L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam

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s.n. 1918, 18 Juli. L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam. Geraadpleegd op 29 maart 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/9s1kh0fz9k/
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j^sriie Aassaèe N° S cents JeuSi 1B jniiaiet L'ECHO BELGE L'Union fait la For se. Journal csaaoiidlîein du matin jstarsiiissarat en HoSSaratS© Belge est notre nom de Famille. «es lettres doivent être adressas au | Rédacteur en ClïeS: Cœstave Jaspaers. Abonnements: Holiande «. 1.50 par mois. Etranger il. 2.00 par mois. Pour h. oa*a«s» uy--~* ^7,ra*-ïiï>KïTi»r5i/v A ï- I , „ ^ <r>ihnimih<*v militaires au front et les militaires internes en Hollande fi. 0.75 par mois payable ' 1 eomité de Rédaction:; ' Ch«»«.tory. paf an,icipation. flnnonces; 15 cenls „ Réclames; 30 ce„,P „ ,,BBa.P Le contre-coup. Le 15 juin les Autrichiens prenaient l'offensive sur les plateaux de la. Vénétie et sur la Pia-ve". Ils voulaient Venise et, à travers, les plaines de l'Adigo, s'ouvrir la route de la paix. Ils furent arrêtés d'abord, puis rejetés au delà de leurs lignes de départ. L'espoir de pajx qu avait fait miroiter il. de Seidler aux populations affamées de la Double Monarchie s'effondrait et M. de Seidler lui-même, qui se rendait compte de la situation intenable où l'avait mis la sotte présomption de l'état-major autrichien, demandait à l'empereur — qui refusa — de la décharger denses fonctions. Nous saurons bientôt si°la Chambre autrichienne ne signifiera pas son congé au,ministre dont l'empereur prétend ne pas se séparer. IL restera toujours la ressource de renvoyer encore une fois cette Chambre chez elle ; par exemple il sera moins facile de faire rester chez elles le# femmes des ouvriers qui descendent dans la rue et d'inciter à un peu plus de docilité lee Tchèques qui viennent, dans leur récente proclamation, de lancer une déclaration de guerre en règle à TEtat autrichien. On le voit, en arrêtant les armées de Bourovic sur la Piave, les Italiens n'ont- pas seulement remporté une victoire militaire et collaboré' pour "une large part à la défense du front de l'Ouest ; ils ont frappé un coup qui fait trembler la monarchie des Habsbourg sur sa base. L'ébranlement intérieur dqt l'édifice composite amènera fatalement sa ruine définitive. Sans doute nous pouvons, attendre, des Italiens, qu'ils appliquent encore quelques bons coups de picche à l'extérieur, mais le choc qui jettera tout par terre viendra du dedans coCtnme l'explosion d'une bombe répond au coup de marteau appliqué eur l'enveloppe. Le 15 juillet, exactement un mois après le début, de l'offensive autftchiênno, les Allemands déclenchent une formidable attaque sur 80 kiloiîiêtres de front entre Château-Thierry et Massigcs. Ils veulent envelopper Reims qui défie leurs attaques de front et franchir cette Marne dont les borda tragiques réveillent en eux tant de souvenirs irritants. Mais, surtout, ils veulent à travers les plaines crayeuses de la (Champagne s'ouvrir la route de cette paix . dont ils ont besoin. La bataille est en train. Pour la troisième fois, cette année, les Français supportent tout le poids des gros bataillons boches. Fin mars, après huit jours d'une lutte épique, ils les arrêtaient devant Amiens; en juin, après une séria dp con\bats d'abord, malheureux, victorieux 'ensuite, qui seront peut-être comptés pour les plus sanglants de la grande guerre, ils les arrêtaient sur la Marne, devant Vi 11er s - Cott erc t*> et Com-piègne. Mais si, par deux fois, la ruée allemands avait pu être enfin contenue, ce n'avait point été s'ans sacrifier de la terre française en sorte de laisser à l'ennemi l'illusion de la tvictoire. Le César allemand dénombrait avec orgueil les canons pris, les prisonniers capturés. Le Reichstag, par la voix de plusieurs de se«^ membres les- plus autorisés, se hâtait de renier une résolution de paix qu'on avouait avoir été arrachée par la crainte de l'émeute, et le thème de la paix allemande, de la paix de rapine et de