L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam

1157 0
30 november 1917
close

Waarom wilt u dit item rapporteren?

Opmerkingen

Verzenden
s.n. 1917, 30 November. L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam. Geraadpleegd op 28 maart 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/np1wd3r49m/
Toon tekst

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

^sasiee N°. 1S33 S efôsîss vesi<3re<S!i 30 novemi>"pe i L'ECHO BELGE L'Union fait la Force. Journal c«MC»4S«3ie*i «3w irraatSffi *mraiss0.îït esra MoSBearad Belge est notre nom de Famille. Toutes les lettres doivent êts-eladjess^s «u Rédacteur en Chef: Csteve Jaspaers taHrt ™ toi 1SlriS»ft5>^intertés en Hollande S!. O.t's par mois payahle .VSÎÎS Comité de Rédaction: S g!î®S!?S. I t'cr anticipation. Annonces: 15 cents la li3no. Réclames; 30 cents la l.gnc. OaBTrir iss Traîtres Nous avons nos maximalistes. Lee u procèdent de3 idées libertaires ou plutôt . l'anarchie puro qui e6t la négation de toi; mémo des idées. Les autre? so réclame d'un principe régionalîste où la concepti* d® l'Etat est non pas absente mais indiff rente. Les uns èt les autres, groupes ass minimes mais grossis de l'armée des faib] et des malcontents, se rejoignent dans r% action commune contre le principe d'aut rite tel qu'il était constitué en Belgique p le pacte de 1830. Avec des nuances ce so les mêmes sentiments qui se font jour da une feuille comme le ,,Socialiste Belge" -os titre, décidément, est une gageure! • et' la presse activiste-boche du pays occup Désir de voir la guerre fini^ sur le cliam c'est-à-dire par le triomphe de l'AUemagn sympathies immodérées pour le peuple ail mand, la soi-disant culture allemande et 1 institutions allemandes chez les uns. po_ 1© prolétariat allemand et l'organisation c parti socialiste allemand chez les autre Ensuite la haine de la Belgique en ta: qu'Etat et la peur de voir cet Etat Bel| que, à l'issue d'une guerre victorieuse po mous, acquérir au détriment de l'Allemag: T22 supplément de force et d'autorité. Ent la Belgique et l'Allemagne, activistes fl mingants et socialistes défaitistes ont h leur choix: Ils sacrifient la Belgique à I'jÊ lemagine. Ce choix doit dicter *le notre: \ amis des Allemands sont nos ennemis i même titre que les Allemands eux-mêm-e Voilà qui est logique, voilà qui est si) pie. Pourtant, demandez à M. Cami! Huysmans, demandez à M. Frans van' Ca welaert. Ou, plutôt, ne leur demandez ri oar ils n'auront garde de répondre. Il n'< rien que ces danseurs de la corde roi électorale détestent tant que de descend sur le sol ferme et de marcher sur leu deux jambes comme tout le monde. î Camille Huysmans, qui avait formulé sage espoir au début des événements i Russie de voir la révolution suivre un cou normal, guidée par l'expérience politiqi des partis bourgeois, s'est rétracté par suite, moins dans ses paroles que dans se attitude. Quel rôle joue-t-il à Stockholn Trotzlcy jette eu vent les traités secre qu'il découvre dans les cartons du miniete des affaires étrangères de Pétrograde et mot à les publier cete joie mauvaise d boches fracturant les tiroirs de not ministère de la guerre et livrant à l'agen Wolff le document Barnardiston. Sa: doute, ces tractations entre le gouverneme: du tsar et lés cabinets de Paris et de Lo dres ne témoignent pas plus contre leu auteurs que le document Barnardiston : prouvait contre nous. Mais ce que f£ Trotzky est contraire à tout principe de go vernement et, prétendant gouverner la Ri eie, il se nie lui-même. M. Camille Hu] mans, au cours de ces belles soirées d'e qu'il a passées à se promener avec Trot-z au bord du lac Maelar, lui a-t soufflo sa conduite? Ce serait cc traire aux théories de M. Cami Huysmans mais conforme à son / te: pérament. Pour la raison de M. Cami Huysmans le socialisme n'est qu'une fo-ri supérieure du principe de l'ordre; mais n'est pas toujours la raison qui guide ] Camille Huysmans que sa passion et s penchants emportent souvent au point d' faire tout l'opposé de ce qu'il prétend êti un élément de dissolution. Un caricaturas aurait vite fait, en deux ou trois traits c formants, de nous représenter M. Cami Huysmans en