L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam

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18 januari 1918
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s.n. 1918, 18 Januari. L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam. Geraadpleegd op 20 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/5h7br8nf6s/
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«3-ôme Aill'lGG woisa «5 cesrc» Vetîcsrea! sas ssistvser e^ïq LECHO BELGE L'J ion 'ait la Força. «ïourrasS quotidien <3u malin ajtaraâss^anï en Hol5asi«2e Belge est netra nom de Famille. ToutS les» leStres doiven' fc-. ,-e£ijr.i tâe s*éc2acé5osî : 25. VOORSUBGWAL 234-240, Ti&t.&iotao»egî «79? et U7S. Rédacteur en Chef: Gustave Jaspaers. Onmiti BAdf«-tion-( Charles Bernard, Louis ï'iérartl, Comité de KAdnctloo.j Reraé Chamtn y. igreniSe Pai»maré._ Abonnements: Hollande II. 1.50 par mois. Etranger (L 2.00 par mois. Pour les militaires au Iront et les militaires internés en hollande II. 0.75 par mois payable par anticipation. Annonces; 15 cents la ligne. Réclames; 30 cents la ligne. Lettre d'Italie GENES, fin décembre. _ Noël de guerre, dans le pays où fleurit l'oranger ! . Cfi troisième Noël de guerre italienne serait-il, mystérieusement, le premier? Depuis l'autre année, que de changements ! En ces deux derniers mois, que de navran-ces ! La situation militaire retournee comme un gant, la Patrie violée par un des plus sensibles endroits de oette Vénetie adorable, le mufle du rustre tendu, menaçant, vers Venise la non pareille, Venise ternie d'une pensée, souiUée d'une haleine î Ces deux derniers mois pèsent plus, hélas, à la balance. du destin, que les deux années ^précédentes qui n'y jetèrent, semble-t-il à présent, qu'un poids banal de luttes indécises, de jours aux visages sanglante, mais banals et semblables entré eux. De la plaie de l'orgueil national, l'oubli ! jaillit, en sécrétion naturelle. Oubliée dans I le pressant péril, l'histoire de oes deux dernières années, magnifique pourtant et telle qu'elle exige, plutôt que la. faconde lyrique de d'Annunzio, la vigueur simple d'un diantre d'épopée. L'épopée dirait le travail plus que la guerre — le travail obstiné de f'homane pour pétrir la nature rebelle. Cette guerre où l'ennemi humain n'était qu'un incident, corps à corps avec le rocher, dued avec la neige, décrira plus tard, dans la brume des siècles, une des plus éblouissantes •paraboles d'effort humain qui la puissent déchirer. Mais le moment actuel, ,,1'attimo fuggente" nous presse et ne souffre point de regards en arrière. Une rancoeur même nous soulève, devant l'apparente vanité du sacrifice. A quoi bon lès routes — égratignant le flanc du roc et jetées au-dessus de l'abîme comme des fétu? de paiiÉe — en quoi triomphait le clair génie latin marié à l'audace; à quoi bon, puisque aujourd'hui elles portent les pas de l'invasion? Et les lourds : canons., miraculeusement pourvus d'une . agilité de chèvres, plantant leur affût là où deux pieds humains, renforcés de cordes et de. piolets, n'étaient jamais parvenus à se hisser ? Maintenant ces observatoires volés aux aigles sont les accoudoirs de la conquête. A quoi bon ce formidable labeur qui livra la montagne plus belle et mieux utilisable à l'ennemi 1 Les morts surtout, qui avaient une douceur à reposer, en signe de certaine profession, dans la terre irrédente rachetée; Jes morts engraissent seulement les champs de la victoire inique. Une amertume infinie monte de ces pensées, qu'il faut- se défendre.Autant qu'à la femme de Loth quittant Sodome, il convient aujourd'hui à l'Italie de be se retourner point vers ses erreurs et ses splendeurs passées, à moins du risque de se changer en l'aride statue d'un impuissant regret. Point de doléances sentimentales. L',,égoïsme sacré" plus que jamais s'imipo6e, l'égoïsme qui n'est, en somme, que l'instinct de conservation national. La nation se trouve en face d un devoir unique, étroit et suprême. Finis les subtilités, les ergotages sur la lutte plus ou moins nécessaire, les distinctions entre ,,la "guerre" et „n'ctre guerre", ,,ceux qui sont" nos ennemis" et ,,oeux qui le sont presque"; abolis Tes cheveux coupés en quatre de la perruque neutraliste, qui souvent dissimule un docte cr? ne germanophile ! La défaite fut, à ce point de vue, un assainissement. Car l'Italie- avait eu beau déclarer, en mai 1915' et en août 1916, la guerre à l'Autriche et à l'Allemagne: ces guerres, la seconde