L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam

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18 september 1918
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s.n. 1918, 18 September. L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam. Geraadpleegd op 25 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/sb3ws8jr9q/
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meme AMIté S N° 14-25 SZd. /WT1 £*^1 U^S c; ïf»Rf L'ECHO BELGE L'Union fait ia Force. nd««>rt'tf'iiix1I3f*ïn riti m&slUn nni«fiSe<entlt Pli Mol SpSBUidjiP Belge est noire nom de Famille. Toutes les lettres doivent être adressées a l,:ireau de rédaction : RI. Z. VOORSUKGWAL 334-24t »)«8TEBDAM. Téléphones: 2797 et 1775. I Rédacteur en Chef: Gustave Jaspaers. Comité dfe Rédaction : < S1"***!®* René CHattitor fffcjni i | ,,_,,, . ■'_!■!! ■] Abonnements: Hollande fl. Î.50 par mois. Etranger fl. 2.00 par mois. Pour los militaires au front et les militaires internés en Hollande fl. 0.75 pnr mois payable par anticipation. Annonces: 15 cents la ligne. Réclames: 30 cents la llano. La Proie et l'iilre L'Autriche demande la pais. Ce n'est pas la premier© fois. La vo qu'elle avait suivie naguère, un© voie secrèl eb tortueuse, l'avait conduite dans uno in passe. La démarche que fit entreprend] l'empereur, Charles par l'intermédiaire d son pousin, Je prince Sixte de Bourboi n'aboutit qu'à une humiliation. Au joui d'bui c'est le gouvernement autrichien lu même qui assume la responsabilité de 1 - démarche, e't, cette démarche, il la fait pi î bliquement. Il s'adresse à la fois aux bell gérants et aux neutres. Loin de Tenvelo] [ per du moindre Vnystère, il lui donne a coutraire la publicité la plus parfaite. C'e: [ un point à rétenir. j Qu'observons-nous, dès l'abord, au suj< de cette note ? Il y est dit qu'elle a été ei I voyée avec l'adhésion des gouvernement [ des puissances alliées de l'Autriche. L'ei i voi, sinon le fond même du document, ' donc reçu l'agrén\ent de l'Allomagne. G pendant, çn Allemagne, l'accueil dans 1 presse dénote plutôt l'étonnement et la <x 1ère. Or, les journaux allemands reçoiven le mot d'ordre de la Wilhelmstrasse. Qu cache ceci? Mais il y a plus. L'Allemagn ! officielle, dans le moment même que l'An triche envoyait sa note, faisait connaîtr i son point de vue par le canal du vice-chan celier M., von Payer. Celui-ci réclame pou l'Allemagne le statu quo à l'Ouest et, ; l'Est, les doubles bénéfices des traites d< Brest-Litovsk et do Bucarest. Eu d, autre: mots, il ne demande rien moins aux puis sances occidentales que de capituler devan les puissances centrales. C'est renverser le. rôles et attribuer à Hindehburg 1©3 vit toi [ res du maréchal Foch. On voit qu en cec M. von Paver ne fait qu'appliquer la me thodé du communiqué allemand. Nous Voyons donc qu'il existe entre le fconception allemande et la conception au trichiénne une différence capitale.^ Berlir et Vienne ne sent pas d'accord. Mais, en c< cas, pourquoi Berlin a-t-il autorisé^ 1 envo; du manifeste ? Il y a deux'"explications. La première c'est que l'Autriche tend c le séparer de l'Allemagne. Déjà la manoeuvre de Charles I et de Sixte de Bourbon manifestait une certaine velléité d'indépendance. On sait comment l'Autriche en fut punie. L'Allemagne l'obligeait à I élargir et à approfondir, selon les termes mêmes du protocole, le pacte d'alliance qui les rivait. Pour mieux tenir son alliée, l'Allemagne-en faisait sa vassale. C'était l'Allemagne des grandes offensives de fin mars y et de fin mai, l'Allemagne victorieuse dont les armées marchaient sur Paris et sur Calais. A fur et à mesure, maintenant, que ces armées s'éloignaient de Calais et de Paris sous la pression irrésistible de Foch et de ses soldats, l'Autriche a repris de sa dignité et de son indépendance. Elle a déjà bu faire échec à la solution allemande de ; la question polonaise. Va-t-elle faire échec ! à toute la politique de guerre de l'Aliema- La deuxième explication est infiniment plus plausible. Quoi qu'elle veuille ou quoi I qu'elle fasse, l'Autriche demeure liée à l'Allemagne. La solidarité du crime qui les unit est plus fort que tout. Et de même que l'Allemagne s'est