conquête, remplaçait dans les discours officiels celui de la paix tout court. Cependant beaucoup d'Allemands, le premier moment d'excitation passé, se rendirent compte de l'inanité des succès de Lu-dendorff. Ils comparaient le prix au- résul7 tat. Hq mesuraient surtout la distance des résultats atteints à celle des résultats à at-tsindre. Et, bien que l'offensive qui les avait- conduits jusqu'à Ribecourt et aux confins de la forêt de Villers-Cotterets leur sût donné un gain de terrain équivalent à celui qui les avait portés sur l'Avre, à moins de deuze kilomètres d'Amiens, ils comprirent l'inanité d'un effort qui les avait affaiblis sans entamer en rien la valeur de <*e nagnifique instrument de combat qu'est 'année française. M. de Kuhlmann. très "'imidémsnt, se fit l'écho de ces appréhensions. Sa rétractation du lendemain, qui fit tant de tort à l'homme, ne sauva pas le fonctionnaire. Il dut vider la place. C'est à ce moment critique pour l'état l'esprit en Allemagne que les Allemands entent une troisième fois de forcer le destin i se prononcer en leur faveur. Il n'en faut pas dire plus pour faire comprendre, toute 'importance de la bataille qui se livre. Que Français arrêtent les Allemands comme Italiens ont arrêté les Autrichiens et >ettd ^victoire, également, aura des suites dépasseront les conséquences purement mlitaires. L'offensive actuelle représente m effort tel que l'ennemi ne pourra plus 3a fournir de pareil avant la fin de la sai-;°n. A ce moment les contingents américains présents en France approcheront du :otal formidable de deux millions-d'hommes. St le général d'Ardenne, dans le ,,Berliner Fageblatt", aura beau compliquer à sês lecteurs que cette armée américaine n'aura a mais une valeur offensive sérieuse, les iurs combats- de Château-Thierry où cette innée a magnifiquement affirmé, sa valeur ui donnent un éclatant démenti. L'Alle-aagne, et ceci les Allemands le savent, °ue la dernière partie : elle est en train de & perdre. No-us aurons bientôt l'occasion de mesu-■er le contre-coup des derniers événements nilitaires sur le front de Champagne dans a politique allemande. L'empereur, dans >on amour. de la mise en scène, avait ré-orvé la maiden speech de son favori, le iouve.au secrétaire d'Etat aux affaires trangeres, M. de Hintze, pour commenter a victoire qu'il escomptait à date fixe. Les x>ilus français, aidés par le-urs camarades tméricains, obligent .maintenant 2aL* de -lintze « modifier le texte de ses commen-et à changer d$ conclusions. Jtfous sommes curieux de les connaître. Déjà M. de ïïertling veut bien concéder que, si l'Entente accepte les traités d'Orient et renonce au boycottage économique de l'Allemagne, celle-ci consentirait peut-être à restaurer la Belgique. C'était avant l'offensive. Ce que M. de Hintze peut dire là-dessus, après l'offensive, ne plaira guère davantage aux pangermanistes, ses amis, ni à l'amiral de Tirpitz, son chef. Mais M. de Hintze n'est pas au pouvoir pour plaire à un groupe auquel ' appartiennent même l'empereur et le parti militaire. Il doit faire de la politique, c'est-à-dire pratiquer l'art du possible. Et l'annexion projetée de la Belgique comme des bassins miniers de Briey et de Longwy échappent dès à présent aux possibilités que peut envisager la politique allemande. Ce n'est pas la faute de M. de Hintze. Luden-dorff lui avait promis une victoire, il lui apporte un échec. On ne peut pas exiger, même de M. de Hintze, qu'il bâtisse un ; plan de conquêtes sur un échec. Charles Bernard. , * i i iT* " O * f1 l3alinientatien des Internés. Une solution. Monsieur le Directeur, Je mo permets, au sujet de la note parue, sous ce titre, dans le numéro de ce jour de • votre estimable journal, une petite remarque. Telle qu'elle est présentée, il semblerait que M. Victor Ernest, député suppléant, et M- Vandervclde, ministre — appartenant par le plus grand des hasards à la même fraction politique, du moins, je le crois, ne m'occupant que pour les déplorer do ces nuancés peu de saison pour le moment — se soient seuls occupés de cette question. Pour enlever tout soupçon d'électcralis-me