L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam

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15 september 1918
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s.n. 1918, 15 September. L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam. Geraadpleegd op 24 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/js9h41kr4f/
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f ^enie Aniraee in° s423 es 1423 s cents Dimanche 55 et fiiaracsi les septemore 1918 L'ECHO BELGE l'Union fait (a Force. •ïoaariraal quotidien c3&s malin B»»rai3ss<Eaînt en IfolSaridte Bêlas est noire nom cts Famille. Toutes lesi lettres d°li^nt âtiress#^sau Rédacteur en Chef: Gustave Jaspaers. { Abannemant® : HoltaMi* *. 1.80 pa* mois. Etranger II. 2.00 par mois. Pour las bureau de réd«ptlon.. rw. VW)KBHRGWA.L, 334-340, eomîté tîe HidnWïnn - » Charles Bcrnard.René CharaSrï, miciaires eu iront et tes ir.i.itai.-is internés en Hollande il. 0.7S par mois payable AMSTERDAM, relépiioties: 3797 1177^. t.om.tt ae Hat5nc»on:) Emjie painpar& par anaolpetto». An;wnces: 1G «an -a ligne. Réclames: 30 cents la ligne. I Bes dsuxdieooiirsaltesiil I ii ie la lipwe des iiis Il nous vient d'Allemagne l'écho de na ■ vellee ,,paroles autorisées' . Les unes sont < ■ Guillaume II lui-même. Les autres sont < ■ ïou vioe-chancalier M. von Payer. Nous savons comment le peuple aHeman I a réagi devant les victoires de Foch. Il ■ tout simplement jeté le manche après . I cognée, montrant eu cela une certaine clai; ■ voyance puisqu'il est évident que la part. I est perdue pour lui. Nous savons aussi, par les discours du do< B te».ir Soif et du prince Max de Bade, par le I déclarations de M. de Hertling et par l'ii I terview du kronpriuz, comment avaler ■ Tôa^i les milieux gouvernementaux. Et l'o I te rendait compte que, dans les hautes ephî 1-36, le moral n'était pas beaucoup plus bri I lant que dans le peuple. [ peur parler iamilièrement, l'Allemagn ■ mil ait de l'eau dans 6on vin. Chacun dï Biauts personnages que nous venons de cite Ben versait un mince filet. A quand la grand B rasade ? I Avouons tout de suite que notre attent Ha été déçue. Que s'est-il passé depuis la pei Hicde do la ligne Drocourt-Quéant, le 2 6esf Mtembre, et le moment presque simultané o-■j Guillaume et von Payer ont prononcé leur Hlaïus? Il n'y a pas eu de victoire allemande H;pas même le plus petit succès looal. Mai ■jtudendorff a su ramener sur les ,,Siegfried ■ Bfcellimgen" ses divisions fatiguées et déci ■ mées, et infposer un temps d'arrêt à l'affen Beive de Foch en Artois et sur l'Aisne. U.111 ■ belle manoeuvre, assurément, mais qui es ■ loin cf'enlever au haut coanmandament allii ■ l'initiative qu'il s'est assurée depuis le 1£ ■ juillet dernier. Il faut croire cependant. qu< ■ les gouvernants allemands se laissent pren ■ dre eux-mêmes à une jactance qu'on croyail Iso'.iiement destinée à en imposer au dehors f et qu'ils s'imaginent réellement que Lucien darff a reimpoité les victoires dont il pari* dans 6es communiqué. En effet, les discours que viennent de prononcer le kaiser et 1< vice-chancelier de l'Empire ne 6ont pa; ! d'une offensive (le paix mais d'une offensive de guerre. Tel est du moins l'effet qu'ils oui produit et produiront certainement dans les pays de l'Entente et chez les neutres, bien qu'il soit foït possible, qu'if soit même certain que leurs auteurs se sont imaginé, de bonne foi 'souffler dans le chalumeau de la Lpaix alors qu'Us embouchaient en réalité la l trompette de guerre. C'est un état d'esprit l qu'on peut rapporter de celui du héros principal de la fable de l'âne et du petit chien. Le docteur' Soif avait essayé de dire des choses aimables à l'adresse de l'Angleterre. II n'avait pas réussi mais, enfin, il avait fait de son mieux, et il reçut même un satisfecit de lord Robert Cecil. Coimme on parle beaucoup, ces derniers jours, du remplacement de M. de Hertling par le docteur Soif, Ion pouvait croire que cette «politique do cour- ■ toisie vis-à-vis de la Grande-Bretagne entrait ■dans les vues nouvelles des dirigeants alle-■mands. Il n'en était rien, ou. s'il en était ■ réellement ainsi, l'on peut dire que Guil-■laume II, en haranguant le3 ouvriers de ■ Krupp comme il l'a fait, a jeté bas tout ■l'échafaudage diplomatique construit par ses I conseillers. I Le kaiser, en effet, a réédité en les aggra-I vant les paroles qu'il adressait à Hinden-I burg, au grand'quartier général, à l'occasion I du trentième anniversaire de son règne. On 6e souvient qu'il avait parlé alors de la lutte entre la conception anglaise du gouverne-ment