L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam

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23 november 1918
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s.n. 1918, 23 November. L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam. Geraadpleegd op 29 maart 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/7m03x84n3b/
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I <3eme Année N°, 14-91 £5 «cfc'OC Samedi isss novembre I9lt9 L'Union fait la Force. .Journal catuoticSSen du itiaiJn rmrasssaot en Etollaracle Belge est noirs nom de Famille. ■ —■■■ .. : —; — - " " ; . Foules les lettres doivenî être iscires^é-^s fc&ti Rédacteur era Otiel: Gustave Jaspaers. Abonnements: Hollande II. 1.50 par mois. Etranger fl. 2.00 par mots. Pour les nureau^e rédaction: M. Z. VOOSBIJRMWAJLl 334-34®, I Charles Beriiard, René Cliambrï, militaire» au iront et les militaires internés on Kollando «I. 0.75 par mois payable JJfl/îSTEHDAiVl. Téléphones: 2797 et 177.°». (îom.té de Kédactionij Emi|e f«lr«pîîs-é. par.anticipation. Annonces : 15 cents la ligne. Réclamas: 30 cents la ligne. Forts par nous-mêmes Nous avons toujours résolument protesté contre le maintien de notre neutralité telle qu'elle nous a été imposée par le néfaste oraité de 1839. Cette neutralité a cessé d'exister par ie fait même de la brutale agression de l'Allemagne du mois d'août 1914. .En effet, obligés de prendre les armes, nous n'étions plus neutres. D'autre part, la garantie donnée par les cinq puis-m<- :es signataires du traité doitêtre considérée comme une garantie solidaire. Cette garantie est devenue caduque par le fait aêine que deux des garants, l'Allemagne et l'Autriche-Hongrie, non seulement se sont soustraits à leurs engagements de protéger notre neutralité, mais l'ont au contraire violée. On nous objectera que c'est précisément alors que s'est produit le casus l'côdens. Peut-être. Il ne s'agit point cependant de considérer les choses dans leur aj>pa-rence mais dans leur réalité profonde. Ce s'est pas pour défendre notre neutralité que la France et la Russie ont fait la guerre à l'Allemagne; c'est pour se défendre elles-mêmes contre une agression de l'Allemagne. Seule la Grande-Bretagne a tiré i'épée pour nous, mais il serait puéril do nior que les causes du conflit ne fussent pas infiniment plus profondes et sa signij^ica-fcion plus vaste. Au demeurant un fait domine Tout : la neutralité qui nous avait été imposée par le traité de 1839 devait nous épargner les horreurs de la guerre et empêcher que notre pays ne devint comme par 1# passé le champ de bataille do l'Europe. Ce traité, déchiré par l'Allemagne, n'a rien empêché du tout. Il n'a cté que le chiffon do papier risible dont parlait le cynique ]kï. de Bethmann-Hollweg, et l'on demeuro véritablement ahuri à la pensée qu'il existe toujours de ces gens à qui la guerre n'a rien appris, à qui la guerre n'a rien fait oublier, et qui prétendent remettre notre vie, nés biens, not-^e indépendance sous la protection d'une simple formule diplomatique.Non. Ce n'est pas pour notre neutralité que nous nous sommes battus, c'est pour I iicinj pays. Ce n'est pas pour une fiction r dv droit des gens que les "Soldats de l'Yser (ont. restés quatre années dans des trous plein* d'eau, c'est pour cette réalité tangible qu'on Appelle la patrie.- Cette patrie, ce pays que les Belges ont su défendre et reconquérir, ils nesouffriront plus qu'il soit considéré comme un mineur parmi les autres pays. Ils ne permettront plus que la moindre restriction soit apportée à son indépendance, une restriction qui, comme c^lle-ci, implique de la part de ceux qui la lui imposent la plus insupportable, la plus outrageante des suspicions. Et si l'on pouvait dire que l'Allemagne elle-même, par son odieuse agression, n'a pas brisé cette tutoie que, naguère, les grandes puissances do l'Europe faisaient peser sur la Belgique, cotte tutelle a été abolie par nos soldats, brisée réellement à coups de canon, non par l'ennemi, mais par nous. S'il y a un peuple au monde qui a mérité son