L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam

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08 december 1915
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s.n. 1915, 08 December. L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam. Geraadpleegd op 29 maart 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/q23qv3d831/
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/jètfte Alitlêë' ' S deW» ffO L'ECHO BELGE L'Union fait la Force, Journal quotidien du matin paraissant ©n Hollande, » Belge est notre nom de Famille. =r— Pour les annonces, abonnements et vente Jes lettres doivent être adressées Rédacteur en» Chef: Gustave Jaspaers. au numéro, s'adresser à l'Administration du Toutes les lettres oui» , . t . , journal: N.Z. Voorburgwal 234-340, Amsterdam au bureau de rédaction. . I Charles Bernard, Charles Herbiet, Téléphone: 1775. N. X. VOOBBUEGWAL 234-240, AMS • Comité de Rédaction. . René Chambry, Emile Painparé. Abonnements: Hollandefl.l.50parmois.Etrangerfl.2.00partnoïs Téléphone: 2797. 1 Annonces: 15 cents la ligne. Réclames: 30 cents la ligne. L'Unité On a souvent indiqué les motifs 4e la supériorité momentanée des empires du centre sur l'Entente. Une de ces supériorités c'est l'unité de commandement. Cette unité a existé dès le début. L'offensive des Autrichiens en Pologne fut certainement voulue par le grand état-major de Berlin. Celui-w, ayant dressé le plan, eut le tort d'en laisser l'exécution à des généraux autrichiens. Rouski battit Dankl et Auffenberg, fit 250.000 prisonniers et prit Lemberg, après quoi le9 Russes s'avancèrent jusque dans la plaine hongroise. A Berlin on sentit le danger. L'unité de oommandement ne suffisait donc pas ou, pour être plus exact, l'unité du haut commandement. Il fallait plus. Les Austro-Hongrois peuvent faire d'aussi bons soldats que d'autres. Seulement les officiers sont médiocres. Il suffisait de les remplacer par des Prussiens, d'appliquer les méthodes prussiennes comme par èxemple l'emploi des mitrailleuses qui tirent dans le dos' pour donner de l'élan aux colonnes montant à l'assaut, et ce n'était, -pas seulement une armée de six à huit millions d'hommes dent disposait le grand état-major de Berlin pour imposer à l'Europe l'hégémonie de l'Allemagne, mais bien une armée homogène de douze à quinze millions d'Allemands. •Hindenburg et Mackensen, à la tête de corps mixtes, sureht obliger les Russes à reculer de plusieurs centaines de kilomètres. L'objectif qui était l'écrasement de nos alliés ne fut pas atteint. Mais l'Allemagne prit en gage d'immenses territoires et elle imposa aux peuples hésitants des Balkans son ascendant moral. La Roumanie, et la Grèce demeurèrent neutres; la Bulgarie se jeta sur nous. En prenant Varsovie, Hindenburg avait pris à la fois Belgrade et Con-stantinople.Nous ne faisons aucune difficulté à reconnaître que voilà un beau'résultat. Chaque fois que Gustave-Adolphe avait battu Pierre Jô Orand celui-ci avait coutume de dire: r\ mVpprend comment je dois faire pour le battre. Les alliés avaient-ils quelque chose à apprendre de l'Allemagne? Non. Ils savaient, ce qui est de bon sens, que quand quatre chevaux tirent à une charrette ils ne développent pas une force équivalente à la foi;ce totalisée de chacun d'eux. Mais l'expérience que faisait l'Allemagne les confirmait dans cette idée autant que l'expérience, négative celle-ci, qu'ils venaient d© faire eux-mêmes. Considérons cependant les choses avec équité. Si la France, l'Angleterre et la Russie avaient voulu la guerre, comme les Allemands le prétendent, ces puissances eussent été non seulement préparées en oe qui concerne les effectifs, le matériel et les munitions, mais en outre elles eussent eu un plan d'opérations. Il en fut tout autrement. L»a France, assaillie par le chemin de la Belgique, alors qu'elle n'était défen-' due que du côté de l'Est, une fois passé l'ébranlement