L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam

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23 oktober 1916
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s.n. 1916, 23 Oktober. L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam. Geraadpleegd op 29 maart 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/bz6154fs7c/
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3eme Ann6< s I\°. 730 S cents Laisrscii 33 octobre 191G L'ECHO BELGE L'Union tait la Force, Journal Quotidien du matin paraissant en KoîSand* Belge est noire nom tie famiitu. Teutes les lettres doivent être adressées au bureau de rédaction: IM. Z. VOOBBUSGWAL 234-340, AMSTERDAM. Téléphone: 2797. Rédacteur en Çhei: Gustave Jaspaers. ( Charles Bernard, Charles Herblet, Comité de Rédaction: j Ren& chambry> Emîle painparé. wuiiu—wmi im.amuimii iiroaimo—■aww;—■orryp»<yn Pour les annonces, abonnements et vente au numéro, s'adresser à l'Administration ciu |ournai:N.Z.Voorbaipgwal 234-24Û, Amsterdism Téléphone: 1775. Abonnements: KoiSandefl. 1.53 par mais. Etranger fl. 2.00 p&pircoii Annonces: 15 cents la ligne. Réclames: 30 cents la ligne. 3ns Année Notre journal entre aujourd'hui dans troisième année de son existence. Nous n'avions pas escompté une Ion vite pareille et c'est plutôt avec mélanct que nous constatons comme le temps passt En annonçant la parution de l',,Ec Belge", le ,,Nieuwe Rotterdamsche C( tant" s'étonnait ironiquement de la mi tion: ,Ire- année" qui se trouvait surjio manchette. Hêlas, c'est nous qui avic raison et c'est notre confrère qui avait to Mais ceci ne doit pas nous empêcher remercier nos amis et nos lecteurs, qui se tous des amis, de l'appui si précieux qu: nous ont accordé depuis le jour de no\ fondation. Si nous avons pu mériter le e on fi an-ce dans le passé nous justifierc aussi leur confiance dans l'avenir, un ave\ ' que nous espérons aussi court que possib Et surtout pas de J^me annéeI Nous so mes certains que nos glorieux poilus ne apporteront la victoire avant. U dollar et t'hsnnsur Dans quelques semaines les Etats-U: vont s'offrir une élection présidentielle pour la première fois depuis que les Eta Unis existent, cette élection aura pour p te-fonne principale une question qui ne • garde qu'indirectement les Etat6-Unis, savoir la guerre européenne. C'est déjà u situation paradoxale. Ce n'est pas la seule Peux candidats sont en présence. M. W son, président sortant et chef des démocr tes,' efc M. Hughes, candidat des répub caiîis. Il y a deux mois, on affirmait délit rément que Wilson serait battu et que H clies entrerait à la Maison Blanche, dans i fauteuil, comme on dit dans les hippodi mes. Il semble bien que depuis lors le ve ait changé. Les chances de Wilson augme tent. Celles du parti- rival, ne progressa pas, diminuent. De toutes façons, la lut sera ardente et on peut en juger à la violen des discours des candidats qui s'injurient se provoquent mutuellement au moins qu torze fois par jour, comme de simples gue riers d'Homère. Il est singulier de voir M. Wilson attaqu violemment M. Hughes et les républicair lui qui est si bénin, si doux et de qui 1 pires torpillages n'ont pu extraire ni un c d'indignation ni une larme, mais seul ment d'admirables notes noblement jurit ques et magnifiquement professorales, semble bien que le président actuel ait fa depuis deux ans de grandes réserv d'énergie et de violence. Il n'a poi: gaspillé de si précieuses munitions s-l'Allemagne, mais il arrose son adversaire c copieuses marmites oratoires et de tous 1 gaz asphyxiants qu'autorise une guer simplement électorale. M. Hughes d'ailleu ne s'en porte pas plus mal, et il a cornu lieutenant Theodore Roosevelt qui,, cornu on sait, ne craint personne pour le ,,coup < gueule". Un