L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam

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20 september 1917
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s.n. 1917, 20 September. L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam. Geraadpleegd op 29 maart 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/d50ft8fm4p/
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3eme Année N°. 1002 G cents Jeudi 20 seoîerattre I9Ï7 L'ECHO BELGE JfourraaS caiaoticSIesi du matiln paraissant en HoSEarade.. /„■< i- rniwt> Belue est notre nom tle Famille. fc C...U» .M.. ... Toutes les lettres doivent ûii'e adressées au bureau de rédaction: N. Z. VOORBSJRGWAL, 234-240, AMSTERDAM, Téléphones: 2797 et 1775. Rédacteur en Chef: Gustave Jàspaers. ( Charles Bernard, Louis Pierard. Comité de Rédaction:] ^ René Chamhry, Emile Painparé. Pour les annonces, abonnements et vente ait numéro, s'adresser à l'Administration du journal : N.Z. Voorburéwal 234-240, Amsterdam Abonnements: Hollande fl. 1.50 par mois. Etranger il. 2.00 par mois Pour les militaires au front et les militaires internés en Hollande fl. 0.75 par mois payable par anticipation. Annonces: 15 cents la ligne. Réclames: 30 cents la ligne. Confiance. L'impuissance où paraît être l'Allemagr à poursuivre son offensive vers Pétrograc est symptomatique. On nous dit que les ch yaux des corps do cavalerie chargés, do poursuite après la debacle russe 6ur Dwina étaient fatigués. Fatigués de quo Depuis la campagne roumaine ils ont eu temps de se reposer. Peut-être n'étaient-i pas suffisamment nourris et m^nquaient-i d'avoine. Tout l'épuisement de l'Allemagr est là-dedans. Un fait est certain: \ armee du princ Léopold de Bavière, après avoir, selon plan conçu par Ludemdorf, rompu les lign russes et emporté d'assaut les têtes de por sur la rive gauche de la Dwina, n a j^as ét au delà de l'élan où la portait tout nature leruent cette victoire. Elle s'est trouvée bout de souffle comme les chevaux do se uhlans et, bien loin d'organiser le terrai conquis pour en faire la base d'un^nouvel! offensive, elle en a abandonné une partie ces mêmes Russes que, la veille encore, el poursuivait l'épée dans les reins. Déjà L Eusses se sont retranchés dans de nouvelb positions et, si les Allemands veulent r prendre leur marche en ayant sitôt interror pue, ils devront recommencer sur nouveai frais. Ce que le prince Léopold de Bavière-, y a cependant remporté avec la prise de Ris un grand avantage matériel et moral, n'a j réaliser sur le front nord, Mackensen, le b lier d'Hindenburg, a encore moins réussi l'obtenir sur le front sud. Il s'est buté à vaillante armée roumaine dont les divisioi épuisées, décimées sous l'ouragap de fer -de feu, ont non seulement résisté mais ci encore porté à l'assaillant une série de cou; sensibles au coure d'énergiques et brillant contre-attaques. Le conquérant de la D broudja, le vainqueur de l'Argès et de B carest, n'a pas réussi à décrocher la pet-i armée roumaine de son front du Sereth à couronner par l'occupation de la Moidav sas conquêtes de la fin de l'année 191i D'aucuns ont essayé de masquer par d< considérations politiques un fait cependai bien simple: c'est que l'Austro-Allemagi n'a plus la puissance nécessaire pour fra] per de grands coups en Orient tout en garai tissant l'inviolabilité des fronts de l'Ouest du Sud. Ne cherchons pas ailleurs les raisons c cette modération apparente dont on noi assure que l'Allemagne fera preuve dans : réponse à la note du. Pape et qui propos dit-on, une solution équitable des questioi belge et polonaise. Car ce n'est pas pari quo les pangermanistes trouvent trop rédu tos les prétentions de l'Allemagne que noi devons nous estimer heureux de pouvoir 1< accepter. L'effort de trois années, les mi lions de morts, tant de souffrances enduré* avec fermeté, tout cela n'aurait abouti qu' permettre'à l'Allemagne do nous imposer s loi en attendant qu'à la faveur d'une noi velle agression brusquée elle reprenne le concessions que les circonstances l'obligent nous faire actuellement. "Un journal anglais la ,,Pall Mail Qazette", écrit justement : ,,] nous étonnerait que la réponse de l'Aile magne au Pape approche, à quelque poin de vue que ce soit, des conditions auxquelle les alliés pourront se considérer comme quit tes de la dette d'honneur qu'il ont contrac tée envers la Belgique. Mais, si même l'Aile magne devait satisfaire à ce propos aux exi gences des alliés, nous