indépendance, | qui a 6U se montrer digne de sa liberté j c'est le peuple belge. Il faut que l'Europe, qui, jadis, s'était conduite en marâtre autour de son berceau, reconnaisse aujourd'hui son erreur. Mais, encore une fois, l'obstacle ne viendra pas de l'Europe; il ne viendra que de ces esprits timorés qui continuent de voir les choses avec oes lunettes de myope que tant d'entre nous portaient avant la guerre. Pratiquement, des cinq garants de notre neutralité il n'en subsiste plus que deux : la France et la Grande-Bretagne. La Russie et l'Autriche-Hongrie, quel que soit le statut futur de3 Etats qui composent ces pays, n'entrent plus en ligne de compte; quant à songer à redemander lu garantie de l'Allemagne, ce serait au moins paradoxal. II s'ensuit qu'une garantie de neutralité souscrite par l'Angleterre et la France seu- . ornent équivaudrait en réalité à un sim- j pie traité d'alliance défensive. Ce sera le : devoir de nos hommes d'Etat, et cela dans l'avenir le plus prochain, d'examiner jusqu'à qiwl point la conclusion d'une telle alliance est favorable à nos intérêts. Mais, dans l'affirmative, nous demandons que ce traité garde le caractère d'un contrat bilatéral, où chaque partie intervient librement, en toute souveraineté. Les Belge», conscients de leur dignité nationale, repousseront toute autre solution. Seulement la constitution de la Société des Nations que préconise le président "Wil-son peut changer l'aspect de cette question. Uans ce cas c'est tout l'ensemble des Etats civilisés" qui interviendront comme garants ; de la neutralité de chacun d'eux. Il naîtra en ce cas un statut international nouveau j vis-à-vis duquel les règles qui régissent le statut présent deviendront caduques. Mais si généreuse que soit la conception de M. wilson, si séduisante qu'elle nous paraisse dans son principe, il n'y a point à m dissï- : muler que sa réalisation se bute à de nom- 1 breux obstacles. En attendant, ayant appris à nous défendre nous-mêmes, nous devons aussi être forte par nous-mêmes. Nous en avons les moyens si nous en avons la vo- toaté. Charles Bernard. ■ ■ , mm I • m» 1 Il y a un an $3 novembre 1917: Les Britanniques cten-leurs progrès au $u$\-ouest d'Tpres çl à de Cambrai*. .. I En Belgique. Victime des Boches. Un journal hollandais a annoncé que Hugo Verriest, gravement malade et sur-; pris dans son lit par le bombardement d'In-goyghem, avait été sauvé à temps par un officier allemand qui l'avait transporté dans une automobile en même temps que Stijn Streuvels et les avait ramenés sains et saufs à Bruxelles. Rien n'est moins exact que ce roman, qui ferait croire à des sentiments d'humanité de la part de quelques boches. La vérité est que Stijn Streuvels est arrivé à Anvers seul, avec sa famille, dans la, voiture qui lui avait servi à fuir. Hugo Verriest .a dû, au contraire, rester à Ingoyghem bombardé par les Allemands qui se retiraient devant les troupes bolges, et l'on ignorait encore ces jours derniers s'il avait pu échapper au danger. A Envers Mercredi d'autres arrestations onfc eu lieu ; à Anvers. On empnsona e\tro autres M. Alphonse i»ayens, ex-directeur de i'„Antwerp sche Courant" ,,La Métropole", qui reparaît actuelement, demande l'arrestation de M. Pol De Mont et d'autres personnes accusées d'avoir appuyé l'activisme. Mc-rcredi soir, au coin de la rue Dambruggo et dé la rue do rOffande, la foule monta a l'assaut do la demeure d'un cfcrtain Lafaillo, qui fut le principal achteur de' bétail pour les Alemands. Sa maison fut littéralement détruite. Le ,,Cafo Gaite'r, rue Anneessens, et la ,, Pâtisse rie Everaerts', avenue der Arts! subirent lo même sorte. L'autorité (militaire a pris des mesures à présent pour empêcher le renouvellement de ces scènes. Les cafés peuvent rester ouverts jusqu'à minuit et tous les théâtres donnent des représentations.