L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam

1579 0
23 augustus 1915
close

Waarom wilt u dit item rapporteren?

Opmerkingen

Verzenden
s.n. 1915, 23 Augustus. L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam. Geraadpleegd op 25 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/4f1mg7gr9q/
Toon tekst

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

jère Année 3Q^ G cents (ÎO Centimes» Lundi 253 août Î915 L'ECHO BELGE •Journal Quotidien dlu matin paraissant à Amsterdam L'Union fait la force. Belge est notre nom de Famille. Toutes les lettres doivent être adressées bu bureau de rédaction: IV.Z. VOORBURGWAL 234-24Q Téléphone: 2797. Rédacteur en Chef : Gustave Jaspaers. __ ... ( Charles Bernard, Charles Herblei, °m' e ac IOri " j> René Chambrïj Emile Painparé. Pour les annonces, abonnements et vente au numéro, s'adresser à l'Administration du journal: N.Z. VOOBBURGWAL 234-240, Téléphone: 1773. Abonnement / En Hollande fl. 1.S0 par mois, payable par anticipation \ Etranger II. 2.00 „ „ pcaMpes belges et le I caMipes allemands I Les nombreux catholiques belges réfugie en Hollande seront très reconnaissants M. Charles ^Herbiet de s'être si bien fa: trieur interprète pour répondre aux avance ;^des catholiques allemands. Ils seror • unanimes à ratifier sa conclusion. Oui, nov aûajons d'un même et filial amour la patri et la religion. Nous ne serons pas pli H traîtres à l'un© qu'à 1 autre. I Quand j'ai lu l'article en question d £§?correspondant colonais du journal ,,D j&Tijd", qui commence par sourire et qi: H finit par pleurer, je n'ai pas pu m'empê ^ cher de sourire... Les Allemands veulen ■ bien nous promettre qu'ils s'intéresseron £:■ à nous le jour où nous serons annexés. Il Jiont bien bons, mais nous leur dirions vo lion tiers: Voyez donc avant de vendre 1; I peau de l'ours à mettre la bête par terre. R J'ai presque fini par pleurer, oui, su ■leur sort à eux. Les vents nous sont moi m ■ qu'à eux redoutables. Les catholiques bel ■ge<5 n'ont rien à craindre. Leur libert< ■repose tranquille sous l'égide de notre Con fititution intangible. Quand il en serail autrement nous ne ferions pas appel poui Eela à l'étranger. Nous laverions notre linge sale en famille. Ce serait un peu l'his toirë de la femme battue par son mari. Ur charitable voisin veut intervenir. La femme le repousse rudement. Mêlez-vous do ce qu: vcus regarde, lui crie-t-elle, ceci e6t affaire entre mon homme et moi! [ Mais revenons aux catholiques allemands. Ils sont à la merci d'un caprice de Guillaume II. Le jour où il ne croira plus I avoir besoin d'eux, contre le§ socialistes, il les lâchera il les livrera aux m êtes. Ils te sentent bien eux-mêmes. Au fond ils sont bien moins rassurés qu'ils ne voudraient nous le faire croire. Mais ils cherchent à se faire pardonner d'être catholiqu-36. t Quant à nous, catholiques belges, nous n'avons jamais été dupes de la théâtrale religiosité du kaiser. Ce bloc enfariné ne fions dit rien qui vaille. Il a eu beau multiplier ses mamours, faire à Léon XIII cette bruyante visite, dont on a bien dit que c'était plutôt une incartade, donner aux catholiques allemands de Palestine le terrain de la Dormitio Virginis, comme il offrit naguère une couronne d'or à je ne sais quelle statue miraculeuse, dont ses soudards avaient pillé le trésor, tout cela notfs laissait fort défiants. Timeo Danaos et dona ferentes. Nous craignons l'ennemi, même et surtout lorsqu'il apporte des présents.Et l'empereur a bien justifié notre défi' ce en écrivant naguère à une parente, oui lui avait annoncé sa conversion au c : olicisme, une princesse de Hesse, si j'ai fcon souvenir: ,,Comment, vous passez à ce Uomanisme exécré, que j'ai juré au fond du coeur, dès mon avonement, d'extirper, si possible?" On a tâché d'expliquer cette lettre, on ne l'a pas démentie. La situation en apparence avantageuse des catholiques allemands n'est à nos yeux qu'une façade. Nous ne serions nullement Rurpris qu'elle vint à s'écrouler du jour au ■lendemain comme un décor de théâtre, lais-Biant voir caché derrière, et toujours en Htat, le vieil attirail de la persécution et ■'autres. Nous aimons