servie de l'Autriche pour déchaîner le conflit, en juillet 1914, i de même elle se sert encore de l'Autriche [ peur tenter de l'apaiser en septembre 1918. I Aussi le discours de M. von Payer et le I désarroi apparent de la presse allemande I no dénotent pas plus un défaut de régie B qu'elles ne révolent un manque d'a-coord. | Co sont des manifestatiôns voulues, desti- ■ nées à faire naître chez les belligérants et ■ chez les neutres l'idée que l'Allemagne se ■ sent toujours aussi forte qu'auparavant et ■ que les défaites de ses armées en Tardenois, I en Santerre, en Artois, dans le Soissonais F et en Woëvre no sont pour rien dans les | mobiles qui ont inspiré la démarche de | l'Autriche. Que cette démarche réussisse et -'Allemagne en profitera; qu'elle échoue et j l'Allemagne pourra toujours dégager sa res-; ponsabilité tout en fortifiant sa position à l'intérieur, Elle rejetterait une fois de plus la faute de la guerre sur les Alliés afin ! d'obtenir des ouvriers des usines et des soldats du front un effort suprême. Et | quand on considère, d'une part, les chan-! cas1 minimes de la manoeuvre de l'Autriche, et, d'autre part, le niveau où, de l'aveu | d'Hindenburg lui-même, est descende le [ moral en Allemagne, on peut croire que nous n'avons affaire en 'tout premier lieu qu'à une manifestation destinée à faire im-f-pression sur le peuple allemand. Enrayer le défaitisme chez soi, encoura-| ger le défaitisme che>z l'ennemi, tel est "le but d'une note qui a été dictée par la Wil-j kelmstrasse au Ballplatz. Une fois de plus, [ l'Allemagne pourrait avoir fait un mauvais calcul.. Elle'doit craindre, en exposant son peuple à une nouvell^désillusion, que, loin j d'y puiser des forces neuves de résistance^ il I n'y trouve encore un motif de découragement. Quant aux nations de l'Entente, les infimes minorités pacifistes qui pourraient I prétexter de la note de l'Autriche pour exiger des négociations dont nous serions la aupe n'ont aucune chance» de faire entendre leur voix dans le concert des peuples qui réclament justice et réparation. Ce régime de justice universelle, cette réparation | des dommages subis, nous ne l'obtiendrons que par la victoire. Aujourd'hui, nous te-| nons la victoire et nous n'allons pas lâcher | cette proie certaine pour l'ombre où vou-| drait bien nous entraîner la diplomatie tor-! tueuse de l'Autriche. Charles Qernard« Mort de l'aviateur Cisafei Une -navrante nouvelle vient de provoque dans la colonie belge de La Haye la plus douloi reuse émotion. L'avateur Marcel Ciselet, dor la chute dans les lignes ennemies, le 1S ni! dernier, avait été annoncée par tous les jou; •naux, est mort au champ d'honneur ! ! Depui Le cette époque on était sans nouvelles de lui € o | sa famille s'était reprise à l'espoir! Héla: l- aiîcun doute à présent n'est plus permis, et le e malheureux parents qui pleuraient déjà la moi e d'un fils auront subi deux fois pour celui-i L l'atroce déchirement!... • Voici les détails qu'apporte une lettre d front. L'efscadrille à laquelle appartenait Mài L" cel Ciselet devait, le 18 mai, exécuter une in a portante reconnaissance et la plupart de L- avions avaient pris leur vol pour couvrir k l- deux biplans chargés spécialement de la mi: eion. Marcel montait un monoplan. Arrivés ai a dessus des lignes ennemies lès appareils furex , soumis à uno violente canonnade, niais sac ' souçi des shrapnells qui éclataient près d'eu les avions, assez étroitement groupés, continue it rent leur vol vers le but qui leur avait ét L- assigné. Tout à coup un des Nieuport disparu s dans la fumée d'un projectille et on le vit deî cendre lentement, comme abandonné à lu L" même. C'était le Nieuport de combat de Mai a cel Ciselet que ses camarades suivirent de >- yeux longtemps... Tous le virént se redresser e a reprendre "uno position normale en approchau du sol. Aussi à l'escadrille, do même qu'a k corps d'aviation| belge, la conviction de tou était que le courageux aviateur avait réussi e empêcher la chute de son appareil, frappé san e doute dans une de ses parties vitales, et qu'i avait atterri 6ain et sauf ou peut-êtçe bless< e légèrement. Les recherches entreprises immédiatemeni avec