du choc imprévu, se ressaisit. Joffre, tête unique, secondé par «es lieutenants brillants qui s'appellent Foch, Galliéni, Maunoury, de Cas tel n au, battit les Allemands sur la Marne. Ce fut une grande victoire. Nous savons pourquoi les Français ai'en purent cueillir tous les fruits. Cependant la marche sur Paris était enrayée net. Au surplus, le? Français ayant, vaincu la meilleure armée du monde, et cette première armée des von TOuck, vqii Bulow, von Heeringen pouvait bien être appelée ainsi, s'affirmaient, eux, les premiers soldats du monde. Depuis, dan? la bataille de forteresse qui a suivi et dont les opérations en Champagne le 2o septembre dernier furent l'épisode le plus marquant, cette supériorité du Français sur l'Allemand n'a fait que s'affirmer. Quand nous considéronsiceci, la France «paraissait toute désignée pour prendre cette direction unique des opérations militaires qui est la condition du succès. Par exemple la France n'a jamais prétendu imposer sa volonté à ses alliés comme fit 1 Allemagne à l'Autriche, pas plus d ailleurs que l'Angleterre, la Russie ou l'Italie n eussent souffert un traitement semblable. Les nations de l'Entente ont trop le souci de leur dignité comme aussi de leurs droit, et de leurs devoirs réciproques pour n etre nas les unes vis-à-vis des autres sur un pied de parfaite égalité. Et, dans ceci, on peut, voir comme un reflet de la cause qu'elles défendent. Il -n'en reste pas moins que, sans abdiquer quoi que ce soit de cette indépendance absolue, les nécessites de la lutte en commun imposent une direction commune qui, pour parler familièrement, fasse donner à l'attelage dont nous parlions plus liauti ce maximum de puissance mesure par la somme des forces dont dispose un Cet organisme est constitué aujourd lmi. Déià lions avons appris que le vainqueur delà Marne, 1©mieux qualifie, était nomme généralissime des armées françaises, y compris celles d'Orient, Or, c est aussi Joffre qui a présidé le récent conseil de guei c des généraux délégués par les pays,, de l'Entente et qui vient de se réunir à Paris. C'est ce conseil, qui, <Jesoi-mais, dressera le plan des opérations sur les différents fronts considérés chacun comme autant d» parties dépendantes d un ..oui uniqu® et qui, en harmonisant^ des etiort-jusqu'ici isolés ou mal coordonnés, leur féia Cet événement ne saurait être mis assez en lumière. Il constitue le point de départ d'une période nouvelle de cette guerre en même -temps qu'il marque la volonté de tous de ne la terminer que par la victoire. Il fortifie nos raisons d'espérer et notre confiance dans l'avenir. • Charles Bernard. i ■§ * m ■» Pour nos soldats m front Notre journal est unei tribune libre, et toutes les » opinions, 'pourvu- qu'elles ne soient point mit ipatrîo'tiq u es, s'y peuvent exprimer. C'est. pourquoi nous insérons volontiers 1(6 lettrequ'on vai lire, en- faisant remarquer à notre, correspondant occasionnel qu-c. le lec-teur auquel il répond■ n'a point précité sai pensée* et est -sans doute volontairement demeuré dam la vague. .Vous croyons qu'il aura\ voulu surtout Résigner les ,,traîtres" qui fonctionnent en pays neutre. Mais voici la lettre: Monsieur le directeur, „P ermette z-mùi de dire deux mots, sans aucune- idée- de querelle o:u. sans vouloir en remontrer à qui' que ce soit, au. lecteur qui en voyait samedi dernier 1 florin pour les -soldais au. front, avec cette mention: ,,Pour qu'on fusille ceux qui ont renié la Patrie belge à notre retour au pays". D'abord foutes ces brisb rouilles. entre exilés: en ce- moment-ci, font le plus fâcheux effet sur l'Univers entier qui, ne l'oublions'pas c f:disons le sans fchusse\ modestie, a les yeux- fixés sur nous. Ensuite, ne trouvez-vous pas abominable de songer dès à présent ù fusiller encore des Belges, lorsque la paix enfin aura apporté le calme tant attendu et la victoire tant espérée'! Qu'on] punisse les traitres,d'accord! Qu'on les bannisse (nom savons combien l'exil, même volontaire, est cruel),qu'on les emprisonne au- besoin mais, pour Dieu, qu'on ne verse plus de sang, plus jamais, lorsque Vépouvantable tragédie aura été jouée jusqu'au- bout. Je\ suppose que votre lecteur. vUc surtout Tes Belges restés au, Pays et.'qui pa'-fi sent plus qu'il n* faudrait avec i'envahisseur. Ne croyez-vous pas que nous sommes fort mal en\ mesure de les juger d'ici!