L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam

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s.n. 1918, 26 Juli. L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam. Geraadpleegd op 19 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/qv3bz62g7q/
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I 4-emo Àtaraë êTKr° S cents -5?i?v. SasaiE*** fl<r»T!«s L'ECHO BELGE L'Union 1ait la Fores. ,Ioï -5.3 qjiiSOtSiîIIeïrB cS&a rirs<atSirs Bs*ar£atssair&s ers MoMsznc&e.. . Belge est notre nom da Famille. IL iJïriUii tu ' »" ■ SVsem'e-e les ïettrœs cSoïverjî Sire adressées -i de rédacUoa: IV. X. VOOaBUHGWAL 234-240, 5°«™bMM. Téléphones: 3797 et l'y?*. . 1» li-ii «à-*' (A-Al ji « A b>ï> 1UJ1 (Vt lO. 11 Ai il «i-<i il i3> -C31 Ïl-W &. il ^ .t* | Rédia copiai* ein CîheS : Gtas»t«ave Jaspaers. j .. - - . ( Chfn^Iâs IF5G:tr*m.raîr><rf!- S^esîé Clhi2lHTnïbB*X''« .\v^rjua.<s*fl».iktw.. . HJtsiijtj u&k txtuia m txweis u& a esuatu&ê I Abonnements : Hollande fi. 1.50 par mois. Etranger fl. 2.00 par mois. Peur les militaires au front et les militaires internés en Hollande fl. 0.75 par mois payable nsi* nntirinaiinn AnnnnAoc • 1 ^ rpn^Q |j» linnr» D^^lamA'î î ^Cl ronic la linn» Eafra fane it JbÉ i 11 vient dû 'passer sur l'Allemagne veut do panique. On en trouvo la preu 'dans les considérations des critiques mi ftaires, qui terminent leurs chroniques s les évéuement'G des dein -ers jours par louf de satisfaction. Les années du Ere Bprinz ont été battues entre l'Aisne et Hlarne, c'est certain, et lis l'accorder sinon expressément-, tout au moins îrriplu tement. Mais, enfin, cotte défaits; n'a p Kurné'en-catastrophe pour toute l'arm I Elemandc. D'où., il ressoru suffisamme que. pendant doux ou trois fois vingu-qa tre heures, on a craint cotte catastrophe ■ Allemagne. Cotte crainte, hacons-nous . ]b dire avec' satisfaction, n'a pas ces - d-'è're fondée; elie' est seulement prem turéo, et nos ennemis ne perdent rien pot ^/attendre. " I D'Allemagne ce vent cle panique a pas sur l'Autriche. Nous avons noté l'effet qi Jo ,,deuxièmo passage de la Piave", qua. fie d'une des opérations les plus brillant quo les Autrichiens aient, effectuées f cours de la guerre, arait produit non seul lent sur l'opinion publique dans,la Doub monarchie, mais aussi sur 1er, cercles go vernementaux de Vienne et de Budapes Du coup, M. Je comte Burian avait appi la modestie: quant à H. de Seidler, il i vit plus désormais de salut qu'en Àllem gno. Si Conrad von Kcetzéndorff, :Borouv et, Wurrn avaient montré tout ensemb leur incapacité et cette impuissance trac !raonnelle des armées des Habsbourg a r:< Bjtenir sur les champs de bataille, il rs fât-ait toujours Ludendorff et les armées vi torieuses cl© Rupprccht.de Bavière et c 'Kronprinz. Seidler csi sa fameuse decL Tation : l'Autriche sera allemande eu 1 g fiera pas. Dans le môme temps les troup: |(].e Mangin bousculaient les divisions do vc BBoIim au sud de Soissons et le général ail pnand fut réduit à effectuer, à son teur ui Ides opérations les plus brillantes de la gue Ire, c'est-à-dirè à repasser la Marne en tou ï li Hq g'ous une grêle de balles et une avala Iche de marmites. M. de Seidler alla offr Isa démission-à l'empereur Charles I, qu ieltte fois, l'acceptât. i Quand .cette d'émission fut annoncée à , ' Chambre, elle fût acpueilli-e par une bruya: te démonstration sur les bancs des '.:'ch que La preuve était faite con+r? M. c ■Seidler qu'un régime allemand était d> fenrmâis impossible dans la Double Mon a': fchie. Eh un régime slave? Il est notoii ■qu'au début de son rogne lo jeune cmp< Brèur, poussé par l'impératrice, avait moi mrê des' tendances à s'appuyer sur los pei ■pies non-alîemancls de l'empire. Il se dét< Icliait à Ja fois de l'Allemagne et de la pol: Sfr'cjuc de son grand-oncle François-Jccepî: [Les machinations de Czernin surent l'y r: | mener. Czernin y laissa son porte-feuille mais Charles I y perd:1; la face. Il se trouv dans ivie posture humiliée vis-à-vis de Gui' Jaumo II et. il dut faire acte de soumisnoi .L'Allemand ne pardonna