L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam

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s.n. 1916, 04 Mei. L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam. Geraadpleegd op 29 maart 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/p55db7ww89/
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/.ènie Antiee re°. 559 s cents CIO Centimes) jeum <4 mai 091© L'ECHO BELGE «Journal Quotidien du iralin paraissant en Hollande L'Union fait la Force Belge est notre nom de Famille. Toutes les lettres doivent être adressées Rédacteur en Chef: Gustave Jaspaers. auP^uméro,aS"adr%%%'er^pAdmfntetPatlJ?1"du au bureau de rédaction: . r-™--,. charle<î Herliiet journal : N.Z. Voorburgwal 234-240, Amsterdam N.i5. VOORBUHGWAL 234-240, AMSTERDAM. Comité de Rédaction: Charles Bernard, Charles Hertoiet, Téléphone: J77S. T^l^nhnne- 2797 / René Chambry, Emile Painparé. Abonnements: HoBlandt-fl.I.50paï-mois. Etrangerfl.2.QOparmois Téléphone. 27»7. ( Annonces: 15 cents la ligne. Réclames: 30 cents la ligne. La Situation militaire (28 avrlh 1916). ])'éâiS aux internés du camp d'Hard ^ Avant de passer en revue les diffère] théâtres des opérations, examinons les av? t'ages matériels dont nos adversaires ont 1 ncficié au début de la guerre. C'est en prenant devant l'histoire la : doutable responsabilité de la déclaration guerre que les empires centraux se sont ; sure l'initiative des opérations à l'hei qu'ils jugèrent le mieux leur convenir, qui leur permit de porter aussitôt la lu' en pays ennemi. En endormant jusqu'à la dernière mini la confiance de la Belgique, en lui adressa ensuite un ultimatum exigeant réponse € déans un délai de 12 heures de nuit, pu aussitôt après, en envahissant notre ter toirer-.l'Allemagne menaça la gauche des < niées françaises dont la concentration av; été opérée loyalement devant la frontière l'Est. L'héroïsme belge sauva la France Liège, maik.il ue put empêcher les Al mands d'occuper presque toute la Belgiq qu'ils ont vidée méthodiquement de ses i nombrables ressources, ainsi que plusier départements françàis où l'armée de Joff perdit 70 % de la production totale eu clic bon, 90 % des minerais do fer, 85 % de fonte, 75 % de l'acier et un cinquièi des impôts. Mais il ne faut pas oublier q seule la violation de notre neutralité pern aux Allemands cette rapide conquête; no ne sommes pas en présence d'un succès te tique, je le conteste formellement, mais bi du résultat provisoire d'un crime dont faudra rendre compte, d'un crime coni un petit peuple trop fier pour accepter vie avec le déshonneur et la servitude. Quant à la perfection de l'outillage, vo savez que, depuis que les fronts se sont i] mobilisés après la bataille de la Marne, france et l'Angleterre ont procédé à le mobilisation industrielle.; le génie improvis teur se révéla magnifiquement; le travail fournir était gigantesque, mais à l'heu actuelle l'équilibre est nettement rétabli < faveur des alliés. Je ne vous en citerai po preuves que les engins de tranchées, l'art lerie lourde, les mitrailleuses, les torpil: aériennes, les avions de combat, etc. La supériorité numérique permit aux A lemands d'inonder le nord de la France corps d'armée dédoublés, mais il y a Ion temps que les ,,disponibles'' des provinc les plus lointaines de la Russie ont rejoi leurs drapeaux et que la ,,méprisable peti armée de French" a dépasse l'effectif de •millions. Nous devons aussi reconnaître que la s prématie exercée tyranniquement par l'A lemagne sur l'Autriche (le brillant secoin et sur les conlparses turco-bulgares a pe mis une unité d'action qui nous fit Ion temps défautv Le conseil de guerre de P ris, précédé d'entrevues nombreuses d chefs d'état-majors, des ministres des affï res étrangères, des ministres des munition a réai-isè déjà la coordination absolue d efforts, la mise en commun des ressource et ,,l'unité d'action sur l'unité de front Rappelez-vous à ce propos la coopération d Portugais dans l'Est Africain, l'interve tion d'aviateurs franco-anglais à Consta