L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam

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10 september 1918
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s.n. 1918, 10 September. L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam. Geraadpleegd op 29 maart 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/ms3jw87s72/
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.t-mc Annee IM° S4LI'7 & cents Mardi lO sepiemore 191» L'ECHO BELGE L'Union fait la Force. .Journal Quotidien du matin en Hollaincie Belge est notre nom de Famille. Toutes les lettres doivent être adressas au h„reau <ïe rédaction: N. Z. VOOiSBURGW AL 334-340, AMSTERDAM- TéHéultones: 2797 et 177S. I Rédacteur en Chef: Gustave Jaspaers. | , , , < Charles Bernard, Hené Chambryi f Comité de Rédaction : | Emile Paingaré. Abonnements : Hollande fl. 1.50 par mois. Etranger fl. 2.00 par mois. Pour lea militaires au front et les militaires internés en Hollande fl. 0.75 par mois payable par anticipation. Annonces: 15 cents ia ligne. Réclames: 30 cents la ligne. ""JLU ! ' ~ ' "■ ' *£,' Le ,,Landsturm" de Riga Les "-eus de Riga en ont de bien bonnes. I l'oocasion de l'anniversaire de la prise i He leur ville par les Allemands^ ils viennent : d'inaugurer une statue de bois, represen-! tant un soldat du ,,landsturm ' allemand, et où le public est invité à aller enfoncer des clous. . Le ridicule immortel dont les Berlinois s» sont couverts aveo leur fétiche Hmden-burz — qui depuis ! —' a piqué d émulation içg habitants du grand port livonien. qui cnt trouvé là un moyen tout à fait original de marquer lei^; reconnaissance aux Allemands d'avoir bien voulu prendre leur vil-]ô Mais pourquoi ce ,,landstum", ce mo-ûeete et anonyme guerrier, dont on pesx Qiro que le sous-off. boche lui a plus souvent enfonce son pied quelque part que les «ns de Riga n'y enfonceront de clous. Il ? avait pourtant un choix à f aire, en ^de-Jiors d'Hindenburg, déjà lignifié et clouté. Ludendorff, par exemple, celui qu'Erz-I berger a nommé son génial collaborateur, Ludendorff, l'auteur du plan stratégique ! des opérations qui aboutirent à la ,rupture du front russe de la Dwina et à la prise de Biffa. Il y avait aussi le général Hutier, qui a exécuté le plan. Mais le génie de Ludendorff est un peu en baisse -pour l'instant et voa Hutier, lui, n'est pas encore remis de la formidable raclée que_ lui ont administrée les généraux français^ Humbert et Dôbeny. Ces grands hommes-là ne sont pas encore du bois dont on fait les statues. Aussi nos Livoniens se sont rabattus sur un quelconque Michel, qu'ils se proposent d'habiller en fer avec des têtes de clous afin d'achever de lui donner la ressemblance d'une porte de prison. Noue ne connaissons pas le caractère des naturels de Riga. Il se peut qu'il soit enclin à l'ironie. Ce ne serait pas la première fois que le Germain jobard prendrait pour •une manifestation de sympathie quelque plaisanterie cruelle. Nous ne pensons pas, en effet, que tous ces peuples balkaniques, délivrés du soi-disant joug russe, aient tant à ae vanter des douceurs du régime allemand. Ils sont affamés et dépouillés de tout. Depuis un an ils ont reçu' plus de coups de schlague qu'ils n'ont reçu de coups de knout au cours de cent cinquante années de domination moscovite. Nul n'a souvenir cependant qu'ils aient jamais élevé sur l'une de_ leurs places publiques une statue de bois à la ressemblance d'un cosaque pour marquer )eur amour de la Russie. D'où, leur vient alors cette subite sympathie pour l'Allemagne qui se traduit d'une façon si... allemande? Peut-être que cette déification du Michel bcche n'est l'oeuvre que des descendants d'Allemands qui, aujourd'hui, administrent le pays pour compte de l'Allemagne. En attendant d'imposer à ce pays, où ils ne forment que sept pour cent de la population, un roi d'une maisolà princièrè allemande, ils lui imposent une idole et un culte. C'est encore une fois l'histoire du chapeau de Gessler,%lont l'Histoire nous apprend qu'elle a mal fini. II y a un an, la prise de Riga consommait la.'