L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam

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18 november 1916
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s.n. 1916, 18 November. L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam. Geraadpleegd op 29 maart 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/736m03zw03/
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gô«tto Année ÎM°. 756 S cents Samedi 1© novembre Î91& L'ECHO BELGE l'Union fait la Forcer Journal quotidien du matin paraissant en Hollande Belge est notre nom sie Famille. Toutes les lettres doivent être adressées au bureau de rédaction: N. X. VOORBUBOWAb 234-240, AMSTERDAM. Téléphone: 3797. Rédacteur en Chef : Gustave Jaspaers. „ , , ( Charles Bernard, Charles Herblet, Comité de Rédaction: -! _ , . - ( René Chambrr, Emile Pamparé. Pour les annonces, abonnements et vente au numéro, s'adresser à l'Administration du journal: N.25. Voorburgwal 234-240, Amsterdam Téléphone: 177S. Abonnements: Hollandefi.l.SOnar mois. Etranger H.2.00 parmoi Annonces: 15 cents la ligne. Réclames: 30 cents la ligne. Gentlemen ! Ai! que c'est chevaleresque! Que c'es crâne! Que c'est beau! Et dire que c'es l'ennemi q^ue nous 'en recevons la non velle, presque l'aveu très humble! Voici, dans sa sécheresse télégraphique la1 dépêche officielle de Wolff : ,,Sur 1 .front- de la Somme, le 11 novembre, de aviateurs ont laissé tomber derrière no ,/lignes une couronne mortuaire et une îet fcre. La première portait l'inscription sui ^ vante: à la mémoire du capitaine Bolcke „notre vaillant et loyal adversaire. De. 1: „part du corps d'aviation anglais. La lettre „elle, disait : Aux officiers aviateurs aile „mands présents sur ce front! N<Jus espé ,,rons que cette couronno vous arrivera < „bon.port, ët"nous"déplorons qu'elle n'ai „pas pu vous parvenir plus tôt, la tem „pérature étant seule1 cause de ce retard „Avec' ses parents et ses amis, nous pieu „rons tous, le disparu et, tous> nous ren „dons hommage à sa vaillance. Veuille; „saluer, de notre part, le capitaine Evane „et le lieutenant Long, de l'escadre Mo „rane ! Signé: I. Seaman Green, lipute ,, hant ". Et Wolff aj ou te négligera ment : ,,couronne et lettre ont été envoyées auj „parents du capitaine Bolcke' '. Voilà la réponse des Britanniques à le ritournelle stupide et féroce ,,Gott st-raff< England " (Dieu punisse l'Angleterre), cette mise en demeure des Teutons envers iear;,,vieux dieu'' d'avoir à se ranger à leurs côtés. Comme s'ils ne se chargeaient pas, eux-mêmes, de leurs basses vengeances, chaque fois que l'occasion s'en. présente à leur barbarie! Qui donc ignore les traitements inhumains', les avanies, les ignominies dont ils accablent leurs prisonnier? anglais, plus que tous les autres? Qui n'a lu {es rapports officiéls sur l'horreur des camps de concentration anglais, en Allemagne ? Qui ne se -souvient de leurs barra-quements d'hôpital,. dans lesquels régnait naguère une effroyable • épidémie de typhus et d'où lés médecins allemands s'étaient enfuis, épouvantés, laissant mourir sur leurs paillasses des centaines et des centaines de typhiques 1 rongés de vermine. au milieu de leurs excréments et de leurs vomissures? Ce tableau est exagéré, dira-t-on, peut-être. Non, .il est l'expression littérale. de rapports officiels adressés aux consuls. ,,Une vision d'enfer", a dit un médecin neutre, témoin de ces scènes terrifiantes., ]$b, quand un de ces malheureux, sentant la mort venir, essayait de se traîner hors de cette géhenne, les sentinelles, à travers les fils barbelés et à distance respectueuse, les y repoussaient de la pointe de leurs baïonnettes. Gott straffe England ! N'était-ce pas assez bon pour ces ,,schweine-hunde" d'Anglais? Et voici