- Ils attendent comme nous, et leur, attente- est certes moins agréable que 1er. nôtre. Attendons au> moins qu'ils puissent se défendre et peut-être expliquer — sinon excuser — leur conduite. Ne voyons pas des traîtres et des espions partout. Les véritables traîtres, il sera, toujours. temps de les démasquer plus tard. En ce moment, je le répète, cela fait- un tort considérable à notre renom. Et puis n'étalons pas des instincts barbares en parlant cle fusiller encore après la Faix!" Montant des listes précédentes 1000.00 fl. -f 1868.10 fr. Pour savoir si Félix M... est en Belgique, en Hollande ou en Amérique 0.00 fl. Pou,' que certain mandataire ■ publie 'belge, qui fait ici des affaires avec des firmes d'Allemagne, apprenne que le. serment de fidélité à la Belgique qu'il a prêté n'est pas q u ' u n e. si m pl e formalité " et qu'ail: se souviendra de lui plus tard. M. et Mme J.D.B. 6.00 fr. M. Ed. Faisant, Bergen-op-'/joom 1.00 fl. .. mi- i~i ■ bis pour les jeunes gens Légation de Belgique. Arrêté-loi du> G novembre 1915., En vertu de l'arrêté-loi du 6 novembre 1915. les BeBlges résidant à l'étranger (nés entre le li" janvier 1890 jet le 31 décembre 1896) sont appelés, à faire, partie du contingent de la levée de milice pour Ï91ô. En ce qui concerne ceux habitant La Haye (Schevenirigen), ils doivent, se présenter du 10 au. 20 décembre 1915, munis de leurs pièces d'identité, à la Chancellerie de la Légation de Belgique, 12 Lange Vijverberg, La Haye, qui leur fournira les éclaircissements nécessaires. Sont dispensés -de se présente^*, les Belges visés ci-dessus qui auraient, appartenu effec- j tivement à-l'armée. Toutefois, les volontaires de guerre, dont J'engagement a été résilié depuis le début des hostilités, sont tenus do comparaître. t La Haye, 6 novembre 1915. ieriAmriejipiaiM Bclgïsch Cezantschap. Besl]iitAVet van 6 Xovembcr 10L">. Kraehtens liet Besluit-Wet van G Novemher 1915 àijn de in den vreemde verblijvende Belge p (geboren tusschen 1 Januari 1890 en 31 Décember 1896) gorOepen om' deel uit te ma-ken van de militielichting voor 1915. Degenen, die in Den Haag of Scheveningen wolnen. moeteii zich tusschen 10 en 20 Decem-ber 1915 aanmelden,- voorzien van luinne een-zelvighciid»sbewijze>n. op de Kanselarij van liet Belgisch. Gezantschap, 12 Lange Vijverberg, Den Haag, waar. hu.n de iioodige inlichtingen zuljen versc-hafii worden. Moeten zich niet aanbieden de B'elgen luer-boven aangeduid. die werkelijk tôt liet loger zcruden hehoord hebben; de vrijwilligers voor den duur van den oorlog n'ochtans, wier dienst-verbintenis verd opgezegd sedert het begin der vijandelijkheden, zijn er toe gehouden zicli aan te biede'n. " ; C- P. 1 01 x En Belgique. A Bruxelles. L'arrestation inique de M. Théodor, î'em nent et courageux bâtonnier de l'Ordre d< Avocats près la Cour d'appel de Bruxelles, provoqué parmi les Belges et dans tous l< pays où Ton a le respect du Droit et le cull du courage civique une profonde indignatioi Sur les prétextes de cette incarcération, 1< Allemands, — cyniques comme à l'hahitude, -n'ont fourni aucun© explication. Le „^f6rning Post" publie un long artic très précis dans lequel il relate les incidenl où M. Théodor défendit le Droit, le Barrea et ses concitoyens. Le journal anglais y ren un juste tribut d'hommages à M. Théodor < proteste contre l'odieuse violente faite à l'ém nent bâtonnier. C'est le 1er septembre dernier que M. Thé dor fut arrêté. 