pourront s'empêcher de rendre hommage à l'activité et aux aptitude coloniales de ces vaillante. Au prix de sacrifices sans nom, au milieu de difficultés qui auraient rebuté les plus tenace?, livrés pour ainsi dire à eux-mêmes, n'ayant même pas pour les soutenir l'enoouragement unanime de leur nation, ils ont fait surgir la vie du néant et, dans les champs immenses qui leur avaient été confiés, ils ont préparé largement les Toies à la civilisation. L'expérience l'a montré, cette conception d'une colonie sans, mère-patrie présentait des inconvénients. Soustraite au contrôle d'une opinion publique autorisée, l'administration de l'Etat Indépendant du Congo ne fut pas sans fautes. _La Belgique ne voulut d'abord pas y croire. No devait-elle pas pleine confiance à une administration que son Roi surveillait de près? Les fautes, dont le bruit arrivait à ses oreilles, des " témoignages impartiaux lui affirmaient qu'elles étaient exagérées et que l'oeuvre de ses fils était discréditée comme a plaisir par des - envieux ou des incompétents. Mais bientôt il ne lui fut plus permis de douter, ce fut quand une commission d'enquête organisée par le Roi Léopold lui-même lui révéla la vérité de plus d'une critique. La Belgique eut, dès lors, le sentiment des . devoirs que lui imposaient les faits et, sans clé.emparer, elle revendiqua le droit de mettre , fin à_ une situation où son bon renom pouvait être indirecteiment engagé. le rapport de la commission d'enquçte .fut déposé à la fin de l'armée 1905. L'Etat du Congo élabora pendant les quelques mois qui suivirent un ensemble de réformes. Quand celiles-cd furent connues, la Chambre belge en délibéra et, après de nombreuses séances, adopta un ordre du jour où elle affirma sa volonté de faire prévaloir au Congo les principes de la civilisation et de gérer elle-même la colonie que son Roi arvait créée pour allô et lui avait réservé le droit de s'annexer quand elle le voudrait. Des négociations avec l'Etait, du Congo furent pussi'to.t entreprises. Biles furent t>a* sans difficultés et, le 18 octobre 1908, la cession de l'Etat du Congo à la Belgique était un fait accompli. La Belgique devenait désormais maîtresse de ses destinées en Afrique. - Les critiques se sont montrés sévères pour l'Etat du Congo. Dans leurs appréciations, ils perdent de vue que les griefs qu'on a formulés contre lui l'ont été contre toutes les colonies et que l'Etat du Congo fut constitué dans des conditions qui rendaient son existence précaire et difficile. C'était une oolonie abandonnée à j elle-même, ne soulevant autour d'elle — pour employer l'expression d'un diplomate anglais — que ,,la sympathid®de la condoléance". Elle ne s'appuyait à aucun grand Etat. Personne n'était là pour faciliter ses premiers pas dans la vie. Par une contradiction étrange les puissances qui présidèrent à sa fondation lui avaient imposé un programme de colonisation rigoureux, mais en même temps elles lui avaient interdit de puiser aux sources ordinaires de revenus des Etats. L'Acte Général de la Conférence de Berlin ne permettait à l'Etat du Congo de percevoir ni droits d'entré<% ni droits de transit, ni droits de navigation. En 1890, les puissances levèrent en -partie cette interdiction, mais combien timidement. Que restait-il, dès lors, au jeune Etat pour satisfaire aux muntiples besoins de son administration? Son fondateur, pendant les premières années, alimenta le budget de ses derniers personnels. Mais les fortunes les plus soiides s'épuisent vite à ce jeu et quand le Roi Léopold se vit acculé à la faillite, il accueillit avec trop d'empressement les suggestions de . quelques conseillers qui lui montrèrent dans j l'exploitation directe par l'Etat des forêts domaniales de son empire africain le moyen de sortir d'une situation critique. Ce fut la source du mal, car ce système, très défendable en soi, prêtait le flanc à des abus où