L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam

1564 0
close

Waarom wilt u dit item rapporteren?

Opmerkingen

Verzenden
s.n. 1918, 30 April. L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam. Geraadpleegd op 24 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/9g5gb1zh81/
Toon tekst

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

4sme Année N° 12S4 6 cents m Mardi 3© avril 195S L'ECHO BELGE L'Union fait ta Force. Journal csas©tis2Sen d&s matin paraissant en Moliancî© Reine sst nntPB nnm Ha FstmiHa. Toutes les lettres doivent être adressées au I Rédacteur «su Chef: Gustave Jaspaers. Abonnements: Hollande II. 1.50 par mois. Eiranger II. 2.00 par mois. Pour les J.,, ,j,, rédaction - IM 38 VOORBURGW1L 234-240, I i Charles ïi eri-.ard. René Chambry, militaires au Iront et les militaires internes en Hollande II. 0.75 par mois payable ^8?ëRDAM. TUteiimM: «97et V7?£ '• Oomité de Rédaction : ^ainparé. par anticipation. Annonces: 15 cents la ligne. Réclame». 30 cents la ligne. Chroniaue médicale La taire nerveuse. L'autre semaine, pendant la ruée.boch •vers la nier, Clemenceau était quelque par à l'aile sud de la bataille. Un témoin l'a vu en compagnie du maréchal Haig, saluant le braves qui, résolus, graves et calmes, allaien barrer les routes de la cote française. Il n leur a rien dit, les mots étant, ce jour-là vains et faibles, mais doux 'larmes, deu: simples larmes étaient au coin des yeux di grand vieillard. On n'accusera pas Clemen ceau d'être ce qu'on appelle chez nous un< poule mouillée. "Ce lutteur, accoutumé i toutes les batailles, et qui venait tout just de coucher Czernin dans la poussière d'un-défaite retentissante, ne peut empeoher soi émotion d'aller jusqu'aux larmes. Il connaî pourtant le secret de la force, la formula des vaillants, qui consiste à se vaincre 6oi même. Au fond, c'est peut-être un nerveux mais un nerveux victorieux de ses nerfs, z citer en exemple à beaucoup d'angoissés Les journaux d'information, curieux di détail de la vie des hommes," nous ont ra-conté son régime: le premier ministre d* France vit comme un anachorète, de lait el d'oeufs, de légumes et de fruits, ne buvanl guère que de lJeau, couché de bonne heurt et levé tôt. Celui qu'on a nommé ironiquement le Tigre ne mange que très peu d< viande, jamais crue ! Il éloigne de son existence tout l'artificdel auquel d'autres, à sor rang, tiennent comme aux privilèges de la fortune et du luxe. Pour triompher de se* nerfs, il n'use point des stupéfiants trop er honneur dhez quelques-uns de nos compatriotes! Il n'use pas de l'aspirine qui ralentit l'heure à l'horloge de la vie, il s'endort sans la potion broonurée qui paralyse si fâcheusement la sensibilité aux dépens de h vie cérébrale, Clemenceau doit sa victoire nerveuse à ce sage régime dont nous a von* parlé ici plusieurs fois déjà à nos lecteurs. C'est un exemple qui illustre notre thèse. Nous en pouvons citer d'autres, choisi* parmi les hommes que nous coudoyons dan* la rue, et qui, de ce fait, nous sont plus familiers, plus imitables, semble-t-il. Un compatriote exilé m'a .écrit une très "tôle lettre courageuse dont j'extrais ceç lignes, dédiées à quelques-uns que le bruit du canon des Flandres fait trembler plus que de raison. „ Quand j'ai quitté notre infortuné pays, j'étais nerveux à l'extrême. L'exil a fait de moi un calme, presque un stoïque. Je suis convaincu que je ne connaîtrai jamais plus la vie aisée et confortable d'avant la guerre. Je sais que mes ressources seront diminuées de beaucoup, et .mes charges augmentées. J'envisage courageusement la situation future, prêt à vivre s'il le faut de la vie des plus humbles. Je me suis fait une raia'on, préférant tout plutôt que la sujétion aux Allemands. Je pense que les anxieux ne comprennent pas le but vers lequel tendent les efforts des Alliés: la rénovation de l'Europe. l'opposition à la volonté allemande de dominer le monde. Les pessimistes sont incapables de sacrifier, au besoin, tout ce qu'ils possèdent pour