esprit du mal. N'oublio pas que ce sont ces artistes • qui s; rent la vérité de plus près en l'es gérant. Et, laissant do côté tout ce qu'< peut pressentir du rôle djjun Camille Hu] mans dans la direction dé ces forces d'ans chie qui montent si étrangement au secou des puissances de tyrannie incarnées da les empires du centre, n'est-ce point ass que son silence paraisse approuver les ir nées anarchiques de ses partisans en H< lande et qu'il n'ait de verve que contre 1 ennemis de l'Allemagne? Couvrir les tr; très, telle est la grande occupation de I Camille Huysmans. M. Frans van Cauwelaert nous donne spectacle alarmant de la même antinomi ordre et désordre. Ceux que l'on pourra appeler se3 adversaires de gauche, les aci vistes flamingants du voyago à Berlin d© la séparation politique, lui reproche: de n'être, comme on dit, ni chah* ni poi son. Il serait plus dans le vrai de lui repr cher de vouloir être à la fois chair et po: son, ce qui, après tout, revient au mêm Conservateur de formation il réprouve 1 menéqp subversives de ses anciens partisa mais il ne se résigne pas à condamner cat goriquement ces partisans eux-mêmes. ï van Cauwelaert, ici, n'est pas entraîné p un penchant, comme M. Camille Huysm^r mais par un calcul. C'est oe qui fait la d férence entre ces deux hommes. M. Huj mafcs a de l'esprit et, quand on a de l'esp: il est toujours méchant. M. Huysmans < de ceux qui sacrifient un ami, et qui sac: fieraient avec la même désinvolture u cause, même sacrée, pour le plaisir de fai un bon mot. M. Frans van Cauwelaei qui ne se soucie guère de bons mots, fe céder la rigidité de ses principes devant qu'il croit être la nécessité du moment. lie croit pas à la victoire absolue des alli< Partant de là, il pense que le parti activis flamingant, sans parvenir à la réalisation 1 ses projets, n'en demeurera pas moins u force avec quoi il faudrait compter. Or, I van Cauwelaert ne désespère pas de red venir un jour le chef ,,incontesté" de tout les fractions flamingantes de nouveau ré niée en un faisceau. A mener campag contre ceux qu'il appelle les ,,jusqu'aubo tistes" et les ,,fransquillons" il ne s'expc en rien. Mais à couper tous les ponts enit lui et le parti de l'Allemagne en Belgiqu & Kts&u# 4®. Perdre beaucoup, jda ;voix premier scrutin qui suivra la guerre. Couvrir les traîtres, c'est aussi la préoccupation de M. Frans van Cauwelaert. Ces roueries nous amuseraient infiniment is en d'autres circonstances. Il fut un temps le où le spectacle d'hommes forts, intelligents, t, bien doués pour la lutte, rusant avec les at hommes et les ' événements pour s'élever au m pouvoir, était un séduisant spectacle. Mais é- ' non plus aujourd'hui. &z Charles Bernard. ■■■«P ■ d o- La msnoanvrs séparatiste os Belgique £ occupée. as _ # Un Conseil de Wallon*. Notre confrère ,,Het Vaderland" a publié récemment l'information suivante: e* ,,Des nouvelles de source sûre arrivées au P» Havre permettent d'affirmer que le gouverne-°» ment général allemand en Belgique occupée P- s'efforce actuellement do constituer un. ,,Cônes seil de Wallonie" qui devrait servir de pendant-ir wallon à l'organe des activistes flamands. iu jjLes moyens employés sont les mêmes que ceux qui ont servi en février 1917 à organiser i, d'une façon artificielle la comédie politique du „Conseil des Flanflres" : recrutement d'une poi-'1~ gnée d'écervelés, d'agents payés parmi les élé-1V ments les plus douteitx qui subsistaient encore ie de l'ancien nouvement wallonnisant. re ,,Ces individus peu nombreux et sans autorité a- disposent depuis quelques mois d'un organe, u 1',,Avenir Wallon", publié avec l'agrément do la censure. C'est avec leur concours qu'on espère créer à grand fracas un soi-disant Congrès Na-^ tional de "Wallonie en prenant prétexte du mouvement des aktivistes flamands pour justi-fier ces menées séparatistes. Ensuite l'autorité n- allemande déclarera qu'il ne lui reste qu'à le prendre acte du voeu unanime des Wallons tout u_ comme elle le fit en mars 1917 du prétendu j,n voeu unanime des Flamands. Et puis la comé-. die sera finie, au moins c'est ce qu'espèrent les f Allemands. *e ,,En réalité ils ne trompent qu'eux-mêmes et re ne feront que prouver une fois de plus, et plus clairement encore, que tout cet activisme sé-I. paratif, sous toutes ses formes, fut crée de tou-le tes pièces par eux pour servir leurs desseins pôle litiques. Tout y est allemand : l'action, le décor, ^ les acteurs, les figurants et même le public. 