du monde, égoïste et utilitaire, et la .conception allemande, altruiste et idéaliste. Aujourd'hui, dans une manière de prêche où ne manquant pas les objurgations au peux Dieu ni les citations de l'Ancien Tes-t lent, Guillaume II développe le thème jtio la lutte du mal contre le bien» de l'ombre Pputre la lumière, de l'enfer contre le ciel. Sans doute on en rira de Vautre côté du dé-poit, car par l'effet de cette singulière ant-i-I ponije que nous, retrouvons dans tout ce que I pisenfc les Allemands, quand ils parlent du I M, de l'ombre et de l'enfer, ce n'est pas H Allemagne qu'ils désignent. Mais les An-■^•2is riront moins quand l'impérial orateur, 1'txcendant des sphères sacrées, se livre à des imputations plus précises et en \ient à l'in-Nte directe. 11 accuse les Britanniques d avoir ourdi à Moscou'une.conspiration contre le gouvernement ultra-démocratique" de la Russie, pour l'obliger à recommencer une guerre dont il est las. ,,N'est-ce pas une preuve, s'écrie le kaiser, de la conscience lu'on a de son infériorité, qua%d on recourt a des manoeuvres aussi criminelles?" Entre cette preuve-là et celle qu'admi-ïustrent depuis dix semaines les armées du Maréchal liaig, on peut croire que l'auditoire de Guillaume, si borné qu'il fût, n'a ;as hésité. Mais Guillaume n'a pas demandé lavis de 6on auditoire. Il l'a simplement exhorté à tenir et à combattre jusqu'au dernier homme. Après quoi il 6'est rendu au quartier général où il est arrivé juste à temps pour apprendre les premiers détails sur l'offensive des Américains à St. Mihiel. La harangue de Guillaume II ne sera £>as de nature à modifier les sentiments du peuple de la Grande-Bretagne que Lloyd George caractérisait si justement, avant-hier, dans >on discours de Manchester. ,,Nous voulons la paix par la victoire, a-fc-il dit en substance, parce- que c'est la seul» qui nous garantit contre les entreprises du militarisme >russien". Certes, les déclarations très développées que M. von Payer vient de faire à Stuttgart, devant ses électeurs, ne modifieront pas non plus ces sentiments. M. vQn Payer n'est pa6, comme son impérial naître, un orateur sacré. Il ne se meut, lui, que dans le profane, dans le domaine ; des faits et de la politique. Or, M. von j Payer ne lâche rien des exigences formu- j Jees tant de fois par. les dirigeants alle-'Si, pourtant, i] abandonne une .cho se ou, plutôt, une catégorie de gens, il e S vrai la plus méprisable: les activistes fl; mingants. Tout en accusant encore une fo le gouvernement belge de n'avoir pas re î pecté la neutralité, par quoi M. von Pay< ï, a menti par la gorge, il.consent à ce qi j l'Allemagne fasse abandon de la Belgiqu j une Belgique dont on peut attendre, dit-i i- j qu'elle donne une solution satisfaisante le la question flamande. M. von Payer i le souffle mot de l'Alsace-Lorraine, une que tion qui, pour lui, a été réglée par le trait d de Francfort. S'il parle du traité d a Brest-Litovsk, ce n'est pour dire qu a ce traité-là, également, • est intangible. E: d'autres mots, M. von Payer, c'est-a-dii 6 le gouvernement allemand, attend des a liés qu'ils acceptent une paix qui ne soi que la ratification des deux traites inique s de Francfort et de Brest-Litovsk. l" C'est aller un peu fort. Dans le cadre d la mentalité allemande, on eût compris d n tels vertiges quand les armées victorieuse d'Hinidenburg menaçaient Paris et Calais M. von Payer ne paraît pas se douter qu ces armées ont été battues et que l'Allema s gne n'a plus aucune chance, si elle en jamais eu, d'imposer au monde une pai: £ allemande. Aussi son discours, s'il est asse froidement accueilli dans les milieux libé 0 raux auxquels M. von Payer appartient, e s'il est vivement critiqué par les socialistes n'aura aucun effet dans les pavs de l.'En ^ tente. Que chaut aux Français, aux An g glais, aux Américains ce* que dit ou ce qu ne dit pas M. von Payer? On n'y a de ^ yeux que pour Foch et ses soldats. Èt s'il ] a une réponse à donner au discours du vice _ chancelier de l'Empire allemand, on s< contentera de celle que vient de faire L 3 général .Pershing et la première armé* j américaine eu battant les divisions germa ; no-austro-hongroises de von Gallwitz à St. ; Mihiel. Nous, laissons parler le canon. > Charles Bernard. ~ 'i HT' » IÇ» ii fc n—■ ;'lin exploit de partîtes belges. t i Dans une tranchée du secteur de Nieupon « des hommes se groupent. Los uns ont leur; 1 musettes gonflées de grenades, d'àutressoni ! munis de pistolets, tous portent le poignarc i acéré. Ce sont les patrouilleurs d'un régiment de carabiniers qui vont nettoyer ut poste