11 fut mis au secret et ce n fut que quatre jours plus tard que M. l'avocf Bodsoft, ancien bâtonnier, fut autorise à ] visiter. Le 7 septembre, sans avoir été jug< M. tThéodor, qui, — dit le ,,Morning Post' — était tenu dans la plus haute estime par se concitoyens, fut transporté en Allemagne, Bielefeld, pour la durée de la guerre, à la- coi sternation de tous les Belges. Voici la suite du récit du ,,Morning Post" ,,La raison donnée par l'agence Wolff d cette arrestation était la suivante: M. Thé< dor aurait défendu à un avocat de plaider € s'appuyant sur le décret du Gouverneur gén ral, daté du 10 novembre 1914, au sujet d< loyers. C'était un simple prétexte officiel. E réalité, le bâtonnier s'était rendu coupable cl patriotisme. Précédemment, sa façon d'être a cours d'un procès, dans lequel une inarqn allemande était en jeu, avait donné lieu à ui enquête, à la suite de laquelle le Gouvenieu allemand lui avait écrit; ,,On m'a informé cl refus des avocats belges de s'occuper devant h Tribunaux des procès intentés ou so'utenus pi les Allemands. S'il en est ainsi, le Gouverna ment impérial sera forcé de sauvegarder 1 intérêts allemands d'une autre manière." Dans sa réponse, AT. Théodor déclara qu' ne pouvait en rien intervenir dans les décisjoi privées de ses confrères, surtout en ce qui i-oi cerne leurs relations avec les Allemands, ma qu'en toute sincérité il, affirmait qu'un nv cafc digne de ce nom, qui accepterait de défei dre les intérêts d'un Allemand en justice,) s< •rait tenu sur l'honneur de tout faire pou-4 ' succès de la cause de son client. ..Sans douti ajoutait-il. depuis qu'ils ont envahi la Belg que. les Allemands sont devenus nos ennemi Menacés comme nous le sommes dans noti existence même, nous devons les combattre av< toute la haine d'un patriote ardent. Cependan les Allemands qui, individuellement, se préseï teront devant nos tribunaux, ne subiront i préjudice ni prévention, ni vexation, et si lei honneur, leur liberté ou leurs intérêts étâiei inj\istement menacés, le Barreau serait 1 pour les défendre. Quant aux menaces qi d'autres mesures seraient prises, — mesur< dont je ne devine ni la nature, ni la portée -peu importe! Cela ne changera eu rien noti attitude. Nous' agirons dans le futur conin dans le passé, sans préoccupation aucune < sans autre motif que d'agir selon le droit." Cette affaire n'eut momentanément pas t suite, mais peu de temps après M. Théod< était de nouveau en conflit avec les autoriti allemandes'. En février dernier, il adressa a Gouverneur général, Baron von Bissing, ni lettre dans laquelle il protestait contre 1< agissements d'un tribunal où un juge alleman* sans l'assistance du jury, avait condamné d» Belges à de fortes peines pour toutes softes c délits ou de prétendus délits. M. Théodor démontrait en outre que c« condamnations n'étaient pas sujettes à app et que ceux qui avaient été ainsi jug< n'avaient eu auparavant aucun moyen de coi naître, le texte de la loi et ce qui était perm ou défendu. Il qualifiait toute cette affaii de violation des principes essentiels du droi liin même temps, il protestait contre l'occup: tion continue du Palais de Justice par les se dats allemands, qu'il qualifiait de-violation c la Convention de la Haye, et demandait si temps n'était pas venu de restituer le Palais ses légitimes occupants, le' Pouvoir Judiciaii et le Barreau. A de multiples reprises IV Théodor affirma encore les droits des honinn de loi et du peuple belge et il en résulta qv toute l'attention fut attirée sur lui. Cetl situation s'aggrava encore lorsque la polit allemande s'introduisit de force dans les cab nets de deifx membres du barreau de Bruxell* qui avaient plaidé dans le procès concernai la succession du Poi Leopold II et saisit u grand nombre dé documents confidentiels. IV Théodor protesta de nouveau contre ces proc< dés arbitraires, montrant que c'était là ur nouvelle transgression de la Convention de ] Haye, qui