n'aurions pas fait u pas de plus vers la paix. Il faut aux allié \ une garantie contre le renouvellement de 1 guerre avant qu'ils passent songer à dépc ser les armes. Et que' cette garantie puiss être obtenue par des négociations n'es qu'une chimère". Et qu'on ne nous réplique pas que ce n'es pas moins une chimère de penser que l'Ai lemagne puisse être vaincue par les armes Après qu'elle eût essayé d'en finir avec 1 Russie nouvelle par la trahison d'un Lenine le jourj où elle prit de nouveau son reoour aux armes elle s'est trouvée impuissante i abattre un Etat en pleine dissolution et ; disperser une armée dont les soldats ne de mandaient qu'à fuir. Son effort s'est born à s'assurer un gage de plus et à étendre ui peu vers l'Est sa carte de guerre. Mais qu'oi n'oublie pas que, pour pouvoir mieux défen dre ses premières conquêtes, elle a été obli gée au printemps dernier de ramener ei arrière Iqs frontières occidentales de cett même carte de guerre. Il est apparu que, £ la Russie paraît incapable de grands retour offensifs, elle n'en continue pas moins d'at tirer à elle une fraction notable des armée austro-allemandes. Le reste, c'est-à-dire le trois quarts dont les troupes d'élite, est tem en échec sur les fronts de Flandre, de Cham pagne et des Alpes Juliennes. Les alliés n'at tendent plus que le concours des armée américaines pour donner à leur pression li supplément de poids qui fera pencher la ba ^ lance. Ce n'est point au moment où de telle: perspectives s'ouvrent devant nous que nom pouvons nous laisser impressionner par le: manoeuvres de nos ennemis et nous contenter de l'ombre quand noU3 pouvons saisii la proie. Nous arrivons au moment décisi] d© la terrible épreuve où celui des deux adversaires qui tiendra un quart d'heure de plus que l'autre remportai# la victoire. Bier loin de nous laisser séduire par la pensée des concessions que pourrait bien -nous faire l'Allemagne, des concessions, à noiis qui avons été attaqués au mépris de tout droit, martyrisés au mépris deys lois les plus saintes diti'hmnasité, tendons, cornmg l'a si bien dit M. Pain]evé dans sa déclaration ministériel 1 aux Chambres françaises, tendons notre vc lonté vers ce but unique: la guerre. Car 1 guerre, la guerre horrible que nous n'avon pas voulue et que nos ennemis ont porté 0 dans nos foyers sans provocation et de part 6 pris, la guerre seule peut nous dédommage des maux quo la guerre nous a causés. 1 a ceux-là qui l'ont déchaînée de se soumettr-à la terrible sentence que s'apprête ; ■ * rendre le plus proche avenir. Nous pouvon e l'attendre avec une confiance parfaite, auss s bien dans la justice de notre cause que dan la force de ceux qui la défendent. e Charles Bernard. . -gssa>-<H$- » m e 1 La Belgique de deieaii. à Commentant les nouvelles concordantes pu s bliées par des journaux catholiques d'Amster tl dam, de Vienne, voire de Berlin, sur le conteni e de la répons© des Centraux au Pape en ce qu ^ concerne la Belgique, le ,,Yolk", organe officie du parti socialiste hollandais, publie dans soi e numéro du 10 septembre un article excellent & dont on aimera le ton couragerx et la nettet< 53 d'accent, qui nous changent de la pusillanimité î- ^neutrale" ou dos généralités faciles avec les i- quelles certains illusionnistes en mal de Stock x hohn se gargarisent. Nous ne résistons pas ai désir de traduire cet article presque intégrale-ment : a ,.A toutes sortes de signes, on voit que 1< gouvèrnement allemand, petit à petit, formule 31 des propositions de paix concrètes. Des plan* 2v" qu'il caresse touchant la Belgique, il transpire a un peu plus chaque jour. La Belgique, nous dit a on, sera absolument indépendante, mais.... is ,,I)ans ce qui suit, une grande partie de ît l'indépendance belge ainsi promise est réduite it à néant. Cela ressort surtout de oette préten->s , tion à vouloir maintenir la séparation adminis ^ trative entre Flamands et Wallons. Quelle au tre signification cela'peut-il avoir qu'une immixtion directe dans les affaires intérieures de la Belgique? Déjà l'administration allemande j 1 irrémédiablement gâté le calme développemeiv ït relations entre Flamands et Wallons io (Nous sommes convaincus que l'auteur de l'ar-5. tiele se trompe ici dû tout au tout. Tout c< is que le gouvernement provisoire allemand aurî Lt fait en Belgique avec le concours de quelque: traîtres méprisés do toute la nation sera ba-3 layé, la guerre finie, comme une ignoble écu-J nie). ,,Par.la protection