que l'on pourrait — les langues sont si promptes! — attribuer à oés coïncidences, je tiens, à signaler aux camarades internés des camp3 que, en qualité c!'officiei\ et comme, certainement' mes collègues do tout grade l'ont fait, je n'ai pas manqué, dès le mois de mars, d'exposer à tous mes correspondants du frent, ceux du G. Q. G. comme les autres, la situation pénible de nos soldats afin d'obtenir l'envoi de paquets comme aux prisonniers et, pour vous en convaimsre, vous joins des réponses dans lesquelles vous lirez: 21 mai En attendant, direz-vous, on peut ci. . de faim! Non, car M. Yseux, do chez qui je revieus, attribue à cette question un caractère d'urgence. Monsieur le ministre de Vintendance va être saisi de Vaffaire.6 juin. J'ai frappé à toutes le3 portes et chez toutes les «autorités. Le capitaine X..., qui a ici de nombreuses relations, m'a considérablement aidé; à nous deux, nous avons crié, partout, répétant sans cesse que les camarades do là-bas criaient famine, qu'il fallait les aider do n'importe quelle façon. Jo viens de téléphoner- pour la 10e fois à M. Yseux, qui s'occupe du ravitaillement des prisonniers en Allemagne, et. que j'avais saisi de la question... Il m'annonce que ce matin même il a remis un rapport de 4 pages, très documenté, à M. le-ministre Cooreman, le nouveau président du conseil — 27 juin. ,,... J'ai fait taper "a la machine en 6 exemplaires la partie de votre lettre qui est relative à votre situation alimentaire en Hollande; ces. exemplaires ont été remis quoi ministres compétents et la question de votre raviaillement a été discutée au dernier conseil." Mon but en vous envoyant la présente, M. le Directeur, est de faire connaître aux soldats internés que, s'ils sont défendus par des hommes politiques, ils no le sont pas moins par leurs défenseurs naturels, les officiers, qui ne cherchent pas à se faire une réclame de ne faire que leur devoir. C'est une chose qu'il importe dene pas laisser ignorer à ceux des internés qui pourraient l'oublier, au détriment de leur confiance dans leurs officiers. Quant à revendiquer la paternité du coup décisif sur le olou, c'est aut^o chose, je la laisse volontiers à qui la désire comme plume à son chapeau. Depuis fin mars, je demande l'envoi de colis: il me semble, da>ns ces conditions, que 1',,initiative" dont parle la note n'a pas été tout à fait... foudroyante. Avec mes vifs remerciements- pour votre bonne hospitalité à cette petite mise au peint, jo vous prie d'agréer, Monsieur le Directeur, l'assurance de ma considération très distinguée. Un capitaine. . ■mi i.'3' » in savant lèp fait une importante csin-munioaiien à Mm lies Sciences à Paris. Le Dr. Laurent, professeur à l'Université de Bruxelles, médeoin-chef à l'hôpital du Petit-Palais, Paris, vient de faire une communication à l'Académie des Sciences, relative à rétude do la ,,survie du cceur détache de l'organisme". Il a remplacé le sérum, généralement employé pour irriguer le viscère, par du sang vivant ,au moyen d'un branchement sur une artère. Il a constaté que le coeur reprend alors ses contractions qui sont visibles et que l'on peut même entendre. — ■ ■ 11 ■ Q» ii (J » iT1—' ■■ H y a m an 18 juillet 1917 : Les Français infligent une défaite complété aux Allemands près du Mont Haut en Champagne. Les Italien.» remportent un succès près de la eote et font 275 prisonniers. Les Russes se replient sur la rive droite de la Le-mrkica. En Belgique. L'armée de la trahison. La plus vive émotion règne dans la Belgique toute entière depuis que l'on connaît la décision prise par les aktivistes, d'accord avec les Allemands, de créer ce que les journaux boches appellent une ,,Roichswacht''. Sera-ce — so d3mande-t-on — une simple garde nationale, dans le genre de celle qui i existait en Franco vers 1830, et devra-t-elle seulement, dans la pensée des leaders ilamingo-boches, assurer l'ordre et compléter l'oeuvre de la police, laquelle est aujourd'hui insuffisante devant le flot montant do la criminalité? Sera-ce au contraire une véritable force militaire, créée en antagonisme avec l'armée, belge, celle