a édicté que les secrets professioi nels des médecins et des hommes de loi seraiei inviolables. La réponse des autorités allemai des fut l'arrestation do M. Théodor et. cofnii nous- l'avons dit, il fut envoyé en Allemagr pour y être interné. Toute cette affaire a ur profonde signification. Si un homme comme A Théodor, aimé et respecté par ses compatriote reçoit un tel traitement, on peut apprécier ! terrible situation de millions de Belges moii réputés que lui, qui sont actuellement à merci d'une brutale et impitoyable soldate que." * * * Ce n'est pas seulement pour amener 1 découverte du journal ,,La Libre Belgique que le brillant gouverneur promet uii prime. C'est un système, M. von Bissin s'étant imaginé que le Belge met l'honnei: en dessous de l'amour de l'argent et d< gains illicites comme un simple Allemanc Il vient en effet de promettre une prim de 5.000 marks à la personne qui dénenoer l'auteur des inscriptions faites sur une a fiche publiant un bulletin militaire au suje de la campagne de Russie. Ce bulletin annonçait, oh ! avec des rét cences nombreuses, l'échec de l'armée d prince-Léopold de Bavière, qui, comme o sait, s'est lamentablement embourbée dai: les mardis de Pinsk, en Lithuanie. T1 \t a ninri mi si* irvnrs. un BriiYellntR «in chargea- dî lettres rouges line de ces affiche? pour y traduire une réflexion, évidemmen désobligeante, à l'adresse des boches. !S A Anvers. ^ Voici qui fera plaisir aux espérautistes ,g 130 élèves sont inscrits au cours d'espérant _ organisé en ville. * * * le Deux nouvelles oeuvres philanthropique sj viennent d'Ctre inaugurées. Celle des cliaul u foirs-abris de la cantine populaire, celle d c* la chaussure des pauvres honteux. • * a * On raconte que le coureur cycliste bie j- connu François H. et l'entraîneur motoej e cliste C. trafiqueraient avec les Allemands I Le dernier nommé aurait introduit en Be .e gique 6000. kilos d'huile de lin et de l'es sence.lourde utilisée pour la fabrication d s' gaz asphyxiants.' à ' A jwîê |e. : Un public nombreux assista au servie 0 funèbre célébré en l'église du St. Rosaire d Bressoux pour les soldats belges tombés a •_ champ d'honneur. * * * s n Citons quelques sjx>rtsmen liégeois engage e volontaires" à l'armée belge pour la durée d u la guerre. P Orban, du ,,Royal Sport Nautique", d a Liège, et vainqueur en huit à Henley, est ch< v va lier de la Légion d'honneur et décoré de 1 u médaille militaire ; Fernand Sauveur, ex-intei ,s national de football et champion universitaii r de lutte, est à l'aviation; Jacques Ochs. clian pion de Belgique d'épée et membre de l'équip ;s gagnante à l'Olympiade de Stockholm, est m< tocycliste; Pierre Makar, vice-président de 1 ,1 Féd. amateurs belges de boxe et de lutte, ( 1S membre du Comité belge do la Vile Olympiade L. est à l'artillerie à cheval; Antoine Maka membre du Comité belgo do la Fédération anu teurs belges de boxe et de lutte, est à l'artilL [. rie à cheval ; Ton}7 Snyers, ex-champion do Be •- .gique de 1500 mètres, est .à l'artillerie c 0. campagne^ Marc Snyers, du F.B.C. liégeoi. est à l'artillerie de campagne j Gaston Lan 1. biet, du F.B.C. de Chônée, est aux auto canons Adolphe Hertogs, membre du Comil e de la Fédération amateurs belges de boxe et c c. lutte, est à l'infanterie ; Paul Dumoulin, d r. Standart F.B.C., .est à l'artillerie à cheval i- Mahaim et Pilet, du F.B.C. liégeois, sont au )i mitrailleurs; Cornet, de l'Union nautique c i- Liège, est aux mitrailleurs ; Théo Halleux, d ,t Standart, est aux autos-canons; E. "Wecker à du Royal Sport nautique, est motocycliste e Mily Evra/i-d, du F. B. C. liégois, est •s l'aviation; Donner, du Cercle athlétique d< - étudiants, est à l'artillerie de campagnc e Lefebv^e. du lîoxing club liégeois, est au e autos-canons; Bodson, du Bressoux F. B. C >t est aux autos-conons : Roland, du Standai F. B'. C., est à l'artillerie de.campagne; I e Polain et M. Schuermans, du