L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam

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s.n. 1916, 04 Maart. L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam. Geraadpleegd op 29 maart 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/6688g8gh5p/
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2&tnc Annee a cents no Centimes) Samedi 4 mars 1916 L'ECHO BELGE L'Union fait la Force, Journal quotidien du matin paraissant en Hollande. Belge est notre nom de Famille. Toutes les lettres doivent être adressées au bureau de rédaction: fi. Z, VOORBURGWAL 234-240, AMSTEBDAJV Téléphone: 3797. Rédacteur en Chef: Gustave Jaspaers. _ ,, , . „, . ( Charles Bernard, Charles Herblel, Comité de Rédaction: < _ , . , ( René Chambry, Emile painparé. Pour les annonces, abonnements et vente au numéro, s'adresser à l'Administration du journal : N.Z. Voorburâwal 234-240, Amsterdam Téléphone: 177S. Abonnements: Hollande fl. 1.50 Eai- mois. Etranger fl. 2.00 par mois Annonces: IS cents la ligne. Réclamesa 30 cents la ligne. La cause belge et le flamingantisme „La cause belge — nous croyions lia. connaître. Un petit peuple, juridiquement placé en dehors de la lutte pour le pouvoir des grands Etats, vit en paix avec le monde entier sous la sauvegarde de sa neutralité garantie. Inopinément l'Allemagne, garante de sa neutralité, exige qu'elle oubliera son devoir, qu'elle abandonnera sa neutralité et son indépendance, qu'elle livrera passage aux armées qui marcheront contre la. France, co-garante de la neutralité. ! Indemnité complète, rétablissement du , statu quo ante, amitié durable après la guerre sont promises, si la demande est : accueillie favorablement. En cas de refus, j ce 6era la guerre, et les armes décideront : du sort de la Belgique. Le gouvernement | belge estime que la soumission aux exigen-i ces allemandes équivaut à la trahison d? ! l'honneur national et aux obligations contractées vis-à-vis de l'Europe- Il refuse: ,,à des coups de canon on répond par des coups de canon". La marche on avant des j armées allemandes est arrêtée pendant un | certain temps, mais la Belgique est obligée ! à céder devant le y ombre, à céder jusqu'à ce qu'il ne lui reste qu'une petite parcelle de son territoire. Là elle tient bon, elle concentre toutes ses forces afin de résister à l'ennemi avec le concours des Alliés. Elle n'abandonne point son indépendance. Son pays esit dévasté, ses oeuvres d'art sont détruites, ses moyens d'existence sont supprimés, ses citoyens sont sous le poids de l'occupation ennemie ou bien en exil en terre étrangère, la charité des neutres sauve , à peine le peuple de la famine, journelle-1 ment elle pleure à nouveau ses fils qui tombent dans les tranchées. Et tout de même elle tient bon, elle sacrifie tout à son honneur national, à son indépendance natio-uoie, comme le bien le plus sacré, qu'elle n'abandonnera pour rien au monde. C'est ainsi que nous avions compris la .cause belge." Ces paroles généreuses et belles, je les retrouve dans un fascicule qu'on m'envoie et qui réunit plusieurs articles d!e mon compatriote éminent le professeur Struy-cken, conseiller d'Eitat néerlandais. Je les retrouve au moment même où j'ai devant les yeux le compte rendu d'une conférence donnée par M. René De Clercq devant les étudiants amstellodamois, qui, d'après ce compte rendu, ont applaudi des deux mains à ses paroles. Or, je crois que ces étudiants ont eu bien tort- Ils se sont laissé éblouir par le mirage d'une ,,plus grande Néerlande", patronnée par la Germanie, sinon inféodée à elle, et ils n'ont pas protesté lorsqu'ils ont entendu un Belge proclamer ,,qu'un peuple belge n'existe pas, qu'une