L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam

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21 september 1918
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s.n. 1918, 21 September. L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam. Geraadpleegd op 28 maart 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/4m9183533d/
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■ Armés se M° "£4L3© Samedi si seiotemtoïre' içp:s L'ECHO BELGE L'Union fait la Force. <-*oi!(r»#ï(r9sée»B-« rln rmniÏTrm *«s*«Tt»5îsâia<st-ra-ff-9* t»ir» Beige est notre nom tfs Fsmilfr IToutes les lettres dloiveirst être adressées «« ,„jreau de rédactâon: 1M. 5£. VOORBÎJRGWAL 234-240, a mrTERDAM. Téléphones: 2797 et 1775. (Rédacteur en Cheï : Gustave Jaspaers. Comité de Rédaction:' Sta*ïr,eg Bernard.René Chaimbrï, ) Emile Pampare. Abonnements: Hollande fl. 1.50 par mois. Etranger fl. 2.00 par mois. Pour (es militaires au front et les militaires internés en Hciîande H. 0.75 par mois payable ' par anticipation. Annonces: 15 cents la ligne. Réolames: 30 cents la ligne. Révélations. ILe département des affaires étrangère i ^ Washington est admirablement renseï gué. S&3 agents possèdent l'anneau d Gvgès qni rend invisible: Il n'est pas d caverne si profonde, si noire, si bien muré qu'elle soit, où le boche trame ses odieu: I complot et ses ûtfâmes machinations, qu I n'ait livré son secret au Sherlock 'Holme ■ américain qui ,,sait tout, voit tout. Après les révélations sur les proposition I aecrètes faites par l'ex sous-secrétaire Zim I niermann au gouvernement du Mexique, e I ^Uea sur le singulier rôle joué^ par Lux I burg, 1® ministre d'Allemagne à Buenos I Ayres, révélations qui obligèrent le gou ■ vernement allemand à se défaire de servi ■ teurs aussi compromettants, voici que 1« I ^Commission pour l'Information Publique' ■ '<}ô Washington a entrepris la publicatioi I d'une série de documents qui jettent 1< ■ pleAi jour sur Y abominable complicité en ■ rr0 lo gouvernement de l'empereur Guil I Jaume et la crapule bolecheviste. Cette publication est faite au momcnl ■ opportun. D'aucuns amis de la paix, d< I cette paix qui consiste à ménager les loup I ,)3r l'effet d'une sensiblerie qui n'a .plus ■ rien de raisonnable, s'irritent de la réponse ■ négative que le président Wilson a donnee ■ à fa note autrichienne. Ils la trouvent ur I pau courte et un peu brusque. Or, les pré- ■ sentes révélations constituent un appendice H précieux à la réponse de M. Wilson. Elles I l'éclairent et elles l'expliquent. Elles mon-H'trent aussi pourquoi le.président des Etats- ■ Unis n'a pas eu besoin de prendre un long ■ temps peur réfléchir. L'Amérique, en vé- ■ rite, ne peut pas ,,causer", c'est-à-dire se ■ mettre sur un pied d'égalité a-vec des gou- ■ yernenients qui, comme celui de Berlin, ont Heu recours à des pratiques qui les placent f en dehors de la loi. Un Zimmermann, un Luxburg ont été renvoyés. C'est toute cette carte, qui a érigé en système les abominables procédés dont, entre mille, un Zimmermann et un Luxburg se scmt rendus coupables, qui doit être ,,nettoyée". C'est une tâche dont le président Wilson et les gouvernements solidaires de l'Entente ne se laissèrent plu» détourner. M. von'Payer, tout récemment, a eu l'effronterie, une fois de plus, de prétendre que l'Allemagne avait été attaquée. Il ne pourrait' jamais y avoir trop de preuves du contraire, et c'est pourquoi la révélation des ordres donnés le 9 juin 1914 par le grand* état-major aux industriels allemands d'ouvrir les enveloppes cachetées sur la mobilisation de l'industrie nous paraît d'un intérêt capital. Nous acquerrons la certitude que non seulement l'Allemagne préparait la guerre mais encore qu'elle la voulait — même avant l'assassinat de Parchiduc Ferdinand — dans le délai le plus .prochain. Il a plu à l'Allemagne de déchaîner le conflit. Il ne peut pas plaire aux ?