# * •* Il est dit que, même en partant, les boches nous auront dupés et volés. On vient, en effet, de découvrir que de faux bons de la caisse communale d'Anvers se trouvent depuis peu en circulation et, d'après les premières estimations, il y en aurait pour une somme considérable. Plusieurs agents de change s'y sont laissé prendre. * vilement ils sont parfaitement imités. Or *\îs faux bons sont, à n'en pas douter, de fabrication allemande ;les experts ne s'y sont pas mépris en les examinant attentivement. On pense qu'ils ont dû être mis ■en circulation dans les tout derniers jours seulement de l'occupation allemande. Ces messieurs, qui sont, on le sait, passés maîtres dans l'art .des falsifications, ont tenu à nous laisser, en nous quittant, un témoignage de leur savoir-faire! * * » Un gamin de 15 ans. nommé Van Mul-ders, qui suivait les classes de l'école de la rue Pierenberg, a disparu depuis quelques jours. Les recherches faites par la police sont jusqu'ici restées vaines. Ses camarades ont toutefois raconté que, depuis quelque temps, ils l'avaient vu fréquentant des soldats allemands. On se perd en conjectures sur cette disparition mystérieuse.* * * La police a fort à faire en ce moment. Profitant de la désorganisation générale occasionnée par le séjour des Allemands et qui a augmenté dans ces derniers jours par suite des troubles militaires, la lie de la population s'en donne à coeur joie. Lo retour des autorité^ va heureusement mettre ordre à tout cela. Les vols et les rapines prennent une extension inconnue jusqu'à présent, et la liste des maisons dévalisées et des gens attaqués dans la rue s'allonge indéfiniment. Voici un exemple, entre mille, de l'audace incroyable de certains bandits: A la tombée de la nuit, deux individus assez bien mis se présentent dans le maga sin de bijouterie de Mme Sarten, et demandent à choisir trois bracelets. Pendant que la commerçante leur ouvrait ses écrins, l'un deux lui lance eq pleine figure une pleine poignée de poivre; puis, les deux hommes ! prennent la fuite, non sans avoir fait main ■ basse sur une trentaine de bracelets en or, et disparaissent grâce à l'obscurité pro foude. La pauvre femme, aveuglée, a dû recevoir les soins d'un médecin. Ailleurs, les bandits vont jusqu'à tenir tête à la police ; pendant la nuit, des agents Ducaju et Dielen, qui étaien^ de garde au dook de Kattendyk, sont attaqués par huit solides gaillards, solidement ligettés par eux ' et réduits à l'impuissance; et un pillage en règle de plusieurs wagené remplis de niar- 1 ebandises de prix a lieu au nez et à la barb<? des policiers qui ne furent délivrés par leurs ( collègues que le lendemain matin. * * * On a trouvé dans les docks le cadavre, entièrement nu, d'un inconnu. On présume que c'est celui d'un officier allemand | qui aurait été victime d'une vengeance do ; la part do quelques-uns de 6es subordonnés. I Il paraît d'ailleurs que, pendant les trou- | bles de ces derniers jours, plusieurs officiers boches auraient disparu de façon assez mystérieuse.* * * Les Auversois qui s'apprêtent à regagner la métropole n'auront pas le plaisir d'y retrouver le trop fameux von Bary. Quand il a vu que les choses se gâtaient pour son glorieux pays d'origine et que lo moment approchait où lo séjour d'Anvers pourrait bien lui être malsain, von Bary I s'est empressé de' plier bagage et de filer ; vers des rivages plus »*'rs, non sans avoir au préalable mis bon ordre à ses affaires. : Par un acte secret, qui data, de fin octo- ! bre. la Société en nom collectif ,,von Bary ; et Cie." disparaît pour faire place à une ' autre société, administrée par MM. Jules i Luyckx et Hippolyte Stevens, tous deux | d'Anvers. Et voilà comme, sans être au J Carnaval, on se met un faux-nez! Un événement sans -précédent. La reddition de la .flotte allemande. 