contrainte qu'elle a don-née à la cause flamande, l'Allemagne a rendu suspecte celle-ci aux Wallons pour de longues 1° années. Vue séparation administrative imposée 13 par l' Allemagne à la Belgique ne peut être ia comprise par les Wallons autrement que comme le désir de l'Allemagne d'avoir dans la Flandre is un prolongement en Belgique. Toute augmenta-^ tion de l'influence flamande et de l'autonomie •_ flamande apparaîtrait au Wallon comme un [S accroissement de l'influence, de la puissance allemande^ cm Belgique. Hélas, pendant la guérît re, un certain nombre de Flamands ont fait l" tout leur ^possible pour donner Une justifica-'3 tion à ces apparences. a ,,Si le gouvernement allemand n'envisage a pas un accroissement de sa puissance en Belgi u que mais veut simplement renforcer l'élémen s flamand, sfcus prétexte de parenté de race, qu'i >à éloigne les mains de la cause flamande. ,,Nous lisons encore quo la Belgique ne peu -î concluro d'alliance, militaire ou éconômique contre l'Europe Centrale. ,,Excellent... : ■— si dans le traité de paix oi met fin d'une façon générale à l'émulation ei 3 matière d'armement et si le concours des peu - pies est organisé pacifiquement sur la base di libr^ échange. Mais si les puissances centrale; i- continuent à exiger pour elles-mêmes la libertc . de s'armer contre le monde entier, si elles réa-! lisent le rêve de Naumann d'un empire di , milieu, européen et asiatique, quel droit ont-^ elles donc alors de faire la loi à la Belgique: Le droit du vainqueur, le-droit du plus fort! Sans doute. Mais il y a encore un autre droit: B le 4 aoi* 1914, ce*la a été reconnu par le Chan-k celier quand il déclara : ,,N otkenntkeir G e b o t, nous ;violons par notre invasion le t droit des peuples, mais nous réparerons tout - le mal que nous faisons aux Belges." ,,L'Allemagne peut faire énormément de biei l à la Belgique. Mais la question est do 'savon si 41le y parviendra jamais. La haine qu'elle a ' semée contre elle ne pourra être extirpée 5 avant une génération. S'il est vrai que le gou-1 vernement allemand ne veut opprimer la Belgi-1 que, ni politiquement, ni économiquement, ni ; militairement, alors on n'a le choix qu'entre * deux situations : ou bien l'Allemagne doit tolé-i rer que la Belgique fasse* partie du groupe de 1 ses ennemis, Ou bien l'Allemagne doit collabo-, rer sincèrement à la fondation d'une ligue des . peuples qui mette fin une fois pour toutes au x sj'stème de la balance des pouvoirs. 2 „Dans la ,,Reichspost", de Vienne, on dit que j Erzbergcr a nommé la Belgique ,,le chéri politique de l'Europe". Quand nous lisons les obli- s gâtions que l'Allemagne veut imposer à la " Belgique, obligations qui mèneraient à l'im- 3 puissance et non à l'indépendance, alors vrai-3 ment l'avantage d'être le chéri do l'AUema-i gne ne nous semble pas enviable. Quand nous . nous souvenons des méthodes barbares par lesquelles les armées allemandes en août 1914 se 3 vengèrent sur la pauvre Belgique et quand } nous voyons comment aujourd'hui encore, en opposition avec, les principes élémentaires du droit des peuples, avec tout sentiment de dignité humaine, le terrorisme allemand arraedie ' les Belges à leur foyer pour l'es forcer au -tra-1 vail derrière la ligne de feU, alors nous nous (iemanelons si les mêmes mots, ici et là-bas, ont • la même signification." Pour nous, les réticences dangereuses cîont l'Allemagne accompagne la vague promesse d'une restitution à la Belgique de son indépendance nous confirment dans la conviction que, pour la Belgique, la e^uestion de ses relations futures avec ses alliés et protecteurs actuels, In'question de sa politique étrangère et le problème des alliances en'général ont plus d: importa noe que toutes les questions de statut territorial»i.ouls Piérard. • En Belgique. 