L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam

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s.n. 1918, 07 Mei. L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam. Geraadpleegd op 28 maart 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/j09w08xj3k/
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&&m& Année > tsm r& cents,. Mardi ? rrssil L'ECHO BELGE L'Union fait Sa Força. Journal aiiotidien du matin paraissant en Hollande Belge est notre nom do Famille ... I. — w — — - -route» le»'lettres «u Rédacteur e„ Chef: . chambry LlifSeŒÎés ^S^nïef.-fS.^'paTtô.s^.L'ÎS ffisTERP AM?''xlléphS^f «8 Va°79|BetR177^^ 33*-2*<>. Com»é de Réaction : \ » Ren* ghambFy' par anticipation. Annonces : 13 cents .a ligne. Reçues : 30 J .a .igné. iiijifilii moi; tain toi! Hodse mihi, cras tibi i ' Une feuille d'ici, que le moindre succès boche frit "baver d'admiration, publie, en allemand, cette annonce, que nous traduises littéralement : „Cri d'alarme d'une excellente famille allemande réfugiée, que la guerre a totalement ruinée, qui a deux fils en campagne, et qui, mojnontanémentt sans foyer, sollicite de quelque famille allemande charitable des lits et des vêtements. S'adresser i flous supprimons l'adresse, incapable J'intétesser nos lecteurs. Annonce étrange ! Comment ! Le territoire de l'Empire, pour nous servir de la formule de Hjertling, est à peu près intact ! La Boohie s'affirme victorieuse! La guerre est fraîche et joyeuse! D'où vient donc cotte bonne famille réfugiée, ruinée, sans foyer, qui manque de lit et de vêtements? Pour compléter la réclame il eût fallu ajouter, à un appel si pressant, que la cause de tout ce malheur c'était nous, los Belles, probablement! Les politiciens d'Outre-Rhin n'ont-ils pas proclamé, avec, leur cynisme couturnier, que c'était la Belgique qui avait commencé? Ils ont osé — et que n'ceent-ils pas? — se poser en victimes, tandis qu'ils étaient les agresseurs. En fait, supprimez, dans l'annonce ci-dessus, le qualificatif d'Allemand, qui revient deux fois, et remplacez le mot par celui de ,,Belge" et vous serez dans la ri-| goureuse vérité. C'est nous, Belges, que la guerre allemande a ruinés, nous qui sommes sans foyer et réfugiés parmi les autres nations! Cette annonce est mensongère, comme tout oe qui vient' d'Allemagne, et, fût-elle ; vraie, par une incroyable exception, que I nous la lirions les yeux sec3. Quand les hordes germaniques ont fait invasion chez nous, en dépit de tout droit, tuant, pillant, volant, incendiant, faisant, I de notre patrie heureuse, libre, prospère, une ruine, un cimetière, une geôle, quel Allemand a eu pitié de nous, même parmi ceux qui avaient la même foi, la même I croyance? Le Cardinal Mercier noua a j montré, dans une de ses lettres publiques, les catholiques allemands courant insulter , les Belges, les prêtres belges comme les sim-i plee citoyens, que l'on menait par Cologne ! vora les camps d'internement. Depuis quatre aus que la Belgique est livrée à la brute teutonne, quelle voix s'est élevéo en Allemagne pour demander un peu de justice pour nous? Aucune. Les cardinaux Jlemands n'ont même jamais eu l'élémentaire politesse de répondre aux lettres des évêquas beiges. Von Hartmann est venu, chez nous, bénir les soudards allemands, ! dans nos propres églises! Assurément le malheur, comme disait le ! i proverbe antique, est une chose sacrée, i Mais quelle pitié voulez-vous que nous éprouvions, au fond de notre coeur, pour les gens dont parle l'annonce ci-dessus? Depuis quand exige-t-on que la victime sorifc tenue à avoir pitié de ses assassins? Cette excellente famille allemande a deux enfants au front. Ils y sont. Puissent-ils ■ n'en jamais revenir. Le jour anniversaire de Langemarck (bataille d'Ypres ootobre-novembre 1914) le „Lokal Anzeiger" écrivait, mélancolique : ,,Le jour de Langemarck! Jamais les plaines de Flandre n'ont été abreuvées de tant de sang, malheureusement du sang pur <Je