quelle angoisse !, viennent d'abouti ■a près quatre mois à la plus désesp<i rante des certitudes: Marcel Ciselet a et mortellement blessé à l'atterrissage et a suc comiBé le jour môme! Profondément émus par ce deuil d<mblemen cruel nous adressons à la famille Ciselet, frap pée à nouveau dans ses plus chères affections l'hommage de notre admiration pour la conduit' héroïque de celui qu'elle pleure et dont non: saluons avec respect la mémoire... C'est hélas 1j seule consolation que nous puissions apporter . une douleur., qui, pour être supportée avec un , résignation faisant le plus grand honneur ai patriotisme des malheureux^ parents n'en es- pas moins — nous le savons — déchirante , Commandant ROTTENBURG. 1 ■ 'TUMI — L'Allemagne [Ici! compter avec la haine lie ia Belgique. Le Dr Walter Rathenau, président d< l'Ail. E. G. (Allgemeine Elektricitaets G-e selscha£t , dans uiï article de la ,,Frankfur ter Zeitung'-' traitant des garanties d'ordr< politique (les seules qui comptent, selon lui) en arrive" à la conclusion que ,,l'Allemagn< ne peut vivre qu'à la condition qu'il n'exis te pas de coalition mondiale liguée contre elle". Il faut donc éviter de créer des ,,hai nés héréditaires" analogues à celle issue d< la guerre de 1870, car de telles baiûes peu vent avoir des conséquences politiques incal culables. Le Dr Rathenau, qui voit également dans ces haines ,,le germe de futures coalitions", est d'avis que l'Allemagne doit, dès au jour-d'hui, compter avec la haine des Français et des Belges, de même que l'Autriche doit compter avec, celle des Italiens, des Russes et des Serbes. Le Dr Rathenau, malgré la crainte qu'i: a de6 ,,impondérables", fait bon marché, dans ses hypothèses économiques, de la haine des Français et des Belges, qu'il considère comme un fait accompli et qui ne doit .£one pas constituer, dans son esprit, un obstacle à l'application du.principe annexionniste dan3 l'Ouest: Bassin de Briey et cote flamande. " C1 ' Q-«-«0*lli ■ : —, La guerre à la langue française en Belgique. Extrait du compte rendu de la séance du 4 juillet à la Chambre de commerce de Cologne d'après la ,,Gazette de Cologne". — A signaler parmi les communications^faite6 a la Chambre de commerce : ,,Oiv a remarqué que des maisons allemandes en relations d'affaires avec la partie flamande du territoire belge administré par le gouvernement général et aussi des districts situés dans la zone d'étapes militaires se servent fréquemment de 3a langue française alors mémo qu'elles auraient pu, sans léser les intérêts justifiés du commerce, se servir tout aussi bien de la langue allemande, très répandue dans les dites contrées.,,Cet usage inutile de la langue française n'est pas de nature à servir les intérêts allemands."„i tel peuple ne-neuf mourir..." ,.Le National Suisse", de La-Chau*-de-Fonds, consacre un émouvant article à la Belgique et aux Belges dont il admire sans réserve la merveilleuse résistance morale et militaire aux efforts répétés de l'ennemi. ,,L'âme belge retrempée dans la souffrance apparaît aujourd'hui plus vibrante que jamais. ,,Vaincu peut-ctre, soumis, jamais" ; cette admirable parole du ministre de Broqucville est devenue la devise de toute une nation. ,,Un peuple qui a enduré avec tant de stoïcisme les souffrances les plus terribles qui aient jamais été imposées à une nation ne peut mourir. L'heure où la Belgique reprendra la place à laquelle elle a droit sonnera, infailliblement, et ce jour-là les gaz empoisonnées, les liquides enflammes, les mortiers Krupp, tout ce que la ,,Kultur" allemande a engendré, ne seront plus qu'un mauvais souvenir/' — // yxa un m 18 septembre 1917. Les Britanniques améliorent leurs positions à l'est de Saint Julien. Les Russes occupent le bois au sud-est de Friedrichstadt. Les Roumains enlèvent des positions, ffa n.e.mif..a rJ.r/ns In. rr.ninn.