.débâcle militaire russe et elle était saluée, en Allemagne comme un événement décisif. En même temps qu'elle mettait dans sa pleine lumière le génie militaire de Ludendorff, elle rendait à l'Allemagne la disposition, d'immenses armées et d'un immense matériel qui allaient servir à réduire l'Occident. Le ,,landsturm" qui avait pris Riga allait partir à la conquête du monde. Il partit pour l'Italie où. on l'a vu sur le Tagliaménto et la Piave. Etonné de ce que, tout- de même, Venise n'était pas aussi facile à prendre que Riga, il repartit pour la France où il fut arrêté successivement sur la route d'Amiens, de Calais et de Paris. Tr«nt de randonnées avaient/ coupé son souffle. Quand, enfin, Foch décida de substituer ses» plans à lui aux plans du génial Ludendorff et que le poilu français Dut donner toute 6a mesure, il ne resta plus au pauvre-Michel qu'à décamper plus vite Qu'il n'était venu. Et s'il y a encore à Riga des gens qui se souviennent de lui, lui, hé-Jas! ne se souvient plus de Riga. Aussi, à cette hfeure, qu'apparaît le monstrueux ridicule de cette statuomanie barbare, où le bcche de la Sprée avait exprimé Bon culte naïf de la force allemande, l'érection du ,,landsturm" de bois de Riga est au moins inopportune. Elle le suscitera plus que le rire, ayant perdu le malfaisant privilège de faire couler les larmes. Et l'on 6'imagine que les braves gens de Riga s'en iront sans trop de répugnance lui enfoncer des clous dans le bas du do6, avec le sentiment très juste que, dans cette petite cérémonie, le plus humilié des deux n'est pas celui qu'on pense. Et ils se consoléront au surplus que jamais plus leurs vainqueurs n'auront l'occasion de leur donner un autre roi que cet inoffensif et grotesque roi-soliveau.Charles Bernard. L'impératrice Alexandra. Dans la tempête que nous traversons, où les douleurs individuelles se trouvent noyées dans les douleurs nationales, où la mort est devenue si bien la compagno familière ^ue les manifestations de la vie semblent une puérilité ou une offense, le drame qui s'est accompli quelque part en Russie, l'assassinat du père annonçant l'assassinat du fils, ce double crime qu'on eût voulu, croire le fait de brutes ivres et qui rut la manifestation des idées gouvernementales de la bande qui opprime la Russie, cette tragédie anonyme a ému fort peu de gens en Europe ; ©lie n'a été en Franco l'oo-oasion d'aucune manifestation publique de la îart du fiouvernoment dont l'empereur Nioolas II fut l'allié inébranlable; et, alors que la censure interdisait toute appréciation sur ce misérable Kerensky, elle laissait déverser sur le cadavre impérial toutes les injures familières aux émules et successeurs de M. Badin. Et durant ce temps qu'est-elle devenue, la femme infortunée dont le front fut- meurtri par cette lourde oouronne et qui ne trouva dans les splendeurs impériales que misères, I tourments et désespoir? Assurément son rôle , politique fut néfaste. Pourquoi? Parce que, étant femme et mère, peut-être surtout mère, elle subordonnait toute 1# politique à la vie, à la santé de son enfant. Pour obtenir la faveur du jeteur de sorts qui avait préservé le tsarévitch de la mort, eele écartait, attirait, introduisait ou disgraciait les personnages inattendus que celui-ci lui indiquait. Elle prenait celui-ci, se déprenait de celui-là, traitait les ministres de l'empereur comme une ménagère hystérique qui fréquenterait les somnambules traiterait ses bonnes. Et pourtant, alors qu'elle était si instable en ses choix et si volage en sa faveur, elle demeurait, elle aussi, comme le tsar, incommutable en son dévoue-a.'ient à l'Alliance. Et tout l'effort qu'on a fait pour prouvor le contraire n'a abouti à rien. On a fouillé tous ses actes ; on a dépouillé tous ses papiers. On est encore à montrer, non pas une preuve, ni môme un commencement de preuve, mais un indice. L'impératrice, bien qu'elle n'eut rien eu à signer, rien à jurer, n'en est pas moins restée la compagne insoupçonnable de l'allié de la France. Une des personnes qui l'ont le mieux connue dans sa jeunesse m'écrivait: ,,E!le était intelligente et, si j'en