langue belge n'existe : pas, qu'un caractère belge et un esprit belge n'existent pas" ; ils n'ont pas compris que oe Belge, en déclarant accepter de grand coeur le cadeau d'une université flamande de la main de l'ennemi, faisait fi de ce vieil adage qui dit: Timeo Danaos et dona ferente6 ! , Cette protestation que les étudiants iTAmoterdam ont eu le tort de ne pas prononcer, je crois qu'il est utile de l'exprimer encore. Je crois que l'immense majorité de mes compatriotes admirent sans réserve l'attitude fière et noble du peuple belge, mais qu'en même temps ils ont horreur du renégat, qu'ils refusent la, main que leur tend un Belge qui renie sa patrie à l'heure même ou ceile-ci se débat dans la lutte ]a plus atroce pour son existence. Car si, comme nous le savons, de telles paroles ne Bon/t pas celles d'un homme autorisé à parler au nom du peuple flamand tout entier, si elles ne reproduisent que la pensée ,,d'un petit groupe de malcontents, qui même à cette heure tragique ne peuvent cacher leur amertume de ce que le mouvement flamand a refusé de suivre leurs tendances de sans-patrie, a-lOrs ces paroles soait pire qu'une malédiction, alors elles constituent une trahison de la patrie, dont iils auront à rendre compte lorsqu'une aube nouvelle s'élèvera sur la Belgique". Laissez-moi terminer en répétant les paroles sévères mais justes de M. Struycken : 9,Ce Belge peut être sûr qu'il ne trouvera pas les sympathies hollandaises, lui qui, lorsque son pays est dans la misère la plus noire, ne sait faire mieux que d'avilir ce même pays, de nier même jusqu'à sa raison d'exister, et qui, au moment où ses frères tombent devant l'ennemi, proclame ouvertement que de cet ennemi il y a mieux à attendre que du propre gouvernement national qui a conduit la nation au combat." Vaillant, avocat à Amsterdam. ' • — Croix Rouge de Belgique £)e la part du personnel des Che>-mins de fer, Postes et Télégraphes de l'Etat Belge■>, inscrit au Comité de Bergen, op Zoom 3.00 fl. Four h Dubheltje Beige Un* famiUe, belge, &■ Ignorant ou Faussaire Lie sieur Rene De Clerq, qui se ta/ut appeler ,,Docteur" alors que ce grade, en Belgique, ne correspond qu'à la licence, a donné une causerie devant des étudiants hollandais. Le thème, on le devine. Evidemment, nous ne nous soucions guère des pauvres paradoxes avec quoi cet individu essaie d'éblouir les jeunes gens naïfs qui l'applaudissent. Nous voulons cependant les avertir charitablement que le soi-disant ,,Docteur" Bené De Clecq les trompe. Le gouvernement belge, a-t-il dit, avantage le6 Wallons au détriment des Flamands même au point de vue des chemins de fer! C'est ainsi que la province d'Anvers avee 1,200,000 habitants (sic) n'a que 600 km. de chemins de fer, tandis que Liège avec 600.000 habitants (sic) a 2400 km.... Nous apprendrons donc aux étudiants qui ont applaudi René, pardon, Renaat De Clercq, que la province d'Anvers n'a que 968.677 habitants et que la province de Liège en a 888.341. Faute de documents nous ne pouvons nous renseigner sur l'étendue du réseau ferré de ces deux provinces. Cependant, nouB pouvons dire qu'en 1912 le réseau ferré de la Belgique comprenait en tout 4719 km. Or, comme les provinces du Hainaut, du Brabant et les deux Flandres ont le réseau ferré le plus serré, il est impossible que la province de Liège à elle seule possède 2400 km. de voies ferrées, soit plus de la moitié du réseau total de la Belgique. Ajoutons que les neuf dixièmes de la population de la province d'Anvers habitent le coin, formé par An-vers et son agglomération, qui compte un demi-million d'habitants, Malines et Lierre. C'est dans ce coin-là aussi que se res>-serrent les voies ferrée