~-ri\r. Varnitia.. " En Belgique. t-t: Ce qu'on voit en Belgique t Plusieurs longs trains venant d'Allemagn i, sput passés, à différentes reprises, à- Liège ei i s Namur, transportant de grosses pièces d'artil fc lerie. A l'uniforme des soldats qui les accom i pagnaient on pouvait reconnaître qu'il s'agis sait de canons lourds autro-hongrois. n Beaucoup de ces artilleurs portaient au kép une fleur d',,edelweiss". Ils paraissaient ei générai déprimés et fatigués ; la plupart inêm s semblaient se trouver dans d'assez mauvaise s conditions de saijté. i- Pendant un arrêt d'un de ces trains en gar i- de Namur quelques soldats autriohiens son t {descendus de "wagon ; sur le quai ils ont lié oon s versât-ion avec des ,,landsturmer" allemands v qui étaient de garde, et ils leur ont racont qu'ils venaient en droite ligne du front d' G Tyr'ol, où ils se trouvaient encore, avec leur t grosses pièces, six jours avant. On les a enten du donner à leurs interlocuteurs des détails su la dernière offensive des Italiens; ils se plai gnaient amèrement d'être maintenant envoyé; s sur le front français au lieu de recevoir les con t gés auxquels ils croyaient avoir droit aprè les fatigues de ces derniers mois. Ils ont dé 1 peint également sous les couleurs les plus noire la situation intérieure en Autriche-Hongrie disant que, daals certaines parties de l'empire la population meurt littéralement de faim L'un d'eux résumait ainsi l'impression générale ,,Tout v^-ut mieux que continuer cette guern épouvantable. Vite, la débâcle finale... pou: avoir la paix!" Il paraîtrait qu'au cours du voyage qu'on leu a fait faire à travers l'Allemagne un certair nombre d'entre eux ont pu réussir à s'enfuir en profitant de la nuit et des arrêts des trains t et qu'ils ont déserté. Ils auraient trouvé ui refuge et de l'aide chez des civils allemands. , * * * 3 A Cliarleroi, il y a quelques jours, des mili ' taires, qui font partie des sections technique: 1 de chemin de fer, racontaient qu'ils avaient 1 assisté à Maubeugo à l'arrivée de détachements 3 bulgares. Si la nouvelle se confirme on peut en 1 déduire que l'usure du ,,matériel humain" dans l'armée allemande est plus considérable encorc qu'on -ne l'a dit. . . Ce qui est certain, c'est qu'une centaine - d'officiers de l'armée bulgare sont passés dans les premiers jours de septembre en gare de ^iége, dans un train qui se dirigeait vers le front. Il y avait parmi eux plusieurs généraux. • * * Des gendarmes allemands ont arrêté récemment à Saint-Gérard et amené à Namur sis déserteurs boches,, qui avaient trouvé moyer de s'échapper dé ia zone du front, de traverser les Ardennes françaises et d'arriver ains» sur le territoire belge, où ils espéraient trouver facile mept un asile sûr. Ils marchaient pendant la nuit et s© tenaient, pendant le jour, cachés dans les bois. Des arrestations de ce genre sont des plus fréquentes en Belgique occupée; et l'on comprend sans peine que la série de sanglantes défaites qu'ont subies tous ces temps derniers les armées allemandes n'est pas pour faire diminuer le nombre de ceux auxquels la prudence et la peur des coups conseillent de fuir vfcrs des contrées plus tranquilles. Mais pour quelques déserteurs boches que leur malchance fait tomber dans les griffes des terribles gendarmes du kaiser combien en ®st-il qui réussissent dans leur plan d'évasion et parviennent, malgré vents et marées, à rencontrer le coin plus ou moins sirr où ils pensent pouvoir attendre, loin du fracas de la Bataille, la cessation des hostilités! Un certain nombre arrive, après milleslétours, à passer en Hollande; d'autres même, après ' avoir évité les dangers de la frontière, rentrent eti Allemagne ; mais le plus grand nombre, sem-ble-t-il, restent tout simplement en Belgique, qui est tout de même assez grande pour offrir aux fuyards des endroits bien cachés et suffisamment discrets, où ils ne risquent pas de faire de mauvaises rencontres. Il y a, dans notre pays, loin des villes et des chemins fréquentés par les gendarmes boches, telles cachettes dues à la Nature où vivent des centaines de déserteurs allemands. Comment arrivent-ils à se nourrir? C'est un mystère que nous n'avons naturellement pas à .