notre jeunesse la plus fière et la plus belle. Aussi ne versera-i-on jamais en Allemagne autant de larmes que oe jour-là". Lss pertes allemandes de cette période dépassèrent 120.000 hommes. On ramassa 40.000 cadavres boches dans les plaines environnantes. - Que voulez-vous que nous répondions à cette lamentation? Par la formule boche: C'est la guerre! Ce dernier mois 250.000 teutons ont péri sur la Somme. Les statisticiens bien renseignés nous assurent que cette hécatombe, qui n'est pas la dernière, espérons-le, porte les pertes allemandes de la guerre, à ce jour, à quatre millions sept cent cinquante mille hommes. Quel sentiment prétendez-vous découvrir en. notre âme à l'audition de tels chiffres? De la pitié? Allons donc. A. la veille de votre guerre injuste, criminelle, abominable, nous étions un peuple de braves gens pacifiques, paisibles, amis de tout le monde, même de l'Allemagne. Depuis, vous nous avez fait tant de mal, infligé tant d'inexprimables souffrances,tant morales que matérielles, que les huit millions de braves gens que nous étions, exaspérés par la douleur qu'ils vous doivent, tont devenus huit millions d'ennemis, qui ne vous pardonneront jamais et qui attendent, de la justice immanente ou de la Providence, peu importe le nom, votre châtiment, un châtiment au moins égal, au Time. Rien que chez nous, en Belgique, vous ivez infligé la douleur à huit millions i'hemmes! Vous aurez votre tour... Nous ■Compterons alors vos pertes définitives. Il st vraisemblable que le chiffre actuel ,era fort dépasse. Souvenez-vous de la terrible sentence: ^Aujourd'hui moi, demain toi." Auger dû Busbeck. • —— H y a m an 7 mai 1917;' Les Français étendent leurs portions atf zuçk àc S$£}gneulk Un appel pressant peur les soldais belges. Nous rappelions dernièrement, à propos du chauffage clos baraques des internés, combien la situation pénible de nos compatriotes des camps d'internement avait préooeupé nos autorités belges civiles et militaires, aux Pays-Bas, ainsi que notre gouvernement national. Malheureusement, la bonne volonté, les interventions répétées, les insistances dévouées, les initiatives courageuses ne donnent pas toujours les résultats désirés, et nos autorités civiles et militaires ont souvent la tristesse de constater leur impuissance en faveur d'une cause humanitaire s'il en fut. En ce moment, les préoccupations vont à l'alimentation de nos compatriotes soldats internés. Dupuis la diminution de Ja ration la situation est devenue véritablement pénible. L'insuffisance de l'alimentation s'est déjà manifestée dans les can/ps. La misère physiologique guette nos malheureux soldats. C'est ainsi que les écoles du travail ont perdu plus de 25 % des élèves, les sports no sont plus suivis assidûment comme auparavant, on remarque que beaucoup de sokiats sont enclins a se coucher pendant la journée. La plus grande privation provient du manque de pain et de pommes de terre, pour ne pas parler de la viande., Actuellement la ration journalière réglementaire comprend: Matin: 200 grammes de pain, 70 grammes de fromage, 3o grammes de margarine. Midi : faoupe aux légumes ou semoule ou riz au lait. Soir : 700 ou 750 grammes de pommes do terre, 70 grammes de graisse, 200 gramiues de viando un jour par semaine, poisson les autres jours. Cette ration paraît satisfaisante à. première vue mais la réanté ne correspond pas du tou^ à la ration fixée. Àu lieu de 400 grammes de pain pour deux hommes, c'est 380 a i&K) grammes que l'on distribue. Le fromage et la margarine subissent aussi un petit... raccourcissement. Ajoutez à cela que le pain n'a plus la valeur nutritive de jadis et que la cuisson n'est pas ce qu'elle devrait être et vous oom-» prendrez comment, sous ce rapport déjà, l'alimentation du soldat se trouve en déficit. La ration de pommes de terre pèse en moyenne 300 grammes telle qu'elle est servie aux hommes. Or, le poids fixé pour la ration non 'épluchée étant de 700 à 750 