comment les Anglais, eux, se rangent. Non seulement-, à l'exemple des Français, ils traitent a/vec humanité leurs prisonniers allemands, — lesquels n'en revienne^ pas de surprise —; non seulement ils dédaignent les gaz empoisonnés et les hideux , ,flammenwerfers" ; non seulement ils ont reçu, à Londres, avec tous les honneurs de la guerre, le capitaine von Millier, ce corsaire sans vergogne et sans pitié que les Allemands, eux, s'il avait été Anglais et qu'il fût tombé dans leurs mains, eussent écharpé sur place; mais voici, maintenant, qu'ils déposent une couronne sur la tombe du capitaine Bolcke, leur pire ennemi dans les airs, et y joignent, pour ses camarades, messieurs Icb officiers au front, une lettre de condoléances, très digne. Est-ce assez beau, assez généreux, assez magnanime? Non, là, vra,i, vous êtes épatants, gentlemen! Je ne connais dans l'histoire moderne de comparable à votre geste que le fameux ,,Tirez les premiers, messieurs les Anglais!" Et. encore, des deux, c'est .votre geste qui est le plus beau : il est plus vrai, plus simple et plus grand tout à la fois. Et quelle leçon ! Si vous aviez affaire à un ennemi digne de vous et capable de vous comprendre, la honte lui jnonterait au visage et votre couronne de fleurs deviendrait pour lui une couronne d'épines, insupportable. Mais, gentlemen que vous êtes, ne vous leurrez pas de ce vain espoir. Le Teuton ne vous comprendra pas, pas plus que la brute ne comprend la Beauté, ni qu'un rustaud que vous raineriez au passage ne songerait à vous rendre voti^l civilité. Il vous rira au ne», de son rire épais et guttural, le ricanement de la hyène. Il ne vous comprendra pas! Non, il ne vous comprendra pas, parce qu'il neycoraprend, lui, que La force, la brutalité, la terreur servi le. Le coup de poing et le coup de "botte: cela seul est à la hauteur de sa Kultur. Que si vous lui eussiez rendu les siens dans le même style, cela, il l'aurait saisi. Le reste lui édhappe parco que vous êtes, vous, d'une essence supérieure à la sienne, et que deux mentalités si parfaitement aux antipodes l'une de l'autre ne se peuvent pénétrer mutuellement. Dans son absence totale de psychologie pratique, il n'a même pas compris que, s'il nous avait traités, nous, Belges, avec noblesse et justice, nous en serions, Peut-être, un jour, arrivés à lui trouver des circonstances atténuante pour sa violation de notre territoire. Et»ne comprend pes davantage, le malheureux, qu'en per-dans sa» ^vr^QJiie, =; spjrès tout ce | qu'il nous a fait souffrir déjà, — en dépo tant, aujourd'hui, des milliers et des mi liers de nos concitoyens pour les emmener e esclavage, il attise, dans les coeurs d< vaincus, une telle flamme 'de haine et c k rage que toutes les larmes qu'il verser; k un jour prochain, ne suffiront $as à l'éteii dre !... Et pourtant, gentlemen anglais, nobl< poilus français, et vous, Belges, mes frère 3 c'est vous qui avez raison. Mieux vai 3 avoir Dieu pour soi que contre soi. Voi s vaincrez, c'est sûr, et, de plus, vous aur< pour vous l'estime et l'admiration du moi de. Plutôt gentlemen que bandits et toi tionnaires ! i Et c'est l'Esprit qui aura raison de 1 , Bêto. < Bsiga. : Pour la St. Nicolas, la Hoë et les Etrennes de nos soldats au front Montant des listes précédentes lJf25.17\ fl + 203.50 fn M. et. Mme C. R. Jid. De Block 5.00 ,, M. J. de Jang ponir vos ,,jas" valeureux et en• Vhonvnemr de Charles Bernard qui connaît si bien la psychologie des réfugiés belges 100.00 ,, Le personnel du bureau provisoire d'Amsterdam de ,,Mi-nerva Motors" d'Anvers souhaite à ses camarades de Vactive de rentrer bientôt sain et sauf à leur chère usine abandonnée 30.00 fl. Collecte pour les petits Belges du front faite chez et à Voccasion du, lôOème anniversaire de M. Philips 6.