élucider. * * * Même parmi les vieux soldats de la ,,land-sturm" qui constituent les dernières garnisons en Belgique occupée, il en est beaucoup qui, redoutant d'être, finalement et malgré leur âge, envoyés à la boucherie, prennent dès maintenant la poudre d'escampette. Les gendarmes boches en ont rattrapé plusieurs aux environs de Huy, qui avaient quitté leur casernement de Namur sans esprit de retour et en omettant soigneusement de se munir de l'autorisation de leurs chefs. Les malheureux, dont un a les cheveux et la moustache presque blancs, vont être, par mesure disciplinaire, envoyés au front où ils redoutaient tant d'aller. Les prisons militaire» sont pleines de ces déserteurs. auxquels la chance n'a pas souri et qui se sont fait pincer avant d'avoir pu atteindre le port de salut. D'autres, plus malins, -v et il s'en trouve pas mal parmi les jeunes recrues de3 dernières classes — préfèrent, à la première rencontre avec les Français ou les Anglais, se rendre sans même essayer de combattre ; le mois dernier, en quittant la Belgique, certains d'entre eux avaient, paraît-il, prévenu un cafetier, chez lequel ils allaient fréquemment, de leur intention bien arrêtée de se laisser faire prisonniers à la première occasion. A l'heure qu'il est, ils ont sans doute tenu parole. A Anvers & partir du 1 septembre le prix du pain est fixé à 0.82 centimes. Le prix de la ration supplémentaire attribuée à un certain nombre de catégories de travailleurs est fixé à 0.81 centimes par pain de 980 grammes. » * * A dater de ce mois la ration quotidienne de pommes de terre, dans toute l'agglomération anversoise, est fixée à 200 grammes par personne; le prix de la ration est de 7 centimes, et celui du kilo de 35 centimes. Les personnes qui cultivent des pommes de terre sont autorisées à conserver, de leur récolte, 80 kilogrammes par personne. Cette quantité vaut pour l'année toute entière, allant du 1er septembre 1918 à fin août 1919. . * * * La maison dè M. Van Verheyden, Longue-rue-des-Claires; et celle de M. Van Capsuter, i niA rlfi Limboura-. ont été. rendant, la nuit, complètement mises au pillage et tout ' 1 mobilier, aveo les vêtements et les objets d Valeur, en ont été déménagés et emportés. Ce 2 maisons «sont actuellement inhabitées, les pr< 1 priétaires étant à l'étranger avec leur famill Naturellement, les cambrioleurs sont inconnus Ou soupçonne fort des Allemands d'avoir fa le coup. • * * 1 Sont arrivés dans le port d'Anvers le 5 sef 1 tembre, avec des chargements destinés a ' Comité National : s les allèges ,,Magdalena-Margaretha" ave 448 tonnes de farine; ,,Stephenson", 453 tdr 3 nés de haricots; ,,Vigilance" 438 tonnes d ' farine de froment; ,,Aventurier" aveç 91. tor nés de pois secs, 208 tonnes de haricots, 9 y tonnes de lait, 132 tonnes de lard, 73 tonne ï de.saindoux et 170 tonnes de savon; ,,Vrienc i schap", 408 tonnes "de farine; ,,Rival"; 84 5 tonnes de farine; ,,Rubens", 433 tonnes d - saindoux, 257 tounes de viande, 4 tonnes d l* cacao et 73 tonnes de ïait ; ,,International' ' 709 tonnes do farine: ,,Ik Volg 2", 314 tonne ; de haricots; ,,Escaut", 28 tonnes de lait, 20 - tonnes de viande, 19 tonnes de savon et 3 s tonnes de saindoux; ,,Léopold", 2124 tonne . de froment; ,,PharaïldaT', 1145 tonnes d î farine ; ,,Hortense", 641 tonnes de farine ,,Louis", 406 tonnes de farine, et ,,Réclame" 291 tonnes de farine. Le même jour, les bateaux „Franciscus" ,,Lilly" et ,,2 Gebroeders'" sont arrivés ave , des chargements de 150, 150 et 100 kilos d< . crevettes. - s A Ltège ^ La nuit de dimanche à lundi Henri M..., d Vottem, et Jos. D..., 22 ans, de Liège, se son introduits chez M. l'architecte Hallen, ru< Saint-Léonard, parti la veille pour la cam pagne. Après avoir arraché la grille du soupi rail, ils ont défoncé à coups de hache la porti ' donnait dans le corridor. Ils ont volé pour en ' virons 5,000 francs de ligne vêtements, etc ; qu'ils ont chargés sur une charrette et con duits chez un sieur Camille R..., cafetier, qua de la Goffe. Ils étaient occupés à elécharger le; colis quand M. Barvais, officier de police qu'un voisin do M. Hallen avait prévenu, sur vint accompagné de quelques agents, cueilli' les trois voleurs et les mit à la disposition d< \ la justice. M..., repris de juistice, porgeait une pein à la permanenco quand il parvint à s'échappcr En effet, la permanence est devenue une suc cursale de la prison Saint-Léonard, qui est tel Iemefit bondée de détenus que les autorités sont obligées de faire subir les petites