ïvictimes d'y mettre fin avant d'avoir pris contre le coupable les sanctions nécessaires. Pour ce qui «concerne plus spécialement ■ les Etats-Unis, on comprend qu'il répugne H au président JVilson de traiter avec les me ■mes individus qui, par un ordre du 28 no ■vembro 1914, bien avant qu'il pût être ■question d'une intervention américaine, ■ordonnaient aux agents boches en Améri-^■que de s'aboucher avec des ,,anarchistes et ■dès repris de justice" pour attenter à la ■ propriété privée. A ce moment Guillaume ■il accablait le gouvernement de Washing-■ton de prévenances, on ne voyait à la Mai-■sen Blanche que M. le comte Bernstorff ■pour affirmer l'amitié que l'Allemagne ■portait à la grande démocratie américaine. ■Sous-main, elle s'abouchait avec la bande à I [Bonnot pour faire sauter se3 ponts, ses ga-I • eb ses usines. De tels criminels, on les I 'bâtie quand ils sont démasqués ; on ne leur I p'-t pas l'honneur de discuter. Quant aux révélations sur les rapports I l 'J gouvernement impérial avec le bolsche-I ("'snie, elles forment une des pages les plus I f Miteuses, les plus ignobles vraiment de I histoire de la diplomatie allemande. Leni-I e, Trotzky et tutti quanti, toute cette ban-I 3 d'extraordinaires fripouilles qui ont I ouvert leur pays de ruines et de sang, ont I [?i au service de l'Allemagne. Soudoyés I [ ?ec l'or ennemi, ces abominables gredins ■ it: tout chambardé de fend en comble, ■ *bs le e>eul but de permettre au chacal ■ lemand dè se repaître du cadavre russe ■ ^putréfaction. On comprend maintenant étrange et brusque dénouement des pourparlers de Brest-Litovsk, infâme'comédie, ii devait permettre à l'Allemagne de po-r ses conditions, et la facilité avec quoi Ç3 ,,commissaires du peuple" viennent de gner le traité additionnel qui détache trois -évinces nouvelles de la Russie et stipule faveur de l'Allemagne une indemnité I'0 six milliards et demi. Il ne faudra retrancher de ce chiffra que les quelques mil-'ion6 destiné à graisser les sales pattes des effarantes crapules qui ont signé oe monstrueux marché ! Et c'est ainsi que tous ces martyrs de la Terreur Rouge, ces hommes, ces femmes. 083 enfants, dont le. crime n'a été le plus souvent que de ne point appartenir à la basse pègre des assassins et des voleurs, tous ^ officiers, ces bourgeois, ces ouvriers qu: refusent de reconnaître le pillage, le meurtre et 1e viol comme fondement de la so-■tëté, qui, par centaines de mille, pour-ï &ent tout vivants dans les geôles infectes c'o la révolution bolscheyisto, peuvent ten-dre les bras vers l'Allemagne, vers l'Allemagne de l'absolutisjue monarchique et di: conservatisme impérialiste, et l'accabler d< leurs malédictions. On ,,cause" pas avec une Allemagne pareille, on l'écrase. Le ,,non!" bref qut went d'opposer M. le président Wilson à le autrichienne ne laisse plus planer le •oindr* doute sur ses intentions. Cfaaïïos Bernard, Pour netrs colonie. s ~ La section de la Commission Belge d'étu 3 des coloniales, dont le siège est situé à L 3 Haye, signale au sujet d'une étude très in 3 téressante, qui sera publiée prochainemen t sous ses auspices, que ia gUerre a provoqu 1 au Congo une crise fort courte. 6 Les importations s'arrêtèrent un instant Malgré l'effort réalisé par le Gcuvernenien 5 Belge pour assurer la neutralisation di bassin conventionnel, les Allemands atta } quèrent le Congo Belge. La crise fut bientôt surmontée par Te; mesures prises par le Gouvernement pou faciliter les transports et transactions. La réorganisation administrative di [ Congo s'est poursuivie malgré la guerre. L nombre des postes et, partant, le nombr 1 des administrateurs territoriaux, se son 5 augmentés. Les mesures propres à enraye la maladie du sommeil furent renforcées. Les travaux de-construction des lignes di chemin de fer ont continué. La Compagnie ' des Grands Lacs a terminé en 1915 li 1 ligne de 270 ^kilomètres qui relie Kabalo : sur le Haut Congo, à Albertville, sur le la< 1 Tanganika, et qui