allemand et cueillir des prisonniers, A l'heure H, les hommes se glissent silencieusement hors de la tranchée et se dirigent en rampant vers le poste. A [ce moment, l'artillerie belge entre en action. Son tir est d'une précision telle qu'il est impossible aux occupants du poste de se replier. Mais des fusée» montent de tous côtés. La patrouille belge a été découverte et l'ennemi réagit vigoureusement par des feux nourris d'infanterie et de mitrailleuses. Les carabiniers, pourtant, ne reculent pas. Avec une audace et un courage inouïs, les hommes franchissent le réseau de fils barbelés et attaquent le poste allemand. Les grenades s'abattent au milieu des défenseurs qui tentent en vain de résister. L'opération, comme toujours, fut rapidement menée. Poursuivie par les feux de l'infanterie ennemie, la patrouille, sa mission terminée, rentre dans nos lignes, ramenant un sous-officier et un fusilier-marin allemands, tous deux blessés. • -«B» • (frisai.. i La terreur qu'ils inspirent Un quotidien néerlandais rapporte un pénible incident, consécutif du régime de terreur qui sévit en Belgique occupée: un jeune homme de 15 ans en lut la victime. Le gars en question possédait un vélo. Pour l'avoir, il avait économisé longtemps, sou par sou, se privant de toutes les distractions chères à ceux de son âge. Mais les réquisitions allemandes étaient venues. Les bicyclettes devaient être livrées, toutes, sans exception. Le jeune homme résolut de sauver la sienne. 11 la cacha avec une habileté consommée. Maintes fois, les limiers teutons avaient parcouru le village ; ils avaient même, à plusieurs reprises, visité la maison, et la grange, et l'étable, sans rien découvrir. A chaque visite, il éprouvait les angoisses les plus vives et sa santé s'en trouvait affectée. Il arriva, pourtant, que des agents plus avisc3 découvrirent la cachette et le vélo. Alors, pâle et défait, le pauvre garçon, tout en larmes, courut prévenir sa mère en disant: ,,Maman, ils viennent de trouver ma bicyclette !" Le coup fut si rude que-l'enfant s'alita. Convoqué à la Komman-dantur pour s'y soumettre au contrôle, il s'y traîna péniblement et arriva en retard. Cela lui valut une punition sévère. Il devint très malade. Une nuit, tandis que la mère veillait son petit, il parut s'assoupir. Il ne se réveilla plus. Les émotions l'avaient tué. La famille de cette innocente victime a d'autres fils encore. Ils combattent sur l'Yser Le benjamin était la suprême consolation des vieux parents. ,,Voilà, dit le journal hollandais, un aspect de la terreur qui ne se manifeste ni f par la fusillade, ni par la prison, ni par ■ j la déportation. ,,Nombreux sont ceux qui succombèrent j ainsi, après un silencieux mais non moins ; douloureux martyre." // v a* un an 15 septembre 1917: Dans la contrée de Riga les Russes enlèvent plusieurs villages et la ferme Kronenberg. Les Italiens 'progressent aux environs de Lizj, au nord du plateau de Bainsizza. 16 septembre 1917 : Les italiens gagnent j du terra'n au- sud-est du plateau de Bain- j sizza, \ Ê En Belgique. ;r f A Srmixeiîes 1» . numéro 10 de la rue du Chêne, la à vieille artère bruxelloise où s'élevaient jadis e ta,nt d'hôtels aristocratiques, il est un vieil ï- ; immeuble dont la façade est loin de faire q soupçonner quels trèsoers. d'art ornent l'inté- 0 rieur. C'est là que mourut, il y a quelque e temps, à un âge très avancé, Mlle de Hoff-;1 mann, dernière survivante d'une vieille fa-e mille? qui y habita pendant longtemps. Ses héritiers se sont mis d'accord avec la ville de t, Bruxelles, qui vient d'acquérir l'immeuble g où elle a l'intentio nde grouper les collections d'art décoratif et d'ameublement du q XVIIIo ciècle et de l'Empire, que l'exiguïté s du^ Musée Communal ne lui permet pas de s présenter convenablement au public. L'idée. est très heureuse, car jamais cadre plus mer-q où elle ^ a l'intention de grouper les collections précieuses que possède déjà la ville. En ^ effet, le vieil hôtel de Hoffmann, en pur style Louis XVI, est conservé dans son état primitif. 