jusqu'à former une tache noire sur la carte. On ne voit pas, pour le reste, à quoi servirait un réseau ferré plus étendu pour desservir les landes incultes de la Campine où la voie vers Turnhout et celle vers Moll efc Gladbach suffisent amplement. lies villages qui ne se trouvent point à proximité sont desservis ' | par des chemins de fer vicinaux. M. De Clercq n'a donc plus que le choix ■ entre ces deux épithètes: ignorant ou faus- «im • » ■ a» ■ Pour la fête du Roi TJme> fois de plus ,,l'Echo Belge17 fdvt appel ' tm bon cœur de ses lecteurs en ouvrant wv<e liste de souscription. Comme Van dernier, bi\okus voulons permet- • * tr& à tous nefs amis de montrer leur grand attachement à notre Roi bien-aimé. Le 8 ( avril, jo\ur anniversaire de Sa Majesté, est < tout indiqu^e. Or, comment pourrions-nous < mieux honorer ce grand soldat qu'en pensant à son armée? Le 12 février encore, M. Ingtn- j bleeJc, secrétaire particulier de L.L.M.M. le Roi et la Reine, nou.s fit l'howuBtùr de nous < écrire: ,,L'Echo Belge a bien voulu témoi- i gner une fois de plus sa sympathie à nos j vaillants soldats en organisant une so'uscrip- t t-wn dans ses colonnes. Cette touchante ini- j * tiative a été très agréable. a\u Roi, qui rend hommage à la générosité toujours si délicate ; et si empressée de vos lecteurs." 1 L'an dernier, à pareille êpoqite, no\us * avom pu, grâce à la générosité de nm lec- 2 teu/rs et surtout de, ' nos aimables lectrices, i offrir en leur nom une automobile am-bu- Ê lance au Roi pour sa vaillante armée, j Certes, depuis lors, les temps ont bien j changé. Beaucoup de Belges sont rerv- c très, d'autres voient leurs ressources di- î minuer, de jour en jour. Aussi n'espé- r rons-nous plu-s atteindre le superbe résultat de l'arn dernier. Mais, aussi modeste qu'elle puisse être, la somme que nous pour- ^ rons offrir à notre Souverain pour le service j de ses hôpitaux sauvera la vie d'un grand t nombre de ceux qui se battent pour nous 1 rendre nos foyers. Ainsi nous accomplirons ^ un double acte d'humanité et de patriotisme p qui ira droit au coeur du Roi. V w t- Si y a un an i J/. mars lQlô. — En Belgique, avance de S l'infanterie qui occupe une tranchée dams q les dunes. Les Allemands, au prix d'une p violente attaque, enlèvent une tranchée Ç1 française avancée près de Notre-Dame-de- sh Lorette. Bombardement de Reims. Les n Français maintiennent les positions conqui- p ses en Champagne, au nord-ouest de Fer- z> thes et de Mesnil-les-Hurlus; nombreux e: prisonniers allemands. Deux régiments de v» la garde prussienne, au cours de contre-at- a taques sur Mesnil, subissent de sévères per- e: tes. Attaque allemande repoussée au Four- p de-Paris. Progrès français à Vauquois. L'ar- fi tillerie du fort de Vaux, près de Verdum, c! abat un T amibe. Un destroyer de la flottille li de Douvres coule le sous-marin allemand n ,,U-8". Bombardement de la poudrerie ai- ii lemande de Rattweil par l'aviateur fran- n çais capitaine Happe. Dans les Dardanelles, C( bombardement du fort de Boidaïr et d'ou- 0 v rages de défense«• En Belgique. Le régime de la Terreur. Le Conseil de guerre en Belgique a prononcé un grand nombre de condamnations, — ce qui n'est plus fait pour nous étonner. Parmi celles-ci, nous détacherons quelques condamnations sérieuses ou curieuses : L'année dernière, un certain Joseph Destréo fut condamné pour, avoir favorise la fuite de Belges. en âge de servir et Mlle Marguerite Blankaert l'aida à trouver les jeunes gens qui voulaient partir. Les Allemands exigèrent que celle-ci fit dix mois de prison. Mais, comme elle souffrait de crises d'hystérie, la peine fut remise. Elle vient d'étire réduite sensiblement. Cas