L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam

1182 0
close

Waarom wilt u dit item rapporteren?

Opmerkingen

Verzenden
s.n. 1918, 22 Maart. L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam. Geraadpleegd op 29 maart 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/n29p26r765/
Toon tekst

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

4èine Annee TV" 12545 s cents VettcSB-eeSâ 22 mars 191S L'ECHO BELGE L'Union fait la Force. Journal QasoticSierï du raigatini Elargissant en ïloSgaiide Belge est noire nom de Famille. ! J Trr^-rz=^_i—- l— I . .. jmmm ■■—r*i —. . " v,,.i(4"s les lettres doivent être adressées il 13 I Rédacteur en Chef: Gustave Jaspaèrs. Abonnements: Hollande il. 1.50 par mois. Etranger tf. 2.00 par mois. Pour les * ,«* «AriootUr»»,» - rvi <y */tf~6ir»5?KE IKfîW A 3, 234-2AÎ) 1 i ire *=>.»»* eu o **»rï tr>*-T,«fmhrv. militaires au front et les militaires internés en Hollande fi. 0.75 par mois payable Ibareaujde réfaction. Al. 3«di4 -40, . _ Charles JBer^iarcI, Ketlô anticipation. Annonces: 15 cents la ligne. Réclames: 30 cents la ligne. „ileinaane est coupable... Elle est singulière, l'aventure qui vient d'arriver au prince lichnowsky, ancien ambassadeur d'Allemagne à Londres Singulière et amusante, et instructive. Lo guerre nous donne trop rarement l'occasion de nous divertir pour que nous laissions passer celle**. Vous savez sans doute, en gros, de quoi il s'agit Le ponce Lich-Lwiv fut envoyé à Londres une année avant la grande guerre. Il etai> peu connu en Allemagne, et rien ne le destinait a remplir un rôle diplomatique. C est sans doute ce qui le distingua aux yeux de Guil-laume II C'était un homme distingue, d'excellente famille et de bonne éducation. Il était prince. Il était riche, et il écrivait de longs et mornes articles sur la politiqu< internationale. Il n'en faut guère davantage pour être .nommé ambassadeur d Aile-I niao-ne. Le malheur, c'est que Lichnowsky : candide autant qu'une communiante, succédait à Londres aù vieux Marshall von Bieberstein, le seul diplomate que l'Aile; ma»ne ait jamais produit, qui n'était peut-Être pas très fort, mais qui était brutal et .roublard, et qui avait eu la chance de mater la Turquie au point de l'amener au detfré d'asservissement où nous l'avons vue dans cette guerre. Marshall von Bieber-stein avait été envoyé à Londres au lendemain de la crise marocaine où l'ambassadeur d'Allemagne, comte Wolff Mettamich, avait montré tant de négligence et de faiblesse intellectuelle: l'Allemagne suivant son idée, tentait de chloroformer 1 Angleterre afin de pouvoir à son aise, à son jour et à son heure, assassiner la Belgique, et si possible la France, sans que l'Angletefre pût rien pour l'en empecher. Wolff Met-ternich avait avalé la menace de 1^9; terre de 1911. Il fut rappelé. Marshall lui succéda, chargé de flatter le gouvernement anglais eb de lui lier les mains. Heureusement, le petit complot ne réussit pas. Marshall se heurta tout de suite à la fermeté et à la clairvoyance de Sir Edward Grey qui repoussa avec pertes les avances de l'ambassadeur de Guillaume II, bonnes tout au plus pour appâter des Turcs. De chagrin, il décida d'en mourir et, pouir une fois, tint parole. Et le beau plan allemand tomba comme château de cartes. Alors on se demanda à Berlin ce qu on ferait de l'Angleterre et qui on enverrait la-bas pour endormir John Bull. JJ fallait un ambassadeur. On nomma uai homme du monde. Je me souviens très bien de la conversation que j'eus avec le nouvel ambassadeur peu avant son départ pour Londres. Il sein-blait plein de zèle et de chaleur, et plein d'inexpérience. Il me dit la sympathie qu il éprouvait pour l'Angleterre, et de quel coeur il comptait travailler au rapprochement des deux pays. Pauvre prinoe! H oubliait, ou il ignorait, que s'il était, lui, officiellement chargé de faire aux Anglais les doux yeux,d'autres, travaillant à côté de lui à Londres comme à Berlin', devaient, sous le couvert de son nom, préparer la guerre Européenne, d'où l'Angleterre