L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam

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07 februari 1918
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s.n. 1918, 07 Februari. L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam. Geraadpleegd op 24 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/5d8nc5t94w/
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isa-ùme AlstiS® . IV0.1202 s cents «9eûâT7 février 1918 L'ECHO BELGE L'Union fait la forse. »ïou®*raa! caaaotSsSietî dix mtssatîn usiraïssaiit en S-Sollasicle Belge est notre nom de Famille. Totsies les lettres doivent être adressées ena hnreâu de rédaction: N. Z. VOORBUHGWAL 234-240, AMSTËBPAM. Téléphones: 2797 et 17-7.°»- . Rédacteur on CtieS: Gustave Jaspaers. _ ( Charles Bernard, René Chambrv, eoraité die Painparé. Abonnements: Hollande f?. 1.50 par mots. Etranger fl. 2,00 par mois. Pour les militaires au ffroni et les militaires internés en Hollande fl. 0.75 par mojs payabio par anticipation. Annonces: 15 cents la ligne. Réclames» 30 cents la ligne. L'armée activiste i ! Un Etat autonome suppose une arme© autonome. Cette armée, forte ou faible, est le signe, la manifestation tangible de la souveraineté de cet .Etat. Aussi, puisque les Allemands, poussés par la fraction avancée du parti activiste flamand, ont décidé d'accorder, comme ils disent, à la Flandre eon autonomie politique, c'est qu'ils songent à créeér une armée, ou, si vous le préférez, une légion flamande, l'idée d'une force armée étant inséparable en effet du concept de l'Etat. . Nous avons souvenir, il y a quelques mois, d'avoir essayé de montrer que la propagande activiste poussait à l'organisation, de cette >rmée. Le gouvernement du Havre avait, dans une série d'arrêtés-lois, commine de justes canotions pénales contre les traîtres pi poursuivent la ruine do notre statut liational. La réponse des activistes fut un appsl à la force. Et, depuis lors, les visites de leurs meneurs aux camps de prisonniers se sont étrangement multipliées^ Il y a de ces choses qu'il est répugnant de dire mais qu'on ne pëut pas taire. Où donc le soi-disant Conseil des Flandres le-oruterait-il des troupes' si ce n'est dans l'armée belge, parmi les soldats flamands prisonniers en Allemagne? Hâtons-nous d'ajouter, constatation réconfortante celle-ci, que ce recrutement, facilité et encouragé par tous 1©3 moyens do contrainte dont dispose le pouvoir militaire allemand, a fait une faillite complète. Nous venons à ce sujet de recevoir des renseignements précis. S'ils jettent une lueur sinistre sur les machinations de nos ennemis, ils mettent aussi en pleine lumière le patriotisme de noa admirables soldats. Comment ont procédé les boches? Par un régime savamment alterné de faveurs et de brimades. Los , brimades aux Wallons, les faveurs aux Flamands. Ils avaient cru gagner tous les Flamands ; ils n'ont attire à eux que ce fond du panier, ce pourcentage relativement infime d'âmes basses et de coeurs faibles qui se rencontrent partout. Et-les Flamands, qui avaient refusé a© se1 vendre pour échapper à la brutalité du garde-ohiourma boche, c'est-à-dire l'immense majorité, furent brimés comme les Wallons et répartis parmi eux. On envoya les autres aux camps de Munster II (Westphalio) et de Gôttingue (Hanovre). lis y bénéficient d'un régime exceptionnel. Notre témoin raconte qu'à Munster II, avant que l'on eût séparé l'ivraie du bon grain — entende® le contraire! —, il assista à la petite scène suivante: Un sous-officier arrête trois hommes: ,,En avant marche, pour la corvée." Il ne s'attira qu'un rire méprisant: ,,Nous sommes Flamande," dirent les hommes. Et' c'est le scus-off. qui céda. Jusqu'à quel point des individus assez lâches pour renier en même temps leur patrie, leur Roi et leur honneur de soldat afin do mériter la bienveillance des assassins de leur pays sont-ils capables de se dévouer pour la mauvaise cause qu'on veut leur faire servir, c'est une question qui n'intéresse que ceux qui les recrutent. A Gôttingue, vers le milieu de 1916, se place un incident d'un autre ordre. Les trop fameux Meert et Fabry de Ga-nd viennent d'y arriver pour leur miserable oeuvre de propagande. Ils sont accompagnés de tout l'état-major boche qui gouverne le camp. Les voici à la baraque dite .,artistique" où