grammes, le déchet est vraiment énorme. Quant au poisson, certains jours la ration est convenable mais il est arrivé — nous donnons des exemples pris au camp de Zeist — que chaque soldat a reçu un petit poisson tenant le milieu entre une grosso sardine et un très jeune hareng. Ces constatations seront sans doute de nature I à inspirer à ia bienveillance des autorités néerlandaises quelques mesures bienfaisantes en vue de fournir aux internés la ration exacte qui leur revient. Nous saivons que le gouvernement néerlandais a défendu avec raison l'idée que les in-1 ternes de toutes nationalités, de même que les* réfugiés, n'avaient pas droit à un régime de faveur et devaient être mis sur le même pied que la population de ce pays. Mais, devant une situation comme celle dont nous venons de donner une idée et qui doit mener infailliblement àu dépérissement de ceux dont notre pays aura encore tant besoin, un devoir impérieux de .solidarité s'impose à tous les Belges de Hollande. A partir de ce moment toutes les oeuvres l)elges de Hollande, tous les comités charitables doivent sans tarder courir au seoours de nos malheureux soldats des camps d'interne-men. Il est mille façons d'intervenir, de seconder notre Légation Belge de Lis, Haye et notre. gouvernement. Que toutes les charités se déversent sur nos internés, que tous prêtent leur aide aux organismes spéciaux qui s'oc-cirpent des internés et que surtout les secours abondent en produits alimentaires. Nous sommes certains que l'appel que !nous lançons à tous les coeurs généreux en faveur de nos frères sera entendu. ,■ » « . g— La Belgique est devenue un danger pour l'Allemagne. M. le professeur Chr. CoUin signe, dans „Tidens Tegn", de Christiania, un article intitulé: ,,Le danger belge". Ci-après, on en lira une traduction: ,,La Belgique est devenue un danger pour eon puissant voisin de l'Est. On peut dire avec assurance que les Belges sont et doivent être, dans une. certaine mesure, un , peuple dangereux pour leurs oppresseurs. ! Un peuple qui accomplit, obstinément et au milieu des plus grandes souffrances, ce qui est juste, est dangereux pour le peuple qui commet des injustices. Ce petit peuple veut empêcher la conscience d'un grand peuple de vivre en repos. Sa parole, dès qu'elle sera libre, sera un danger pour les hommes qui ont asservi et torturé ce peuple. La seule pensée' de ce que les fils et les filles de la Belgique, nés libres, pourront raconter au monde, lorsqu'ils échapperont à la violence des généraux et des sous-officiers allemands, est propre à rendre nerveux quantité de gens de toute catégorie sociale chez les Puissances centrales. ,,La grande Allemagne est sans défense silr un point vital vis-à-vis de la petite Belgique. Elle ne peut pas renier les voix les plus nobles de son propre passé. Que peut répondre un Allemand, homme ou femme épris de justice, lorsqu'un Belge lui rappelle £es simples mots de Kant: ,,Ce qui est le droit, doit être sacré pour les h omîmes. Toute politique doit fléchir 3e genou devant le droit?" Ces paroles, qui datent de la plus grande époque intellectuelle que le peuple allemand! ait connue, se dressent en accusatrices contre les hommes d'Etat set les généraux allemands et se joignent à d'autres voix venues du grand passé de l'Allemagne. Elles continueront à retentir comme des cloches, qui na peuvent être refondues pour créer du matériel de guerre, aussi longtemps que le peuple allemand' ne retournera pas à 'l'esprit? éleVé de sc»3 pères, £u'il ^abandonne..'1 En Belgique. A Brwxelïes M. Alphonse Huberti, professeur de topographie et d'exploitation des chemins de fer à l'Université libre, vient de mourir en Belgique occupée. Il avait été, en 1873, l'initiateur de la fondation de l'Ecole polytechnique de Bruxelles, d'où sont sortis tant de brillants ingénieurs. Il se consacra tout spécialement à l'étude de la dynamométrie et avait dans cet ordre d'idées construit pour l'Etat belge un