serait naturellement exclue. Le plan était sftnple, n'ayant pas changé. .Faire croire à l'Angle-:erre qu'on voulait vivre avec elle en paix ït en amitié et si possible la lier à cette imitié par un pacte. Puis, une fois l'Angleterre ligotée par les soins de Lichnowsky, déchaîner la guerre continentale que ['Allemagne se faisait forte dé gagner en trois mois... Lichnowsky partit donc pour Londres, innocent et serein. Mais là-bas il trouva comme principal collaborateur, — qui1? Simplement, M. de Kiihibnainn, qui depuis a fait beaucoup de chemin. Entre ces deux hommes, la lutte se déclara, immédiate, sourde, terrible. Lichnowsky voulait la paix, c'est certain. Ktihlmann voulait la oaix avec l'Angleterre seulement, la neutralité anglaise, et rien de plus; et ceci non plus n'est plus douteux. Or, grâce à l'honnêteté " anglaise, ils échouèrent l'un et 'autre. Lichnowsky eut la guerre, et Kiihl-nann eut l'intervention anglaise. Succès. C'est cé long détour que j'ai pris pour ous parler des mémoires du prince, qui ont publiés par notre excellent confrère uédois Politiken, et qui ennuyent ccxnsidéra->lement le gouvernement allemand, et sans loute aussi M. de Kulilmann. Car le prince lichnowsky ne se tient pas pour battu, ndépendant, riche et dédaigneux dés peti-es intrigues de la Wilhelmstrasse, il peut lire la vérité, et il l'a dit. Et que dit-il? Jue l'Allemagne a voulu cetté guerre. Que 'Allemagne a empêché tout ce qui pouvait .mener une solution pacifique de la crise le 1914, que l'Allemagne, et avec elle 'Autriche, sont responsables de tout le ang versé depuis lors, et que l'An-leterre non seulement ne voulait pas la [uerre, mais a tout fait, tout, absolument out, pour l'épargner au monde. Il ne 'agit plus ici d'un témoignage ordinaire. 1 s'agit du témoignage d'un des premiers cteurs du drame. Et il est remarquable ' ue ce témoignage soit un acte d'accusa-ion écrasant -et vienme confirmer par sur-roît totut ce que l'Entente a affirmé, établi et démentré depuis près de quatre ans. On conçoit que les mémoires du prince lichnowsky ennuyent beaucoup le gouver-lement allemand, mais ils ne l'ennuyeront amais autant qu'ils nous plaisent et nous ntéressent. La presse boche a déjà tenté le faire passer pour dément l'ancien ambassadeur de Guillaume II. A la commis-ion du Reichstag, M. von Payer a lu une ettre d© Lichnowsky où il s'excuse de la livul^ation de ses mémoires. Ça, ça nous st bien égal. Car le prince ne revient pas ur ce qu'il a écrit, et il a écrit que l'Alle-nagne seule est coupable. Nous le savions. Ylais il le confirme de toute la force de sa >arole de gentilhomme. Cette confirmation ist précieuse et elle contribuera peut-îtra à ouvrir les ^eux du peuple allemand , sur toute la sceieratesse deployee y a quatre ans pour amener la guerre. Le peuple allemand, sans la publication de ,,Politiken'' n'eût sans doute jamais appris que le prince Lichnowsky, son ambassadeur à Londres, accuse le gouvernement allemand d'avoir provoqué la guerre. Et il se demandera sans doute comment il se fait qu'on homme qui a occupé une situation si éminente ait cru. devoir faire cet aveu . terrible. Il n'y a qu'une explication vraie : c'est que le prince Lichnowsky a voulu libérer sa conscience. Et il l'a fait à sa manière et à son heure, sans • doute un peu tardivement. Mais il l'a fait. Et il y' a du mérite. Car ses mémoires confirment non seulement la culpabilité du gouvernement allemand; ils confirment encore ce que nous savions de lui, Lichnowsky, à savoir que ce. fut un médiocre ambassadeur, et qui n'a jamais connu que trop tard tout le travail d'intrigue qui se poursuivait autour de lui, dans sa propre ambassade. Et ils confirment enfin, oes mémoires, que le prince Lichnowsky est un parfait honnête homme, qui n'a pas voulu' que ses .descendants pussent un jour rougir de lui pour avoir participé à un crime, pour avoir, dans sa simplicité princière, été l'instrument de ce crime, pour avoir su ni l'empêcher ni le dénoncer, et enfin pour n'avoir point voulu se désolidariser