sauver la communauté."L'exemple et la leçon de ce nerveux, parti en 1914 des extrémités du nervosisme, — agarophobie, claustrophobie et le reste, — et arrivé en 1918 au stoïcisme parfait, quelle plus belle victoire nerveuse! J'ajouterai, afin que rien ne manque à la beauté d'un tel cas, je devrais dire d'une telle transformation, que l'auteur de la lettre n'est pas un jeune homme encore gorgé d'espoir ou d'illusion, mais un de ceux qui descendent déjà les pentes de la vie. De tels modèles, rares dans l'exil, sont fréquents dans le pays que nous avons quitté. Rappelez-vous l'écrivain courageux de la „Libre Belgique", qui 'écrivait (no. 126, août 1917): ,,Que les Alliés le sachent. Nous ne demandons pas que la considération de nos souffrances fasse hâter la paix d'un seul jour! L'avenir de l'Europe, la sécurité du monde, le châtiment nécessaire d'un crime de lèse-humanité passent avant tout." La répétition ,des émotions pendant ces 44 mois de guerre ne peut médicalement aboutir qu'à cette double alternative né laissant vraiment à l'homme digne de ce nom qu'un seul chemin possible et honorable: ou l'accoutumance qui aguerrit, ou la création d'une sensibilité de plus en plus maladive.L'accoutumance qui aguerrit, c'est la victoire nerveuse. Je ne parle pas de l'autre, c'est la défaite. Pour compléter les indications thérapeutiques donnees déjà au cours de nos précédentes chroniques médicales (travail, repos, distractions, sommeil prolongé, usage des nervins) qu'on joigne à nos conseils et à nos ordonnances telles leçons qui nous viennent du bon 6ens, de la sagesse ou du sang-froid de ceux qui luttent avec nous, pour le même idéal. Chaque joui*, ou tout au moins chaque semaine, les journaux nous apportent tels textes admirables, dont nous devrions faire, à la manière des religieux, comme des sujets de méditation, cristallisant pour ainsi dire autour d'eux toutes nos pensées, les lisant et puis les relisant encore jusqu'à les savoir par coeur ou tout au moins jusqu'à nous en pénétrer., Je souhaiterais qu'un nerveux prît la peine de découper quelques-uns de ces beaux textes, paroles d'espoir, trait de courage, ou geste de héros ci '! ou militaire, et en composât, à 6on usage, un tout petit recueil qu il aurait sous la mairi, à certaines heures de nervosité, de découragement ou faiblesse. Ce tout pétât livre vaudrait pas mal de poudTes célèbres qui passent bien, à tort hélas 1 pour donner ce la force, ou pour calmer les nerfs. Les citations qu'on a lues ci-dessus, la lettre belge de tantôt, les paroles de la ,,Li-m fSB£fc\Q3 £as des forti fiants? Ajoutez-y, aujourd'hui encore, oett affiche que M. Terquem, maire de Dur kerquè, a fait placarder sur les murs de 1 ville. Il faut attendre avec sans;-froid. ^ J Bouchez vos oreillès. — Tous le3 jour? 3 : des nouvelles sensationnelles, bonnes o j mauvaises, sont lancées en ville, on ne 6ai , jamais par qui, et colportées par des gen s ! de bonne foi. t> j Ne les écoutez pas, ne les répétez pas. 5 j Le3 bonnes nouvelles sensationnelles dé > j priment quand on apprend le lendemain : leur fausseté, les mauvaises ont lè mêm 1 résultat immédiat. • Ceux qui lancent ou colportent les une 3 et les autres se font les complices de l'enue 1 mi qui veut atteindre notre force morale 3 et n'y parviendra pas. ' Personne, même les mieux informés, n'ei 1 sait plus que le contenu des communiqué - ou ce qui se dit dans la presse. N'écoute: 5 pas ceux qui 6e prétendent bien informés Au moment où le combat est soutenu pa: des soldats aussi admirables que ceux d< ' France et d'Angleterre, un seul sentimeir s'impose: l'attente confiante dans l'issue di • la grande bataille de l'Histoire du monde A ttendez avec calme et bouchez vos oreïl \s les." Et puis enfin, ayons sans cesse devanl ' les yeux et n'oublions jamais que la pre-1 mière condition à réaliser pour vaincre l'Allemand, c'est d'être vainqueur de soi-même, 1 La victoire nerveuse doit précéder l'Autre, Docteur Paul Durand, ■ ■ ■! IT ■ 3'r— S ■■ ~ l'autonomie do la