peint-. Charles feu l'impératrice Z'ta se trouvèrent en but! là une campagne de calomnies, dont il éta: ftrcp commode de fa,ire remonter la sour; à l'Entente. Le boche.de l'extérieur et c l'intérieur fit- bouillonner autour duT trôr t^un Ïléuve de boue. ■ L-C'e Lont ,dcs Tchèques, du haut de la tr :>bune"de la Çîiambre, qui. dénoncèrent le véritables auteurs de ce complot. Charles Ronnut l'humiliation suprême de trouve ssu'ement des défenseurs parmi. ces sujei de sen empire qu'il préméditait de sacriiic aux ambitions et à la vindicte de sesicalon ûïateurs. ï^Un Czernin peut se réjouir d'avoir ain: diminué son souverain. Mais l'ivresse c sa vengeance ne peut pas troubler sa claiï voyance politique. Peur lui, comme pou M. de Seidler, l'Autriche doit' être all< ma icle à l'intérieur ou ne pas être. Ma: ceci ne veut point dire qu'elle doive née?: ssrement exister avec l'Allemagne ou péri avec 1 Allemagne. Au moment où les ai niées du Kronprinz sont battues sur }?. Mai Bè il naît dans l'esprit de M. Czernin de objeetïo:i6 contre cette extension et cet ap profondissement de l'alliance dont il fu cependant l'un des artisans. Il l'indiqu dans le discours qu'il vient de prononcer I la Chambre des Seigneurs.. ,-,En somme,' ka t-il^ dit, ,,la guerre n'est qu'un oonfli d intérêt entre l'Empire allemand et- 1; G aude-Bretagne." Il aurait dû ajouter peur compléter lo fond de sa peilsée: ,,Nou; tirons notre épingle du jeu." ^ C est bien ainsi qu'en l'a compris en Al lemagne où 1 on pressent un nouveau la pliage, un lâchage définitif cette fois-p de lAutriclie. Celle-ci, prétendument, se bai peur Strasbourg comme l'Allemagne se ba-peur Triestc. Cependant on a vu des divisons allemandes descendre des Alpee Ju-Bennes. C est même, grâce à elles, que k front, italien put être percé à Caporetto Bn a bien vu des canons Skoda sur le front ita 1 Ouest, mais on y attend toujours l'ar P^du premier régiment aust/o-hongrois. On l'attendra longtemps. L'Autriche, me-p-c si les Italiens lui en laissaient lo loisir, f mra garde d'envover ses soldats' se faire ïr.issacre.r en Francs. Les réclamations acse2 Pî'ittendues des députés hongrois sur l'em-poi des régiments magyars lorè cle la der-(jère; offensive de la Piavo. ,,lcin de la patrie", éclairent assez cet état d'esprit, pa tcurnure des éveûenients militaires sur |e front de l'Ouest ne le modifiera certainement pas. I L'Autriche, vaincue sur la Piavo,- après |voir failli dans sa mission de seconder -la fiatégïé de Ludendorff en attirant dans plaines de la Vénétie les divisions de ■ au €S^ ailj°urd'hui devenue inutile.à IAllemagne. Demain, lorsque les Italiens repris a leur tour une offensive, que j l'on dit prochaine, l'Autriche sera devenu ! une gêne pour l'Allemagne. Ce sont le^ d • ^ j visions bavaroises, dont Ludendorff a u i si grand besoin pour l'instant, qui devron i aller encore une fois au secours des Autr: l11 chiens. Car la situation offre ceci de eu \e' rieux que, si l'Autriche peut lâcher l'Aile II " magne, l'Allemagne ne peut pas Jâclic ur l'Autriche. Et si l'on comprend' la hain III qu'on nourrit à Vienne contre Berlin, o: comprend encore mieux la haine do Berli: |a contre Vienne. ■y Charles Bernard. ;i- -~c=zz5>->-0-c-4B=— as ;et One stupide attaquer m Nous publions ci-dessous le texte d'un le lettre que M. le député Terwagno envoi se au ,,Voik", à l'adresse du sieur Oudegeest a- qui avait attaqué le cféputé d'Anvers de 1; ir -façon la plus sotte au Congrès des Syndi cats Néerlandais : sé is La Haye, le 21 juillet 1918. i- Au citoyen Oudcgeest, :s J'ai lu dans le compte rendu du ,,Volk' ,u de samedi soir qu'au Congrès du Nederl sN- Verbond van Vakvereenigingen vous avie, le pxononcé les*parolcs suivantes en critiquan .i- un écrit du ,.Belgisch Dagblad": t. j,Dat vordt gcschreven door den zicl is , .r.doinenden socialist Terwagne, die te la ie ,;v/as.om in Bclgië te blijven en daar voo: a- , zijn volk zijn lolicht te doen." ic Jy donne à votre affirmation un dément 1© formel et catégorique. i- J'étends de votre loyauté et de votr: ni courage —; car vous devez