surtout, beaucoup de ses fils,, dans leur coeur, ne les avaient point déclarées. Trop souvent le sourire ingénu des demioiseilles de magasin ne voyait pas malice à vous offrir de la marchandise allemande, gardée d'avant, ou filtrée par la Suisse. Sur les inscriptions tudesques des lie tels., des murailles, un badigeon hâtif, et qui semblait provisoire, avait passé, comme sur les sentiments de certains coeurs. Le v guide officiel des chemins de fer du royaume imprimait sans sourciller, il y a ]>eu de temps encore, des ,,Deutsch.es Haus" et des ,,Man Spridht D&utsch", maintenus par oubli dans des réclames de pensions. Si des affiches du N ôrddeutscher Lloyd, déparant les bureaux d'une compagnie d'ailleurs très patriote, nous étonnaient: ,,elles ne sont pourtant pas laides" Apportez-en d autres, on leï remplacera Oui. en somme, mieux vaut les ôter: ,,demain". Ils remettaient toujours à demain d'ôtef les affiches. Ils remettaient toujoursi à demain de profondément haïr. L'inaptitude à nourrir,,ces haines vigoureuses + Que doit davùtwr le vice aux âmes vertueuses" découlait pour les Italiens de la douceur de leur caractère et de la subtilité de leur esprit. La guerre occupait la vie italienne entièrement, mais en surface. Elle n'était point descendue en chaque homme, devenue le sang de ses veines, le trouble de ses entrailles. Le cours favorable de la guerre inclinait l'opinion à la mansuétude, luxe permis dès lors qu'aucun point vital n'était menacé. Par ailleurs les catholiques intransigeants, les socialistes officiels, un 'groupe universitaire restreint, un monde artistique limité demeuraient, parmi l'unisson national, de petits îlots obstinés, imperméables au sentiment général. Mais, depuis deux mois, la vague puissante d'indignation soulevée' par l'invasion balaya ces écueiils de sourde résistance où s'étaient échouées trop de bonnes volontés. Nous l'avons dit, la guerre, qui avait mené l'Italien en territoire étranger, demeurait, cause de cela peut être, relativement étrangère au plus intime de son âme. En touchant, frémissant de rage étonnée, le territoire de la patrie, il y prit une conscience et une décision nouvelle, cormme Antée ren- 1 versé, touchant le sol des épaules, y puisait ; la force. L'in^twb eaiwevr se la j < I réaction patriotique se fit immédiate. ,,La I lumière de maille jours de victoire ne vaut I pas la lumière d'un teul jour de résistance", j Cette phrase flamboie aux' murs des cités; ! d'Annunzio, comme toujours, paraphrase ! lyriquement le lieu commun héroïque ou banal de l'heure. On sait que les Italiens ont le goût, sur les monuments, aux endroits mémorables par les événements historiques, des phrases heureusement cadencées qui soulignent le souvenir. Une bonne partie j de la ,,Divine Comédie" se dit ainsi sur les murs de Florence, comme sur les pages d'un livre de pierre. Mais la phrase de d'Annun-zio est aujourd'hui déplacée, comme toute© les autres, au regard de la fièvre de réalisation qui brûle le pàys. H ne s'agit plus ! d'exprimer en beauté ces vérités-là, mais d'en prendre conscience jusqu'aux entrailles; plus encore, de les traduire en action. Plus de phrases; sont-elles r-oint pour une • part dans le mal qui nous afflige? Plus de phrases, mais les dents serrées dans l'effort muet, les pieds enracinés à ce sol, quelconque et désigné, cette rive paludéenne du Piave, que ne choisit aucune nécessité stratégique; mais elle fut marquée par ce fan-tome livide, surgi du meilleur de l'âme d'un., peuple, qui se dresse en face d'elle aux heures de détresse et lui dit: ,\Tu n'iras pas plus loin". Si résister est alors suprêmement difficile, reculer est, tout simplement, impossible.Le hasard a ni tire de l'obscurité des lieux ►hier inconnus, pour y .situer les scènes décisives du dr • ae qui se joue sous nos yeux, rapproche ainsi le Piave de 'notre Yser. Comme l'Yser, le fleuve vénitien fut d'abord une ligne "de fortune, émdniemmefint provisoire; sa rive sableuse n'offrait aucun* point d'appui spécial; seulement elle était la suprême barrière devant Venise, comme < l'Yser constituait l'ultime rempart devant Je dernier lambeau de la patrie belge. Deux fois, le génie de la raoe sortit d'un soil défa-. vorable, nullement prédestiné, comme pour accroître le prodige. Deux fois la fureur teutonne se brisa, 'moins contre la grosse veine jaunâtre que trace un fleuve étalé dans la campagne plate, que contre le sentiment national aux abois, décidé à secourir sans