coup d'oeil sur la presse am ricaine, en ce moment, est instructif amusant. Jamais deux hommes sérieux sollicitant l'un et l'autre de se voir confi les destinées de la République a un tourna: difficile de sa vie politique ne se sont -passez-moi le mot — plus authentiqueme engueulés ! Les Républicains reprochent bien des ch ses à M. Wilson, mais ils lui reprochent su tout son attitude pendant la guerre. ..Ait t-ude infâme", dit M. Roosevelt, en mo: trant à 200.000 Américains ses crocs men çants. ,,Attitude déshonorante et grote que", ajoute M. Hughes, qui est "plus m Buré et qui ne déteste pas l'ironie, surtoi quand c'est lui-même qui l'exerce. Bea-coup d'Américains sont de l'avis de ces.me sieurs. Beaucoup d'Américains pensent qi les Etats-Unis auraient dû demander rappel du comte Bernstorff le jour où diplomate astucieux publia dans les jou jiaux newyorkais le misérable ,,averties ment" relatif à la ' },Lusitania". E la ,,Lusitania'4 étant coulée malgré < rappel, on pense en Amérique que W.a h'^on aurait dû carrément se joindre ai Alliés dans la grande gendarmerie du dro ou'r?.cé. Au lieu de cela M. Wilson a e vové des notes, et des notes, et des notes, a bien obtenu d'une Allemagne souda: effrayée des concessions, mais on a vu r comment que ces concessions n'étaient p; à perpétuité, et que l'Allemagne, grnn< dé*hireuse de traités et d'accords, n'hésita pas non plus à manger sa parole. (C mange ce qu'on peut!) En résumé, la polit oue de Wilson, d'après les Républicains, ©o 'luit à cette situation-ci que l'Allemagi g-, monue absw^ument def Ktato-TTnia et m les pays de l'Entente n'ont en elle qu'ui co ianee limitée, et qu'en fin de comp le prestige du drapeau éteilé est terribl mo'it compromis M. Wilson, vous le pensez, ne s'est p; embarqué sans biscuits et il répond à s adversaires; ,,J'ai augmenté dans des ,.r portions inouïes la prospérité de notre paj Et j'ai maintenu la paix, avec le Mexiqi comme avec l'Allemagne, après avoir obtei de notre voisin du sud des garanties série ses et des Allemands des promesses formell la et solennelles. Paix et prospérité, voilà n plate-forme. Et maintenant, je suis miei en position que jamais pour offrir mes se vices en vue de la médiation, si un des bel lie gérants me le demande. Est-ce si mal?' Non, ce n'est pas mal, mais ce n'est p ^ tout à fait juste. La prospérité américain ello est due presque uniquement à l'accide: )u~ de la guerre, et le maintien 'de la paix n \n- point d'autre cause qu'une... mettons mod >re ration excessive du président Wilson. N'es ce pas lui qui, il y a dix-huit mois, s'écriai ns ,,Nous sommes trop fiers pour nous battre ' rt. A ce compte-là, il est aisé de sauvegarder de paix. Il suffit d'encaisser tous les coups de ne pas les rendre. M. Wilson appelle ce de la fierté. Le Roi Albert appellerait ce l^s autrement. Nous préférons la définition c \re Roi Albert. Mais M. Wilson, qui conna ur bien la mentalité à la Guizot (enrichisse vous! enrichissez-vous !) de ses électeur 718 a trouvé avec sa devise ,,peace and prosper lir ty" une plate-forme excellente. Et beaucoi le\ d'Américains dépourvus de çens politiqi — et la majorité des Américains manque < ïïl~ de sens et d'éducation politiques — trouv us ront que tout de même M. Wilson a bi€ mené la barque de l'Etat. Une minorité, pourtant, se form< 55! pour qui la paix n'est pas un biei fait suffisant s'il est payé trop chc: et pour laquelle aussi l'argent gagr au prix de continuelles concessions et cqh plaisances infatigables est de l'argent mal1 dorant. C'est le parti de M. Hughe c'est le parti même de la conscien< nationale. Si bien que l'élection prés ® ' dentielle en Amérique ne décidera p; i entre deux hommes -ni entre deux part établis, mais entre deux mentalités, l'un :e%". ancienne, matérialiste, pratique et positiv-a dont le dogme est la prospérité commercial* ne et le but, la paix à tout prix; l'autre, pli élevée, d'un ordre moral supérieur, qui coi sidère qu'un grand pays comme les Etats Unis ne peut pas, ne peut plus, sous pré texte de doctrine de Monroe, se tenir e" l'écart des luttes qui déchirent le monde, e u~ qu'il doit, à son tour, prendre parti entre lé in assassins et les assassinés. M. Wilson et so °" parti ont trouvé la conscience politique d l'Amérique endormie et "satisfaite de cetf ll~ longue léthargie. Ils veulont que ce son tlu meil magique continue, et leur politique es te de lui administrer à haute dose le somnifèr ce doré des gros dividendes. M. Hughes, de so côté, et ses amis, estiment que l'argent n'es a~ pas tout, que le spectacle de l'Europe,. qi: r" fait fondre dans un même creuset ensai: glanté ses fils et sa fortune simplement pôu or assurer aux peuples la faculté de vivre dan s> la liberté et dans le libre exercice de leu génie particulier, doit ouvrir les yeux, doi rl réveiller la conscience d'une grande et sain démocratie que l'argent a pu amollir m'ai 1_ qu'il n'a pas encore corrompue. Pour M ■fl Wilson, la grande affaire c'est la prospérité it — et la paix. Pour M. Hughes, il y a mieu: 68 que la paix et mieux que ia prospérité. Il *t a un honneur intact, il y a l'admiration e 1T le respect du monde civilisé, il y a la ne le blesse ènfin du devoir accompli qui consist w à se ranger du coté des victimes et contr re les agresseurs. rs C'est peut-être là une attiude non ie vielle pour les .Américains, pris • dan ie leur ensemble, mais ce peuple gène le reux et sensé ne pourra pas reste e- longtemps insensible à la voix d et- ceux qui l'entraînent actuellement vers de st .voies nouvelles et hautes, et qui veulent lu er faire entendre, qu'au-dessus du bienfait d it la richesse, il y a celui d'une conscience clai — ro et tranquille — et, qu'au-dessus du doJ it lar, il y a l'honneur! René Feibelman 1- Pour la fête psîronsSe du Soi. 1_ Nous avons le plaisir d'annoncer à ne lecteurs que, pour la deuxième fois cett s" année, notre journal —- sous les auspices d< s" L'Union Belge d'Amsterdam — organiser; une grande soirée patriotique à l'occasion d< J" la fête patronale de notre Souverain. s~ Des_ circonstances indépendantes de notr< ie volonté ne nous permettront pas de fair< le coïncider la date de notre soirée avec la fêt 3® du Roi, qui est célébrée le 15 novembre r_ Nous avons dû choisir la veille, 14 novem bre, pour cette soirée, qui aura lieu dans h t> -grande salle des fêtes du local ,,Belle-Vue' >e (400 Marnixstraat). Outre deux causerie patriotiques, — l'une en flamand, l'autre T en français, — nos compatriotes auront l'oc casion d'entendre plusieurs des meilleurs ar 1 tistes belges et alliés séjournant en Hol ^ lande. n Nous publierons prochainement de 2-" détails relatifs au programme. Mais nou: is avons voulu communiquer à nos compatrio tes, dès aujourd'hui, la date à laquelle aurf lieu la soirée patriotique organisée à l'occa n si on de la fête de notre glorieux Roi. Tou: i- les Belges d'Amsterdam et des environ: pourront donc se réunir dans une même pen séo d'admiration et de fidélité patriotiques ^ c. ■ c ■ — l Si y a un ait 23 octobre 1915: Les Italiens, poursuivan is l'offensive, réalisent des succès dans phi îs sieurs secteurs. Les Autrichiens forcent U > . Drina vrès de Visegrad.. En Belgique. Li- ia Le régime de ia terreur tX r_ Nous apprenons que le docteur Bull, do nous avons annoncé récemment la oômpanifâ , prochaine devant le tribunal militaire boche, été condamné mercredi à 6 ans do travai 15 forcés. Dans le même procès 14 Belges étaient imp it qués. Nous ignorons les peines qu'ils ont e 'a courues. B- , t- » A