type complet de wagondynamomètre, sorte de laboratoire ambulant où il recueillait personnellement, en cours de route, au moyen de diagrammes, les éléments essentiels à l'étude du mouvement des trains. Le Roi Albert tenait M. le professeur Huberti en particulière estime. M. Huberti prit sa retraite comme professeur en 1911; ses nombreux élèves et anciens élèves le nommèrent alors président d'honneur de l'Association des Ingénieurs sortis de l'Ecole polytechnique. * * * On sait que, depuis près d'un an, plusieurs laiteries modèles fonctionnent pour le compte du Comité National. Ces laiteries ont été centralisées et, en octobre dernier, elles ont été organisées en département spécial ressortissant directement du Comité de l'agglomération bruxelloise. Ce Comité * vient de transmettre au Comité National un rapport très intéressant sur l'action de cet organisme depuis six mois. Au 15 avril, le département possédait : lo 7 vacheries urbaines pouvant contenir 650 vaches ; 2o 5 établissements de campagne, avec pâtures, mais sans cultures, pouvant contenir 260 vaches; 3o 4 fermes avec pâtures et cultures, pouvant s contenir 125 vaches; 4o enfin, un siège de culture important établi sur des terrains communaux de Ganshoren, pour la production, en grande quantité, des fourrages nécessaires à l'alimentation des bestiaux. Actuellement, le département possède 660 vaches, dont 550 en pleine période de lactation. La production journalière est d'environ 7,000 litres. Tout le lait produit sert h alimenter les Gouttes de Lait, la Liguo contre la Tuberculose, les œuvres de Protection de l'Enfance, etc. Il est inutile de dire 1e bien qu'a déjà fait cette œuvre. Les chiffres sont suffisamment éloquents à cet égard. Un diagramme annexé au rapport signale les progrès croissants et continue du département. En octobre, la production moyenne hebdomadaire était de 20,000 à 21,000 litres ; en novembre, de 21,000 à 22,000 litres; en décembre, de 24,000 à 28,000 litres; en janvier, de 28,000 à 34,000 litres; en février, de 34,000 à 40,000 litres ; en mars, de 40,000 à 45,000 litres. * * * Indépendamment des colonies permanentes instituées par le Comité National, où les enfants débiles peuvent bénéficier d'un séjour de six semaines, quelquefois plus, l'oeuvre de l'Aide et Protection de l'Enfance a décidé de créer des cures de jour auxquelles les enfants sont confiés pendant le jour seulement et rentrent le soir en famille. Ponctionnent dès à présent dans l'agglomération bruxelloise, les colonies de Boits-fort (Hippodrome), de Berkendael (Institut Depage), et d'Uccle (Château Errera), D'autres cures de jour sont en voie d'organisation. Un lieu de rendez-vous est fixé le matin; les enfants se rendent en rramway à la colonie oii ils reçoivent l'alimentation complète, et réintrègrent leur domicile à la tombée de la nuit. Les colonies permanentes suivantes sont destinées àux enfants débiles de l'agglomération bruxelloise : a) les garçons : Château Ouden Tik, à Beckeren, Château Ter Gavére, à Be.veren, Château Kock, à Gooreifcd-Westwezel, Château de Lhoneux, à Namur-Citadelle, Château d'Heiniken, l'Institut Saint-Nicolas, à Zuen : b) les filles: Château du List, à Schooten, Château Thys, à Bras-schafct, Château de Beaulfort, à Spy, Château d'Hermoye,à Mazy, Château de Don-gelberg, l'Institut Sainte-Elisabeth, àRixen-sart. * Toutes ces colonies fonctionnent hiver et été ; de l'avis des médecins" compétents, la cure d'hiver e$ aussi salutaire que la cure d'été, du moment que les précautions sont prises pour empêcher le refroidissement des enfants ainsi placés au grand air. * * * Le Comité de la Croix Rouge de Schaerbeek vient de créer à l'asile dès réfugiés, rue Jérusalem, un dispensaire médical où seront soignés gratuitement les indigents de la commune sous la direction des médecins traitants, A ce dispensaire, qui fonctionne sous les auspices de l'administration communale, sout attachés des médecins et des