ils s'adressent à un sous-officier belge: ,,Vous êtes Flamand?" Silence de l'interpellé. „Vous parlez le flamand?" Silence encore. Intervient l'officier de réserve, le professeur Stange, do Gôttingue, qui répète la dernière question en allemand. Notre homme finit par perdre patience, et, s'adressant à Meeii ît à Fabry: „Que vous importe qui je suis, lit-il; mais vous, vous êtes des traîtres et les boches''. La riposte porta comme un ;x>up de cravache. .,0ui, répète le Belge, des traîtres et des boches, et, au retour, vous 6erez fusillés." — ,,Ah! ne dirait-on pas que c'est eux qui gagnent la guerre." — „0ui nous gagnerons la guerre et c'est vous jui la perdrez." N'est-ce pas, quel fossé en-:re cet ,,eux" et ce ,,vous" et comme ce îialogue marque bien d'une part la monstrueuse alliance du boche et du traître fla-ningant, d'autre .part le divorce entre lui ib le Belge. Vous intéresse-t-il de savoir ïue, comme sanction à ce petit dialogue, fudas-Meert et Ganelon-Fabry demandèrent à leurs amis allemands de faire passer .'insolent en conseil de guerre? Les Allemands se contentèrent de lui octroyer soixante jours d'arrêt et ils l'envoyèrent dans in autre camp. Sa place, en effet, n'était )lus à Gôttingue. Aujourd'hui Gôttingue, m régnent en maîtres les nommés Cari Rooms, un cousin de René De Clercq, le ser-' *ent carabinier Verhulst et le caporal Van îofstadt, agents du Conseil des Flandres, «t complètement germanisé. Dans des îcrits, des conférences, des graphiques on y lémontre la supériorité de la race teutonne >t l'irrémédiable décadence des Français et les Anglo-Saxons. Les prisonniers ne veu-ent plus rien accepter de la France ou de 'Angleterre hormis des paquets. Aux Fran-:ais et aux Anglais, comme aux Belges, à reiller à ce que ces paquets prennent désor-nais un autre chemin. Telle est la pépinière de la future( 1) ar-née que les activistes comptent opposer aux oldats de l'Yser ! Nous pouvons être tranquilles. Des gens qui tiennent à leurs aises tu point de trahir pour échapper à une cor-rée ne sont pas des adversaires bien redoutables. L'activisme est une de ces causes que certains individus n'ont pas honte d'embrasser pour un profit personnel. Ce n'est sas une oause pour laquelle on se donne et jamais elle ne connaîtra la consécration, ni '«anoblissement du sacrifice. Charles Bernard. k Soi Albert visiis l'hôpite! de Oabsur L'hôpital de Cabour est un hôpital médical, c. à d. un hôpital où l'on soigne les malades, par opposition aux hôpitaux chirurgicaux, où l'on reçoit les blessés. Pendant la bonne saison, c'est un oasis de verdure derrière le front, autour d'un ancien pavillon de chasse, parmi le sable des dunes. Il y a là 2-5 pavillons pour les pensionnaires, plus mie chapelle, des laboratoires de chimie, de pharmacie et de radiographie; des baraquements pour le personnel des différents services et pour l'Administration. Le tout forme un ensemble conséquent".C'est le docteur Nolf, Fémment professeur ! de l'université de Liège, qui en est le directeur. Sa science profonde, son activité toujours en éveil, son dévouement inlassable sont proverbiaux. Il est le cilief d'un état-major de médecins de tout premier ordre — parmi lesquels on peut citer les docteurs Bossaert, An* ten, Delporte, Spehl, Frederiq, Firket et Col-lard et. de groupes d'infirmières et d'infirmiers à qui tous les malades se plaisent à rendre hommage. Le Roi est allé à Cabour, ces jours derniers, pour remettre lui-même au dooteur Nolf la croix de chevalier de l'ordre de Léopold et la Croix de Guerre. Le Souverain s'est entretenu, dans ce genre simple et cordial qui lui est propre, aveo de nombreux malades, notamment avec quelques ,,gazés" victimes de tirs ennemis avec projectiles à gaz exécutés vers Pervyse, Oostkerke et Nieucapelle et dont le communiqué belge a parlé le 7 novembre. A vrai dire, il ne s'agit pas de projectiles à gaz, mais de projectiles contenant un liquide qui se répand sur le sol et dont les émanations eorrosives attaquent les muqueuses et les yeux, occasionnant des pharyngites, des bronchites, des inflammations oculaires. Le liquide, par contact direct, brûle la peau et forme des cloches. Les émanations peuvent aussi causer des rougeurs. Le gaz répand une odeur de moutarde. Ses effets se produisent souvent plusieurs heures après que les