peines dans les geôles communales. A Malines Nous apprenons la mort de M. Paul Tuer linckx, industriel à Malines, beau-père di M. Florent Beguin-Tuerlinckx, le ténor bier connu en Hollande. Nous présentons à M et Mme Beguin-Tuerlinckx nos vives con doléances. A Najranaaî* On sait que M. Van de Wiele, précédera ment officier de police à iSaint-Jossc-ten Noode a été récemment nommé commissaire en cliei de police de Namur, et qu'il remplace en cette qualité M. Angerhausen, replacé à la tête cïc la brigade judiciaire. Nous sommes en mesure d'ajouter que c'esl sur les injonctions de l'autorité allemande que cette mesure a été prise par l'administration communale de Namur ; à la suite de Pincidem que nous avons raconté l'honorable M. Angerhausen était loin, en effet, d'être ,,persona grata" auprès eles boches, auxquels il avait eu lo malheur de dénlairo, » * * Il y a quelque temps, afin de parer à la pénurie sans cesse croissanté de monnaie divisionnaire. la ville de Namur décidait jle créer des bons en papier de 25 et 50 centimes. Les derniers étaient à peine en circulation 3u'on constatait dans le commerce la présence e nombreux bons absolument faux. Ils sont d'ailleurs, paraît-il, parfaitement imités, à tel point que de nombreux négociants s'y sont, au . début, laissé prendre. C'est ainsi qu'un boulanger de ia rue Pépin en a trouvé pour plus de quatre cents frane^s dans sa oaisse ; un cafetier de la place d'Agnes en a reçu, pour sa part, pour près de cinq cents francs. Un peu partout, dans l'agglomération namuroîse, ici plaintes s'élèvent à co sujet. On pense que cette émissiqn de fausse monnaie est à passer, au compte des boches eux-mêmes, lesquels, comme on sait, 6ont de parfaits imitateurs et falsificateurs dans tous les genres. Et l'on se rappelle à ce propos que, tout récemment, plusieurs courtiers allemands ont séjourné pendant quelques jours à Namur, où* ils ont fait d'assez fortes dépenses; on leg aurait vus, à plusieurs reprises, payer à l'aitfe de nombreux bons de 25 et 50 centimes, dont ïb semblaient abondamment pourvus. Il no serait donc pas extraordinaire qiie œs fabricants de faux papier-monnaie soient venus écouler à Namur cet ,,ersatz" d'un nouveau ^mre, issu des presses clandestines d'outre-* * * On a retiré de la Meuse, entre le Club Nautique Royal et le pont du chemin de fer de la ligne d'Arlon, le cadavre d'un officier allemand, qui paraît avoir séjourné quelque temps dans l'crtu. C'était un officier do réserve, d'âgo moyen ; tout d'abord, les autorités policières allemandes avaient conclu à un crime par immersion et l'on s'attendait à co que la ville de Namur fût, à la suite de ce fait, punie d'une amende de quelques centaines de milliers de marks. Heureusement l'absence complète} de toutes traces de blessures et Ja présence dans les poches du cadavre d'une lettre indiquant, paraît-il, que l'officier s'était purement et simplement suicidé ,ont sauvé Namur d'un mauvais pas. Ce désespéré s'était donné la mort... pour ne pas retetarner au front, dont les boches paraissent maintenant avoir cent fois plus peur que de l'enfer. C'était un père de famille de cinq enfants, donc on a retrouvé les photographies dans son portefeuille ; il était originaire du grantî-duohé de Bade. Inutile de dire que dès qu'ils eurent ex>nstaté qu'on ne pouvait plus parler d'un crfme commis par un patriote belge les Allemands ont fnnf, friif. nrtiir «Mmipplipi* l'nffnW'O dp s'pKniifpr Les opérations m il spires : Un succès pu nos ans en lacéiiolo; s î". Les Franco-Serbes attaquent 'sur un front da 15 kilomètre t et s'emparent des deux premières lignes de tranchées ennemies. — Ils font plus de 8S0 prisonniers et capturent W canons, 11 ' Nouveaux progrès des alliés à r Ouest. L'offensive des alliés. 0 Les Britanniques avancent leurs lignes au ~ environs de Ploegsteert et à l'est d'Ypres. ^ ... s (Communiqué officiel.) " LONDRES, 14 septembre. Sur la parti ^ méridionale de notre front nos patrouille 3 ramenèrent quelques prisonniers. Nous avançâmes quelque peu nos ligne s aux environs de Ploegsteert et à l'ee 1 d'Ypres. 