L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam

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s.n. 1916, 04 Juni. L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam. Geraadpleegd op 25 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/319s17tn45/
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geme Année rv°. 590 6 cents CIO centimes) l)imaMcne 4 juin 191e L'ECHO BELGE L'Union fait la Force■, •Journal quotidien du matin paraissant en Hollande. Belge est notre nom île Famille. Toutes les lettres doivent être adressées au bureau de rédaction : iV. Z. VOORBUHGWAL 234-240, AMSTERDAM Téléphone: 2797. Rédacteur en Chef: Gustave Jaspaers. ... . _. . ,. I Charles Bernard, Charles HerbieJ, Comité de Rédaction: ' „ , „, , ' f René Chambry, Emile Palnparé. Pour les annonces, abonnements et vente au numéro, s'adresser à l'Administration du Journal : N.Z. Voorburgwal 234-240. Amsterdam Téléphone: I77S. Abonnements: HoISandefl. 1.50 par mois. Etranger H.2.00 narma.K Annonces: 15 cents la ligne. Réclames: 30 cents la ligne. De l'Energie. La France en armes a fait de belles fu nérailles au général Gallieni. Reportons nous par le souvenir aux terribles journée de fin août et du début de septembre 1914 L'invasion allemande comme un flot fu rieux et irrésistible avait crevé la faibl di^ue que l'héroïsme des défenseurs de Lié# avait su lui opposer un moment. Sous 1 poids, les armées franco-anglaises avaien été obligées de céder à leur tour à Charle roi et à St-Quentin, sous peine de se trou ver encerclées et -de subir le sort de Mac Mahon à Sedan. Paris était menacé, le gou vernement, les fonctionnaires et, à leu: suite, une partie de la population quittaien la capitale. Beaucoup désespéraient de 1; France. Un homme cependant ne désespéra pas Et c'est parce que ce Français n'a poin' désespéré de sa patrie que jamais il ne sen dit dans l'histoire que la France, un mo ment, désespéra d'elle-même. Un dur vieillard dont la volonté et le génie d'organisa tion avaient valu à son pays une merveilleuse colonie: Gallieni. Maintenu en activité hors cadres comme ayant commandé en chef aux colonies, i prenait cependant sa retraite dans . sa propriété de Saint-Raphaël, où il appliquait £ la vigne sa ,méthode de bon colonisateur. C'est là que la mobilisation vint l'appelei en 1914. Les commandements d'armé* étaient pourvus. Il resta à Paris, à la disposition du gouvernement. Mais laissons la parole au général Malle-ierre qui écrit dans le ,,Temps" : ,;Le 27 août, il était nommé gouverneui le Paris. Ce n'était plus le gouverneur jolonial, mais le chef appelé à dé-'emdre Paris, menacé comme en 1870. )n se rappelle sa courte proclamation : ,J'ai reçu le mandat de défendre Paris ontre l'envahisseur. Ce mandat, je U emplirai jusqu'au bout." Et du coup Pa-ia, d'où le gouvernement s'exilait, suivi de aux qu'affolaient les terreurs du bombardement et du siège, Paris reprit confiance, çfcattendit... que les Barbares eussent passé ! ,,Ce que furent ces jours de la fin d'août »fc de la première semaine de septembre, les :oeurs de ceux qui les vécurent en frémis-ient encore, mais quelle gratitude ils gar-lent à celui qui détourna les destins ! ,,Nous devons à la juste mémoire de celui |ui n'est plus un dernier rappel de ses actes lu 3 au 10 septembre; ils font partie de 'histoire nationale, ils ont contribué au saut du pays. ,,Le 2 septembre, le généralissime qui a rraché avec un sang-froid et une habileté ncontestables nos armées à la bataille mal ngagée de Sambreiet-Meuse, et les reporte n arrière méthodiquement, a donné l'ordre e s'établir sur la rive gauche de la Seine, e Joinville, à Pont-sur-Yonne. Une fois înforcées et ravitaillées, elles se prépareront reprendre l'offensive contre un ennemi ui s'est avancé témérairement entre Paris t Verdun. ,,L'armée Maunoury, constituée le 25 DÛt suç la Somme, est rentrée dans le camp îtranché de Paris, et mise à la disposition il général Gallieni pour la défense de la ipitale. ,,Ce même jour, le camp retranché de aris, qpmme celui de