juge par le professeur, femme d'une intelligence tout à fait supérieure et donnant ses leçons à la perfection; son instruction a été aussi complète que possible. Pour le piano, elle a débuté avec son institutrice, Aille Textor, puis elle a pris des leçons du chef d'orchestre du Théâtre Grand-Ducal, M. de Haan, d'origine hollandaise. Pour la formation morale, sa mère, la grande-duchesse Alice, fille de la reine Victoria, n'avait pu beaucoup y influer, car elle mourut quand sa fille avait six ans à peine. Le grand-duc mit alors près de ses enfants une femme qui passait pour être sa maîtresse et qu'il épousa secrètement le jour du mariage de sa fille aînée, la princesse Victoria, avec le prince Louis de Battenberg. Cette union morganatique du grand-duc déplut profondément à la reine d'Angleterre. Elle paya chèrement le départ de cette femme pour Gotha et elle conçut le projet de marier sa fille Béatrix à son gendre. Mais il fallait abolir la loi qui interdisait le mariage entre beau-frère et belle-soeur, loi qui, malheureusement, a été mise en oubli dans nombre de pays, mais qui subsistait en Angleterre. La Chambre des Lords le refusa. Lo grand-duc resta veuf. ,,Si les soeurs aînées de l'impératrice passaient dans leur enfance pour mal élevées, on ne lui fit jaidais à elle ce reproche. Elle était très sérieuse, fort peu expansive, elle menait , à la cour de Hesse, qui n'était point riche, une vie retirée et déjà -empreinte de mysticisme. En Russie on lui a reproché à son arrivée ses goûts pour un mobilier, dés habitudes de vie ,,purement anglaises." Elle représentait peu, préférait une vie simple et casanière à la vie d'apparat; mais à partir du jour où certaines influences trouvèrent à s'exercer, son existence, vouée tout entière à son mari et à son fils, devint un supplice. Pourtant par la charité elle trouva, a en sortir lorsque la guerre éclata. Il faut ici citer ce témoignage d'un colonel de la garde que ses fonctions ont constamment approché de l'impératrice-: „On.ne la connaît point, dit-il; loin d'être germanophile, elle a été la femme la plus dévouée à la cause de l'Entente. Aux jours les plus éprouvants, cette mère, angoissée pour la santé de ses enfants, n'a pas même consenti à recevoir xle général allemand envoyé par Guillaume II pour lui proposer des adoucissements à son sort. Dès les premiers jours de la guerre jusqu'à là Révolution, elle a, malgré sa santé si fragile et sa maladie de coeur, travaillé comme soeur de charité dans un hôpital qu'elle avait créé. Elle pansait elle-même les officiers et soldats. Ses filles la secondaient en tout et tous les jours, dès neuf heures du matin, habillée de gris, son doux vidage encadré par la coiffe blanche des infirmières, elle était au chevet des blessés. Elle contrôlait incognito les ambulances du front. Elle n'admettait point qu'on sût sa visite, parc® qu'elle ne voulait point être trompée. Dans une ville dont le gouverneur prévenu était,à sa rencontre, elle ne voulut point s'arrêter; car, dit-elle, du moment qu'on m'attend toftt sera en ordre et moi je viens pour vérifier comment se ^ fait l'ouvrage de tous les jours. Elle secourait et aidait de tous les moyens les blessés et leurs familles, les veuves et les orphelins. Elle donnait jusqu'à ce que sa caisse personnelle fût vide. En octobre 1915, la chancellerie de Sa Majesté dut afficher qu'elle n^avait plus aucune disponibilité et que les paiements ne pourraient reprendre qu'en janvier. Ce fut de ses deniers que furent équipés et entretenus cinq trains sanitaires, que fut créée et agrandie une maison d'invalides qu'elle dirigeait personnellement. Elle a tout donné à son peuplo: son argent, ses forces et son coeur. II no lui reste que. ses larmes. ,,Je l'ai vue une fois, pleurant au chevet d'un sous-officier volontaire français qui mourait de ses blessures dans 1e train sanitaire ■tenant du front. A l'arrivée, elle trouva la mère du moribond, et elle tenta de la consoler comme eût fait une soeur, en l'embrassant tendrement et en pleurant avec elle. Pour ceux qui étaient au front, elle chargeait dos trains