rendit les plus grands ser » vices pendant la campagne de l'Est Afri ! cain. La ligne de 400 kilomètres qui relie Bu kama, situé sur le fleuve, à Elisabethville chef-lieu dévia province du Katanga, es achevée le 1 juin de cette année. La Colonie a construit 2.130 kilomètres d< lignes de chemin de fer, au coeur de l'Afri que Equatoriale, en .une période# relative ment courte. Un chantier de constructions navales z été créé au Havre, pour construire les unité: fluviales nécessaires au développement di trafic, et le programme prévu est entré er voie eie réalisation dès 1916. Plusieurs unités ainsi construites son' déjà en service en Afrique à l'heur< actuelle. Plusieurs nouveaux postes de T. S. F. el près de 3000 kilomètres de lignes télégraphiques ont été Construits pendant 1s guerre. Les mines de cuivre du Katanga, qui er 1914 avaient donné 10.720 tonnes, onl • élevé leur production à 22.000 tonnes ei 1916 et l'exportation pour 1917. est d'environ 30.000 tonnes de métal. Les mines d'or du Kilo et de la Moto , dans la Province Orientale, oiit fourn: 1.800 kilogrammes en 1914 et 3.200 kilogrammes ei'or en 1916, valant plus v de 10.000.000 de francs. Dans le district du Kasaï une Société oî un groupe d'Américains est intéresse extrait des diamants. La production, qu était do 15.000 carats en 1913, est passé* à 54.000 carats en 1916 et à 80.000 er 1917. Au point- de vue agricole, les premiers mois de 1918 assurent 20.000 tonnes de ri? produits au Congo. En 1916, 22.390 tonnes de noix palmistes. 3.850 tonnes d'huile de palme et 3.017 tonnes de caoutchouc ont été l'appui fourni aux usines de guerre des Alliés. Les exportations, qui étaient de 5'3 millions en 1914, ont passé en 1915 à 72 millions et en 1916 à 129 millions de francs. Le produit de l'impôt indigène, cependant très modéré puisqu'il varie entre 12 et' 12 frs. par an et n'atteint que les indigènes adultes, a passé de 8 millions, chiffre de 1914, à 12 millions de francs en 1917. L'effort militaire a marché de pair avec l'effort économique. Au moment où la guerre éclata en Afrique, tout était à faire pour la mener à bien. Conformément à l'acte de Berlin, la force publique n'était pas instrument de guerre mais une force do police. Sa réorganisation s'imposait. Il fallait remanier les unités, les former en vue de la guerre, appeler »,les réserves, donner à l'armée un puissant cadre européen, la doter d'un matériel moderne; l'équiper à nouveau, créer les multiples services qu'exige une grande campagne, pourvoir à la défense des lacs, s'efforcer d'en arracher aux Allemands la maîtrise, et poui cela installer au lac Tanganika une escadrille d'hydravions, y transporter une artillerie puissante et des- bateaux, y construire un port, y monter et y lancer un grand steamer, faire construire sur le lac Kivu uni-canonnière et un canot à moteur, qui les forceraient à quitter l'île Kwidjwi dont ils s'étaient emparés par surprise, construire mille kilomètres de lignes télégraphiques, assurer l'armement et l'approvisionnement de l'armée en vivres et en munitions, améliorer les routes anciennes et en créer de nouvelles. En 1916 l'offensive contre l'Est Africain allemand commença. Les Beiges occupèrent tout le Nord-Ouest de la Colonie Allemande, les rives du Tan* ganika jusqu'aux environs de Bismarkburg, et le 19 septembre ils prirent Tabora, réalisant ainsi la conquête de 200.000 kilomètre; carrés de territoire ennemi. ) 1 ■ —n ■ Les Allemande eî l'industrie beipe. Il y a longtemps qu'on a fait la preuve d< l'hypocrisie des Allemands qui, alors qu'ils si disaient favorables à l'industrie belge, met taieent tout en oeuvre afin de la désorganiser M. l'abbé Buelens, sorti do Belgique ei juin 1918 donna, au cours d'une conférence faite récemment aux Belges de Oroydor (Angleterre), uû exemplo de ce machiavélis , me : les envahisseurs ont commencé par dé créter que les usiniers ne pourraient se ravi tailler en charbon que nioyennant autorisa ' tion écrite; lorsque lec industriels la sollici : taient, les Allemands atermoyaient leur ré , pense durant 7 ou 8 mois; c'étaist aloi i l'arrêt des machines, le renvoi des ouvriers Et il y avait air-^i des ;,chôn>3urs" pou ■l'Allemagne En Belgique. A Anvers 1 On annonce la mort, survenue le 14 sej tembre, de Mhie Jean Bruylants,' femm , de 1 auteur dramatique bien connu. 