de magnanimité si rare que nous ne le passerons point sous silence. Un lieutenant russe du 3e régiment de dragons, fait prisonnier entre Souwalki et Augustowo, et qui réussit à s'évader d'Allemagne, s'était caché à Bruxelles où les Boches finirent par le découvrir. Cet officier, Jean von Potocki, a été condamné à quinze mois de prison, en plus des neuf mois auxquels il avait déjà été condamné, avant son évasion. Le cafetier Eugène Miugnolét, qui avait hébergé von Potocki, devra purger une peine de douze mois de réclusion. Le commissaire de police Alexandre Daune, qui protégea le lieutenant russe xratre les Boches, a été frappé de deux ans de réclusion. L'artiste-peintre Guillaume Bataille, pour avoir rendu des services au commissaire Daune, est condamné aussi, mais à dix mois de prison. * * # Nous recevons quelques nouvelles complémentaires au sujet de la trop fameuse Liste van Lauiske, dont nous avons déjà entretenu nos lecteurs. On se rappellera lue cette mégère avait dénoncé deux Belles qui passaient des lettres et des journaux de Hollande en Belgique. Au cours l'es débats de cette affaire, il vient d'être iémontré que ces documents, passes en rraude, étaient destinés à liske elle-même! Elle a dona été condamnée — et c'est peu — à sept mois de prison. L'une de ses compagnes, ,,De Zwarte van Brussel", a été frappée de quatorze mois de Drison et les deux courriers de quatre mois chacun. * * * Adrien Vàn de«r Zande, originaire d'Os-endrecht, qui fut arrêté au Platluis, est lécédé subitement mercredi dans la prison le la rue des Béguines à Anvers. Dans l'a métropole belge,' l'on vit sous un •égime de tolérance dont on ne se fait pas dée à l'étranger! C'est ainsi — un exe-n-D>le entre cent — que M. Dieltjens—Gillis, le Borgerhout, qui portait dans la poche de on vêtement des cartes aux couleurs belles et des cartes-vues représentant les mem->res de la maison royale de Belgique, s'est utendu condamner à payer une amende le 70 marks. J. J. Hens, de Borgerhout, ievra acquitter une amende de 40 marks >arce qu'il a envoyé à ses clients des cartes-*éclames aux couleurs belges, ornées du ion de Flandre; Rosalie Van Rijn, de Bor-jerthout: 10 marks d'amende pour avoir >rné aux couleurs belges des cartons-réel a-oes ; "VV. Reinhardt : 20 marks pour avoir inprimé un papier non soumis à la cen-ure, L. De Vos:'5 jouira de prison pour onduite inconvenante le jour du contrôle, .a plupart des autres condamnations frappent des commerçants qui n'ont pas tenu ompte des arrêtés sur les. prix maximum. ?eux-là sont des accapareurs tout à fait ^intéressants et qu'on ne condamnera ja- xais avec assez de sévérité. * « * D'autre part, à Liège, les bons juges al-smands sont occupes à se faire une répu-ition Extraordinaire. Ce qu'on les aime à iiége! Us allient, en effet, à une rudesse oute prussienne, une partialité toute alle-îande. Les voilà donc absolument com-lets.Parmi les condamnations récemment rononcées, nous relevons : Trois semaines de prison à Marcel Michel b Léon Godefroid, pour attitude incorrec-3 au cours d'une réunion de contrôle; un lois à Gustave Van Herck, monteur à dessin, pour menaces envers des personnes ui manifestaient ujne attitude germano-hile; six semaines à Mlle Marthe d'Alen->n, pour avoir insulté à différentes repri-;s un soldat allemand ; deux semaines au Lusicien Joseph Riga, qui a tenu des pro-os oatrageants pour l'Allemagne; quator-3 jours à Adrien Prové, pour son attitude ïcessivement incorrecte vis-à-vis d'un feld-ebel ; cinq jours à François Frédérik, pour iroir traité d'une manière incorrecte des nployés de la police allemande. Enfin, armi les condamnations les plus sévères, gure celle que les juges boches prononcent contre M. le juge d'instruction Wa-ffe, condamné à 4 mois de prison et à 3000 tarks d'amende ,,pour avoir posé des actes idiquant une opinion anti-allemande". Et 'est-ce pas le régime de la terreur que lui qui ne permet pas qu'on ail» une Dinion anti-boche ? * * A Bruxelles .