tombèrent de trop zélés collaborateurs du Roi. S'il avait eu la dédain qu'on lui prête pour ses obligations civilisatrices, il eût pu aisément parer à ces difficultés financières : il lui eût suffi de laisser e propager parmi le indigè* nés l'usage des boissons alcooliques. L'exemple de plusieurs gouvernements coloniaux, et non des moins sévères à son égard, l'y imitait et les ressources immenses que ces gouvernements trouvaient dans ce commerce infâme lui auraient fourni, au détriment de la vie des populations, d'abondantes ressources. Léopold II ne voulut jamais accepter cet expédient qui lui apparaissait directement contraire à l'intérêt des populations. Les campagnes de presse soulevées par des passions dont on aperçoit aujourd'hui les mobiles et les instigateurs se sont exclusivement attachées aux fautes de l'Etat_ du Congo. Elles ont tu le bien qu'il avait fait. Et ce fut une grave injustice. On n'aurait pu jamais louer assez l'effort qu'il déploya dans la lutte contre la traite ; des esclaves. 1 Ce fléau et les misères Qu'il entraînât furent autrefois décrits par de plumes éloquentes, s Les traitants, c'était toute la puissance de ; risiam. Ils avaient des ressources en aboa- • (lance. Ils étaient le.ï maîtres d'un pays qu'ils i exploitaient depuis longtemps. L'Etat du j Congo n'avait pour lui que des milices de j fortune. Tout lui était nouveau dans ; ces régions inhospitalières. . Les populations • môme, qu'il s'agissait cependant de délivrer, , montraient hcsi/ile-s. L'iVwafc du Con^o n'hésita pas devant cette tâche qui avait rebuté les plus forts. Ce fut une lutte héroïque. bravoure des Belges sut la mener à bien. Elle extirpa du centre de l'Afrique la traite des esclaves. ûi la population du Congo a diminué, on n'en peut faire grief à l'Etat Indépendant. Ce mal est dû en très grande partie à la m.n. ladie du sommeil qui dévasta certaines régions. L'Etat du Congo s'attaqua résolument à ce mal. Le Roi Léopold II ne cessa de se préoccuper de combattre le fléau qui paraît aujourd'hui enrayé. Il faudrait encore citer les travaux publics considérables effectués par l'Etat du Congo, les chemins de fer créés, les routes organisées, les rivières balisées et ouvertes à la navigation, le reseau des postes et des stations ^jeté 6Ur tout le pays, des missions et des écoles florissantes, une force publique nombreuse, une législation déjà avancée, code civil, code pénal, codé de procédure, régime foncier, etc.... etc.... Tel est l'héritage que l'Etat du Congo laisse à la Belgique et qu'il constitua en dépit de toutes les difficultés. Mais tout cela c'est le passé et un passé étranger à la Belgique. C'est de l'administration belge qu'il convient de s'occuper à présent à la lumière des faits. La source des abus reprochés à l'Etat du Congo était, on l'a vu, l'exploitation directe par l'Etat des produits des terres domaniales, l^es abus cependant ne-résidaient pas dans les textes, mais dans les pratiques mises en oeuvre pour donner au régime le maximum de rendement.Dès le jour où la Belgique prit possession de sa nouvelle colonie, elle proscrivit radicalement ces pratiques. Restait le système juridique qui était toute l'ossature de l'organisation financière et économique de la Colonie dont la Belgique assumait la charge. Ce - système conservait malgré tout quelques partisans. Ceux-ci prétendaient qu'appliquée avec modération, l'exploitation dru domaine en régie jxmvait se concilier avec les intérêts de la civilisation et du commerce et que sa suppression radicale enlèverait à la colonie toute son assise financière. Les adversaires de l'ancien Etat du Congo exigeaient au contraire que, du joui- au lendemain, on fit» table rase du passé. Un gros problème se posait donc immédiatement à l'attention de Mr. Renkin, le nouveau Ministre des Colonies. Mr. Renkin avait passé une grande partie do sa carrière à promouvoir dans son pays