tinople, le débarquement de Russes à Ma seille. Les sous-marins ont pu également fai une guerre sans merci aux*non-combattan et aux neutres; mais il ne faut pas perd de vue une déclaration récente de M. < Lanessan, ex-ministre de la marine: ,,Je puis affirmer avec la certitude < n'être pas démenti que les alliés ont dé détruit beaucoup de sous-marins allemand et qu'ils se considèrent comme certains d'< détruire encore davantage dans l'avenir, ca plus la chasse se prolonge, plus les cha seur deviennent habiles". D'ailleurs, au point de vue militaire, c torpillages ont exactement la même signii cation que les massacres de civils désarm à Andenne, Dinant et l'on ne peut y vo line manifestation de la force militaire. La réaction politique se fit aussi atte: dre il est vrai; le moment est venu, je croi de se rappeler le proverbe oriental: Pren garde à l'homme qui est lent à se mettre c colère. Je m'abstiendrai aussi de vous démontr que les alliés ont dépassé leurs adversair dans l'organisation du service des renseign ments. La propagande fut également de part des empoies centraux l'objet d'ui organisation méthodique, non seuleme] dans les pays neutres mais aussi en pays o cupé. Mais, pour ne'parler que de not: cher pays, notre grand cardinal se chaq magistralement de remettre toutes chos> au point. Jetons maintenant un rapide coup d'oe sur les différents fronts. Au front occidental, front principal con me vient de le rappeler Guillaume II, toi te notre attention se porte sur Verdui Rappelons-nous l'offensive franco-anglai du 25 septembre 1915, comparons les résu tats et soyons convaincus de ce qu',,ils" i passeront pas. De plus, cett9 résistan stoïque s'obtiendra sans qu'il faille entarn les réserves nécessaires à l'offensive gén raie. L'Italie avait été odieusement frustr» lors de la délimitation de sa frontière nor< ®st, car celle-ci était indéfendable, aussi i pouvons-nous assez admirer les .vaillant1 troupes du général Uadorna, qui, piacee: dans les conditions tactiques les plus défa vorables, réussirent à refouler partout le: Autrichiens de leurs premières positions re tranchées. Si nous examinons rétrospectivement 1< front russe, nous constatons que, dès que le: deux adversaires ont été placés dans des con ^ ditions analognes en ce qui concerne le: réseaux des voies stratégiques, la lutte rede '"* vint égale; c'est ce qui explique l'admirable )e" redressement des troupes russes. N'oublions pas non plus que, sur son sol "f" le soldat russe est invincible et qu'actuelle' ment toutes les forces industrielles de ce vas-lf~ te pays sont mobilisées et coordonnées. ,ie Vous devinez aussi sans peine que l'im mobilité momentanée du général Sarrail l Salonique et des Italiens à Valona est irn-périeusement commandée par des considé ® rations de stratégie générale, dont la plu: vraisemblable est que ces puissantes armées n" appuyées sur des bases d'opérations organi-1?' sées d'après les enseignements les plus ré-ri" cents de la guerre, réservent leur actioi: > jusqu'au jour prochain de l'offensive simul-llt tanée sur tous les fronts. , Je ne m'étendrai pas non plus sur les a conséquences tactiques, stratégiques, niora-e" les et politiques de la chute de Trébizonde. 116 où nous croyions que les Turcs avaient accu-n" mule en vue d'une résistance prolongée tous rs les moyens de résistance évacués d'Erze- 10 roum. _r" Et bientôt vous apprendrez la capitulatior la de la dernière colonie allemande, l'Est Afri-cain, sous l'irrésistible élan de la coalition où notre armée est si dignement représentée. llt Les alliés se seront ainsi assuré tout l'em-us pire colonial allemand dont l'étendue terri-,c" toriale (2,761,370 km2) est égale à 5 fois eî| celle de l'Allemagne. 