70 navires ennemis s s parient à Sa rencontre des escadres alliées et sont internés. La vigilance des patrouilles britanniques rr-i >> . , LONDRES, 21 novembre. (Reuter). La se trouva pa-s au reudra-vous. flotte britannique, accompagnée de l'esca- !Li, rei'°Ur S navires. britanniques a dre américaine, de petits croiseurs français corPsT ™«ique jouerait le et de -torpilleurs, quitta ce. matin à 4 h. Ru ° ^ an»ral ironies bases au nord et au sud du pont du S,ur, ° du ,,Quesn Elisabeth .. I] Forth pour se rendre à l'endroit où la li- fut chaleureusement acclame par les equi-vraison de la flotte allemande allait avoir P8^08 ce. a,:,° lieu. Cet endroit est situé à 30 milles de la , 11 avait et^. ?e'fc®rmine que les deux files côte. A ceux qui sont étonnés que nous .na^irc^ ai îes se rangeraient des deux laissâmes de nombreux navires allemands 0S flotte livrée. Les Allemands j approcher nos côtes, tandis que nos navires avaie° reÇU ordre de diriger tous les canons demeuraient à l'ancre et qu'on préparait la vîr? • aJa , ol11. an'ler1e, a^:n ^e les em- réception du roi, nous disons, que nos pa- P&c^er éventuellement de tirer à droite ou trouilles redoublèrent de vigilance et que, a ^ j ' Les navires ne pouvaient pas si l'ennemi eût tenté un coup désespéré, avoirde munitions a bord. notre flotte, tout comme depuis quatre ans, ~ 7, :? 2 ^eures pour laisser passer la était prête au combat au premier signal. allemande. Alors les deux flottes w> & ■ dirigeront vers 1 ouest et le dernier acte du Le nombre des navires livrés. drame fut joué quand le soleil disparut déjà LONDRES, 21 novembre. (Reuter). Les et quand la fière flotte jeta l'ancre devant navires qui se rendirent aujourd'hui fu- la rive sud du Firth of Forth, où elle fut rent 9 dreadnouglits, 5 croiseurs, 7 petits immédiatement entourée par la première es- croiseurs et 50 contre-torpilleurs. Il manque cadre britannique, tandis qu'un cuirassé donc encore 1 dreadnouglit, 1 croiseur et 1 britannique prit poste au milieu de la riviè- petit croiseur. Ces navires seront livrés plus re. Au coucher du soleil, quand des avions tard. Dans la traversée de la^mer du Nord britanniques survolèrent la flotte ennemie, , un petit croiseur heurta uneQnine^et coula, tous les pavillons allemands furent descen- La flotte britannique escorta les navires dus. Ils ne seront plus jamais hissés sur ce3 allemands jusqu'à l'embouchure du'Forth, bai-eaux. où ils demeureront cette nuit. Pendant toute la journée on avait été en , Détails sur la livraison do la flotte sllcmande. communication avec la flotte ennemie par | LONDRES, 21 novembre. (Reuter) Les ^leS?^Vans "■. Ordre avait été donne navires de guerre britanniques, partis à la C*US britanniques ne pouvaient rencontre des Allemands, nairçuèrent en i Pas. frate™s« av<* 'f Allemande. deux formations, à une distance de 10 kilo- ' . A'.wnretau; a bord du Queen Elisa- rnètree, laissant de la sorte un espaee que ? ,, amlra' Beatty fit célébrer un ser- traverscradent les navk-es allemands à Wr. Vlce d actlons do ?raOT' A la tête d'une de oes formations voguait le Nouveaux détails. ,,Lion", que les Allemands signalèrent si LONDRES, 21 novembre. lie coi-respondant fréquemment comme coulé. On s'abstint de spécial de Reuter, qui fut témoin de la Jivrai- toute cérémonie. On n'adressa aucun salut 8011 fl°tte allemande, annonce: ni autre signe de courtoisie usuel. , ^ ers 2 heures du matin toute la flotte avec ^Mk^nrauf : endioits désignes «t les navires allemands partit en deux lignes versée sud-ouest pour ( gagneront silencieusement les leurs. Sitôt rencontrer la flotte allemande et la conduire j ancrés les navires ennemis furent inspectés à l'endroit où aDe devait jeter l'ancre. pour s'assurer que la livraison s'effectue Po.ur Pare^ à toute éventualité en cas de ' conformément aux clauses de 'l'armistice en trahison tou^ le-s navires étaient prêts pour le ! ce qui concerne l'armement, l'état du navi- con^a^ ^ ^cs hommes se trouvaient à leur i re, etc. On signale q^un contre-torpilleur ^°vf' n i _ . . ^ . n j i ? • . i . Vers y heures le croiseur ..Cardirf" siena- I allemand heurta une mine et coula.