qui combat sur l'Yser, et destinée à servir, les armes en mains, les desseins de l'envahisseur et des traîtres a sa solde et à combattre, un jour prochain, dans les rangs 'allemands, contre nos héros libérateurs et notre Roi? Les agents de la propagande aktiviste et les feuilles t6utoniséeà ont reçu mission d'affirmer que le rôle de la ,,Rijkswacht" était uniquement celui d'une force de police, qu'elle se bornerait à être un organe de défense de l'ordre et de la propriété privée et publique, que sa création n'avait rien qui pût inquiéter les patriotes les plus ombrageux. Mais ceux qui sont au courant savent bien qu'il n'en est rien et qu'il s'agit bel et bien do créer do toutes pièces une véritable armée daus le but de la faire concourir à l'oeuvre d'asservissement poursuivie par l'Allemagne et de permettre au kaiser de remplacer son ,,matériel humain", qui s'use de plus en plus, par un afflux de nouvelles recrues. Des légions flamandes combattant côte à. côte avec les régiments allemands, contre les soldats de la cause belge et contre les alliés, voilà le véritable but du*,,Raad van Vlaanderen". De lapait do cette bande de traîtres à la patrie rien d'ailleurs n'est plus logique. * * » Ceux de nos malheureux compatriotes restés en pa}Ts occupé vont donc être enrôlés dans les rangs de cette sorte de Garde Blanche, dont les règlomeats intérieurs, auxquels on met eu ce moment la dernière main, seront rigoureusement calqués sur ceux de l'armée allemande, dont la discipline sera allemande, dont les méthodes d'instruction seront celles des Allemands. L'uniforme lui-même so rapproche, paraît-^1, de celui des boches: on a adopté une couleur vert-réséda et nne petite casquette plate, grâce à quoi on pourra aisément confondre avec les soldats couleur-de-pou. Enfin, . un certain nombre d'officiers alle^ mands seront donnés comme instructeurs à la future garde nationale, dont un général bavarois serait déjà désigné, dit-ou, pour prendre le conmandement en chef. Telles sont, dans leurs grandes lignes, les dispositions qui ont été prises par les gens du Grand Conseil des Flandres, de concert avec les représentants dii gouverneur général von Falkenhausen, au cours d'un certain nombre de réunions qui ont eu lieu à Bruxelles, pendaui; le mois de juin. * * * Pour faciliter la formation des cadres do la nouvelle armée,on voudrait pouvoir compter sur le concours ae ceux des gradés de l'ancienne garde civique qui se trouvent en Belgique; et on a fait faire à certains d'entro eux des l propositions plus ou moins alléchantes: uoe haute pave et un grade supérieur à celui quHls avaient. Nous devons dire que, jusqu'à présent, cas offres n'ont rencontré qu'un accueil extrêmement froid de la part de ceux 'auxquels elles ont été faites. D'autre part, une active propagande est 'faite dans le même but parmi les prisonniers de guerre flamands qui se trouvent actuellement dans les camps d'Allemagne. Le ,,ministre de la guerre''(!), l'indispensable et inévitable Auguste Borms, qui n'a jamais eu tant à faire que depuis quelque temps, a envoyé un peu partout, à Munster, à Gottingen, et ailleurs, des agents recruteurs chargés d'offrir à nos compatriotes de s'enrôler dans les rangs de la ,,Reichs-waclit"; moyennant quoi on leur promet—-avec l'assentiment officiel des autorités allemandes — de les remettre en liberté et de leur paj^er le voyage de retour en Belgique; arrivés au pays, les simples soldats' seront nommés sous-otïiciers, et les sous-officiérs seront promus lieutenants et capitaines. - C'est sous les auspices d'une organisation d'origine purement allemande, la ,,Deutsch-Flamische gesellschaft", et de son initiateur, le lieutenant Mockel, que les frères prêcheurs du flamingo-bochisme mènent leur ardente campagne d'enrôlement. Un certain professeur Jostes, qui est depuis longtemps pro-boche, les Allemands lui ayant conlié une chaire à l'Université de Munster, les nommés Jef van den Eynde et Faingnaert, envoyés tout spécialement de Belgique, un certain docteur Jan Bornolet, tels sont les noms des principaux embau-cheurs dont lo. rôle est