3 * * * La réouverture de la saison au Théâtr • Royal flamand a eu lieu le samedi 14 sep tembre, avec ,,Starkadd", le drame roman 1 tique de A. Hegenscheidt. ltL et Mme Bertryn, Mme Noterman MM. Janssens, Cauwenberg, Gorlé, etc. ' jouaient/les principaux rôles. • * * Au Conservatoire Royal auront lieu, fi: i septembre et fin octobre, deux concerts d > musique des quatorzième, quinzième et sei 3 zieme siècles. ^ On interprétera les pages les plus curieu ses des maîtres flamands de cette époque Okegem, Dufay, Josken de Paes, "Van de > Straei/en, Brunei, Jacob Clemens, qui son i mal heureusement trop peu connus et tro 1 rarement joués aujourd'hui. » ♦ * ; La Chambre Syndicale des Directeurs d • Cmemas vient de décider d'élever le pri • des -places -dans tous les établissement d Anvers, et cela à partir du 1er octobre ' !nesuro est rendue nécessaire pa , 1 élévation des frais d'exploitation: les sa -, laires des employés.et des musiciens, le pri: eu chauffage, celui de la location des film? i en un mot tout a tellement augmenté qu . les du ecteurs so voieaf obligés de faire sur. porter au public une partie de leurs chai §es. v * * a Les distilleries clandestines pullulent •W t>CT\ a- Rouvert une, dans la ru. Saint-Paul, ou 6000 litres de genièvre, ton près d etre emportés et livrés à la consom . mation, ont ete saisis, ainsi que tout le ma , teriel. La police a également fait une des cente chez le sieur Kreysen, rue de la Ma ,• deleine, au moment où la distillerie étai en _ pem fonctionnement: l'homme a ét arrete et les appareils mis à la ddspositioi de la justice. EnLn, les agents ont mis la main au (îol , let du nommé Richard H...., de la lue Jor daens, au moment où il passait rue d< . 1 Eglise, en portant huit litres d'alcool qu'i allait livrer à un client. Une perquisitioi r opérée à son domicile a permis de décou vrir un alambic, au moyen duquel il se li vra-it clandestinement à la distillation. * * * Un horrible accident s'est produit dan: L la longue rue Porte aux Vaches. ; Un gamin de cinq ans, le petit Jear ■ Janssens, dont les parents habitent rue d< .Tournai, a été renversé par un lourd ca mien militaire allemand et écrasé. Une roue de derrière lui passa sur le c°rps, lui brisant la colonne vertébrale eî lui écrasant les intestins. Le docteur De Ilerdt, qui passait, n'a pu que exmstatei ia mort. , On devine la scène de désespoir qui se déroula quand on ramena le petit cadavre chez ses parents. t * * * La jeune Maria D...., âgée de 16 ans, î disparu du domicile de 6es parents, rue ■ t . Lozane, dans des conditions si mystérieuses que l'on croit à un crjme. Les recherches les plus actives sont faites e en yillo et aux environs. * * « Une dame Bossacrts, demeurant rue Na-ô tionale, mourait subitement, ces jours der- - niera. Le docteur J^squet, appelé à consta- - ter le décès, a déclare que la pauvre femme avait succombé aux privations. , Voilà qui prouve dans quelles misérables , conditions beaucoup de gens vivent en Belgique occupée ! * -x- * i Ur;-} collision s'est produite, r\ie de l'Egli-d se, entre une voiture du tramway et un cha- - riot; le conducteur de ce dernier a été renverser à terre par le choc et assez griève- - ment blessé. ' / - • . * y # r Et les vols continuent de plus belle ! k Chez M. de Meyer, longne rue d'Argile, 5 on dérobe deux paires de chaussures toutes neuves; chez la veuve Millie, rue du Lim-bourg, on vole des habits et des objets de ; literie; chez M. Denis, rue de Rottérdam, , quatre pompes à bière en étain ; chez Mme 3 Verboven, rue Van