« On annonce le décès de M. le docteur c Georges Gallancl, chef de la Maternité 1 d'Ixelles. * * * 1 On a craint que les Boches détruisent les magnifiques serres' de Laekcn. Il n'en a rien été heureusement. Comme les palmiers, les azalées et les orchidées ne peuvent être employés dans les tranchées efc qu'on ne ' peut en faire des aliments, l'ennemi a trou- c vé' inuitilie de ,,réquisitionner". Et il se 1 trouvera bien quelques gogos pour vanter ^ cette amabilité teutonne à notre égard ! # * * ^ D'importants mouvements de troupes ont r été signalés. Ce sont des hommes, jeunes et forts, qui vont combler les vides dans l'ar- v niée que dirige, de Thielt, le Wurtem-bergeois dont se plaignent si amèrement les r habitants du territoire d'étape. * * * c On annoux^e la mort de M. Léon Parys, ^ médecin de la Maison du Peuple. * * • n L'administration communale d'Ixelles ^ avait été prévenue que des vols se commet- ^ taient journellement dans la cantine de l'a rue Sans-Souci, où l'on prépare la soupe pour les nécessiteux. M. l'officier de police Van Holder fut chargé de l'enquête.' Celle-ci a été menée rondément. Prise en flagrant n délit, la voleuse a avoué les vols. C'est une a nommée X..., qui volait principalement le lard et les denrées de première nécessité, v Au cours d'une perquisition faite à son 1 domicile, l'officier de police a découvert f tout un stock de mardbandises. v Des cours professionnel^ de tout genre 1 s'organisent dans le pays entier. C'est que ( la nation est bien résolue, aussitôt la paix revenue, à se remettre énergiquement au I travail pour réparer lés ravages provoqués' î par les Teutons. I Dans le bourdonnement des organisations nouvelles, il convient de ne pas perdre de I vue les établissements existants, parmi les- g quels/ notre Ecole industrielle occupe une C place d'honneur. Les cours n'ont été suspendus, en dehors t: des période-j de vacances, que depuis1 le mois ^ d'août jusqu'au 19 octobre 1914. A cette c époque, les locaux ont dû être utilisés comme annexe de l'hôpital militaire. ^ Le nombre d'élèves s'est trouvé sensible- P ment réduit depuis la guerre. Alors que, penir l'année scolaire 1913-1914, le chiffre cies inscriptions s'élevait à 1863, pour celle de 1914-1915 ce chiffre n'était pins que de 956 ! — 641 élèves sont au front. î'i Cette année-ci, la nombre d'élèves est de y 1616. On a dû organises*, comme nous l'a-vons annoncé récemment, une succursale rue des Soeurs-Noires, où il y a trois classes. On [ étudie en ce momeait une série d'améliorations.. Suivant les prévisions, il y aura plus de 2,500 élèves avant la fin de la guerre. Le directeur a fait des propositions pour P Ta nomination do dix-huit nouveaux profes- f seurs pour l'année prochaine. L'école comp- ^ tera adora soixante-quatorze professeurs. A Anvers " Dans la séance du Conseil communal du o< 28 février, M. Steger a demandé au Collège L de faire connaître les mesures qu'il a prises le en vue de faire distribuer des pommes de terre, d'éviter à la population de longues s< attentes devan/fc les magasins d'alimenta- çî tion et de déjouer les manoeuvres des acca- fi pareurs qui font hausser les prix des vivres, h; M. l'échevin Strauss a répondu à cette interpellation. Il établit la distinction qui existe entre la Ville et le Comité local d'alimentation. Ce dernier ne concerne en rien le Conseil communal et doit