Cercle athlétiqi: 'i* des étudiants, sont motocyclistes ; Louis Lercr « dus Standart F. B. C., est cycliste d'étapes, u * ® a. ciaîîd. h Veut-on un échantillon du genre d'artick !S que publie en ce moment la presse flamand 'g de Belgique? Voici la traduction fidèle de l'u d'eux, paru dans la ,,Vlaaiiische Post" d 's Gand : Cadeau Princier. Le gouvernement d ^1 Roi, de la ci-devant ,,Belgique", avait ei ÎS Aoyc en Russie, comme témoignage de sympi thie envers le tsar, un ,,nombre considérai) de canons automobiles belges avec leurs sei e vants." L'envoi. était en route, mais a ree t. maintenant ordre de^.'revenir et de se rendi à Salonique ,,avec l'approbation du gouvern i" ment russe." « Donc," avec l'argent du royaume (qui noi 'f appartient proprement encore) des autos-Ci a nous ont été envoyés en Russie. Et avec eu e des soldats, naturellement Flamands,en major '• té, comme hommage au tsarisme pourri, a îS tsar qui opprimo les démocrates, les Polonai c et tous les libéraux. 0 Et maintenant, ..avec l'approbation du goi ;e verriement russe", on les envoie contre k l" Bulgares, pour empêcher que la Macédoint 15 bulgare de coeur et d'âme, soit délivrée d t- haïssable joug serbe. Et ainsi on fait assa II siner nos jeunes gens flamands! [• Et pour payer de telles farces, on vend ne chemins de fer à la France, et nos „futi w res" (?) recettes douanières à l'Angleterre a N'a-t-on plus rien pour vendre à l'Italie, o 1_ dehors de la liberté de la Flandre, naturelle ment?" Voilà c«? qu'osent écrire, dans une feu il' e gantoise, des traîtres qui se prétendent fk e maiïds! Et ce n'est là qu'un échantillon d re leurs ignominies! Ils feront hien. en tout ca^ '■ au joui de la grande retraite, de suivre l'enn< mi qui les paie et les inspire. Leur compt a est boni 16 * * * ,a D'un article éditorial de la même ..Vlaan sche Post", qui prétend définir le programm de la ..Jeune Flandre" en matière d'enseign ment, citons : a ..En vue de ce développement populaire, " est absolument nécessaire qu'une nouvelle m( e sure en matière linguistique soit prise: dar o- tout ce domaine, le néerlandais doit deveni Ç la langue administrative. Toutes les publicî tions doivent être faites e x c 1 u s i v e m e n 3 dans la langue du pays, à savoir le néerlai " dais. e ,,Le néerlandais doit devenir dans tout ce d< a mai ne la 'langue éducatrice, depuis l'enseigm ment primaire jusqu'à l'enseignement sup< t rieur, aussi bien dans l'enseignement offici< que dans l'enseignement libre. [. ..Pour des raisons pédagogiques, la seconc langue pourra être une des latu/ues les pli étroitement apparentées au. néerlandais." 11 En d'autres termes, l'allemand, et non s français, notre première langue nationale, d< viendra? la seconde langue en Flandre. D? mi-irvnivl'Vinî In, .Tflmio Flandj-c" nrénare. na •l'école, l'assujettissement des Flamands £ l'Allemagne. N"ous ne le leur faisons pas dire! A Namur. Les tribunaux ,,travaillent" toujour; t beaucoup. Jean-Baptiste Cafouette, de Ger pinnes, Adolphe Degraeve, de Bouffioulx et Jules Dumont, qui auraient coupé e" enlevé des fils du télégraphe le long de la voie ferrée, qui va de Châtelineau à Givet, ^ sur une longueur de 1,500 mètres soin condamnés: Cafonette et Degraeve à un ar de prison et Dumont à un an et demi. ^ Et le journalier François Dubois, d< Fosses, écope d'un mois de prison parc* e qu'il n'a pas remis à l'autorité boche sor fusil de chasse et ses cartouches. , Au Pays Wallon. Actuellement, au charbonnage du Poirier. . à Montignies-sur-Sambre, on n'occupe le« ouvriers que quatre jours par semaine; 1 - l'Epine, que trois à quatre jours; au e Trieu-Kaisin, que quatre à cinq jours, Aux laminoirs du Marais et dans les grand; établissements de Siaiwbre-et-Moselle, où l'or Comptait près de 2,000 ouvriers, on ne travaille presque plus. Quant aux nombreuse: e chaudronneries et aux ateliers de construc 3 tion, on peut dire