les oeuvres sociales et philanthropiques. Ce passé donnait à la Belgique l'assurance que le Ministre saurait envisager et résoudre les questions coloniales dans le 6ens de l'équité et dé l'humanité. Avant de les trancher toutefois, il voulut se rendre compte par lui-même de la situation et il entreprit au (Jongo un grand voyage d'études. Dans le même temps le Prince Albert, qui devait quelque temps après remplacer le Roi Léopold sur le . trône de Belgique, se rendit aussi dans la nouvelle colonie et poursuivit de son côté une étude parallèle à celle de Mr. Renkin. Le voyage de M. Renkin dura quelques mois. Il parcourut la plupart des régions du Congo. Quand il fut de retour il déposa devant les Chambres belges un programme de réorganisation qui obtint l'assentiment du paVs tout entier. Le problème à résoudre avait un triple aspect : un aspect juridique, un aspect .financier, un aspect économique et, à ce dernier point de vue, il se rattachait. au problème des impôts indigènes. _ Des 1885, fixant les règles essentielles dft régime foncier, l'Etat Indépendant du Congo proclama le principe de la domanialité des terres vacantes, en .vertu duquel les terres non occupées appartenaient à l'Etat. Le principe est celui de toutes les législations coloniales. Mais, on l'a déjà vu, l'Etat, Indépendant, obligé de faire face aux dépenses considérables entraînées par l'oeuvre qu'il avait entreprise, du^ s'efforcer de trouver rapidement dans le pays congolais même les ressources nécessaires.Il les trouva en poussant la théorie de la domanialité à des conclusions logiques peut-être, mais excessives. Le propriétaire du sol a droit aux produits; l'Etat revendiqua donc le droit exclusif #.ux produits spontanés des terres vacantes, notamment le caoutchouc. L'Etat se les assura par divers procédés. Dans certaines régions il eut recours à la récolte directe. La main-d'oeuvre nécessaire à cette récolte fut obtenue par l'impôt. Fixé en argent, dans un pays où ne circulait pas la monnaie, l'impôt indigène pouvait être p£yé en travail et le travail lui-même était évalué en quantité de produits que l'indigène récoltait sur les terres de l'Etat Dans d'autres régions, l'Etat accorda à des ; Compagnies, contre remise d'une part des i actions, le droit exclusif de réoolter les pro-i duits spontanés des terres vacantes et, chose dangereuse, commissionna parfois les agents commerciaux pour percevoir, au profit des sociétés, l'impôt en produits. Le régime s'étendait à presque toute la colonie. Pour engager l'indigène au paiement de l'impôt en travail représenté par des produits, l'Etat lui donna, contre remise des produits, un certain paiement en articles désirés par l'indigène : perles, machettes, etc.... étoffes le plus souvent. Ce qui uent d'être dit des produits végétaux fut vrai dans une certaine mesure de l'ivoire. Le maître du sol est aussi le maître du produit de la chasse. L'Etat s'assura une dent sur deux; (îans certaines régions il remit aux Compagnies le monopole de la récolte de l'ivoire. On reprocha à l'Etat de monopoliser par ce système directement ou indirectement le commerce et de restreindre la notion des terres occupées pour étendre'celle des terres vacantes.Dans le plan de réorganisation proposé par le Ministre des Colonies, ce système devait disparaître dans ses applications excessives mais la réforme devait se faire en trois étapes dont le cycle serait accompli au 80 juin 1912. Le principe do la domanialité des terres vacantes, admis par toutes les législations, était maintenu : les terres vacantes du Congo, comme partout, devaient appartenir à.l'Etat. ^ (A suivre.}

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.
Dit item is een uitgave in de reeks L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Amsterdam van 1914 tot 1918.

Bekijk alle items in deze reeks >>

Toevoegen aan collectie

Locatie

Onderwerpen

Periodes