Î5 „ Lt.-Ccrlcm-el D. R. Amers- /oort * 2.50 ,, M. ff. 1.00 ,, M. M. ... 3.00 frs M. Charles Coart, interné..* 0:30 ,, —«> « O « <0— Ole les soûiMëiocrstes Des milliers d'ouvriers belges, tant fia mands que wallons, sont jetés par les Boche* dans des wagons à bestiaux et expédiés er Allemagne où l'on s'apprête à les soumettra à des -travaux de forçats. D'autres de nof compatriotes de la classe ouvrière, qui s'é taient révoltés contre cette nouvelle ei odieuse barbarie, ont été tués ou blessés pai la meute immonde lancée à Jeurs trousses. Ce serait le moment pour les socialistes allemands dé se montrer et de protester contre la façon ignoble avec laquelle les travailleur? da notre malheureux pays sont traités, mais les social-démocrates, tant de la majorité que de la minorité, gardent sur ces événements douloureux un silence complice. Ces messieurs s'occupent du reste de bien d'autres choses et sent en train — comme tous les bons Teutons — de supputer les gains que la guerre rapportera à leur pays. C'est ainsi que la ,,Gazette de Munich" (ancienne Gazette d'Augsbourg) publie un article non signé émanant, dit-elle, de la plume d'un des principaux chefs des syndicats ouvriers allemands. Après avoir affirmé que l'Internationale n'existe pas et que le sentiment national subsistera toujours chez tous les peuples engagés dans le combat pbur la vie ou la mort, le syndicaliste allemand écrit textuellement : ,,Une paix boiteuse nous livrerait sans merci à nos ennemis. „ïï serait erroné de croire que, dans les milieux ouvriers allemands, l'opinion règne qu'il faut restituer à nos ennemis tous les territoires que nous leur avons enlevés après de sanglants combats. La classe ouvrière retentirait d'un cri d'indignation unanime si la Pologne et la Courlande étaient rendues à la Russie. Ces deux pays doivent être libres et unis à l'Allemagne par un traité offènsif et défensif, pendant que la Belgique devra devenir notre alliée pour échapper à l'influence franco-anglaise."En d'autres termes ce que veut ce chef socialiste allemand c'est que la Pologne, la Courlande et la Belgique fassent indirectement partie de l'Empire allemand. Nous sommes loin, comme on voit, de la guerre défensive soi-disant imposée à l'Allemagne et pour laquelle tous les social-démocrates ont marché comme un seul homme. La vérité c'est que tous les Boches sont annexionnistes, les uns franchement, les autres hypocritement, comme celui que nous venons de citer. C'est pourquoi, tous les moyens employés pour réaliser leur désir d'annexion ont l'approbation de tous les bon Teutons, ces moyens fussent-ils l'esclavage des ouvriers belges au sujet duquel ^s social-démocrates, tant minoritaires que majoritaires, n'élèvent pas un seul mot de protestation. rnm» > 9 > n y a un an 18 novembre 1915: Les ministres d1 Allemagne, d'Autriche eï de Turquie quittent Téhéran♦ En Belgique. , —: lo [ ; Les déportations En dépit de la protestation des évêques >s il va de soi, dit le ,,Telegraaf", que les 3, Allemands continuent à déporter des civils t belges. Leurs victimes actuelles sont suris tout les'employés des chemins de fer. On ■z évalue à 65.000 le nombre d'ouvriers apparia tenant à cette catégorie qui se trouvent actuellement en Belgique. On sait que ceux-ci, avec une farouche et merveilleuse energie, a ont refusé de reprendre le travail. À pré7 sent, ces braves gens sont arrêtés en masses. * *. * . A Welckenraedt', passent oinq convois de déportés tous les jours. Ils se composent w de trente à quarante wagons. Ces énormes * trains sont traînés par deux locomotives'. Il se trouve dans ces wagons autant de prêtres, d'avocats, d'industriels que de paysans et d'ouvriers. Tout le long de la ligne de la