11 Aussi est-ce avec la confiance la plus ab-*"e solue que je crois à l'imminence d'événe-ia ments décisifs, dont l'implacable conséquence sera l'abandon par Guillaume II de sa us mystique chimère de domination mondiale. Notre ministre de la justice ne vient-il pas de déclarer solennellement à l'occasion de Lir l'anniversaire de Sa Majesté le Roi: a~ ,,De plus en plus, nous avons la confiance a que cette année nouvelle qui s'ouvre pour re notre Roi entendra sonner à nos clochers et în à nos beffrois les carillons de la Pâque ré-;ir demptoire succédant au tocsin et aux glas l*" de la Passion". es Lieutenant Z.... L'Antéchrist. te 3 Un de nos compatriotes, M. G. Moorrees, veut bien nous communiquer la curieuse prophétie u- qu'il a traduite du ,.Domenica del Ôorriere" 1- èt que nous reproduisons à titre dccumen-j\ taire: r_ L'Antéchrist sera un monarque de notre époque ; un fils de Luther qui invoquera Dieu b" et fera des "serments faux sur la Bible en se a~ proclamant son vengeur. es 11 n'aura qu'un bras; ses innombrables ,i- armées auront pour insigne les mots : Dieu est s, avec nous, mais ressembleront à une énorme 0S légion infernale. s Avant de se révéler, il sèmera la trahison j' dans le monde, éparpillant partout ses espions. Lorsqu'il commencera la guerre, la lutte ne es sera pas contre les Rois de France, elle s'éten-[1~ dra sur toute la terre et deviendra universelle, il- Tous les Chrétiens et les Mahométans seront r- sous les armes -et, à la fin, même les peuples plus lointains. re D'abord les peuples seront troublés, puis les £s Anges les éclaireront et tous comprendront qu'il est l'Antéchrist et qu'ils seraient devenus , ses esclaves s'ils ne l'avaient chassé. le II n'aura de pitié pour personne, massacrera lés prêtres et ies moines, les femmes, les vieille lards et les enfants et passera en brandissant jà une torche comme les barbares, semant le feu s au nom do Dieu. !U Son blason sera un aigle et l'aigle servira L, aussi de blason à son allié criminel, qui sera ' chrétien et mourra maudit par un pape Benoît. s" Mais, pour tuer l'Antéchrist, il faudre sacrifier plus d'hommes que le nombre des habits tants de l'antique Rome. Le Coq, le Léopard i- et l'Aigle devront s'unir pour la défense du es monde. jr L'apparition de l'Antéchrist aura lieu au 20e siècle et ses armées surpasseront en nombre ^ toutes celles des temps passés. Des tribus sauvages combattront avec les chrétiens. s' L'aigle noir qui viendra du pays de Luther 52 surprendra le Coq et en voudra envahir le pays, 11 mais il devra se défendre contre l'aigle blanc qui réussira à la fin à pénétrer dans son pays, îr Et alors auront lieu les plus terribles batailles. 35 Les sept Anges,, tous ensemble, verseront du e.. i'eu de leurs lampes, parce que Dieu leur ordon-ja liera, l'extermination de la race de l'Antéchrist. JLes fleuves pourront être traversés sur les 10 cadavres empilés; il y aura tant de morts que seulement les supérieurs auront une sépulture. c" L'Antéchrist demandera la paix, mais les *e sept Anges qui gmideront les trois animaux je exigeront de continuer jusqu'à ce que les gens ;s de l'Antéchrist seront abattus sur leur terre i comme la paille sur l'aire. Mais, en extermi-•i nant sa dernière armée, le champ de bataille j deviendra l'autel du plus grand sacrifico de la ! plus grande cité du monde. ; L'Ant«îchrist perdra la couronne et mourra i- I abandonné et impénitent. Ses possessions seront i. divisées en 22 parties mais aucune n'aura de ;e souverain, ni de- soldats. 1- L'Aigle blanc, sur l'ordre do l'Archange le Michel, supprimera le ,,Croissant" de l'Europe. ,6 L'ère de paix et de prospérité commencera alors son règne parce que toutes les nations J \ seront gouvernées suivant la justice et selon 5* | leur volonté. ;0 - 1 l Songe?, aux prisonniers Si de guerre, En Belgique. Les professeurs d'Université de Gand et von Bissing L'échec de la tentative faite par les Allemands pour séduire les Flamands en transformant l'Université de Gand s'affirme de plus en plus. Un seul professeur de cette université, le professeur de philologie germanique, Gabriel De Vreese, a consenti à prêter son concours à la manoeuvre boche. _ On apprend maintenant que, outre l'historien Pirenne et le professeur Fredericq, les Allemands ont déporté outre-Rhin cinq antres professeurs de l'Université de