céder d'un pouce. * Vanité des préparations humaines! La ligne de la*Meuse s'efface comme disparaît sous le doigt une ligne tracée sur l'ardoise; Anvers s'écroule en moins de jours que sa ceinture fortifiée ne compte de chaînons; mais l'Yser résiste. Ici, les positions consolidées par la collaboration de la nature, scellées dans le roc, faisant corps avec la montagne, tombent comme les châteaux qu'échafaudent les tisons dans l'âtre ; et la voie d'eau quelconque, paresseusement tracée dans la plaine vénète, se découvre limite formidable aux pas de l'invasion. Jamais, aux jours dés entrées triomphales dans les villes conquises, les Italiens n'eurent plus juste sujet d'orgueil que n'en offre aujourd'hui leur obstination à ne pas reculer davantage. L'histoire leur tiendra compte, un jooif, de la bataille du Piave plus que des onze batailles de l'Isonzo. L'hiver fut, jusqu'à présent, d'une rare clémence, comme si, oris tout entier par l'intérêt de la lutte, il s'écartait soigneusement, s'abstenant d'intervenir; mais cette neutralité, comme les neutralités en général, tournait au bénéfice des tudesques. Depuis quelques jours enfin la pluie accourt à la rescousse des Italines, gonfle et renforce le fragile obstacle du Piave. D'ailleurs, si cette douceur . atmosphérique fut nuisible au front, eilile contribua à entretenir, à l'arrière, la résignation et la bonmo humeur. Le peuple a supporté ses revers avec une rare philosophie. /Les réfugiés du Friou'l trouvèrent partout des portes ouvertes et des mains tendues; ils sont à présent absorbés dans la vie normale, qui n'en conserve aucune trace de désordre. / Le souffle tiède et flatteur du scirocco s'enroule, en cette semaine de Noël, autour des villes aux hautes maisons claires de la cote tyrrhénienne. Les soldats alliés y affluent; ils distraient les yeux et réconfortent le coeur. On voit presque autant de bleu horizon et de khaki que de gris vert. La haute stature des Anglais surtout impressionne la populace éprise d'apparences j robustes. Une cqrdiaîité nouvelle flotte dans , l'air avec la joie de la fête par excellence, fatale, Noël. Les petits bonshommes en terre cuite, madone agenouillée, rois mages naïvement somptueux, la femme qui apporte un poisson au petit Jésus, celle qui 1 soutient un gâteau sur sa tête, et celle aux oranges, étalent à tous .les coins de rue leur art primitif, qui eut, au quinzième siècle, une éolosion inattendue dans les immortelles poupées de Mazzoni, à Modène. Il y a aussi la maison d'Hérode, somptueuse, à plusieurs étages. Dans les églises, devant la crèche qui est souvent une merveille de réalisme et de 1 perspective, des petits garçons, futurs avo- < cats, hélas, débitent des discours gentils 1 pour consoler le petit Jésus de naître. Tou- { tes les guerres du monde n'empêcheront pas les petits enfants de s'émerveiller devant 1 leurs jouets. Les grands, d'ailleurs, souvient ] a/Vec une satisfaction fièno à l'heure du com- j mu nique. Dans l'allégresse sans bruit de, i oette fête calme, la nation puise de nouvel- c les ressources de patience et d'attente. Ce i troisième Noël de guerre italienne serait-il î mystérieusement le premier? / i Junia Letty. i ; Pour les prisonniers \ ' de guerre De la part de M. et Mme B., en s scmvcn/vr de leu* cher et regretté < Milo ......... — 80- frs. ® — ■ m ilg> « !]>-•■ <BSW —H r Il y a un an l 18 janvier 1917: Les Britanniques rédU- j s •&nt des progrès cm nord de Beaucourt. En Albanie la cavalerie italienne occupe J ialpai ot 1C En Belgique. La situation Le vent est au pessimisme, c'est incontestable.La débâcle italienne, l'invraisemblable imbroglio russe qui prend des allures nettement désastreuses pour nous, la publication cies documents diplomatiques secrets, ia lettre d-.» Lord Lansdowne, la stagnation sur le tro t occidental, il faut bien reconnaître qu'à s'en tenir aux apparences les broyeurs de noir ont beau jeu. Evidemment, l'idée qu'en Belgique occupée/ nous nous faisons de la situation importe fort peu à la réalité des choses, les affaires des Alliés n'en iront pas moins bien pour cela, c'est évident. Toutefois, si, déprimés par.de longues années de tyrannie et d'oppression, affaiblis par des privations sans nombre, nous allons encore nous laisser aller au découragement, notre coefficient de résistance pourrait en souffrir. et ce serait tout profit pour les Boches. Tâchons donc de réagir, .c'est chose aisée d'ailleurs ; notre proverbial bon sens, y 