Maerlant, deux couvertures de lit; chez Mme Tréhout, Cours [ Saint-Pierre, une paire de bottines, chez M. „ Braem, rue d'Autriche, des matelas et 60 , kilos de pommes de terre; chez M. Peters, rue Gramme des vêtements, du linge, [ ctc., pour une valeur de 800 francs; chez ' M. Pierre Van Dijk, rue du Limbourg, une couverturo en laine ; dans le bateau de M. Dicrkx, amarré au dock Napoléon, un câble métallique de 70 mètres de long. Quant aux vols de pemmes de terre, com-j mis dans la banlieue, on en signale chaque . jour: dans un champ appartenant à M. , Heuten. rue de6 Boulangers, et sis place Van Hombcek, on emporte 200 plants de pommes de terre; ^dans le jardin de M. Goris, à l'Oosterveld, on en vole trois sacs; dans . un terrain de la place du Sud, au cain de la - rue de Bruxelles, on en dérobe 10 kilos; i dans le oliamp de M. Van de Leene, avenue Van Put, on en prend 250 pieds, etc. * *• * Sont arrivées dans le port d'Anvers les allèges ,,Guillaume", avec 389 tonnes de | farine; ,,Elisabeth", avec 693 tonnes de farine, ,,Edison", avec 800 tonnes de farine; L ^Dcnatus^avex; 723 tonnes de haricots secs; ,,Johanna",avec 560 tonnes de farine; ,,Bel-genland", avec 100 tonnes "de savon, 376 tonnés de saindoux et 76 tonnes de lard; . ..Marie Virginie" avec 278 tonnes de farine; ..Diabolo", avec 1176 tonnes de farine; ,,Sophia", avec 1018 tonnes de farine; „An-; vers", avec 498 tonnes, et ,,Juliette", avec 522 tonnes de farine. # * » Le Comité de Secours hollandais vient de faire distribuer à chacune des personnes auxquelles il vient en aide: 500 grammes de ; farine de pommes de terre, 200 grammes de crevettes salées et 2 biscottes. —— _____ H v & un an ^ 21 septembre 1917: Les Brltai^viques ■ s'emparent- d'une ferme fortifiée à l'est de i- Saint Julien Les capéE^tioras mSBSâaîres, Le front bulgare La cavalerie serbe atteint PoSsko, à 30 kilomètres ds la ligne # ' originale. Nouveaux progrès des Français à l'Ouest. L'offensive des alliés. Les Britanniques gagnent ciu terrain au nord ciu bois ôa Gauche (Communiqué officiel.) LONDRES, 19 septembre. Les derniers rapports confirment^la violence de la contre-attaque de l'ennemi d'hier au nord de Tres-[ cault ainsi que l'importance des pertes infligées à ses divisions, notamment à la 6e division brandebourgeoise. Des combats se livrèrent dans le secteur à l'est d'Epehy ainsi .qu'aux environs de Gouzeauccurt, où nous gagnâmes du terrain au nord du bois de Gauche. Sur le reste du front de combat on ne ' sigualo que des actions locales. Nous fîmes quelques prisonniers aujourd'hui dans un combat local au sud d'Au-chy-lez-La Bassée et nous améliorâmes quelque peu nos positions' à l'ouest de Wyt-echaete.Nous repoussâmes des coups de main ennemis a l'est de Neuve Chapelle et au nord * du canal d'Ypres à Comines. Le nombre des prisonniers que nous fîmes dans les opérations commencées hier au nord-ouest de St. Quentin dépasse 10.000. Nous capturâmes également 60 canons. Les Français atteignent Benay et occupent Contesccurt «t Castres (Communiqué officiel.) PARIS, 20 septembre. Da.i?$ la jouînée les Frahçais continuèrent leurs attaques dans la région de Saint Quentin et étendirent leurs progrès en dépit de la résistance acharnée fies Allemands. Ils ont dépassé Contescourt, qu'ils occupent entièrement, et enl evèrent Castres. Plus vers le sud ils avancèrent leur ligne jusqu'aux abords de Benay. Sur le plateau à l'ouest de Jouy les Allemands ex^utèrent à nouveau de vaines contre-attaques. Les Français enrayèrent toutes les tentatives, infligèrent de fortes pertes aux Allemand?, réalisèrent de notables progrès ot firent une centaine de pri-«ronniei^,, Des coups de main allemands à l'est de la Meuse, dans la'région de Chambrettee et dans les Vosges ne fournirent aucun résultat.Succès locaux américains f Communiqué çjjïciel.) LONDRES, 20 septembre. En "VVoervre des détachements américains réussirent des coups de^ main sur les tranchées