L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam

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10 februari 1917
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s.n. 1917, 10 Februari. L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam. Geraadpleegd op 29 maart 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/5d8nc5t928/
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3ême Année îV°. 8 40 S cents Samedi S© février î©37 L'ECHO BELGE L'Union fait la Forcer Journal quotidien du malin paraissant en HolSarade Belge est notre nom de Falîuize. Toutes les lettres doivent être adressées au bureau de rédaction: N. Z. VOOKBUBfiWAL 234-240, AMSTERDAM. Téléphone: 2797. Rédacteur en Chet: Gustave Jaspaers. ( Charles Bernard, Charles HerbleJ, Comité de Rédaction : j René chamtorJr, Emlle Painparé. Pour ïes annonces, abonnements et vent*» au numéro, s'adresser à l'Administration du iournal: N.Z. Voorburgwal 234—240, Amsterdam Téléphone: 1775. (bonnements: Hollande <1.1.SG par mois. Etranger fî.2.00 par mois Annonces: 15 cents la ligne. Réclamesi 30 cents la ligne. Victoire morale Lee Allemands se réjouissent de l'insuccès le la démarche de M. Wilson auprès des îeutres Us l'appellent une grave défaite diplomatique et £ concluent tout de go que es neutres ont pris leur parti contre les Etats-Unis. , T „ C'est aller un peu vite en besogne. Les gouvernements de tous les Etats non belligérants ont protesté contre la nouvelle violation du droit des gens par 1 Allemagne. Us no l'acceptent1 pas mais ils la subissent. L'Allemagne n'en demande pas davantage, îyant pris le parti, depuis longtemps, de -anger les protestations parmi les chinons îo papier. Elle veut bien que sa victime crie jourvu qu'elle ne se défende pas et meme, l ce prix, l'étrangleur qui la tient à la gorge cnsentira à desserrer un doigt. Car, pour récompenser les neutres de .'avoir pas voulu se joindre à l'Amérique, ) gouvernement de Berlin fait déclarer ar sa presse qu'il est prêt à leur faire de ouvelles concessions. Singulière faveur qui épasse la pire humiliation. Mais les Heures n'ont pas le choix. On coule leurs ba-ïaux, on assassine leurs équipages. Ils no suvVnt que savoir gré à l'Allemagne de lettre un peu de discrétion dans cet abo-linable divertissement. S'ils ne suivent pas le président Wilson i n'est point l'envie qui leur manque. Aussi it-il un peu osé de la part des journaux lemands de parler de défaite diploma-que. Est-ce la diplomatie de la Wilhelm-rasse, par hasard, qui aurait triomphé i l'occurrence? Ou sait ce qu'elle vaut, on, ce qui éclate ici une fois de plus c est manifestation d'une force brutale qui rrorise tout ce qui se trouve à sa portée. {; jamais peut-être, comme maintenant, g neutres, dont l'Allemagne^ s'imagine 'oir les sympathies, n'out désiré en secret destruction de sa puissance. Ce n'est pas sous l'angle de l'habileté l'il faut juger l'action du président Wil-n. Juriste et idéaliste, M. Wilson prend mettre au service de ses idées un en-tement qui fait le fond de son carac-re. Dans ses nombreuses notes à l'Alle-agne, le développement du point de droit > se perd jamais dans la chicane mais scoule naturellement du principe. Le •oit connaît des sanctions. Ainsi M. Wil-n, disposant comme chef d'une grande lissance de la force nécessaire pour les ap-iquer, devait aboutir à la rupture avec Allemagne. D'autre part, l'idéalisme contenu en ger-9 dans ses différentes pièces diplomaties allait mûrir daus le dernier message i Congrès où M. Wilson développait ses ées sur la paix future. Le grand tort des anifestations de ce genre est de ne point nir compte de la réalité. Puisque M. ilson proposait comme ratio ultima. on-rs la puissance qui aurait troublé^ cette ,ix la répression par les armes, c'est-à-re la guerre, que n'aidait-il