Verdun, passe sous s ordres du généralissime. ,,Le 3 septembre, nos armées sont au sud î la Marne, mais n'ont pas encore com-encé à passer la Seine. C'est alors que le 'lierai Gallieni constate que l'armée de von luck» au lieu d'attaquer Paris, s'infléchit ;rs le sud-est et paraît marcher sur Meaux contre l'armée anglaise qui est à la gaule de nos armées. Il en rend compte au gé^ iralissime et envisage la possibilité d'une tion de l'armée Maunoury contre le flanc oit de l'armée von Klùck pendant qu'elle ifite devant Paris. ,,Le 4 septembre, dès 9 heures du matin, gouverneur donne l'ordre au général aunoury de pousser ses reconnaissances ;• la Marne et de se préparer à intervenir lendemain. ,,Danr> 1'àpics-midi, après plusieurs con-rsatic:is téléphoniques, le généralissime itorise le gouverneur à porter l'armée aunoury sur la rive gauche de la Marne, i sud de Lagny. Le gouverneur donne les dres d'exécution dans la soirée et se met liaison avoc l'armée anglaise. ,,Avant minuit, le généralissime, bien ienté sur la manoeuvre de von Klùck et r les possibilités d'intervention de l'armée aunoury, décide l'attaque générale pour 6 au matin. ,,Le 5 septembre, l'armée Maunoury dé-ge le terrain à l'ouest de l'Ourcq. La ba- , ille de l'Ourcq s'engage. Le lendemain e se confondait avec l'immortelle bataille la Marne. ,,Au cours de la bataille, le général Gal-ni intervient constamment pour renfor-r l'armée Maunoury. Dans la nuit du 7 au les taxi-autos de Paris, réquisitionnés, insportent une division de Sevran-Livrv Gagny à Nanteuil-le-Haudouin et Plessis-ïllêville.,,Quels commentaires pourront ajouter à s précisions désormais historiques? On a ulu, à certains moments, discuter la part ù revient dans la victoire aux deux grands efs qui se sont étroitement associés pour gagner. Il y a assez de gloire pour tous, ns qu'on ait besoin de la détailler. Les >ms du général Joffre et du général Gai' Ai sexoftt unis à jamais dans la r^ççnnais- sance nationale. Le jour où le grand monu ment de la Marne s'élèvera, pas loin de Pa ris, sur un de ces mamelons qui dominenl l'Ourcq, la France tout entière apporter* des palmes égales au généralissime qui fui . le vainqueur de la Marne et au gouverneui qui fut le libérateur de Paris." s Quelle belle leçon ! En ce moment où, de nouveau, nous sentons faiblir les volontés _ sacons-nous en souvenir. C'est à vous, 5 coeur timoré, qui osez craindre, après que les -> Français ont repoussé la furieuse ruée des 3 boches sur Verdun pendant cent jours, que les Allemands n'emportent la place au cent . et unième, à vous, pessimiste quand même. _ qui vous hypnotisez devant une carte de la . Vénétie en vous disant que ,,si" les Autri-. chiens prennent Vicence et marchent sur • Padoue toute l'armée italienne sera prise - comme dans un filet, à vous, railleur amer, L qui, dans l'audacieuse rencontre d'une division navale anglaise et de la flotte allemande réunie/ toute entière, voyez - seulement les pertes de nos alliés L et non point qu'ils ont forcé cette flotte . à se réfugier dans ses ports d'attache, c'est à vous, désabusés et sceptiques, que cette leçon s'adresse. Souvenez-vous tou-. jours qu'au moment où la Germanie triomphante tenait déjà sous sa lourde patte la i France interdite et à moitié désarmée, il y eut en France des hommes qui, à l'exemple des Romains, à l'heure même où Annibal , campait sous îes murs de Rome, ne désespérèrent point de la République. La France, dans un admirable sursaut d'éner-i gie, sut se dégager de l'étreinte,et faire chanceler l'agresseur. Elle était sauvée et nous étions sauvés avec elle. Toute la fureur exaspérée de la bête revenue sur sa proie, si douloureux que soient les coups qu'elle nous porte, ne pourra plus nous acculer au bord de l'abîme d'où nous sommes revenus — d'où, le 5 septembre 1914, le général Gallieni nous a victorieusement ramenés. Charles Bernard. — — Appel des Belges île 18 à 1 tu LE HAVRE, 3 juin. (Reuter.) Officiel. Par décret royal, tous les Belges de 18 à 40 ans se trouvant à l'étranger ou dans la