être, vous, trè: s- courageux — de reconnaître que vous ave: c- étc induit on erreur. u Ceux qui vous ont renseigné savent mieuî i- que personne que je n'écris pas au ,,Belle gisch DagblacP', dont j'ai abandonné h ■s direction depuis-un an et demi. Ce journal n l'ayant répété à) diverses reprises, vous ne > pourrie^ pas, d'autre part, vous prévaloii io de l'ignorer. r- Vous dites que j'ai été trop lâclïe pouï 0 rester en Belgique. Gi je vous prenais av i- sérieux, je vous demanderais pourquoi .1 ir est l®che d'abandonner tout afin do travail-i, 1er pour son pays^ à l'étranger et pourquoi il n'est. j)as également lâche de quitter la 'a Belgique pour préparer la soumission à i- l'Allemand violateur du Droit et travaillei a la réconciliation avec ceux qui ont affale me, martyrisé, déporté ot assassiné la cïas-j- e ouvrière belge, plongeant toute la nation dans des abîmes de douleur, e . L'armée, allemande qui a accompli cette :- ignoble besogne comptait 600 mille d'-cs syn-i- dicalistes que représentait à votre conjn-ès l- le citoyen S3ft,enbach, que j'avais reçu chez moi fraternellement quelques mois avant le - guerre. Si vous êtes logique, Citoyen Oudcgeest, vous ailes être embarrasse ! -, De plu:, si vous gardes malgré tout, 1 l'opinion que vous avez exprimée à mon - égardf j'espère que voùç aurez le courage do l'émettre en ma présence, quand je ne I serai plus l'hôte obligé de votre pays, e Alors, j'aurai la liberté de vous donner ma t réponse. e Vous avez en effet insulté, en portant e uno accusation fauseë contre lui, un ,,zich e noemeàaen socialist" qui a dans son parti; dans sa profession", dans toute sa vie un passé qui le met h eureusement "au-dessus de s votre "petit effet de meeting. I Je ne' puis pas- supposer que vous ayez r voulu faire l'éducation de la classe ouvrière s en lui servant ainsi le mensonge et la ca-r lomnieji Je vous salue, Citoven. \ Dr.'lt. TERWAGNE, * Député socialiste d'Anvers, e T q r . -, • «■ Urs soantfale s — Depuis quo io droit international existe entre 'f" UpHCns c^v'hgée?, quand deux pays passent de i Cc:;t do guerre à l'état do "paix.-le toute première chose' qu'ils faisaient était do re-3 mettre jo.s prisonniers en liberté. Aussi le traite ue ±>2'cst-I/itoysk stipula-t-il la mise en libcs-te la plus r;ipide des prisonniers/ d© guerre. Le passage suivant, ^ emprunté au ,,Limburger fageblatt ' du 13 juillet, nous édifie sur la ina-^ mère dont le,s Allemands comprennent le respect des traités': t J'.rkc-or.s, 10 juillet: — Une réunion de la l soficté d'agriculture se tint le 5 juillet sous la présidence" du • Conseiller Provincial. Lo com-' mandant du Camp do prisonniers du district parla sur ce_ sujet : „do la façon dont les agriculteurs traitent les prisonniers, employés aux travaux agricoles". L'orateur attira l'attention sur unofsérie de fautes dans la manière de ; traiter les prisonniers. Beaucoup d'employés, , depuis la conclusion de la paix avec la . Ru.-sie, soumettent les prisonniers russes à Tin traitement on contradiction avec les ordonnances militaires et de nature, dans beaucoup do cas, îi favori cr leur fuite. L'orateur condamna surtout la remise d'argent ii des prisonniers en récompensé de services rendus et comme argent de poche pour lo dimanche. L'orateur fit aussi do nombreuses critiques concernant cc qu'on leur donnait entr'autîe à manger ,èt à boire. Nous trouvons dans' la- ,,Mùnchen-Augsbpur-ger Abeiidzeitung", du lo juillet, quo lo Mi- • nistro do la guerre autrichien a déclaré qus ..beaucoup plus d'un demi-million'' de prison niers do guerro autrichiens\ sont revenus de Iiuîsie. Le gouvernement russe soutient do toutes ses forces la, commission autrichien no qui f? trouvo on Russie, afin s^cccuper Hu rapatriement. Les Allemands n'ont- donc pas îa moindre excuse peur leur inqualifiable manière d'agir! ^ U y â un m 2G juillet.i/017: Sur Je front, en Moldavie /es troupes r-^ n-rouinanws. enlèvent ÏÏtbreste, Goffce, Yoloscani/, font 1000 prisonniers r.t cantmirent Jo3 canons. En Belgique - la dernière infamie akOvisi r II faut croire