projectiles sont arrivés dans nos lignes. Cette nouvelle application de la science allemande aux buts de guerre de l'empire teuton est infâme. Pour mémoire, je noterai que les Conventions do La Haye prohibaient strictement et formellement l'emploi de tous moyens ; de ce genre. On sait que le kaiser n'en est pas à un ,.chiffon do papier" près. Il faudrait s'in- I digner de rechef, mais les Allemands ont commis tant do cruautés, tant de crimes depuis^ le'A août 1914, qu'ils s'étudient, semble-t-il, à épuiser la capacité d'indignation des peuples civilisés. Et puis ils n'entendent rien à tout ce qui peut émouvoir et faire tressauter un homme de conscience simplement normale. Ce sont des bêtes malfaisantes, sensibles peut-être aux représailles, à la peine du talion.... 11 y a, à Cabour, des p.leurétiques, des malariens (fièvre des polders), des rhumatisants, des entériteux, etc. La lîcine est la visiteuse ordinaire de l'hôpital. Elle voit tous les malades. Elle cause avec tous. Ello a pour eux des délicatesses maternelles. Elle leur apporte du chocolat, des cigarettes. Ils l'adorent. — La fièvre typhoïde jadis, docteur, causait plus de morts quo les armes? — La vaccination anti-typhique a permis de maîtriser complètement et définitivement le fléau. Depuis le mois de mars, nous n'avons eu que deux typhiques en traitement. — J'ai entendu parler de maladies nouvelles depuis la guerre. — ,,Nouvelles".... ,, nouvelles".... Il y a la trench fever, la fièvre des tranchées. Les malades éprouvent, surtout la nuit, des douleurs osseuses dans les jambes. Us ont des accès de fièvre tous les cinq jours. On ne connaît pas encore complètement la maladie. On n'a pas fait ce que l'on appelle son étiologie. Cependant on croit qu'elle est communiquée par les poux. II y a aussi la spirochétose ictérohémorragique... •— Vous dites? — Parfaitement!... C'est une espèce de jaunisse accompagnée d'expectoration do caiilots de sang et de saignement de nez. Le malade devient d'une couleur jaune acajou et tombe dans un état de prostration. Il y a eu des cas mortels. La convalescence est assez lente. La maladie était connue. Des savants japonais l'avaient déterminée parfaitement et en avaient identifié le microbe. Mais les cas étaient extrêmement rares. On les découvrait parmi les hommes vivant ensemble et dans de mauvaises conditions hygiéniques, les mineurs par exemple. Il semble que les rats, par leurs morsures, par leurs déjections, aient favorisé la dissémination de la maladie dans les tranchées... Ce que je vous en raconte, est à titre documentaire... H n'y a pas d'appréhension à avoir... A tous les points de vue, l'état sanitaire de l'année belge est très bon. Nos statistiques sont excellentes. Nous avons moins de malades en temps de guerre que nous n'en avions en temps de paix. Dites-lc. i— Je le dirai Moyens barbares employés par les Âiismarids pour obtenir oViravBjiieiiïs: ie „i3É tare". Des Anglais évadés des camps allemands ont confirmé les détails que l'on possédait sur lo barbare ,,bain turc" dont tant de déportés belges ont été victimes parce qu'ils refusaient patriotiquement de travailler au profit des envahisseurs do leur patrie. ,,Les prisonniers sont entièrement déshabillés ct^ jetés dans des cellules chauffées comme un bain turc. L'un des évadés, à qui fut infligée cette torture, dit que la cellule était si petits qu'il pouvait toucher les parois en étendant les bras. Murs et toit sont de bois mais doublés aveo un bourrage pour empêcher l'entrée do l'air. Lorsque la porte est fermée, la ventilation ne s'opère que par un trou large comme une pièce de 5 shillings. Dans cette cellule chauffée, les prisonniers s'affalent, transpirent et ouvrent la boucho. Alors, lorsqu'ils sont près de défaillir, on les retire et les force à rester debout ou assis en plein air, quelque temps qu'il fasse, et à supporter toutes les tortures qu'entraîne ce passage dans un milieu extrême." —«n> // y a un an 7 février 1917: Les Britanniques occupciiti i le d& Gr_ai}dçourtt En Belgique. Sa rSa la T&B,P$E3r chaud. On les prend surtout pour parfumer LC auSJJByBSO ww a<s3BC>M§i je d/un malade ou pour fleurir les L'échevin Strauss d'Anvers en prison tombes . .... Les feves, les harricots, les pois, les iecu- On 'nous signale que M. Louis Strauss, les se retrouvent dès