2 Rien à signaler sur le reste du front e 5 dehors de l'activité réciproque de l'artilleri 3 dans plusieurs secteurs. , Les Français progressent dans le secteur d Sancy et font 600 prisonniers. \ (Gommuniqué officicl.) j PARIS> 16 septembre. Les Françai poursuivirent; dans la journée leu«s attaque dans' la région au tnord-est et à l'est d Sancy. En dépit de la résistanoe opposée pa les Allemands ils progressèrent d'un ltilomè 0 tre environ sur un front de 4 kilomètres. t Ils firent à nouveau 600 prisonniers e > capturèrent deux canons de 105 mm. Riem de saillant ne s'est produit sur 1 - reste du front. Activité d'artillerie en Woevre. (Communiqué officiel américain.) [ PARIS, 16 septembre». En dehors de com ; bats locaux où nous fîmes des prisonniers e , d'un redoublement d'activité de l'artilleri et de l'aviation rien de saillant ne sa produi ' sit dans le secteur de Saint Miliiel. L'aotivité dans les airs. (Communiqué officiel.) PARIS, 16 septembre. (Havas). Dans L nuit du 15 au 16 septembre nous bonubar dames les lignes de communication et les oa-n 1 tonnements à l'arrière du front ennemi. D< nombreuses bombes furent lancées sur Laon Amagne, Longuyon, Dominary, Barran œurt, Conflans. On constata quelques incen dies. 46 tonnes de bombes furent lancées. Les récents succès des Américains. LONDRES, 16 septembre. Le correspon dant de Reuter au front américain télégra phia hier: Nous pouvons" croire le commandement al îemand lorsqu'il se déclare satisfait d'être quitte du saillant de Saint jVIihiel, mais noui pouvons douter, par contre, qu'il soit tou aussi heureux d'avoir dû abandonner 15.0TX prisonniers, 100 canons, une quantité in nombrablo de mitrailleuses, de mortiers d< tranchées, plusieurs tonnes de munitions 1 d'approvisionnements de toutes sortes, ~î di matériel de télégraphie, des wagons de ohe min de fer, de nombreuses pièoes d'équipe' ment et de vêtements qui tombèrent entre nos mains ou qu'il dut mettre en feu. Non seulement nous avons délogé les Allemands d'un front de 30 milles onviror mais nous lui avons encore enlevé les moyem indispensables pour défendre ces milles. Nous pouvons admettre sans exagératioi que nous avons diminué les effectifs ennemis de 4 divisions. La bataille fut marquée par le désir de l'ennemi de se rendre pai groupes compactes et par la proportion extraordinaire des sous-officiers faits prisonniers. On sait que les sous-officiers constituèrent jusqu'ici l'âme de l'armée allemande et il fcst évident que le moral de cette caté-owrift ri a été ébranle. C est pour- j quoi nous pouvons considérer les événement i des deux dernières journées comme un cou < rude porté à la fois aux effectifs allemand ; et au moral des troupes. Des rgfcs aériens sur Metz et Karlsru&a. ô LONDRES, 1.6 septembre. (Reuter. s Dans la nuit du 15 au 16 septembre ne 1 avions bombardèrent à plusieurs reprise * avec succès quatre champs d'aviation en ne mis. Sur quatre points des incendies écla i tèrent. Trois avions ennemis et deux Ean a gars furent détruits. Plusieurs autres han gars furent endommagés. Un convoi ennemi fut atteint quatre fois î Les chemins de fer de Metz—Sablons fu rent de nouveau bombardés. Des inoéndie éclatèrent. Les points de croisement à Main ' et les lignes lattérales à Karlsruhe furen fl -attaqués avec succès. Sur Karlsruhe nou e lançâmes 3i tonnes, de bombes, 17 bombe; r atteignirent leur but. Pendant la nuit 35! bombes (16J tonnes) furent lancées. Tou nos appareils rentrèrent indemnes. 36 appareils ennemis hors combat. LONDRES, 16 septembre. (Officiel. ^ I Hier nous4 détruisîmes 29 appareils ennemi et contraignîmes ,7 autres d'atterrir désem parés. Dans la soirée nous abattîmes enoor» un grand nombre d'appareils de bombarde ment de nuit. 18 avions britanniques, don " 2 appareils de nuit, nie ©ont pas rentrés ai ^ camp. - Un appareil allemand abattu au-dessus cfe Paris PARIS, 16 septembre. (Reuter). Officiel • Au cours de l'attaque aérienne l'artillerie abattit un appareil de bombardement aile ! m and près des faubourgs septentrionaux l Les occupants, un officier et deux hommes furent tués. | Un second avion allemand abattu, r PARIS, 17 septembre. (Reuter.) Officiel Pendant l'attaque aérienne sur Paris un secouc avion allemand fut encore abattu aura-dessus du Bois de Compiègne. Les opérations dans les Baikans. Brillant succès franco*serbe entra le Vartîar et la Tcherna. 