que pour certains aktivij 3 tes'Nle ,,Conseil des Traîtres" no poursii: 1 pas assez énergiquonient son oeuvre détei 1 table de trahison et qu'il devrait montre onc&re plus de décision. Qu'cst-ce qu'il leu faut ? Voici en effet — à titre de document -la traduction d'un ^document qu'un orge nisme, nouvellement créé par les boche sous le nom de ,,Secrétariat Economiqu des Flandres", répand en ce moment, 3 des milliers d'exemplaires, dans la populs ^ tion ouvrière d'Anvers, de Gand et de BiT ' xelles : 1 ,.Le Conseil Central de l'Union des Trs vailleurs flamands, dans sa réunion du 1 juillet, au nom de toutes les corporation et représentant plus do trois mille chefs d ménage,, exprime ses félicitations au Couse: , des Flandres, attend de son activité la fe connaissance de. la complète indépendanc " dèâ Flandres, et l'engage à entrer décide ' ment dans la voie des mesures propres assurer l'émancipation définitive de la» dé mocratie flamande." : Ce document, qui en dit long sur la men ^ talité de ses auteurs, est signé des noms d Charles Waternaux, président général, e de Louis Van Damme, secrétaire général Deux noms à retenir ! ^ Inutile do diro que les membres 4 l'Union des Travailleurs flamands n'on ' jamais donné mission à son conseil centra d'afficher ainsi son adhésion aux principe de l'aktivisme, et que les sieurs Waternaux Van Damme et leurs complices, dont le boches se sont très certainement assuré le services par des arguments monnayés, en pris sur eux de parler au nom d'un groupe ment, où les admirateurs , de Tack et et-Bcrms ne forment sans aucun doute possi ble qu'une infime minorité. Seulement ce messieurs so doutent bien qu'en ce moment où. il eu coûte gros à ceux qui désapprouven trop publiquement les actes de la bande de traîtres,- personne n'osera protester. Nous savons néanmoins que, parmi, l'im mense majorité des travailleurs de nos pro vinçes flamandes, co document, qui a ét< répandu à profusion, a provoqué une trè: violente indignation, qui, poui\etre conte nue, pourrait bien avoir ^quand même de: conséquences fâcheuses pour la peau dè: misérables qui ont. élaboré et signé cet in famé «papier. Ces messieurs agiront prudemment en s'abstenant do se montrer doré navant dans ces milieux ouvriers dont il: se réclament avec une impudence effronté( et dont ils sont tout à fait loin de représenter p.f, d'oxnrimer les véritables sentiments g A KMw Les deux frères Wilmotte, dit le:-,,Djeff", de Beu-Ahin, étaient occupés a ^ leur exploitation d'argile non loin de la rou-te, quand soudain un éboule ment se produi-1 sit; l'un des frères fut pris sous la masse r croulante. On s'occupa immédiatement à porter secciurs au malheureux, qui reçut le* premiers soins de M. le docteur L&marche. Son état est grave, s- * * * P Le Comité de Secours vient d'organiser a d'une manière parfaite l'approvisionnement des légumes. Un nouveau magasin est ouvert rue de Namur..Le service des achats sera assuré régulièrement. Ainsi, la popu-laticm pourra se procurer à bon compte des 1 légumes frais en attendant l'arrivée des lé-s gumes de Malines. 0 ! âM F^aisrss .Wallon q Déjà l'année dernière les fermiers de Pié-_ Von ont offert des terres à l'oeuvre locale du ^ Coin do terre. La culture communale occupait 12 hectares,- et les terrains eédos aU Coin de terra et aux particuliers couvraient au moins la même superficie. Cette année, les fermiers ont agi de mémo et ont, en outre, loué des ter-3 res aux communes environnantes. t D'un autre côté, les prix des-denrées qu'ils vendent à la population sont modiques, comparés à ceux d'autres communes. Jamais, par exemple, lo lait complet ne s'est vendu, -à Pié-' ton, a un prix supérieur à oO centimes lo litre, & et le lait écrémé se trouvo à des prix variant 1 entre 20 et 30 centimes^ alors que dans les eom-i rnunes environnantes le lait complet so vend do , 80 centimes à 1 fr. 2^_et le lait écrémé de 40 à 3 75 centimes le litre. ^ t EîÊsrîs Ses F'SasasSfes A'iïoulers les Allemands préparent de ' grands cnsernomentG. A Ocst-'Hcosebeke, Oost-' Nicmvkerk, Eerdeglicm, également. A