ce jour à des prix . échevin de la ville d'Anvers, a été arrêté presque raisonnables. Les quelques dernières I et candamnç par les Allemands. Il fut con- cargaisons de lard malheureusement étaient damné à 9 mois de prison mais vu son âge immangeables parce que rances par suite de la condamnation fut réduite à un mois. la trop longue traversée depuis Melbourne. M. Strauss est enfermé dans la prison de A la minique, presque régulièrement, un la me des Béguines où on lui apporte les jour par semaine, on met en vente du pois- pièces qu'il doit signer comme échcvin de la son de Hollande. Le public fati la file, ville d'Anvers. comme jadis à la Monnaie, depuis 1 et 2 On sait combien M. Strauss était mal vu heures du matin. Tous les jours des^ person- des boches à la suite de ses discussions con- lies qui ont fait fille sous la pluie, dans timielles sur les droits de l'occupant Les la boue, dans la bourrasque, pendant quatre boches ne pardonnaient pas davantage à M. et cinq heures, devant le comité, tombent Strauss d'avoir refusé de représenter plue d'inanition. Douloureux spectacle. longtemps la Bulgarie lorsque ce pays s'était Quantité de femmes de feldwebel préfè- uni aux Centraux pour combattre les alliés, renfc cependant habiter en Belgique qu'en Comme nous l'avons constaté à plusieurs Bochie où la grève gronde et où nul ,,comi- reprises M. Louis Strauss s'est montré dès le té" ne s'intéresse à ailes. début de la guerre le digne collègue du A l'église Ste-Croix, durant le sermon du bourgmestre Max, des échevins Lemonnier, si éloquent P. Pierlot, un boche a osé se fau- Desguin et de tant de grands patriotes qui filer sans bruit presque près de la chaire de expient en ce moment leur ardent patriotis- vérité. Soudain, son lourd casque roule sur me dans les geôles allemandes. Grâce à son les dalles avec fracas. Mais le superbe ora- attitude décidée, énergique, il a eanpêché a teur patriotique ne bronche pas. L'Alle- plusieurs reprises les Allemands d© vider la mand alla s'installer an fond du temple et caisse communale d'Anvers. A chaque ré- les fidèles s'en écartèrent, bien que église fût quisition nouvelle, M. Strauss, armé d'e la bondée. Convention de La Haye, tint tête à l'enva- Les jeunes Belges, passent toujours les hissaur, qui, n'osant pas toujours abuser de fils. Voici ce qu'un d'eux raconte: sa force, dut s'incliner devant la fermeté II est curieux et réconfortant de voir l'as-de ce vieillard, résolu à défendre jusqu'au pect grotesque d'un défilé d'Allemands. Les bout les intérêts de ses concitoyens, dut-il compagnies d© laudsturms sont hetéroglytes: payer son patriotisme de 6a liberté, de sa De3 boiteux, des borgnes, des feldgrau vie même. qui out plusieurs doigts amputés voisi-Jusqu'à présent nous ignorons les causes nent dans le rang avec de3 géants efflande l'arrestation de M. Strauss. Celle-ci ne qué à côté d'un ex-pensionnaire de foire, nous étonne cependant point, les Boches un grimaçant. Ils ne hurlent plus leurs n'attendaient que la première occasion pour ,,alléluia!" en marchant comme des danse venger de ce bon patriote. Peut-être seur3 d'ours précédés de leurs fifres et tâmes t-elle la suite d'un incident qui a surgi il bourins. D'ailleurs, la garmscn de la capi-y a quelque temps entre M. Strauss et l'an- tal© dimiunue vue d'oeil: mêmes ces vieux, torité boche. Celle-ci voulait ériger un graJnd suprême espoir, suprême pensée, vont au monument commémoratif au cimetière corn front. /Ainsi, les cuirassiers blancs de Trois munal en souvenir des boches tombés devant Fontaines out levé le camp définitivement. Anvers. M. Strauss s'y opposa formellement, Si le froid est encore rude, le charbon no faisant valoir le règlement communal qui fait pas complètement défaut. Aveo le^ peu défend tout travail sur ce cimetière sans de bois que chacun pessède en précieuse l'autorisation de l'administration commu- réserve nés compatriotes nourrissent encore i nale. Comme éolievin des travaux publics, le foyer, autour duquel ils s'•assemblent en M. Strauss refusa cette autorisation, esti- cercle d'amis pour se centir mieux coude à mant aveo raison qu'un tel monument serait coude, les coeurs unis, pour causer de tout, une nnsulte à la population anversoise tout se remonter l'un l'autre, s© refaire le moral, entièpe. Les Boolies