mieux rester Belges. HKous nous sentons beaucoup plus en sûreté ■chez nous. [ Pour mieux nous séduire, le6 catholiques allemands évoquent l'épouvanta il du com-bisme français. Mais tournez-vous donc, de gràoe, l'on vous répomlra et. Vous avez toujours la queue- coupée ! Nous n'avons pas oublié le Kulturkampf dont les coups sont loin d'être guéris. Sans doute nous n'avons pas eu à nous louer, ces dernières années, ^ gouvernement français. Même, à tout prendre, la situation des catholiques français vaut encore mieux que la vôtre. Ils ont toujours la liberté de l'enseignement, est inconnue chez vous. Leurs évêque6 maintenant choisis parmi les plus dignes, puisqu'ils sont au choix exclusif du Pape, au lieu que les vôtres sont élus sous k bon plaisir du pape du luthéranisme Prussien. Vous êtes sous la coupe de votre e®pereur et nous ne vous le cachons pas. Nous nous demandons avec tristesse 6i V0«s avez bien su vous défendre de tout ser-^israe. Nous n'aimons pas trop, nous 'jouons, vos protestations de loyalisme. ÇHes nous rappellent un peu le cri des juifs y tribunal de Pilate: ,,Nous n'avons pas ^utre roi que César!" A Dieu ne plaise que nous- doutions des ktùoliques allemands! Nous <n sommes invaincus, 6i Bismarck revenait, ils se respiraient aussitôt, il trouverait toujours devant lui la tour inexpugnable du Centre, •pis, nous ne pouvons pas nous empêcher ^ .e craindre, si des évêques comme Droste, ^chéring et Ketteler, si des hommes Po-itiques comme Mallinckrodt et Wind-°rst revenaient de leur côté, ne se trouve-r*jeQt-ils pas bien dépaysés dans le monde "^gI des catholiques allemands? . Mais ce n'est pas tout. Nous voyons plu6 îaJt que notre intérêt. L'idéal allemand est radicalement anti-Çretien. Il est fait d'orgueil effréné et de pence brutale à l'inverse de l'idcb chré- toute d'humilité et de douceur, i ^jjinent pourrions-nous jious en accom- i I II y a chez vous, jusque dans les meil- S! leurs, une mentalité qui nous afflige autant qu'elle nous révolte. Il règne chez vous je ne sais quelle suggestion, quelle obsession, quelle hallucination contagieuse qui nous fait horreur. Quelle infatuation de vous-mêmes! Quelle conviction de votre impec-is cabiilité! Quelle foi, profondément ridicule à si elle-n'était pas profondément attristante, t quelle foi dans votre prétendue mission de s faire connaître enfin au monde les bienfaits t de la civilisation. s C'est l'orgueil, la superbe, aurait dit e Bossuet, à sa pl\is haute puissance! Encore g une fois, quoi de plus incompatible avec le christianisme? Voilà pourquoi un nouveau n Kulfurkampf est inévitable chez vous. Ceci e cherchera à tuer cela! Le conflit est fatal, i comme autrefois entre l'empire romain et - le christianisme naissant ! t Et ceci m'amène à cette dernière obser-t vation, mais capitale. Ce monstrueux idéal, s on veut mettre la religion à son service et ■ le faire sanctionner par Dieu même! C'est 1 une nouvelle, mais abominable théocratie. C'est le Dieu-Etat, l'Empereur-Dieu qui revient. A la lettre le kaiser accapare Dieu. 3 Le Dieu est toujours Dieu, il est son infail-; lible et omnipotent prophète. Et quel Dieu ? ! C'est le vieux Dieu, celui que M. Hanotaux a si bien démasqué à propos de l'invoca-' tion de la Providence par laquelle le Roi Albert terminait son manifeste au peuple belge: ,, Autant le discret appel à Dieu du Roi Albert est dans la note chrétienne, autant les tapageuses et impérieuses invocations de Dieu de Vempereur allemand sonnent faux et évoquent le souvenir de Thor, le dieu sanguinaire de la vieille GermanieEh bien ! nous ne voulons pas de la Tho-rocratie ! Sur le blason de Gand, ma ville natale, le Lion noir dresse fièrement ses griffes indomptables et au-dessous se détache cette devise: Fides et Amor ,,Hou en de Trou". C est aussi la devise des catholiques belges. Le culte de la patrie est pour nous une seconde religion et 6ur l'autel de la patrie nous lui avons juré, de toujours, la plus amoureuse fidélité. Chanoine Heynssens. Il y a un ml U3 août 191 Les Français' évacuent le Donon et le col de Saales. Les Allemands occupent Luncville) prennent des otages, fusillent des habitants