'suffit, ce bon sens que la durée de l'épreuve semble bien avoir atteint quelque peu, mais- qui finira quand même par l'emporter. Donc, allons-y calmement et de sang-froid, pas de réthorique inutile, la saine raison appliquée aux faits. Et tout d'abord l'Italie. Les faits sont connus; on croyait l'Italie à la veille d'une victoire décisive sur l'Isonzo, et voilà que tout à coup c'est la défaite, la catastrophe soudaine, presque la débâcle! I>es centaines de milliers de prisonniers, des milliers de canons, un butin immense, la retraite sur toute la ligne... Héias, oui, et puis? Faut-il en conclure que les Centraux sont plus forts que jamais, que tout ce qu'ils entreprennent, ils le réussissent, que devant pareille victoire il n'y a qu'à renoncer définitivement à l'espoir de les vain- • «re pas les armes, eto., etc. P Appelée 6ur l'isonzo par une Autriche aux i aibois, l'Allemagne a voulu frapper un grand i coup en Italie. La mise hors service de l'armée russe lui fournissait les hommes et le matériel nécessaires. Le. coup a réussi, peut- i être même au delà de toute espérance, car la ' résistance absolument insuffisante de la lie armée -italienne ne pouvait être raisonnable- , ment escomptée. Voulait-on châtier l'Italie pour avoir fait î échouer, par ses prétentions exagérées, les négociations officieuses que l'Allemagne, la chose semble acquise à l'heure actuelle, fit entamer en juillet^août? (Il est probable que l'Italie n'aura pas voulu démordre dos conditions que l'Entente lui avait faites pour se la rallier et que la publication du traité secret vient de nous révéler). On bien les Centraux j voulaient-ils abattre le membre le moins redoutable de l'Entente, le forcer à une paix séparée et ainsi par la mise hors cause de la Russie (aveo la Roumanie probablement) et de l'Italie se prévaloir d'une victoire morale qui amènerait l'Entente à meilleure compo- i sition ? Nous Le saurons peut-être un jour. En attendant, ce qui reste acquis, c'est que l'Italie écopa terriblement. Heureusement, il n'y a aucune apparence qui permette de croire à une solution définitive de ce côté-là. Bien au contraire, le désastre semble con- j juré les Allemands avouent eux-m^mes que, I maintenant que les opérations sont terminées, i on peut se rendre compte des résultats acquis: un raccourcissement notable du front et donc, en fin de compte, la libération de nombreuses troupes qui trouveront leur emploi ailleurs. Cest tout. Donc, rien n'est fait, tout reste en question. H y a ensuite la Russie. Ah oui! la Russie, parlons-en! Quel chaos, quel mie-mac! Mais, >i ces bougres-là font la paix, < entend-on dire, c'est la fin, et une fin pitoyable. Dos millions d'Allemands et d'Autrichiens pourront être amenés à l'ouest, sans compter les prisonniers ie guerre. Malgré 5eur supériorité incontestable sur le front occidental, jamais les An-çrlais ni les Français ne pourront résister à pareille avalanche, et, s'ils résistent, un écrasement.de l'Allemagne est en tout cas définitivement exclu. C'est donc bien la fin, et une rin lamentable. Du reste, ajoute-t-on, on commence à. s'en rendre compto de notre côté. Voilà que Lord Lansdowne, de l'aveu de tous e plus fin diplomate anglais, une des têtes es plus intelligentes et les plus clairvoyantes le VEurope, Lord Lansdowne ne craint- pas l'affirmer qu'il faut en rabattre et se résou-îre à s'entendre si l'on veut éviter la ruine' xmvplète do notre civilisation. Et que dire des documents secrets publiés )ar les révolutionnaires russes?. La cause de îos Grands Alliés en sort plutôt marrie! fOù "estent après cela les grands principes, le droit les petites nations, la; liberté des peuples! H y aurait beaucoup à répondre à tout ce-a: bornons-nous à l'essentiel. La Russie semble bien, en effet, „finie" jour nous. Toutefois, la question n'est pas lussi simple que les Boches voudraient bien îous le faire croire. D'abord, il y a beau ;emps déjà que les Centraux doivent avoir •étiré du front est la grande masse d*1 leurs -roupes, parce qu'il y a beau temps déjà qu'il ■st évident que la force militaire russe est >risée. Restent donc les_ troupes d'occupation Jb le rideau le long du front. On conclura sans doute un armistice, c'est >eut-être déjà fait, mais de là à retirer ces lemières troupes, de là à évacuer les terri-oires conquis, avant qu'un arrangement géné-al ne soit intervenu, réglant toutes les ques-ions pendantes en Europe orientale», il y a le la marge. Et puis, le gouvernement russe etuel durera-t-il? Etabli un beau matin, il tourrait bien avoir à déguerpir un beau soir, ; t tout serait à recommencer. Qui donc ose-ait tabler sur uîf état de choses aussi peu table? De vraies canailles à la tête du gou-■ernement, un jeune blanc-bec de sous-offi- 1 ier comme généralissime, Le désordre commet dans un empire immense, allez donc vous on fier à tout cela ! 