suivre les règles d< qui lui sont imposées. Si la population est vi astreinte à de longues attentes devant les L magasins de ce comité, c'est un peu parce dî que tout le monde veut toujours être parmi les premiers à participer aux distributions- ie lard et de saindoux. Des que ces marchan- ci dises sont mises en vente, il y a encombre- er ment aux magasins, et les autres semaines brès peu de personnes se présentent. Nous bâcherons d'établir une 'meilleure réparti- co bien. ri- En ce qui concerne la Ville, celle-ci doit ch éviter de vendre des marchandises, mais en la temps de guerre une réglementation rigou- hè reuse s'impose et l'on doit protéger la popu tr lation contre les spéculateurs. af Dans l'agglomération anversoise, 260,000 l'j personnes manquent de pommes de terre; la le< Ville a réuni 200.000 kilogr., mais pour dis- de tribuer kilo par personne, soit la ration vile cinq jours à raison de 300 grammes par de personne âgée de plus de sept ans et 200 grammes par enfant au-dessous de cet âge, il faudrait 350,000 kilogrammes. Nous espé- g] rons les obtenir, et des pourparlers sont en- qii bamés en vue d'importer de Hollande des tll: quantités allant de 10 à 50,000 tonnes. c]3 La Ville espère obtenir 70,000 kilogr. de ^ mere par mois et elle aura un stock de pr 300,000 kilogr.. de café, mais qui ne pourra /p probablement plus être renouvelé, ce qui re- ?j0 présente à peine 1 kilogr. par habitant ! M. le conseiller Bcngers ayant fait appel x ses collègues pour que le3 petits bouti- ^ }uiers ne. soient pas réduits à fermer leurs nc magasins et demandé que l'on réserve aux letaiiiants ia vente des denrees alimentaires : lue la Ville doit importer, M. l'échevin vtrauss répond : — Pou vous-nous remettre ces provisions ; •ux détaillants? Nous le pourrions si nous tions certains que oes marchandises ne eraient pas rachetées par des spéculateurs ui amèneraient la hausse des prix et aug-aenteraient la gêne. M. l'échevin Franck dit à son tour qu'il Kxrte le plus grand intérêt aux classes aoyennes et que, pour venir en aide à celles-i, il a fait des démarches en Hollande, en ue d'assurer l'importation de denrées ali-nentaires. Il n'a pas réussi. Nous n'avons ►as actuellement le choix entre les divers moles de répartition des vivres. Ou bien l'on tous prescrit formellement de les distribuer ous-mêmes, ou l'on nous impose des condi-ions telles que, pour les observer, nous de-ons nous résoudre à faire nous-mêmes la épartation ! Refuser de nous soumettre, ce-i équivaut à renoncer à l'importion des ivres. M. Bon g ers a néanmoins. insisté et a de-landé que sa proposition fût examinée par i commission compétente. Après quelques bservations présentées par M. l'échevin îools, le Conseil a décidé que la proposition n question sera soumise à la Commission, îais il est bien entendu qu'une mesure telle u'il en est réclamée ne pourra pas. mettre n danger le ravitaillement de la popula-iotn. A Liège La composition des commissions perma-entes du Conseil communal s'établit insi : Travaux publics: M. l'échevin des trà-aux, MM. Ruitten, Francotte, Bôrny, De-ousse Fraipont, Leblanc, Collignon, Noir-alis, Ch. Habets, Bonnameaux. Instruction publique: M. Falloise, éche-in; MM. Magnette, Lambriehts, Neujean, roclet, Delaite, Noirfalise J., Crahay, ralopin, Thonon, Bounameaux. Police: M. Kleyer, bourgmestre; MM. 