que là c'est le chômag€ I à peu près complet. Le Comité central de secours de Monti-g'nies est composé de: MM. Nestor Deulin. * directeur du charbonnage de l'Epine, prési dent; François Reconnu, éohevin, vice-<pré e sident; Désiré Mathy et Albert Chausteur '- secrétaires, et de quatorze membres. a H y a actuellement 6,148 personnes c charge du fonds A (secours ordinaires) ® représentant 1,891 familles. Pour le moi: e de septembre écoulé, les dépenses de le »- caisse A se sont élevées à 42.149 fr. 28, e' a au total, depuis le début de la guerr< t jusqu'au 1er octobre, la même caisse a dé boursé 388,530 fr. 88. La caisse B (secour: aux familles ayant perdu leur soutien pai v suite de la guerre) vient en aide à 790 fa 1- milles. ç * * * S A Louette-Saijit-Pierre, en août 1914, les l" Allemands ont fusillé dix civils et incendie quarante-quatre maisons. e " Aux îï'onOères. x Vendredi matin, on entendit une fort? e canonnade dans "toute la Flandre orientale u Elle semblait venir de 4a ' direction d'Os '' tende. •* * * a •s Du canal de Terneuzen, presque çhaqu ; jour, on remarque les jets d9 lumière de x phares des forts d'Anvers. Les Allemand: craignent une attaque alliée dans ces con ^ trées. Certains offici3is se demandent mêm ^ comment les alliés ne rentreprennent pas vu que leurs troupes soîit plus ou moins ; réduites sur ce front. De là, les manoeuvres ordonnées et exécutées vendredi dernier. t * * * A Canne, Eysden, Vroonhoven, Smeer 0 maas; Lanaeken et Petit-Lanaye, il y a peu „ de soldats. Encore ceux-ci ne sont-ils pa: c toujours de la première jeunesse, u t * * Il y a un vif mécontentement contre les e Allemands qui viennent de prendre des me . sures de plus en plus rigoureuses, ii * * * 0 Les postes allemands à Lommèl oîit arrête huit Belges de Wesemael. Ils avaient essaye s de passer le canal de la Campine en barcpie Deux furent noyés, car le bateau chavira s Les six autres ont été mis en état d'arresta i- tien. II -îr * * 3> La frontière franco-belge a été fermée pai les Allemands. Evidemment-, cette- mesure entrave considérablement le ravitaillement Mais le3 Boches n'en ont cure, il * * * Les Allerrlands ont mis en état d'arresta-tion le curé de Poppel. On ignore la raisoi: s de cette mesure. Le prêtre a été conduit f 1 Turnhout. n .m >3 ■ o ■ "m ■■ — SI rentre ~ La ,,Vlaamsche Stem" public un a vit ; disant que son rédacteur M. Jacob a reçv l'invitation de se rendre en Flandre (lé 0 Belgique n'existe pas pour ces messieurs) ei qu'à partir de-ce moment il n'assume de res pcnsabilité que pour les articles signés de " son nom. ' e M. Jacob, révoqué, ne rentre certaine ment pas au pays pour y reprendre 6es fonc il tions de surveillant au collège de Pâturages f- Nous pouvons donc nous demander quelle s est l'invitation assez pressante qui puisse lu i' faire abandonner le journal auquel il avail ■" voué toute son activité. Sans doute a-t-,,on' t estimé qu'il pourra servir la cause des ad versaires de notre existence nationale plus utilement là-bas cju'ici. Mais M. Jacob continuera de collaborer l i- la ,,Vlaamsche Stem". Etant donné la fa 1 çon dont fonctionne le service postal entre la Hollande et la Belgique occupée, ii es! 0 impossible de faire parvenir une correspon 5 dance de journal d'un pays à l'autre 6ans le concours de l'autorité allemande. C'est don e .! avec .