d'avec les criminels ! Avec les révélations de Lichnowsky nous . avançons d'un grand pas vers la vérité sur les événements de 1914. Déjà les révélations de M. Pichon sur le déshonorant marché offert à la France (occupation de Toul et j de Verdun!) par M. de Bethmann-Holl- ' weg avaient jeté sur ces journées terribles ' une lueur impitoyable. Le en par quoi le j prince Lichnowsky libère enfin sa coin-science, sa patiente conscience d'honnête Al- : lemand et de patriote, vint, lui aussi, à son « heure. Oui, oui, la vérité est en marche. Elle est boiteuse, elle est lente, elle prend 1 des détours imprévus par des chemins sou- 1 vent ensanglantés. 1 Oui. Mais elle vient ! Elle ne peut pas ne pas venir! René Feibelman ■ * ii 'jj i — Un ilfteojjjatégorips. : La presse allemande attribue à Gompers, 3 président de la fédération américaine du travail, d'avoir déclaré que la meilleure solution de la question belge serait le partage -pur et simple de la Belgique entre la Hollande et la France,parce que, au sens ethnographique et politique, il n'existe pas un peuple belge. i Pareille thèse est démentie par l'histoire et l'attitude de la population belge entière, i Le Ministre Belge à Washington, chargé d'interroger Gompers, a reçu de lui la lettre suivante: ^ 14 mars 1918. Cher Monsieur de Cartier, Vous me faites savoir que vous avez reçu de votre gouvernement des informations au sujet des déclarations que la presse allemande m'attribue: ,,J'aurais suggéré comme ! étant la meilleure solution, pour terminer la guerre, de partager la Belgique d'après la base suivante: le nord de la Belgique serait attribué à la Hollande et le sud à la France, qui renoncerait en conséquence de cet agrandissement à toutes revendications l de l'Alsace-Lorraine". Vous me dites aussi ] que la presse allemande publie ceci:,, J'aurais ^ déclare que le peuple belge n'existe pas 2 ethnographiquement parlant". J'ai visité la Belgique en deux occasions et ai trouvé ] son peuple absolument distinct des autres, ( ainsi qu'habile, énergique et possédant un £ caractère. Certes, le peuplé belge s'est mon- j tré sous un jour très favorable, non seule- Ê ment sur les champs de bataille, mais p-ussi. c dans l'héroïque résistance de ses masses f ouvrières contre la tyrannie et les outrages- o allemands. Je suis fier d'être compris parmi <-ceux qui luttent pour la restauration com- B plète de votre pays ravagé et de votre na- c ! tion éprouvée. Je vous prie, de croire que a non seulement je n'ai jamais émis les paroles c qu'on m'attribue, mais que pareilles pen- t sées n'ont même pas traversé mon esprit. ± Toute oette histoire est une fausse nouvelle c fabriquée en Allemagne. Suis fier d'être en g plein accord avec le président Wilson et ap* t prouve les buts dé guerre de l'Amérique 1 qu'il a si clairement définis. à (signé) Samuel Gompers, président de la Fédération américaine du r Travail. % ■■■IP II \ le relèvement écennipe le la i Belgique. . ; s Une mission, constituée par le gouvernement belge en vue de faire procéder à une 2 étude approfondie, aux Etats-Unis, des mé- ] thodes de travail industriel, du ,,tayloris- n me" notamment, quittera prochainement Le Havre. ~ 4 La mission, placée sous la direction de M. s Steels, professeur à l'Université de Gand, se s composera de M. le docteur Sandt, qui s'ap- e pliquera à l'étude de l'hygiène industrielle; du lieutenant De Man, de l'adjudant De- u jace, secrétaire. Il sera adjoint à la mission d un industriel et un ouvrier mécanicien. p E11 ce moment M. Steels procède aux d études préparatoires et dresse l'itinéraire de u la mission; déjà antérieurement il avait fait j. un voyage dans l'Amérique du Sud, d'ans le A but d'y rechercher des débouchés commer- é ciaux pour la Belgique. a // y s m m 22 map 1017: Les Français êlm-gissenf, P leurs poptiom# à l'est du. pamal d-e Saint n Owentm^ _ c. En Beigique. La repense du iancier. Dédié à Leurs Excellences le Noncc du Pape et les Ministres d'Espagne et des Pays-Bas. Vous n'ignorez pas que ce n'est que tout