R'enaix i de nombreuses troupes arrivent en repos do la , région d'Arras. j Dans la région de Men in, Courtrai, Wer-j vicq, Wameton, il y a des dépôts de munitions en masse. Dans la région de Tourcoing les tissages sont complètement détruits. i Les Allemands enlèvent les dernières maclii-5 nés et démolissent les constructions. > Les fabriques de Gand „La l^.s" et ,;La Gantoise", les plus grandes îmières de la ; Manchester-belge, subiraient le même sort quo ; les établissements métallurgiques ; c'est ainsi qu'on y enlève» les machines.' Les grandes salles où sont installées les machines fixes actionnant ces usines sont déjà vidées. Avant la guerre, la ./Lys" occupait environ 2.800 1 ouvriers, ,,La Gantoise" 2000 à 2.30Q. 1 La misère est terrifiante à "Gand. Les comités seraient peu fournis. Effets d'habillements, chaussures, sous-vêtements seraient hors prix. ■ Les opération s militaires, L'offensive continu© - ^ _ En certains endroits les îriwpes franco-américaines réalisant ime avance .de trais kilomètres. — La tête de ppnt de-ïi'ëloup est élargie. — La situation dangereuse de l'armée allemands. — La Marne charria un nombre incalculable de cadavres. — L'ennemi ioac'ië psr masses compactes. — La noyade eu masse. Progrès des Italiens et des Français en Albanie. Les tE>&upes tGteé&a*&Govatî§wcs srnarGêscBZll ssss° Frlosctoeta La contre-offensive des alliés, Les Francc-Arr.éFicains progressant à nouveau. lis occupent Armentières, Brécy, les bois tfe Ghâtelot et de Reims. — Plusieurs centaines âe prisonniers, 5 canons et ïgô mitrailleuses (Communiqué officiel.) PARIS. 24 juillet. (Reuter). Entre rOurcq et la Maine les attaques des Français furent reprises oe matin et poursuivies aveo succès pendant toute la journée. A leur ailo gauchei les Français occupent Arinentières et le bois de Châteletf d'où ils ont progressé jusqu'à.-Brécy-. Ils occupent ce «village. Au centre les troupes franco-américaines ont réalisé a certains endroits une avance de plus de 3 kilomètres. Des combats violents furent livrés dlr.s la région d'Epieds et de Trugny. E pieds, qui fut repris hier par les Allemands vers la fin de la journée, a été reconquis par lès Américains par une contre-attaque. • Au nord de ces deux villages les Français ont avancé leurs lignes jusqu'au delà de Courpoil. A leur-aile droite les Français réalisèrent des progrès dans le bois de Fère, au nord de Chartèves et de Jaulgonne. Plus vers l'est ils élargirent la tête do pont de Tréloup et s'emparcreirt*de l'angle situé au sud du bois de Riz. Les Français capturèrent dans ce secteur o canons de 150 centimètres et 100 mitrailleuses ainsi qu'une grande quantité de maté-. riei. Entre la Marne et Reims action d'artillerie intermittente. Au cours des ^combats qui furent livrés hier, et qui permirent aux Français de s'emparer du bois de Reims, au sud de Courmas, plusieurs centaines de prisonniers furent capturés.Au nord de Mo-ntdidier le total des prisonniers faits par les Français le 23 juillet dans la région de Marlly-Raineval-Autvillers est de 1850, dont 4 chefs- de bataillon et 48 autres officiers. II3 capturèrent en outre 4 canons, 45 engin* de tranchées et 300 mii trailleuses. Activité d'artillerie «ans ?o secteur d'Yprcs ; (Communiqué officiel). LONDRES, 24 juillet. (Reuter). Vive activité d'artillerie ennemie dans le secteur d'Ypres. A la suite du vent et de la pluie l'action aérienne 11e fut que limitée. Les Américains font ds nouveaux progrès (Communiqué officiel Umêricain.) ; LONDRES, 25 juillet. (Router.") Entre l'Ourcq et la Marne des combats locaux eurent pour résultat que les lignes ennemies furent encore reportées en arrière. Au sud-ouest de Jaulgonne nous pénétrâmes dans les positions ennemies à une profondeur d'un à deux milles. Détails sur les derniers opérations LONDRES, 24 juillet* (Reuter). Le cor-, respondant de Reuter près de l'armée française mande en date du 24 juillet: La contre-attaque allemande entreprise dans ia nuit d'hier contre la nouvelle ligne franco-britannique entré Vrigny et l'Ardre fut complètement