1 C'est surtout une paix séparée que l'on emble craindre chez nous, mais cette paix, ! omment la conclure? Les Russes la veulent 1 ans annexions ni indemnités^ les Centraux ' 'accepteront-ils?" Si oui, c'est une défaite aile- 1 aande, l'aveu d'une impuissanoe complète Vautre part, le gouvernement russe oserait- : < [ aliéner des territoires? SWaît-il en ce cas 1 ou tenu par le peiiple ? L'Allemagne oserait- ; lie, alors que la guerre, est loin d'être Jiqui-ée à l'ouest, exiger des annexions aprê*; les < éclarations formelles de ses hommes d'Etat? 1 teerait-elle fournir, ainsi auxde l'En- i 1 tente le ciment qui les unirait plus que jamais, le stimulant qui ne pourrait que pousseï à une lutte à outrance? Osérait-elle surtout s'attirer les colères de la Sozial-dénîocratie d'outre-Rhin, dont ia voix se tait chaqH^ jour plus formidable? Non, la paix aveo la Russie n'est pas encore conclue! Avec la Roumanie, la chose serait plus difficile encore, ' car i\ faudrait bien en venir, en ce cas, à ,,réaliser" les promesses faites à la Bulgarie. Or, quiconque a suivi . quelque peu la politique intérieure des Centraux se rendra compte que pareilje ,,réalisation" serait à l'heure actuelle, et tant que la guerre ne sera pas définitivement liquidée, absolument désastreuse pour l'unité et la paix intérieures. En Autriche comme en Allemagne, la masse du peuple subit la guerre. Les souffrances endurées, l'exemple de la Russie surtout, qui leur a montré ce qu'un peuple peut, les ont terriblement montés contre iuuo ce qui, de près ou de loin, sent l'impérialisme. lia -veulent la paix, la paix sans amputations, certes, mais aussi la paix sans annexions. Aussi tout ce qui ne ferait que ressembler à une victoire du parti pangermaniste ne manquerait pas d'amener une réaction populaire qu'aucun homme d'Etat n'oserait provoquer, parce qu'elle pourrait être fatale au régime! Avec la Roumanie non plus la paix n'est pas faite! Quant aux documents diplomatiques, quel joli vacarme dans la presse a-.iema.nue I La voilà éclatante, crie-t-on, la preuve de la préméditation de la guerre par les Alliés! Voilà au-thentiquement établis leurs véritables buts de guerre! Quelle bande d'infâmes voleurs!... Et plus d'un brave Belge, qui, malgré tous les avertissements, en est encore à se documenter dans les journaux censurés, vous en tire une mine qui fait vraiment peine à voir. 1 Or donc, tous les documents publiés démontrent à l'évidence que les Alliés n'étaient aucunement' préparée à la guerre. Tous sont postérieurs à l'ouverture des hostilités; or, si les Alliés ne se sont mis à s'entendre sur tous les grands problèmes de la politique européenne qu'après la déclaration de guerre, c'est bien que celle-ci les a surpris tout à fait à l'improviste. A qui donc fera-t-on croire que l'Angleterre, la France, la Russie,v après avoir dûment préparé La guerre, après l'avoir déchaînée au moment choisi par eux, ont attendu ce moment pour commencer à s'entretenir de questions qui précisément devaient oonstituer les buts de la guerre entreprise! Les documents secrets prouvent donc péremptoirement que c'est bien l'Allemagne qui ,,fit" la guerre. Pris totalement au dépourvu, les Alliés ne songèrent tout d'abord qu'à se défendre, c'est l'histoire des derniers mois de 1914. Quand il fut moralement certain que le plan allemand avait échoué, on put se ressaisir .L'essentiel était fait: on avait sauvé l'Europe et le monde d'une hégémonie allemande. Beaucoup restait à faire: il fallait abattre l'agresseur. Alors, mais a'iors seulement, on se mit à causer. On envisagea l'éventualité probable d'une victoire des Alliés, et, pendant que les armées cherchaient lentement à l'établir, les diplomates se mettaient à l'œuvre. Traîtreusement attaquée, la France songea. tout naturellement à se garantir contre une agression future, c'est l'histoire de l'Etat tampon du Rhin, Pour compenser quelque peu les énormes dommages subis, la France parla en outre de la vallée do la Sarre, la Russie se dédommagerait à l'ouest, l'Angleterre aux colonies. Qu'y a-t-il dono d'immoral