récemment que je fus appelé à la tête du gouvernement de l'Empire. Toutefois, dans ma situation antérieure, j'étais particulièrement bien placé pour suivre la politique étrangère de mes prédécesseurs et des hommes d'Etat de nos Alliés. Eh bien ,comme homme d'Etat et comme historien, qui toute une vie durant s'est dévoué à la recherche de ia vérité historique, je vous déclare que ,,la conscience de l'Allemagne est pure". (Le Comte von Hertling u Dr Mantler, directeur de l'agence Wolff. Interview du 17 décembre 1&17). von jJethmami-Hollweg, le 4 août 191(4, avait reconnu publiquement du haut de la tribune du lieichstag l'injustice commise, Michaëlis s'était tu prudemment, et voilà que, plus cynique que ces deux Prussiens, le Bavarois von Hertling ne craint "pas, lui, de proclamer à la face du monde que .l'Allemagne n'a rien a se reprocher 1 Et dire que le Pape réprouva : un jour solennellement la violation de la neutralité belge, dire que l'Univers entier frémit d'in-iignation à la nouvelle des déportations en masse, dire que depuis plus de trois ans on nous ?ole, on nous tue, et que malgré tout cela un îomme d'Etat, un vieillard auquel un long jassé scientifique et politique, qu'bn aimait à ;roire intègre, faisait comme une auréole, ose li'firmer que la nation parjure, le peuple bour-"ëau, le pays des von Bissing et des von Fal-cenhausen a' ,,là conscience pure!" Patience, Belges, patience et courage ! L'heu-•e de la justice sonnera un jour, ©t le jugement le l'Histoire, de cette Histoire à laquelle -ron dertling prétend avoir sacrifié sa vie et qu'il . init cependant par trahir misérablement en âche et vil courtisan qu'il est, le jugement de 'Histoire sera terrible. (,,La Libre Bergique".) Extrait du No. du, 25 décembre 1917. A Bruxelles Le ,,Paruck" est un ruisseau qui arro-;ait jadis unie partie de Molenbeek-Saint-Fean, alors que os faubourg n'était pas complètement industrialisé. Le coquet "uisseau a fini de couler entre deux berges leuries; il est devenu un égout, tout com-ne un simple ,,Maelbeek". Mais, de. même que celui-ci, il a parfois des soubresauts de - révolte et sa manière de protester 6e tra- t duit par des crues suibites, pendant lesquel- J les il déverse ses colères, sous forme de boue 1 fétide, dans les caves riveraines qui en gar- « dent longtemps les traces. L'administration' communale de Molenbeek-Saint-Jean vient à présent de décider ' la mise à exécution immédiate des ,,tra- 1 vaux de transformation du déversoir des 1 crues d'orage de l'égout du ,,Paruck" sous • le pont de la rue du Ruisseau". " ^ Cela calmera-t-il l'irascible égout et lui fera-t-il oublier les beaux jours de naguère, où il coulait à ciel ouvert entre des berges verdoyantes?.... E * * * < Le personnel de l'administration commu- < nale va enfin obtenir satisfaction. La longue campagne pour amener une amélioration de» traitements est sur le point d'aboutir. Le Collège échevina! va proposer ( d'accorder des indemnités de vie chère qui s'élèveront mensuellement à 25 fr., aug- 1 mentés de 15 francs pour la femme et de a 10 francs par enfaut. c * » c Depuis le 1er mars, les boulangers exi- ^ent 23 centimes pour une ration de pain. ( La miche ordinaire de quatre rations ne c revient donc plus à 38 centimes, mais à 92 1 centimes. Le petit pain supplémentaire de j 190 grammes accordé aux travailleurs, tant 1 ntel'leobuels que manuels, est cofté désor- c nais à 34 centimes. ^ * * * ^ Nous apprenons la mort à Bruxelles de M. Edm. Cluydts, président dé la Cour l'appel. Le défunt était officier de l'ordre de Léopold. * * * Dimanche a eu lieu dans la. capitale la ^ première communion des enfants. Cette solennité a revêtu cette année un caractère de grande simplicité. Le cardinal Mercier avait expressément recommandé aux familles de c donner à la cérémonie ce caractère spécial, c invitant enfants et parents de s'approcher ^ de la Sainte Table en sabots, les graves né- j ïessités du temps ne devant pas empêcher ^ :es chrétiens de remplir leur devoir, mais devant par contre leur