repoussee. Les Britanniques reprirent ce matin leurs epéraiiens et pénétrèrent plus avant dans les bois autour de Vrigny. Ils s'emparèrent d'une portion de terrain boisé offrant un intérêt local particulier. Les Français continuent toujours à «xercor avec 1111e vigueur non ralentie une forte pres.icn sur le flanc ouest du saillant. La position embarrassée dos Allemands. Leur*? pertes sont épouvantables PARIS, 24 juillet, (Reuter). Le correspondant spécial du ,, Temps" au front donne des détails frappants* concernant la position inquiète dans laquelle se trouvent les troupes allemandes dans.le saillant Aisne-Marne. Par suite de l'encombrement et de la réelle impraticabilité des routes elles ee trouvent dans une position particulièrement dangereuse au cours de leur retraite vers le nord. Les pertes de l'eùnenfi, occasionnées par le tir des avions alliés, sont tout bonnement épouvantables. Plusieurs divisions ont j>erdu cinquante pour cent de leur effectif. La Marne charrie un nombre incalculable die cadavres allemand tandis que la foute de Château-Thierry à 'Epcrnay ainsi que les I hauteurs de ~ Jaulgonne, de Barry eti d Passy, où opérèrent les troupes américaine: cent pour ainsi dire semées de cadavres ei: 11 omis. Ils 6e trouvent dispersés sur le6 ch( uns, fauchés par masses compactes lois d .cur rétraite. Lorsqu'on voit ces^tas de cadë vres on est enclin d'accueillir par un hausse ment d'épaules incrédule les racontars de Allemands disant qu'ils repasssèrent 1 Marne sans ctre vus et sans être gênés. C fut une véritable fuite. Les Allemands reov lèrent aussi vite que possible et, les quak ponts étant insuffisants pour accueillir 1c masses fuyantes, de nombreux1'soldats saute rent à l'eau afin d'échapper ainsi au fê meurtrier des canons et des mitrailleuse français. Mais ils furent noyës en masse, L'attaque sur Tondern LONDRES, 24 juillet. (Reuter). Para les navires que le roi visita il y avait u: ,,navire mystérieux" destiné au transpci des avions et qui participa à la dernière at taque sur Tondèrn au sujet de laquelle ci vient de recevoir les détails suivants: Le capitaine Dixon, un officier très jeune qui vient de recevoir du roi I9 distinguishe* service order", était arrivé le matin de bon he h'eure au lieu de destination. Parti à 1. recherche des hangars, il vola très bas, à u-certain moment même à 50 pieds d'altitude Il survola toute la grand'rup. Il fut re marqué par une personne assise dans un charrette de paysan qui lui fit des signe amicaux et qui 11e le prit donc pas peur ui aviateur ennemi. • L'attaque constitue donc une surpris complète. 'Aucun .canon 11e fit feu. Le câpi t-aine Dixcry,distingua un bâtiment qu'il pri pour un hangar et, volant à une altitud; très faible (300 pieds), il lança une bombe Il atteignit "un tas de munitions. Il reinar qua aussitôt qu'il avait affaire à de6 han gars de Zeppelins.* , Il lança le reste de ses bombes. De gran des flammes sa dégagèrent et après avoi atteint son but 1e capitaine regagna le na vire. D'autres aviateurs poursuivirent l'ac tion. _ L'ennemi ouvrit un tir de barrage trè violent. Mais Dixon rentra indemne i sa base, apros avoir été en action pendan trois heiues. Lo générai S m ut s et la certitude de la vietoir LONDRES, 24 juillet. (Reuter). Le gé néral Smuts prononça aujourd'hui un dis cours à Londres au cours duquel il qualifi. la situation actuelle comme. étant la plu importante et«la plus propre à justifier le espoirs de toute la guerre. • Nous ne caressâmes pas de résultats extïl ordinaires, dit le général Smuts, dans ui avenir immédiat, mais les événements de dernières semaines nous permettent d'êtr-reconnaissants et joyeux. L'offensive aile mande, qui fut commencée au printemp aveo un succès si grand sur la Somme e l'Aisne, vient d'etre conuplcteanieint brisée e le danger a été conjuré de nouveau sur 1; Marne. Le trou forme dans les armées alliées pa: le déchet de la Russie a été comblé par*uii: matière plus solide. Plus de 250.000 hom mes traversent l'Atlantique par mois, ce qu fait quo scus peu l'armée américaine er France