spéciaux de vêtements chauds, souvent tricotés par ses mains, de denrées, do tabac, de chocolat, de^ savons, d'eau de Cologne, de livres, de papier à lettres. Elle avait des trouvailles d'ingéniosité affectueuse qui venaient du coeur... Et maintenant..." C'est pour ceux qui, devant cet immense désastre, sont susceptibles encore d'un peu de compassion un soulagement d'apprendre qu'ensemble le roi d Espagne et le pape ont prétendu arracher à l'enfer où elle achèverait I de mourir la mère, l'épouse infortunée qui a épuisé le calice des dor leurs et dont l'imago prendra place dans l'histoire près de ces illustres victimes 6ur lesquelles la postérité épuise justement sa pitié et dont les catastrophes restent un remords pour les peuples qui les ont méconnues, calomniées, persécutées, mises à mort. Frédéric Masson, de l'Académie française. (,,Echo de Paris".) il y a un an lù septembre 1917: Les Français complètent leurs succès dans les bots de Tours et de Caurières9 En Belgique. Une victime des boohes. On a enterré ces jours derniers à Gôttin-gen (Allemagne) un de ncs braves militaires belges, le sergent Bauwens, décédé pri- , sonnier au camp de cette ville, à la suite ; d'une longue et douloureuse maladie, eau- ' sés par les mauvais traitements et les pri- ! vations. Nous tenons de source certaine que notre malheureux compatriote a été, à plusieurs | reprises, et pour d'infîmes peccadilles, j puriî de la façon la plus rigoureuse et que f c'est ainsi qu'il avait contracté, au cours j de l'hiver dernier, le mal terrible auquel j il vient de succomber. Un cortège, composé de plus de deux cents de ses camarades, l'a accompagné jus- ■ qu'au ahanip de repos; de magnifiques * couronnes et des palmes avaient été déposées 6ur le cercueil, que précédait 3e corps de musique belge du camp, jouant des marches funèbres. Sur la tombe, le dernier adieu a été adressé, en termes émus, par le lieutenant J. Garray,. qui a dit quel excellent camarade et quel bon soldat était le sergent Bauwens et de quelle unanime sympathie il était entouré parmi ses camarades prisonniers. Une allocution a été également prononcée par le soldat Guillaume Van Kelst, parlant au nom du Comité de Secours. Le sergent Bauwens laisse une veuve et un fils, qui sont restés en Belgique occupée. A. S3rts.x®ia©s La suppression de l'interveation dé )a ville dans le prix des repas consommés aux Restaurants Bruxellois ou aux cantines communales par les «ambres du personnel de la police de Bruxelles et leur famille' a jeté un bouleversement compréhensible dans le petit budget familial de ces dévoués serviteurs. La question a été examinée par le Collège échevinal de BruxeMes qui, dans sa dernière séance, vient de décider d'octroyer aux intéressés et aux personnes de leur famille une indemnité de vie chère réduite, c'est-à-dire fr. 7.50 pour le mari, 5 fr. pour la femme et 3 fr. par enfant, augmentée de la somme qui était antérieurement perçue à. titre d'intervention dans le coût f des repas consommés aux Restaurants Bruxellois ou dans les cantines communales. 1 Les divers groupements démocratiques de la Fédération socialiste des employés communaux et des membres du personnel enseignant de l'agglomération bruxelloise ont résolu de faire des démarches communes auprès des administrations communales de la ville de Bruxelles et des faubourgs, à l'effet d'obtenir une nouvelle revision du barême des indemnités die vie chère tendante à l'unification des allocations accordées.Le projet, qui sera examiné sous peu à la Maison du Peuple, dans une séance plé-nière à laquelle seront convoqués tous les mandataires communaux, comporte la majoration des indemnités de vie chère jusqu'à la somme de 400 fr., y compris le traitement de l'intéressé; ce serait le minimum d'appointements proposé pour un ménage d'employé communal composé du - père, de la mère et d'un enfant. D'après les calculs faits, cette majoration demandée devrait s'élever pour les employés de la ville à 135 fr., soit 16 fr. pour le titulaire, 50 fr. pour la femme et 25 fr. par enfant. Il paraît que les édiles du parti démocratique