et incendient des maisons. Sur la route de Celle à Badonvil-ler, un dirigeable allemand est abattu. Au nord, la bataille générale est engagée: sur la S émois, entre la Lesse et la Meuse, entre Sambre et Meuse, dans la région de Mons. Les forts de Liège sont pris par Vennemi, sauf celui de'Chaud fontaine, dont le commandant, le major Namèche, se fait sauter avec ses défenseurs plutôt que de se rendre; des colonnes volantes belges harcèlent Vennemi vers Malines et Louvain. L'armée russe occupe Insterburg. Les Monténégrins envahissent VHerzégovine. Déclaration de guerre du Japon à VAllemagne, ■gp~^-~gral Dans la fournaise le Oixmude De dramatiques récits nous ont déjà fait con-n,a!Îre la iutt® épique dont Dixmude fut le théâtre et qui fit entrer dans l'immortalité 1 héroïque brigade des fuçiliers marins de 1 amiral Ronarch et la non moins héroïque brigade belge du général Jacques. En voici cependant encore 1111 épisode inédit que rap-P°rte le correspondant belge de la „ Croix". C'était au plus rude de l'assaut. La collégiale de Dixmude était en feu. Son brasier chassait flammes et fumée jusqu'aux fenêtres de 1 Hôtel de Ville tout rempli de tumulte. Il y avait là, dans le grand vestibule, les états-majors français et belge, des blessés, des aumôniers, des prisonniers allemands. Ordres, cris, lamentations se croisaient, dominant par instant l'effroyable fracâs du bombardement. Devant 1 Hôtel de "V ille, la place, vide et sinistre, où les obus hurlaient et que remplissait une fumée jaune et acre. Pour traverser cet espace de mort, on 6e1 collait aux murailles en rampant. Or, tout à coup, sur cette place, on vit déboucher un petit cortège : un aumônier belge, soutane^ retroussée, marchait d'un pas 1 tranquille, précédant quatre soldats qui por- ! tàient sur leurs épaules une civière. Le hasard permit que ces braves arrivassent en vie jusqu'au haut du perron de l'Hôtel de Ville. Un grand. silence se fit. L'aumônier était un Jésuite de Liège, le R. p. Brouwers. Il s'inclina devant le général Jacques, et, d un geste, lui montrant la civière où, sur une couverture brune recouvrant un corps étendu, une main pieuse avait déposé un minuscule drapeau belge: ,,C'est le commandant Pouplier, du 12e, qui est là, tué! dit-il. C'était un brave! -r- Pouplier! dit d'une vois sourde le général. Ali!... c'était mon ami!..." Il se pencha, releva la couverture et, sur lé visage du mort, tout couvert du sang, il déposa un long baiser. Les quatre soldats soulevèrent le brancard. Les officiers et le£ soldats belges, raidis, saluèrent, mains au képi. Dans l'embrasure d'une porte, des officiers de marine française avaient assisté, casquette à la main, à toute la scène. On était allé chercher le glorieux étendard du 12e de ligne belge — le drapeau de Liège et d'Anvers. Et le cortège s'éloigna, précédé de l'étendard. Il alla ainsi, jusqu'au cimetière. Là, une tombe hâtivement fut creusée, et sur elle le drapeau s'inclina, tandis que tout, aux alentour#, tremblait, flambait ou se brisait, et que, tout près de là, derrière le chemin de fer, sonnaient les lugubres cornets allemands aux quels répondait l'ardente fanfare d'assaut des „demoiselles au pompon rouge"» , En Belgique. A Bruxelles. 9Û ®,ess^. demandé pourquoi la distribution de pain, à Liège, était de 400 grammes par jour alors qu'à Bruxelles il n'est distribué que 250 grammes? fei Juiége est plus "favorisé, parait-il, c'est que depuis quelque temps fonctionne là-bas un comité local privé qui se procure à bon compte de la farine en Hollande; il n'y a que le comité de Liège qui a reçu -l'autorisation d'agir ainsi. Ensuite, l'organisation de la distribution du pain à Liège est plus facile qu'à Bruxelles, en ce sens qu'il n'y a que quelques gros boulangers qui peuvent le fournir, ce qui simplifie beaucoup le contrôle, mais ce que l'on ne saurait faire dans la capitale, trop vaste et trop peuplée, puisque dix-huit communes sont incluses dans le Grand-Bruxelles. * * * Au cimetière de Saint-Josse-ten-Noode, les tombes des braves tombés au champ d'honneur ont été creusées dans la partie située du côté de la, chaussée de Louvain. La commune a réservé à cet