sera tout aussi nombreuse que le; armées française et britannique réunies. S l'Allemagne 11e parvient pas à frapper sô) coup décisif avant que l'Amérique ait pi jeter son poids dans la balance, sa positioi deviendra d'autant plus difficile lorsque le: Américains feront sentir tout le poids d-£ leur intervention. Nous pouvons être absolument convaincus que nous aurons la victoire, aussi sur que le jour de demain suivra celui d'aujourd'hui! Les opéfaiions t?ans les Balkans Progrès des Italiens et des Français XCommuniqué officiei.) ROME, 24 juillet. (Stefani). Dans la boucle du Devoli, au nord de Bérat, poursuivant notre marche en avant, nous prîmes 1 d'assaut la,hauteur 900. Plus vers l'est des détachements", de troupes françaises occupèrent les hauteurs sur la rive gauche . de l'Holta. $os avant-postes firent échoiiei plusieurs attaques ennemies près du pont de Cuc-i, tirentr-des "priGonniers et capturèrent des mitrailleuses. Gaîîare eî Antivâri bombardée pa;* des aviateurs italiens et .britanniques (Communiqué officiel.) ROME, 24 juillet. (Stefani). Un communiqué de l'Amirauté mande: Les aviateurs italiens et britanniques poursuivent leur activité sur la mer Adriatique avec de; résultats satisfaisante. Le 21 juillet ils bombardèrent les travaux militaires et les embarcadères à Cattaro et à Antivâri avec des résultats manifestement satisfaisants et sart£ _ aucune perte de notre côté. Deux des appareils ennemis qui survolê-ren Aubcne le 18 juillet furent abattus par nos hydrcavic-ns qui s'élevèrent immédiatement. Deux aviateurs, formant l'équipage d'un des appareils, furent^ pris à bord d'un de nos hydreavions et faits prisonniers. Les opérations en Russie. Le but de l'Intervention dès alliés au Mourman LONDRES., 24 juillet. (Reuter). Le texte de l'arrangement conclu entre les alliés et le conseil administratif du Mourman, ayant trait à l'aide prêtée aux Russes, n'a pas encore été officiellement communiqué. A Londres on n'a reçu qu'une version de source russe. Mais comme en sait que sur une demande adressée par les Russes ftux alliés un tel arrangement était en voie de conclusion, on ne doute pas à Londres que la version précitée soit exacte. Il en ressort glairement que les alliés interviennent en Russie d'une façon tout à fait désintéressée, que ni la France, ni la Grande-Bretagne, ni les Etats-Unis 11e prirent des exigences territorial»», que ces nations ne 0 poursuivent qu'un but : mettre la Russie en ;, mesure de se' débarrasser de la dominât ion .. allemande. C'est pourquoi les alliés prirent . Ie6 mesures nécessaires pour empêcher e qu'une partie do la côte du Mourman ne tombe entre les mains de l'ennemi et pour assurer l'envoi do vivres. 116 appuieront s énergiquement les troupes tchéco-slovaques a qui opèrent dans les diverses parties de la e Russie et de la Sibérie, pour empêcher qu'el- - les ne deviennent les victimes do quelque 0 complot allemand. Ils empêcheront enfin les s Allemands d'étendre encore leur influence - politique efl économique. a Ce sont là les décisions irrévocables des s -alliés et ceux-ci Sont prêts à prêter toute aide possible aux éléments en Russie qui* veulent élever une digue contre la germanisation de la Russie. 1 L6s Tchéco-Sldvaques marchent sur Moscou i ' LONDRES, 25 juillet. De Stockholm» a,u» - ,,Morning Post": Une dépêche de Berlin au 1 jjTidmingen" dit: Suivant des nouvelles sévèrement censurées de Moscou les Tchéco- , Slovaques, après la conquête de Jarcslof, se sont dirigés vers Moscou. En cours de route beaucoup de paysans en révolte se joignent à eux. EJsa KeSgïffs&a© La deuxième séance de nos parlementaires au Havre. L LE HAVRE, 23 juillet. —. Au cours de la seconde séance des parlementaires, la discussion générale sur lo problème économique " s'est clôturée et l'on a abordé celle de la réparation des dommages do guerre, t Le baron de Broqueville, ancien président > du Conseil, a exprimé par télégramme ses regrets de lie pouvoir assister à la réunion <et . il a salué les parlementaires du dehors étroitement unis à ceux du pays occupé. 