voulurent passer outre Ils sont devenus fatalistes. ,,Ça doit venir, mais M. Strauss donna ordre aux employés ça viendra; dono attendons!" Et le prin-du cimetière de mettre poliment à la porte temps, plutôt proche leur est comme un ' quiconque se présenterait pour effectuer ce baume, un tonique. travail. * * * i D'où conflit aigu entre les Boches et M. La servante de M. L..., rentier, boulevard Strauss, conflit qui probablement aura on- Guillaume-Van-Haelen, à *orest, qui était , » , ^ | ^ i seule dimanche soir, entendit; du bruit a l'eta- trame 1 arrestation d© c© derme . ge_ Elle monta au premier étage, mais, ne con- statant rien d'anormal, elle descendit et con- _ tinua sa besogne. Quelques minutes après, mê- , Uïj Û0UO du P^fOn me bruit. Cette fois, la servante monta jus- ' ■ qu'au 6econd étage, accompagnée du chien de Les journaux boches racontaient dernière M. L-« Arrivée dans la chambre à coucher de ment qu'une délégation de journalistes autri- Mme L..., la fille aperçut des paquets de ve- chiens avait passé par Bruxelles l'un do ces tements, prêts a etre enleves et aussitôt elle derniers dimanches, en route vers le front occà- fut prise aux cheveux par un nomme qui se dental. Le Baron von der Lancken reçut ces trouvait derriere la porte et qui ensuite la messieurs à déjeuner au Palace et lenr tint un saisit à ia gorge. Le chien, heureusement, grand discours sur... la presse en Belgique oo- s'élança sur 1 individu et lui planta les crocs cupée! Dommage que l'on n'ait pas cru pou- dans le cou. t.urlant de douleur, te bandit voir nous communiquer le texte de 6a haran- s'enfuit, poursuivi par le chien qui lui dedbi- gue. C'est égal, si le cher Baron s'ést contente ra 6es vetements. Le bandit, toutefois, réussi de leur parler des „Pelchiques, Prusselois, à s'échapper, en escaladant le mur de clôture Flaamsch nieuws"' et autres feuilles domesti- du jardin. quées, sans toucher mot de la ,,Libre", nos excellents confrères auront été roulés dans les BTS VCÎ'S grands prix. _ On prétend que le Freiherr étonna quelque Sont entrees dans le port pour le comité peu son auditoire en faisant allusion au nom- national trois allèges apportant respective- bre respectable de millions qu'il avait fallu dé- meut 260,268 kilos de sucre et 83,352 kilos penser pour parvenir à créer et à entretenir de haricots; 538,916 kilos de haricots; une presse ,convenable Les Autriclvuis nous 200,008 kilos de riz et 178,013 kilos de hari-crovaient plus poires que cela. Que diraient-ils donc s'ils connaissaient l'organisation formida- '-n ^ ' c ~ vu blc qu'on a dû établir pour la recherche des Entres neuf cutters apportant ensamble prohibés, sans grand succès d'ailleurs, car ceux- ^-'6 tonnes de moules^ ^ ci prospèrent plus que jamais. Que diraient-ils * si on leur citait le nombre de patriotes enipri- Un nouveau local du ,,Dop." s'ouvrira au sonnés, rançonnés, déportés pour délit de près- premier jour, rue du Pélican, sali© La Couse? Au fait, avec la mentalité do ces gens-là, ronne. Le local établi dès le début dans 1© il est probable qu'ils nous prendraient pour des ioca] l'Opéra flamand va démanger, imbéciles. * * * Au dessert, l'imprésario de la bande porta T , , , ' , • s un toast à l'aimable chef du département poU- . La 4e chambre correctionnelle a eu a tique, le félicitant, devinez de quoi, d'avo r su juoer un? bande d individus, dont quelques- instaurer en Belgique un régime réduisant au uns repris de justice émérites, prévenus de strict minimum les misères de la guerre! Nous vol ou recel d'une forte quantité de fla- avons pu nous rendre compte en venant ici, nelle et de toile servant à la préparation d© dit-il, et en voyant la foule se presser lo long ]a levure. Les coupables ont été pincés, à la des rues, sur les boulevards, dans les endroit; suifc9 de i'impruaence d'un de leurs affiliés, de plaisir, qu à BruseUes, a part 1 inevitoble et ^ ^^enter en vente une partie graee aux Allemands, on ne souffre vraiment \ ^ , V i' „ • guère ! En voilà qui pourront renseigner leurs b",tm a a firme meme qui était la vie- lecteurs sur notre pays. Ah! les" idiots! les tim© du vOx. idiots! La plus grand© quantité des objets sous- Ce que le malin von der Lancken a dû rire traits a été recouvrée; pour le restant, la dans sa barbe. Peu nous chaut d'ailleurs. firme