Flandre prépare sor annexion à l'Allemagne, là Wallonie aura le même sort. Dans le journal ,,Der Tag" de Berlin (6 mars 1918, no; 55, édition A), le Geh. Hofrat Prof. Dr. G. V. Below de Freiburg (Bavière) consacre un article aux annexions allemandes. A proj^js de la Belgique, il éci^t notamment: ,,Personne ne songe à faire entrer immédiatement dans la confédération allemande la nouvelle communauté flamande à créer: un protectorat est, pour l'instant, la forme appropriée. ,,Plus tard seulement, lorsque le caractère germanique des Flamands aura complètement percé en Flandre, la nécessité du rétablissement de relatious plus étroites entre les deux communautés s'imposera. Alors la Flandre no fortifiera pas seulement d'une façon indirecte, mais renforcera directement l'Etat national allemand. ,,Les Flamands dépassant notablement en nombre les Wallons, il résulte d'une simple opération de soustraction que le ,,Deutsch-tum" (Germanisme), par l'entrée de la Belgique dans la sphère de notre pouvoir, l'emportera malgré les Wallons. Au surplus, les projets en ce qui concerne la position à accorder à la Wallonie tiennent pleinement I compte au point de vue populaire. ,,Si je renonce à entrer ici dans le détail, ! je signale, cependant, qu'une communauté flamande aura comme pendant une communauté wallonne distincte, qui ne pourra pas entraver une plus étroite fusion d'une partie de la Wallonie avec l'Allemagne, inévitable pour des raisons militaires, et qui, du point de vue populaire, en raison de la population peu élevée, peut être considérée comme sans importance. ,,Si nous résumons nos considérations, il en résulte que les agrandissements de territoire projetés signifient une notoire augmentation du germanisme. L'agrandissement, et le renforcement du Germanisme sont précisément ce dont, en premier lieu, nous avons besoin, si nous voulons l'emporter sur le grand marché mondial. Comme, en réalité, on ne peut appliquer très strictement nulle part le principe des nationalités, des nécessités militaires et politiques eb des points de vue de politique générale nous obligent d'exiger l'incorporation de quelques régions peuplées d'étrangers (Bezirke mit fremden Volkstum) dans notre zone d'influence. Pour l'ensemble de la population (Volkstum.) une pareille incorporation ne constitue aucune diminution. ' ' ' m** Générosité américaine. La générosité de la ville de Philadelphie à l'égard des Belges ne cesse de se manifes-ter.On signale, en effet, que M. Norton, pasteur de i'égilse évangélique de Philadelphie, et Mme Norton ont, au cours d'un récent voyage au front belge, distribué aux soldats j 25,000 colis, d'une valeur de 5 dollars chacun et contenant du chocolat, du saumon en boite, du lait condensé, des mitaines, etc. M. et Mme Norton ont envoyé aussi plusieurs milliers de colis aux prisonniers belges en Allemagne. De plus, à la suggestion de M. Emile Vandervelde, ministre belge de l'Intendance, Philadelphie, par l'intermédiaire de M. et Mme Norton, a offert, en cadeau de Pâques, des effets d'habillement aux 550 enfants des écoles de la Reine à Vinckem, tandis que les 13,000 ouvriers des usines militaires belges et les soldats du camp d'Auvours ont reçu une ,,surprise". —€ac- II y a im m SO avril 1917: Les Français enfoncent les ' lignes ennemies entre le mbnt CorniUet et î vn point au sud de Berne h>r une profond j deur de 500 à 1000 mètres. Ils propressen t ■ Cgcde-ment sur les versants nord et nord-est i du jZateau jusqu'à /<? route de, Maury à Mo-rçfevilleççx En Belgique. , la crise de la chaussure en Belgique occupé! J Le vaudeville se mêle au vaste et po: s gnant drame dont la Belgique est le théâtr et, cela, non seulement dans les meeting aktivisrtes où la masse des patriotes chahut oucloues eûpendiés, mais aussi au cours d la vie usuelle. Ainsi, un rédacteur d'une feuille tente uisée a rencontré un Bruxellois qui se var tait d'être bien chaussé et qui, à preuve exhiba des chaussures à semelles de bois e „empeignes" de fer-blanc fournies par