Yesdre on retrouve des billets lancés par les fenêtres des voitures et libellés à peu près comme ceci: ,,t)n m'a arrêté • en rue. Informez ma femme que je suis déporté en Allemagne". Ou bien: ,,J'ai faim, mais je refuse de travailler pour eux.", A Welckenraedt les déportés crient aux civils' rangés curieusement le long des voies ferrées: ,,Ne travaillez pas pour les Allemands. Tâchez de fuir tant que vous le pouvez. Au Hainaut les Boches organisent do vraies razzias." De telles exclamations s'entendent continuellement. Et l'on entend aussi chanter la ,,Marseillaise" et le ,, Vlaamsche Leéuw ' '. Les premiers trains de déportés quittèrent la Belgique le\ 27- octobre. On ignore encore l'endroit où les malheureux voyageurs furent débarqués. *• * * Les civils qui ne se présentent pas à la première convocation et qui ont été requis de force subissent d'abord une peine rigoureuse: l'incarcération avec nourriture insuffisante i- ■» * * A Nivelles les Boches ont exécuté des razzias de pères de familles sans donner le I temps à ceux-ci d'informer les leurs. * * # , Parfois des civils subissent un semblant d'examen de révision. Peu nombreux sont ; les écartés. A Anvers on enferma pendant deux jours un groupe de réformés. Mais ou oublia — volontairement — de les nourrir pendant ces 48 heures ! ' Le Roi s'est vivement ému des manoeuvres ^ exécrables des sauvages allemands. Sa préoccupation et sa douleur percent dans la dépêche qu'il adressa aux ministres, en 1 réponse au télégramme que ceux-ci lui avaient envoyé'à l'occasion de sa fête patro nale. Voici la dépêche du roi: ,,Jp remercie mon gouvernement des sentiments patriotiques qu'il exprime dans son télégramme. Je partage son indignation au sujet du sort do plus en plus rigoureux que l'occupant fait subir'à la population belge qui, après toutes les calamités patiemment supportées, se voit soumise actuellement à l'esclavage le plus rude, au travail forcé, à la déportation. Noua ne devons pas négliger d'adresser une protestation énergique aux Etats neutres afin d'amener ceux-ci à consacrer toute leur influence à mettre fin — au nom de l'humanité — à des mesures aussi arbitraires qu'intolérables. Je puise une confiance profonde et inébranlable dans l'avenir-de la Belgique, dans la ré- < sistanoe de nôtres peuple, dans la vail- „ lance de notre armée, dans l'appui du ^ gouvernement. ' * Le Roi Albert a adresse une réponse con- ^ çue dans le même esprit aux membres de la , Chambre et du Sénat. * * * 1 Le correspondant à Amsterdam du ,,Daily Express" télégraphié à son journal des * détails - intéressants sur les déportations en c Belgique. Il termine ainsi: ,,Telle est la situation des Belges après c deux ans de domination allemande. A 6 Bruxelles, on craint le pire. Mais, au sen- € timent général d'indignation se mêle un 1 sentiment de stupéfaction douloureuse de- c vant le fait qu'aucune puissance neutre n'a c encore protesté contre le traitement infâme 1 que les Allemands infligent à leurs victimes. I Les Belges espèrent encore que cette protestation, si elle vient, ne sera pas retardée t jusqu'à l'heure où la fleur de la nation 1' belge sera enchaînée aux fabriques de mu- ( nitions allemandes ou forcée de servir com- c me chair à canons dans les tranchées aile- 1 mandes du front ruçse. " î Les Etats-Unis ont protesté, mais c'est I un seul pays neutre. Qu'attendent les C autres? . ^ ' *- * * Notre correspondant particulier nous signale que les Barbares continuent à déporter les hommes au travail. A Beveren, c huit menuisiers qui gagnaient bien leur vie n ont été envoyés en Bcchie, malgré les ® efforts du bourgmestre. A St-Nicolas le nombre des déportés r s'est considéralement accru. A -Beveren-Waes les Allemands défen- P dent qu'on