do la ville et des faubourgs ont pris en considération ce projet et le défendront dans leurs Conseils communaux respectifs. * a * Mlle Marie Robyns, âgée de 1-8 ans, demeurant à Beleghem, se trouvait sur un tramway passant rue Gallait. Tout à coup, à la suite d'un choc assez brusque, la jeune fille perdit l'équilibre et fit une chute grave. Elle fut relevée grièvement blessée et transportée à l'hôpital communal, où elle est demeurée en traitement. * * * Une haine corse sépare depuis quelque temps deux anciennes amies: Mme D..., bouchère, rue de Bériot, et Mme R—, de la rue de l'Alliimce. Passant devant la boucherie de son ennemie, Mme R... fit à cette dernière de violents reproches. Prise cl'un acoès de colère, la bouchère se saisit d'un couteau servant à désosser les viandes, se rua sur sa rivale et lui donna deux coups violents de l'arme. Grièvement blessée à la tête, Mme R_. fut transportée au commissariat de police de la rue de Bériot, puis à l'hôpital communal, où elle est demeurée en traitement, son état étant grave. L'arme a été saisie. Mme D... a été priée de se tenir à la disposition de la justice. Les ®péraiions militaires. Vaine résistance de l'ennemi. Malgré de violentes contre-attaques des Allemands les alliés poursuivent leur marche victorieuse. — Les Anglais atteignent leurs anciennes lignes et s'emparent d'une grande quantité de matériel de guerre. — Les Français franchissent le Canal de "st. Quentin et livrent des combats acharnés dans la contrés de Saint-Simon. ■ Les Japonais occupent Khabarofsk. L'offensive dss aiiiés. Les Britanniques ont atteint la ligne Beauvois—Roisel—Havrincourt, — Les Alls-mands poursuivent leur retraite sous là pression des Anglais. (Communiqué officiel-J LONDRES, 7 septembre. (Reuter). La retraite des Allemands se poursuit sur tout le front au sud d'Havrincourt sous notre pression ininterrompue. Nous atteignîmes la ligne Beauvois—Roi-sel—bois d'Havrincourt. Nos avant-gardes font des prisonniers et occasionnent beaucoup de pertes à l'ennemi dans des. rencontres répétées avec l'arrièrei-gard'e allemande. Des provisions de charbon et de matériel roulant tombées entre nos mains ainsi que des quantités d'autre matériel de guerre démontrent que l'ennemi avait l'intention de continuer à occuper le champ de bataille de la Somme pendant les mois d'hiver ainsi que le caractère de grande hâte de la retraite à laquelle il est forcé. Au nord d'Havrincourt nos troupes conquirent un point fortifié, appelé ,,Spoil heop", situé sur la rive ouest du Canal du Nord;'elles firent des prisonniers et capturèrent des mitrailleuses. Les Britanniques occupent Villevsque et St.-Mille ainsi quo la plus grands partie du bois d'Havrincourt et progressent à l'ouest de La Bassée. (Communiqué officiel.) LONDRES, 8 septembre. (Reuter.) A la j tombée de la nuit nos troupes avaient pris j hier Villeveque et St-MiUe ainsi que la plus j grande partie de bois d'Havrincourt. j Des combats locaux curent lieu hier soir et pendant la nuit à l'est de Hermies et dans le secteur à l'ouest d'Armentières sans que quelque réelle modification de la situation n'en résultât. A l'ouest de La Bassée nos patrouilles ont poursuivi leurs progrès dans les positions ennemies. Les Britanniques livrent de violents combats sur le terrain qu'Us occupaient avant l'offensive allemande du mois de mars. — Ils progressent vers Vermans, Herbescourt et Epehy. f Communiqué officiel.) LONDRES, 8 septembre. (Reuter.) Sur ! la partie sud du front de combat nos trou- 1 pes ont pénétré à présent dans la zone des travaux de défense que nous avions aménagés avant l'offensive allemau.de du mois de mars. L'ennemi oppose une vive résistance dans ces positions préparées et l'on s'est violemment battu aujourd'hui en plusieurs endroits. Ncs avant-gardes progressent et ont gagné du terrain vers Vermans, Herbescourt et Epehy. Le 8 septembre nous repoussâmes des attaques locales de l'ennemi au sud-ouest de Ploegsteert et à l'est de Wulverghem. Il n'y a rien de particulièrement important à signaler sur l'autre partie du front des Britanniques. Le nombre des prisonniers faits par les troupes britanniques en France durant la première semaine du mois de septembre atteint plus de 19,000. Les Français progressent de 7 à 8 kilomètres et franchissent le canal de St.