3 \ Raids aériens L Le correspondant aux frontières du ,,Tele 5 graaf" rapporte que, vendredi dernier, nev l avions alliés apparurent au-dessus do Luttri ; oû se trouve un embranchement de la voi [ ferrée de'Bruxelles à Charleroi. vers Manag . et les centres industriels de la Sambre. Le aviateurs visèrent-ils l'arsenal de Luttre -cîont il à été souvent question au moment de premières déportations — ou deux trains d - munitions qui, précisément, quittaient la gare On l'ignore- Toujours est-il quo les bombes n tardèrent pas à tom'ber, endommageant que que peu les voies" ferrées, tuant et blessan quelques Boches, mais atteignant malheureuse ment aussi une dizaine d-3 Belges. Un père d famille, qui déterrait des pommes de terre, fi: tué sur le (ioup. La population fut très impref sioniiée par cet épisode de guerre et bie qu'elle souhaite tous les ennuis et tous, le maux possibles aux affreux Boches qui la fou [ tant souffrir elle apprit avec soulagement qu L les trains de munitions avaient pu quitter 1 fare sans être atteints, dans la pensée cl ésastre que cette explosion eût produit. I ; correspondant du ,,Telegraaf" exprime l'espoi 1 que le service des raids aériens en Belgiqu modifiera quelque peu sa façon de conduire 1 guerre. Nous avons dit ici même, fréquemment combien; nous déplorions les accidents surveiïti à nos compatriotes. Mais il y a des buts _ d guerre qu'il faut, malheureusement, poursuivi coûte que coûte. Un arsenal dans lequel de milliers d'obus sont fabriqués chaque jour, u ' atelier où les wagons servant au transpor des troupes sont réparés, une usine où lès piè ces d'artillerie sont remises au point, un char tier pour sous-marins, un. entrepôt où l'essenc destinée à ceux-ci est emmagasinée, un cham d'aviation doivent parfois être détruits, quelqu prix que coûto Vexpédition, parce que les obu? les canons, les sous-marins, les aéroplane tuent beaucoup plus de Belges, oent fois, mil', fois plus que les bombes lancées par les avion : destructeurs. Ce ^ont des i-écessités de guerre 1 rudes à accomplir — on le comprendra -• mai - qu'il faut accomplir. Nul ne déplore plus qn nous ces pertes en vies humaines de paisible compatriotes, brutalement frarppés par l'avei i gle mitraille; mais la. guerre a de terril ■ exigences auxquelles il faut se sacrifier. ; Port-Arthur, près de Gand, a également ét bombardé. Et le ,,Telegraaf" fait le compte de victimes d'avions alliés atteintes ce mois-c dans le nord do la France et en Flandre compte qui se chiffre par 94 morts et 113 bien sés, soit un total de 207 bourgeois dont 4: enfants et 77 femmes. U n'est peut-être pn inutile de faire remarquer que ces chiffros son fournis par l'Allemagne, très coniplaisammen du reste, et ejue, parmi ces 113 blesses, les sta tisticiens boches rangent les personnes qu n'ont'reçu quo des égratignurevS et en son quittes — fort heureusement d'ailleurs — ave vingt-quatre heures do repos. Chaque jour un raid aérien a lieu, soit su ^ la côte, soit dans le nord des Flandres. App? reminent, c'est qu'il y a à cela une nécessit péremptoire. Car on sait que les alliés n'on jamais fait le sacrifice d'une seule vie sans ; être absolument obligés .C'est ce qui contrasti précisément entre leur méthode — humaine — et la méthode allemande — barbare —, laquell [ sacrifie par dizaines de mille les soldats qu composent son armée. Et elle ne se fait pa failte do joindre à cet énorme holocauste le J pauvres Belges qu'elle oblige à travailler dan 1 j les lignes de feu. A. Bruxelles Depuis bientôt deux aus, les iustâtuteur de différentes catégories se sont plaints €] ■ haut lieu d'irrégularités dans le paiement d< leurs appointements et allocations. Cet ét-a de choses est d'autant plus regrettable qu les ressources dont dispose le personnel en seignant sont loin de suffire aux obligation professionnelles 'qui lui incombent et ne lu permettent plus de faire face à la cherté d la vie actuelle. Les inspecteurs cantonaux out reçu de instructions pour mettre un terme à cett situation regrettable. Nombre d'administra t tiens communales semblent se désintéresse complètement de cette question et ne son gent pas un instant aux difficultés qui ei résultent pour les intéressés. On oublie tro; que le barême officiel n'est qu'un minimum et qu'il est toujours loisible aux conseil communaux d'améliorer la situation pécu niaire des instituteurs. Non seulement 1 personnel enseignant a été oublié un pei partout quand il s'est agi de voter les allo cations de guerre, mais les appointements e les augmentations de traitement, prévus pa la loi, n'ont pas été liquidés entièremen en 1915 et 1916. Les inspecteurs cantonaux dresseront h liste de toutes les écoles officielles, adopta bles et adoptées, dont le personnel ensei gnant n'a pas reçu entière satisfaction pou: les années 1915. 1916 et 1917, et le6 commu lies seront priées de se mettre en règle vis à-vis des instituteurs de toutes catégories si elles ne veulent pas voir réduire en consé quenoe les subsides gouvernementaux. ( * * * M. l'échevin Steens, ff.