partie non-occupée de Belgique sont appelés au service militaire. Ils seront versés, soit dans l'armée, soit dans les fabriques travaillant pour la défense nationale. De sévères mesures sont prises contre les réfractalres. Le Conseil des Ministres a tenu une importante réunion à Ste-Adresse, au cours de laquelle fut prise la décision que nous rapportons plus haut d'appeler tous les Belges, de 18 à 40 ans, sous les armes. Les ministres de la guerre, de la justice, de l'intérieur et des affaires étrangères ont soumis également à l'approbation du Roi lin arrêté aux .termes duquel il est déclaré que les Belges visés par les arrêtés du 1er mars et du 6 novembre 1915 se sont rendus à l'appel qui leur avait été adressé dans un sentiment remarquable do patriotisme. Quelques-uns, cependant, n'ont pas compris la mission qui leur ineobiba.it.. Leur attitude forme un contraste pénible avec l'amour patriotique manifesté par la grande majorité des autres ûiiliciens. Il a donc été décidé que les mesures suivantes devront être appliquées d'urgence : ' un avertissement sévère «sera adressé à ces égarés. Et l'on peut être persuadé que le nombre sera très restreint de ceyx qui n'auront pas le courage de faire face à cette obligation. Toutefois, si certains d'entre eux continuent à persister dans leur triste erreur, une punition exemplaire leur sera réservée. Elle sera appliquée aux réfractaires, aussitôt la guerre terminée, lorsqu'ils rentreront en Belgique. Pour ces raisons, nous prions Votre Majesté de vouloir bien approuver le décret-loi suivant qui figurera au ,,Moniteur belge" du 27 mai: ,,Contre tous ceux qui auront reçu personnellement un avertissement, ou si cet avertissement a touché leurs parents ou l'un des leurs, et qui se seront dérobps à leurs obligations militaires, il Sera pris la mesure suivante : leurs noms, prénoms et toutes informations utiles communiquées par les agents diplomatiques ou les consuls de Belgique seront consignés dans un registre de punition. Les textes inscrits dans ce registre seront publiés dans le ,,Moniteur" et affichés dans tins les locaux occupés par des services gouvernementaux, commissions de recrutement, légations, consulats, etc... Les miliciens qui, endearts un mois après la publication de ce décret-loi au ,,Moniteur", ne se seront pas présentés devant la commission de recrutement ou devant le consul belge du district qu'ils habitent seront considérés comme déserteurs et punis suivant le code pénal militaire. Ce décret entre immédiatement en vigueur. =-=3®—-©-^»= // y a un m Jf juin 1915. — Un cabaret fortement retranché par Vennemi, à Vest de la sucrerie de Souciiez, est enlevé par les Français. Au nord de la sucrerie, ils* enlèvent également une tranchée. Contre-attaque allemande dans Neuville-Saint- l'aast repoussée. Nouveaux progrès dans le Labyrinthe: Verdun reçoit quelques obus de 380 lancés par un canon allemand à longue portée: Vartillerie française bombarde avec succès, à longue distance, le front sud du. camp retranché de Metz. Front oriental: évacuation par les Russes de Przemysl; au delà du Dniesterf progression de Vennemi sur la ligne de Tismenitza à la rivière de Strij; au Caucase, une colonne turque en déroute. Front italien: occupation de la frontière du Tyrol et violant combat sur. l'IsoiiZQ^ EnBelgique ï Le Régime de la Terreur. Nous lisons dans ,,Les Nouvelles": Nous avons le( plaisir d'annoncer la mise en liberté de M. Joseph "Wauters, ancien député de Huy-Waremme et directeur du ,,Peuple". M. J. Wauters avait été arrêté par les Allemands pour avoir été trouvé dans la zone frontière sans passeport àpécial. 