de trouver des gradés pour la nouvelle armée. Mais les boches, qu' on en soit bien persuadé, même s'ils parviennent à persuader quelques-uns de ceux aux yeux desquels ils font miroiter de brillantes promesses, n'arriveront pas à former, dans les camps de nos prisonniers, les éléments d'une armée flamande, pas plus qu'ils n'ont pu récemment, parmi les prisonniers anglais, constituer une armée irlandaise. * * * Reste à savoir comment nos populations flamandes, qui s'opposent avec une énergie si courageuse et si unanime aux tentatives aktivistes, vont accueillir la constitution "de l'armée de la trahison. ^ l^a fameuse fièvre continue à régner avec une intensité croissante. 11 n'est pas exagéré de dire qu'actuellement plusieurs milliers de Bruxellois en souffrent. Aussi fait-on une consommation effrénée de quinine, ce remède, joint à une bonne purge après trois ou quatre jours de maladie étant, paraît-il, une médication excellente contre le mal nouveau. Dans les écoles communales le vide total s'est fait dans certainet: classes. Des centaines d'enfants par groupes scolaires manquent, Cependant, l'autorité communale bruxelloise a prescrit à ses chefs d'écoles de ne liceucier auciwi cours. On constate en ce moment certains phénomènes assez singuliers de l'action de la maladie. La grippe se localise parfois. C'est ainsi que beaucoup de personnes souffrent actuellement de maux d'yeux, très douloureux et fort ennuyants. Les yeux pleurent tout le jour durant/ 1^3 malades ont peine à regarder quoi que 03 soit en pleine lumière. Heureusement, trois ou quatre jours après, il n'y paraît plus. Dans d'autres cas, la grippe se localise dans les jambes, le ventre ou l'estomac et est non "moins douloureuse. Quoi qu'il en soit, les médecins bruxellois sont soumis à de dures épreuves. Bien souvent ils sont contraints de prescrire comme unique médication le repos et... la patience. * * * Le Conseil communal de Bruxelles vient do voter l'acquisition d'une des sordides impasses qui avoisinent l'Hôpital Saint-Pierre, ruo Haute: l'impasse du Chaudron. La disparition des taudis, qui constituaient l'impasse, va permettre l'agrandissement des «dépendances de l'hôpital dont, comme ou sait, le Conseil des Hospices et Secours projette la modernisation- L'expropriation à l'amiable de l'impasse du Chaudron coûtera cent dix mille francs. Les travaux seront entrepris incessamment. * a * Selon son habitude le Conseil communal de Laeken a tenu mardi après-midi une longue séance secrète sous la présidenae de M. Bockstael, bourgmestre. Ces messieurs ont octroyé aux membres du Collège éche-vinal des augmentations d'émoluments et ont décidé d'accorder aux membres du Comité loL-al des Magasins communaux des- jetons do présence destinés à leur permettre, à eux aussi, de lutter contre le renchérissement de tout ce qui touche aux besoins matériels de l'existence. On approuva ensuite les opérations do la Commission des recettes, divers actes d'administrations charitables et de fabriques d'églises ,des indemnités au personnel communal et des régularisations de traitement, la création de deux nouvelles boucheries' communales, un subside à l'oeuvre ,,Les Amis des Enfants de nos Soldats", l'intervention de la commune dans la création d'un hôpital inter-communal pour aliénés, etc. Un ,,fac-similé" de séance publique termina l'après-midi. On vota les crédits nécessaires pour la création d'une police destinée à surveiller les champs et jardinets et l'établissement d'une serre au square Prince Charles. * * * Au début de la guerre, en août 1914, M. Jules V..., directeur du couvent et des écoles catholiques de rJoorslede, avait déposé dans une cachette do la cave du couvent qu'il avait fait murer toutes les valeurs du couvent, des actes notariaux, la comptabilité, ainsi que les archives. Or, il a été constaté depuis que la cachette avait été découverte par des voleurs qui ont pratiqué un. trou dans le mui4 et.enlevé le tout. Le montant des valeurs volées s'élove à 200.000 francs. * * « On cherchait une distillerie clandestine... 