infirmiers et infirmières expérimentés. Ce service a commencé à fonctionner le 28 avril. * * * Quand, dans le courant de la semaine dernière, les Bruxellois apprirent que von Falkenhausen, gouverneur général de la Belgique peur le compte du kaiser, avait quitté Bruxelles, ils eurent un moment l'espoir que ce départ était définitif et qu'ils ne reverraient plus le vieux pandoure, dont la mission est uniquement» de pressurer, de tyranniser et de torturer les populations du territoire occupé. Fallacieux espoir, hélas ! car, après quelques jours de séjour à Berlin, ou il avait été appelé d'urgence, Falkenhausen est revenu et. a repris ées sinistres occupations. Dans les milieux aktivistes, oit l'on se flatte d'être tenu au courant de tout ce qui se dit et se passe chez nos ennemis et où l'on semble-* être» très fier- d'etre à tu et a toi avec les grands chefs boches, on assure que 1 vieille culotte-de-peau qui martyrise la Be gique est allé s'entendre et conférer avec ] chancelier von Hertling au sujet des abc minables projets financiers dont nous avor parlé ces jours derniers et grâce auxque les boches espèrent sucer encore,un peu davantage lés dernières ressources des popiilc tions belges. On ajoute qu'il ' s'es6 aus coçupé, pendant son séjour à Berlin, de 1 prochaine constitution de la Flandre e Etat autonome sous la dépendance et le pr< teotorat de l'Empire d'Allemagne et l'o assure enfin qu'il rapporte dans ses poche les nominations de plusieurs petits avocai Ions aktivistes à des postes dans la nouvel! magistrature boche dont va être dotée -provisoirement, cela va de soi — notre ma! heureuse patrie. Si oe dernier bruit se confirme, il fer beau voir quelques-uns de nos aktivistes si( ger dans les tribunaux côte à cote avec d( juges teutons et, fraternellement associés nos ennemis, se piquer d'émulation pou . savoir à qui s'entendra à ,,saler" le pli: énergiquement les Belges que leur maJhei reux sort conduira à comparaître devai: eux. Gageons que les juges aktivistes seror encore plus sévères que leurs collègue boches, et plaignons les justiciables ! A Tournai Un évadé de Tournai a fourni les rer seignemernts suivants : • >,Le 24 août 1914, les. Allemands entraier à Tournai. Ils arrêtèrent le Collège échev: nal et la plupart des conseillers communau et imposèrent à la ville, sous menace d bombardement et d'autres peines plus tei ribles encore, une contribution de guerre d 2 millions de francs, sous le fallacieux pre texte que des civils avaient pris part au coar bat. Eu réalité, Tournai avait été défendu par une brigade de territoriaux français. ,,Durant la nuit, les Allemand? émane ncrent comme otages à Ath le bourgmestre les échevins Derick et Delrucj-les conseiller communaux et l'évêque, Mgr Walravens. ,,Les autorités restées en ville s'cocupè rent, dès le lendemain, de remédier à 1 situation difficile créée par le versement d tout le numéraire. La population entier avait apporté, à l'ÏIôtel de Ville, dan l'après-midi du 24 août, toutes ses ressour ces en or, argent et billets. Lo numérair faisait absolument défaut. ,,Les représentants des banques, y com pris celui de la Banque Nationale, décidé rent de créer, à concurrence d'une somm de 2 millions de francs, des bons garanti par un consortium de toutes les banque qu'ils représentaient. ,,Le collège provisoire décida de son côt qu'au moyen de bons la ville de Tourna rembourserait immédiatement les prêts fait par les particuliers à la ville pour le rem boursement de la contribution de guerre ceci d'accord avec le consortium des ban ques, qui ouvrit à cette fin un compte à 1; ville. ,,Les otages revinrent de captivité le 2! et le 30 août." Au Pasrs Wallon La nuit dernière M. Iléla, qui occupe 1 ferme du Petit-Bois, à Ampsin, fut réveillé pa les abois de ses chiens de garde. Il aperçu par la fenêtre plusieurs individus occupés : retirer d'une tombe des pommes de terre. M Héla et deux de ses fils s'avancèrent vers le