de ' boîtes à conserves. La bride, de même métal portait la devise de l'usinier français biec 1 connu, si douloureusement ironique en l'oc * currence:. ,,Toujours à mieux!" A. ' L'un des hommes les plus connus du Grand ' Bruxelles, et certainement le plus dévoué à l'hu > manité souffrante, le lt. P. Gilbert, directeu de l'Institut royal des sourds-muets et aveugla do l'avenue George Henri, est décédé inopint ment. Sa santé chancelante avait été minée ce derniers temps par les graves soucis do l'heure et les inextricables difficultés pour ravitaille sa petite colonie de quatre cents personnes lu avaient abattu le moral. Il meurt à l'âge d< 50 ans, après une existence toute de dévoile ment et d'abnégation. Avec lui, un grand coeu 6'en est allé. Le R. P. Gilbèrt, de son nom de famill Camille Jenhot, était originairo de Mons. Ad ministrateur hors ligne, il a su donner à 60i établissement un développement sans précédent C'était d'ailleurs l'amabilité même et la chariti fait homme. On le tenait en profonde estimi dans toutes les classes de la société et lorsque: il y a deux ans, le digne philanthrope fêté son jubilé de profession religieuse, c'est pa; centaines que parvinrent à l'Institut de Woliuvi les lettrés et les félicitations les plus flatteuses émanant des personnalités les plus en vue. Le 11. P. Gilbert était chevalior de l'ordre de Léopold, décoré de la croix civique de II< classe et de la croix des Mutualités. Il fut trésorier du congrès international pou l'amélioration du sort des aveugles, tenu à Bruxelles en 1902. • * * I^e Musée du Livçe a décidé d'organiser, à partir d'octobre prochain3 un oours destiné à fair< connaître ,,!« papier". M. J. Battaillej directeur des Papeteries Jules Keym, a bien voulu se, charger de ce cours, qui aura pour objet : L'étude du papier ancien . et moderne; ce qu'il fut, ce qu'il est, ce qu'Y sera.; sa connaissance nécessaire aux corporations du livre. Ce cours comptera douze séances documentées de, projections. * * * Un ciirieux projet est en ce moment à l'étude. Il s'agirait de créer à la périphérie de L'agglomération une vaste cité nouvelle dont k territoire serait annexé à Bruxelles-Ville. Ce serait une cité-jardin conçue d'après les données les plus récentes de l'esthétique des villes, Elle serait plus particulièrement destinée à la population ouvrière et à la petite bourgeoisie. Des installations spéciales seraient prévues pour le travail à domicile. C'est M. l'architecte M. Malfait, directeur I des travaux d'architecture de la Ville de Bru- ï. . xelles, qui est l'initiateur de ce curieux projet. * * * " i Le compte communal d'Anderleeht pour 1916 e i donne des indications au sujet de la rentrée s des impositions et taxes pendant cet exercice. © Les impôts directs, dus par la généralité des ô habitants, ont produit au total I" million 137,594 francs; ceux dus par certaines catégories de contribuables, 301,603 fr. Les arriérés restant dus des taxes indirectes s'élèvent à 653,963 francs. > Les taxes indirectes ont produit 2-3,440 fr. t Une somme do 27,832 francs reste due par les s contribuables. * -x- * i Le Conseil communal d'Anderleeht s'est réuni . jeudi apros-midi sous la présidence de -M. l'échevin Graindor, remplaçant MM. Crikx et Mathieu, tous deux indisposés. Au début de la séance, M. Graindor fait l'éloge de M. Manne, décédé lo 30 mars dernier. On vote d'urgence pour lo renouvellement du subside extraordinaire trimestriel de 4,000 francs accordé à - l'oeuvre de la ,,Goutte de Lait"; on approuve • la création de diverses classes dans les écoles s communales, puis vient la proposition de M. - Bertaux d'organiser un service d'alimentation s ayant pour but de fotfrnir aux habitants de la , commune qui ne sont pas secourus la même r quantité de viande hachée qu'on délivre actuel-i lement aux personnes secourues, soit une ration i de 200 grammes par tête et par semaine, . moyennant une intervention communale de r 50 p. c. du prix de revient. M. Melckmans approuve: $n décide de mettre à