11 avait été condamné de ce chef à 4 mois de prison en Belgique. Il vient d'être relâché après 2 mois. Les nombreux amis du vaillant travailleur qu'est Jos. AVauters apprendront avec joie cette nouvelle dont nous sommes en mesure de garantir l'authenticité. D'autre part, nous lisons que de nouvelles arrestations ont eu lieu à Bréc mardi et mercredi de cette semaine. Les Boches prétendent qu'il y a eu dans cette commune une vaste organisation de passeurs de lettres et ils veulent savoir qui aurait trempé dans ce prétendu complot. De là des arrestations en masse. Il y en aurait eu une trentaine jusqu'à présent: toutes les notabilités de l'endroit sont en prison et, comme personne ne parle et que personne n'avoue rien, pour la bonne raison ^u'il n'y a rien à avouer, on se demande quand :essera cette odieuse tyrannie. # Enfin, on annonce qlie les Boches auraient supprimé la zone frontière en Belgique partout où existe la haie de fils électrisés. Lea Belges lu pays occupé peuvent désormais approcher jusqu'à cette haje sans autre document que eur certificat d'identité. "Un assez grand nombre de soldats ont été de la sorte libérés et mvoyés. au front» « • « Le ,,Telegraaf" mande que les habitants lu Platluis, localité située près de Putte, au >ud dé Bergeu-op-Zoom, sont rentrés dans leur 'illage. Voici des mois que ces pauvres gens ivaient été emmenés à Anvers. Trois d'entre ?ux ont été déportés en Allemagne, l'un pour r purger une peine do prison de cinq mois, les leux autres de 16 mois. Les prisonniers sont evenus au Platluis au nombre de vingt-huit. 'iO 2 juin, au matin, ils étaient déjà devant e fil électrique du blockhaus de Putte. Les emmes du Platluis, apprenant la nouvelle, iccourureut avec leurs enfants. Mais "'le Plat-uis se trouve du côté néerlandais do la fron-ière et les hommes durent attendre plus, de louze heures — ô administration boche! — lu'on leur laissât le passage libre. A 9£ heures lu soir, ils étaient enfin chez eux. * * * Une femme de Putte (Belgique) avait reçu me lettre du front et avait raconté, à une ommère qui habite au sud du fil électrique, [uo le mari de celle-ci se portait bien. Elle dut d'abord faire rue des Béguines un éjour forcé de trois mois. Après quoi vint a, décision du tribunal la condamnant) à cinq aois de cachot, en Allemagne ! Le mari de ette malheureuse est mort pendant la guerre. *es trois petits enfants ont été confiés à la harité publique, pendant que' la pauvre mère st très souffrante, actuellement, à la suite o cette condamnation d'une cruauté aussi lutile qu'allemande. * * * A l'adresse d'une jeune fille arriva par oste une carte postale de St-Troud, avec cette îention: ,,Pour Louis". Immédiatement, un ôlicier secret interrogea la destinataire. Qui tait Louis? Un fugitif d'Anvers, qui avait Ajourné à Putte et qui se trouvait actuellfe-îent en Hollande. . Ce fut suffisant pour agent des tortionnaires : la jeune fille fut mdamnée à cinq semaines de prison! * * * M. Capelle, sénateur provincial de Courtrai, urait été arrêté à Menin, et conduit en Alle-lagne. On ignore les motifs do cette arresta-on.Nous apprenons que l'abbé Julien Vermont, rofesseur à Bruges, aumônier militaire, ar-îté en février 1915, vient d'être transféré au imp de Giitersloh. A Bruxelles On annonce la mort du célèbre docteur .ommelaere, décédé à Bruxelles à l'âge de 3 ans. Il était professeur à l'Université libre de ruxelles. On se rappellera que, lorsque Dtre gracieuse Souveraine fut gravement alade, le docteur Rommelaere la soigna. /ec dévouement. Très connu par sa science et son érudition, docteur Rommelaere était membre de ombreuses sociétés savantes belges et étranges.* * * Une exposition de peintres vient d'être inau-irée dans la salle Giroux, rue Royale. Un bleau attire particulièrement l'attention des siteurs. L'auteur l'intitula : ,,A la guerre >mme à la guerre". Il représente une as-stte sur laquello se trouve un morceau de tudin; à côté, un bout d© pain noi£ et, plus in, un numéro du ,,Nieuwe Rotterdamsche jurant"! * * * On annonce que toute la. partie disponible de production de soude de la firme Solvay sera servée aux magasins communaux. On fournit tuellement un kilo de 60ude par tête d'habi- nt... et par année! * * * Lo Petit Parisien" écrit que von Bissing ait ordonné que tous les chiens soient munis une muselière et tenus en laisse. Cette ordon-nce ayant causé beaucoup de mécontente-;nt parmi les habitants, l'un d'entre eux s'en t promener sur les