effet deux carrés de terrain sépares ^ par un rond point. Ce dernier est destiné à l'érection d'un monument commémo-ratif que l'administration communale de Saiht-Josse fera élever. Les sépultures provisoires de ceux qui -reposent là sont soigneusement entretenues et fleuries par les habitants des environs du cimetière, qui se cotisent pour l'achat de fleurs. Sous ces fleurs, dorment leur dernier sommeil Gilissen, Auguste, sergentonajor au lie de ligne, commissaire de police-adjoint à Saint-Josse-ten-Noode; Jacobs, Armand, brigadier au 5e lanciers; Van Begin, Edouard, soldat au 29e do ligne; Van Camp, Arthur, sous-lieutenant au 7e de ligne; Schoekaert, Théophile, soldat au 5e chasseurs à pied Dans des caveaux de famille, ont été inhumés le capitaine commandant Van Damme, Charles-Joseph, des carabiniers cyclistes; Thiry, Léon, brigadier au 1er guides; De Bavav, Wér-ner, lieutenant aux grenadiers ; Artan de Saint Martin, fils du général, sous-lieutenant au 7e de ligne ; Levïe, Arthur, fils de l'ancien ministre des finances, volontaire aux carabiniers, et enfin un Breton, le marquis Xavier Hersart de Villemarqué, sergent-fourrier au 116e de jign^ français, qui a succombé à l'ambulance du Palais royal de Bruxelles. * * * On annonce la réouverture prochaine des théâtres do l'Olympia et de l'Alhambra. * * 7T Nous reproduisons, d'après lé Bulletin allemand des lois et arrêtés pour la Belgique oc-cupée, un avis relatif aux Commissions provinciales des pensions. Par arrêté de M. *e gouverneur général en Belgique du 10 juillet 1915 sont nommés membres des Commissions provinciales des pensions, pour un ternie de trois ans prenant cours le 1er juillet 1915, les députés permanents des conseils provinciaux, les magistrats et les fonctionnaires désignés ci-après : Province d'Anvers. MM. Claes, H., membre de la députation permanente du Conseil provincial ; Van Vyve, A. J. E., directeur des contributions directes, douanes et accises ; l'Inspecteur principal de l'enseignement primaire, à Anvers. Province de Brabant. MM. Richard, E., et Gheude Ch., membres de la députation permanente du Conseil provincial.Province de la Flandre occidentale. -MM. Verhaeghe, G., membre de la députation permanente du Conseil provincial ; le Procureur du Roi, à Bruges; l'Inspecteur principal de l'enseignement primaire, à Bruges. Province de la Flandro orientale. MM. le premier avocat général près la Cour d'appel de Gand; le directeur des contributions directes, douanes et accises; l'Inspecteur principal de l'enseignement piï-mâire, à Gand. Province de Haina^ut. MM. Caty, L., membre de la députation permanente du conseil provincial; le procureur du Roi, à Mons. Province de Liège. MM. Laboulle, A., membre de la députation permanente du Conseil provincial; le premier avocat général près la Cour d'appel de Liège; l'Inspcteur principal de l'enseignement primaire, à Liège. Province de Limbourg. MM. Gielen, Ch., membre de la députât/ion permanente du Conseil provincial; l'Inspecteur principal de l'enseignement pri. maire, à Hasselt. Province de Luxembourg. MM. Lonchay, G. J., membre de la députation permanente du conseil provincial; l'Inspecteur des Eaux et Forêts, à Arlon. Province de Namur. MM. le Procureur du Roi, à Namur; l'Inspecteur des Eaux et Forêts, à Namur. A Llé^e. Les amateurs de miel et les confiseurs sont dans la désolation. La récolte de ces produits sirupeux est compromise. Les apiculteurs du pays de Liège qui fournissent la majeure partie du miel destiné à la fabrication du pain d'épices annoncent que les ruches sont d'une pauvreté désolante. Les journées froides de mai ont accru la famine des abeilles. Au moment où le beurre va atteindre des prix exagérés, beaucoup de. ménagères avaient espéré pouvoir remplacer celui-ci par le miel nouveau. Il faudra donc se rabattre sur le vulgaire 6irop ! A L ouvain Le dernier numéro du Bulletin de la Bibliothèque John Rylands, de Manchester, parle de la reconstitution de la Bibliothèque de l'université de Louvain. ,,La rèDonse faite à nos amis aux appels relatifs à l'Université de Louvain, y lisons-nous, est très encourageante. Plus de 3000 volumes ont déjà été