sorte de chez soi avant six heures 1 du matin et après 7 heures du soir. * * » p Daps la région de Mons les hommes de c '4jj à 55 ans doivent aussi se faire inscrire. On redoute qu'ils doivent partir sous peu. liés Allemands ont affiché par toute la ville que les ouvriers ,,volontaires" pourront prendre., leur famille avec eux et qu'ils auront la liberté de rentrer dans leurs foyers après trois mois de séjour en Allemagne. Personne n'a cru à ces "mensonges. D'ailleurs, tous les hommes valides habitant la frontière franco-belge ont déjà été déportés. A Anvers les Barbares continuent impitoyablement à déporter les Belges. Devant la g are du Sud se trouvent des cavaliers et six mitrailleuses. Les déportations ont été si nombreuses qu'on s'aperçoit déjà, en circulant en rue, que la population mâle a diminué. Le 'bruit courait à Anvers que l'on construisait en Hollande de nouveaux camps destinés à recevoir les femmes réfugiées venant d'Anvers! Le Régime de la Terreur Les Boches prononcent des condamnations à tort; et à travers, sans moindrement se soucier de notifier le jugement aux braves gens que trappent leurs arrêts. 11 y a quelques jours, la scène^suivante s'est déroulée à iNamur. Deux soldats boches «e présentent chez Mme X. et lui réclament une. somme de mille marks. La dame se récrie. Elle a payé tous ses fournisseurs . et ne doit d'argent à personne. — Il s'agit d'une amende, dirent les sou-1 '-rd8. Vous savez bien: Vous avez été condamnée à mille marks d'amende par le tribunal militaire. Votre servante a déclaré que vous lui aviez remis des journaux prohibés. Mme X., qui n'avait donné à sa bonne atiT cune feuille dont la lecture était interdite, se récria et fit un beau tapage. Peine perdue. Les Boches, tout simplement, se saisirent d'un buste qui ornait le salon et jue l'Université de Bruxelles avait offert au sera do Mme X. Puis ils déménagèrent un buffet ancien. Mme X. protesta, fit tant et si bien que les déménageurs, nommèrent la pro-i-\;taire gardienne de 6cs propres objets! Deux jours plus tard, Mme X. refusant formellement de verser lès mille marks qu'on essayait do lui escroquer, le buste et le bahut furent vendus aux enchères! Sans autre forme le politesse. A BruxelSes Les différents services communaux d'ali-T.entation, chômage, protection aux oeuvres nées des circonstances actuelles, etc., ont mis la plupart des administrations communales dans l'obligation de chercher dëfc ressources extraordinaires. Dans .'la province lu Brabant une* statistique toute récente fixe à environ 90 millions le montant des emprunts communaux, iion compris ceux 3e la capitale. C'est, dans la plupart des cas, la Société lu Crédit communal qui a contracté avec les administrations communales. Cependant, es habitants de certaines communes ont préféré s'arranger entre eux. Chacun des notables est allé à sa bourse et en a extrait le numéraire au prorata de ses ressources. J'est ainsi qu'on cite des endroits où des tiabit-ants ont versé 25 ou , 50 francs au :onds commun alors que d'autres y allaient i'un billet de mille et même davantage. Dans certaines contrées également, les habitants se sont cotisés pour faire exécuter des travaux d'utilité publique. La vie com-nunale s'est, de-ce chef, resserrée en maints mdroits. . * * * Une vente a eu lieu le 13 novembre à la îralerie Giroux des tableaux modernes et nciens, ainsi que pastels et dessins, com-josant la collection de M. Beeckmàu. Parmi les plus belles pièces figuraient totamment un portrait de famille, Mlle loé Courbet, par l'illustre maître du mène nom ; un Laermane ; un paysage de ï ogels ; l'esquisse extraordinaireanent «uissante «d'un grand' ta/bleau d'animaux .'Eugène Verboeckhoven. Citons encore le superbe pastel de H. e Groux, 'portrait de Wagner; le sédui-ant portrait de femme avec les deux nfants, par Louis Vigée père de Mme , /ebrun ; une curieuse toile de Momper t Franken, représentant l'Enlèvement 'Hélène; ,,Chiens et Singe", du coloriste r. De Vos; un grand paysage tragique de 1 L Boulanger» ill y avait en outre des oeuvres des illus-rations des écoles belge, française ou t ollandiad&e : Agneessens, Baron, Yan j k>yen, H. De ^Braeckelèer, J.