11 y a là de grands et petits salons, des antichambres, des cab'inets ornes de ma-gnifiques anneaux sculptés, des parquets en marqueterie de différentes teintes, des esoa-> liers en chêne sculpté, d'une superbe envolée, et surtout des cheminées en marbre blanc, qui sont de pures merveilles. La cour, 3 ornée de vieilles plantes grimpantes, qu'on s dirait contemporaines de l'édifice, a grand air avec son aile de bâtiment surplombant. Pour conserver toutes ces merveilles, il 1 faudra une restauration assez importante de ï l'ensemble des bâtiments. Peut-être réédi-) fiera-t-on la façade dans 6cn état primitif qui paraît avoir été assez sérieusement altérée.On ne' sait pas encore qui sera nommé conservateur du nouveau musée; l'espace ne manquera pas pour le loger confortablement. Le choix du "collège se portera vraisemblablement sur M. le directeur E. Brees. Dans, l'entretemps, le service des bâtiments va prendre possession de l'édifice et ; les travaux d'appropriation seront elitamés i incessamment. * * * Rentrant chez elle., mardi, vers 11 heures du soir, Mme C—, gérante du magasin de bijouterie de M. Wolfers, rue de la Madeleine, 35, constata que tous les bijoux avaient disparu; des voleurs s'étaient introduits par une fenêtre du premier étage après avoir brisé un carreau et ils avaient ensuite, au moyen de pinces et de scies à -main qui ont été abandonnées sur les lieux; 3 pratiqué un trou dans le plafond au-des- 1 sus du magasin ; par là, ils éaient descendus le long d'une corde attachée à une poutre. Après avoir pillé tout le magasin 1 ils sont remontés en se servant de la corde et ils ont disparu par où. ils étaient venus. < Le concierge qui avait la garde de la 1 maison dit avoir veillé jusqu'à 8 heures et < avoir remis la surveillance à cette heure-là * à^ sa femme; mais ni l'un ni l'autre n'ont " rien entendu. Le concierge a été maintenu J momentanément en détention ]x>ur les be-soins de l'instruction. On n© connaît pas 1 encore 1 importance du vol ; il est certain, ^ toutefois, qu'il est considérable. ' J * * 1 La nuit dernière des malfaiteurs ont € pénétré par le soupirail de la cave dans la ( maison occupe, par M. Léon Couplet, bijou-tier, rue Mpntagne de la €our, 69 ; ils sont montés au magasin, ont fracturé toutes les armoires et raflé tous les bijoux. Les bijoux volés ont une valeur de 30,000 frs. } * * * 1 M. Lutte, rentier, rue St-Antoine, reçut il -? y a quelques jours la visite de deux individus, 1 se prétendant policiers, qui voulurent effec- r • tuer une perquisition dans l'immeuble, pré- c tendant que M. Lutte avait été dénoncé j t comme fabricant de savon clandestin. M. Lutte exigea les papiers d'identité. Les deux individus ne purent les exhiber. Le rentier leur I proposa alors une somme d'argent s'ils vou-i laient remettre au lendemain leur perquisi-j tion. Les complices acceptèrent : la police fut -r | prévenue et. le lendemain, ncs "deux compères j se virent mettre la main au collet. L'un d'eux ° avait sur lui une somme de 1200 fr. Ils ont a été écroués. s * * * , à Lu automobile, conduit par i« chauffeur ^ V..., passait rue Verte. Tout à coup, la voiture dérapa, grimpa sur le trottoir et atteignit r une femme, ldalie Chauvin, demeurant rue p Saint-François. La victime, jetée sur le sol, fut écrasée par le lourd véhicule. Le chauffeur stoppa instantanément, prit soin de sa T victime qu'il déposa dans la voiture et la con- P 1 duisit à l'hôpital Saint-Jean, où elle est res- ^ tée en traitement. Son état est fort grave. i^ * x * Une nouvelle distillerie clandestine a été découverte par les agents du fisc dans un immeuble de la Grande rue au Bois. Installée dans une mansarde sous les combles, cette g< distillerie fonctionnait depuis plus de trois ^ ans. Elle était en pleine prospérité : un «Matériel important a été saisi, ainsi que plusieurs tonneaux de matières en fermentation, une centaine de litres d'alcool, etc. C'est la 279e I distillerie clandestine découverte par les j ri agents du fisc dans l'arrondissement de Bruxelles depuis le début de la guerre. . * * ' j S L'agent de police Van Àssche, de la brigade ! de Sehaerbeék, se trouvant sur la plate-forme ; d'un tramway se dirigeant'vers la place Licdts, ! i. eut l'attention attirée par les allures louches i a do deux individus. 11 crut voir l'un d'eux intro- j ^ duire la main dans' la poche du pardessus d'un i m voyageur. Ses soupçons se confirmèrent lors- j j-qu'il vit les deux complices descendre précipi- ] tammer.t du tramway < u niarrhe. Le voyageur ? s'aperçut du vol: l'agent se précipita à la pour- { suite des deux malandrins, rejoignit l'un d'eux j. et le conduisit au commissariat de police de la j place Colignon. Le voleur, un certain XVynants, ■ demeurant rue Haute, refusa de répondre aux • G questions qu'on lui posa. Il ne voulut pas dé- al noncer son complice à qui il avait eu le temps L de passer le. portefeuille, lequel contenait !a m forto somme de 20.000 francs en billets do cz banque, tz Le nommé Pihilippe V..., ouvrier mécanici qui était détenu à la prison de Saint-Gilles il subissait plusieurs peines, devait être c duit à la Colonie pénitentière