10 La vraie Wallonie, qui se trouve garrottée et , muselée comme la vraie Flandre, n'aura peut- être pas la consolation de pouvoir huer comme ® elle voudrait les pitres qui s'apprêtent à lui l" faire injure dans son loyalisme bien connu. Au ts moins snrveillera-t-ello d'un oeil attentif ces re menées; elle les voue dès à présent au mépris 11 des honnêtes gens de tous les pays et proteste 03 aveo la Flandre et.comme la Flandre en affir-rA mant son inébranlable fidélité à la Patrie » w. . . Ajoutons que le premier soin du .futur ,,Con-1f' seil de Wallonie" sera, sans doute, de remer-cier les Boches d'avoir ruiné l'industrie du pays Q'" wallon en dépouillant de leur outillage toutes rs les usines do Mons, do Charleroi, do Namur le et de Liège et, d'avoir réduit, par ce* fait, les it ouvriers wallons à la misère. u_ Les Allemands, par cette nouvelle manoeu-L5_ vre, montrent qu'ils ne connaissent rien de l'âme wallonne qui leur est irréductiblement . , hostile. Jamais, en Wallonie, on oubliera les e massacres do Visé, d'Andenne, de Binant, de *7 Tamines, etc. On y balaiera, après la guerre, -il toutes les traces des envahisseurs! ï; Hos héros en Resese» ne Un officier belge duvcorps dec> autos-canons, ce blessé lui-même au cours de la retraito de Ga-d. licie, où il s'est battu en héros, adresse au es ",,XXe Siècle" des détails sur lo rôle de nos 3n soldats dans ces tristes journéçs. •e. Dans des circonstances particulièrement dif-. * ficiles, officiers et soldats ont fait le plus grand j honneur au nom belge. Nous ne doutonfe que s" cette page de notre histoire militaire soit lue avec émotion: ns Youz aurez pu juger, d'après lés laconiques ►r- communiqués russes, que le petit corp3 des 1 a- automobilistes belges n'est pas domeuro in-actif.rg_ L'armée russe n'est plus malheureusement r_ ce qu'elle était en 1916 ; au lieu de contribuer comme alors à de brillantes victoires, nous rs avons eu pour mission de couvrir une'êffroya-118 ble dérmite. Soutenant presque seuls avec eZ quelques escadrons de cosaques moneols tout e- l'effort do l'ennemi, nous n'avons cède lo ter->1- rain que pied à pied, ne quittant un point que es pour fairo face sur un autre. l,Î- Cette retraite sera une des pages les plus j sombres de la révolution russe; il est à, sou- . haiter qu'elle soit étudiée en tous ses détails. | . Elle montre, en effet, ce que l'anarchie, ce : que les principes révolutionnaires, poussés à j leurs extrêmes limites, peuvent fairo des plus j ,J-k vaillantes armées. «i- Les Belges pourtant ont fait tout leur de- | et voir. En huit jours sur neuf voitures enga-jfc gées, sept ont été mises hors de combat par le s. feu de l'ennemi: de quarante combattants ef- j fectifs dix seulement sont rentrés indemnes, | cinq sont morts et vingt-neuf ont été blessés, a" dont dix très grièvement. 0> Je ne vous signale ces chiffres qu'à titre 68 documentaire. Mais l'on a médit et l'on mé-^ dit encore, parfois, des ,,embusqués de Ga-é- licie". L'exil, le froid, les privations maté-1. rielles, les souffrances morales, nous les avôns ar supportés le sourire aux lèvres. Mais il nous s serait pénible que nos camarades do l'Yser, f_ faute de renseignements impartiaux, n'esti-^s_ ment pas notre effort à sa juste valeur. Ç'est au cours de cette pénible retraite que ^ tomba lo comte Jean de Liedekorke, soldat . d'une folle bravoure. Engagé avant l'âge, lo 'i* premier jour de la guerre, blessé sous Anne vers en 1914, ce jeune homme s'était encore ro particulièrement signalé, à plusieurs reprises, -t l'an dernier, en Galicio, par son effrayante au- dace et son admirable sang-froid. ce Au combat de fiwittelniki, entro autres, il 21 était allé seul, sous une grêle do 'balles, chercher son commandant de batterie blessé à cin-quanto mètres de l'ennomi. Après les combats te de 1916, lo chef de corps pouvait lo présenter lo au général en ces