ennemies et ramenèrent 15 prisonniers. Dans les Vosges un détaohement ennemi fut repoussé avec perte6. L'activité dans les airs. Haig rapporte que, le 18 septembre, 4 avions ennemis furent abattus, tandis que 3 autres furent obligés d'atterrir. Quatre appareils anglais manquont. Nous lançâmes 16 tonnes de bombes. Le 16 septembre notre artillerie anti-aérienne abattit également un avion ennemi. Un second appareil fut détruit le même jour à coups de mitrailleuse. Un télégramme de M. Wilson eu roi George LONDRES, 20 septembre. (Reuter). Le président Wilson adressa au roi George le télégramme. suivant : C'est avec une grande satisfaction, que j'ai reju le télégramme de Votre Majesté concernant la victoire de nos Groupes dans le ^-aillant de' Saint Mihiel. L'émulation fraternelle entre le^ armées des diverses grandes puissances qui combattent aujourd'hui contre l'Allemagne offre des exemples d'héroïsme qui doivent nous mener de jour en jour plus promptement à la victoire et c'est une des circonstances les plus heureuses de la guerre que les armées peuvent admirer avec un enthousiasme égal les faits d'armes de leurs alliés. Les opérations en Macédoine. Les Français atteignent la Czerna, (Communiqué officiel) LONDRES, 20 septembre. (Reuter.) Le communiqué officiel français du, front en ( orient annor^e ;, Les alliés ont encore beaucoup étendu contrée du lac de Doiran et prirent . piqd leurs succès, des deux derniers jours. Sur dans les premières positions ennemies, mal- la Czerna le'sftBulgares se retirent en dé- gré la résistance de l'adversaire. Jusqu'à . aordre. Au cours de la poursuite nos trou- présent elles firent de nombreux prisonniers, pes atteignirent la Czerna. Une partie de nos troupes s'empara du La cavalerie serbe atteint Polsko et marche cur terrain montagneux de Djourofhamenj et de Prilep 'Chazerna. Ella franchit de rivière Be- LONDRES, 19 septembre (Reuter). Les lachichtza,traversa la contrée de Rozden et Serbes enfoncèrent la ligne droite du front passa le» massif de Blatec. bulgare. Leur cavalerie atteignit Polsko, àf* L'ennemi abandonna des hommes et une 30 kilomètres de l'ancien front. Un autre grande quantité de matériel de guerre entre détachement de cavalerie marche sur Prilep. nos mains. Le front d'attaque a actuellement 40 kilo- Dès troupes anglo-grecques attaquèrent la mètres de largeur. Manoeuvres de Les propositions de ilmgfie è !a Belgipe Mise a Une nouvelle n Les propositions de l'Allemagne à la Belgique. LONDRES, 20 septembre. Reuter a reçu communication du télégramme officiel suivant émanent du ministre belge pour, les affaires étrangères: .De goùverneanent belge a reçu par voie indirecte des exmmiunications qui jettent un jour sur les intentions que l'Allemagne nourrit envers.la Belgique.' Ces communications furent envoyées de Berne au ministère des affaires étrangères belge, qui, immédiatement, en fit part aux gouvernements allies. Une proposition directe du gouvernement allemand n'a pas été reçue cependant. D'après les communications reçues l'Allemagne aurait l'intention de demander à la Belgique de s'engager à résoudre la question des langues conformément à la politique allemande,- par quoi elle proposerait donc à la Belgique de renoncer à un droit qui fait partie de l'a souverainité, notamment le droit de résoudre une des questions de son organisation politique intérieure conformément aux intérêts du peuple belge. Ensuite l'Allemagne voudrait exiger l'amnistie pour les citoyens belges qui 6ontt accusés d'avoir aidé l'ennemi dans l'exécution de ses,projets, de sorte que, de cette façon elle obligerait' le gouvernement belge à un acte de soumission. L'Allemagne doit en outre avoir l'intention d'insister sur le maintien des anciens traités de commerce après la guerre, ce qui, après la destruction de l'industrie belge par l'envahisseur, assurerait à l'Allemagne la domination économique de la Belgique. On n'a pas encore renoncé à la