voleurs; ceux-ci se tournèrent menaçants ver les trois hpmmes et, s'armant d'une bêche l'un eu porta des coups au pins jeune des fil; Héla. Deux autres fils de M. Héla accoururen à ses cris, armés de fourches. _ Un des voleur parvint à s'enfuir, les autres finiront par tom bor sous les attaques des fermiers. Ce sont deu' idividus d'Amay, lo troisième est d'Ampsin La justice a ouvert 'une enquête. &ta Pays de Lîéie Les commis - agréés de3 Contributions sont on le sait, afin de pouvoir prendre part l l'examen qui décidera de leur admissioi: dans l'administration, tenus de faire ur btage, non rétribué, de deux ans auprè; d'un fonctionnaire des Contributions." Or depuis la guerre, aucun examen n'a eu lieu de sorte que, pour ne pas perdre leurs droit: acquis, ces malheureux jeunes gens .doivent depuis quatre ans, continuer à prêter lem coila.boratio.nJ aussi gracieuse que désintérêt sée à leur ,,future" administration. Dans le but d'améliorer une situation aussi précaire, ils viennent de fonder un< association, dont le siège est a Liège. * * * Voici quels étaient, la semaine demière: les prix,, de la viande à la boucherie communale d'Angleur: viande désossée, 18 francs le kilo; plate-cote, 14 francs, rognons, 12 francs; jarret, 10 francs. Il est vrai qu'il y a beaucoup de gens, actuellement en Hollande, qui paieraient bien ces prix-là pour avoir un rosbif ! A Herve, les magasins du Comité National vendaient, il y a huit jours, par rations dé 500 grammes, du foiè de boeuf salé, au prix de 2 francs 50 la ration ; et T'en pouvait avoir, a-ux magasins communaux, du sirop à raison] de 2 francs la livre. Les fumeurs se plaignent également du prix élevé qu'ils doivent payer le tabac : on ne peut, à Liège, avoir un paquet de ciga-îettes de bonne qualité à moins de trois francs ! * * * A Seraiug M. Boulicn passait dans le bois de la Vecquée, grand il fut assailli par quatre individus qui, à défaut d'autre chose, exigèrent de lui les tartines qu'il avait dans sa poche en le menaçant de mort s'il ne s'exécutait pas ! Cela en dit long sur l'extrême misère qui règne actuellement dans toutle la Belgique occupée, Les opérations militaires, , |leè i'artilens i eoœbats d'înfsnterio e >- Les alliés font des attaques locales réussies et améliorent s leur ligne ] La situation aux autres fronts a L'offensive allemande. a Les troupes îranco-bîrtanmques réalisent u quelques progrès vers Locre et Meteren. (Communiqué officiel) 'g LONDRES, 4 mai. Ce matin TartiHerii [ franco-britannique riposta énergiquemen Q au bombardement ennemi, au sud et ai sud-ouest d'Ypres. Aucune attaque n'a ét< déclenchée. L'action d'infanterie se borna sur divers points, à des combats locaux. a Au cours de petites opérations, exécutée; avec succès la nuit dernière dans le secteu: ^ d'IIinges, nous finies une bonne quaran ^ taine de prisonniers. r Ce matin, de bonne heure, l'ennemi en s treprit, au sud de Locre, une attaque ap puyée par un feu violent d'artillerie. Nou: j|j l'avons repoussé complètement. k Dans le secteur de Locre les Françai: ^ réalisèrent ce matin quelques progrès e firent une bonne cinquantaine de prison niers. Les Britanniques, opérant sur l'aile droi te de leurs alliés, gagnèrent égalèment quel * que terrain aux environs de Meteren. Rien de saillant sur lo reste du front, t Activité d'artillerie. £ (Communiqué officiel) 6 PARIS, 4 mai. Pas d'action dL'infante rie. Activité d'artillerie au nerd et àu suc 0 de l'Avre et sur la basse et la haute Ailette. Rien de saillant à signaler sur le reste du front. e Opérations de détail. '• (Communiqué officiel) '' LONDRES, 5 mai. Au cours d'un combat local de nuit, ( proximité de Locre, le< Français firent des prisonniers. Rien de saillant en dehors d'actions ré- 0 ciproques d'artillerie et do combats locaus Q sur divers points. s Les Britanniques améliorent leurs positions dans les secteurs de Sailly et d'Hébuterne. 