avec les im-3rises ressources en argent, en outillage et hommes dont les Etats-Unis disposent Coalition du Droit et de la Justice à iompher do*l'Allemagne? La question ait à peine posée que l'Allemagne, par un time défi à la Justice et au Droit, obli-ait le président Wilson à prendre parti. Mais en prenant parti, c'est-à-dire en trant dans la nue et terrible réalité, M. ilson n'abandonnait point cependant cet éalisme qui, pour lui, était si intimement ! à sa grave résolution. M. Wilson, et avec ison, ne pouvait pas ne pas croire que les :utres ne fussent d'accord avec lui. Et îst ainsi, dans sa conscience d'honnête ,mme qui ne transige pas avec l'impératif i devoir, qu'il a invité les neutres à s'as-cier à son action.^ Certes sa gravité n'échappait pas a lomme de loi, ni à l'homme de gou-rnement qu'est M. Wilson. La rup-ro des relations diplomatiques n'est ts seulement le dernier pas avant guerre) c'est la guerre rendue in-itable. D'autre part, M. Wilson a expri-é avec une telle fermeté son espoir de aintenir la paix quand même, sa convic-,n que, malgré tout ce qu'il savait de Allemagne, celle-ci n'aurait pas osé passer itre à ses menaces et étendre encore da-mtage le cercle de ses assassinats et de s pillages, qu'il a pu croire que des Etats, ême faibles et par surcroit limitrophes i l'Allemagne et directement exposés à s coups, pussent s'associer à sa démarche de la sorte servir l'humanité sans com-•omettre la vie et les biens de leurs res-rtissants. . Rêve utopique? Pourtant, qui sait. Le onde entier, toute la communauté des na-Dns civilisées rompant avec l'Allemagne ses complices, les rejetant en quelque rte de leur sein, l'effet moral, cette fois, aurait-il pas été tel que l'Allemagne ac-,bloo eût cédé enfin. C'est bien cela que président voulait dire quand il parlait une démarche commune en vue de hâter conclusion de la paix. Qu'il y ait ^ eu us de calcul, un sens des responsabilités u3 vif — ce qui se conçoit — chez les gou-•rnements des autres pays neutres, n'en-ve rien à la beauté et à la grandeur de action de M. Wilson. Pour avoir subi un échec apparent qu'ex-oito la malice de nos ennemis, le prési-srit des Etats-Unis, en fixant comme il l'a lit d'une façon définitive la limite entre » deux Sâ disputent le monde.. l'oppression d'une part et la hberte de l'autre, en obligeant tous ceux qui n'étaient encore que les spectateurs du drame à prendre parti en principe sinon en fait, a remporté une grande victoire morale. Charles Bernard. ! Pour les déportés ; De la part d'une famille belge 7.50 fl. Les dessoîis d'oiie disiiissisn Un journal de Madrid, „E1 Païs"5 dont le directeur est le député Rcberto Castrorido, publie un très intéressant article sur les motifs qui ont obligé dernièrement le comte de Romanones à peser la question de confiance. D'après le journal madrilène, le personnage qui dirige la propagande germanophile en Espagne envoya, il y a quelque temps, à son gouvernement un radio qui fut intercepté. Ire personnage en question demandait dans ce radio de l'argent pour intensifier la propagande en Espagne et pour faire tomber le comte de Romanones. Le gouvernement de Madrid fut informé de l'affaire, mais, ne pouvant pas déclarer comment il s'était procuré l'information, il s'abstint de toute réclamation diplomatique. Cependant, il examina la question dans un Conseil de Cabinet et arriva à ces conclusions : lo. qu'il devait défendre la vie du gouvernement contre toute intervention étrangère; 2o. qu'abandonner le pouvoir devant certaines manoeuvres serait un délit de lèse-patrie ; 3o. que toute hésitation et toute concession aux accusateurs du cabinet équivaudrait à livrer le gouvernement de l'Espagne aux mains du ,,personnage étranger".Il paraît que le comte de Romanones I mit au courant' de la question M. Dato, le