Gand, tous Flamands de naissance, qui protestaient contre le décret de von Bissing. Comme nous l'avons dit, d'autres professeurs, ayant été mis en demeure de donner leurs cours à l'Université sous peine de voir supprimer leurs traitements, ont refusé de céder a cette menace. Loin de se laisser intimider, les membres du corps professoral ont adressé de Gand le 31 mars au général von Bissing une protestation énergique dont voici le texte': ,,Les soussignés, professeurs et chargés de cours de l'Université de Gand, se trouvant actuellement en cette ville, prennent la liberté de venir vous exposer, combien ils ont été émus par la mesure prise à l'égard de deux de leurs collègues les plus éminents et les plus justement estimés, M.M. Fredericq et Pirenne. Votre Excellence sait que ces deux honorables professeurs ont été subitement arrêtés et déportés en Allemagne et leurs collègues se demandent vainement ce qui peut leur avoir attiré un traitement aussi sévère. Elle n'ignore pas que MM. Fredericq et Pirenne sont des savants d'un mérite hautement reconnu et dont la renommée a franchi nos frontires. M. Fredericq, dont les grands travaux historiques sont, connus dans toute l'Europe, est particulièrement apprécié en Hollande, et les services qu'il a rendus à la science et aux lettres néerlandaises lui ont valu le titre de membre associé de l'Académie royale d'Amsterdam et. celui de membre d'honneur dés principales sociétés savantes des Pays-Bas. Il est en outre docteur honoris causa des Universités de Marbourgj et de Genève. M. Pirenne est un des maîtres do l'historiographie du moyen âge; il a fait paraître sa remarquable Histoire de Belgique simultanément en allemand et en français et, à la suite de cette publication, il a recueilli dans toute l'Allemagne de nombreuses marques de sympathies et d'admiration. Il a été élu correspondant de l'Académie impériale de Vienne, de ( Académie royale de Bavière, de la société des sciences de Goettingue. etc., et il a reçu le diplôme de docteur honoris causa des Universités de Leipzig et de Tubingue. Tous deux sont des hommes adonnés à la science, des professeurs dévoués à Ipurs fonctions et des citoyens d'une honorabilité incontestée. ,,En ce qui concerne les obligations du corps professoral envers le pouvoir occupant et la conciliation de ces obligations avec les devoirs du patriotisme, l'idée que s'en font les deux ■membres frappés ne diffère en rien de celle de leurs collègues. ,,Votre Excellence appréciera, à n'en . pas douter, les sentiments de solidarité qui unissent en cette occurrence les membres de la famille universitaire. Elle comprendra que tous se sentent frappés par la mesure qui atteint si durement deux d'entre eux. Il ne lui échappera pas cpie l'émotion éprouvée par l'Université de Gand sera, dans tous les pays, partagée par le monde scientifique au sein duquel MM Fredericq et Pirenne -jouissent d'une si grande autorité." C'est sans doute pour répondre à cette protestation que von Bissing a fait procéder à de) nouvelles arrestations î A Bruxelles La mort de M. Jules Janson laisse une place vacante au sein de la Députation permanente du Brabant dont les membres sont réduits à cinq. Au voeu de la loi le conseil provincial devra étro convoqué en session extraordinaire ])our choisir le successeur de M. Jules Janson. Le groupe socialiste, qui fait aprtie de la majorité de gauche du conseil, ne comporte que 13 membres, ce qui lui vaut néanmoins au sein de la députation permanente un mandat, lequel est dévolu au citoyen Gheude. Q'est donc au groupe libéral, auquel appartenait M. Janson. qu'il revient de désigner le nouveau candidat. Différents noms ont déjà été prononcés, mais le choix des dirigeants du groupe n'est pas encore fixé. * * * L'administration communale de Molenbeek vient de décider de donner à une nouvelle rue de la commune le nom d'Edmond van Cauwen-bergh, en mémoiro de son concitoyen, le foot-foa.llcr bien, connu, engagé au 1er grenadiers et mort glorieusement à l'Yser à l'âge de 26 ans, le 6 mai 1915. Edmond van Camvenbergh est mort lieutenant, chevalier de l'ordre de Léopold et de la Légion d'honneur. Ed. van Couwenbergh était équiper de Ire division du F. B. C. V erviétois. Un service anniversaire sera célébré le 8 mai, à 10 !h.