-de bourgmestre d< Bruxelles, vient de procéder à l'inaugura tion des nouveaux iDâtiments scolaires qu< l'administration communale a fait élever i front de la rue Rempart-des-Moines. L; nouvelle école abrite les élèves de l'école il. 3, qui ont abandonné les anciens locaux de la'place du Nouveau-Marché-aux-Grains où viennent de s'installer à leur tour les élè ves de l'école n. 14. Le nouveau bloc scolaire est vaste e conçu d/après les enseignements les plu récents en matière pédagogique. Les hui ou' neuf cents élèves ont à leur dispositioi de6 salles vastes, bien aérées et éclairées dont l'ameublement s'inspire de l'estheti que la plus moderne. Le6 sombres tableau? ifoirs ont disparu. La couleur verte, bier meilleure,paraîl-il, pour la vue, règne dan: f les classes, dont le mobilier est particulière- >,• ment bien conçu. Des préaux en plein air ei j des préaux couverts ont été disposés ai 0 faite du bâtiment. Les ateliers pour l'étude s du travail manuel, les réfectoires, les salles de douches, etc., tout cela est particulière g ment bien disposé, ■j Mais ce qui constitue une innovation e c'est l'établissement d'une vaste 6alle ciné- [- matographique, où trois cents enfants pour t ront recevoir en même temps l'ensergnemenl ~ par l'aspect, que les pédagogues recomman ® dent comme étant particulièrement profi- _ table. C'est le premier ,,cinéma scolaire' -j dont est dotée l'agglomération bruxelloise s La cabine do projection est indépendante de t la 6alle. Tout a été prévu au point de vue e de la sécurité et du confort. Par un piquanl a rapprochement, \>n signale que c'est dans 1 cette même école n. 3 qu',on commença na-0 guère à donner l'enseignement par projec-J tions lumineuses. Actuellement, la collectioi: a de clichés de cette école s'élève à plus de lf douze mille sujets. j M. l'échevin Steens s'ést déclaré, enchanté o de sa visite. e s ? A Anvers M. Van Baelen, vicaire de l'église Saint - Joseph, à Anvers, a été nommé doyen i 0 Santhovon. P M. l'abbé Charles Claes* professeur ai B collège Saint-Stanislas, à Berchem, a été g nommé curé à Wespelaer. 3 M. l'abbé Anciau, professeur au collège s Saint-Jean-Berchmans. à Anvers, a été , nommé directeur du couvent des soeurs l 5 Hal. e * * * s On annonce la mort de M. Hippolyte De Bepnie, ancien conseiller communal, commandeur de l'ordre du Christ de Portugal, é • ~ ï IDasis les Flandres 1 (De notre corresjmndant particulier.) ' Les opérations en Flandre dénotent ces s derniers temps une activité toujours gran-^ dissante. Les mouvements de troupes sont ' ininterrompus. Les trains ne circulent plus t que pour les besoins de l'armée allemande, t Comme par le passé ces déplacements ont ï lieu pour la majeure partie durant la nuit. La ligne Eecloo—St-Nicolas est, depuis une r dizaine de jours, utilisée d'une façon inten-sive. Des trains venant du front et se diri-^ géant vers Anvers sont remarqués nuit et 7 jour. En général ils se composent de 30 à j 40 wagons fermés, chargés d'artillerie et de - munitions. De temps eu temps un wagon, e dont les portes sont ouvertes, laisse aperce-1 voir des soldats. C'est avec grande peine f que les puissantes locomotives parviennent ! à avancer avec leur chargement. De nouveaux contingents de ,,matériel humain'' ont été constatés le long de la frontière zé-landaise, plus nombreux que de coutume. La lutte aérienne est de même iuinter-3 rompue au-dessus de la Flandre; les bom-i bardèments ne se comptent plus. Nuit et î jour des raids ont lieu et ont pour but les b points stratégiques les plus précieux aux 3 boches. L'aviation est un vrai désastre pour - eux; des centaines d'ouvriers sont occupés s à réparer les points atteints et ceux-ci, i après réfection, restent à peine quelques 3 jours intacts. Par ce fait le trafic par chemin de fer devient un problème bien diffi- 3 cile à résoudre pour nos ennemis. Aussi, de-3 puis quelque temps, le trafic par bateau.est - devenu très important chez les boches. i" Les bifurcations de chemins de fer à - Deynze, à Gand—St.