SruxeHes Les Boches annoncent la troisième cai i pagne de leur ,,Deutsche Theater" en B( |a gique. Ils ont raison. Ce sera la dernier Les artistes affamés (pourvu que la fai ne les ait pas rendu sourds en vertu c proverbe ,,Ventre affamé n'a pas d'ore: z" les"), les art-istes affamés vont jouer t V Théâtre du Parc ,,la Mort de Màllenstein; — sans la musique de M. Vincent d'Ind P Cependant, Erit-z Wallebach (ou un no approchant, nous ne savons plus exactemen dirigera l'orchestre. Pourvu que ces Boch ne poussent pas la magnanimité jusqu n vouloir interprêter de la musique français Ne forçons point notre talent... ' • * * * Le conseil académique de l'Universi é libre persiste dans sa patriotique décisic de ne pas faire reprendre les cours. Voi j. qui est parfait. Toutefois, des mesures vie: 3 nent d'être prises en vue de l'examen pr .q paratoire aux études de candidat ingénieu [. La séance aura lieu le 9 novembre. Le jiu LS sera présidé par le professeur Eugèi [s Brand. Les professeurs Stroobant et Foeti: > ger sont désignés pour les examens c ï sciences mathématiques, en dessin, etc. , les professeurs Lonchay et de Reul pour ,! littérature, l'histoire, la géographie et 1 L_ langues. Le nombre des candidats sera pr bablement assez élevé. * * * v L'année judiciaire vient de s'ouvrir. Voi ^ la composition des chambres formant la Co i d'appel de Bruxelles pour l'exercice judiciai 3 1916/1917 : ' & I Ire chambre: premier président, M Faide e président, M. Lévy-Morelle ; conseillers, M3 e Meuren, Mertens, De I^e Court, Arnold, Ve meer ; avocat général, M. De Hoon ; greffie M. Liénard. 2e chambre: président, M. Ernst; conseiller 6 MM. Demunter, Joly, Hubin, Simon, Morell 1 avocat général, M. De Beys; greffier, M. G ^ lain. i 3e chambre : président, M. Jamar ; conso: lers, MM» Mechelynck, Duprét, Van Kempe: r Van den Borren, Michielssens ; avocat généra s M. Janssens; greffier,.M. Haseleer r 4e chambre: président, M. Cluyd'ts.; conse: . lers, MM. Nys, Nothomb, Leclercq, Oblin, < Lichtervelde ; avocat général, M. Straetman: G greffier, M. Verschueren. 3 oe chambre civilq et des mises en accus tion: président, M. X....; conseillers, MM. < , Leu do Cécil, Jacmin, Guesnet, Bassing, L ç v>et; avocat général, M. De Le Court; gre r r fiers, MM. Van Hamme, Déniés. 1 6e chambre : président, M. de Busschor< conseillers, MM. Baliée, Dei-eine, Ernst < Bunswyck, Lamal, Drion ; avœat général, ^ 2 Gecfché; greffier, M Guyot. 5 7e chambre civile et des mises en accusatioi président, M. Marez ; conseillers, MM. Boui - Ion, Verhaegen, Journez, Scheyvaerts, Morel < s Westtraver ; avocat général, M. Van den Brai . den de ïteethj greffiers, MM. Raeymacckers Déniés. > ,v r 8e chambre correctionnelle : président, $ e X...., conseillers, MM/ Eeekman, Çassess ^ Spronck, De Roo, Maffei, Gombault, Smit i Soenens; avocats généraux. Mil. Eeman e Demeure; substituts du procureur du roi, . Simons, Sartini-Van den Kcrckhove; greffier . MM. De .Vylder, Vervaercke. * * * On lit dans un journal de la capitale : Les administrations communales intére? • soes viennent de prendre les mesures près crites pour l'exécution des instructions édi< tées en vertu de la loi du 22 mai 1878 < s relatives à l'«mploi de$ langues flamanci et allemande dans les relations de servie* des autorités administratives belges d l'Etat. Il résulte des instructions que les autorité administratives et les fonctionnaires d l'Etat résidant dans la partie flamande d gouvernement général, ou dans un distric se trouvant partiellement dans la parti flamande, doivent tous écrire uniquement e flamand lorsqu'ils s'adressent aux autorités aux communes et aux particuliers, à moir que le destinataire n'ait demandé qu'on h réponde en français ou n'ait lui-même écri