-, en léglise St.„Remi à Molenbeek, pour le repos de son âme. # * * Les magasins communaux de Saint-Josse-feu-Noode recevront incessamment une quantité minime de pains blancs. Provisoirement ils disposeront de 300 kilos par jour qu'ils se proposent de mettre en vente à concurrence d'un maximum d'un demi-kilo par jour et par personne et sans que quatre personnes faisant partie d'une même famille puissent recevoir ensemble plus d'un kilo par jour. La mise en vente se fera au magasin communal sis à l'ancienne Cour de Tilmont, chaussée de Louvain, 39. Pour pouvoir acheter ces pains, il faudra être porteur d'une carte spéciale qui est délivrée, au dit local,«chaussée de Louvain. vDails le cas où le nombre de demandes dé- à passerait la quantité dont l'administration ^ des magasins communaux peut disposer, le rationnement serait réduit de moitié^ et il ^ serait délivré deux séries de cartes donnant ^ droit alternativement à la fourniture de r. pain blanc. h Le prix du pain est fixé à 65 centimes fi le kilo. Le pain se vend par quantité in- s* divisible de 1 kilo qui sera servi éventuellement tous les deux jours aux personnes qui . ne peuvent disposer que d'une ration. I L'administration des magasins communaux n'assume aucune responsabilité en cas ^ d'interruption du service ou même de sup-pression totale. Elle se réserve de réduire le p rationnement par personne en cas d'af- t< fluente^ des demandes. * » • J La commune de Schaerbeek semble être à une des communes de l'agglomération bruxelloise les plus mal loties sous le rapport q du ravitaillement. Alors que dans d'autres h communes les habitants peuvent se procu- e. rer dans les magasins du Comité national c les denrées de première nécessité, à Schaer- s< beek on n'y trouve plus depuis longtemps si ni hariepts, ni pois secs, ni riz. Quant aux c pommes de terre, beaucoup de personnes s: en ont oublié le goût. Il y a un mois envi- q ren on avait annoncé la vente d'un stock n considérable de pommes de terre. On en a distribué dans les cinq magasins commu- f: nâux qu'on venait de créer, et les habitants g devaient se présenter d'après un classement c, par lettre alphabétique et par numéro. On il enj a vendu pendant trois jours, mais quand q ce: fut le tour de la lettre M, il n'y en s< avait plus \ r< Depuis la semaine dernière on a distribué des pommes de terre aux chômeurs au magasin du marché Sainte Marie, à raison e de 2 kilos par ménage. Ces pommes de terre a étaient souvent gâtées. b zC'est réellement déplorable. t; * * * le Les boches sont occupés à aménager une r' nouvelle station de dirigeables et d'avions dans 11 la banlieue. p P A LSêge g Comme je vous l'avais fait prévoir, il ri . y a quelques jours, le sucre vient, d'arri- a ver dans nos magasins de ravitaillement à fr. 0.90, 0.86 et 0;90 le kilo. Chaque personne a droit à 250 -gr. par semaine. Des affiches indiquent le mode de distribution de cette denrée. ^ * * * 0( Le pain qu'on mange à Liège devient P de plus en plus aqueux. Il est si peu.cuit e: qu'en le découpant, le couteau y tranche de petites poches contenant des matières gluantes qui n'ont rien de bien appétis- tl sant. Est-co de l'eau, du sel fondu ou pire a encore? Mystère. A M.aitifies M. Dessain, le bourgmestre de Malines, dont nous avons signalé l'arrestation il y a 's< quelque .temps, se trouve prisonnier actuellement à Anrath, près de Orefeld. Â Gand Le ..Telegraaf" publie la lettre suivante: ^ La situation devient de moins en moins sûre c dans les Flandres. Dans la. nuit du 21 au 22 n avril, sept bandits qui s'étaient rendus mé- yC connaissables ont pénétré dans la ferme de R. Vanheden, à Oosterzeele, près de Gand. Le frère du fermier, q.ui se précipita sur les ban- 01 dits, a reçu des coups à la tète et fut lardé de — coups de couteau au