la disposition du 3 .Conseil une somme de 500,000 francs et d'auto-_ riser celui-ci à se mettre en rapport aveo la ! commission de la boucherie communale pour cette vente. ; On adopte rapidement le procès-verbal de \ vérification de la caisse communale, des con-i cession au cimetière communal, la perception ! de 50 centimes additionnels au principal de la 1 patente des cultivateurs, la prorogation pour une période de cinq moi» dé l'avance mensuelle ' . de 225,000 francs consentie par la Société ■ j du Crédit communal au Collège, un emprunt | do 887,000 fr. pour divers travaux d'utilité 'communale, une demande de crédit supplémen-' taire des hospices civils, l'approbation de comp-. ' tes d'églises, la création d'une inspection o.terino-laryngologiquo scolaire, etc. Diverses ! autres questions sont remises à une prochaine ; séance. On termine en émettant,le voeu de voir intervenir une entente entre les diverses communes de l'agglomération bruxelloise en vue. de la constitution d'un organisme intercommunal financier pour l'unification des emprunts résultant de l'état de guerre. Il existe bien une entente intereommimale pour les dépenses. mais il n'en existe pas pour les recettes. * * * Un accident mortel est survenu à la tannerie de Loth : un ouvrier nommé André J-iOius, demeurant chaussée de Neeretal-le, à For est, par suite d'un faux mouvement, a | été happé par' une courroie de transmission et saisi par l'arbre de couche. Avant qu'on ! eut le temps d'arrêter la machine l'ouvrier avait fait plusieurs fois le tour de l'arbre. Après avoir reçu les soins d'un médecin, il ! a été transporte à l'hôpital Saint-Pierre, où | il vient de mourir .des suites de ses bles6u-j res. La victime laisse une veuve et plusieurs enfants dans la misère. Les ©pérafloîis militaires. Combats acharnés en Flandre. Les Allemands essayent, en vain d'étendre leurs succès au nord de Sa Lys. — Les alliés repoussent toutes les attaques de l'ennemi et infligent de grosses perles à l'adversaire. La situation aux autres fronts. L'offensive allemande. Communiqué belge LE HAVRE, 28 avril. L.'activité des deux artilleries a été peu intense au nord de l'Yser. Au sud de cette rivière, la lutte a été sérieuse, principalement devant la partie du front comprise entre ia forêt d'Hout-bulst et Saint-Julien. Dans la nuit du 24 au 25 une reconnaissance a été repeussée par nos feux devant la grand'garde d'Oud-fttuivekenskerke. Le 25, au cours d'un combat entre une escadrille belge et une forte patrouille allemande, un avion ennemi a été abattu près de Boitshoeclce. Activité d'artillerie (Communiqué officiel.) PARIS, 27 avril. Pas d'action d'infanterie aujourd'hui. Il règne à nouveau une vive activité d'artillerie au sud de la Somme et sur ies deux rives de l'Avre. Violente action d'artillerie dans la région de Laffaux et de Cauricres. Raids réussis des Français. (CommtMïique officiel.) PARIS, 28 avril. (Hava6.) Au nord de l'Avre et entre Lassigny et Noyon on signala de violentes actions d'artillerie. Au 'nord du Chemin des Dames les Français firent deux raids réussis au cours desquels ils firent 25 prisonniers. Les Français repoussèrent des attaqués ennemies précédées par des bombardements au nord-ouest de Reims, dans les secteurs de St. Mihiel, Lunéville et dans le Bois Lo Prêtre. Ils firent des prisonniers. Actions d'artillerie. ( Co mmuniq né offi ci cl.) PARIS, 29 avril. (Ilavas.) Depuis Vil-lers-Bretonneux jusqu'à là Luoe et dans la contrée à l'ouest de Noyon de violents bombardements eurent lieu. Sur le reste du front la journée fut calme. Jcurnéo relativement calme (Communiqué officiel) LONDRES, 27 avril. Au cours de la nuit VrvM«.onY<:i of+Oirmî» 11T! ^"1 (K VllVl rtfVîiwi 51,11 V ftntVI- ; rons de Festubert et réussit à l'occuper, f Une seconde attaque locale sur nos posi-! tions à l'ouest de Merville échoua sous nos feux de mitrailleuse et de mousqueterie et j l'ennemi ne put aborder nos lignes. Journée relativement calme sur le front ' britannique, en dehors de petits