chef du parti conservateur, M. Maura et i d'autres hoinmes politiques. Et i 1 aurai t été décidé que —- par-dessus toutes les dif- j férences qui, sur les problèmes intérièurs j peuvent exister entre les divers leaders de : parti — l'on donnerait au ,,personnage étranger" la réponse qu'il méritait. C'est : alors que le comte de Romanones présenta sa démission et que tous les hommes politiques consultés par le roi conseillèrent à celui-ci de maintenir la confiance au chef du parti libéral. i— 9 — * line donation de cent florins par jour su profit É comité national de secours et d'alimentation Tel est l'impôt volontaire assumé avec la plus grande simplicité par la ,,Société Anonyme des Zincs de la Campine", à Dorplein-Biidel.Comme les charges financières du Comité National suivaient l'effroyable progression de la misère en Belgique, nous avions cru devoir, cet été, exposer cett# situation alarmante à la direction de cette Société. Il n'en fallut pas davantage pour émouvoir sa générosité bien connue, et, dès ce jour, comme si elle était tombée sous l'application d'un impôt légal, la ,,Société Anonyme des Zincs de la Campine" se taxa au taux de cent florins par jour, contribution qui s'est élevée jusqu'à présent au total magnifique de dix-huit mille florins, soit au cours actuel cinquante cinq mille francs environ. (55.000). Il semble d'ailleurs que cttte extrême largesse soit la ligne de conduite habituelle des dirigeants de cette entreprise belge, dont la modestie ne nous permettrait pas, hélas, de citer les noms, et cependant I nous aurions dû les tracer ici en lettres d'or ! pour mieux symboliser leur coeur d'or. Ils ' ont, en effet, de leurs devoirs de Charité et ! de Patriotisme une conception si élevée qu'ils prodiguent leur touchante générosité avec une égale sollicitude au soulagement de toutes les misères qui viennent frapper à leur porte. C'est ainsi que l'Oeuvre de ,,La Santé à l'Enfance" fut, elle aussi, depuis sa constitution, dotée par la ,, Société Anonyme des Zincs do la Campine" d'une contribution égale de cent florins par jour. Mais, outre ces deux magnifiques donations, qui par hasard nous' sont connues, combien d'autres infortunes ont trouvé chez elle l'assistance aussi simple que généreuse qu'on est toujours assuré d'en obtenir, Dieu seul le sait, car nulle part la main gauche ignore davantage ce qu'a donné la main droite. Aussi, malgré tout notre désir de rendre hommage à nos donateurs en des termes dignes de la noblesse de leurs sentiments, nous nous abstiendrons de tout commentaire, par respect pour cette profonde modestie que nous honorons de notre plus déférente admiration. Après les chiffres si éloquents que nous avons cités, il serait d'ailleurs bien superflu d'ajouter quoi que ce soit, sinon l'expression émue de notre plus vive reconnaissance. ,mrz . // y a un m 10 février 1917: Voyage à Rome de MM. Briand, Bourgeois, Thomas et d'ufic mission frcmcc.is.CM, j En Belgique. Le Régime de Sa Terreur Le' commissaire de police de Roulers, mis au cachot par nos ennemis, va être envoyé au camp de Hclzminden. Le Commissaire dé police de Contich est condamné à quinze années de prison. Il a été conduit en Allemagne.Jadis, c'étaient les commissaires de police qui faisaient arrêter les malfaiteurs. Depuis l'invasion de notre pays, les rôles sont renversés. La guerre des sous-marins et !e ravitaillement des territoires occupés Le ministre d'Espagne, marquis de Yillalo-bar, a conféré'avec les représentants des Etats-Unis et des Pays-Bas au sujet de la situation nouvelle créée par la rupture des relations diplomatiques entre l'Amérique et l'Allemagne. Le marquis de Villalobar a fait savoir à son gouvernement qu'il avait acquis la certitude que ce ravitaillement deviendrait impossible si l'on continuait à s'en tenir