ventre et aux mains. Deux des bandits ont été arrêtés. Les journaux locaux sont pleins chaque jour de tels faits divers. Aussi cette situation inquiète-t-elle fort ceux qui habitent des maisons isolées. Dans certains villages on a 8 même institue des «gardes de nuit formées de S civils. Les juges ont beau prononce^ sentence sur sentence ; les voleurs font un-a cfiasse effrénée aux lapins, aux cochons, aux moutons, voire même aux pommes de terre, aux rares endroits où des provisions de ce tubercule précieux se trouvent encore. Partout, la police a les mains pleines. Sur A le pays, en proie à une disette et une misère croissantes, le vol sévit avec rage. Le fait suivant vient de soulever beaucoup d'émotion à Gand : Le tisserand Louis de Puydt. sa femme, son P- fière Félix et ses deux soeurs habitaient avec g' une fille de Félix la même maison sur le Geu- 111 zenberg. Vendredi, après avoir mangé une sou- C1 po au lait, ils devinrent tous indisposés, sauf r( Maria, la fille de Félix. b: Dimanche, quatre des victimes succombèrent éc dans des douleurs atroces. La cinquième vie- ^ tinte subit le même sort le mardi suivant. C Les cadavres furent soumis à une autopsie. Maria de Puydt, âgée de 22 ans, fut mise r< sous les verrous. On parle d'empoisonnement, S mais personne ne comprend la nature véritable d< de ce drame. L De tels événements n'auront certes pas le se don de relever le moral de la ville, déjà si di abattu. si A Gand, les cas de neurasthénie deviennent de pltis en plus fréquents. Peu de cerveaux, v- j en effet, savent résister à l'horreur de l'heure rr présente. I es D'autre part l'on se demande partout avec ' e- angoisse: ,,Que deviendra l'alimentation?" Et si pas.l'ombre d'espoir dans un meilleur avenir... si Certes la population croit que la guerre finira p' cette année. Mais il faut peu de .chose pour ! P1 ébranler cette confiance. \ Une personne très calme et très intelligente j ti qui a séjourné à Gancl depuis l'occupation, j oi mais qui réussit" à passer• en Hollande, nous | n lUllU _ mtrer en Belgique. Tous ceux qui jouissent I i de la liberté et qui ignorent toute privation E 3 sauraient se figurer ce qu'est la situation B Gand." Qui, les jours sont sombres en Belgique. | [ais la résistance passive contre la force, la n içon avec laquelle le peuple supporte l'épreu- I 3, ont quelque chose de merveilleux en soi. | Qu'une prompte modification se produise I ien vite! Qu'une bonne nouvelle vienne éclai- g ?r l'horizon, et le courage reprend de plus B 3lle. Presque tous les parents engagent leurs 8 1s à passer la frontière pour aller faire leur g îrvice dans l'armée belge. !)ans les Flandres 1 Grâce à l'état créé par les armées aile- i landes, nos Flandres semblent être deve- "* ues de véritables repaires de bandits. A - lusieurs reprises, nous avons signalé les ac- ^ ;s de banditisme qui se commettent presque ]} mrnellement. ç Voici encore un nouveau fait, cette fois j; Overmeire. Il y a quelques jours, six brigands mas- ï Liés se sont introduits avec effraction dans v l ferme du cultivateur Roels, sur la grande v îausséè. Sa femme, une septuagénaire ^ nnme son mari, commençait à appeler au \ icours, quand l'un des bandits lui braqua £ ir la poitrine un revolver; son mari lui c mseilla de se taire. Les Roels durent dé- d gner où se trouvait caché leur argent; quel- ues francs à peine; ils venaient précisé- v lent de faire un versement chez le notaire. 