termes: ,,Voici le plus bra-ne ve de mes soldats". IL. Tous, officiers et soldats," nous l'admirions pour son intrépidité: nous l'aimions pour sa œ droiture et sa loyauté. ù- // y a un asi se * re SO novembre 1916: Bans les Carpctthes e, baisées Its Russes enlèvent la. hauteur de iû RManmkafa.ett, font.1000. vmmmm! En Belgique. Le Régime de Sa Testeur. On lit dans ,,Les Nouvelles" : Depuis quelques mois, surtout depuis le commencement de l'offensive anglaise en Flandre, les arrestations sévissent partout à tort et à travers. Nous vous avons signalé déjà celles qui ont été pratiquées dans le Limbourg. A Maeseyck et dans les villages environnants, à Eelen, vStock-heim, Kessenich, Neerpelt, Hamont, Bréc, des bourgmestres, conseillera communaux, avocats, notaires, prêtres, hôteliers, etc., ont été emmenés sans qu'on sache exactement pourquoi. A Haelt, à St-Trond, à Looz, à beau, des hommes, des femmes, des jeunes filles même ont été de même appelés à leurs oommandatures et n'en sont pas revenus. On cite à Verviers l'arrestation de M. l'avocat Vinche, un grand [ hilantlirope, et de sa fille. M. Vinche a été arrêté un samedi à 10 h. du soir et emmené à Bruxelles. On arrêtait en mémo temps Mme Brixho, de la firme Brixhe et Deblon ,de Verviers, et M. De Lapaix, conseiller commun»}, de Stembert. A Bruxelles lo doct. Appelmans, condamné à 6 mois.de prison en Allemagne pour avoir dit son fait à un soldat allemand, était à peine rentré en Belgique que son fils était arrêté. A Houffalize, les frères Jacoby ont été arrêtés il y a trois semaines sous le prétexte qu'ils auraient nourri des Busses et des Alsaciens. Le mayeur de la commune de.Mont a été arrêté en même temps, ainsi que le régisseur du comte de Limburg et une douzaine d'autres notables.Il y a deux mois, M. Deridder, d'Uccle, a. été fusillé, tandis que trois autres habitants de cet important faubourg, de Bruxelles ont été envoyés en Allemagne. A Gilly (Hainaut) M. Désiro Jacob avait été arrêté avec sa femme il y a un an pour avoir transporté les lettres de soldats. Sa femme a été remise en liberté le 3.oct. 1917 et lui envoyé en Allemagne. A Liège la sévérité redouble aussi. Nous vous avons signalé il y a plus d'un an l'arrestation de M. Dieudonné Lambrecht, de la rue Vivegnis, qui a été fusillé en avril 1916, celle do Mme Henry, de la ruq des Bayards, qui a été condamnée à 18 mois de prison, celle de M. Hubert Drcssart, do la rue Féronstrée, condamné aux travaux forcés à perpétuité. D'autres arrestations ont eu lieu ces jours-ci, pour la même affaire dit-on. A Hasselt encore on apprit avec stupeur, ces jours-ci, l'arrestation d'un distillateur, M. Lambert Looicnga, de nationalité hollandais^, homme inoffensif s'il en fut, et celle- de M. Brégy, beau-frère de. M.M. Ffyns. distillateurs. M. Brégy était attaché en qualité d'ingénieijr au charbonnage de Helchteren et Zolder. En Hainaut, M. Cauderlier, directeur des usines de l'Espérance à Fcntàrne-1'Kvêque, avait été condamné à 6 mois de pri&on pour n'avoir pas voulu travailler pour les Allemands. Rentré en janvier 1917., il a été condamne à nouveau à 2 mois et sa femme à 15 jours sous le prétexte ridicule qu'il aurait conseillé à des ouvriers de ne pas travailler pour l'ennemi. Au Val St-Lambert, lo 13 oct., h midi, les Boches mettaient la patte sur le fils du pharmacien Jacquemain. Motif inconnu. Nous n'en finirions pas s'il fallait tout citer. Dans les plus petites villes, à Tongres, à Hasselt, à Huy, les prisons débordent de civils. A St-Gilles-Bruxellcs il a fallu entasser les prévenus dans d'étroites cellules où ils vivent dans la promiscuité et contre toutes les règles de l'hygiène. Le crime commis contro des jeunes filles belges en Flandre, dénoncé par les journaux hollandais, s'est passé aussi à notre connaissance à Neuville, près La Louvière. L'ennemi y a effectué une véritable razzia de ieunes filles qu'il a emmenées de force travailler aux travaux militaires derrière lo front en Flandre. A SSroaxèM©!