aux mesures fixées par les Anglais. En effet, ceux-ci exigent que tous les navires de vivres destinés à la Belgique soient visités dans un des ports d'Angleterre. Les représentants des Etats neutrés à Bruxelles ont exprimé l'espoir que cette visite aurait lieu désormais dans les ports de départ d'Amérique ou d'arrivée au?: Pays-Bas. Le marquis do Villalobar demande l'intervention du roi Alphonse XIII et du gouvernement espagnol, le comité de secours et d'assistance soutenant 7 millions de Belges' et 10 millions de Français. Nous ajouterons qu'il n'est pas douteux quo l'Angleterre se range à la manière de voir du marquis do VillaloUar, l'intérêt et - la vie de 17 millions d'alliés étant en jeu. _ Cette formalité do la visite pourra se faire aisément dans les ports de départ ou d'arrivée, 11 suffit d'un accord avec les gouvernements américain ou hollandais. Car, si les Anglais ne peuvent permettre aux navires d'évi ,ci-toutes -mesures de contrôle indispensaM-fy celles-ci pourront cependant être prises dans un endroit autre qu'un port anglais, avec des garanties également sérieuses. Cette question sera vraisemblablement résolue dans un bref délai. De son côté, le gouvernement ibelge a fait la déclaration suivante à un représentant de l'Associated Press au 6ujet du transport des vivres en Belgique: .Lorsque le gouvernement allemand eût fait savoir au gouvernement des Etats-Unis qu'il était décidé à poursuivre la guerre sous-marine riicksichtlos, sans faire grâce à aucun navire, neutre ou allié, l'administration allemande en Belgique prévint les représentants des Etats-Unis, d'Espagne et des Pays-Bas et le président du Ilelief Fund que l'Allemagne ne voulait cependant pas entraver le ravitaillement des territoires occupés, mais qu'elle allait être obligée de traiter les navires chargés de vivres à destination de la Belgique, et du nord de la France comme tous les autres navires qui franchiraient la zone déclarée dangereuse. Le gouvernement allemand veut ai^si manifestement rendre l'Angleterre responsable aux yeux des Belges des mesures rigoureuses qui ont },dû" être prises. Or, cette manoeuvre est bien allemande. En effet, l'Angleterre a toujours soutenu l'oeuvre du ravitaillement. Elle l'a toujours facilitée» et, si celle-ci dépendait uniquement de l'Angleterre, le gouvernement belge aurait tous ses apaisements. La visite des navires n'a jamais donné lieu aux moindres incidents. Mais des difficultés ma-festes vont naître à présent do l'état de, choses anormal provoqué «par nos ennemis. En effet: les navires devront aller faire du charbon dans un port pour leur voyage de retour. Bans lc=5 circonstances présentes, ce port no peut être qu'un port anglais, puisqu'il n'y a que l'Angleterre qui puisse fournir le charbon nécessaire. En second lieu; la commission se pourvoit en Angleterre d'un cinquième des v,ivres nécessaires au ravitaillement des populations des territoires occupés. Quelque disposition qu'on puisse donc prendre sans nuire au ravitaillement, les navires devront entrer dans la zone que l'Allemagne a déclaré zone de guerre. L'Allemagne ne juge-t-ello pas au 'surplus qu'en maintenant la menace de destruction générale, sans accorder d'exception pour les navires de la commission, elle forco les neutres et les Belges à conclure qu'elle n'est pas de bonno foi lorsqu'elle déclare ne pas vouloir empêoher le ravitaillement? Lo seul moyen pour le gouvernement allemand do prouver que sa promesse est sérieuse est de garantir l'inviolabilité, sans condition, des navires do la commission. Nous ferons remarquer également quo le Gouvernement de Berlin, dans la note remise à Bruxelles aux représentants des pays neutres et aux autorités de la Commission, n'a même pas offert la possibilité de procurer une telle garantie. A l'exclusion do