'rancotte, Neujean, Delaite, Dehou^se,1 roirfalise J., Fraipont, Ghinijonet, Claj'ot, reblanc, Thonon. Finances: M. Seeliger, échevin; MM. ►igneffe, Rutten, Goblet, Remacle, Bolo-ne, Troclet, Crahay, Journez, Noirf alise, 'h., Habets. Contentieux: M. l'échevin du conten-èux; MM. Digneffe, Goblet, Remacle, Lagnette, Borny, Noirfalise J., Journez, cllignon. Beaux-Arts: M. l'échevin des beaux-arts; CM. Remacle, Francotte, Neujean, Galo-in, Clajot, Lémans, Noirfalise Ch., Staes. Comptabilité: MM. Borny, Noirfalise J., 'hinijonet, Clajot, Lémans, Noirfalise Ch., [abets. Commission des services industriels et du ivitaillement : MM. les membres du Col-ge: MM. Rutten, Lambriehts, Troclet, 'elaite, Galopin, Habets et Staes. )ans les Flandlres On a annoncé, à différentes reprises déjà, mort de M. le Dr. Julien Delbeke, ressentant de l'arrondissement de Courtrai la Chambre des Députés. Cette fois, mal-sureusement, la nouvelle est confirmée 3 son décès. ' Il était souffrant depuis plusieurs mois £jà et avait subi une grave opération dans ie clinique privée de Roulera. C'est dans ît'te dernière ville que le Dr. Julien elbeke s'est éteint. Il a été porté en terre 17 février. Le Dr. Detlbeke avait publié de nombreu-s poésies en flamand et aussi en fran-is, une langue dont il appréciait parfcicu-îrement le charme prenant et l'heureuse irmonie. Âux fronîîères A Santvliet, le piquet allemand, composé i jeunes gens, a été remplacé par 40 eillards, dont quelques-uns sont mutilés, 'un d'eux même a perdu quatre doigts ns une bataille. * * * On annonce que, la nuit dernière, vingt,-iq jeunes gens de Putte ont été arrêtés et imefiés par l'ennemi. * * * La semaine dernière et actuellement en-re beaucoup de femmes et d'enfants argent à Bergen-ap-Zoom, après avoif fran-i la clôture électrique à Putte. C'est un inentable spectacle de voir ces pauvres ras 6ur la place du Marché et qui te lînent jusqu'au commissariat de police in de pouvoir être autorisés à se rendre à m des campe de réfugiés. Interroges sur , motifs de leur fuite, ils racontent que, puis quinze jours, la répartition des vies par les bourgmestres de Cappellen et Stabroeck avait été suspendue par- les lemands. Depuis lors, plus rien ne passa par le ockhuis, ni farine, ni pain. On conçoit e la vie de ces pauvres gens était deve-e impossible; ils ont passé en Hollande e ns l'espoir de trouver à manger. Il sem-3 que cet exode soit le signal de l'arrivée ochaine de tous les habitants de Putte elgique) et qu'ils devront se réfugier as peu en Hollande parce que les autorités litaircs désirent avoir le champ de tir solument libre. On le voit, les misères la guerre frappent encore journellement s malheureux compatriotes ! 1 A • V JL^es Allemands ont ouvert les frontières sur le canal Zuid-Willems. Les ouvriers ne peuvent cependant pas franchir la frontière, sous quelque prétexte que ce scit. t —as > 9 ■ co— Lettre de Londres 20 février. La prise d'Erzeroum par les Russes est une nouvelle qui a été accueillie avec joie tant par le public que par la presse. Les journaux anglais commentent longuement les effets de la victoire de nos alliés sur l'issue de la guerre. Dès à présent il ne saurait plus y avoir possibilité pour les Turcs de tenter une expédition contre l'Egypte et une nombreuse armée anglaise devient libre poulies opérations dans les Balkans ou autre part, où elle pourrait être nécessaire. Tel est l'avis des_ critiques militaires les plus autorisés qui jusqu'à présent ont toujours conservé leur flegme britannique et leur sangfroid et ne se sont jamais laissé aller à un optimisme outrancier. Les formidables dépenses de la guerre sang-froid et ne se sont jamais laissé aller mie au peuple. C'est là une tâche délicate et peu. aisée pour le gouvernement d'un pays comme la Grande-Bretagne, où le commerce et 1 industrie n'ont jamais été aussi florissants que depuis la guerre. L& population ouvrièro occupée dans l'industrie de la guerre touche des salaires formidables. Les taux de salaire de L