3t on découvre une savonnerie non autorisée en plein fonctionnement à Schaerbeek. M. l'officier de police .Adam, l'agent spécial Vandenburgh et le contrôleur des accises . procédaient lundi matin à une visite domiciliaire dans une maison de la rue Ren-un où l'on supposait qu'une distillerie clandestine était exploitée par plusieurs individus dont les allures louches avaient été.signalées à qui-de-dreit. On ne découvrit rien mais,'poussant leurs investigations dans un .ccal dissimulé au fond d.u jardin, les poli-3iers découvrirent une s^f/onnerie en plein fonctionnement. Plus de quatre mille brigues de savon, de grandes quantités de graisse, des moules, pressoirs, cuves, etc. ont été saisis. Les individus, prévenus, avaient eu lo temps de s'éclipser. Se E-3 sa Sri caïaS L'autorité allemande fait tout ce qu'elle peut pour aider le commerce et l'industrie an Belgique, chacun sait ça. C'est ainsi que, rien que dans le mois de juin, elle a, sous les prétextes les plus futiles, condamné deux cent dix-huit négociants de la province de Hainaut à mille francs d'amendé, a la confiscation de leurs marchandises et a. la fermeture de leur magasin. C'est ce que les boches appellent : favoriser la reprise des affaires! « * * Les Allemands ont réquisitionné toute la levure qui se trouvait en. magasin. Malgré 1^ rafle, de petites quantités de jette précieuse marchandise sont clandestinement vendues aux favorisés de la fortune, assez riches pour pouvoir s'offrir un tel luxe. Lôs commerçants chez lesquels, en prenant mille précautions, on peut encore en icheter la vendent, en effet, 40 à 45 francs le kiloi Les ©pérafiûïis militaires, Violents combats sur la iarae. Lss Fiançais reprennent St. Agnan-La Giiapeila. — Vaines tentatives a es Allemands à l'est de Reims. — Les pertes élevées ds l'ennemi. — Nombreux détails. Faible activité au front italien. Les Français réagissent brillamment à l'ouest de Reims et reprennent St. Agnan*La Cliappelle et Monthodcn. — A l'est do Reims toutes les tentatives allemandes furent vaines. — Les pertes de l'ennemi sont très, fortes. — L'objectif de l'attaque. (Communiqué officiel) PARIS, 13 juillet. (Reutér). Le 16 juillet les Allemands, qui n'ont pas pu reprendre leur offensive générale brisée par les Français le jour précédent, ont fait de violentes tentatives afin d'étendre leurs succès locaux. Le matin et l'après-midi la bataille sévit très violemment au sud de la Marne. Des forces allemandes tentèrent de marcher en amont de la rivière. Par une résistance énergique les Français ont limité les résultats de l'attaque des Allemands. Ils se sont maintenus sur la ligne Oeuilly—Leuvrigny. Les Français entreprirent des contre-at-taques sur le front St-Agnan-La Chapelle-Monthodon. Ils enlevèrent ces deux lccali-tés et étendirent leur ligne jusqu'aux hauteurs qui dominent la vallée de la Marne. Dans la région de La Bourdonnery et de Clos-Milon, entre la Marne et Reims, les troupes franco:ita.lieniies repoussèrent plusieurs attaques des Allemands et maintinrent toutes leurs positione. A l'est de Reims les Allemands recommencèrent ce matin une violente préparation d'artillerie, qui fut suivie d'attaques d'infanterie sur plusieurs points du front. Une violente tentative dans la direction de Beaumont-sur-Vesle fut étouffée en germe. Dans le secteur de la Suippe deux attaques, à l'ouest de la rivière, échouèrent sous le feu des Français. La lutte ne fut pas moins violente dans la contrée au nord de Prosnes et à l'est de Tahure, où les Allemands entreprirent aussi des attaques. Partout leurs tentatives furent vaines. Leurs troupes d'assaut furent rejetées avec de lourdes pertes. Des ordres trouvés en possession des prisonniers confirment que l'attaque sur le front de Champagne, exécutée par 15 divisions en première ligne et 10 dans la ligne do soutien, avait comme objectif une avance de 20 kilomètres. Les Britanniques rejettent l'ennemi cre deux postes .près d'Hébuterns. (Co*mmuniqué officiel. > LONDRES, 16 juillet. (Reuter). L'ennemi réuesifc à pénétrer dans deux de nos nouveaux postes aux environs d'Hébuter-ne mais il en fut rejeté immédiatement par une