tout© décision, ia première et unique question qu'on puisse poser au gouvernement allemand est celle-ci: Quelle ligne de'conduite ce gouvernement compte-t-il prendro vis-à-vis des navires db la Commission? Leur inviolabilité dans l'accomplissement de leur tâche philanthropique n'est-olle donc pas une garantie? Risqueront-ils être détruits s'ils se procurent en Angleterre un cinquième des denrées que la Commission y achète? Les navires. qui so trouvent eu, mer et qui n'ont pu être avertis ne seront-ils pas torpillés ou coulés lorsqu'ils navigueront dans la zone dangereuse? Ces questions primordiales sont en rapport direct avec la question du prix qui est un problème vital pour les habitants des territoires occupés. Le prix des vivres vendus en Belgique par la Commission subit évidemment l'influence des variations du fret do l'aller et du retour. Si donc les navires risquent le torpillage, les vivres augmenteront de prix dans une proportion/considérable et la situation déjà si difficile eu Belgique deviendra plus pénible encore. Le soi-disant témoignage de bonne volonté donné par l'autorité allemande n'a donc aucune valeur pratique puisque le seul argument sérieux: l'inviolabilité complète et pans condition des navires du Relief Fund, n'existe : pas. L'opinion publique dans les pays neutres se prononcera en faveur des Belges et exigera, en témoignage de bonne foi, cette inviolabilité. Quant nu gouvernement britannique, dont la bonne volonté est connue,' les Belges peuvent être convaincus de trouver toujours en lui un appui et un soutien. A Sraxeîies La raffinerie d'huiles de la firme. Yve Carpentier, rue Liverpool 61, à Cureghem, est transformée depuis environ trois semaines en une vaste étable, par les soins de l'oeuvre pour enfants débiles: ,,Les Petites Abeilles". Dans cette étaible se trouvent actuellement -13 vaches laitières. Le lait est transporté journellement' dans un local auxiliaire situé rue du Transvaal où il est distribué aux enfants maladifs de familles nécessiteuses. * * « • j La semaine dernière un grand incendie a éclaté dans la fabrique de chicorée Jacqmotte. Les pompiers durent se borner à préserver les immeubles voisins. Les machines furent ensevelies sous les décombres ainsi que 30.000 kilos de chicorée et trois balles de café- Les dégâts sont évalués à une trentaine die mille francs. * * * Le général von Bissing a terminé sa cure à Wiesbaden. Il est rentré dans notre capitale et a repris ses fonctions. La faveur du kaiser continue donc de poursuivre le vieillard.On' ne dit. pas si le renégat Belvaux l'accompagnait. L'oeuvre des distributions de soupe à Bruxelles est divisée en trois catégories: les distributions gratuites, les distributions à prix réduits, les distributions payées au prix plein. Chaque participant reçoit journellement a.) un demi-litre de soupe, contenant au minimum 150 calories; b.) la ration quotidienne do pain; c.) mensuellement, les rations extraordinaires de vivres. Pour la première catégorie, le barêzne suivant a été | établi: Disposant par par par Ménage de jour semaine mois. 1 personne 1.00 7.00 30.00 2 personnes 1.50 10/50 45.00 3 — 2.00 14.00 60.00 4 — 2.50 17.50 75.00 5 — 3.00 21.00 90.00 6 — 3.50 24.50 105.00 7 — 4.00 «28.00 120.00 8 — 4.50 31.50 135.00 9 — 4.7p 33.25 142.50 10 — 5.00 35.00 150.00 , La deuxième catégorie so compose de participants qui paient une somme de cinq francs par mois. Elle se compose de personnes disposant de: par par par Ménage de jour semaine mois. 1 personne 2.00 14.00 60.00 2 personnes 3.00 21.00 90.00 3 1 — 4.00 28.00 120.00 4 — , 5.00 35.00 150.00 5 — 5.75 40.25 172.50 6 — 6.50 45.50 195.00 7 — 7.25 50.75 217.50 8 — 8.00 56.00 240.00 9 — 8.75 61.25 262.50 10 — 9.50 66.50 285.00 La troisième catégorie doit verser au moins dix francs par personne lorsque celles-ci disposent de: > par par par Ménage de j°ul* semaine mois. 1 personne 3.00 21.00 90.00 2 personnes 4.50 31.50 155.00 3 — 6.00 42.00 180.00 4 — 7.50 52.50 "225.00 5 — - 8.50 59.50 255.00 6 — 9.50 66.50 285.00 7 — 10.50 73.50 315.00 8 — 11.00 77.00 330.On 9 — ...... 