-Quentin. — Ils occupent Pont de Tugny et St.-Simon et capturent beaucoup de matériel abandonné par l'ennemi. Près do Vauxaillon ils s'emparent de CcMes-sur-Aisne. (Communiqué officiel). PARIS, 7 septembre. (Reuter.) Au cours de la journée la progression des troupes françaises sur le front de la S^mme a de nouveau atteint 7 à 8 kilomètres de profondeur. Les Allemands, dont la résistance s'est fortement accrue, n'ont pas pu réussir — malgré toutes leurs teaitatives — à nous empêcher de franchir le canal de St-Quentin. Les Français passèrent ce canal près de Pont de Tugny et de St-Si'mon; après un combat violent ces deux localités restèrent on notre possession. Du nord au sud nous occupons à présent la ligne suivante : la lisière ouest de Vaux— Fluquières—Happenoourt, à l'est de Pont de Tugny et de St-Simon—Avesnes—la lisière ouest de Jussy—voie ferrée de H-am vers Tergnier—Amigny—Rouy—Barisis. Les Allemands abandonnèrent partout une importante quantité de matériel entre les mains des Français. Peu de changement sur le iront do l'Ailette et entre l'Ailette et l'Aisne. Les Français progressèrent au nord de VauxaSlon et occupèrent Ge>i!es-sur-Aisne. Ils repoussèrent deux violentes contre-attaques allemandes au sud du moulin de Laf-faux.Sur cette partie du front ainsi qu'au nord de la Vesle l'artillerie des Allemands est entrée énergiquement eh action. Les Français occupent Mennessy et approche! du canal de St. Quentin. (Communiqué officiel.) PARIS, 8 septembre. (Reuter.) Au noi de l'Oise les Français se sont emparés d village de Meunessy. Ils approchent du c nal de St-Quentin. Au sud de l'Oise ils : sont avancés jusqu'aux faubourgs de Se vais. Dans la région de Laffaux ainsi qu'a nord de Celles-sur-Aisne les Français se soi maintenus dans leurs positions malgré pli sieurs contre-attaques allemandes. Deux coups de main des Français c Champagne permirent de faire dés priso] niers. Les Français ooeupent Vaux, Fluquières, Kappencourt, Le Hamel, Artemps et gagner du terrain à l'est de Fragnies et à l'ouest de Servais. (Communiqué officiel.) PARIS, 8 septembre. (Reuter.) Dans courant de la journée les troupes français réalisèrent de nouveaux progrès. Au nord de la Somme elles conquirei Vaux, Fluquières et Happencourt; à l'e de ce village elles occupèrent Le Hamel. Au sud de la Somme la résistance des A lemands fut particulièrement tenace. I violents combats furent livrés au nord < à l'est de St-Simon; Avesnes, qui fut att; qué par les Allemands et partiellement r pris par eux, fut reconquis par les Frai çais après un combat acharné, au cours di quel ils firent une centaine de prisonnier Artemps, au nord-est de St-Simon, a é occupé par les Français. Des deux côtés de l'Oise les França gagnèrent du terrain à l'est de Fragnie (devant La Fère) et à l'ouest de Servais. Expéditions de bombardement sur Ehrang et Mannheim. (COm^nuniqtué officiel. ) LONDRES, 7 septembre. (Reuter.) C matin nos forces aériennes exécutèrent ui attaque sur les voies ferrées de Ehrang et si les usines de produits chimiques à Mani heim. On constata de bons résultats 6ur h voies ferrées à Ehrang. Nos avions rencoi trèrent une vive résistance, mais les obje tifs furent atteints et bombardés aveo su cès. Les usines de ' produits chimiques Mannheim furent atteintes huit fois. Pli de deux tonnes do "bombes furent lancées si Mannheimi. Au cours des combats aériens un appare ennemi fut détruit et deux autres furei contraints d'atterrir désemparés. Quatre de nos appareils manquent. L'aviation britannique en action. (Communiqué officiel.) LONDRES, 7 septembre. (Reuter.) Vei dredi nous abattîmes onze avions allemand douze autres furent contraints d'atterrir < un ballon fut détruit. Cinq appareils br tanniques ne rentrèrent pas a leur bas Les Anglais jetèrent 32 tonnes de bomb sur des voies ferrées près d'Armentières, c Lille, Douai, Denain, Cambrai et