11 Non contents de leur butin, les brigands ^ •appèrent leurs victimes au moyen d'un i j', Durdin: l'homme eut le bras et l'épaule (- issés, la femme a deux côtes brisées; puis 0 s prirent la fuite par les champs. Quel- ues voisins ont suivi leurs traces, mais ne *->nt pas parvenus à les rattraper. Ils cou-înt encore.... • • • Le tribunal correctionnel d'Audènarde a i à connaître du grave méfait commis il y n quelques mois à Kerkxken-lez-Alost. Une t inde de brigands s'était introduite nui- S tmment par effraction, chez la veuve Wel- d kens et, sous menaces de mort, s'était fait 11 îmettre une somme de 600 francs reçue le ^ lêrne jour en paiement de la vente d'un ji Dre. Les condamnations suivantes ont été c rononcées: Pierre Moock et Paul Renne-Dog, 3 ans de prison chacun; Arthur De I ock, 4 ans; Evarist.e Van Impe, 1 an pour a îçel. L'arrestation des quatre condamnés S: été ordonnée séance tenante. P n AuLitt oral U Samedi dernier, les boches ont réussi, après C: >s efforts inouïs, à repêcher l'hydro-avion >ulé au largo de Zee-brugge. Après quoi ils e ont démonté sur la digue de Heyst pour en P 3voyer les pièces en Allemagne. ci On se rappellera qu'un communiqué anglais 3 la semaine dernière a dit qu'un avion aile- à and avait été abattu et que l'aviateur s'était lé en tombant à une grande hauteur de son d ppareil. E A&ïx fr£»rsflèfi*es a d Comme nous l'avons annoncé il y a quelques ti •maines, le curé d'Esschen a été arrêté par les relies pour avoir réprouvé, dans un prône, la c >nduite des contrebandiers. Il vient d'être con- imné à 6 mois de prison et déporté en Aile- Q agne. . h Au cours d une autre arrestation les boches j; ît eu. moins de succès. Ils avaient enfermé S1 uns la gare d'Esschen un bourgeois soupçon- p ?, à tort, d'avoir passé des lettres. Mais les ldats boches qui le gardaient s'endormirent, a; c prisonnier ôta ses souliers et prit, sans ]• uit, la clef des' champs. Après quoi il passa i i Hollande. ]ç — '■ m " -q • -> t< Les horreurs d'août 1914. q n 'invasion allemande dans le syd l à Luxembourg. i P' (Suite) fl rrivée de l'armée française. — Le premier prisonnier, — Les premières rencontres a de uhlans et de dragons. N t; A o heures du soir, émoi, un coup de télé- o- îone de Muno annonce qu'une troupe de dra- r< >ns français passe, se dirigeant vers Iierbeu- h; ont ; le conseil communal était précisément y i séance, la nouvelle lui est annoncée et se v, >pand dans le village, où tous se préparent à u en recevoir ces défenseurs. Mais un orage late, violent, et l'on apprend que la cavalerie ançaise s'est arrêtée et bivouaque à Sainte- ~ écile. Le 6 août, dès le lever du jour, défilé ininter-impu de troupes, dragons qui montent vers lint-Médard, infanterie qui descend la route > Suchamps se dirigeant vers Bertrix, etc. a population les acclame et leur offre toutes d irtes de boissons et des vivres : la belle attitu- d ï de ces régiments fait la meilleure impres- e, on : c'est un jour d'enthousiasme. v Les 7 et 8 août, calme complet, peu de mou-îinents de troupes, on raconte que les Aile- ands occupent Bastogue et le premier uhlan s' t fait prisonnier dans les bois; il est fourbu -, affamé, il est l'objet de bien plus de curio- " té et de compassion que d'hostilité et dirigé h ir Sedan. Sa feuille de route trouvée sur lui c, îrmet de constater qu'il a quitté Breslau, ap- q ?lé par mobilisation individuelle, le 8 juillet! „ Le 9 août, l'on apprend que des rencon- v •es de patrouilles de cavalerie et do cyclistes , ît eu lieu vers Ne\ifchâteau, et .que la gendar- erio de cette localité a du se. retirer vers (c Jt MÊMOU Hofweg 11 LA HAYE. f|f Costume ifek sur mesure depuis f 27.50 'etit-Voir. Mais le lO août, vers 8 lieur** du latin, une fusillade vers JS'eufchâteau est per-?ptible à 1 oreille des hauteurs du Therme; uis uu coup de téléphone signale qu'une roupe de 17 uhlans passe au trot à Petit-Voir, îentôt, fait plus alarmant, la nouvelle parient qu'une patrouille de cavalerie ennemie ient de passer à Saint-Médard, y a enlevé appareil téléphonique et descend au grand ' rot la route des ardoisières. Elle n'aroVa as à Herbeumont, mais à Bertrix uno /pa-ouille française et allemande se sont ' ren-mtréès sur la. place, il y a des iports des eux côtés, dit-on. Le 11 août au soir 31'rive un peloton de ca-alerie française qui cantonne -;ï. l'hôtel Bar-st, et le 12 au matin, vers 11 heures, un liabi-iht accourt par la route di+, Therme prévenir u'il vient de voir quatre ulilans arrivant de Antrogne passer près dè'la maison du garde engoux. Une patrouiHe 'part à leur rencontre j les met en fuite.' es réfugiés des Ardennes