inspirer une attitude conforme aux circonstances. É Les Opérations militaires , c Redoublement d'activité à l'Ouest. ; 1 '.es alliés repoussent plusieurs attaques allemandes et infligent de grosses pertes à l'ennemi. * Violents combats sur le front belge. * t Sur ie front belge. % -es Belges repoussent quatre violentes attaques des Allemands et infligent à ceux-ci des pertes sévères. , (Commv/nicjuê officiel belge.) Le 18, au matin, après une violente pré->aration d'artillerie accompagnée d'obus s|>hyxiante déversés par centaines sur tout e front belge, les Allemands ont lancé con-re nos lignes quatre attaques puissantes aenées par leurs ,,Btosstruppen". La première eut lieu dans la région de &erckem, mais 6ous l'intensité de notre feu Le barrage du flottement et de l'hésitation e mandfesèrent dans, les rangs ennemis qui urent rapidement repoussés à coups de renades. Contre nos positions de Dixmude l'assaut ut mené par les Bavarois, divisés en trois loupes, qui débouchèrent du Haut Pont, e la Minoterie et du canal de Handzaeme ur trois passerelles et dans plusieurs anots blindés. Nos hommes se défendirent vec un courage admirable, tandis que ie .éclanchait notre contre-attaque menée par rois détachements.'Les tranchées momenta-ement occupées par les Bavarois furent empiétement nettoyées; la plupart des ssaillants furent tués sur place; les autres entèrent de s'échapper en se jetant dans Yser pour regagner 'leurs positions situées 20 mètres seulement des' nôtres. Près de Haut .Pont les tranchées alle-xandes, nivelées par notre tir de barrage, .'offraient plus aucune protection aux Ba-arois, dont une vingtaine furent abattus ar nos tireurs pendant leur retraite. La ; ■asserelle allemande lancée sur le canal de landzaeme avait été démolie par nos obus. ce détachement ennemi chargé de recueil-r les assaillants fut aperçu par un avia- ! sur - belge. Il fut pris 6ous notre feu et ibit des pertes .considérables. L'attaque allemande avait débuté à 6 h. 0 et dès 8 h. 30 notre situation était coin-vêtement rétablie i Une mitriaillêuse en-emie resta entre nos mains. Une troisième attaque fut déclanchée à h. 30. Une véritable trombe d'obus bri-mts et de projectiles asphyxiants s'ab.attit j ur nos grand' gardes de Stuyvekenskerke b du Reigersvliet. Protégé par un' épais brouillard, l'enne-li surgit brusquement à 2 mètres à peine evant nos postes d'écoute et réussit à rendre pied- dans certains éléments de otre position avancée. La garnison opposa ne résistance acharnée, puis, en plein >ur, nos contre-attaques s'élancèrent, .près un combat très dur notre ligne :ait entièrement rétablie à 16 h. 20. Nous vions capturé 4 prisonniers et 2 mitrail->uses.La quatrième attaque, enfin, fut dirigée mtre la partie de nos lignes devant Nieu-ort. L'ennemi put occuper quelques élé-Lents avancés mais ne tarda paa à être îassé des points où, il avait pénétré, y , abandonnant de nombreux cadavres. ^ Sur la totalité du 'front belge les Aile- c mands continuent à se montrer ' particuliè- ^ rement actifs. Un biplan allemand a été obligé d'atterrir hier aux environs de La ^ Panne. L'officier et le sous-officier qui le j, montaient ont été faits prisonniers. v Sur le front occidental. " £ Un échec allemand dans la contrée dt? Souain g (Communiqué officiel) 1 PARIS, 21 mars. (lïavas). Entre la Miette et l'Aisne, ainsi qu'en Champagne, des actions d'artillerie intermittentes se produisirent. Sur la rive droite de la MeUse et dans le Bois de Parroy le bombardement fut très violent. . m En Woevre, dans la contrée du Bois n Brûlé, les Allemands firent ajourd'liui e: une -vigoureuse attaque sur les ^positions et françaises. n. Après un violent combat les trempes françaises rejetèrent les détachements ennemie d qui étaient parvenus à s'introduire dans d une de nos tranchées avancées. ix D'après de3 renseignements ultérieurs, te l'attaque allemande dans la contrée dè q-Souain, ce matin, fut entreprise par deux bataillons de trooipes d'assaut qui subirent p de grosses pertes et un échec complet. c' Sur