-B. De Jon-he, J. Degreef, Fourmpis, Eug. Smits, %. Rousseau, Pantazis, Robbe,, J.-B. £adou, Impens, Lefebure, Leys, Sebel, 'ops, Is. Verlieyden, Oyens, Trouillebert, '. Meunier, etc., etc. • j A Liège La Cour d'appel de Liège a prononcé mer- j redi dans la cause de MM. Léon Pater-otte, greffier, Camille Pateriiotte, bras- sur, et Mme ClignetxLaurent, rentière, € tus trois domiciliés à Seneffe. Voici un \ 3sumé de l'arrêt: y à ,?Le silence gardé par les, plaignants de- uis plus de deux ans est au moins étrange. ^ a rédaction des cessions incriminées était ^ 'une clarté et d'une netteté parfaites. En ^ résence des affirmations erronées et des antradictoons flagrantes des. témoins, on ( peut se demander si certains d'entre eux n'ont pas obéi à leur intérêt ou à des suggestions. On ne peut faire aux prévenus un grief d'avoir apprécié l'arrêt de la Cour d'appel de Bruxelles (annulant la donation au profit du docteur Taminiau) autrement que ne l'ont fait de3 avocats tels que Mes Braun et Desrousseaux. Léon Pater-notte, en intervenant dans l'affaire, n'a pas agi par intérêt, mais <par dévouement et amitié. Au surplus, son intervention a été purement matérièlle, la direction du procès lui échappant "complètement. La remise du dossier Thomas s'est faite dans des conditions échappant à toute critique." La Cour, en conséquence, écarte toute prévention, acquitte MM. Paternotte et Mme Clig,net-Laurent et condamne aux frais les parties civiles, le docteur Paul Taminiau et les époux Audiit-Laurent. On se rappelle que le tribunal de Charleroi avait condamné MM. Léon et Camille Paternotte et Mme Cliignet-Laurent, respectivement à 4 ans, 1 an et 2 ans de prison avec arrestation immédiate et 5 a.ns de privation des droits civils et politiques pour le greffier. * * * La longue et terrible crise économique dont souffrent les populations belges n'a pas tué en elles l'esprit d'association et d'organisation. On dirait, au contraire, que le besoin d'union, de fraternité, d'action commune, s'est fortifié dans l'épreuve. A cet égard, un journal inspiré, paraissant en territoire occupé, cite un exemple remarquable de combativité.A Liège, les coopératives socialistes, très nombreuses dans toute l'agglomération industrielle, ont constitué entre elles une Union coopérative qui procède aux achats en commun pour l'ensemble des sociétés associées.Un emprunt de 80.000 francs a été contracté pour augmenter la puissance d'achat de l'Union nouvelle. M. le sénateur Colleau est à la tête de cette nouvelle oeuvre. A Gand A l'occasion des funérailles de Mgr Stille-mans les Boches avaient fait un effort pour ] 6e montrer polis. Von Unger et quelques offi- ; ciers supérieurs assistèrent donc à la cérémonie funèbre. On remarquait la présence du cardinal archevêque Mgr. Mercier et des évêques Mgr. Heylen, Rutten, Christiaens, Van Rechem. Les autorités allemandes îto permirent au public d'assister au service funèbre que dans les nefs latérales. Le chanoine De Bock, vicaire capitulaire, prononça l'oraison funèbre. Oasis les Flandres Ces cinq derniers jours les Allemands ont- ^ montré unç grande activité dans les Flandres pt au Limbourg. De. jeunes soldats cantonnés ; h Audenaerde, Beverloo et Neerwindèfi et des détachements du génie ont été mis au travail le long des cours d'eau près de Gand, de