^ En rai- ]ait les navires allemands et p<^u après on |pn d. avaries, subies a ses machines le 4 aperçut le „Cardiff", avec un ballon captif à ' ; le remorque et entouré de dirigeables, dévaluer la flotte allemande. A la tête de cette flotte, commandée par l'amiral von Reuter qui se trouvait à bord du ,.Friedrich der Grosse", on remarquait cinq croiseurs de bataille lo ,,Seydlitz", le ,,Der-flinger", le ,,Hindenbwg", le „Von der Tann" pt lo ,,Moltke". Ensiutc, précédés par le ,,Friedrich der Grosso", arrivaient le ,,Kcnig Albert", le j.Kaiserin", le , ,Prinz-Regent Lui.tpold", le ..Kaiser", le ,,Bayèxn", le „Grosser Kur-fiirst", le ,,Kjrynprinz Wilhelm" ,et le ,,Mark-graf".Finalement suivaient sept croiseurs légers précédés par le ,,Karlsruho", après quoi arrivaient cinquante torpilleurs en. groupes de dix. La reddition do h flatte attemand, L;arrivée du premier groupe. LONDRES, 21 novembre. (Officiel.) Lo commandant do la flotte rencontra ce matin, à h., le premier et le plus grand groupe de navires de guerre allemands qui se rendit pour être* interné. Le second groupe de sous-marins. LONDRES, 21 novembre. (Reuter). Un second groupe de 19 sous-marins allemands s'est rendu aujourd'hui à Harwich, Le 20e sous-marin, qui devait être livré aujourd'hui, coula en cours de route. Les 3e et 4e groupes de sous-marins. BERLIN, 21 novembre. (Wclff). Mercredi le 3e groupe de 21 sous-marins quitta également Helgoland. Le 4e groupe partira demain, vendredi. Il sera escorté par r,,Alexandra Woermann'V Conformément aux désirs des Anglais, nos navires sont çiunis de vivres pour quelques jours pour les équipages de livraison. L'amiral Meuser reçut l'assurance du côté anglais que ces équipages recevraient des approvisionnements supplémentaires dans les ports d'internement. Ce que dit la presse anglaise. LONDRES, 23 novembre. (R e u t e r.) Parlant de la livraison de la flotte allemande, le ,,Daily Graphie" dit: C'est la meilleure preuve que la puissance navale britannique rendit la victoire possible.Le ,,Daily Teîe.graph" écrit: La livraison dé la flotte) allemande constitue le jugement du monde des crimes commis par les Allemands sur mer. Jamais la flotte britannique ne remporta une victoire pareille. Le ,,Daily Ohronicle" dit: Quelque puisse être la destination deo navires de guerre allemands, jamais il3 ne seront encore rendus à l'Allemagne. La vérité sur la piraterie allemande. PARIS, 22 novembre. (Havas.) De Bâle: Dans le ,,Berliner Tageblatt" le capitaine de vaisseau Pcrsins, qui ne trouvait pas assez de mct3 pendant la guerre pour affirmer la supériorité navale de l'Allemagne, aperçut maintenant que tous ceux ciii mettaient leur confiance dans la victoire navale de l'Allemagne ont été aveuglés par les mensonges effrontés des chefs militaires navals et militaires de l'Allemagne. Le capitaine Psrsius, parlant notamment de la bataille du Sikagerak, déclara que cette prétendue victoire fut un véritable désastre pour la flotte allemande de haute mer. Sa le temps avait été clair pas un bateau allemand n'aurait échappé. Quant à la campagne sous-marine, le capitaine Permis ac-cuso ecixan-te-six sous-marins perdus en 1917 sur quatre-vingt-trois qui furent construits. Il termine en avouant crûment. C'est.parce qu'ils étaient convaincus qu'ils seraient battus par les Anglais que les marins allemands refusèrent de sortir au début de novembre |pour tenter une dernière fais la chance de sauver au moins l'honneur de la marine impériale.LsAr§inistie®o Les négociations à Spa. PARTS. 21 - vlv -, ('A v.. .) Le maréchal Foch au général Nudent, président de u ___ e _• ■ ar.' i r, ce a bpa : Deux délégués du ministère des finances, accompagnés de deux officiers fiançais, arriveront à c>pa le 22 au matin. Faites en sorte qu'ils puissent rencontrer des délégués financiers allemands pour discuter les questions financières. L'évacuation da la Belgique. PARIS, 21 novembre. (Havas.) Au commandant do la 6me armée française. Les arrière-gardes de la 4me armée allemande ont atteint le 21 novembre la ligne suivante: voie ferrée d'Eindhoven à Neer-pelt, les places d'Has&elt 'et Lccz. Le commandant de la 4mê armée allemande. Les troupes américaines en Ssigique. On nous écrit do Belgique que les armées américaines qui so sont distinguées au nord de Verdun et dans la région des Hauts de Meuse viennent de franchir la frontière belge. Elles 1 ont été accueillies par la population d'une façon touchante. Dans chaque ville et