® Far suite du décès de M. J. B. Denis, f.f. de bourgmestre d'Anderlecht, M. Crickx a été nommé maïeur temporaire de cette commune. Lo nouvel ochevin de l'état-civil sera le socialiste Melckmans. Au Conseil communal M. R. Lechien, représentant de commerce, prendra la succession do feu M. Denis. it * On a appris la mort à Paris de M. Léon Provost-Blondei, le graveur célèbre belge, auteur notamment de ,,Voyelles et Conson-sanincs", un ouvragé de grand prix qui lui valut tout de suite la notoriété. Il s'était fixé à Paris depuis de longues années, mais il avait gardé chez nous de vieilles et fidèles amitiés. * * * Les ouvroirg officiels qui avaient dû fermer leurs portes faute de matières premières vont pouvoir occuper de nouveau un nombreux personnel d'ouvriers et d'ouvrières. On annonce, en effet, que de grandes quantités de tissus viennent d'arriver. * * * Les Allemands sont fourrés dans tous nos W.C. Ils viennent, en effet, réquisitionner les tuyauteries et les raccordoments en cuivre, on laiton, en bronze. Si l'on proteste, les feld-grauen sortent de leurs poches des prospectus de maisons allemandes installées en Belgique et qui se prétendent à même de remplacer les objets volés dans un très bref délai. Pas éton-, nant... * * * Les mandataires responsables do la gérance des établissements officiels des Magasins do ravitaillement sont: M. Dupont, président, M'M. A. De Valkeneer, Ern. Hannotiau, Michel Jacobs, P. Plissart et Burgraove, conseillers communaux. La Commission d'achat so compose de MM. De Valkeneer, Deuri et Meganck. A Anvers On n'oublie pas la petite bourgeoisie. Outre le soutien fourni à l'Oeuvre des Dîners économiques, l'extension de la soupe payante, des subsides plus considérables aux institutions de secours aux pauvres honteux et de l'Assistance secrète, aux sociétés d'employés de commerce, les comités de logements, etc., on a établi une commission de consultation pour venir en aide à cette classe intéressante et méritante de concitoyens. Le développement des oeuvres de l'enfance en ce qui concerne les diverses branches: repas pour, enfants débiles, pour fem mes enceintes et jeunes mères qui allaitent, consultations et lait pour nourrissons*^ ne laisse rien à désirer dans les villes ; à la campagne, c'est autre chose et l'on fait appel à cet égard aux comités locaux. „Maxi-ma «debetur puero reverentia." Pour les colonies scolaires, Anvers e6t à la tête du mouvement. C'est en notre ville qu'est né le projet des colonics d'enfants dans les châteaux des environs. Pas moins de 24 châteaux et villas 6ont en ce moment I peuplés par 2,335 enfants. Sur un chiffre | total de 1,400,000 francs de subsides alloués | par le Comité National la province d'An- ; vers figure pour plus de 830,000 francs. Toutes ce3 oeuvres de l'enfanco, ainsi que celles des soupes, sont entre les mains de ; nobles femmes au dévouement de qui l'on i ne saurait assez rendre hommage. Il y a lieu de citer ici le nouveau service qui a pour objet l'hospitalisation des mal-heureux fugitifs français et belges qui se sont vus obligés d'abandonner leurs pénates dans la zone dangereuse. C'est un devoir sacré do les accueillir généreusement. # ' * * Plus de cent dix mille familles de la province bénéficient de la gratuité des secours médicaux. Ceux-ci représentent une dépense d'un million deux cent mille francs. A Les Liégeois ne peuvent plus traverser la place St. .Lambert, ^.réquisitionnée" par les | .soldats boches. Ceux-ci sont dç vieux fantassins, blanchis sous le casquo à pointe et dont les qualités guerrières sont plutôt discutables I Us sont peu nombreux et ee gardent de se heurter à la population, toujours 'frondeuse. Tous ces pères de famille aspirent à voir finir la guerre. Mais ils déclarent ouvertement se trouver plus à l'aise en territoire occupé qu'en Allemagne où les articles les plus indispensables font défaut. * * * On annonce la mort, à Knooke, du capitaine-commandant d'artillerie en retraite M. Benoit Isbocque, né à Tournai. Le service funèbre a été célébré à Liège. Un vol de 60.000 cigarettes, de tabac, de pipes, de linge etc., a été commis rue Ste Marguerite.A lâraes f/ocheVin Gabriel • Hert&ens a été choisi comme faisant fonctions de bourgmestre en remplacement de feu Victor Van Hoorenbeeck. * * * A l'école industrielle on a ouvert deux nouveaux cours : l'un do télégraphie et do téléphone, l'autre d'électricité pratique. iilt u Aiiiijl/JlJy. M. Camille Orts, secrétaire-général du Crédit Général, est nommé directeur de cette société.