11.50 80.50 345.00 10 — 12.90 84.00 360.00 j .• • • Los Allemands ont fouillé la maison du ministre Vandervelde. Ils y ont trouvé de vieilles lettres, de Wolfgang Heine, du dr. David, de Hacnisch et du dr. Lensch, écrit le „Socialiste belge". A Anvers M. Pecker, rédacteur du ,,IIaudelsblad", s'est gravement blessé en patinant sur les fossés des fortifications. * * # Il n'y a plus un litre de, pétrole dans toute la ville. * * * ' Au mois d'août 1915 la Ville décida de ga>-rantir, conjointement avec la Caisse de Prêts, jusqu'à concurrence de 100,000 francs, dont trois quarts pour compte de la Ville, lo rem-| boursement des prêts hypothécaires à faire 1 par la susdite institution, sur la recommandation du Comité des Logements, à des propriétaires dans le besoin; au mois de mai euivant, on a décidé que cette garantie pouvait valoir, jusqu'à concurrence de 25,0C0 francs, pour les avances à faire à de petits propriétaires dont les garanties ne paraîtraient pas suffisantes et qui, pourtant, mériteraient d'être secourue; la participation d'un quart de la Caisse de Prêts n'était pas obligatoire pour ce montant de 25,000 francs. A la suite de ces décisions, environ 70,000 francs d'avances furent faites jusqu'à fin décembre 1916, garanties pour les trois quarte par la Ville. Pour permettre au Comité des Logements de continuer son oeuvre utile et charitable, il est devenu nécessaire d'augmenter le montant de la garantie. Il y a lieu de remarquer que, selon toute probabilité, les flnauices de la V ille ne devront guère être mises à contribution du chef de l'engagement pris par elle, attendu que. dans la plupart des cas, les garanties données par les propriétaires' suffiront au remboursement des avances faites par la Caisse de Prêts. En conséquence, il a été décidé do garantir, conjointement avec la dite Caisse, un nouveau montant de 100,000 francs dans les mêmes conditions que celles qui ont été admises pour la première fois, dort 25,000 francs pour secourir de petits propriétaires indigents qui n'offriraient pas suffisamment de garanties et sans. participation d'un quart de la Caisse de Prêts, j A Ga«d Le ville vient de voter un crédit ^ de 10.000 francs comme secours aux prisonniers de guerre. * * » Mlle Urbaine d© Sutter s'est jetée dans le canal à Heusden. A Osteradie Tous les jours des représentations cinématographiques sont organises. Les Belges n'y vont pas. Les Boches s'y ruent. A Bruges On apprend de France la nouvelle de la mort de Louis Delbol, le vannier brugeois bien connu. Oasis les Flandres Les Boches préparent manifestement une sérieuse action en Flandre. Ils ont pris des mesures très étendues et très sévères concernant le transport, de leurs troupes^ et du matériel de guerre. Il rogne un véritable esprit de terrorisme dans les campagnes où les feldgrauen se conduisent en parfaits allemands. On sait ce que cela signifie. Les réquisitions ont recommencé avec une sorte de férocité incroyable. Nos paysans sont dépouillés de tout ce qu'ils ont: bêtes à cornes, chevaux, ânes, chiens, etc., sans compter les vivres dont les Boches s'accaparent. Le long des frontières, sur trois lignes successives, d'Anvers a Turnhout, iîs travaux de défense sont poursuivis. Les fils de fer barbelés sont dressés à une hauteur plus grande que précédemment.