de l'Etat Merxplas. Cet individu est parvenu à trom la surveillance de ses gardiens et s'est év; en cours de. route. C'est un rèpris de just très dangereux ; il doit être placé pendant ans sous la surveillance de la police à l'expi tion de ses peines-. A AïSY®rs Les boches profitent de leur reste ! Ils font en ce moment une grosse récla: autour de leur „ Aligemeiné Deutsc Sohule", qui est installée au 31 de la i Quellin et dont ils annoncent la réouvert; pour le mardi 17 septembre. Malgré J.'extension que le directeur, ,,herr Do'ktcr" Gaster, avait donné à l'é: blissement- depuis l'occupation allemande nombre des élèves avait singulièreme baissé; avant la guerre, il était de mo dans un certain nombre de familles an/vi sooses, par snobisme ou par intérêt, d© fa suivre aux enfants les cours de cette Ecs allemande, dont la fameux de Barry s'étc fait le grand protecteur. Depuis 1914, il n'est plus un patriote#c ait 1 idée plutôt biscornue de confier ses c fants à cette institution placée sous l'égi et l'invocation du kaiser; et il n'y reste pl comme élèves que les enfants de quelqi aktivistes enragés et ceux des fonctâotntnai] prussiens qui ont fait venir leur progénitu en Belgique. Dans les classes des jeunes ge et dans celles des jeunes filles, les rangs so ionc plutôt clairsemés, et l'école' ne d< pas faire ses frais. C'est, paraît-il, la 79e année scolaire q va s'ouvrir pour l'établissement boche de rue Qucllin. Ça va être heureusement la de mère. Bientôt, la „schule" du docteur Gc ter fermera ses portes, et, nous l'espérer -e sera pour toujours. * -K- * Sont arrivées dans le port d'Anvers, 1 allèges ,,Spéculant" avec. 60 tonnes de f :dne, ,,Henri" avec 324 tonnes de fromec ,,Claeina" avec 327 tonnes de froment, ,Energie" avec 592 tonnes de haricots, >out à destination du Comité National. Le bateau de pêche ,,Angélique" est e tré au port avec 750 kilos de crevettes. « * » La, liste des vols s'allonge, clxaque jou ncléfiniment. On voit bien que les tiib îaux sont en chômage et que les malfa -ours comptent sur l'impunité. Voici, brièvement résumée, la série la pli récente des plaintes qu'a reçues la police ai rersoise: Chez M. Burel, rue du Général Lema] an vole 10 kilos de tabac en feuilles; à Mn euve Nauwelaerts, rue de la Cuiller, c lérobe son sac à main contenant 100 franc lans une maison do la rue de la Loi, ch< VÎ. Durt, qui est actuellement à l'étrange n vole des habillements, du linge, de ! i/terie; il en* est de même yahez Mme Ve >eek, rue de la Liberté; ou voie 350 kilos c >ommes de terre chez Mme Brouvvers, Ma hé-du-Vendredi; à Berchem, chez M. He enians, on dérobe pour 300 francs d'habi t de linge; on vole 400 piiêds de pomim lans le champ de M. Tubax. rue Belpain t 500 à Borgerhout, dans un champ de IV .ieysen, rue Van Diepenibeek. Uni nommé De B , de Borgerhout, ava endu à une personne de l'avenue du Moi in quatre bouteilles de pétrole au j>rix c 0 francs la bouteille. Arrivé chez lu: 'acheteur s'aperçut que les bouteilles cont* aient surtout de l'eau, avec une petit ouohe de pétrole par-dessus. Il a dépoe ne plainte contre son indélicat vendeur. Ae.3 Eï*sbanî On n'a pas attendu la fin des hostilité our entreprendre l'oeuvre de restauratio e nos villages où a sévi la guerre. C'ee insi que le village de Capelle-au-Bois, o 3 livra une terrible bataille et qui eut tan souffrir, vient de renaître en grande par ie de ses ruines. Plus de cinquante maisons y ont déjà ét ^construites dans un style simple, mais im Dsant, qui s'adapte à merveille au paysage Les bâtisseurs, voulant rappeler aux géné îtions qui suivront que la rafale a pass ir là, ont encastré dans les façades de leur aisons des pierres commémoratives ave îzcriptions. Sur l'une d'elles on lit: Hier laaide wild de wereldbrand. God sahenke vrede aan Vlaanderland. (Ici le conflit mondial sévit dans toute >n horreur. Que Dieu rende la paix en payi e Flandre.) ' Vallon en weer opgestaan, Zco is 't mij en 't land gegaan. (Nous sommes tombés, nous nous sommet îlevés. Tel fut mon sort et oelui du pays) Ses F'îaiirscSre'S D'après une ordonnance de von Bliichcr •nnnaadant d'étape, les cultivateurs son nus do livrer aux autorités militaires aile andss, pour les besoins tl-9 l'armée, pa: îctare do culture de chaque espèce dê Iégu infuses: 1,200 kilos de fèves de marais, 1 20i los de fèves brunes," 800 kilos de féveroilsi 1.200 kilos clé fèves mûres. Pays Wallon Mercredi, vers 9 heures du soir, la nommée roenenberg, demeurant rue Pirnay, voului lumer une lampe à pétrole, qui fit explosion 3 liquido enflammé se répandit sur les vête-ents de la