% * * Le siègo de premier président de la Cour d'appel, laissé vacant par le départ de M. Faider, est occupé par M. Lévy-Morelle. Les trois sièges de présidents, où l'on avait coutume de voir siéger MM. A. de lloissart, Dierck-sens et de Beaufort, sont mis à la disposition de MM.- Meurein, «Eeckman et Leu de Cecil. Le premier avocat-général Jottrand remplace M. de Prelle de la Nieppo au parquet do la Cour d'appel. M. Klinkers devient greffier en chef en remplacement de M. Ch. de Roi?sart. Le juge Beger a pris la place de M. Duin, vice-président du tribunal de première instance. Par suite du décès de M. Claesserçs une place de juge devient vacante. M. Rasse, substitut du procureur du Roi près lo tribunal de Ire instance, n'a pas encore de successeur. M. Ponehon, vice-président du tribunal de commerce, a pris temporairement les fonctions de président, à la suite du décès du titulaire. L'avocat Jacobs est adjoint-référendaire, mais MM. Mulkay et Laitem n'ont pas encore été romplaoés. A CSsarasS Pour commémorer la fondation do l'Université allemande à Gand, il a été fait appel au sculpteur Joseph Cantré. Celui-ci a frappé une médaille dont le prix est fixé, pour le modèle en argent, à 250 francs! C'est pour rien. * * ♦ Un fabricant de Meirelbeke et un négociant gantois vendirent aux magasins communaux 12.000 kilos do cacao. On analysa ceux-ci. Ce n'était que de la poudro de cacao sans aucune valeur... * * * M. Morel de Westgaver, directeur-gérant de a j,Grande Lys", est mort subitement. * * 'à Les Allemands sans vergogne ont réquisitionné do nouveaux bateaux destinés à la .,Commission for Relief in Belgium". C'est tout juste s'ils n'ont pas jeté les bateliers en prison pour leur apprendre à ne pas protester contre une simple réquisition. * * * L'Opéra flamand n'est flamand que do nom. U ne .iouo quo des auteurs italiens ou français. Et salle comble à chaque représentation. Mais colère des Van Roy et Oie... A O M V SS H S* On annonce^ du Congo belge, la mort de M. Becken, magistrat au service de la colonie. Sa fommo et ses deux enfants sont restés en Belgique.* * » Le nouveau théâtre, monté par un consortium bruxellois, est situé rue de la vStation, sur l'emplacement de la propriété Jacqmai^i. On y représentera l'opérette, le vaudeville et des pièces flamandes. Enfin, le local servira d'endroit de réunion aux sociétés politiques. Les travaux do construction ont déjà commencé.A St. Nicolas Est-ce pour mirer leurs faces de singes que les Boches réquisitionnent les miroirs? Toujours est-il qu'ils ont commencé h enlever les plus beaux miroirs du pays do Waes. Peut-être songent-ils à les vendre, à l'étranger. U y a, en effet, plus. .do demandes que. d'offres...- Les ©péraisons rnlÊitaires Bit Ételfi iuilaist te i'Est-MÉÉ Près de Nsvala le colonel allemand Jafsl rsisd avec plus de 3500 hommes. Vaines tentatives de l'ennemi à l'Ouest. La sitoaSIoîi sur Bas autres îrosits. Sur Se front occidental Vaines tentatives 6nnernies vers Lena (COTTimuniquê officiel) LONDRES, 28 novembre. Sur le front de Cambrai rien de saillant ne s'est produit dans la journée. Au point du jour l'ennemi tenta deux coups de main sur nos tranchées à proximité d'Avion, au sud de Lens, mais il fut chaque fois repoussé. Sur le front d'Ypre3 l'activité de l'artillerie ennemie continue. Elle fut particulièrement vive à l'est d'Ypres. Nous fîmes quelques prisonniers dans des escarmouches de patrouille. Les opérat!an3 do l'aviation britannique. (Communiqué officiel) LONDR-ES, 28 nov. (Router.) Bien que le vent fut violent hier et qu'il ait plu pendant toute la journée, nos aviateurs n'en ont pas moins entrepris quelques reconnaissances importantes. En coopération avec l'artillerie ils ont utilement opéré et ils ont mitraillé les troupes ennemies dans les tran-chcos.La nuit, en dépit du mauvais temps, plus d'une tonne de bombes a été jetée sur la g^re de Menin. Un de nos avions n'est pas rentré. Combats d'artillerie ( Co\m m/imiqu é offi oie l. ) PARIS, 28 novembre. Des cosnibats