dans tout cela? L'Allemagne ne visait-elle pas à ,,opérer" sur une bien plus vaste échelle? Et pourquoi donc aurait-on dû s'en tenir à l'empêcher de réaliser son plan sans punir autrement son horrible attentat ? B y a ensuite ,,l'achat" des neutres qui fait pousser à la presse allemande des hurlements d'indignation. Tout doux, cependant! Et la Bulgarie? Et la Turquie? Qu'a-t-il fallu leur promettre à eux? Et si finalement la Roumanie et l'Italie se sont mises du côté de l'Entente, est-ce parce que les Centraux ont négligé de leur ,,offrir" quelque chose ou parce que la part que leur faisait l'Entente était plus belle et surtout plus assurée? Que fit donc le prince de Biilow à Rome, si ce n'est précisément ce que l'on reproche si amèrement à l'Entente d'avoir fait... aveo succès! Hypocrites, va ! Ils ne respectent même pas les neutres, ose-' t-on ajouter! Et nous, les Belges, nous ne l'étions peut-être pas, neutres? Quant au point visé, le fait que la. France laisserait liberté h la Russie au sujet* des îles Aaland, il n'y a là aucune violation des droits d'un neutre, en l'espèce la Suède. Ces îles sont dans une situation toute spéciale, elles n'appartiennent pas à la Suède et puis rien ne prouve que cette question n'aurait pas été réglée à l'amiable. Bref, beaucoup de bruit pour rien. La vio-toire définitive poursuivie par les Alliés depuis qu'ils ont obtenu la première grande victoire sur les Allemands, première victoire que l'on oublié, trop et qui cependant constitue l'essentiel de cette guerre : l'échec du plan teuton, cette victoire définitive amènera Forcément le règlement d'une foule do questions qui devaient nécessairement être débattues au cours même des opérations militaires. Bn effet, vu les intérêts si différents en jeu, l'entento provisoire sur ces questions ne pouvait pas manquer d'avoir une influence très Sensible sur les mesures militaires à prendre. Et voilà, c'est tout! Ah! comme il serait intéressant d'avoir com-nunication de l'accord austro-allemand, bien intérieur à la guerre celui-là, et où doivent >e trouver résolus les problèmes de politique internationale que la réussite du plan allemand i-urait posés en Europe et dans le monde. Peut-être bien qu'un jour un Lenine Boche >u un Trotzky autrichien nous serviront cela, xitienee... TJn dernier mot enfin au sujet de Lord Laus-lowné. Ici encore, il faut, au risque de se répéter dix fois, affirmer que la guerre actuelle est çagnée pay les Alliés ; le plan allemand est par terre, plus pensonne n'en parle, c'est une ehos.° :lassée. Pour oe qui nous regarde plus spécia-ement, la chose la plus certaine, au milieu de tout l'incertain qui nous entoure, c'est bien [ue l'indépendance et le rétablissement com->let de la Belgique sont ptëus assurés que amais. Seulement, à côté de cette victoire4à, il y in a une autre: la défaite miHt-n-'re des Centraux. L'obtiendra-t-on? Nous l'espérons, et x>rd Lansdowne aussi. Mais- et ici les avia sont partagés, cette seconde victoire ne sera,- w ^ t-elle pas payée tellement cher qu'il vaudrait ^ ^ peut-être bien que d'autres pensent comme lui, On ne se gêne plus à Liège, on vo- surtout en ce moment où la marche des évé- le et on dévalise les passants eu piem nemonts semble peu favorable à une décision boulevard. Deux passantes, une dame et prochaine. sa fille, passant au boulevard d'Avroy, L'accueil que sa lettre reçut en Angleterre, près de la statue de Charlemagne, les le langage des hommes d'Etat anglais et fran- jours derniers, vers 4^-ii. de i'après-miai, ont çais, ee que nous savons de l'aide américaine vu soudain deux hommes se précipiter vers qui s'annonce formidable, tout cela permet elles et avant qu'elles ne fussent revenues de d'être d'un avis opposé et montre bien que les leur émoi l'une était quitte de sa pèlerine eu dirigeants de l'Entente sont loin d'estimer une fourrure, l'autre de son réticule. Elles curent victoire militaire tiéfinitiveJ seulement pos- beau crier; quand on s'en vint à leur secours^ | sible au prix de sacrifices qui en annuleraient 'ies voleurs'étaient déjà loin. pratiquement.la portée. Qu'arrivera-t-il? Cela Ces scènes d'ailleurs se renouvellent par toute c'est le secret de l'avenir. En attendant, les la ville, dès que la soirée tombe. Comment en pessimistes ont tort, tort parce qu'ils se trom- saurait-il être autrement dans les circonstances pent, tort parce qu'en énervant la résistance actuelles alors qu'on irallume plus qu'un beo à