800 prisonniers! LONDRES, 16 septembre. (Reuter). Ai , coure du banquet de la commission commer ; ciale grecque le ministre Balfour' annonça } hier soir que. les troupes franco-serbes pas-i cèrent) à l'attaque sur un front dç 15 kilo . mètres entre 1© Vardar et la Toherna. Elles , enlevèrent les premières et "secondes ligne: de tranchées, ainsi que plusieurs col'fines i d'un© haute importance tactique, firent plus . de 800 prisonniers et capturèrent 10 canons M. Balfour ajouta qu'il ne s'agissait ic que d'un prélude de nouvelles victoires plu5 importantes, où participeraient des troupee britanniques et grecques. La situation en Russie. La marche des Japonais. (Communiqué ofjiciel.) TOKIO, 8 septembre. (Reuter.) Notre cavalerie entra dans Hobalowsk. j Elle fut bien accueivillie par la population. Le butin capturé entre Hyadenokaja et Hobalowsk comporte 17 locomotives et 191 wagons. Noift fîmes également 35 prisonniers parmi lesquels des Allemands, non compris les 150 prisonniers, parmi lesquels des officiers allemands, faits le 6 septembre. ur ^ "a La n©t© de psaîx d@ i3Âu£rSeii@ ie, < — î Les Etats-Unis refusent de conférer es £ Une réponse catégorique du président Wiison. r ri - 71 ï~î _ r_f_ c'3* L, UflUUUIL UC ? Le3 opinions do M. Balfour. LONDRES, 16 septembre. (Reuter.) Au es lunch offert par l'Institut Colonial Royal us aux délégués, de la presse de l'empire M. iu Balfour fit les déclarations suivantes: Il ne s'est rien produit jusqu'ici et il ne se produira jamais rien qui puisse détruire u l'union résultant des sacrifices communs. ]a Je m'étais proposé de vous parler de la è- politique russe qui constitue, à mon avis, un ps facteur important, tant pour la Grande-Bretagne et ses alliés que pour l'avenir du 1 » monde tout entier. n' Mais je ne puis laisser passer sans com-m mentairés la note autrichienne que viennent 10 de publier les journaux du matin. Je ferai s. remarquer pourtant que je n'ai pas encore es eu le temps de consulter mes collègues à ce es sujet et que mes commentaires devront être t, regardés comme l'expression d'opinions per-, 6onnelles d'un caractère tout à fait im-n provisé. ir Les problèmes de la paix etfde la^guerre es sont si importants et la portée d'une pro-ir longation des hostilités si grande, que je le tiens à traiter avec respect toute proposi-tion émanant d'iin gouvernement respon-tô sable. Je ne dirai donc rien qui puisse être kg interprété comme une preuve que idMË col-lègues ou moi envisagent avec indqjflpenoe la cause de la paix. r. Je dois déclarer néanmoins que je ne vois iru uuijuui. i pas dans les réoèntes propositions, pour autant que j'aie pu les examiner, le moindre espoir que le but que nous poursuivons, — une paix que serait mieux qu'un annisti-*• ce — puisse êtçe atteint. Je m'empresse d'ajouter que j^approuve la note autrichien- • ne là où elle souligne le fait que la civilisation tout entière forme l'enjeu de la lutte. Mais comment les rédacteurs de la note veulent-ils y mettre fin? Les propositions, peuvent être résumées de la sorte: On ne cessera pas les bestialités et l'on nouera des discussions n'entraînant à aucun engagement. Je ne nie pas que de telles discussions, sous certaines circonstances, ne .puissent former un bon moyen pour arriver à un accord. Mieux que l'échange de discours et de documents, elles peuvent ^guérir certaines blessures et il peut se présenter des circonstances sous lesquelles un entretien amicai,.engagé aveo l'objectif d'aplanir les malentendus et d'arriver à un accord, pourraient apparaître comme un moyen de rétablir la paix.^ Mais y a-t-il la moindre perspective que dei • telles discussions puissent être entamées aveo des chances do succès dans leg circon- j stances présentes? i Malgré mon désir d'accueillir' favora/ble- 5 [ ment ces propositions joe'tçouvfii aucune do« i perspegtives^

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Dit item is een uitgave in de reeks L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Amsterdam van 1914 tot 1918.

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