combats et j • de l'activité de l'artillerie dans les secteurs .'te combat. Nos batteries canon lièrent des détache-; mets d'infanterie ennemis qui se concentraient à l'est de Vililers-Bretonneux. Les bombardements aériens LONDRES, 27 avril, (Reuter.) Le département de l'aviation publie la statistique iuivaut.e: Pendant lo îiiois de mars les avions bri-; tanniques lancèrent 23-099 bombes dans la ï journée et 13,080 bombes daiis la nuit, au total 36,199 bombes et les avions ennemis 517 et 1948 bombes, au total 2465 bombes. Dans le secteur du mont Kemmel ' LONDRES, 27 avril. Au sujet de la bataille sur le front du mont Kemmel le oor-j respbndant de ReTiter écrit: I Les Allemands payèrent un prix énorme chaque pouce de terrain. Ils durent exécuter trois attaques en masse poiu* pouvoir pénétrer dans Locre, et quatre actions analogues pour enlever la .brasserie au sud de Voor-mezeele, dans les ruines de laquelle nos troupes avaient organisé une sorte de redoute. En dépit de tous ces efforts ils ne purent maintenir toufe leurs gains. Le communiqué allemand du 18 don n'y une idée de l'énergie de ces attaques. Deux commandants de corps d'armée, les généraux Sieger et Eberhard, commandèrent les divisions prussiennes et bavaroises qui durent renforcer les bataillons d'élite des chasseurs alpins, qui, tout en •combaatant, grimpèrent sur le sommet du Kemmel. Ce matin, de bonne heure, les Allemands attaquèrent le bois de Rand. Ils tentèrent de marcher vers l'est, mais ils furent complètement repoùssés. Félicitations du maréchal Halg. LONDRES, 27 avril. (Reuter.) Le maréchal Haig a félicité lej comimaiidant et jfës troupes du 3ma corps d'année pour leur* opérations réussies près de Villers-Breton neux. Violents combats près de Voormezeele. (Communiqué officiel) LONDRES, 28 avril. (Reuter.) Hiei après-midi une attaque ennemie se dévelop pa près de Voormezeele.L'ennemi parvint l s'emparer du village, mais au début de h nuit il en fut rejeté à la suite d'une contre-attaque. Plus tard dans la nuit l'ennem renouvela ses attaques dans cette contrée, x Pendant toute la nuit des combats locaux se produisirent des deux côtés du cana d'Ypre3-Comines. Nos troupes firent de-raids réussis au nord de Gavrelle et dans les secteurs de Lens et de la cote 70. Elles firent plus de 50 prisonniers et s'emparèrent de 4 mitrailleuses et d'un mortier de tranchée.Au nord' de Bailleul des attaques ennemies furent repoussées. Sur les fronts de bataille des duek d'artillerie eurent lieu. Les Allemands font une attaque près do Locre. (Communiqué- officiel.) LONDRES, 28 avril. (Reuter.) Sir Douglas Haig annonce: Cet après-midi une attaque ennemie se développa aux environs de Lacre. Pour le reste les actions d'infanterie se bornèrent à des combats lqoaux sur plusieurs parties du front. Au sud de la Somme nos patouilles ramenèrent un certain nombre de prisonniers dont elles s'étaient emparées près de Vil-lers-Bretonneux.De part et d'autre les actions d'artillerie continuèrent. Dans l'après-midi l'artillerie ennemie bombarda nos positions dans le secteur d'Ypres. Actions aériennes. LONDRES, 29 avril. (Reuter.) Sir Douglas Haig annonce : Le 27 avril un brouillard épais empêcha ies opérations aériennes, excepté quelques reconnaissances à faible hauteur. Seulement deux vols furent exécutés. Au cours d'un de ces vols un avion ennemi fut abattu. Un de nos appareils manque. Le commentaire Havas PARIS, 28 avril. (Ilavas^. La journée d'hier fut favorable pour les troupes franco-britanniques. Après son échec complet sur le front d'Amiens, l'ennemi, en dépit de ses attaques référées, ne put progresser non plus daris ies Flandres et ses tentatives en vue d'avancer au sud d'Ypres furent arrêtées net. j L'ennemi tenta de tirer parti de ses progrès sur le Kemmel pour élargir la brèche dans le saillant au moyen d'attaques en 1 niasse d'une violence extrême, mai6'les ar-• mée3 franco-britanniques lui Narrèrent la | route. Vendredi notre résistance tenace eut les meilleurs résultats. Attaquant