ccnt-re-attaquo. Nous fîmes quelques prisonniers. ♦ Attaques aériennes sur Offen'ourg et Thionvilfe. (Communiqué officiel) LONDRES, 16 juillet. (Reuter.) Nous bombardâmes le 15 juillet avec succès les voies et dépendances de chemin de fer et les dépôts des marchandises du camp d'aviation ennemi d'Offenburg. On constata des explosions. Nous attaquâmes de même le 16 juillet la voie ferrée et la gare de Thionviiie. Plusieurs explosions furent constatées. Tous les appareils britanniques rentrèrent au camp. L'aviation britannique en action. (Communiqué officiel.) LONDRES, 16 juillet. (Reuter.) Les aviateurs britanniques abattirent lé 15 juillet 6 appareils allemands et lancèrent 4 tonnes de bombes sur la gare de Seclin et des baraquements ennemis. Un appareil britannique manque. 41 avions ennemis abattus. ( V omm unique offi ci el ) PARIS, 17 juillet. (Reuter.) Les avions prirent' une part active à la lutte, principalement' sur la Marne. Quoiqu'une fumée épaisse cachât les ponts sur la rivière, nos aviateurs les découvrirent, les attaquèrent et en détruisirent' deux. Les troupes qui ee trouvaient sur ces ponts tombèrent dans la rivière. 14 tomies de matières explosives furent lancées sur les convois et les colonnes opérant sur la rive nord, ainsi que 14 tonnes sur les campements. 41 avions ennemis furent détruits, tandis que 9 ballons captifs furent abattus, Los prisonniers boches avouent l'échec de l'offensive. LONDRES, 16'juillet. (Reuter.) Le correspondant spécial de Reuter près de 1 armée américaine en France mande, en data du 16 juillet, à 11 heures du matin, que l'offensive allemande a subi un échec complet d'un bout à l'autre du front.de bataille. Des prisonniers expriment leur conviction que les Allemands sont battus. Nous abattîmes à l'est de Château-Thierry un pigeon voyageur, porteur d'un message de l'état-major d'une division allemande, disant que la situation était sérieuse et que, dans le secteur où cette division opérait, on ne fit plus de progrès ultérieurs.A l'est de Reims nos troupes n'arrêtèrent paa seulement les attaques allemandes à, l'aube mais elles brisèrent également entièrement le moral de3 troupes allemandes. En un seul point les Allemands tentèrent de traverser le terrain découvert, mais leur attaque fut brisée, ce qui les obligea à re&agneç leurs positions de départ. L'offensive en cours n'est pas une diversion mais avait un objectif de grande entergure. LONDRES, 16 juillet. Reuter apprend de source autorisée que l'ennemi .attaqua hier jusqu'à 7 heures du soir à l'est do ileim* le long de tout le front, principalement xn-ès de Souain et do Counay, où les Allemands s'emparèrent d'un petit bois situé au eud-est de ce village. A l'exception de ces deux endroits, toutes les attaques furent repoussées avec de lourdes pertes. Les lignes françaises restèrent intactes partout. Pans la valléo de la Marne les Allemands exécutèrent des attaques extrêmement violentes; ils jetèrent trois ponts sur la Marne entre Dormans et Reuilly sur un front do quatre milles. En aucun point du front do combat de vingt-cinq milles do longueur l'ennemi no parvint à pénétrer à plus do quatre milles de pro-fondeur dans les lignes françaises. A l'extrême aile gauche les Américains entreprirent une brillante contre-attaque et reprirent Fossoy-Crécancy, capturèrent mille prisonniers et rétablirent complètement leurs lignes. Il apparaît clairement que l'ennemi, envisa. geait l'exécution d'une opération do grande en--\ergure; il fit usage do plus do 30 divisions, appartenait pour'la plupart à l'armée du kron-prjnz Ivuppiecht de Bavière. La supposition que cette offensive a comme objectif de détourner l'attention des autres parties du front de l'Ouest doit être complètement abandonnée. La situation est bonne ; les Français sont très satisfaits et déclarent être absolument maîtres de la situation. Les progrès de l'ennemi durant la première journée ne sont pas de loin comparables à ceux des offensives des mcys de mars et de inai et il est plus que probable qu'elle n'aura pas non plus le même résultat. Nouveaux détails. Le correspondant