^ Des mitrailleuses ont été amenées à Aer-schot et à Diest et des cavaliers circulent dans toutes les localités du centre du pays. Ils patrouillent beaucoup et font de fréquentes manoeuvres. Les lignes de retranchement qui coupent le pays en deux, du nord au sud, sont surtout mises en état de défense. On remarque aussi un grand mouvement de troupes qui se rendent au front. ^ Les dépôts du camp de Beverloo sont supprimés. Tous les autres dépôts, grands et petits, sont déplacés. Actuellement ils se trouvent to'~ à proximité du front. Il est donc évident, écrit le ,,Telegraaf", que les Allemands tiennent à avoir toutes leurs réserves en main, à proximité des lignes de comba'. afin de ne pas perdre de temps. • » » Apres les sabots, une nouvelle mode : celle des chaussures en pégamoïd ! En effet, le cuir manque et les pensonnes qui ne peuvent payer cent francs pour une paire de chaussures cherchent cependant a ne pas courir pieds-nus. C'est pourquoi d'ingénieux . chausseurs ont essayé de tailler des bottines dans du pégamoïd, ce simili-cuir à'base de colle dont les parois de nos wagons de cbe_-min de fer étaient décorés. Il y a gros à parier que l'essai sera de courte durée : ce produit n'est ni assez résistant, ni assez souple pour supporter une longue fatigue. Au Brabant Les Boches réquisitionneront absolument tout ce que notre pauvre pays contient encore. A Wavre, par exemple, des quantités de wagons ont été charges de toutes sortes de victuailles: viande, beurre, légumes, etc.... Ces réquisitions se font contre paiement. C'est-à-dire que nos ennemis paient les prix maximum, soit en papier, soit en monnaie. Mais, en attendant, la population ne trouve pas de quoi se nourrir. La manoeuvre des boches est, pour ceux-ci, très profitable. En effet, les vivres qu'ils achètent en Hollande et au Danemark sont payés très chers, trop chers même. Or, grâce aux prix .maximum fixés en Belgique, grâce surtout à ce qu ils sont les maîtres et qu'on ne peut s'opposer à leurs manoeuvres, nos ennemis trouvent à acheter dans notre pays de bons produits à bon marché. Que la population souffre et meurt de faim, ils n'en ont cure. C'est un système instauré dans tout le pays, dont les effets se sont principalement fait sentir au Brabant jusqu'à ce' jour, système très préjudiciable à nos cpmpatrio-tes restés au pays. au Pays Wallon Les directeurs de mines ont décidé ^'augmenter le prix dés charbons de 2 à 4 francs par vtonne sous prétexte de cherté s i , micres et surtout de la ! demande gui esjj de plu§_en pluigiasdet I Publication de la Ligue du t Souvenir beige. Oeuvre patriotique de défense et de souvenir. Les créances litigieuses en pays étrangers. cura» Un des problèmes les plus importants du relèvement industriel et commercial de la Belgique de demain est sans contredit celui du recouvrement des créances litigieuses eu pays étrangers. La Ligue du Souvenir belge, oeuvre patriotique de défense et de souvenir, dont le but principal est de perpétuer en les rappelant sans cesse les horreurs et les crimes commis par nos envahisseurs, a jugé opjDortuii de faire une publication sur l'intéressante question des créances litigieuses, parce qu'elle semble être un moyen pratique de défense et de relèvement. Jusqu'aujourd'hui on s'était fort peu occupé en Belgique du recouvrement des créances litigieuses en pays étrangei's, et la plupart de nos commerçants jDréféraient y renoncer plutôt que de courir les complications et les risques d'une procédure lointaine, car en général les avocats étrangers 11e consentaient à prendre en mains les intérêts de nos compatriotes que moyennant le versement d'une provision considérable, ce qui constituait la mise en jeu de fonds nouveaux. Voilà la situation telle qu'elle se présentait avant la guerre et aussi telle qu'oit la retrouvera lorsque la paix sera rétablie à moins qu'on y remédie par des moyens aussi énergiques. Différents pays ont essayé de remédier aux inconvénients des créances douteuses j^ar la création de sociétés mutuelles d'assurances