s© portait partie civile; elle a ob- Extrait de la ,,Libre Belgique" no. du 15 dé_ ifcenu une somme de 700 francs de domina- cembre 8917. ges-intérêts. Trois des inculpés., repria de justice, ont . été condamnés à six années d'eniprisoune- A Bruxelles ment et, en outre, à cinq années de 6ur- Brusquement, comme un dégel, une cre veillance d© police; deux autres 1 ont été à nouvelle règne à Bnixellles. Par un effort une annee d'emprisonnement. Un seul fut prodigieux, le „Belief" fait face à toutes acquitté, et pour un autre il a été ordonné les nécessités. Des confitures de toutes sortes un examen médical. de fruits, principalement des prunes de _ * * * Namur, tenues en réserve, s'écoulent dès ce A Beirendrecht, on a vole il y a peu jour et remplacent le beurre. Celui-ci a de temps, dans un couvent, un porc et un© baissé de deux francs 1© kilo. Le miel qui provision d© graiss©. Les coupables viennent le remplaçait est monté à 20 francs le kilo de comparaître devant lé ^tribunal. Ils ont et encore est falsifié. Les accapareurs crai- été condamnés respectivement à trois et à gnent de voir se gâter leurs stocks de ,,pré- deux années d'emprisonnement. cieux tubercules"; chaque pomme de terre * * * vaut un oeuf de jadis; aussi ils mettent sur Rue Large, chez M. Haesaers, on a volé le marché beaucoup plus de sacs que do au moyen de fausses clefs une grande quan-coutume. Cependant le grand marché S te- tité de bijoux, représentant une valeur con- Croix n'est plus que la fantôme de ce qu'il sidérable. Rue de Bonschaert, on a volé fut avant la guerre aux échoppes de volailij I aussi des bijoux au préjudice de M. Boussi. les on vend le poulet: 35 francs, les porcs * * * brillent par leur absence, les fruits, les lé- Dans la nuit de dimanche à lundi on a gumes, les poissons sont bien rares. fracturé le coffre-fort du magasin oommu- Les fleurs paT contre sont nombreuses et nal rue de la Commune. Les voleurs ont pu presque offertes gracieusement par le mar- enleven une somme d© 29.000 fre. A Pendant la quinzaine prochaine, les magasins communaux des 2e et 3e divisions distribueront des langues, des épaules et des pièces de boeuf, le tout fumé. On 6e plaint de la qualité des oeufs que le ravitaillement nous vend à fr. 0.75; les pourris ne sont pas repris, et il paraît qu'il y en a beaucoup. * * * La police a arrêté et mis à la disposition du parquel les sieurs Joseph J..., Camille D..., Jean T... et Françoise S..., lesquels ont, le 25 courant, volé pour 6.000. francs de tabac au préjudice de S..., rlie de Sclessin. A 6 h. i du soir, un sieur T... passait i*ue Saint-Sévérin, avec un troupeau de moutons qu'il conduisait à Bressoux. Tout à coup, quatre individus saisirent un mouton et filèrent prestement. Ils ne purent être rejoints. La bête valait 400 francs. * * * On paye dans les environs de Liège de 13 à 15 fr. le kilo de viande, 27 fr. le kilo de lard, le beurre 30 fr., la graisse est introuvable, le lait 1 fr. le litre, le3 oeufs 1.25 pièce, bière 20 centimes le verre, la laine prête à travailler 150 fr .le kilo, savon de toilette 4,5 et 6 fr. la brique, fil à coudre noir ou blanc 6,7 et 9 fr. la bobine, le tabac très ordinaire 30 fr. 1© kilog., allumettes 20 centimes la boîte, les étoffes sont à des prix inabordables, de même que les chaussures; pour ces dernières on fabrique beaucoup de semelles en bois auxquelles on ajuste d'e l'étoffe pour en faire des pantoufles. On fabrique également des semelles métalliques. Il est à remarquer que ces prix sont payés à la campagne où la vie est moins ohère qu'en ville. La circulation du tramway Herstal— Wandre étant interrompue à cause des eaux de l'inondation «n fait la traversée en charrette moyennant 50 centimes la traversée (aller seulement). N * * * Dimanche, le 27 janvier, c'était, parait-il, la fête du kaiser. Le fait est que les Allemands ont célébré un service au temple protestant (ancienne bourse), un autre à la cathédrale. Il n'y avait pas do Belges naturellement. A midi, les troupfes de la garnison ont été passées en revu© Place Saint-Lambert.Le public & assisté indifférent à cette manifestation. * * * L© 30 janvier des soldats cantonnés à Liège ont distribué la nourriture d© leurs chevaux et notamment des pommes de terre au peuple'. Des of ficiers sont intervenus pour empêcher la