-Pierre, à Alost, à i Audenaerde sont les plus visées. Ce sont les > environs de la ville de Gand qui sont le plus i fréquemment visités par les"avions alliés, s Ce ne sont pas exclusivement- les gares qui - sont visées, c'est aussi Port-Arthur, les 3 aérodromes de St-Denis, Gontrode, etc. i Ceux-ci furent fortement endommagés - mercredi dernier. Plusieurs hangars furent b démolis, les victimes fur eut nombreuses, car L' plusieurs autos-ambulances ont été remar-b qués dans les environs immédiats des aérodromes. Le nombre des victimes n'est pa-; - connu car les boches out soin de cacher tou- - jours minutieusement les résultats de ces - attaques en ce qui les concerne. Le bombardement de Port-Arthur devient - la terreur des bateliers. Beaucoup de ceux- - ci déclarent ne plus vouloir revenir à Gand. , Lundi, à 2 heures du matin, un violènt bombardement fut de nouveau entrepris en ces lieux. Un bateau d'environ 2000/ tonnes fut atteint. Le déchargement de la cargai-î ?on ue grès, provenant de Bochie, venait - d'être terminé. «Le bateau n'a malheureu-ï sement pas coulé. La bombe l'a traversé et l est allé éclater sur le lit du canal. Le ba-i teau fut soulevé par l'explosion à au moins ï 2 mètres de hauteur, projetant le batelier : hors de son lit. La vase du fond recouvra , littéralement les autres bateaux amarrés - aux environs. La bombe, qui avait environ 25 centimètres de diamètre, traversa la ca-bine du capitaine et passa à moins de 50 > centimètres du lit où il se. trouvait avec sa j femme. Une armoire fut traversée de part l en part et, fait caractéristique, deux sta-, tuettes religieuses se trouvant sur celle-ci - sont restées intactes. Ce bateau porte le nom de ,,Linquenda" et appartient à li firme M. J. Schot, de Bergen-op-Zoom. En ce qui concerne les bombardement aériens il est un fait avéré à .présent que c sont les boches qui bombardent eux-même les quartiers populeux de la ville. Tout L monde ici en est convaincu, mais personin i n'ose le dire. La preuve c'est que, quanc des aviateurs sont annoncés, une foule com , pacte se porte vers la Place. d'Armes oi d'autres endroits où les boches sont nom > breux, parce qu'on est convaincu de ne pa; ; avoir à y souffrir de leur fureur. * * * Depuis samedi ràatiii jusqu'au raomen où je vous envoie ces quelques nouvelles c'es le grand bombardement — sans aucune il* terruption — dans la direction d'Ypres. — 9 Ls Iraifement des civils allemand! DMÉS k iMic» par Iss Belges RÉPONSE DOCUMENTÉE AUX ACCUSA TIONS ALLEMANDES. Dans les derniers jours de juin, le Gouverne ment allemand a — comme on le sait — fai arrêter à Bruxelles, à titre de représailles, uni vingtaine do personnalités éminentes du monch colonial belge, prenant à préfexte qu'après lî prise da Tabora des femmes, des. enfants è des civils de nationalité allemande auraien subi de mauvais traitements, qu'ils auraien été contraints de traverser toute l'Afrique dan: les conditions les plus fâcheuses pour leu santé et qu'ils seraient maintenant, au mépri; de tout droit7 retenus dans des camps ei France. ; Les témoignages et les dépositions de nom ; bre de ces prétendues victimes réduisent ; néant les incriminations du Gouvernement al lemand. Et, tout d'abord, nul sujet allemand ne s'es plaint de la cpnduite des troupes belges à Ta bora. ,,Quand une bande de soldats noirs étai turbulente, a déclaré Mme Gertrude von Simon on le faisait remarquer à un officier belge e c'était tout de suite fini." Mme Johanssen femme du Directeur de la Mission év-angéliqu* de Kirinda (Ruanda),' a témoigné que les ,,of ficiers et askaris belges se sont toujours con duits amicalement". De son coté, M. Karl Kerchner, entendu i Borna, a dit que: ,,tous les officiers et sous ,,officier s belges s'étaient comportés en gentle ,,men". Ces trois dépositions précisent et con firment l'opinion unanime des sujets allemand et qu'ils ont ainsi exprimée: ,,A Tabora, i traitement que j'ai reçu des Belges était trè bon". (In Tabora habo ich eino sehr gute Be » handlung von den Belgiern bekommen). Quant au voyage accompli par les sujets aile mands, de Tabora à Boma, d'où ils gagnèren l'Europe, il s: imposait, et ses conditions fûren aussi bonnes qu'elles le pouvaient être Il s'imposait, car la plupart des sujet allemands avaient déjà séjourné de Ion gues années en Afrique, et il eût et inhumain de prolonger ce séjour, sur tout quo le pays était bouleversé par la guerre La route choisie permettait l'utilisation de clie mins de fer ou de bateaux sur tout son par cours. Sans doute, l'état de la voie ferrée d> Tabora au lac Tanganika était médiocre, pa suite des événements de la guerre, et le maté riel ois transport en très mauvaise condition mais l'emploi de cette voie et de ce matérie était évidemment préférable au trajet vers h côte de l'Océan Indien, qui eût dû être accom pli à pied à cause de la destruction de la voii ferrée. Il y eut donc des plaintes et il n'ei aurait pu être autrement. D'ailleurs, qui voyag' pâtit: même en Europe et