en cette langue.' Pour l'agglomératio bruxelloise, le flamand ou le français pet vent être'employés, à moins que le destim taire n'ait lui-même écrit en flamand. Dans la partie flamande du gouvernera en général, les autorités administratives et k fonctionnaires de l'Etat doivent, de part € d'autre, faire usage de la langue flamand dans leurs relations de servioe. Dans l'agglc mération bruxelloise, le régime bilingu est autorisé. A partir du 1er janvier 1917, les relation de servioe entre les ministères et les autor tés centrales résidant à Bruxelles et les autc rités immédiatement sous leurs ordres, s tuées dans la partie flamande, devront 5 faire exclusivement en flamand. I Les avis et communications que les autor: tés*et les fonctionnaires adressent au publi i doivent être faits exclusivement en flamand Lorsque la nécessite s'en fera vraiment sei tir, une traduction française pourra être jointe. Ce sera notamment le cas dans les at communes dont une fraction importante de )n la population ignore le flamand. a Le même régime est'applicable aux com-1X ' munes faisant partie de la région linguisti-li_ ' que allemande. Les dispositions que nous a_ venons d'énumérer sont également applicables à la Société nationale des Chemins de fer vicinaux et à la Société nationale des distributions d'eau. A Caisse! I_ . Pour autant que nos lecteurs continuent ' à nous adresser des notes sur les 104 apothi-^ caires et. morticoles flamingants qui ont u signé le manifeste nous les connaîtrons j_ bientôt tous. Et c'est très heureux. Car, les connaissant, nous les ferons connaître. Les neutres qui se sont ran-' gés à leur suite ne savent certainement ^ • pas la ,,valeur" de ces olibrius que la mo-^ j tion patriotique votée au dernier Congrès Js ! des comités belges en Hollande remet, si ' carrément, à leur place. Comme quoi ils ont 0 eu tort de quiter leurs officines et les éta-bles dans lesquelles nous aimons nous les figurer, le clysôpompe à la main, prêts à donner leurs soins à de pauvres animaux résignés. Celui qui passera aujourd'hui devant les yeux de nos lecteurs est le docteur Brus-/. man, d'Assenede. Assenede est un petit village des environs de Gand où les Van Roy et les Jan Eggen allaient faire la bombe de ^ temps à autre. Us y rencontrèrent — et ^ r^oururent parfois à ses bons offices — le n docteur Brusman, germanophile enragé et ^ anti-français comme la plupart des cerveaux ^ brûlés inscrits au ,,'t Zal wel Gaan". Lors-2g que, le 2 août 1914, les Allemands nous insultèrent de leur ultimatum, Brusman critiqua vertement le gouvernement belge qui prétendait, les armes à la main, faire cj observer la neutralité du pays. Quelques lr soudaines passèrent. Puis, les Allemands re firent leur entrée triomphale à Assenede. Le docteur Brusman, fut le premier à les r5 recovoir. Tous les dimanches, ce lécheur de ^ bottes reçut à sa table les officiers ennemis. J" Nous citerons parmi ses invités Herr Albert 5 Ilùth, sous-officier des hussards de la mort, s avant la guerre expéditeur à Hanovre et avec »; lequel Brusman se lia <Tamitié, d'une si i- brûlante amitié que, lorsque Albert Huth séjournait à Selzaete, le morticoîe flamin-gant venait fréquemment lui rendre visite, j' On voyait le sinistre individu sonner à la l' porte de l'habitation où logeait' le sous-1_ officier bodhe et demander si ,,M. Albert le | était là?". ,,Monsieur Albert", l'homme qui >; avait aidé à la terrorisation des Flandres! J Lo docteur Brusman est un misérable. Lors-que ,,Monsieur Albert" n'était pas là, Brusman réclamait les feuilles allemandes ç_ reçues par son ami et les emportait pour s'en délecter dans son cabinet de travail. Ce fait est-il suffisant à l'édification des neu-le très? Car nos compatriotes ont depuis long-f. temps rejeté loin d'eux la pensée que les flamingo-boches étaient des esWits faibles. 