Ter- ' monde, de Rupelmonde, Alost et le long de la 1 Lys et depuis la France jusqu'à la bifurcation des voies ferrées d'Audenaerde à Thou- ' rout et de Tournai à Gand. Des batteries ] d'artillerie font journellement des exercices : au sud d'Audenaerde. Ce sont toutes pièces de lourd calibre qui sont en action, de sorte que ] beaucoup de civils -belges crurent que la batail-le était de nouveau engagée derrière Ypres. ^ Sur quelques rivières, en partie inondées, les f Allemands jettent de nouveaux ponts. De nouvelles voies ferrées sont construites, ^ lui passent à travers des propriétés particuliè- ^ res. Evidemment, les Boches n'ont pas demandé 1 aux propriétaires des terres si c'était de leur ^ 501H! 1 La population se demande avec angoisse ce J rue cache l'organisation d'une ligne fortifiée J Jans les Flandres et le Hainaut. Des milliers ^ le civils et de prisonniers de guerre sont >ccupés à ce travail. P — i Pour Charles Bernard J (Suite). £ Hommage de fraternelle sympathie; ^ Comité lîelge de Schoondyke : r J. Daneels, Dolphyn, V. Monballens Ver- r ^ammen; A. Philips, B. van Eeckhout, îi. Pel- ^ grims, J. Soenen, Eduard D. Peeters, Mme ® Verstrynge-Conrtmans, Mme Eduard Peeters. ^ K. M., G. M. à Amersfoort; ^ M. Biederlak, Mme Biederîak, Paul Meert, ® rh. Vereecke, Jos. Pottiau, Arthur Toisoul, c' René Feibelman, Emile van Droogenbroeck,' Fr. Chevalier, W. Koopal, Emile Painparé, ' * René Chambry, Gustave Jaspaers. Mme Cham- jry-Sterckmans, Philippe van Genechten, Mlles ^ Marie, Claire et Juliette van Genechten, ° Belleville, Henri Rabert, Jos. Claes, J. G. ^ \.elen, Paul Gyselynck, Mme Gyselynck, Mlles v Harthà, Pauline, Jeanne et Marguerite Cl xyselynck', Gyselynck junior, 5 soldats belges, ^ VI. A. Mavaux, Simon Salmona, tous à Am- v- iterdam ; B M. Mme et Melle Denis à Limmel ; C Alex. Martiny, René Martiny, V. Martiny, Vl jouis Crussière, Mme Crussière, J. Montfort, B K. Monfort, Ev. Monfort, El. Monfort, J. n' ^raipont', F.' Fraipont, Vve Fràipont, A. De- fs îotte, E. Dehotte, Ed. Dehotte, G. Dehotte, d; j. Malpasse, F. Martinet, Epouse V, Martinet, w t. Martinet, Ar. Deprez, Henriette Delbouillo, Ddouard Doyen. A. Delibremont, A. Ophoven, 3.. Rob. de Villenfagne, tous à Maestricht; Hommage affectueux à Charles Bernard et n souvenir d'amitié des jours de jeunesse Lassés à Wvneghem, M. et Mmo Edmond Bredo , Weustenraad ; « Cher Mi Bernard: Permettez-moi de vous B nvoyer ce petit signe de ma grande estime! "ouiîlez aussi, agréer l'expression de ma par- g aite considération : Lydia van J&cemskerk I reeckens ; ' ■■ Do la part -de 5 internés : Hommage au rrand Patriote Charles Bernard' en le priant § Wons!lin PARDESSUS D'HIVER îfepisfi. 27.50, Hoîweg 11 5a Haye. de bien vouloir attaquer tous les réformés marrons qui circulent en Hollande grâce à des certificats médicaux de complaisance ! ! ! M. Fraselle-Cuypers, Jean Fraselle-Cuypers, Bcrtha Fraselle-Cuypers, Germaine Fraselle-Cuypers, Albert Massilen, Famille van Gorp, (5 c.), .Mme W. Koopal tous à Amsterdam. 15 membres du Club des Alliés de Middel-bourg ; M. Grognard, Mme Grognard, Th. Grognard, E. Grognard, J. Grognard, M. Grognard, E. Withofs, J. Wathar, J. van Puyenbroek à Meerssen ; Joseph Schiepers, Louis Detrez, H. Defoin, J. Haenen, C. Micriard Alice, tous à Maestricht; ' -f INève, Pisart, M. Feichen, Dolcampe, Muselle, Frenay, Meeuws, Kunnerd, Dhabergen, Sotiau, Léon Jacob, Bréor, Nicolas Lacroix, Pernot, F. Detteux, V. Goffin, J. Adam, Kree-ners, Dobbelstein, J. Huyts, Ruwet, tous à Eyeden; Les 10 membres du comité du,Souvenir Belge de Valkenswaard ; L'Union Belge à Maestricht: Jos. Lejeune, M. Vivario, A. Bax, E. Cafs, A. Tieux, Anonyme, Colleye, Dothée, Antoine, Vve