le reste du front on ne signala pas 1' d'événements importants. al Vaines tentatives de l'ennem§ sur Se front anglais d- (Communiqué officiel) ]g LONDRES, 20 mars. (Reuter). Au cours m de la nuit dernière des détachements enne- g< mis attaquèrent deux de nos postes au sud de Passchendaele et deux autres au nord de d* Poelcapelle. Chaque fois 1 adversaire fut re- 2( poussé, laissant plusieurs prisonniers entre cc nos mains et abandonnant un certain nom- cl bre de morts devant nos positions. ce Aujourd'hui l'artillerie ennemie déploya de l'activité au nord du canal de La Basséé, n; aux environs du Bois de Grenier et dans a< la contrée de Passchendaele. ei Une prochaine offensive des Anglais? cc Le correspondant de guerre du ,,Vor- p: warts" au front allemand,. vis-à-vi6 du front anglais, annonce en date du 18 mars: 3( J^ai visité ces jours derniers le secteur fl entre St. Quentin et Lille. A en juger d'après ce qui se passe dans oette contrée sr on doit tenir compte avec de grandes ac- et tions de l'adversaire. et L'action des aviateurs aHemands ROME, 21 mars. Un aviateur allemand m fait prisonnier sur la Piave a déclaré ce qui cU fiuit : ',,Nous ne savons pas, nous ne cherchons pas à saVoir où sont les commande- co ments, où se trouvent les grands dépôts de to l'ennemi quand nous bombardons une dd ville; car, c'est justement la -ville que nous ne 3'est seulement de cette manière que nous courrons vaincre la' résistance du pays en-lemi. Quand nous bombardons Padoue, Paris ou Londres nous ne cherchons pas les objectifs militaires qui sont pour nous secondaires. Nous regrettons que Milan et ilome soient trop loin pour nos appareils ït nos bases, autrement nous ferions voir tussi là-bas ce que nous pouvons faire. On îous appelle Barbares, mais cela nous 'ait rire. Que les autres fassent de même 'ils en sont capables. Ce n'est pas notre aute, à nous, si parmi les victimes il y a >oujours une femme ou un enfant'; qu'ils l'abritent mieux ou sinon leur sort est 5.000 aviateurs américains! LONDRES, 20 mars. Le .,Petit Pari-ien" apprend que 2000 aviateurs améri-;ains complètement' équipés et entraînés arriveront incessamment sur le front en France. La guerre allemande. LONDRES, 20 mars. (Reuter). Le oorrespon-lant de Reuter télégraphie en date du 19 : Ce matin et la nuit dernière^ au-dessus de [otre secteur au*nord-est de Toul, un aviateur llemand a lancé des bombes en caoutchouc e 18 pouces de diamètre et chargées de gaz [e graines de moutarde. C'est la première fois à notre connaissance ue des avions sont employés à des opérations [e ce genre. Heureusement, les projestileg lan-és dans nos positions n'ont eu aucun effet, nais tous les soldats sont furieux contre ce •rocédé de guerre. L'appareil qui a lancé les ombes était un simple avion d'observation, ce ui prouve qu'il n'est pas nécessaire d'user 'un avion de bombardement pour ce misgrable ravail. La situation en Palestine Les effets de l'influence anglaise. LONDRES, 20 mars. Reuter a reçu de mrce autorisée un télégramme sur la» ei-uation en Palestine. L'abolition de l'ancien régime turc, Je espect complet des oenitimients et des droits e toutes les sectes religieuses, l'institution e tribunaux et l'attitude brillante des troues britanniques n'ont pas manqué de pro-uire leur effet. Le tribunal' anglais à îethléem, par exemple, emporte l'approba-ion générale. En Bcîglçîaj© lapatriement du corps des auto-canons belges en Russie. Le rapatriement du corps des auto-anons belges en Russie est décidé. Malgré is difficultés pratiques, on espère que ce apatriement ne durera pas trop. Plusieurs e nos vaillants soldats sont déjà de retour, 'armi eux, on signale Herd, dit Constant-î-Marin, le lutteur liégeois bien connu. Espérons que ces vaillants seront accueil-s en France comme le méritant leur héroïs-îe et. leur malheur. On sait la part brillan-3 qu'ils ont. prise aux diverses offensives ; î-urs raids audacieux dans les ligues enne-•des; le cooiragè désespéré avec lequel ils ont Duvert la retraite des armées russes