1 : Il «n est parmi eux, sans doute. Mais ce ^ sont surtout, dans la majorité, de mauvais • patriotes, des renégats et des traîtres. Quel & est le Belge, vraiment digne de ce nom, qui essayera de les sauver? [. ' " ■' ' Be® FlarscSres t Lo /j^elograaf" apprend que le duc Albert [. do Wurtembur^ a quitté Thielt mercredi, suivi 5, do son état-major et de sa domesticité. Le bruit , a aussitôt couru que lo vaincu de FYser allait se fixer à Audenaorde. * * * Lichtervelde, Bevcren. Ardoyo sont remplis ■. de troupes. Il y a parmi eux do tous jeunes hommes ainsi que des vieillards sexagénaires, k Un grand nombre de cavaliers sont ' également arrivés. e Plus loin, derrière la ligne du front, les !S ^raisons sont toujours réduites. C'est ainsi e que plusieurs villages n'hébergent pas un 6eul Boche. Dans d'autres, on n'en compte ;3 que quatre ou cinq, e ; t Aib Pcajrs Wallon e La Cour d'assises du Hainaut a prononcé le n verdict dans l'affaire criminelle d'Ecaussines, i, crime commis par le jeune Pétiau sur la per-s soime de Marthe Sevrin. L'inculpe a été acquitté. t * * * Les employés, ouvriers et attachés à l'administration du chemin do fer vicinal Binohc-La Louvière ont reçu cKacum une indemnité do dix francs eu égard à la cherté de la vie. * * * ^ Le dernier combattant de 1830 vient de i ^ mourir. C'était le bravo J. van G-hool, domici- ! t lié à Chenée, où il s'est éteint à l'âgo de 106 e ans! % * * *, y e Le pain est devenu si mauvais qu'on peut à peine le manger. Les maladies d'estomac sont nombreuses, surtout parmi les vieillards et les 3 enfants. - * * * Les Boches font fabriquer des munition? l- aux laminoirs de fer de la société l',,Al e liance" à Marchienne, près.-de Charleroi. Nous en trouvons la preuve dans le fait que deux ouvriers ont été l'un tué, l'autre blessé c par l'explosion d'une grenade. Les victimes ! . ; se nomment Léon Courtois, 35 ans, domi- i | cilié à Monceau, et Pierre Rutschitztsku, ! âge de 40 ans — qu'on croit être un sujet roumain ou un prisonnier russe. Les dégâts matériels sont importants, mais localisés. A Huy ' On annonce lo décès de Mme Henry Delattre, à li suite d'une grave opération. La défunte, fille du directeur des célèbres papeteries Godin, femme de l'administrateur de la Banque nationale à Huy, s'est éteinte à l'âge de 59 ans. La nouvelle de la mort de M. Joseph Daxhelet nous parvient également. M. Joseph Daxhelet était directeur de la Métallurgique austro-belge de Corphalie et membre du Conseil des prud'hommes. * * * Les membres du barreau hutois se sont réunis, le jour de rentrée, pour procéder à. l'élection de leur bâtonnier,, ainsi que des membres du Conseil de l'Ordre. Me Fernand Lebeau a été élu bâtonnier en remplacement de Me Jules Giroul, bâtonnier sortant et non rééiigible. Sont nommés membres du Conseil : Mes J. Giroul, Paul de Ville, Er. Loumaye'; Auguste Sniets, secrétaire. Le bureau des consultations gratuites a été formé comme suit:, président,-Me Paul Giroul ; secrétaire, Me Pierre Dijon. La chambre des avoués se compose de Me Victor Jamotte, avocat avoué; Alfred Roland, avocat avoué; A. Jamin, avoué, répétiteur, et Armand Foncoux, avocat avoué, secrétaire. Le personnel du greffe et du parquet ee compose de MM. Alfred Ciiarlet, faisant fonctions de greffier en chef, en remplacement de M. Osoar Delmer, greffier titulaire en congé; Marc Oslet, greffier adjoint, attaché au cabinet d'instruction ; R. Colette, greffier-adjoint, siégant à la chambre correctionnelle; Armand Tilieux, greffier-adjoint surnuméraire. M. Léon j Jadot est secrétaire du parquet; M. Léon Ja-mart, sous-secrétaire; M. Rouchet, commis au greffe, et M. Joseph Collette, bibliothécaire. Employés