gagnent la France. — On entend le canon de Dînant et de Neufchâteau. — Les préparatifs de la bataille. Les jours suivants se passèrent dans un cal-te relatif. L'on voyait circuler quelques pa-•ouiiles françaises et passer,, remontant vers edan pour gagner par là Mons et Bruxelles, 3s^ groupes lamentables de réfugiés qui, déliés de tout, fuyaient devant l'ennemi : c'était i source de la plupart des nouvelles qui cir-nlaient dans la contrée et qui étaient, en absence de sources officielles, le seul sujet :ii alimentât les conversations. Le 15 août, le grondement du canon vers 'inant était très perceptible. On parlait des trocités commises par les troupes envaliis-uites, on racontait que les Allemands occu-aient en force Bastogne, Longlier et Libra-iont. qu'ils avaient réparé la voie de Gouvy i amené un train blindé jusqu'à Libramont i un groupe ennemi a envahi subitement la are, revolver au poing, et fait sauter le >ffre-fort. Le 16 août une patrouille de uhlans arriva i longeant la S émoi s iiu lieu dit ,,Danseau", tissa la vSemois au ^ué- du vieux vanage", )toya le pied du chateau, puis, ayant traver-î la ligne du chemin de fer au Plannoit, partit travers champs vers Saint-Médard. Ce même jour, la compagnie^ gendarmerie 'Arlon battait en retraite de Horeiiville sur oui lion sous les ordres du . commandant érard. ^ Le 19 août, daus la nuit, ordre était donné ix brigades de gendarmerie de Florénville et Herbeumont de regagner leurs sièges 'resj^c-fs, et le 20 août, dans 1a, matinée, les geradar-ies rentraient à Herbeumont, -où tout étfci£ ilme, et où il n'y avait pas de troupes. U n coup de téléphoné de Straimont nous pprend, dans l'après-midi, qu'un combat a r eu en ce moment ^ers # Neuf château et que i, cavalerie française'se replie en bon ordre ir Fiorenville, disant que son artillerie n'est as arrivée à temps. Des groupes de civils arrivent d'Orgeo, de evraumont-, et racontent qu'on s'est battu -bas et que les Français leur ont conseillé î fuir. Mais, à 10 heures du soir, de l'artil-rie et de l'infanterie françaises venant de [uno se .dirigent vers Bertrix; il en passe ni te la riuit et une partie bivouaque quelles heures dans les rues et le long des routes. Le 21 ' août l'on entend de nouveau le ca-3n, et toute la journée l'infanterie creuse . as tranchées sur le Therme; lo défilé des oupes continue comme la veille ; les cuiras-ers sont' surtout acclamés. Dans lo loin-Lin 1;on voit des colonnes montant le vieux îemin de Cugnon à Bertrix. L'état-major de division s'installe à Herbeumont dans la atinée. I/intendance prend des dispositions >Ur le ravitaillement des troupes et l'on abat -i bétail réquisitionné principalement à Con-les.Des bandes de fuyards, minables et épuisés, •rivaient sans cesse, surtout des environs de eufchâteau où, disaient-ils, une grande Iva-l'ille était engagée; ils ajoutaient que' Lon-ier était en feu. Une troupe de cuirassiers >vient l'après-midi et s'arrête par quatre sur route de Suchamps, la tête de la colonne ?rs Bertrix ; ils y subissent un orage épou-mtable avec stoïcisme vers 3 h. 1/2, quoique a de leurs chevaux fût même foudroyé. (A suivra.) // y a un an ]f mai 1915. — En Belgique, progression es alliés vers Steenstraete ; au nord 'Yprès, les A?iglais repoussent une attaque ineptie. Sur tout le front, les Allemands idtiplient leurs offensives; elles sont cner-'quement repoussées, entre autres à Beau-'jour, à Bagatelle et dans le bois Le-Prétre. r ont oriental: au Caucase, défaite des urcs autour de Khoï et de Dxlman. Dans s Dardanelles, violente attaque des Turcs mtre les positions des alliés dans la pres-w'ile de GallipoU; ils sont repousses avec trtcs, chassés de leurs propres retrfinchc-ents et obligés de reculer; bombardement u Bosphore et incendie du fort El-Mas par. flotte russe. ; SI

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Dit item is een uitgave in de reeks L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Amsterdam van 1914 tot 1918.

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