débau-ées. Comme les combattants à jamais lorieux de Liège et de l'Yser, nos Soldats e Russie ont porté très. haut le renom de i>' Belgique. Il est bon que l'on s'en1 6ou-ienne, et que ceux qui ont accru — au rix de leurs souffrances, toujours, et dé iur vie, sonvent — notre patrimoine de Loire, reçoivent., sans retard, l'hommage de t Patrie reconnaissante. Eîirs A-n^lest La construction de navires Les déclarations du ministre Gfêddes LONDRES, 20 mais. (Reuter.) Le mi-istré Geddes fit, à la Chambre des Com-junes, les déclarations suivantes: Je compte eposer tous les trimestres des chiffres con-srtnant la construction et les pertes de lvires. ' Depuis le début de la guerre jusqu'au 31 acembre le tonnage de tous les pays, sauf 3s puissances centrales, a diminué de 2 1/2 illions de tonnes, c'est-à-dire 8 % du innage <jbes navires destinés à tenir la mer, îi comporte 33 millions de tonnes. Les pertes britanniques en tonnage com->rtent 20 % du total. Mais on sait que est centre les navires britanniques que ennemi dirigea la majeure partie de ses .taques. E11 1915-1916 on construisit fort peu de ivires, surtout en 1916. Avant le début ; 5 l'action sous-marine illimitée la Grande-retagne avait perdu 1.300.000 tonnes, ais elle avait couru de plus grands dan-srs que les alliés. Grâce aux travaux de l'administrateur > la navigation, 47 grands chantiers avec )9 cales 6'occupent exclusivement de la ! nstruebion de navires de m,er eb 11 autre-s i antiers peuvent encore être organisés à b effet. En février 1918 on répara 80 % de plus de t vires de commerce, par semaine, qu'en >ût 1917, soit donc 69 navires jaugeant isemble 237.000 tonnes. Grâce au système de convoienient, beau-mp de navires endommagés par une tor-11e peuvent encore atteindre un port. Pendant le dernier trimestre on répara >00 bâtiments ne faisant -pas partie de la >tte de commerce. La diminution des pertes constitue le ré-ltat de la vigilance des ccuntre sons-marins du système de convoiement. En 1917 la production des munitions a é deux fois, et celle des avions deux is et demi plus grande qu'en 1916. Néan-Ddns, l'année 1917 battit tous les records ns le domaine do la construction navale. Dans le dernier trimestre de 1914 on nstruisit, en Grande-Bretagne, 420.000 tmes de navires de coannuerce. Ce chiffre minua graduellement jusqu'à 92.000 ton-s, dans le 4e trimestre die 1915. Dtania le 95.000 tonnes et il augmenta graduellement jusqu'à 420.000 tonnes dans le dernier trimestre de 1917. A l'étranger, abstraction faite des paya centraux, oli construisit 512.000 tonnes dans le 4e trimestre de 1917. Le même trimestre on perdit 1.200.000 tonnes, le chiffre le plus bas depuis le début de l'action sous-marine illimitée, de sorte que les pertes furent réparées à 100.000 tonnes près, en moyenne, par mois. Pendant la première année de l'action sous-marine illimitée (fév. 1917-janv. 1918) l'ennemi prétend avoir coulé 9 1/2 millions de tonnes de navires alliés et neutres. En ■v réalité le chiffre comporte 6 millions de tonnes. En janvier, l'ennemi exagéra le chiffre de 113 %- M. Geddes fit remarquer que, maintenant qu'il avait relevé oette inexactitude, la liste mensuelle des succès des sous-marins allemands n'avait pas encore été publiée par Berlin. H donna des renseignements encourageants sur la construction des navires-modèles et termina en ces termes: J'espère que le fait que lord Pirrie, le plus grand constructeur de navires du monde,, assure actuellement le contrôle sur la construction, inspirera beaucoup de co»a-< fiance au sein du peuple et j'exprime l'espoir que les intéressés mettront tout en oeuvre pour construire chaque mois les 100.000 tonnes supplémentaires encore nécessaires 'pour couvrir les pertes de la flotte mondiale. Un discours de M. Lloyd George LONDRES, 20 mars. (Reuter). En rc-< ponse à une interpellation à la Chambre des Communes, M. Lloyd George fit les déclarations suivantes: On compte établir 139 nouveaux chantiers navals. 