chose, mais n'ont pas été obéis. La feule a réfusé de se disperser. A L®MvaSsii Le cimetière de Louvain étant devenu trop exigu, l'administration étudie un projet d'agrandissement. Des pourparlers ont eu lieu avec les Hospices pour acquérir un hectare de terrain attenant au champ de manoeuvres et une décision sera bientôt prise. Une entrée monumentale donnera accès à la nouvelle partie du campo sancto. A M.aaâraes Le traiic intercommunal des centres maraîchers des environs de Malines vient de se voir porter- un nouveau et rude coup par suite de la suspension des transporte sur la ligne vicinale de Malines à Putte et au delà. Venant après la disparition de cet autre moyen de transport à forte capacité qu'était le vicinal Malines-Aerschot, cette suspension de transport est de nature à entraver très sérieusement le commerce local et causera des impedimenta sérieux au transport rapide des pommes de terre et des légumes, et à 1 ' approvisionnement des grandes fabriques de conserves des environs. * * •* Voilà environ deux mois que les ménagères ont obtenu du Comité local d'alimentation le droit de panifier elles-mêmes et les résultats bienfaisants de cette mesure do justice ne se sont pas fait attendre. A Mmw Depuis quelque temps, des vols se commettaient à Fraineux ; quatre individus masqués s'introduisirent la nuit chcz les époux R..., qui sont infirmes, et, sous les plus terribles menaces, obligeaient Mlle R... à leur remettre la chef du coffre-fort, d'où ils enlevèrent 10.000 francs, des coupons d'actions et d'obligations.D'autre part, un vol de porc eut lieu à Abée, chez M. L... C'est à la suite de ce vol que le parquet de Huv fit arrêter quatre individus faisant partie d'une bande qui se réunissait chez une femme dont le mari est à l'armée. Depuis quelque temps la justice était sur la trace d'un© band© d'aigrefins qui rachetaient aux malheureux, alléchés par l'appât d'un petit bénéfice, les rations de riz qu'ils roçoivent des comités de ravitaillement. Or, ces jours derniers, on surprenait un nommé Lambert Chardon, de Jumet, au moment où il vendait à un habitant de Pont-à-Celles 63 kilos de riz, ainsi obtenus, à raison de 11 f 25 le kilo. Il avoua qu'un© seconde livraison de 84 kilos de la même marchandise devait être faite incessamment. Les compli-ces de cet odieux trafiquant sont activement recherchés. * * * Les inondations ont pris dans l'Entre Sambro-et-Meuse les allures d'une véritable catastrophe. Tout 1© long d© la lign© du chemin de fer les villages et les champs sont sous l'eau et les dégâts sont considérables. L© joli village do Ham-sur-Heur© est complètement recouvert d'une épaisse nappe liquide et de nombreux habitants, chassés de leur demeure, se trouvent dans la plus malheureuse situation. * * * On annonce, à Loverval, la mort, dans sa 84e année, de M. Olivier Braconnier, con-i seiller communal^ L'énigie ie Ëkarlerei. Sous ce titre M. Gabriel Hanotaux commence, dans la ,,Revue des Deux Mondes", le récit des événements militaires groupés dans l'.esprit du public sous le nom de bataille de Charleroi. Selon 1'éminent académicien, les faits qui ee sont déroulés à la frontière belge du 21 ?,u 25 août ont besoin, avant d'entrer dans, l'histoire, d'être étudiés d© plus près, et c'est prononcer un jugement trop rapide que de séparer Charleroi de la Marne. C'est la même bataille qui 6'est continué© de la Belgique jusqu'aux rives de l'Ourcq, de la Marne et de la Meuse. Dans le numéro du 15 août, M. Hanotaux rappelle dans quelles conditions les armées allemande et franco-anglaise se sont choquées sur la frontière belge. Il note la rapidité des mouvements allemands, la furieuse décision qui poussait vers la France, vers Paris, les troupes du kaiser : Que faisait-on, au même moment, dans le camp français? Pour la journée du 21, le général Lanre-zac a donné des instructions offensives-défensives, par conséquent un peu obscures : les corps d'année se disposeront à attaquer entre Namur et Nivelle, mais ils n'attaqueront pas.'1^9 1er corps (Franchet d'Esperey) restera sur la Meus© à attendre la relève de la 51e division; le 10© corps (Defforges) s© tiendra sur les hauteurs au sud de la Samibre (Fosse-Vitrival) et gardera aussi les ponts; le 3© corps (Sauret) s'opposera au débouché d© l'ennemi sur Châtolet. Le 18© corps (Mas-Latrie), les