ou repoussant tour à tour l'adversaire, nos troupes réusirent,après les inévitables fluctuations, à arrêter net l'avance des Allemands. L'action défensive des Britanniques fut tout particulièrement heureuse vers Voormezeele. Le village du Locre, qui commande plusieurs routes et que les commandants allemands convoitaient ardemment, tomba entre les mains des Allemands après quatre j attaques; mais il fut reconquis dans la soirée.Les positions entre Lccre et La Ctyte, défendues par les Français, subirent do furieux assauts. Les masses ennemies abordèrent par trois fois nos lignes. Elles furent chaque fois refoulées avec des pertes terribles. La quatrième attaque les conduisit jusque dans Locre, où elles ne demeurèrent d'ailleurs pas longtemps. Une charge irrésistible, où participèrent également (les troupes britanniques, r-°mit le village solidement entre nos mains. Après de tels revers l'ennemi abandonna la partie. L'après-dînée ne fut marquée par aucune action importante ni dans les Flandres, ni sur la Somme. L'enuemi fut repoussé également sur l'Avre. Dans lo secteur d'Hangard les alliés progressèrent et firent de nombreux prisonniers en dépit des attaques des cli-ars d'assaut allemands. C'est ainsi que les Allemands n'obtinrent, tant en Flandre que devant Amiens, que dos avantages lccaux et jusqu'aipt inutilisables.La résistance des alliés s'accentue de jour en jour. Partout ils imposent une guerre de siège épuisante à l'ennemi auquel ils tiennent tête avec des forces niinima jusqu'à ce que le généralissime jugera que l'heure aura sonné de passer à la guerre de manoeuvre. Dans le secteur de Lccre LONJ>RES, 29 aivril. Le correspondant du ,,Times" au front télégraphia hier: La résultat de la bataille de Loero-Vooraue-zeele est que, depuis que l'attaque allemande principale a été arrêtée jeudi dans la nuit, l'ennemi n'a plus progressé. Nous l'avons au contraire refoulé et nous fîmes un nombre considérable de ]>risonniers. Il n'y a pas de toute quo d'âpres batailles se livreront encore dans ce secteur. Suivant les prisonniers l'ennemi fait travailler les prisonniers britanniques à l'arrière du front à la réfection des routes, au transport des munitions et à d'autres travaux .militaires.Les Allemands continuent à subir do fortes I^rtes. Les 267e et 269e régiments de la 81e division ont perdu respectivement 50 et 70 % de leurs effectifs. L'ennemi doit encore prendre cinq monts pareils au Kemmel avant d'atteindre le mont des Cats. On se montre de jour en jour plus convaincu que l'ennemi ne pourra plus répéter ses rapides progressions. Le moral des troupes franco-britanniques demeure excellent. La bataille sera très longue et elle ne se déroule pas comme Hindenburg et kudendurf J'espé-raient. : L'offensive allemande. PARIS, 28 avril. Le critique militaire de 1',,Information" écrit au sujet des événements militaires de là journée du 26: Deux épisodes importants ont marqué la journée de vendredi. Ce sont la reprise par les troupes françaises d'une partie du terrain occupé l'avant-veille par les Allemands entre Villers-Bretonneux et Hangard et la réoccupation partielle-de ce dernier village; la conquête par les Allemands, après des efforts répétés, du mont Kemmel. Villers-Breton-neux fut pri^ mercredi et Hangard jeudi. Mais, dès jeudi, les Anglais avaient repris Villers. Hier nous avons élargi cette reprise en occupant la petite chapelle au sud' du bourg, en réoccupant le bois de Hangard à peu près en entier et en pénétrant dans la partie ouest de Hangard. La ligne de contact ne diffère donc guère de celle de mardi et l'on peut dire que la tentative allemande contre-le plateau de Gentelle a été vaine, malgré Je puissant effort déployé. En Flandre la lutte, extrêmement dure, a été localisée dans le lecteur Bailleul-Hollebeke et principalement autour du mont Kemmel. Dans la partie centrale, l'ennemi n'a pas lancé moins de neuf divisions d'assaut et e?t parvenu à s'emparer des villages de Dranoutre et de Kemmel ainsi que de la colline appelée