St-Quei tin. LONDRES, 8 septembre. (Reuter. Aujourd'hui huit avions et un ballon enn< mis ont été détruits. Trois de nos avioi manquent. Pendant les dernières 24 heur< nous lançâmes 13.000 kilogrammes de bon bes. Tous nos avions de bombardement c nuit rentrèrent indemnes. La progression des Français près du Chemin des Dames. PARIS, 7 septembre. (Havas.) Au fi et à mesure que l'armée de Mangin s'a< croche à la ligne Hindenburg à l'ouest d massif de St.Gobain la résistance — déi vive — de l'ennemi s'accroît. Les treupt françaises, animées par un brillant élai continuent à progresser, malgré tous les e forts des Allemands. La ligne Hindenbur est atteinte en deux endroits. L'ennemi tèn des tentatives désespérées en vue de conseï ver intact le point d'appui central. La pr< gression des Français atteint en oertair points plus de 10 kilomètres. Le ,,Petit Journal" écrit: La pression d Mangin est si énergique que l'on se demiai de si les AHomands pourront se mainten: sur le Chemin des Dames. L\,Echo de Paris" dit que les Allemanc abandonneront les anciennes positions sur ! Chemin des Dames, positions qu'ils n'eurer pas le te.mp6 de réparer depuis la fin d mois de mai, et qu'ils se retireront aussi d massif de St.-Gobain. Le moral des troupes allemandes. LONDRES, 7 septembre. Le correspor dant spécial de Reuter près de l'armée br tannique manda aujourd'hui:. Des prisonniers racontent que beaucou d'écrits excitant à la révolte sont répandi actuellement à profusion dans l'armée. U soldat de la 15m© division de réserve, qi était en congé ces> derniers jours, raconf que, lorsqu'il fut en' compagnie de quelque soldats bavarois, ceux-ci lui montrèrent u certain nombre de pamphlets révolutionna res qui sont répandus partout parmi It troupes bavaroises. Ils respirent un vif espr: anti-prussien eb engagent les soldat? à n pas se battre plus longtemps. On ne sait s' faut attribuer oui ou non à cette propagand le fait certain que le conseil de ne pas 6 battre plus longtemps fera sentir quelqu peu son influence. Un- certain nombre de soldats, qui furen capturés lundi dernier, se plaignirent de c qu'ils ne furent pas soutenue par oeux qu desservaient les mitrailleuses. On examin leurs allégations et il fut prouvé que troi | compagnie^, composées de personnel desseï i vant les mitrailleuses, s'étaient rendues sac j avoir tiré un coup, et qu'une autre con i pagine n'avait mis qu'une mitrailleuse e i action. Le sergent-major de cefco dernier | compagnie, qui a fait la guerre depuis 191 ! et qui porte la croix de fer. était heureu : d'avoir été fait prisonnier. Il déclara que 1 | moral de ses hommes était ted qu'il étai impossible de les faire aller plus longtemps au feu. Le général von Wumpf, qui commande , la 234me division, se plaint de oe qu'un certain nombre de ses hommes aient été u punis parce qu'ils s'occasionnèrent eux-mêmes des blessures. >e La marche vers St.-Quentin. ^ PARIS, 8 septembre. (Havas.) Maigre Lu l'importante recrudescence de leur résista»-l~ ce les Allemands furent forcés de poursuivre leur retraite sur tout le front de com-n bat à l'Ouest. Les armées françaises, dans des marches rapides, se rapprochèrent do beaucoup de la ligne Hindenburg, en certains points à moins de 10 kilomètres, it L'ennemi se vit complètement désillusionné dans son attente de voir arrêter la brillante marche de nos combattants par les inondations tendues entre les canaux et loa le riv;ères. ' Nos hommes prétondent que do 3S tels obstacles, quelque graves qu'ils soient, ne sont guère infranchissables, puisqu'ils it franchirent le canal Crozat sur une lon-5t gueur de 8 kilomètres. En comparant co fait d'armes avec la conquête par les Bri-1- tanniques dos fameux travaux d'art de •e Quéant on éveille le? plua légitimes eèpoirs. it Notre confiance est plus que jamais justi-i- fiée par les actions héroïques actuelles de > l'armée de l'Entente. i- L',,Echo de Paris" écrit: ,,Les Alle-i- raand6 regroupent leurs forces devant St. 5. Quentin et y concentrent de nombreuses )é divisions dans le but de défondre énergiquement les routes donnant aocès à la