théorie du gage. L'Allemagne veut lier le sort de la Belgique à la solution de la question coloniale. Finalement on ne fait même pas allusion à l'obligation de l'Allemagne de dédommager sa victime des dégâts qu'elle lui a causés in-, justement. Ensuite on fait remarquer que les informations parues dans la presse sont inexactes sur les doux points suivants: contrairement à ce qui a été dit, les commuications reçues par le gouvernement belge no font mention ni d'un armistice éventuel entre la Belgique et l'Allemagne, ni ds l'évacuation du territoire .belge. Les conditions annoncées ci-dessus rendent toute autre déclaration inutile. Elles de peuvent servir de base à des discussions sérieuses. Êe gouvernement belge a exposé son programme dans la note au Pape le 24 décembre 1917, publiée au mois de janvier dernier, et comme tous les gouvernements alliés il est fermement décidé à maintenir ce program me intégralement. : L'attitude de la Belgique. LONDRES, 19 septembre. (Reuter.) Commentent le fait qùe le gouvernement allemand déclare tout ignorer ,do l'offre de paix à la Belgique, le ,,Times" écrit: Berlin ignorait tout de l'ultimatum de l'Autriche à la Serbie le 23 juillet 1914. Ces derniers jours les journaux allemands •prétendent qu'on ignorait tout de la note autrichienne. Le ,,Berlincr Tageblatt" dit mêmf; : ,,L'çffre de l'Allemagne à la Belgique fut l'oeuvre irresponsable d'un intermédiaire irresponsable." 'Après avoir constaté que la Belgique refusa v catégoriquement les propositions de l'Allemagne,'le ,,,Times" ajoute: Le monîlie est habitué a regarder la Belgique et son roi comme le. symbole de l'honneur. Il est convaincu qu'ils ne se. laisseront pas séduire par dés négociations de. paix séparées. Ils ne concluront la paix que lorsque les alliés la dicteront à leurs ennemis vaincus et la première exigence d'une telle paix sera la restauration intégrale de la Belgique. La pote de paix autrichienne La réponse de la France PARIS, 19 septembre. (Reuter). Le ministre Pichon accusa réception de la note autrichienne au ministre de Suisse à Paris. Il joignit à sa lettre un exemplaire du ,,Journal officiel publiant le discours pro-neneé par M. Clemenceau au Sénat et qui contient la réponse du gouvernement français à la note du cabinet de Vienne. La réponse de l'Italie, ROME, 18 septembre. (Reuter.) Bien que le gouvernement italien n'ait pas encore été mis au courant officiellement de la note autrichienne, il "refuse, dans une déclaration officielle, de nouer toute négociation tant ejue les traités iniques de Brest Litovsk et do Bucarest demeureront reconnus. Tant que l'Autriche, ajoute la rtote, n'aura pas reconnu les- buts exposés par l'Entente et les Etats-Unis, y compris les aspirations de l'Italie, ce pays continuera à lutter pour une paix durable, basée sur ja liberté^ « point île de l'Autriche Lie point de vue du gouvernement italien ROME, 19 septembre. L'agence Stefani publie la note suivante: Jusqu'ici le gouvernement italien ne connaît la note autrichienne que par la presse. Si le texte publié par les journaux est exact, le gouvernement italien doit faire remarquer que la proposition autrichienne tend à créer des négociations de paix sans.base solide et sans chances de succès pratiques. Le3 récentes déclarations des dirigeants autrichiens et allemands dépourvues do toutes discussions' concernant des cessions do territoires et considérant les traités iniques de Brest-Litovsk et de Bucarest comme définitifs rendent impossible et vaine toute entrée en négociations. L'Entente et les Etats-Unis donnèrent des preuves nettes de leurs aspirations à la paix, mais ils ont également exposé les bases essentielles de la paix qu'ils visent. note autrichienne ne dit rien sur ces points. Il en est de même pour ce qui concerne les aspirations de l'Italie. Le gouvernement autrichien les connaît fort bien et elles ont été reconnues par les alliés. On peut les résumer de la sorte: le. Achèvement de l'unité nationale par la libération des peuples italiens qui ont été soumis jusqu'ici à l'Autriche. 