boulevards avec une meute chiens, parmi lesquels se trouvaient des 'riers, des bassets, etc., etc. Tous ces animaux aient une muselière peinte sur le museau et rtaient toutes sortes de signes ridicules mtrant qu'ils étaient très ennuyés de leur uipement. Une foule de gens très amusés suivait la iute mais la polioe procéda à l'arrestation 3 ch^eps et de leur inaitre. Celui-ci fut forcé de payer une amende de 250 francs pour re- oouvrer sa liberté et celle de ses animaux. ^ * * * p; L'organisme d'entr'aide professionnelle : Aide eb protection aux médecins et piharma- ciens, vient d'obtenir que 5,000 kilos de ^ saindoux soient répartis chaque mois entre je les pharmaciens du pays. De même chaque 5 pharmacieji pourra obtenir 5 litres d'alcool, ii * * 01 Il est fortement question d'augmenter les appointements des fonctionnaires et des em- p. ployés communaux. La hausse croissante du a prix de la vie en est la raison. Un journal bruxellois dit que l'augmentation serait pro- n< portionnelleiiient plus forte pour ceux des membres du personnel dont les appointe- m ments sont modestes, — ce qui est logique. (jf En un mot, il serait accordé un supplément v[ destiné à venir en aide à ceux qui en ont co le plus besoin et qui sont proportionnellement plus atteints par la situation actuelle. P«' Les majorations ne seraient d'ailleurs que 'e: temporaires et prendraient fin lorsque la vie ac économique serait redevenue normale. ^ Cette innovation serait applaudie par tous ceux qui jouiront de oette faveur — nc évidenynent, — et nous ne croyons pas ai qu'elle soulève de critiques, le prix de la vie ayant plus que doublé. nc (A- fe A Anvers ls On annonce les décès des docteurs Carpeïi- en tie'r et Buelens, de M. Lantmeeters, ancien da receveur communal et de M. Leslie Alexan- dé der Jung, qui épousa Melle Emmy Pétri, et qui tomba dans les rangs anglais à Viiny, ! { la tête fracassée par un obus. * ^ * * * so L'autre soir, vers 11 heures, une salle de fiî danse située 109, rue c3e l'Abbaye, s'est effon- la drée par une cause demeurée inconnue jusqu'à nc présent. Le bâtiment avait 30 mètres de av longueur et 1-3 de largeur. Il n'en est demeu- ms ré debout que les deux murs des arrières sal- qu les. Les murs latéraux se §ont effondrés sur ie toutb la longueur et en tombant ont occa- ra< sionné de graves dégâts aux maisons adjacen- so. tes, rue de l'Abbaye et rue du Chanoine. On a pris sur le champ les mesures de pré- / caution nécessitées par la circonstance et la policé a fait évacuer lies immeubles qui restent menacés par les murs demeurés debout. LevS dommages sont purement matériels. Par co Je plus grand des hasards, il n'y avait personne dans les bâtiments lors de l'accident. ru * * * nc La disette est cause de ècènes regrettables et malheureusement, fréquentes. Les foules L< accourues pour acheter quelques grammes de m lard ou de savon s(o bousculent,, des propos , aigre-doux sont échangés et ça finit réguliiè- . renient par des rixes. Ou bien tout ce public V1 nerveux, obligé d'attendre des heures durant pour se procurer une quantité ridicule de qt nourriture, se fâche et c'est au tour de la police eu d'entrer en lice. Tout, récemment, des scènes m, fâcheuses se sont produites devant le magasin ,-,r i de la rue de la . Province. Bousculades, hurle- * ments, coups de sifflet et surtout coups de poing, rien ne manqua à la fête. La police se m' montra sévère. 011 renvoya les gens chez eux, le magasin fut fermé et tout le inonde repartit, ^ en maugréant, en emportant ses contusionnés, étx car il y eut des yeux pàchés, malheureusement, sti * * * ar Les huissiers ont rejoint leur poste, à part ce' deux d'entre eux. dont un est7 en Hollande pr et l'autre en Angleterre. * * * to-Les vols sont toujours aussi fréquents. On de enquête encore au sujet du vok commis à di l'hôpital de Stuyvenberg. Malheureusement, on a suivi une fausse piste et mis sous les verroust deux jeunes gens fort honorables qu'il a fallu remettre en liberté en leur faisant des reI excuses ! Be on lar A Naetea*r Pa: ma