ayant pour but de couvrir les risques de ces créances; il suffit pour cela que, moyennant le payement d'une certaine prime, les commerçants assurent leurs trait-e3 dont le payement à l'échéance est ainsi garanti; une société de ce genre fut établie en Belgique; malheureusement les créanciers l'exploitèrent. en n'assurant que les mauvaises créances et la tentative échoua. On pourrait parer à cet inconvénient en exigeant de la part des commerçants qui veulent s'assurer la présentation de leurs livres de commerce établissant le chiffre d'affaires de l'année précédente; ce serait en se' basant sur ce chiffre que l'on fixerait le total minimum de créances que les commerçants seraient obligés d'assurer. Un autre remède préconisé par les économistes consisterait dans la création d'un organisme nouveau relevant des consulats belges dont il faudrait étendre les attributions. Cette section nouvelle des consulats devrait s'occuper d'abord des moyens de prévenir les créances litigieuses; à cet effet elle devrait se confectionner une documentation complète concernant toutes les maisons de commerce de leur ressort, par exemple en faisant une fiche pour chaque maison. Cette fiche mentionnerait l'importance de la maison, son degré de solvabilité et le crédit qu'on peut lui accorder. De cette façon il serait possible d'envoyer de fréquents rapports eu Belgique, et ceux-ci, faits avec le plus grand soin, ne renseigneraient que les maisons sérieuses de l'étranger. Ces rapports pourraient en même tempa fournir aux commerçants belges des données exactes sur les législations commerciales étrangères, ainsi que sur la procédure dans les différents pays; enfin, l'on renseignerait les adresses d'avocats recommandés à l'étranger, car trop nombreux sont aujourd'hui nos commerçants qui n'ont pas la moindre notion des lois des pays avec lesquels ils traitent' leurs affaires. La seconde occupation de la section des consulats consisterait dans la réparation du mal, dans le recouvrement proprement dit des créances; à cet effet nos créanciërs ou leurs banquiers avertiraient les consulats bçlges du refus de payement des traites et d'office le consulat se chargerait d'intenter les poursuites contre les débiteurs étrangers; ce système diminuerait considérablement les frais et les difficultés pour nos compatriotes qui gagneraient ainsi un temp6 souvent précieux.Du chef de ces démarches et en dehors des frais de justice, le consulat percevrait évi-1 demntent une petite prime. Il y a déjà plusieurs années que les consulats espagnols ont le recouvrement des créances litigieuses de leurs nationaux dans leurs attributions et jusqu'ici le fonctionnement de ce rouage a donné des résultats satisfaisants. Il semble qu'une étude et une critique approfondies de cette section des consulats espagnols seraient du plus haut intérêt; aussi la Ligue du Souvenir belge fera-t-elle de cette étude l'objet d'une publication ultérieure. Et, si l'on veut faire oeuvre vraiment pratique, il faut se mettre sans retard à l'étude des législations commerciales et de la procédure des pays qui sont maintenant à notre portée, tels que la France, l'Angleterre, le3 Pays-Bas; et le comité central de la Ligue acceptera avec reconnaissance le documentation' que ses affiliés lui communiqueront à ce sujet pour le plus grand bien de- notre relèvement et de notre développement commercial, car c'est de ce relèvement que dépendra notre victoire économique de demain sur l'Allemagne, victoire sans laquelle tous les sacrifices de nos héros et tout le sang versé auraient été .vains4 Fa Pa

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Dit item is een uitgave in de reeks L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Amsterdam van 1914 tot 1918.

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