ville is que nous voulons prendre et que nous pren-rs drons !'' L'usure des effectifs de l'ennemi. LONDREiS, 8 septembre. Reuter apprend que l'on a réalisé de bons progrès durant les dernières 24 heures. L'évene-îe ment le plus important est le passage du e canal Crozat près de St. Simqn. La con-ir quête de Roisel par les Anglais est très im-l- portante parce que les vqj.es ferrées de Cam- 5 brai et de St. Quentin se rejoignent eu cet l- endroit. > Depuis le 8 août l'ennemi, a amené au > feu 107 divisions., dont 3 de cavalerie dé-à montée; 32 de ces divisions ont été menées is deux fois au combat et 3 divisions trois r fois, d'où il ressort que les Allemands ne sont pas largement pourvus de réserves. Il il est évident qu'ils n'ont pas d'hommes à it perdre à présent. Au nord et au sud de la Somme nous avonsi démembré 142 divisions. Ils ne disposent pas de beaucoup plus de 6000 fusils . par division et d'un million et quart entre la mer et la Siiisse. Leur force totale n'e^t i- probablement pas plus grande que 2^- mil-s; lions d'hommes sur la totalité du front; ît néanmoins, si l'hiver leur permet quelque i- temps de répit, ce nombre peut augmenter ï. vers le printemps. Ils ne peuvent toutefois -S pas escompter des renforts d'hommes voie nant de la Rursie. î- La certitude de la victctfref. ) LONDRES, 8 septembre.(Reuter.) Dans >- un aperçu des combats de la semaine ccou-is lée 1',,Observer" dit: Après quatre ans ^s Foch a en mains la clef d'une victoire. Le i- pis de la guerre est depuis longtemps der-e rière le dos et le mieux que. nous puissions espérer nous est assuré. Le prix que nous payons, quoiqu'élevé, est plus minime qu'à aucune phase antérieure de la guerre lorsque les résultats acquis à présent furent r préparés. La formidable entreprise oui avait pour but d'écraser les Alliés à l'Ouest et de tei-miner la guerre par' la victoire de a l'Allemagne se transformera en une catas-s trophe. i' Depuis que Foch a pris l'initiative il a réalisé des miracles. Rien né peut-être ccm-Ç paré dans^ l'histoire militaire aux travaux de l'état-major qu'il a pu conduire. Entre les mois de mars et de juillet l'enne-mi ne put, jamais continuer à exercer sa s pression plus de quelques semaines. Foch, par contre, a poursuivi sa pression pendant e 50 iours consécutivement, "sans laisser au-l~ cun repos à l'ennemi. r e Sur le front italien. t Actions diverses. (Communiqué officiel.J 11 ROME, S septembre. (Stefani.) Notre artillerie entretint un violent feut dans la vallée de Zvlonica., tandis qu'en Vallarsa et sur le plateau d'Asiago de longs et nombreux duels " d'artillerie se produisirent. i- Dans la contrée du Tonale et dans la vallée de Garina nos patrouilles firent des raids réus-p sis sur des avant-postes et des détachements de reconnaissance ennemis. a Au cours do la journée nos escadrilles de bombardement lancèrent deux tonnes de bombes sur les hangars et lés avions du champ a 1 d'aviation ennemi près de Belluna. 6 ! D'autres escadrilles survolèrent dans toutes a j i.'s directions les vallées dp Gail et do x. .- j Elles lancèrent avec grande précision des bom-s ! bes sur les stations du chemin de fer de Vil-k iach, Linz et Diaz. 0 Pas d'événements importants. (Commimiqué officiel.) 0 LONDRES, 9 septembre. (Reuter.) On e ' ne signala pas d'événements importants. ! L'artillerie ennemie déploie moins d'activi-t té. Depuis le 25 août 8 avions ennemis et e un ballon captif ont été détruit». Un de nco 1 avions manque. ^ Les soldats tchéco-slovaques dans l'armée italienne. s ROME, 7 septembre. (Stefani). A la - suite d'un accord conclu entre le ministre ! des finances et des délégués du conseil na-e ticnal des Tohéco-Slovaques les règlements i ! qui régissent l'assurance des soldats et offi-«c | ciers italiens seront également appliqués à e tous les soldats tclléco-slovaques qui se bat-t | tent eu Italie.

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Dit item is een uitgave in de reeks L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Amsterdam van 1914 tot 1918.

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