Voici un£ communication que M. de Dorlodot a reçue sur Namur d'un de ses correspondants à la date du 30 avril dernier : Vous me demandez par votre lettre du 7 l'J, mars mes impressions sur notre situation: L II C'est la guerre! Ces trois mots frappent sans nr cesse nos oreilles: c'est la guerre! Adieu liberté y » tant aimée ; la pesante main de fer s'appesantit sur nous ; tous les rouages de notre administration sont commandés par l'occupant. Malgré nos efforts de résistance passive notre, vie, mécaniquement réglée, marche de plus en plus a la prussienne. Le drapeau germanique, qui flotte partout, semble narguer nos douleurs ; nos rues résonnent bruyamment sous ,1e pas ^ ( lourd et brutal des troupes teutonnes; partout , l'oeil, l'oreille de la police secrète allemande, CT.Q toujours la perspective de l'amende ou de la 1115 prison. ch< Les condamnations sont toujours plus nom- col breuses; les ordonnances se multiplient et tou- êtr jours se terminent par ces mots : Sera puni sar d'une amende de ... . d'un emprisonnement j-ei de... . ! Le refrain quotidien est celui-ci: .,Avez-vous ^ votre carte d'identité?" Si la réponse est né-gative, l'amende est au moins de vingt marks. Pît toujours, à tous les coins de rues nous gle lisons, nous entendons ces mots: défense de 1 faire ceci, défense de faire cela.... trè Pour la vie matérielle : la vie industrielle est éta pour ainsi dire nulle, le travail est remplacé noi par le chômage rétribué. Au point- de vue r agricole, le travail bat son plein dans les jardins. Après l'ouragan de la semaine sainte, ^ nous avons eu le beau temps et, 6i le soleil con- 0 tinue à luire, nous aurons une belle récolte. Toi Tous les petits coins de terre délaissés aupara- me vant sont utilisés aujourd'hui. Aucun terrain vas n'est laissé en jachère. O11 cherche surtout à ]y£c donner de l'extension à la culture de l'avoine, -w des betteraves 6ucrières# des pommes de terre r; hâtives des léjjufiies printaniers, Des .plants de loc pommes de terre sont délivrés sur le pied d« 1-5 Kgs. par are de culture au prix de 20 frs les 100 Kgs. mais, pour l'alimentation, 1e pomme de terre est presque introuvable en ce moment et est principalement remplacée pai le riz. Le pain, d'assez médiocre qualité, vaut 4S centimes le Kg. La ration est de 350 grammes par personne et par jour. On peut se procurer, au ravitaillement, de 3 à 400 grammes de saindoux américain par personne et par mois au. prix de 2 fr. 50 le Kg.j chez les bouchers, oni le paie 7 frs. le Kg. Le lard du pays 7 frs. le Kg. Les oeufs 5 frs. 50 le quarteron. Le beurre .3 frs. 50 la livre. Ije lait 0, 35 c. le litre. Chez l'épicier on paie le café non brûlé 7 frs. le Kg. On peut s'en procurer, au ravitaillement, à 3 frs. 50 environ le Kilo, à raison de 250 grammes par personne et par mois. Le tabac même a augmenté et nous le payons o fis. 50 le Kg. Qu'on ne croie pas que ces difficultés de notre vie matérielle nous abattent et nous désespèrent. Je répondrais et tous ici avec moi: non! car. i! y a l'âme belge, la grande volonté nationale, l'espoir éperdu en le retour Je notre Roi, de notre Reines, de notre armée victorieuse, l'évocation de la liberté enfin reconquise.Que nos soldats le sachent bien : leurs compatriotes 11e les oublient pas. Nous ne prouvons es aider matériellement, mais nos prières les accompagnent à toutes les heures du jour. Des messes, solennellement annoncées, sont iites pour eux dans toutes les paroisses: nos soldats s'offrent aux balles ennemies pour îotre délivrance; nous pouvons, nous, souffrir îussi : Dieu nous aidera. Et d'ailleurs, pour soutenir nos courages, îotre clergé est là, nos Evêques, notre Grand Cardinal. L'occupant ne parvient pas à étouffer la voix de nos prêtres qui nous prêchent endurance en exaltant notre patriotisme. L'âme belge est sublime Je sais que nos ennemis, ne pouvant vaincre fios vaillants sol-lats par des armes loyales, s'efforcent de les iémoraliser par des nouvelles perfidement lancées : ,,La morale belge, disent ces agents de étranger, n'est qu'un