2o. Réalisation des conditions indispensables pour la sécurité do l'Italie. Tant que l'Autriche ne se montrera pas prête à reconnaître «ces exigences particulières ainsi que les exigences générales formulées par leô alliés dans une solidarité absolue, l'Italie ne renoncera pas à la lutte qui apportera à l'humanité une paix durable, basée sur la liberté et la justice. Une nouvelle note officielle do Vfenrw. "VIENNE, 19 septembre. (Corr. Bur.) On annonce officiellement : A en juger d'après les informations reçues jusqu'à présent de l'étranger lo rej«t de la proposition du gouvernement autro-hongrois d'entamer des pourparlers provisoires et confidentiels concernant la question de la paix no laisse ^ presque pas do doute. Jusqu'à présent, cependant, on n'a pas encore reçu une réponse ofiiciello à la note du comte Burian et il est donc momentanément impossible d'examiner les motifs qui déterminent l'attitude des gouvernements de l'Entente. On ne connaît que la déclaration détaillée do M. Balfour par rapport à .notre proposition. Ces arguments démontrent cependant de quelle façon exacter le ministre des affaires étrangères, avait peint la situation dans sa proposition et que 1 acceptation de cette proposition pourrait mettre fin au trouble qui règne partout seule dans les esprits. . „ Si M. Balfour — et la même chose peut être dit des débats qui ont eu lieu aux Sénats français et américain — discute .la question de la paix sous la pression do grands mots et de passions, il ne peut certainement pas faire des progrès et spécialement au sujet du discourt de M. Balfour on doit faire remarquer qu'il contient un certain nombre de conclusions prématurées sur le point de vue des puissances centrales par rapport aux questions de paix concrètes qu'il aurait pu laisser de côté s'il serait entré en discussion dans le sens do la proposition du comte Burian. C'est seulement quand, à la suite de cet échange do vues, il aurait reçu les impression, qu'il' avance à présent slins discussion, qu'iL serait on droit de parler comme il a fait. Il aurait probablement eu l'occasion cependant de s'assurer du contraire au cours de pareilles discussions. _ Cé n'est que quand la question de la paix fera discutée sous cles rapports extérieurs, à l'abri de l'influence des passions, qu'elle pourra faire des progrès dans l'intérêt de l'Humanité. Lo gouvernement austro-hongrois maintient sa proposition. La diplomatie des alliés. LONDRES, 19 septembre. (Reuter.) On lit dans le ,^Times": Tout le monde esc curieux de savoir par quel canal l'offre de paix de l'Allemagne parvint au gouvernement bel£c. A la suite de oe fait et do l'échec de l'offensive de paix autrichienne, les diplomates alliés se demandent également si les gouvernements alliés ne devraient pas établir dan6 le domaine diplomatique la même coopération qui existe déjà dans le domaine militaire. On prétend que la dernière offensive de paix n'a qu'un raractère provisoire et qu'elle sera suivie bientôt par* d'autres manoeuvres plus difficiles à combattre. Si les alliés décident que la note autrichienne n'exige pas une réponse collective et uniforme, bien que les opinions soient encore assez divisées sur ce point, il sera peut-£tro nécessaire d'instituer une sorte de conseil de Versailles diplomatique qui pourra apparaître comme indispensable pour la lutte collective contre les manoeuvres futures. En fondant un tel organisme, on devra expeser la politique de paix définitive des alliés qui devra servir de base pour les discussions diplomatiques. On réclame; f institution d'urgence d'un tel conseil

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Dit item is een uitgave in de reeks L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Amsterdam van 1914 tot 1918.

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