même en temps d< paix. Nombre de ces plaintes étaient futiles Exemples : Mme H. Roser, née Martha Ivcr sting, a exprimé le regret de n'avoir, pu ernpor ter dans ses bagages, faute de porteurs, de péaux do léopard et une peau de lion à quoi ell tenait beaucoup; Mlle Hedwige Rosenthal a ét dépitée en ne retrouvant pas dans ses colis quel ques photographies et des semelles en cuir pou: bottines. Un autre voyageur,arrivé en Europe, ; protesté parce qu'un de ses 14 colis avait ét< égaré. Pour sa part, Mme Hermine Schmidt femme d'un conseiller du Gouvernement, a^ ré clamé ,,auprès des Messieurs belges, qui étaien très aimables", parce qu'elle voyageait ei deuxième , classe et non en première classe comme une certaine Madame von Langen ,,alors qu'au point de vue social elle est ai moins l'égale de Mme von Langen". L'exposé seul de ces plaintes en fait justice Les autres plaintes qui pouvaient être pri ses en considération se résumaient à ceci lo II est arrivé que dans quelques stations e sur certains bateaux le logement n'a point ét< confortable; 2o la nourriture a parfois, notam ment à Matadi, été insuffisante ; 3o l'allocatioi allouée par le Gouvernement belgo n'a pa toujours été payée régulièrement; 4o certain: indigènes ont proféré au passage des sujets al lemands des épithètes malsonnantes. Il est arrivé, en effet, cjuo les voyageurs aile mands ont dû se serrer un peu, en train et ei bateau. Sous l'équateur, en Afrique, pendan la guerre, on ne voyage pas comme en Europi en pleine paix. C'est ainsi que de Stanleyvilli à Léopoldvillo il advint à quatre dames aile mandes de devoir loger dans la salle à mange du bateau. Mais l'une d'elles, Mlle Merleker a reconnu qu'il n'en pouvait être autrement puisqu'il n'y avait à bord que quatre cabines que trois de ces cabines étaient occupées pa d'autres dames allemandes et la quatrième pa: un passager malade. Elle a reconnu aussi qu< deux messieurs belges, à. qui une des cabine avait été affectée, 1 'avaient spontanémen cédée à ute dame allemande et à ses enfants et avaient logé sur le pont, en plein air. ,,Evidemment" — dit Mme Hedwige Mo'ençli née Kannegi.esser — le voyage à travers^ l'Afri que était dur, mais cela est fatal', mémo e: temps do paix'. Mes enfants sont malades, ca ce qu'il leur faut surtout c'est un bon climat.' Et Mme Johanssen ajoute: ,,pendant L voyage, nous avons jroçu le traitement des pas / i sagers - ordinaires. Les soldats belges étaient aimables comme de grands enfants et se sont ; toujours montrés serviables. En dehors do co 5 qui provient de l'état de guerre, je n'ai à me plamdro do rien". C'est notamment Mme ' Brandt, née Emilo Ribbe, qui a fait grief do ne * point recevoir l'allocation: ,,le premier avril ï 1917'^, dit-elle, ,,je n'ai pas reçu les 20 francs l que je recevais journellement pour mon entretien et celui de mes enfants". — Mais elle t s'empresse de dire aussi: ,,Cela est dû, je pen-. se, au fait que ce jour notre chef de convoi est , tombé malade et a dû être remplacé". (Ich habo ûber _ nichts anders zu klagen ausgenoAmen dass icli das tàgliche Geld fur niich und moine Kinder am I. April 1917 nicht bekommen habe. - Der Transportfiihrer ist krank geworden und j icîi denko dass es diese Ursache ist dass ich das Geld nicht bekommen habe.) N'est-il point d'ailleurs à considérer que le gouvernement qui octroie d'auSsi importantes allocations à des . sujets ennemis, tombés sous sa loi, fait preuve d'une générosité aussi insolite qu'exemplaire pour lo gouvernement ennemi? j Enfin, s'il advint, aux dires de rares témoin*, ' que des épithètes malsonnantes furent parfois proférées au passage des sujets allemands, ces faits furent isolés et, en tout cas, sans gravité, puisqu'ils ne donnèrent pas lieu à plainte régulière.Mais on a prétendu dans la presse allemande quo les prisonniers auraient été laissés sans soins médicaux. Sur co point aussi1 la riposte des intéressés est décisive. C'est Mme Paul Teimpel, née Bertha ïïans, qui dit: ,,Mes enfants ont reçu de très bons soins médicaux". (Meine Ivinder haben die notige ârztliche Sor-; gen bekommen1). C'est Mme lloser, née Martha i Kersting, qui dit: ,,Jo suis restée un mois à > Léopoldville où j'ai été particulièrement bien i- soignée par le docteur Van Hoof". (Ich bin t einen ganzen Monat in Léopoldville geblieben, wo der Herr Doktor Van Iioof mich besonder gut versorgte). C'est Mme Nielsen, née Louise Oster, qui dit qu'elle a reçu de très bons soins médicaux