dans chaque j village libérés la population a solué les ,,Yanks" d'acclamations chaleureuses. Les Américains partagent leurs rations avec la population civilo en égard sà la difficulté du revitaillement do cette partie de la Belgique. C'ort à I.emorLeau, pro de Virton, que nos alliés onf, pénétié en Belgique. Les villes de retto région n'ont pas été détruites par les Allemands, bien que des préparatifs très complets en vue d'un anéantissement de toute la région eussent été faits par l'ennemi. Seule l'arrivée rapide des soldats libérateurs empêcha la réalisation de ces projets abominables. Les Allemands, avant de partir, se pont emparés ,do tous les vivres du Relief et y ont substitué dos provisions allemandes de qualité inférieure Tout ce que racontent les populations opprimées est connu, car c'est toujours la même terrible histoire. Les officiers partirent sans payer leurs dettes efc le dernier acte des Boches, en guise de p.p.c., fut de voler aux ménagères belges leurs derniers ceufs et leurs derniers poulets ! La marche des alliés. Il résulte des communiqués britanniques'que les arniées alliées continuent leur marche svs-tématiquement. Dans la contrée de Bruxelles ; , on recueillit 2-50C» prisonniers alliés* Au moment où l'armée américaine traversait Luxembourg la ville était pavoisée et la population offrit des fleurs aux troupes, i A Gro^boni (Luxembourg) les Français firent 1000 prisonniers allemands. Le correspondant de Reuter près de l'armce anérioaine annonce. Au nord des Hauts de Meuse et de Verdun l'armée américaine franchit la frontière belge. La réception fut. impressionnante. A' la suite du manque de vivres dans ces contrées les Américains partagèrent leur ration avec la population. Les localités dans cette région ne sont pas détruites,,mais d'a.près les déclarations des habitants les Allemands manquaient de temps pour dévaster le pays. Presque tous les officiers allemands partaient sans payer et enlevaient les derniers oeufs aux habitants. Les Britanniques traversent le champ de bataille de Waterloo. LONDRES, 21 novembre. (Reuter). Poursuivant sa marche vers l'Allemagne, la cavalerie britannique traversa le champ ae bataille de Waterloo. Hier, sur plusieurs points du front, les officiers anglais ont repris 4ps canons allemands. Les officiers allemands, chargés de négocier avec les Anglais, ont été choisis à cause de leur connaissance de la langue anglaise. Un de ces officiers déclara avoir été longtemps coiffeur dans la Victoria Street. L'armistice au front italien. ROME, 21 novembre. (Stefani.) Hier ■ nos troupes ont atteint partout les limites i indiquées par l'armistice. Partout la population leur fit un accueil enthousiaste. Les armistices navals. PARIS, 22 novembre. (Havas). L'exécution des clauses des armistices navals est assurée par des commissions interalliées d'amiraux. L'une do ces commissions a été réunie comme on le sait à Rosyth pour les opérations do remise de la flotte allemande; l'amiral Grasset y représente la France. L'autre commission a été réunie à Venise pour assurer l'exécution j cla l'armistice naval avec l'Autriche-Hongrie. | Elle comprend l'amiral Thaon di Rivel pour l'Italie; l'amiral Kiddle pour l'Angleterre; l'amiral Bullard pour les Etats-Unis et l'amiral Faton pour la France. Félicitations à l'Entente. PARIS, 22 novembre. (Havas). De Santiago du Chili : Le président de la république et le gouvernement chilien ont exprimé au ministre de France leurs' félicitations à l'cccasion de la signature de l'armistice. Un cortège composé de plus de 100,000 personnes a défilé, e'n chantant la ,,Marseillaise" et en portant des drapeaux alliés, devant les représentants de l'Entente entourés d'une délégation du gouvernement.En Belgique Recor.rraissar.co de la France aux souverains belges. PARIS, 22 novembre. (Havas). A l'occasion de la rentrée victorieuse des souverains et des troupes belges à Bruxelles, le gouvernement de la république a décidé do conférer la grand' croix de la légion d'honneur à S. M. la Reine Elisabeth. La même dignité est conférée au