de # guerre do Reuter près de l'armée française annonça mardié à 2} heures de l'après-midi, que sur tout le front do bataille à l'est de Reims les Allemands furent arrêtés dans la zone de protection française qu'ils furent obligés de franchir pour atteindre les premières ligues de résistance où la défense ne lut menée que par des avant-postes charges de retarder la marche de l'onnenu. La plus grande partie du terrain perd.u dans cettu zone n'avait pas une importance extraordinaire. A notre ails droite nous fûmes obligés, après un© lutte aoharnée, d'abandonner le terrain montagneux do Moronvilliers. Actuellement l'ennemi occupe de nouveau la ligne du Mont Cornillet-Mont Blanc-Mont Hsut. Ces montagnes étaient situées immédiatement en face de notre zone de protection et leur perte était inévitable du moment que l'ennemi voulait paver pour leur occupation le prix nécessaire. Notre front a donc été reculé de 2 à 3 milles vers la ligne de Souain-Pcrthes-lez-Hurlus. D'autres peints importants ne sont pas tombés entre les mains de l'ennemi. A la Marne, entre Fossoy et Moreuil-le-Port, l'ennemi disposa d'environ 56 divisions. Bij tait que sur la ligne do front le premier joui" plusieurs divisions durent être remplacées il résulte que • l'en nom i subit des pertes, éjevées. D'après des communications de prisonniers la bataille actuelle est appelécv la ,,siegessturm" dans l'arfcée allemande. Le correspondant de Reuiter au quartier général américain annonça,, inarcii soir que lo matin des trdtipes franco-américaines firent uno vigoureuse contre^attaque entre St. Agnan et Chapelle Montlxodbn, et que jusqu'ici elles repcuscèrênt l'ennemi .pendant qu'elles occupèrent les villages de St. Agnan et Chapelle Monthodon, ainsi que lacote 223. Le nombre de prisonniers ennemis augmenta considérablement. Les Allemands se battirent avec acharnement mais ils ne parvinrent pas à résister aux troupes alliées. Les prisonniers so plaignent do l'activité de l'artillerie américaine et de l'ardeur des Américains. L'ennemi subit do grosses pertes et depuis lundi matin il employa une grande par-tio de ses réserves. Une petite attaque locale sur les positions américaines à l'ouest de Château-Thierry fut repoussée. Un résultat qui no correspond pas à l'effort. LONDRES, 16 -juillet. (Reuter). L'agence Reuter apprend que. l'offensive allemande n'a eu comme résultat, jusqu'à ce midi,'qu'un gain de terrain de 5 kilomètres de profondeur, bien que l'ennemi eût déployé son nlus grand effort pour cette attaqué. Les progrès minimes «Jes Allemands. LONDRES, 17 juillet. Le correspondant de Router près de l'armée, française annonce en date de lundi, à 11 heures du coir : Los nouvelles de ce soir sont très satisfaisantes. Quoique l'ennemi attaqua avec la plus grande violence sur. tout le front, nulle part il n/'avança plus de trois mille§. Des déclarations des. prisonniers il résulte que, pour lo premier jour de l'offensive, l'ennemi compta sur un progrès de 12 à 13 milles sur tout le front. • _ ■ Les avions de bombardement français jouèrent un rôle important au cours do la bataille. Malgré le temps couvert les masses de troupes allemandes, réunies sur la rive nord de la Marne, furent violemment bombardées, tandis que les troupes sur les ponts furent attaquées par d'autres avions français. Deux ponts furent détruits par les bombes lancées. Il résulte de déclarations de prisonniers, aussi bien que des informations d'autre source, que les pertes de l'ennemi sont particulièrement élevées. L'attaque générale rc-a fut pas reprise. LONDRES, 17 juillet. (Reuter.) On annonce du quartier général français en date du 16 juillet, à 11J heures du soir: L'attaque générale n'a pas été reprise. Les opérations eurent un caractère local_ et furent menées avec des succès alternatifs. On croit que la ligne qui a été atteinte sev* fisnsolidéei SR quelques Âqu*»*

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Dit item is een uitgave in de reeks L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Amsterdam van 1914 tot 1918.

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