au greffe civil, MM Thomson et Freson. au cabinet d'instruction, MM. Henry et Debatty. M. Preud''homme remplit les fonctions de greffier auprès do M. Derriks, juge des enfants. Les huissiers viennent de oonstituer aussi leur chambre des discipline pour l'année judiciaire 1916—1917. Syndic, M. Halleux ; trésorier, M. Moesoux; rapporteur, M. Collard; membre, M. Debatty; secrétaire, M. Vincent. A m ILisraXîOfcargi On expose ce qu'on peut. A 'St. Trond» ce sont des lapine, à Haeselt des chèvres, dans d'autres villes des tableaux. Il est vrai que ceux-ci, même s'il y a parmi eux des croûtes, ne 6e mangent pas et le public est plus naturellement porté vers les chèvres, les lapins ou les poules parce qu'il a plus faim dç chair fraîche que de sensations d'art. Le contraire serait étonnant. *-:«■* Les Boches ont interdit la tenderie, sauf pour la prise, des grives au lacet. Mais il faut une permission spéciale do la Kommandantur ob co!;e-ci s'achète! ISn Campine Une petite manifestation do sympathie a eu lieu à Calmpthout en l'honneur de MM. Aghte (père) et B. Peeters qui, pendant un an et demi, ont rendu d'excellents services comme f.f bourgmestre et f.f. de secrétaire de la commune. M. Agthe, dans un moment difficile, a, en effet, pris sur lui de gérer les intérêts de la commune. A la maison des jubilaires .sont arrivées des quantités d'adresses de sympathies, parmi lesquelles celles de Jan de Vos, Louis Franck, Rijckmans, du député permanent quantités d'adresses de sympathie, parai i chefs-d'œuvre dessillés à la plume par A. Van Neste, gfrovés par Louis Peeters, Mlle -Bertlie Van Regemortel les avait reliées artistiquement avec le concours du forgeron d'art Louis Verhees. Le président du comité local de secours et d'assistance, M. Van Regemortel, trouva quelques paroles émues à l'adresse de MM. Aghte et Peeters. Deux délégués du Comité américain for relief, Fr. C. ThwaLts et Maveriok, présentés par M. Delannoy, membre du Comité national d'alimentation à Anvers-, avaient tenu à assister à la manifestation. ,,Partout, en Belgique, dit M. Thwaits, nous avons senti battre le coeur du pays. Ça nous récompense d'avoir fait jusqu'ici un long voyage ! ' ' Atax Srortt?êres Il y a maintenant quatre cents civils au tra^ vail, dans les environs de St. Laurent et de j Maldeghem, pour aider les Allemands dans : 1!achèvement des travaux de fortification.- • Dans un petit village des environs les : Allemands ont eu recours à la force pour arri- ; ver à leurs fins. Neuf hommes avaient éto : désignés pour travailler, mais ils s'y refusèrent, bien que le salaire qui leur était offert I comporta 4 marks, ee qui en ces temps de ohô- | mage et de misère constitue certainement une j tentation. Sous escorte, ces hommes furent conduits à la frontière et, lorsque, là aussi, ils persévérèrent dans leur refus, ils durent rester debout toute . la journée à Stroobrugge, sous la surveillancè de sentinelles. Ce sont des hommes du village de Bouchante qui doivent faire des tranchées de Watervliet à Selzaete, formant donc la continuation de çelles de Maldeghem. J'apprends que le bourgmestre de Maldeghem a été arrêté. On no sait pas encore si j cette arrestation a quelque rapport avec la mobilisation des civils, car les communications : sont très difficiles entre les habitants des deux côtés du fil. Les Belges sont surveillés très sévèrement par les postes-frontières et ne peuvent avoir aucune relation avec les personnes 6e trouvant sur territoire hollandais. « ♦ * Le tramway Br u ges-M i d dolbourg roule de nouveau après deux années d'interruption de service. La ligne est même prolongée jusqu'à j Ji WensiZoon pardessus I y* & D'HIVER il | depuis fl. 27.50. | Hoiweg 11 l la Haye. Maldeghem. Lo tramway apporte de grandes