prince héritier qui recevra également la croix de guerre. Rappelons que le président de la république a déjà remis la médaille militait au Roi Albert et la croix de guerre à la Remèfqui n'a cessé de secourir nos blessés sous le feu do l'ennemi. * * * Le général Parsftircg chez le Roi Albert. PARIS, 21 novembre. (Havas.) Par télégraphie. sans fil: Le quartier général belge a. quartier général britannique: Prière d'annoncer au général Pershing que S. M. le Roi des Belges l'attend le 22, à 10 heures. ' Le rotour des réfugiés belges. LONDRES,: 21 novembre. Le Local Government Board prend des mesures pour renvoyer aussitôt que possible les réfugiés belges dans leur pays. a * * Le service postal. y PUTTE, 21, novembre. (V. D.) Le service postal entre la Belgique et les nations amies est rétabli. Les timbres allemands no sont plus valables- et doivent être échangés. Erî France Paris et Londres. PARIS, 22 novembre. (Havas). En réponse au télégramme de félicitations qu'il avait adresse au lord-maire do Londres le président du Conseil municipal de Paris a reçu Le télé-gramme suivant: ,.La cité de Londres s'unit à la cité de Paris dans la joie de la victoire et reconnaît avec une émotion et une gratitude profondes les services splendides et les sacrifices des brillantes et braves troupes françaises qui seront inscrites dans l'histoire du monde : victorieux comme les loyales et dévouées alliées i dans la guerre. La France et la Grande-Bretagne, dans une cordiale coopération, affronteront les grands problèmes de la paix avec une égale confiance''. * * * Les souverains anglais à Paris. PARIS, 22 novembre. (Havas.) Le roi et la reine d'Angleterre sont attendus dans un délai relativement prochain à Paris, où j la population s'apprête à leur faire un ac- ; nique, née d'une étroite fraternité d'armes, j éclatante la force de l'amitié franco-britan- j nique, née d'une étroite fraternité d'ainne3. | Dans sa réunion de mercredi le conseil mu- ( nicipal de Paris a pris déjà différentes dis- > positions au sujet de la réception qui leur sera faite à l'hôtel de villo. * * * La restitution des oeuvres d'art volées par les Allemands. PARIS, 22 novembre. (Havas). Le conseil.général delà Seine a émis un voeu teii dant à ce que les oeuvres d'art, volées pa l'ennemi, soient restituées et qu'une con mission interalliée soit nommée pour l'év: luation des pertes et des destructions de r chesses d'art qui devront être compensé-en nature par des prélèvements à faire dan les collections de l'Allemagne. * * * L'Allemagne doit restituer et réparer. PARTS. 22 novembre. (Havas.) M. Raoul Péret, président de la commission du budget, et M. Louis Dubois, rapporteur, ont rei^du compte à la commission du budget de la Chambre des députés de l'enquête qu'ils viennent de faire dans les régions libérées et de leur visite à de nombreuses localités entièrement détruites, aux usines dévastées, aux champs de bataille. Ils ont rapporte de cette visite une impression profonde et exprimé le sentiment très net qifé la France devait exiger impitoyablement de l'Allemagne, pour arriver à une restauration non seulement une réparation en argent mais la restitution de l'outillage enlevé, les matières presni^res et la main d'oeuvre indispensables. Ils considérant d'autre part comme essentiellement désirable que tous ceux qui auront à prendre part aux préliminaires de paix soient appelés à visiter les département» ayant subi l'invasion et à constater l'étendue des dommages et des dévas-' tarions. • * « La joie à Savorne. SAVERNE, 21 novembre. (Havas.) Le général Duport est entré dans S a verne à la tête de la 73me division d'infantèrie. L'enthousiasme de la population fut indescriptible. La ville était ornée d'y nos de triomphe magnifiques portant tous l'inscription ,,Honneur à nos libérateurs". La municipalité offrit un dîner aux officiera. A la place d'honneur de là table se trouvait le bourgmestre qui reçut sa démission lors de l'incident von Forstner. Era Aiîgîeterre Le parlement. LONDRES, 2i novembre. (ïleuter.) Le parlement qui a été ajourné