donnés ou formellement promis. On a déjà établi les plans de la nouvelle ''ibliothèque, et nous devons veiller à ce que oe soit un monument digne de l'incom-paraJble bravoure déployée par notre vaillant allié. Nous sommes heureux d'apprendre qu'un comité international est en voie de formation dans le but de coordonner les nombreux efforts que l'on fait chez nOus et sur le continent pour la restauration'de la bibliothèque détruite.'' A Matines. Quand, il y a un an, écrit le ,,Daily Mail", les Allemands se frayaient un chemin à travers la Belgique, en détruisant tout sur leur passage, un professeur de Malines, avant de s'enfuir, enterra sous sa maison tout ce qu'il possédait: de l'or, d'autres monnaies, de la vaisselle plate, des bijoux, des actions, etc., le _ tout d'une valeur de 250.000 francs. La maison but bombardée, et, après que son propriétaire l'eût quittée, elle fut rasée jusqu'au sol. A la place où l'habitation s'élevait s'étend même un terrain vide. Il y a quelques mois, pensant qu'il avait une faible chance de déterrer sa fortune, le professeur. eut l'inspiration de recourir aux bons offices des autorités américaines à Londres. Il fournit un plan détaillé de sa maison, indiquant l'endroit où se trouvait sa fortune. A sa grande joie, il ' vient d'apprendre que les recherches ont abouti * à un résultat. Elles avaient été dirigées par le consulat des Etats-Unis à Malines. Sa fortune est actuellement enregistrée à son nom sous la sauvegarde du gouvernement des Etats-Unis, en attendant d'être délivrée de ,,1'administration" allemande quand la guerre aura pris fin. A Ostende ,,La Belgique Nouvelle" publie le carnet» d'un Ostendai6, du 15 mai au 30 juin. Nos lecteurs savent que toute personne surprise correspondant au dehors d'Ostende est punie très sévèrement ; on parle même de la peine de mort. Les notes que nous reproduisons ci-dessous n'en ont que plus de valeur: Le 15 mai. Le temps passe dans le plus grand calme. Le canon rtonne au loin, mais la ville est toujours intaote. Des bombes lancées par des aéroplanes alliés ont causé quelques dégâts aux quartiers des Installations Maritimes, du Phare et à l'intérieur de la ville. Dans cette dernière partie, tout s'est limité à des dégâts matériels dans la rue de la Chapelle, la rue des Soeurs Blanches, la rue de l'Eglise, la rue de Stockholm, etc. Ces bombes font l'affaire des marchands de vitres, car ce qu'il y a de carreaux cassés, c'est inouï. On les remplace généralement par des planchettes de carton. La ville a été frappée d'une amende de un million de marks pour le fait suivant: Le général commandant l'armée de l'Yser prétendait avoir pris un pigeon portant à la patte un billet (Contenant des renseignements sur la situation de l'année allemande. Ce^pigeon, disait-il, venait d'Ostende. Dont coût un million de marks d'amende! Le collège échevinal demanda des preuves de ce que le pigeon venait d'Ostende. Il était difficile de les fournir. Le collège faisait remarquer au surplus que la caisse communale était vide et que les banques, auxquels on s'était adressé pour faire un emprunt, ne voulaient pas souscrire à cause de la situation d'Ostende sur front de bataille. Comme on ne peut pas tondre un caillou, l'autorité allemande a fini par renoncer au million espéré, et la ville n'a rien payé. Par ordre des Allemands, toutes les inscriptions, toutes les enseignes, en langues française ou anglaise, ont dû être supprimées. On s'est mis à l'oeuvre et en cinq jours tout était effacé. Les établissements publics ne portent plus d'inscriptions. Les mots d'hôtel, restaurant, café, pâtisser^, etc., ont disparu. Les Allemands, qui avaient espéré les voir remplacer par des inscriptions allemandes ou, au besoin, flamandes, ont été déçus dans leurs espérances. On voit, sur les façades, de longues lignes blanches, jaunes, rouges, noires, enfin toutes les couleurs de l'arc-en-ciel, mais pas une seule inscription allemande ou flamande.Les pigeons voyageurs ont joué une farce plutôt désagréable aux officiers de la garde civique d'Ostende. L'autorité allemande prétendait que l'Oberkommandant de l'armée de Nieuport et de l'Yser avait tué