malheureuse qui fut littéraleniem -rbonisée. La victime fut transportée à l'hôpi ,1 où elle mourut en arrivant. | La Mise au Pillage , de la Belgique où ^ >n- de Pillage de l'intiustrie et tfes finances; amendes, réquisitions, confiscations, déportations, icc travail forcé, etc. ilx Une note rédigée en Belgique occupée (fin ra_ mai 1918) trace un tableau très sobre mais saisissant de la systématique mise au pillage du pays par l'occupant. Mlle confirme ce que nous avons fait connaître successivement, av> fur et à mesure de l'arrivée de ces tristes nouvelles, mais elle a le mérite de les grouper en un raccourci frappant. Elle montre, enfin, ne que la situation ne cesse de s1 aggraver sous le he régime allemand. La voici: ue Le pillage est organisé méthodiquement sui-Lre vant un plan minutieusement étudié. Il a pour but l'épuisement du pays, de toutes ses res-sources industrielles, commerciales, financières, ^ agricoles, etc. 'En 1914 et 1915, von der Goltz et von Bis-sing, gouverneurs de la Belgique, no manquè-rent" aucune occasion de rassurer les Belges et c'e d'essayer de les convaincre des intentions bien-ir~ veillantes de l'Allemagne. D'après eux, l'Em-re pire n'avait qu'un désir, le rétablissement de )!e la vie et de Ta prospérité commerciale et indus-lit trielle, troublée par les événements de 1914. Ils faisaient appel à la collaboration et au bon vouloir de tous les Belges, les adjuraient de se |U_ remettre à l'oeuvre dans l'intérêt supérieur de la patrie. Ils promettaient de respecter leurs us biens et leurs propriétés; ils s'engageaient à n'exiger rien qui fut incompatible avec leur ,es patriotisme. es Le but réel de l'Allemagne apparut bientôt 10 au grand jour. La reprise partielle des affaires us allait lui permettre de faire main basse 6ur les nt produits manufacturés, les stocks de matières >it premières, les machines, l'outillage, les usines. •lo. Le budget de l'Etat doit servir exclusive-^ ment aux besoins et à l'administration dès ter-ja ritoires, occupés. En fait plus de 80 millions ir de francs de dépenses sont inscrits chaquts année à ce budget pour des objets d'intérêt ,s" allemand: séparation administrative, Conseil s> des Flandres, etc. Pour couvrir les déficits budgétaires, les Allemands créèrent de nouveaux impôts: impôts fonciers supplémentaires, es majoration des taxes sur les sociétés par actions, a- impôt sur le capital mobilier, droit de patente t, des agriculteurs. Q,t 2o. Une contribution, de guerre de 40 mil-je lions de francs par mois fut imposéé à la Belgique pour l'entretien de l'armée d'ooeu-^ pation. Elle fut majorée en 1916, portée à 50 puis à 60 millions. Il est question de la fixer à 75 millions. Les Conseils provinciaux ont fini par refuser r, le vote de cette contribution. Elle est couverte -i- par l'emprunt. Le consortium des banques fait i- aux provinces les avances nécessaires. 3o. De nombreuses contributions de. guerre ls sont , levées sur les communes du pays. Bruxeï-les versa.50 millions, Tournai 2 millions, Anvers 50 millions, Liège 20 millions, etc. 4o. Les amendes pieu vent' sur les communes 1' et les particuliers. Les amendes collectives 19 montent parfois à plusieurs millions de marks. 'U L'incident le plus futile sert de prétexte à s; l'amende. Bruxelles fut frappée plusieurs fois. îz La fête nationale du 21 juillet 1915, que les Bruxellois célébrèrent dans le silence et le a recueillement, leur valut 2 millions de marks r_ d'amende. Les amendes infligées aux particu-Q liers sont incalculables et édictées par d'innombrables arrêtés. Nul ne leur échappe: bour-geois, cultivateurs, commerçants, industriels, riches et pauvres, tous paient tribut. De lon--0 gues listes de condamnations sont annoncées par voie d'affiches. >, ' Marks L. Pour, avoir omis de livrer les quantités do pommes de terre réquisitionnées . . . 100 à 10.000 Pour transport do beurre ou de pommes de terre ou d'autres produits interdits . . 100 à 10.000 Pour avoir donné des pommes L' de terre en nourriture au bétail . . 100 à 1.000 e Pour avoir correspondu avec é un parent à l'étranger ou au front 1.000 à 10.000 Pour avoir caché des objets réquisitionnés, laines, cuivres, huiles, graisses, etc. 1.000 à 25.000 Pour avoir aidé au départ de Belgique d'un fils ou d'un parent 1.000 à 25.000 Pour avoir été trouvé en pos-p session d'un numéro do la ^ ,,Libre Belgique" ou d'un t autre journal prohibé . . 500 à 5.000 Pour avoir reproduit au duplicateur des traductions do 5 journaux hollandais . . . 