l'oppresseur ils servent indirectement les de gaz sur quatorze par économie de gaz! intérêts de celui-ci. Les Allemands sont bat- j j •»• * * ; tus et irrémédiablement battus. i Un fait typique aussi, c'est que les habi« j Ce qu'il reste à décider par les armes est tants ne balaient plus leurs trottoirs. Le règ!e- ! important, certes, mais l'essentiel est fait, et, ment de police à ce sujet, jadis si sévèrement en tout cas, notre sort est assuré. Si mainte- appliqué, est tombé en désuétude. Il y a fore# nant il nous faut soùffrir encore un peu pour majeure d'ailleurs : les balais sont introuvables permettre d'en arriver à une Allemagne criant ou ceux^ que^ l'on trouve sont hors de prix. 11 grâce, quel est le Belge qui no soit prêt à pa- en est résulté que les chutes et les accidents ont . reil sacrifice? été très fréquents lors des dernières neiges, et, (Extrait de la „Libre Belgique" No. de comme les services de voirie laissent également décembre 1917.) beaucoup à désirer, ces avalanches ont ^té une vraie calamité. A« ^ —y gj* fM> De nombreux magasins de confection ont fer- Pb. flE W fi- S» portes. Plusieurs .magasins de denrées t j. i.- i .m i • alimentaires, et non des moindres, ont fait Les aktmstes triomphent. Tous les jours, même Moti|. lus de ™ardlaIKli8eS, grâce a 1 aide de leurs bons amis les bo- - * * * che3, ils-remportent une nouvelle victoire. L'année commence mal: du 1er au 7 janvier Et quelles victoires ! Après les plaques indi- i inclus, le bureau de l'état civil a enregistré 93 catrices des rues dont le français fut bau- 1 décès contre seulement 10 naissances. ni, voici qu'ils ont obtenu à faire bannir • * * * dans le pays flamand le français des études j . A Liège, les magasins de vêtements, linge- de notaires. Dorénavant les notaires anver- , ?**es chaussures sont pour le moment abso- sois doivent absolument ignorer le français v*des. La misèro est terrible. pour tout ce qui concerne leur étude. Rien 3an^s eiJ tant do troupes d'occu- r ^ ® ces traî- 'il très d activistes de rire. francs, par-jour, mais pour vivre convenable- J1 y en a cependant parmi eux qui rient ment il en faudrait 25. jaune. Ce sont les fameux héros qui ont — conspué le cardinal Mercier le 15 septem- «a 1p> caj ^ - bre dernier et qui, pour cet acte de bra- _ *** ™ c-ij- ^ ^ ^ voure ont passé devant le tribunal. -, Allemands ont saisi tous les matériel* Le substitut de Schepper leur a propre- 6x aU?reS' ment lavé la tête et a demandé six mo:s de prison pour chacun des prévenus. Parmi brasserie des frères Pouleurs. ceux-ci il y a une institutrice d'une école Les soldats allemands fouillent et sondent catholique. L'ineffable A^delfons Hende- partout; dans les fermes, ils enlèvent les blés, rick et les avocats Wildiers et De R avenue e^°- • ont présenté leur défense et ont demandé Comme nourriture, on mange des bettera- une simple peine de police pour ces tristes Ves' "es navets et, de temps en temps, des pom- individus teiTe 6fc 08 1ue 1 on Peut avoir au r*. T , .\ « *' -, . . vitailfëment. Le. tribunal s, prononcera ultérieure- Los Allemands ont construit un grand pont m6nti- en bois sur la Meuse, entre Amay et Huy. Les opérations militaires. Une journée relativementcahne Les Français enrayent un coup de main ennemi clans la nonîrêd de Si. Bié. — Les Anglais signalent un raid allemand au nord-ouest de St. Quentin. Bombardements réciproques en Macédoine. Sur !a front occidental. Les Allemands font un raid au nord-ouest do St.-Quentln. f C ommuniqu é officiel. J LONDRES, 16 janvier. (Reuter.) Ce matin, de bonne heure, l'ennemi a fait un raid sur un de nos postes au nord-ouest de St-Quentin. Deux de nos hommes manquent. Echec d'un coup cîe main ennemi. (Communiqué officiel) PARIS, 16 janvier. Faible activité d'ar-tiMerie sur tout le front. Dans la région à l'est de Saint Dié un coup de main "ennemi sur un petit poete français subîi un échec complet. Sur ie frent macédonien. Les Serbes repoussent des patrouilles bulgares. (Co-mmimiqurè officiel) PARIS, 16 janvier. Assez vive aotâvitré d'artillerie de part et d'autre dans la boucle de la Toherna- Sur ;le front serbe des patrouilles bulgares ont été repoussées. f3si IBeSâlfilM© L'exploitation cte nos usines par les Allemands. LE IIAVRE, 16 janvier. Sous prétexte de nécessités impérieuses, l'administration militaire allemande poursuit systématiquement le pillage et la ruine de l'industrie belge. 