des Belges, notamment lors do son accouche-1 ment. Mêmes témoignages élogieux de la veuve du Docteur Charles Schell, née Marguerite Riemann, de Mlle Hedwige Rosenthal, de L Mme Hermine Schmidt, de Mme Er/wald Wei-ser, née Lucie Warmutli, etc. Bref, tout ce voyage se résume dans cetté ; déclaration de Mme Herrgott, née Lucie iStrobel: ,,Les Belges m'ont traitée très genti-' ment pendant mon séjour à Tabora. De même, > pendant le voyage, nous avons été très bien > traitées. Si nous avons eu<quelques difficultés, » cela est dû au fait * qu'*m so trouvait dans ' l'Afrique Equatoriale, et je crois qu'on aurait pu difficilement faire mieux qu'on a fait. Pendant le voyage en mer, le traitement aussi était très bon." C'est également l'avis do Mme i von Langen et de 3111e Mrogowski, qui accompagnaient Son Excellence Mme Sclmee, femme du Gouvorneur. On y peut joindre encore: lo les' attestations do Mr E. W. Johanssen, chef s de la Mission Evangéliquo de l'Ûrundi, qui î constato qu'ils ont été traités eu toute justice > et • parfois avec prévenance, notamment au point de vue médical. Terminons sur ce point en invoquant, pour l'édification complète du pire incrédule, les b déclarations spontanément faites par M. t Gustave von Bodelscliwingh. Le 4 janvier 1917, à Tabora, il écrivait à l'autorité militaire > belge: ,,Pejrmettez-moi de venir vous remer- - cier au nom des dames de notre Mission et J des Jnterné's du camp pour les précautions et les soins dont vous avez bien vouhi les entourer pendant leur séjour sous l'âpre climat des tropiques. Veuillez trouver ici un témoignage de toute leur gratitude. Dieu vous récompen-i sera". Et plus tard, le voyage achevé, alors que les circonstances avaient parfois obligé 1er, .sujets allemands à coucher sur la dure, et : à sè contenter d'nne maigre chère, 31. von 1 Bodelscliwingh déclarait: ,,Pour co qui est du t voyage,_ personnellement je nessaurais formuler des plaintes contre qui quo ce soit et i'estime î que les désagréments, et parfois l'insuffisance i des installations et du traitement doivent, 3 avant tout, être inscrits1 à l'actif des difficultés créées par l'état de guerre". Et cependant, plusieurs sujets allemands ne furent point sans reproches. Un des prisonniers, • M. Steiner, sujet suisse, constate que, si lea Belges se comportèrent humainement et généreusement, par contre „la conduite des Allemands, en général, était peu digne pendant lo voyage". Certains sujets allemands s'employèrent aussi — d'après le témoignage formel d'un autre prisonnier, M. CSiarles Georg, également sujet suisse — à obtenir de leurs compagnons do voyage des réclamations écçi^es où étaient exposés des griefs imaginaires ou non fondés. Un do ces ,,meneurs", le nommé Spuida, alla même jusqu'à apostropher d'une façon blessante ceux qui refusaient de signer. La cause est donc entendue et jugée sur les 1 dires des sujets allemands eux-mêmes. Quant au grief du gouvernement allemand tiré du fait que les sujets allemands de Tabora sont retenus dàns des camps en France, ce : grief est vraiment inconcevable venant do la ? part d'une autorité qui .retient, sans motif et ; depuis si longtemps, dans ses geôles, tant de sujets belges. Le Gouvernement belge ne s'est 1 jamais refusé et no se refuse nullement à ren-' <lro h l'Allemagne ses sujets, mais il réclame 5 en échange la libération des siens. Cett© demande .a, au demeurant, été d'abord prise en considération à Berlin. Les représailles exercées à l'improviste sur 1 les personnalités coloniales belges arrêtées à Bruxelles constituent donc, non seulement un 5 abus de droit, mais une véritable iniquité. 5 Quo si, malgré les preuves fournies, le Gouvernement allemand no reconnaissait pas l'ina-r nité des griefs qu'il articule, le Gouvernement ' a offert et offre encore d'instituer une en-» quête dont serait chargée une Puissance » neutre. En attendant les conclusions de cette enquête, les représailles devraient être naturellement suspendues et les otages libérés. 5 Toute prolongation de détention de ces otages * doit donc être considéré© comme un acto de cruel arbitraire. ; Il y a un ân 20 septembre 19.16: Les Italiens occupent j la. cote 09i (Brenta). Lés Sèrbcs s'emjsarcnt . de fa cote-2625 (Macêdom^.

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Dit item is een uitgave in de reeks L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Amsterdam van 1914 tot 1918.

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