Mont Kemmel et dont l'altitude est d'une centaine de mètres. Ce Mont Kemmel joue un rôle un peu analogue à celui du Mort-Homme devant Verdun. A coté du Mont Kemmel il y a le Mont Rouge et lo Mont Noir, comme naguère il y avait la cote 304 à coté du Mort-Homme. La lutte demeura excessivement âpre dans, cette région. Mesurées sur le terrain, les fluctuations de la bataille dans cette région depuis trois jours sont minimes. Elles rappellent les violents combats de positiens d'antan. Et, comme à Verdun, les Allemands continuent à payer un prix excessivement lourd la conquête de positions dent la prise est généralement trop lente pour leur procurer des résultats décisifs. Le rapport hebdomadaire américain* WASHINGTON, 29 avril, (fteuter.) Le département de la guerre des Etats-Unis fait remarquer entre autres dans son rapport hebdomadaire : Le résultat des opérations actuelles dépend du matériel humain. Les attaques allemandes' viennent se -briser contre l'unité et la coopération des troupes de l'Entente. Au lieu de battre d'abord les Anglais et de se jeter ensuite sur lès Français les Allemands doivent à présent lutter contre les troupes concentrées de l'Entente. Il est de'notre plus haut devoir d'envoyer en Francs autant de troupes fraîches que jîossible afin de remplir les vides. • * Le commandement en oh^f allemand a l'intention de chasser les Anglais d'Arras et "d'occuper cette ville, Amiens et Ypres. Dans plusieurs secteurs les détachements américains entrèrent en action et ils s'acquitteront des leur tâche d'une façon brillante. | Sur le front italien. Opérations diverses. (Communiqué officiel.) ROME, 28 avril. (Agence Stefani.)^ Au i cours de la nuit du 27 avril nous eivtravâ-! nies des tentatives de l'ennemi pour cou-I centrer le feu sur certains secteurs de notre \ ligne sur la Piave. Ce fut en vain que des patouilles ennemies essayèrent de passer sur la rive droite. Près de Feny un de nos détachements de patrouille mit en fuite à coups de grenades à main un petit peste ennemi. L'adversaire abandonna des morts et des armes. Au nord de Piave di Ledro un détache-. ment d'éclaireurs ennemis fut mis en fuite. Sur le reste du front de part et d'autre les actions d'artillerie habituelles se produisirent.Siîr le frorit macédonien. Opérations de détail (Communiqué officiel.) I SALONIQUE, 27. avril. Dans la nuit du 18, nos tijoupes évacuèrent, sans être inquiétées par l'ennemi, les villages sur la Strou-ma qu'elles occupèrent le 16. Après l'exécution de ce mouvement les villages furent canounés par l'ennemi. Dans les matinées du 20 et du 22 n«us exécutâmes quelques raids sur les fronts de Doiran et du Vardar. Le 21, un appareil ennemi fut contraint d'atterrir désemparé près do Beraklidzuin, au sud-ouest de Demir Hissai. Los opérations en Arabie. Les Arabes occupent 53 milles de la ligne de l'Wedjaz (Communiqué officiel.) LONDR-ËS, 27 avril. Dans la semaine finissant le 24 avril les troupes arabes du roi de l'Hedjaz occupèrent ufi- secteur de la ligne de l'Hedjaz ^ur un front de 53 milles au sud de Maan. Les opérations en Mésopotamie Succès d'aviation (Convmu/niqué ojj;, 7 LONDRES, 27 avril. Sur le front en Mésopotamie la situation demeura inchanigée. I.e 21 un avion britannique abattit un appareil ennemi. Les deux Allemands qui l'occupaient furent tûés. Rectification britannique LONDRES, 27 avril. (Officiel). Le communiqué turc du 19 contient la phrase suivante: ,,Sur la demande des Britanniques, nous accordâmes un armistice de 2 heures pour leur permettre d'inhumer leurs morts' '. Cette, phrase,écrite pour susciter l'impression que les Britanniques auraient subi de fortes pertes au cours d'une opération malheureuse, est abBolximçqjjt inexacte. Voici les ; faits réels:. , ,

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.
Dit item is een uitgave in de reeks L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Amsterdam van 1914 tot 1918.

Bekijk alle items in deze reeks >>

Toevoegen aan collectie

Locatie

Onderwerpen

Periodes