11 dit en outre: ,,J'adresse l'hommage do mon admiration la plus profonde à nos collègues dont 1e courage honore le pays sous lo joug étranger. r Permettez à un ami dévoué, à un ancien chef du gouvernement dont le premier souci est - celui du bien du pays, do vous dire: Groupez-vous de tout coeur autour de mon an- s cien- ami Cooreman, le nouveau chef du Gou-t vp.rnement, qui poursuit la tradition belo-e. Il est lo porte-drapeau de notre foi et "do 1 nos espoirs. Il doit être pour nous tous et il est l'homme vers qui la Patrie tourne les î yeux."- Eeu AfingfI©t©s.,,s*Cï «• Les buts de guerro des alliés. ' LONDRES, 24 juillet. (Reuter.) En rap-5 port avec la réponse clss socialistes allemands et autrichiens a a nnigiorandaim de la conférence inter-alliée des ouvriers nous I apprenons de bonne source que cette réponse 5 néglige plusieurs points importants. La ré-5 pense dit qu'une victoire des alliés aurait comme résultat l'éclosion de penchants im-' périalistes équivalents à ceux que proveque-' irait une victoire allemande. Cette allégation. J est en contradiction complète avec les buts II de guerre de3 alliés qui ont été exposés à( plusieurs reprises par Lioyd George, Acquit li et Wilson. La réponfé admet comme établie l'existence de plané annexionnistes français concernant d'autres territoires que l'Alsace-Lorraine, mais il n'y a aucune preuve pour la supposition que les alliés aient ce6 intentions. Si les alliés remportent une victoire complète aucun territoire 110 sera enlevé à l'Allemagne qui soit visiblement allemand. La comparaison faite dans la réponse avec l'Irlande, l'Egypte et les Indes n'est pas du tout motivée ; nous faisons tout ce qui est possible ptiir accorder à l'Irlande scn# propre gouvernement et les difficultés proviennent de divergences de vues en Irlande même. L'autonomie, des nations n'est pas applicable aux' Indes car il existe 200 à .?00 nationalités «aux Indes et nous avons d'ailleurs fait depViis longtemps tout pour leur donner un gouvernement autonome. * x * * *■ L'attitude des socialistes majoritaires allemands LONDRES, 25 juillet (Rcutçr.) Commentant l'a réponse des socialistes majoritaires au mémorandum sur les buts de guerre des partis ouvriers interalliés, lo ,,Times" écrit: Scheidemann et ses adeptes écartent tout , simplement le mémorandum et confirment leur résolution de s'en tenir à leur propre mémorandum, d'ailleurs inacceptable, réclamant la reprisé,-de la conférence de Stockholm. D'après eux la possibilité de ce fait existe encore grâce aux travaux patients'et collectifs des socialistes et travaillistes alliés. Le ,,Times" est d'avis que M. ïïender-son a été dupé et que le parti ouvrier en Graiide-Bretagno doit mener une action diplomatique tout autre que celle de M". Ilen-derson s'il veut .jouer, dans la politiquç britannique, le rôlo auquel il a droit. * W -T, Le commerce d'après guerre-LONDRES, 25 juillet. (Reuter). Commentant l'approbation du système de préférence impériale par le cabinet .de guerre, le Daily Chroniele" écrit: Le gouvernement décida éga,l£men»t d'abolir la clause de la ■ nation 1a plus favorisée dans les traités commerciaux. Le journal ajoute: lo nouveau programme comprend aussi certaines propositions faites par la conférence éoonomi- -que de Paris, ainsi que quelques idées émises par la commission de lord Balfour sur le commerce d'après guerre. * * * Les droits préférentiels. LONDRES, 24 juillet. (Reuter.) On signale que le cabinet de guerre a adopté le projet concernant les droits préférentiels pour les colonies, projet élaboré par la commission du cabinet chargée de l'étude du projet du commerce dans le Royaumes-Uni. * * * La question irlandaise LONDRETS, 2o juillet. (Reuter). Le bureau de presse à Dublin publie des pièces saisies par la polioe et où les divers chefs des volontaires irlandais rapportent au co-

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Dit item is een uitgave in de reeks L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Amsterdam van 1914 tot 1918.

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