sh. l'heure ne sont pas rares, oe sont presque d-^s mini, rnum, et, ce qui est plus, aucune capacité spéciale n'est requise. En quelques semaines des écoles spéciales ont créé des ouvriers gagnant facilement 4 livres (100 frs.) par semaine. Quand ce peuple gagne largement il dépense de même, surtout que très souvent tous les membres d'une même famille travaillent à ces salaires élevés. Le gouvernement a donc créé des comités chargés de prêcher l'économie parmi les masses populaires et de les engager à placer l'argent si facilement gagné à un taux rémunérateur soit f ns les caisses d'épargne, soit dans les émissions de l'Etat. Mais une partie du ministère est d'avis qu'une économie générale ne peut être obtenue qu'au moyen de" taxes sur les dépenses de luxe. On propose d'imposer les automobiles, le pétrole, les pneumatiques dont on fait un usage abusif. L'industrie des autos fait en ce moment des affaires d'or. Les cinémas, les théâtres et les amusements populaires seront également imposés et amèneront dans les caisses de l'Etat des sommes considérables. Les entreprises théâtrales n'ont jamais été aussi florissantes que pendant la guerre et les recettes réalisées font rêver nos directeurs de théâtre en exil en Angle-terro. Un exemple est édifiant. Un petit théâtre de comédie, que l'on peut comparer en importance et en capacité au Théâtre du Parc de Bruxelles, a mis à l'affiche une pièce à succès qui fait £ 200 de recettes par jour, ce qui, avec les. matinées, donne £ 1600. par semaiue. L^ altistes et le personne! y sont gra^semeiiu payés. La jeune première touche £ 100 par semaine et la duègne reçoit '£ 40. Toute la troupe est en double, et les doublure* ont des appointements respectables; ainsi, un figurant toucho £ 2 par semaine pour ne pas jouer. La pièce peut aller 6 mois sans inconvénient, et il 110 s'agit ici que d'une petite affaire; que dire des grands musïc hall où l'on fait queue deux heures à l'avance et où l'on encaisse toutes les semaines plus de 300U livres. Le gouvernement n'a pas l'intention de créer des taxes prohibitives et d'enrayer l('engouement du public pour les théâtres, mais il veut que la nation profité autant que possible de la prospérité )>opulaiio et que chacun, dans la mesure.de ses moyens, contribue à gagner la guerre, qui, étant économique, 11e peut être gagnée que par l'argent, cet élément indispensable de la victoire. Or, l'argent se trouve en abondance en Angleterre, non seulement dans les caisses de la Banque d'Angleterre mais aussi dans les entreprises privées. En examinant les rapports de deux grandes maisons de commerce, des immenses sortes de bazar où, comme disait un joyeux farceur, l'on pourrait entrer tout nu et- sortir habillé des pieds à la tête, en automobile ou en voiture, nous y voyons que les bénéfices de l'année écoulée s'élèvent à un chiffre respectable. L'une de ces maisons donne 6 % à ses actionnaires, l'autre 15 % et laisse aux parts de fondateur 35 %. C'est coquet pour une année de guerre. Ajoutons que toutes les transactions dans ces maisons se font au grand comptant, Cash commt disent les An-lais qui ne comiaissent pas le bonhomme : Crédit. Au Stock Exchange toutes' les valeurs allemandes sont cotées sous la rubrique : valeurs des pirates et des barbares1, et, i côté du taux d'intérêt, se trouve la mention: intérêt en papier. Les cours dea emprunts allemands sont purement nominatifs et celui qui aurait ses coffres remplis de ce

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Dit item is een uitgave in de reeks L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Amsterdam van 1914 tot 1918.

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