d'artillerie se sont livrés au nord de l'Aisne, en Argonne et sur la rive droite de la Meuse, dans lo secteur de Cha-mbrebtes. Sur le front de Cambrai. LONDRES, 28 novembre. Une autorité britannique déclara à Reuter: La situation sur 1e front occidental se. caractérise par une lutte encore indécise pour la possession des positions dans le village et j la bois de Bourlon. Nous ,avens déjà enlevé tout le terrain important, mais les Allemands se maintiennent encore dans une partie du. village, et la bataille plus ou moins décisive continue jusqu'à oe que la ligne soit complèteantent formée. Sachons avant tout que l'attaque sur le front de Cambrai a constitué une expérience et une expérience fort bien réussie. Nous ramenâmes 11000 prisonniers, nous capturâmes '100 canons et un butin considérable et nous enlevâmes soixante à septante milles carrés de terrain. Au Cours de l'action l'ennemi dut employer au moins cinquante pour cent plus, •de divisions que nous. Nous avons donc toutes les raisons pour ranger la bataille parmi les grands succès. Pourtant quelque modération < s'impose, car la nouveauté de la methode appliquée et le caractère imprévu de l'attaque ont fait perdïe la tête à quelques journaux qui parlèrent d'un enfoncement complet et de la prise de Cambrai. Tout autrement qu'en Flandre, l'entreprise n'avait aucun objectif bien déterminé. Nous avions l'intention de progresser le plus possible et l'on peut dire que nous nous sommes nichés bien plus loin que* Haig ne l'a prévu. Nous n'employâmes pas de gros effectifs. Les positions que nous enlevâmes étaient particulièrement solides. Nous pénétrâmes dans trois lignes du système do défense Hindenburg, toutes trois garnies de réseaux serrés ,de fil barbelé, d'abris souterrains et de tous les autres moyens de défense imaginables. Les villages à l'arrière des lignes contenaient une série de souterrains, qui étaient de véritables ,,hôtels" à 50 pieds au-dessous du sol, éclairés à l'électricité et aménagés de telle sorte qu'on ne pouvait rien en voir au dehors et qu'ils étaient parfaitement protégés contre les bombes. Nous nous sommes donc emparés d'une vaste position ennemie et d'une grande quantité de matériel et de canons, qu'on emploie à présent contre les Allemands. Dans le bois de Bourlon. LONDRES ,28 novembre. Le correspondant de Reuter écrit: Sur le front de Cambrai l'ennemi tend des efforts désespérés pour obtenir quelque résultat et ne regarde à aucun sacrifice à cet effet. Des soldats revenus tout récemment du front racontent que le terrain est couvert de cadavres d'Allemands qui ont été tués au cours de la première attaque des chars d'assaut. Les prisonniers racontent que le bois de Bourbon offrit un spectacle indescriptible de | désarroi et de panique lorsque nos troupes passèrent à l'attaque et l'avis général était qute les Britanniques avaient [enfoncé de front et que l'armée allemande allait être totalement battue. Mais, depuis lors, l'ennemi expédia en toute hâte de3 hommes, des canons et réussit à se détablir, de sorte qu'il put opposer à nouveau de la résistance. Le temps s'est notablement amélioré, de sorte que nos avions peuvent à nouveau cntreprWdre des expéditions de reconnaissance.Sur le front italien. La résïetano® héroïque des Italiens. LONDRES, 28 novembre. Le correspondant ..de. Heuter au -front, italien-écrit :/ Les opérations des derniers jours ont été marquées par des tentatives persistantes et vigoureuses des troupes a ustro-allemand es pour forcer coûte que coûte le dferniei obstacle qui les sépare du plateau de Venise et de la ligne Vicense-Trévise. L'ennemi met chaque jour en action de nouvelles pièces lourdes et remplace sans cesse les effectifs épuisés par la résistance vigoureuse des Italiens par de3 troupes fraîches qu'il fait appuyer non seulement par des troupes d'élite autrichiennes, telles que les corps bosniaques et henégovions. mais encore par des obus délétères. Les petits progrès de l'ennemi vers Spi-ncncia lui coûtèrent des pertes énormes, mais chaque fois il lança au feu de nouvelle: unités. Les Italiens opposent une résistance héroïque et montrent une vaillance sa m précédent. Sur le mont