9 (Communiqué -pfpciet.) LONDRES, 5 mai. Par des entreprises bien réussies, exécutées la nuit dernière aux environs de Sailly le Sec et à l'est \ d'Hébuterne, nous améliorâmes nos posi-s ' tions et fîmes des priscnnierts. Ce matin, de bonne heure, l'ennemi atta-5 qua les positions que nos troupes conqui-T rent au nord-est d'IIinges dans la nuit du [ 3, mais il fut repoussé. Nous réussîmes un a raid dans le secteur du bois de Nieppe. Les deux artilleries furent actives sur le ' front de la Lys. SucOàs locaux français vers Etricourt et Aubervilfers. * (Communiqué officiel) PARIS, 5 mai. Actions réciproques d'artillerie au nord et au sud de l'Avre et dans les secteurs de Douaumont et Flirey. Pas 1 d'action d'infanterie. Au cours d'un couj> de main en Lorraine vers Etricourt, et.d'une escamouche de 1 patrouille vers Aubervillers les Fiançais firent des prisonniers. 3 Pas d'action d'infanterie. ■ (Communiqué officiel) - PARIS, 5 mai. Actions d'artillerie réci- ' proques et intermittentes au nord et au sud * de l'Avre. Pas d'action d'infanterie. Aotions aériennes, 4 Reuter . annonce officiellement de Paris que, le 3 et le 4 mai, 9 avions allemands furent abattus. 23 avions allemands furent endommagés et obligés d'atterrir. Les escadrilles de bombardement françai-l ses lancèrent 28.000 kilos de matières explosives sur Harn, Noyon, Chaulnes, Jussy, 1 Péronne, St-Quentin et sur les dépôts et les > cantonnements aux environs. > Les Anglais annoncent qu'ils lancèrent 1 des bombes sur Bapaume, Armentières, Mer ville et Estaires. Lo mordant des Belges. LE.HAVRE, 5 mai. Toutes les nouvelles ici au sujet de la bataille de Blankaert s'accordent à célébrer l'ardeur de nos officiers et de nos ' soldats qui ont marché au combat avec l'enthousiasme des premiers jours de la guerre. En voyant les prouesses incroyables de nos chasseurs à pied, on se serait cru revenu aux combats épiques de Liège, nous écrit un témoin qui fut de tous les exploits de ce beau régiment.Hier, 6o jour, écrivait le 22 avril un de nos aumôniers, les Boches enterraient encore leurs morts... Les travailleurs qui avaient tant peiné sur les ouvrages de défense dont l'ennemi a éprouvé l'efficacité se sont associés avec une légitime fierté «. la joie des vainqueurs. Les brancardiers ont rivalisé avec leurs camarades de çourage et de dévouement: un religieux oblat, le P. Picard, a eu la jambe cassée en transportant un blessé boche; un missionnaire du Saint-Esprit, le P. Prinsen, a été tué dans l'accomplissement de sa mission de charité. Bref, partout, tout le monde a fait plus que son devoir et rarement félicitations ont été aussi méritées que celles que leur ont adressées le Roi'et nos Alliés. Le moral au front britannique. LONDRES, 4 mai. Interviewé pat* Reu-tfej* M. Lloyd George fit, au sujet de sa visite au front, les déclarations suivantes: J'ai visité les généraux Foch, Haig, Pé-tain,. Pershing, Byng, Rawlinson et d'autres officiers supérieurs. Ils se montrent tous pleins de confiance. Je me suis entre-i tenu également avec beaucoup d'officiers et de soldats qui ont été dans la ligne de feu ces six semaines dernières. Leur confiance est absolue. U n'y a par- ' mi eux ni pacifistes, ni pessimistes. Us ne peuvent se faire à ridée que dans certains i milieux en Grande-Bretagne, on les*consi-i dère comme battus et on ne s'occupe que l de savoir à qui incombe la faute d'une telle ; situation. Abstraction faite du revers du , premier jour, qu'ils reconnaissent tous, ils sont convaincus que la fortune des armes > est en train de tourner en leur faveur .et * qu'ils infligent de fortes pertes à l'ennemi. Le cancn allemand à longue portée détruit. PARIS, 4 mai. Le correspondant de . 