110 chanta ers sont déjà au travail. En ce moment les constructeurs disposent de plus d'acier qu'ils n'en ont besoin. On n'a dû suspendre aucun travail en raison de la pénurie d'acier, pas plus que celle-ci ne retarda la construction, ni des navires, de guerre, ni des bâtiments de commerce. Les difficultés résidaient pour la plus grande part dans la question des forces ouvrières. On a prétendu que la Grande-Bretagne devrait retirer 20.000 hommes de l'armée. Or, tous les spécialistes dans la construction navale ont été mis au service dans 1<« chantiers et le fait de retirer de l'armée au front des soldats»bien entraînés constitue une mesure qu'on doit exécuter avec beaucoup <,Ie sodn. Nous ne pouvons pas courir le danger d'affaiblir l'armée à une heure très critique. Le gouvernement croit qu'on pourra construire tous les mois les 120.000 tonnes supplémentaires pour ramener le tonnage du pays à son chiffre normal si nous tendons tous nos efforts pour empêcher l'ennemi, qui ne réussit pas à nous battre eur le champ de bataille, d'obtenir la victoire en anéantissant notre commerce. Le travail fourni par la marine est satisfaisant. Nos» pertes diminuent. graduellement et, si les chantiers parviennent à les réparer, le fait contribuera plus à abréger la guerre que toute tentative séparée de la Grande-Bretagne, parce que nous infligerons non seulement une défaite à l'ennemi mais parce que nous lui ferons comprendre en-core que, quelle que soit la durée, de la guerre, il ne sera jamais à même de nous battre. (Ovations). M. Aiquith expliqua .ensuite pourquoi 1 on avait construit si peu de navires en 1916. Il faut en trouver la raison, dit-il, dans les exigences de la marine. Puis il ajouta: Sur sa demande, Jellicoe fut relevé du commandement de la flotte et. passa à l'Amirauté avec l'objectif exclusif d'étudier le nouveau et croissant danger des sous-marins.J ai accueilli avec joie les déclarations rïf. ^ Gec^es. Pour moi, ces renseignements n'inquiéteront nullement le pays, pas plus qu ils ne fourniront des renseignements à l'ennemi, mais ils causeront une influence énorme sua." l'amélioration de la situation et ils mettront le pays en mesure, après trois ans de guere, d'envisager la situation sans inquiétude, ni méfiance, ni découragement * * -, ® La guerre sous-marine. LONDRES, 20 mars. (Service spécial dé Reuter.) Le ,,Daily Mail" apprend de Paris que les chiffres publiés au sujet des navires coulés l'année dérnière par les sous-marins allemands sont comme suit: Pour le trimestre janvier-mars: 203 navires torpillés, 579 coulés à coups de canon. Pour le trimestre avril-juin: 426 et 674. Pour juillet-août: 339 et 292. Peur septembre-décembre: 311 et 114. Le ,,Daily Mail" ajoute qu'il est possible que ces chiffres ont trait à toutes les pertes, celles des alliés et celles des neutres. » * * Le mouvement maritime LONDRES, 20 mars. (Reuter.) L'amirauté' annonce qu'au cours dé la semaine dernière 2098 navires sont entrés dans les ports anglais tandis que 2317 en sont partis. 11 navires de plus de 1600 et 6 de moins de 1600 tonnes ont été coulés tandis que 11 bateaux ont été attaqués sans succès. Denx navires de pêche ont çté détruits. * * * Le rationnement du charbon LONDRES, 20 mars. (Reuter). Aujourd'hui, à la Chambre des Communes, M. Stanley, président du Board of Trade, a annoncé qu'il serait nécessaire de limiter l'emploi des charbons et de l'électricité, certains navires charbonniers étant utilisés pour d'autres buts. Dans 23 comtés anglais les mesures suivantes seront "appliquées: Dans les hôtels, les clubs et les restaurants 011 ne pourra plus servir des plats chauds après 9 1/2 heures du soir, tandis qu'à 10 heures du soir tous les restaurants devront éteindre leurs lumières. Toutes les salles de spectacle devront être fe*nxtée§ à» 10 1f 2 îieurea*

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.
Dit item is een uitgave in de reeks L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Amsterdam van 1914 tot 1918.

Bekijk alle items in deze reeks >>

Toevoegen aan collectie

Locatie

Onderwerpen

Periodes