Dossin, A. Bailly, L. HanSen, Th. Eulère, Frissonge, A. Gilis, S. de Froidmont, Mme Deprez, M. Fraikin, M. Dossin, Gillet, J. P. Bertrand, Bruwier, Anonyme, Félicie Groven, Aerts, Mathonet, Hélène DeLnooz, Decrolière, V. Henoumont, A. Bruyère, Closson, Gueur-ten, J. Collinet, Fraikin, L. Bosson, Mme A. Gilet, Pisart, Anonyme, Catherin Dothée, Marie Neucourt, Paul Lamine, P. Narin, Mme Liepot, J. M. Houwen, E. Haen, Mme Seve-■yns, J. Hardy, J. Lachaussée, Noël Ote, \lme Nivelle, Maria Noten, Joseph Jeame, Maria Orban, Anna Kellens, H. Jeurissen, M. Hermeste, J. Lerat, S. Lambert, Dhalt, G. Jaminet, E Hanssen, E.' Leroy, J. Lievens, b\ Botsen, François Lagasse, Fr. Ma es, G\ Maes, Dewonck, Fr. Maes, H. Soleil, L. Soleil, Beaudin, F. Hubert, Hostie, A. Heynen, Cri-nan, A. Beaudin, F. Deschryver, L. Deschryver, L/. Deschryver-Dries, R. Van der Zeyp, Ano-lyme, Vanden Huyschberg, J. Desom, Marrin, ). de Lander, Vanhoof, Mme Michaux-Couter-r.ans, J. Michaux, Louise Michaux, J. J. V. * Cùg. Mathys, L. Mi chaux, Mme Van Steen-vegen, Mme Varemans, G. Van Steenwegen,. i. Van Steenwegen, Marien, Léonie Holzer, Sug. de Maes, Hyp. Vueghen, J. Wilnocq, G. ue Bongen. W. Ceulenaer, A. Vrug, Metma-ïkers, J. Heuckens, Th. Humblet, Brêbant, Germaine Hardy, Thaiart, Elise Lerussè, Lo-reau, Janssen, Apolina Hendris, J. Oyen, [. Locke, Verstreppen, Hogge, Houben, î. Lambert, "W. Neven, Lemmens-Digneffe, L. jambert-Dehousse, Mme Haulet, Mme Nivard, t. Berthéar, Quinten, Verbelen, Bonhomme, ternaire, Heyd%ner, Habrin, Linden, A. Beau-et, J. Lantmeeten, Jean Nuvi, M. Jeurissen, i'ontenelle, L. Ruette, Jean Lahaye, Léon Le-;ot, L. Toupy, Bailleux, Philins, P. Leroy, t. J., Anonyme, J. Lemaire, Anonyme, Mme Îodson-Coune, Fraikin, de Boirs, Mathieu Jonhomme, M. Grilbert, Jean Joseph Fre-;ay, Guben, G. Groven, Boveraux, Boveraux-'aloir, Thys Goffine£, H. Germeaux, Mme )essart, Jos. Antoine, L. Bodson, M. Fisse, monyme, Pierre Begasse, Joseph Colleye, Ca-herine Angenot, Sirait, Breuer, Mme Bon-omme, Louis Bierlien, Mme Garroy, Vve Fry, \ Leyser, M. Bervoets, S. Neven, A. Bor-uet, Adolphe Henrion, Lheva, Houskin, E. acques, > P. Leclerq, Mme Jonet, Fossoul, ïambrecht, H. D'heur, E. Nihoul, Th. Jans-en, E. Mattye, Moure, Madame Ruwet, M. erys, Mme Kion, Mme Blaffart, Léon Meur, laquet, L. Marnet, Vve G. Pielkin, L. Dor-Dlonge, M. Hourmàn, Douillet, Jos. Moi-•oul, Nicolaé Rasquinet, Epouse Pelignot, oseph Rosenholtz, Mme Malchair, Vve Go-lin, Maurice Vçulval, Stasinet, Michel, Mor-i, Van Dooren, Valerie Plaiser, L. Pin-aers, J. Philippe, J. Richelle, M. Marten," pouse Preudhomme, E. Mathôt, J. Lhoest-[artin, Protin, M. Rikin, Ruwet, Jos. de la rassine, J. Vanwesse, M. Mélard, E. Bodson, mitsen, Houben, Ernest Souvin, Maria De-lesne.Joseph Montreux, Preuveneers, Mme Ru-et, Iveynen, M. Ruskm, U. Remy, Loui^ ei^neux, L. Collinet,Henri Duharneux, Wai->.r Ronjoul, J. MichouK; V. ^laltrent, J. Ja->b, P. Sacré, J. B. Tasset, Mme P. Pachal, ean Vivario, Mme Marie Gendrand, Mmo L. m Humbeeck, JE. MaricJj fils et famillo (o mts), Mme ^ve Kirsch-Ruelens et famille uelens-Stappaerts, deux réfugiées I. et J. m der Elst, Mme Jules Painparé, Fernand eeckmans. Mme Fernand Beeckmans, Jos. astelpin, M. A. Defacqz, major retraiié à An-îTs, Mme À. Defacqz, Melles M. Gab. et Geft. efacqz, M G. Meugens, professeur à l'Athé-je d'Anvers, Mme G. Meugens, Mme G. Do-,cqz à Harderwyk, Geo Defacqz (fils), Amster-im, Geo Defacqz, sous-lieutenant à Harder-ijk.(A sttivre.) „Stsfano'3 cigare à 4 cents . F. iQlOIl lioenait 3! Tél. 213 f. La H;,se.

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Dit item is een uitgave in de reeks L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Amsterdam van 1914 tot 1918.

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