divisions de réserve, l'année britannique sont encore en arrière, loin de l'ennemi, et font une ligne oblique eud-ouest de Charleroi au Nouvion. Lea corps de l'année allié© forment ainsi, au moment où la lutte va s'engager, une sort© de pyramide dont la pointe est le 3* corps appuyé par le 10e corps. Soit pour l'offensiveysoit pour la défensive, ce dispositif est très dangereux. D'ailleurs, la pensée du général Lanrezao est de n'attaquer que le lendemain. Il prend ses mesures en conséquence; il compte qu'il aura le temps de porter son 1er corps en avant dès que la division de relève sera arrivée, et que ce corps mènera l'attaque dans l'encoignure de la Samlbre et de la Meuse, sous le feu de la place de Namur. Mais le commandant de la 5e année n'est» plus maître des événements. Pendant qu'il élabore ses instructions, les Allemands ont attaqué, le 21, à douze heures quarante-! cinq, et ils ont attaqué précisément les deux corps de flèche en les prenant de flanc par le côté que couvre insuffisamment le 10e corps, échelonné depuis les hauteurs du sud de la Samlbre jusqu'au pont d'Auvelais. Les Allemands se sont insinués peu à peu dans les faubourgs de la rive gauene; ils ont gagné de jardins en jardins, de maisons eu maisons, do ruelles ©n ruelles, jusqu'au moment où ils ont été arrêtés par le canal qui borde la Samibre. A^yant ainsi filtré, ils se trouvent en présence des avant-postes du 10e ccrps qui gardent les ponts de T aminés et d'Auvelais. Ainsi, l'ennemi, ayant pris l'initiative, la garde. Du côté français, des préparations d'artillerie insuffisantes, de3 charges téméraires qui coûtent cher. Pendant quatre jours, l'ennemi est contenu. Or, voici que tout l'édifice chancelle: Namur, qui soutenait notre droite, succomlbe; le 1er corps, qui, enfin libéré par l'arrivée de la 51e division, se prépare à prendre de , flanc l'armée allemande débouchant de la Samibre sur les hauteurs, est soudainement obligé de se retourner pour faire face aux premiers éléments (XII© corps) de l'armée ven Hausen qui ont passé la Meuse à Has-tière; le 10e corps tient tête, il est vrai, devant les attaques assez molles de la garde, et se replie seulement en fin de journée, prêt à contre-att^quer le lendemain; mais l'effondrement se produit au 3e corps et surtout à la 6e division. Le découragement, la désorganisation, l'embarras des convois refluant, le trouble des choses et des âmes s'exagèrent dans.la nuit. La retraite sur Walcourt-Silenrieux est un des épisodes tragiques de cette campagne. A l'ouest ,1e 18e corps est fortement éprouvé dans un engagement qui dure tout© ■la journée. L© groupe des divisions d© réserve est veuu occuper la position Thirimont-Cousolre.Il est vrai que l'armé© britannique sur-vienb juste à temps pour menacer le flanc d© l'armée von Kliick. Celle-ci, arrêtée dans son mouvement, se rabat, division par division, sur l'armé© de French. Si on les détruisait l'une après l'autre, c© serait le salut; mais French, sei sentant isolé par l'échec de la 5e armée, s© met en retrait© après -trois heures de contact avec l'ennemi. Le bref combat de Mons, suivi de c© pr'ompt recul, met le oomible à la crise... mais commence peut-être aussi la guérison. La résolution prise par French de ne pas insister confirme un© résolution semblable chez Lanreziac. Celui-ci ordonne la retraite générale de la 5o armée, le 23, à neuf heures du soir. Les armées alliées 6e ,,décrochent" mais face à l'ennemi. Et comme cette rupture du combat s'accomplit non par panique, déroute ni même défaite, mais par un© volonté du commandement, comme il n'y a pas poursuite de l'ennemi, la retraite prend tout d© même lo caractère et offre les avantages d'une" décision. Les choses vont prendre un face nouvelle. L'initiative change de camp. C'est alors que nous lûmes le célèbre et foudroyant communiqué: ,,De la Somme aux Vosges, notre front est intact." En nous apprenant d'une manière bni-tale le retrait des armées françaises ce communiqué apportait déjà 1© réconfort : le front était intact. Les soldats français allaient le prouver sujç .Ja Marne

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Dit item is een uitgave in de reeks L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Amsterdam van 1914 tot 1918.

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