un pigeon voyageur qui portait à sa patte un billet disant que tous les jours, de quatre à huit heures, avaient lieu à la Scala des représentations cinématographiques pour militaires. Ni le'pigeon, ni le billet n'ont pu être montrés. Mais qu'importe ! Le commandant de place y trouvait un prétexte pour ennuyer quelque peu les officiers de la garde civique qui sont restés à Ostende. Il les obligea à assister à ces représentations-allemandes, de manière que, au cas où une bombe aurait été jetée sur la Sçala, les civils seraient punis en même temps que les Allemands. Ce jeu mesquin a duré quinze jours ! Quinze jours de torture morale! De l'aveu de tous, c'était insupportable. Le refus d'obéissance était puni de fortes amendes et des plus graves peines. Il fallait bien marcher ! Le pensionnat de l'Athénée lui-même, l'Hôpital civil, l'Hôtel de Thermes, puis l'Hôtel d'Allemagne, l'Hôtel Fontaine, sont transformés en lazarets pour blessés allemands. Le collège épiscopal, quai de l'Empereur, est transformé en hôpital pour maladies contagieuses et l'Hôtel de la Ma rine sert -d'hôpital pour les civils, blessés pài les bombes. Jusqu'à présent on y a transporté quatre ou cinq blessés et deux morts. Tout blessé doit y être amené, pauvre ou riche, qu'il soit gravement ou légèrement blessé. Les réquisitions vont toujours leur train. On estime le total à plus de huit millions pour Ostende. Quand cela va-t-il finir et que nous re3tera-t-il après le départ des Allemands ? C'est ainsi que, par voie de réquisition, toutes ou presque toutes les maisons abandonnées par les propriétaires fugitifs 6ont occupées par les Allemands, officiers, sous-officiers et'soldats. Inutile de dire quel est l'état de ces maisons après quelques jours d'occupation. Un magasin allemand vient de s'installer au Louvre, un autre en face, chez Van de Maie. Les belles et grandes maisons de maître de MM. Jean Van Ise-ghem, Garnier, Baels, Cnudde, John Bau-xvens, Seeuwen, Docteur Moreaux, Docteur de Gheldere, etc., et tant d'autres sont occupées par des officiers avec leurs ordonnances. Le 21 mai, à 10 heures du soir. Au dehors, des éclairs illuminent le ciel, le tonnerre gronde, dés aéronautes survolent la ville et jettent des bombes, rue d'Est, rue Saint François, rue de Leffinghe. Tous les éléments de destruction réunis à la fois au-dessus de notre pauvre tête!... Au loin, près de Nieuport, la voix, lugubre du canon qui gronde... Le 22 mai, 6 heures du matin. Les dégâts des bombes: tout se limite heureusement à des dégâts matériels. Dans la rue d'Est, un projectile a traversé tous les gitages et s'est arrêté, sans exploser, à coté du lit d'une jeune fille. En voilà une qui est. née sous une heureuse étoile! C'est comme chez M. le conseiller communal A. De Cock, lors du bombardement du 29 avril. Une bombe tomba sur sa pharmacie} à 10.30 heures du soir; elle passa à un mètre à peine du lit où il se trouvait, explosa *lans la cour — et M. De Cock est sain et sauf! Un vrai miracle! Mais que de dégâts dans la pharmacie! Quelle dévastation dans les flacons et dans les bouteilles ! Dans la même soirée, des bombes lancées par des aéros ont causé d'autres dégâts rue de l'Eglise et rue de la Chapelle, chez MflM. Valke, Van Iseghem, etc. Quelques carreaux furent brisés chez Mme Vermeersch. Le 30 mai. La situation générale ne s'est pas modifiée à Ostende, les vivres ne manquent pas et les nécessiteux sont ravitaillés par la ville, La nouvelle de la participation de l'Italie à la guerre a causé une grande joie et a ressuscité des espérances ci'une délivrance prochaine.Tout ce qu'on a en fait de journaux à Ostende est le ,,Bien Public" de Gand, censuré, 'ainsi que de6 feuilles allemandes ou germanophiles. Le 1er juin. La vie à Ostende ne se passe pas trop désagréablement, et malgré tous les bruits qu'on répand la vie matérielle y est supportable. Autre chose est la vie intellectuelle et morale. Mais les Flamands ont la tête dure et nous résisterons jusqu'au bout. Quelle nuit cependant que la dernière! Quel acharnement dans le bombardement des aéros qui ont jeté au moins douze bombes. Parmi les endroits atteints, il y a: le