vain mot; la femme >elge, surtout, n'a pas l'honneur dont on veut a doter". Ce sont d'infâmes calomnies; nos ioldats peuvent revenir: leurs femmes, leurs iancées sont là pour les recevoir, sans crainte, a tète haute, le coeur fidèle. A chaque instant tous entendons des femmes, des parents dire, ivec un éclair d'orgueil dans les yeux: ,,Mon nari. mon fils est au front". Et, à !a question pii s'impose: ,,Avez-vous souvent de ses nou-elles? la réponse est toujours la même: ,,rare-nent, hélas, mais je suis fier de lui : il fait tout x>n devoir!" au Pays Wallon Le marché charbonnier se ressent, par ïontinuation, de la période d'été. D'un autre côté, l'industrie de la sidé-•urgie conserve sa même physionomie mo-îotone.Les Ateliers Nicaise et Del cuve,- à La L/Cuvière, exécutent une nouvelle com-nande de matériel roulant pour le compte le la Société Nationale des Chemins de fer vicinaux. Aux Ateliers de Constructions électriques de Charleroi, une partie du personnel ouvrier reste cccupé quatre jours par se-naine.. La fonderie est en activité pour la réparation de pièces de réparation. Demis un an, 011 ne fabrique plus que des nodestes oculées de cuivre. Aux Laminoirs de l'Alliance, à Mar-hienne-au-Pont, les établissements ont t-é complètement modernisés. On y con-truit un vaste hall complètement en béton .rmé, toiture comprise, ce qui permettra à ette Société de renforcer sensiblement sa >rcduction. Les Laminoirs à tôles de La Loùvière, out en travaillant par intermittence, font les changements assez importants dans les lifférents halls de l'usine. * * * Entre Andenne et Gives,1 la chaudière du emorqueur ,,Alliance VII., appartenant à M. lerx, de Ben-Aliin, a fait explosion. D'Andenne n put nettement voir les débris du bateau mcés à une hauteur considérable. Les occu-ants: M. Leblanc, d'Ahin, et sa- femme et le lachiniste Berx ont été tués. — 'institut militaire belge d'instruction des irands blessés à Mortain (Normandie) Une conférence intéressante. Maints de nos réformés s'étant adressés 1Indépendance" pour avoir des détails rccis sur l'Institut Militaire Belge d'In-bruction des Grands Blessés de la guerre, réé par M. le baron de Broqueville, mi-istre de la guerre, et M. Léon de Paeuw, bef de son cabinet civil et son distingué ollaborateur, notre confrère <1 cru leur bre agréable en résumant la très intéres-mte et très doeuînentée conférence que le eutenant Moreau a bien voulu faire, il y quelques jours, à l'Hôtel Cecil, à la emande du Comité de Protection des Sol-ats réformés de l'Armée Belge en An-leterre.Le lieutenant Léon Moreau, qui est le •ès dévoué directeur des études de cet ^ablissement, était tout indiqué pour ous donner les détails les plus minutieux ir le fonctionnement de cet institut, qui it à nos réformés intellectuels ce que ort Villez est à nos réformés manuels, out d'abord, disons qu'il est admirable-ient situé. Il fonctionne en effet dans les astes locaux de l'Abbaye Blanche de [ortaiu, qui servait antérieurement de etit èéminaire et est entourée de bois, de )çhers, de jardins faisant corps avec 1 immeuble « comportant l'étendue d une lieue. ^ Cet établissement est moderne, éclairé à l'électricité, et comporte , , sa,lles _ spacieuses, des dortoirs bien a«res, des réfectoires fort proprement entretenus, des classes pourvues de tout le confort moderne, une belle salle de spectacle où se,donnent des conférences, des concerts, des représentations dramatiques, des séances de cinémas et des amusements de tous genres organisés par le directeur des fêtes, l'aumônier Gleyters, dont le lieutenant Moreau se plaît à re-connaître l'infatigable entrain. Une oeuvre patriotique. Apiès nous avoir dit que le succès de cette oeuvre, éminemment patriotique, revient à 1 inlassable dévouement du commandant de 1 institut, 1© major Munaut, du commandant Aerts, du lieutenant Vermeulen, de l'aumônier Cleyters, le lieutenant Moreau nous fait l'exposé de 1 organisation^ des études. La direction des cours d'éducation physique est confiée à M. le commandant Devos, de