quantités de gravier. Des civils, de jour en jour plus nombreux, sont appelés à aider lc« Boches qui se servent du gravier pour les tranchées et les routes conduisant à celles-ci. Un Ministre socialiste mdfqin leur devoir aux travailleurs Nous sommes en guerrç, c'est-à-dire qu'aucune activité ne doit se produire qui ne soit rattachée à ce but suprême. Nous sommes en guerre, c'est-à-dire que la besogne ne souffre ni retard, ni négligence, ni irrésolution, ,,ni administration". Nous sommes en guerre, c'est-à-dire que notre intérêt personnel ne peut compter, qu'il est, qu'il doit être subordonné a l'intérêt général. Que le citoyen oublie ,,ses convenances , que le député oublie sa circonscription, que l'industriel oublie son gain, que 1 "ouvrier oublie sa lutte pour une condition meilleure. Albert Thomas, Député Socialiste, Sous-Secrétaire d'Etat aux Munitions. 11 ■ K1 11 Légation É Beffjpg Arrâté-Ioi du 21 juillet 1016. AVIS. En vertu de l'arrêté-loi du 21 juillet 19i6, les Belges nés .après le 30 juin 1876 e,k, avant le lr juillet 1898, résidant à l'étranger et qui ne sont pas sous les armes, sont appelés, pour la durée de la guerre, à servir la Patrie. En conséquence, les hommes résidant à La Haye ou à Scheveningen doivent se présenter,-avant le 15 novembre 1916, munis de leurs pièces d'identité, à la Chancellerie de la Légation do Belgique, 12, Lange Vijverberg, La Haye, qui leur fournira les éclaircissements nécessaires. / Est réfractaire et puni comme tel, le mi- ■ licien qui néglige de se faire inscrire. Est réputé déserteur et passible des pei-nes prévues par le Code pénal militaire le milicien qui change do résidence pour se soustraire aux opérations du recrutement ou qui, dans le même but, emploie des manoeuvres frauduleuses (arrêté-loi du 21 juillet 191$, cité ci-dessus). Jusqu'à ce que l'arrêté-royal prévu à l'article 30 ,de l'arrêté-loi du 21 juillet 1916 en dispose différemment, n'ont d'autre obligation^ que celle de s'inscrire les bornâmes mariés nés avant 1895 et les célibataires né3 avant lo 1er juillet 1886 qui sont, depuis le 20 juillet 1916 et continueront à se trouver aux Pays-Bas. La Haye, le 19 octobre 1916., ieipol leiiÉiip Boslult-Wot van 21 Juii 1916. BERiCHT. Krachtens Besluit-Wet van 21 Juli 1916, zijn de Belgen, geboren na 30 Juni 1&76 en voor 1 Juli 1898, in den vreemde ver-blijvende, en die niet onder de wapens zijn, opgercepen om voor den duur van den cor-log het Vaderland te dienen. Bijgevolg moeten de mannen die iti Den Haag of Scheveningen verblijven, zich voor 15 November 1916 aanbieden, voorzien van hunne identiteitsbewijzen, op de Kanselarij van het Belgisch Gezantschap, 12, Langé Vijverberg te 's-Gravenliage, waar hun de noodige inlichtingen zulleii verschaft wor-den.Degenen, die zich niet laten inschrijven, zullen als wcerspanni'gen aangezien en ai-zoo gest-raft worden. Zullen als desertev/rs beschouwd en volgens het Krijgsstrafwetboek behan-deld worden, diegenen die van woonplaats veranderen om zich aan do wervingsverrich-tingen te onttrekken of die, met hetzelfde doel, bedrieglijke middelen gebrui&en, (Wet-Besluit van 21 Juli 1916, hierboven ge-meld.)De gohuwden, geboren voor 1895 en de ongehuwden, geboren voor 1 Juii 1886, welke zich sinds 20 Juli 1916 in Nederland bevinden en die zullen voortgaan $r te verblijven, hebben geene andere verplich-tiag, totdat het bij artikel 30 van Besluit-Wet van 21 Juli 1916 Voorzien© Koninklijk Besluit er anders over bcschikke, dan zich te doen inschrijven. •'s-.Qrayenhage, 19 .Qctober 1916.,

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Dit item is een uitgave in de reeks L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Amsterdam van 1914 tot 1918.

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