11 est intéressant à ce sujet do citer le passage suivant de l'officieuse ,,Gazette de l'Allemagne du Nord" : „I1 est indispensable do remplacer I de temps en temps l'outillage en Belgique et ; d'avoir sous la main des machines de rechange J si l'on veut éviter que la production du matériel j de guerre ne subisse des arrêts. Les machines ■ i nécessaires à cet effet sont prélevées naturellement dans les usines belges. Quant à la destruction du matériel d'usines entières et à la mise : à la fonte, ce sont des nécessités qui s'imposent s si l'on veut maintenir à son niveau actuel et ! si possible accroître la production allemande de fonte et d'acier." Cet aveu 6e passe de tout commentaire. Ekî France Le passé tto M. CaiHaux. LONDRES, 16 janvier. (Service spécial de Reuter.) L'ambassade américaine publie les télégrammes suivants envoyés le 4 février 1915 j par Bern6torff au gouvernement allemand : No. 178. Buenos-Ayres télégraphie: No. 22. Cailliaux a quitté Buenos-Ayres après un court séjour et se rend directement en France, sans doute à la suite du scandale (suit ici un passage indéchiffrable) f qu'il considérait comme une attaque personnelle contre lui. Il parle avec mépris du président et du reste du gouvernement français, à l'exception de Bria-nd. Il voit entièrement clair dans la politique anglaise. Il ne s'attend pas à un renversement de la Franco. Dans la guerre il voit à'présent une lutte pour l'existence de la part de l'Angleterre. Quoiqu'il parla de la ,,politique salo et indiscrète" de la Wilhelmstrasse, et qu'il déclara de croire aux cruautés allemandes, sa direction politique a à peine changé. Caillaux se montra oh armé de ma courtoisie indirecte mais il insista sur la plus grande prudence qu'il était obligé d'observer parce que le gouvernement français le fit même surveiller à Buenos-Ayres. Il nous mit sur nos gardes contre l'hommage exagéré que nos journaux, principalement le ,,Neue Freie Presse" lui témoignaient. D'un autre côté il désirait que le traité au sujet de la Méditerranée et du Maroc serait violemment critiqué. Notre éloge nuit à sa position en France. La réception, de Caillaux ici .fat froide; Son rapport sur le Brésil ne nous apprend rien de nouveau. Après son retour en France il restera pour oommencer dans son district électoral. Il craint Paris et le sort de Jaurès. (sig.) Bernstorff. Le second télégramme provient do l'attaché de marino et est adressé à l'état-major de l'amirauté : Le steamer ,,Araguay" a quitté Buenos-Ayres le 30 janvier. Le capitaine transporte des papiers très importants. Son arrestation est très désirable. Caillaux se trouve à bord> En cas d'arrestation Caillaux doit être traité avCc prévenance, courtoisie et considération. Est-il possible de renseigner nos croiseurs au sujet de cela? (sig. Bernstorff.) Le 6 juin 1917 la censure allemande fit parvenir l'information suivante à la grosse allemande : ,;Pour des raisons politiques on est prié aveo insistance de ne rien écrire au sujet de M. Caillaux eft do ne faire mention de son nom sous aucun' prétexte." Aîî^Ieîeppe Les déclarations tio MPrt. Robsrts ot Barnos. LONDRES, 17 janvier. (Reuter.) A l'issuo d'un dîner en l'honneur de M. Rosslyn Wemyss (le nouveau premier lord de l'Amirauté), M. Roberts, ministre du Travail prononça le discours suivant: Quiconque prétendrait que les administrations do la Grande-Bretagne et de l'Allemagne souffriraient quelque comparaison peut dire aussi qu'il n'y a pas de différence entre le soleil ei la lune. Ces deux administrations sont au contraire tout à fait dissemblables et si l'on pouvait consulter tous les peuples de la terre ceux-ci se déclareraient les adversaires de la domination allemande et préféreraient se placer sous le régime britannique, pour pouvoir jouir au bout de quelque temps de la forme de liberté que possèdent aujourd'hui les sujets de l'empire britannique. M. Roberts déclara ensuite que les soi-disant manifestes propagés en ce moment ne reflètent nullement l'attitude du Labour Party. Comme démocrate, dit-il, je dénie à quiconque le droit de parler au nom du mouvement ouvrier, avec lequel je suis en relations, avant d'avoir consulté tous les éléments de cet organisme. D'aucuns prétendent, ajouta-t-il, qu'après la guerre nous aiderons tout aussi promptement

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Dit item is een uitgave in de reeks L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Amsterdam van 1914 tot 1918.

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