1.000 Etc., etc. Ces amendes sont presque toujours accompagnées d'emprisonnement. Lo recouvrement ^ des amendes se fait par voie de contrainte et 3 do saisie. Les agents allemands pénètrent chez s les débiteurs récalcitrants, saisissent des ob-3 jets, meubles, pendules, objets d'art, bétail, les emportent ou les font vendre publiquement. 5o. Les réquisitions sont de véritables confiscations. Elles donnent lieu, le plus souvent, à plusieurs opérations. Un premier arrêté ordonne la saisie. Il est interdit de déplacer, 5 transporter, vendre les objets saisis. Le pro-' priétaire exproprié de son bien est tenu de veiller à sa garde et à sa conservation. Un second arrêté prescrit la déclaration ; des formulaires détaillés sont remis aux propriétaires;' • ils doivent être remplis et signés par eux. Puis des convocations, sont remises à domicile pour la livraison des objets. La livraison doit so faire par les soins et aux frais des propriétaires aux bureaux indiqués dans les convoca^ tions. Les objets livrés volontairement sont payés à des prix dérisoires, très inférieurs à 1 \ ' leur valeur réelle. Les autres sont enlevés j . ! sans paiement, sans reçu, sans bon do requis!- ' • ! tion et jetés pêle-mêlo dans des fourgons. Ce 1 . ' v\stèino permet à l'administration allemande j ) ! de réaliser une économie considérable do main- j i • d'oeuvre et de personnel. Le propriétaire lui- | | mémo est tenu, sous menace des peines les plus sévères, de démonter les objets et de les J livrer. Le lendemain du jour fixé pour la ! livraison commencent les perquisitions et visi- i tes domiciliaires. Des soldats envahissent et : i fouillent les habitations de fond en comble, do j la cave au grenier. Ils inspectent tout: meu- 1 bles, planchers, armoires. Les perquisitions ( ont lieu jusque 4 et 5 fois dans les mêmes im- ; , meubles. La recherche des cachettes est sou-■ vent confiée à des spécialistes, des équipes do ■ „fonceurs" armés d'outils, spéciaux. Ils per- ; cent les murailles, ouvrent les planchers. La découverte des cachettes est saluée par des j hourrah et des cris retentissants ! ^ Les soldats chargés des perquisitions sont . insensibles. Rien n'arrête leur rapacité. La brutalité est leur consigne. Pourquoi ménager j les Belges? Récemment, la laine des matelas fut réquisitionnée. Des soldats pénètrent dans une habitation, dont lo propriétaire venait de décéder. Ils entrent dans ia chambre du mort; on veut les retenir; ils passent outre, s'approchent du cadavre, le soulèvent, le déposent à terre, pour examiner à leur aise le matelas suc. lequel il était étendu. La liste des réquisitions s'allonge tous les jours; les appareils do cuivre des usines, fabriques et brasseries; les laminoirs, les machines-outils, les dynamos, les stocks de cuivre, laiton, nickel, zinc, etc. ,1e caoutchouc y compris dans certainef villes ; les chaussures do tennis et les imperméables, les laines, lainages et bonneteries, les étoffes,le lin, les toiles, le linge, les.huiles, les graissos, les cuirs, les arbres,-noyers, frênes, peupliers, ormes, etc.; le tabac, les objets de ménage et d'ornementation en cuivre, y compris les pendules, xbronz© d'art, bustes, statues, crosses de porte, espagnolettes, clinches, etc. ; les chevaux, le bétail, les autos, les locomobiles, etc., etc.; dans certaines villes, îo linge et les vêtements des particuliers.L'industrie, le commerce, l'agrieul£ure, les particuliers sont dépouillés et spoliés. 6o Ce n'est pas tout. Des bureaux spéciaux, créés sous le nom de ,,Zentralen", raflent les produits du sol : charbon, beurre, pommes de terre, lait, etc. Fia production des charbonnages, qui est de 75 % environ de la production normale, est accaparée à concurrence de 85 % par les Allemands. Les Belges doivent se contenter des 15 % restants. La crise des transports, l'usure du matériel des chemins de fer, le manque de chevaux, etc., ne permettent pas l'enlèvement des stocks qui s'accumulent sur les carreaux des charbonnages. Le charbon est rare dans les villes et les campagnes. A Bruxelles, il coûte 250 à 300 fr. la tonne, au lieu de 30 à 35 fr. en temps normal. Il y est convoyé par des véhicules de tout genre, des charrettes à bras, dont lo cortège se déroule de la chaussée de Charleroi à Bruxelles. Des communes s'étaient entendues pendant l'hiver pour le transport du charbon par lo canal de Charleroi. Elles achetèrent ' des bateaux. Les Allemands les confisquèrent. On avait annoncé que Bruxelles serait approvisionné par les soins d'un bureau créé par le ,,Conseil de Flandre". " On promettait des distributions à 100 francs la tonne. Le bureau encaissa l'argent, quant au charbon,, le public l'attend toujours. La