aujourd'hui sera dissous lundi. Le discours du trône, dont il a été donne lecture aujourd'hui à la Chambre des Communes, dit que l'armistice fait prévoiv une paix honorable et durable. On engage également la nation à rie pas diminuer l'effort aussi longtemps que les dévastations de la guerre n'ont pas été rétablies. Le discours fait aussi mention de l'extension du droit électoral pour les femme». • * * Le programme électoral de Lloyd George. « LONDRES, 21 novembre. (Reuter.) Lloyd George et Bonar Law ont publié un manifeste contenant leur programme électoral, qui correspond avec leurs derniers ■discours. Ils font un appel en faveur de la continuation de l'examen des questions sou-levées par la guerre. Ensuite ils engagent la nation à.rester unie. * * * La Société des Nations. LONDRES, 21 novembre. Lloyd George, Asquith et Balfour ont consenti à accepter la présidence d'honneur de la société est faveur d'une Ligue'des Nations. * * # Les victimes des raids aériens-LONDRES, 21 novembre. (Reuter.) Une déclaration officielle dit: A la suite des bombardements et des raids aérions 488 personnes ont été tuées et 1014 blessées en Angleterre. On évalue les frais pour la réparation des dégâta à 677.773 livres sterling. * * * La réponse <*e M. A9quith au prince Lichnowsky. LONDRES, 21 novembre. (Reuter.) Au cours d'une interview sur la demande de modification des conditioins de l'armistice qui doit être attribuée à l'initiative du prince Lichnowsky, M. Asquith dit: Si je devais répondre à la lettre de Lioh-newsky ou à une lettre analogue je dirais qu'à mon avis les conditions de l^a-rmiàtice ne dépassent pas les nécessitée. L-a faut est à l'Allemagne. * * * L'opinion de Icrd Hz.'tianc. LONDRES, 21 novembre. (Reuter). Dans une interview, au sujet de l'appel du prince Lichnowsky ,lord Haldaiie dit: Aussi longtemps qu'on ne connaît pas les laits il est impossible de dfre si les affiliations du prince sont justifées. Toute la faute est à l'Allemagne et il est-nécessaire d'avoir des données exactes pour juger les faits. Le service aérien sur la Manche. LONDRES, 21 novembre. (Reuter). M. Hardley. Page,, le constructeur des fameux avions de bombardement, s'occupe activement d'outiller ses appartûls pour le service aérien sur la Manche, qu'il espère ouvrir très prochainement. Il n'emploiera à <?et effet que ses petits appareib, qui pourront transporter 20 passagers. La disposition de ces avions ressemblera assez à celle des wagons Pullmann. Les compartimente feront chauffés à l'électricité, de sorte que les voyageurs n'auront pas à se *»v£tir de costumes d'aviateurs, qui sont ase#e oc'lVe^ix. Les avions pourront transporter également une certaine quant*'t^ de bagages. On jouira à bord de tout le GCSiîurù û'.ùCZLZZZ* Le voyage coûtera 10 livre* et 15 livres, aller et retour. Le service s'éKçi.j*. de Londres à Brinclisi. <> a vr La question du séjour en Hollande r.'o î'er,-kaiser LONDRESs 22 novembre^ (Reuter.) Un haut fonctionnaire britannique, interviewé par le ,,Daily Mail", fit les déclarations suivantes: Pour autant que noi'ii saMiioiis Guillaume II demeure encore empereur d'Allemagne et roi de Prusse. Le gouvernement à Berlin, bien qu'il soit déjà constitué-depuis deux semaines, ne notifia pas encore l'abdication ai;x gouvernements alliés, ni aux Etats-Unis. Nous sommes certains que, si l'abdication eût été IV te d-i^s 'es formes usuelles, on en ei«: informé le gouvernement américain. Le kaiser, qui no énonça pas formellement au trône, considère encore comme sicv.s couronne impérial et lo trône de Prusse. Dans ces circon- ' stances, il faut bien que le mond^ admette la probabilité de son retour. Tan.*5 que les Pays-Bas ne doutent pas que les puissances en guerre avec l'Allemagne regardent comme désagréable le" droit d'asile qu'on lui estroya, les gouvernemt: 1^3 associés n'ont

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Dit item is een uitgave in de reeks L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Amsterdam van 1914 tot 1918.

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