l'artillerie, professeur de l'Université de Gand. Ce cours marche de pair avec la mécanothé-rapiôj placée sous la compétence du médecin Van der Meulen. Pour ce qui est des cours, l'Institut comprend, en premier lieu : a) le régime flamand; 'b) le régime wallon. Chacun de ces régimes s'applique ^ux six grandes sections actuellement organisées comme suit : (1) Section primaire ; (2) section 'normale primaire: (3), section administrative; (4) rection commerciale; (5) rhétorique; (ô) préparations universitaires. (1) La section primaire est oonfiée à des instructeurs d'élite et comprend trois degrés pour les Wallons, quatre degrés pour les Flamands. On y enseigne les deux langues Nationales^ l'arithmétique, la tenue des livres, l'hygiène domestique, le jardinage. Le but de cette section primaire est^ de rafraîchir et de consolider les connaissances de nos mutilés et de les. mieux préparer, à raison de leurs mutilations et de leur situation matérielle, à subir les épreuves t aux emplois subalternes des grandes administrations publiques et privées. Parmi eux, il en est qui désirent s'établir à leur propre compte et qui n'en seront que mieux outillés pour réussir dans les petits négoces ou les métiers bourgeois qu'ils pourraient encore exercer. (2) La section normale primaire s'adresse aux sous-officiers, caporaux et soldats Justifiant d'un minimum de connaissances réunissant les aptitudes nécessaire#. Elle comprend les deux degrés: le premier,/préparatoire, dans lequel s'effectue l'élimination, et le degré effectif. Le programme des matières est rigoureusement celui exigé par le département des sciences et des arts et l'école prépare à l'épreuve en vue de l'obtention du brevet d'instituteur primaire. Cette institution a donné des résultats inespérés et est au plus haut point digne de tous les7 encouragements: que dire, plus tard, du prestige ^qu'aura sur nos chers enfants l'instituteur mutilé qui ai^fa chèrement payé ia défense de nos libertés nationales ? L'école d'application. A l'école normale primaire est annexée une école d'application, qui a recueilli lee enfants des réfugiés belges de» Mortaiii et de la région ; cette école est le champ d'expérience des futurs instituteurs. Elle a été confiée à M. Bostyns, un. pédagogue de première force, et Mme Devos, épouse diu directeur d'éducation pihysi-que, prête le gracieux concours de son talent diains l'art des travaux manuels. (3) La section administrative a été instituée en vue de préparer les grands blessés qui désirent subir les épreuves d'admissibilité aux emplois publics de l'Etat, des provinces et des villes. Cette division est divisée en sous-sec-tiofis pour les chemins de ter, la poste, le télégraphe, les contributions, l'enregistrement, les ponts et chaussées, l'hydraulique agricole, les gouvernements provinciaux, les secrétariats communaux. (4) La section commerciale se subdivisé en cinq sous-sections: (a) Section commerciale proprement dite. (b) Section industrielle. (c) Section bancaire et actuaire. ("d) Section maritime. (e) Section coloniale. La section commerciale générale est une section professionnelle et purement pratique. On conçoit que le temps n'est pas à perdre si l'on désire atteindre le but proposé. . Elle a au programme* les langues française, allemande, anglaise, flamande, espagnole, congolaise, les cours pratiques d'arithmétique et d'algèbre commerciaux, la comptabilité, le droit, l'économie politique, la météorologie. La générosité de M. C. Francq. La section commerciale proprement dite vise surtout aux emplois de correspondants comptables, sténo et dactylographes dans les affaires belges et surtout dans le commerce anversois, où nos grands blessés, pratiquement préparés, pour/ont prendre les places qu'autrefois les Allemands occupaient.Le conférencier signala içi la- gqnérosit®

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Dit item is een uitgave in de reeks L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Amsterdam van 1914 tot 1918.

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