raréfaction des. pommes do terre, du beurre, du lait, et autres produits essentiels à | l'alimentation est due à leur accaparement par les autorités allemandes. Les deux Flandres sont les principaux producteurs de popmes de terre du pays. Les Flandres sont aujourd'hui dans la ,,région des étapes". Aucun produit' ne peut sortir de l'étape. La production des pommes de. terre des provinces do Brabant, .Vnvers, Hainaut, Namur, Xîiége, Luxembourg suffirait à leurs besoins, si les Allemands ne réquisitionnaient à leur profit la- plus grande i partie de ces produits. Il en est de même pour le beurre, le lait, etc. La fourberie des Allemands et leur hypocrisie éclatent ici au grand/ jour. Ils ont édicté des prix maxima et créé des ,,Zentraleii" soi-disant pour combattre l'accaparement et dans l'intérêt de la population belge- Au dire do leur presse domestiquée, lo monopole des ,,Zentralen" allait ramener, l'âge d'or ! En réalité, les ,,Zentralen" raflent tous les produits pour les civils allemands et pour l'armée. Depuis la fondation des ,,Zen-tralen", les Belges sont obligés de payer des prix fabuleux ; le beurre à 35 francs le kilo, les pommes de terre à 2 francs le kilo. Des quantités considérables de ces produits sont expédiées au front. La répression la plus rigoureuse n'a pas arrêté le trafic du beurre et des pommes de terre. Une multitude de petites gens exercent lo commerce, vont à la campagne chercher les précieux produits et les transportent en ville. Les tramways suburbains sont bondés de ces trafiquants. Les voyageurs sont minutieusement fouillés. Les soldats allemands n'apportent à ces inspections ni ménagement, ni discrétion. Des dames s'indignent et se révoltent. Le trafic a des suites parfois tragiques. Les soldats font usage do leur arme. Des porteurs de pommes de terre sont tués ou blessés. Récemment, au début de 1918, un soldat rencontre des fraudeurs en rase campagne; il veut les arrêter ceux-ci se rebiffent et tuent le ,,boche". Son cadavre est transporté dans une cour de ferme et cacihé dans un four. Quelques jours après, la», fermière, voulant cuire son pain,, ouvre le four et découvre le cadavre. Arrêtée, elle put établir son innocence et fut relâchée. La commune de W... fut alors frappée et mise en interdit. Les habitants furent consignés dans leurs habitations. 7o. Les chefs d'industrie sont mis en demeure de travailler pour l'armée allemande. S'ils refusent de servir les intérêts de l'Allemagne, leurs établissements sont mis sous séquestre et exploités par .des fonctionnaires allemands ou directement par l'armée. Dans beaucoup de régions, notamment dans le Nord de la Franco, après le pillage vient la destruction. Des Allemands procèdent systématiquement à la démolition . des bâtiments industriels. Des prisonniers russes, armés de pioches et de marteaux, sont employés à ce travail. Les machines, les métiers sont démantés. L'outillage neuf est expédié en Allemagne. Le restant passe en mitraille. Les charpentes, les toitures sont enlevées, les murs abattus. Il ne reste plus, de l'usine la plus florissante, (que trois tas de débris: un tas de briques, un tas de ferrailles, un tas de cuivre. 8o. Un arrêté pris en 1917 interdit à tout établissement industriel d'employer plus de 12 ouvriers ou de faire usage d'une force motrice supérieure à 5 chevaux. Cette mesure mit toutes les industries sous lo contrôle allemand. Beaucoup d'établissements fermèrent. Des milliers d'ouvriers furent jetés sur le pavé. Les chômeurs furent alors invités à signer des engagements et à se rendre en Allemagne. Les Allemands font, depuis le début de 1917, une propagande intense pour l'embauchage de la main-d'oeuvre belgo. Des affiches, placardées dans les villes et les campagnes, demandent des terrassiers, des maçons, des machniciens, des asjusteurs, des menuisiers, des mineurrs, etc; ; des images représentent les dortoirs, les réfectoires, les salles de lecture mis à la disposition des travailleurs en Allemagne. On leur promet de forts salaires, 15 à 20 marks par jour, une gratification de 50 francs à la signature du contrat, un secours do 50 francs versé immédiatement à la femime et de 15 francs par enfant. Les engagements sont ordinairement de 3 mois. S'ils ont une durée plus longue, les gratifications et secours sont doubles. Quoi d'étonnant que des ouvriers belges, poussés par

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Dit item is een uitgave in de reeks L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Amsterdam van 1914 tot 1918.

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