trottoir de la maison de M. Dejardin, avenue Ch. Janssens, le fameux lion dormant sur les ruines des anciennes fortifications au Parc Léopold (sa queue a été coupée net); devant l'Hôtel des Thermes do M. Smis, et avenue de Smet de Nayer (Haze-gras) ; dans le même quartier, devant le café Moerdijck; rue Saint Paul, chez le boulanger De Brauwere; rue du Jardin, au Quoen's Hôtel; rue de Bon Vent (Hazegras) à la Perche; rue de Leffing^, etc. Aucun blessé, aucun mort, des dégâts matériels relativement peu importants, voilà le bilan de cette nuit infernale. Le premier bombardement a eu lieu à 9 h. 30, le second à 10 h. 30 du soir, le troisième à 2 h. 30 et le quar trième à 4 h. 30 du matin. A neuf heures ! du soir un Zeppelin avait survolé la ville et pris la direction de la mer. Le 2 juin. Mêmes émotions que la nuit précédente, quoique le nombre de bombes jetées fût moindre et que cette fois la ville fût épargnée. Les projectiles ont atteint Raversyde . et Sas-Slykens, où ils ont causé des dégâts matériels. Le temps et les circonstances dans lesquels nous vivons sont certes déprimants. Parfois on est abattu, démoralisé, étant donné surtout que nous sommes sans nouvelles. Mais lorsqu'une difficulté, une alerte surgit, prestement on se relève, on redevient flamand, Belge avant tout, et l'on fait face à l'ennemi, la tête haute et plein de courage. Le 15 juin. Tous les établissements, cafés, magasins doivent fermer leurs portes à huit heures (temps de l'Europe centrale), c'est-à-dire à 7 heures (temps belge). Les habitants pourront circuler dans les rues jusqu'à huit heures (temps belge). A partir de cette heure, tous les stores, rideaux, etc., doivent être baissés; et toute lumière, visible du dehors, éteinte. L'accès de la digue et des rampes nous est toujours interdit. Toutefois, depuis un mois, la population civile peut se promener sur la partie de la digue comprise entre l'avenue de la Reine et le Palace Hôtel, mais pas plus loin. Sur la plage se trouvent' une dizaine de cabines à l'usage exclusif des militaires allemands. Pour les civils, rien. Depuis le 15, donc aujourd'hui, il y a de nouveau trois jours de marché. Peuvent seuls venir au marché les paysans habitant au nord du canal de Nieuport. Cela fait que les asperges et les fraises d'Aarden'burg et de Ghistelles ne peuvent arriver en ville; H'où rareté et cherté de ces comestibles. Dimanche dernier, on a arrêté M. Oscar Helsmortel, parce qu'il avait conservé chez lui des armes. Il a été dénoncé par ses servantes, qui, par sympathie pour les Allemands, ont voulu se venger de leur maître! On ignore encore la punition qui lui sera infligée, mais déjà précédemment, deux hommes ont été fusillés pour le même fait. Ce serait terrible! Le 30 juin. Nos ,,maîtres du jour" ont imposé l'em-ploi exclusif du flamand. La ville a un aspect bizarre. On dirait qu'il n'y a plus une seule maison de commerce; personne ne veut des enseignes flamandes. Le3 Allemands sentent bien qu'ils ne sont pas encore les maîtres, qu'ils ne le seront jamais. Sur le sable, il y a d'innombrables poteaux, garnis de fil de fer barbelé et, par distances, on y a pratiqué un pasage. Les enfants peuvent jouer sur la plage (partie autorisée) qui grouille parfois de monde. Les soldats allemands s'y baignent, nus comme des vers. On voit aussi des ,,geer-naaskruiers" (pêcheurs de crevettes) et jamais, en observant ce mouvement, on n« dirait que nos fils se battent à une heure d'ici. —gg»— Pour nos prisonniers de guerre en Allemagne. Nous publions ci-dessous la liste des souscrip* tions qui sont parvenues au bureau de l'Oeuvre, 73A, Parkstraat, à La Haye. Les personnes qui ont fait des envois de fonds par lettre ou par mandat poste voudront bien considérer la publication faite dans ce journal comme étant un accusé do réception. Montant des listes précédentes: fr. 7649.95, fl. 7040.97$; Mr. Coupillie Leysele fl. 4.44; Mr. Gve Henninckx, Frenshanj, Engd. fl. 1.75; Mr. Labbé, Blackpole, Engd. fl. 2.34; Mr. Gast. Diricq, MaasSluis, fl. 3.00; Mr. H., Picard, foerier, Rijs. fl. 1.50; Mevr. et Cap. Ct. Vanniesbecq-Clicteur, Harderwijk, fl. 1.25; Mr. Busirçortel, Erinelo, fl. 