1',,Information" au front télégraphia le 3: 5 II a été dûment constaté que le canon à longue portée, avec lequel les Allemands • bombardaient Paris, a été détruit par nos ; batteries. Commentaire Havas, PARIS, 5 mai. (Havas). L'artillerie allemande, vigoureusement contrebattua par les batteries anglaises et françaises, déploya une grande activité contre Locre et Îe6 positions devant Ypres. Les divisions allemandes, décimées le'29 avril, ont été remplacées par des troupes fraîches. Celles-ci voulurent s'emparer de Lccro, mais à la suite du feu terrible de l'artillerie anglaise elles n'osèrent pas faire > une attaque. Le but de l'ennemi est encore toujours del rompre le front sur l'un ou l'autre point et de refouler les armées anglaises vers la mer. Un succès des Américains. LONDRES, 5 mai. Le correspondant de Reuter près de l'armée française annonce en date du 3 mai: Hier soir Içs Français firent un raid au sud d'Piailles, de sorte qu'( l'ouest de l'Avre notre position fut beaucoup améliorée.Le village est situé sur l'Avre, non loin du confluent de la Luce. Au cours des combats, la semaine dernière, les Allemands s'étaient emparés de la cote 82 (270 pieds); immédiatement au sud d'Hailies, qui domine le village et la vallée de l'Avre. Cette pCSÎt-ion formait un saillant qui devait être repoussé. A G heures du matin-, après un bombardement préparatoire, nous commençâmes l'attaque. Une lutte acharnée se produisit. Les Allemands- conservèrent lo bois, sur la rive de l'Avre, jusqu'au sodr, lorsqu'il fut entièrement enlevé par nous, ainsi que la cote que nous fortifiâmes. Kous fîmes 110 prisonniers, dont 4 officiers. Nous nous emparâmes également de plusieurs lance-mi-| lies, de mitrailleuses et d'autre matériel de : guerre. Hier matin les Français et les Américains firent des raids en Lorraine, dans la contrée de Leintrey. Le bombardement préparatoire de l'artillerie américaine fut excellent. Quand l'attaque se produisit les Allemands avaient évacué les premières tranchées, de sorte que les Américains pu-, rent consolider ces positions sans difficulté. Ensuite ils avancèrent jusqu'à la troisième ligne dans le bois des Chiens. Cette petite opération réussit complètement. Dans le secteur de Locre, LONDRES, 6 mai. Le correspondant de Reuter au front télégraphia hier: Hier on ne signala qu'une tentative d'attaque allemande. Après un vigoureux tir •de barrage l'ennemi quitta ses tranchées vers Locre, mais il fut refoulé par le feu de nos mitrailleuses avant d'avoir pu entrer en contact direct avec nos troupes. En Coopération avec les Français nous exécutâmes avec succès une .petite opération entre Locre et un poiut devant Dran-court. Les Franco-Britanniques progressèrent de 500. aunes sur un front do 1000 aunes. Les Britanniques firent 48 prisonniers, dont 1 officier, et les Français 30, dont 2 officiels. Les Britanniques délogèrent l'ennemi de deux fermes eu ruines et occupèrent- partiellement une hauteur vers Koudhof. Les Français enlevèrent quelques bâtiments solidement retranchés dans le mémo secteur. Toutes les attaques ennemies furent arrêtées avec de notables pertes pour l'adversaire. Nous avons maintenu tous nos gains locaux, d'une valeur tactique consi-. dérable, car ils renforcent notre défense des voies conduisant au Scherpenberg et au Mont Rouge. Vers Sailly le Sec nous avançâmes quelque peu notre ligne et à proximité d'Hébuterne une petite action fut couronnée d'un succès complet. Dans le secteur de Locre l'ennemi tenta de réoccuper ce matin un verger que nous lui avons enlevé récemment, mais il fut repoussé. Les chars d'assaut allemands. LONDRES, 6 mai. Suivant le correspondant de Reuter au front les chars d'assaut allemands ressemblent plus aux lourds chars français qu'aux tanks britanniques. Us pèsent 45 tonnes et ne peuvent faire que 10 milles à l'heure et pas pendant longtemps, car, en dép;t des mesures de protection, les moteurs chauffent vite. I^eur blindage a une épaisseur de 16 à 28 mm. Les'munitions de fusil pour les cuiras-

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Dit item is een uitgave in de reeks L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Amsterdam van 1914 tot 1918.

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