Rosa un bataillon-d'Alpine fut attaqué à cinq reprises et çhaque foi; il repoussa l'adversaire à coups de baïonnette. L'artillerie montée plaça ses pièces dans les lignes avancées et bombarda violemment l'ennemi. A l'issue d'une lutte d'une demi journée, deux divisions autrichiennes durent renoncer à la bataille. L?q attaques ennemies et la résistance de: Italiens rappellent les âpres batailles devant Verdun. La résistance des Italiens, L'Agence Stefani annonce que l'ennemi s'est probablement trompé dans la force de résistance des Italiens. Bu fait qu'il s'avança en colonnes serrées dans la contrée de G allie il résulte qu'il espérait pouvoir descendre dans la plaine sans rencontrer beaucoup de résistance. Le feu brusque de notre artillerie e1 de nos mitrailleuses sema l'épouvante et le désordre dans ses rangs. Les soldats autrichiens rapatrëés anvoyés sur êa front. BERNE, 28 novembre. D'après F„xYrbeite] Zeitung", do Vienno, le député Fornster i adressé au ministre do;la,déferle nationale mi< interpellation pour se plaindre de l'os&voi ar front des hommes rapatries comme grands blessés. Le gouvernement n'a pas encore répondu. Il n'est pas indiqué pour quelles raisons il s i croyait autorisé à considérer ces invalides comme des combattants.. L'., Arbeitor Z'èitung' révèle ensuite que des soldats échangés comnu appartenant aux services de santé ont été expédiés sur le front comme fantassins maigre les ordres formels du ministre de la {nierre. Le tournai craint que, dans ces conditions, le? Etats belligérants ne se refusent désormais c de nouveaux échanges de personnol sanitaire. Sur !e front roumain. Fusillades et canonnades. ( C omvi uni qui offici el. ) JASSY, 27 novembre. Bans plusieurs sec teurs on signala des fusillades et des canonnades. A l'embouchure du Bu?ien des ton. tatives do l'ennemi pour fraterniser avec no: troupes furent enrayées par l'artillerie russe Les opérations en Mscédoine. Actions d'arîilleri^. (Communiqué officiel.) PARIS, 28 novembre. Journée calme sui tout le front, sauf près de Doiran, où l'artillerie a été en action par intermittence. Près de Monastir nos mitrailleurs oni abattu un avion bulgare. Les opérations en Palestine La cause de l'arrêt dari3 les opérations. Le correspondant de Reuter a eu ur entretien avec un Anglais notoire qui lu: déclara que, très probablement, les Anglaij s'empareront do Jérusalem.. Cependant le* cotes de la Judée forment un terrain tre* difficile pour le transport des canons. L'ennemi a eu le temps de concentrer sor arrière-garde et il est presque certain qu< Jérusalem ne pourra être prise qu'après ur combat pour , lequel T armée anglaise doii être concentrée, tandis que de» troupes fraîches avec de l'artillerie et des provision* devront être amenées. Cette situation est la cause de l'arrêt dans les opérations cet dernières semaines.1 Les opérations dans i'Est-Mricalsi. Les Britanniques font 3500 prisonniers vers Newafa (Cctinmwnàqué officiel.) LONDRES, 28 novembre. Depuis le 21 les opérations dans l'Est Africain sa sont déroulées de la sorte : Les troupes allemandes qui ont été délo gées de Simibas et d'e la vallée du Kitangar se trouvent actuellement -à proximité de h Rovuma. ElleB manquent de vivres et d< munitions. Les troupes allemandes, sous les ordres di colonel Tafel, au sujet desquelles les communiqués du 20 et du 23 signalèrent qu'elle! se trouvaient au sud de la région de M allonge et qu'elles so 'battaient près d'e Mandelx (à 38 milles au sud-sud-ouceb d'e Livalo] avec de petits détachements britanniques le 15 efc le 16, furent refoulées promptement verra le sud-esfc daais la direction de Newaia. Ces troupes ignoraient apparemment que cette place se trouvait déjà en notre pouvoir. Le 27, le colonel Tafel 6'eW; rendu prisonnier* sans condition avec 12 officiers allemands, 6 officiers de santé, 92 soldats allemands, 1212 .Ascaris etc 2200, /autr^nnli-tairea..!

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.
Dit item is een uitgave in de reeks L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Amsterdam van 1914 tot 1918.

Bekijk alle items in deze reeks >>

Toevoegen aan collectie

Locatie

Onderwerpen

Periodes