1.50; Union Belge, Hulst, fl. 30.00; Mr. Em. Verachtert, B'reda, fl. 2.50; Mr. Rayon de Tavernier, Sas de Gand, fl. 25.00; Mr. A. Maillien, Harderwijk, fl. 1.50; Cap. A. E. M. Poureau, Zwolle, fl. 1.50; Mr. P. Schoemaker, A'dam, fl. 1.50; Mr. Hector Reygaert, Harderwijk, fl. 1.50; Mr. J. v. Reet, Balk, fl. 3.00; Mr. D. Habra-ken, 's Bosch, fl. 3.00; Mr. De Smet Lod. en spoonvegmannen, Utrecht, fl. 6.00; Liste no. 94, de Messieurs Vandeveldè et Mois de Grand-pré, à Domburg; Mr. Vanderbeken, fils, fr. 20.00; Mr. Vanderbeken, père, fr. 10.00; Me Vve Van Royo fr. 20.00; Me Vve Pittevil fl. 1.50; Mr. P .A. Lambin fr. 5.00; Mr. P. Roose fl. 2.00; Mr. De Smet, père, fl. 1.50; Mr. J. A. Hcintz fl. 2.00; Mr. M. Jolet fr. 2.00; Mr. J. Picard fr. 5.00; Mr. Josw Moretus de Bouchoute fr. 5.00; Mr. id. id. fl. 2.50; Anonyme fl. 2.50; M. Dom, Mion, fr. 5.00; Mr. J. Verstraete fl. 1.00; Mr. Brau fl. 0.60; Mlle de Corte et famille Jadot fr. 20.00; Mr. Moretus fr. 10.00; Mr. L. Lauwers fr. 5.00; Mr. Smessens fr. 5.00; Mr. Wen-schens fr. 5.00; Mr. René Jadot fr. 5.00; Mr. Paul Jadot fr. 5.00; Mr. J. van Egten fl. 1.00; Mr. Hemrard fl. 2.50; Mr. De Smedt, fils, fl. 1.50; Me A. Maasbroek fl. 1.50; Mr. Roger Mois de Grandpré fl. 1.50; Mr. R. Mois de Grandpré fr. 20.00; Mr. A. Vandevelde fr. 10.00; Mr. Fornier fl. 2.50; Mr. de Gellinck, ohev. fl. 2.50; Me Jeanne Flament fl. 1.00; Mr. Jules de l'Escaille fl. 1.00 ; Mme Louise Vermeu-len fl. 1.00; Mr. Guill. Félicien, Harderwijk, fl. 1.50; Mr. Keynberg, Scheveningen, fl. 1.50; Me Berendson, id. ; fl. 1.50 ; *Mr. J. Claes, Drunen, fl. 4.00; Comité Belgo Ossenclreclit : Mr. et Me. Manceau, chateau Grootmeer Ossendrecht, 2e versement de 100 francs à l'occasion du 11 août en l'honneur d'Albert le Valeureux fr. 100.00; Mr. Gobert Mounton, Engd., fl. 2.36; Mr. Pe-ccen, Zeist, fl. 1.50; Mr. J. Londos, Lniton Beds, Engd., fl. 2.92; Mr. Pirottin, Tilburg, fl. 1.50; Mr. L. Heylen van Dijk, Nunspeet, fl. 4.00; Mr. Lermijte, Zoist, fl. 1.75; Mr. Petr. de Winne, Koewacht, fl. 1.50; Mr. le Major Lefrancq, Amersfoort, fl. 1.91; Mr. Van Damme, Middelbourg, fl. 1.50; Mr. Bouhon, Zand-voort, fl. 6.05; Me. Bellens, Koewacht, fl. 1.50; Mr. De Vis-Sels, Vlissingen, fl. 1.50; Mr. A. Mansion Nerquay, Engd., fl. 1.56; Mr. Han-sen, serg., Harderwijk, fl. 2.07; Me. Bousse-maere, Sluis, fl. 1.50; Mr. Cyr. Goubert, 01-debroék, fl. 1.63; Mr. Mouvet Newquay, Eng., fl. 5.85; Mr. Sapin, Amersfoort, fl. 3.00; Mlle Jos. Palla, Zandvoort, fr. 5.00; Mr. Arth. Pi-i;et, Harderwijk fl. 1.50; M. V. Flament, Bî-oe-mendael, 3e versement, fl. 1.50; Mr. J_ Jacobs, Harderwijk, fl. 1.50; Mr. Madou, Amersfoort, fl. 1.50; Mr. Schenger, Dumont, Rotterdam, fl, 1.50; Mr. le frère Maurice, Collège St. Joseph, Sluis, fl. 9.75; Mr. R. Delhaye, Walwijk, fl. 1.50; Mr. P. Noppen, Comité Belge de Ossendrecht, fl. 2.29 ; Mr. Kort, Antoine, par l'intermédiaire de Mr. P. Noppen, du Comité Belge d'Ossendreoht, fl. 3.00; Algemeen Bélgisah Vluchtelmgen-comité ,,Troost in Nood", Vlissingen; août 13, fl. 3.70; Me Ve Botïhmans, fl. 4.86; Pour les Russes, f 50.00 ; Par l'intermédiaire du journal ,,L'Echo Belge" : Mr. le colçnel R., versement mensuel, fl. 3.00; Versements effectués par Mr. Jaspaers, de ,,l'Echo Belge": Juillet 29, fl. 107.50; Août 17, fl. 36.73. Dons en nature : Des usines du ,,Pélican Rouge'', à Alger, pour les prisonniers nécessiteux : quatre mille paquets de café de figuea arrivés par vapeur ,,Cérés" de la Koninklijlke Ned. Stoomvaart-Mrj. De Me Van Mechelen, 57 Wei-marstraat, à La Haye: 15 pains de corinthes. De Mr. Leduc, officier belge, île d'Urk, 42 paquets de 100 gr, tabac. Nous cherchons des parrains et des marraines pour nos prisonniers que leurs familles ne peuvent secourir. Nous possédons les listes des prisonniers à adopter. Nous préconisons l'envoi deux fois par mois <Tun colis postal de fJ. 1.50, | composition connue..

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.
Dit item is een uitgave in de reeks L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Amsterdam van 1914 tot 1918.

Bekijk alle items in deze reeks >>

Toevoegen aan collectie

Locatie

Onderwerpen

Periodes