î'app-tVtur de l'Allemagne que pa s raîtront' cîésciniàis les articles du sieur Jf r cob dans la ,,Vlaamsche S,tain'V U y a un an! 8 décembre 191£. — L'escadre anglaise bombarde les ouvrages allemands de la i côte 1 belge: bombardement de Fumes par renne-mi. Un\ Taube sur Hazebrouck: nn> soldat i tué, des civils blessés; l'avion est abattu• par ' un obus français. Combats sur le reste, du front à l'avantage des Français: autour d'A rras, devant Farvillers, à Tracy-le- Val, ; en Argonne, sur les Hauts-de-Meuse, dans le bois Le-Prêtre, autour de Senones et de . Saint-Dié, etc. Front oriental: attaques allemandes repoussées sur la ligna Ilox-Lowiteh-Strykow-Lodz et Piotrhoiv: en Galicie, bataille de Neu-Sandelc; en Serbie, combats dans les vallées de la Morawa, sur le Ljid, sur les hauteurs de Moljen et aux environs deKosmaj; nombreux prisonniers autr'r chiens. Le kaiser Guillaume II rentre à Berlin retour de Pologne, avec mie broncho- ■ pneumonie. A la Chambre italienne, vote • d'un crédit de 1 milliard pour la défense, nationale.. Aux 'des Falkland, au sud de l'atlantique, bataille navale entre cinq croiseurs t allemands de l'escadre du Pacifique, l ,,Scharnhorst", ,,Gneisenau-", ,,Nùrnberg", ,,Leipzig" et- ,,Dresden" et l'escadre anglai- ■ se'.; tous les vaisseaux allemands coulés, sauf le ,,Dresden"; le commandant de la flotte . i allemande, comte von Spree, ses deux fils et 3,000 marins périssent. wim i ir> i Rêves teutons. ^ Il y a quelques semaines un homme fort con-' sidéré en Allemagne et réputé pour la qualité de son jugement, Dr. Potthoff, a publié une t , brochure qui lui a valu les foudres de l'autorité ; allemande et dont la vente a été interdite. Elle annonçait simplement qu'avant de se laisser contraindre par la famine à ' signer une paix défavorable, les Allemands expulseraient la population des territoires occupés et mettraient à mort les prisonniers do guerre détenus en Allemagne. Ce Dr. • Potthoff. qui semble une épaisse brute dans le , style allemand, avait oublié que les adversaires : de l'Allemagne ont quelques centaines de milliers d'otages à qui il en cuirait si jamais cette menace était mise à exécution. C'est d'ailleurs uniquement cette considération qui inspira aux autorités allemandes les mesures fin'elles ont prises ; contre la brochure, excellent petit échantillon de l'esprit teuton, et, en constatant que des Allemands écrivent des choses de cette espèce alors que l'Allemagne n'est plus même certaine de la. victoire complète, on se demande avec effroi à quels excès ils ne se fussent pas livrés ? si leur mauvais coup avait réussi! ; • Cette incertitude de la victoire et les signes de détraquement qui se manifestent dans le mécanisme allemand n'empêcheut pas les Pan-germanistes de continuer leur campagne aii-' nexionniste. Manifestes, mémoires, livres, articles de journaux et de revues de se succéder, qui tous proposent des méthodes pour réaliser la i plus Grande Allemagne. Il y en a d'hypocrites, il y en a de cyniques, il y en a de sournois, il y en a de grossiers. Le plus caractéristique parmi ceux qui viennent de voir le jour est un petit écrit où un Allemand (Dr. Pli. Munch) examine ce que la guerre mondiale doit pro-; du ire s'il faut que la paix soit durable. Dan s le parti des Alliés personne n'a le moindre doute à ce sujet: réduire à l'impuissance la mauvaise bête allemande ainsi que ses complices, tel est le seul moyen de préserver le monde d'une catastrophe pareille à celle sous laquelle il est prêt à succomber en ce moment. Munch est loin de songer à cette solution si simple. Il revient au vieux dada des économistes allemands, une fédération des Etats européens, dirigée d'un côté contre une Russie affaiblie, de l'autre contre une Grande-Bretagne impuissante. Pour Munoh, la Erance jouit de l'insigne honneur de ne pas être traitée en ennemie. A quelles conditions devra-t-elle se soumettre? Payer une indemnité de guerre et renoncer une fois pour toutes à l'Alsace-Lorraine et rien de plus. Les Allemands ! victorieux lui garantiront son territoire continental actuel, moyennant son entrée dans la fédération des Etats européens. La France n'a pas d'excédent de popula-tiou et cela peine affreusement les Allemands. Aussi pour qu'elle ne s'aperçoive pas trop de ce manque d'habitants, elle sera invitée à céder une partie <îe ses colonies africaines «à l'Allemagne et a l'Italie, qui sont surpeuplées: à l'Allemagne, pour le moins, tout le Congo français; à l'Italie, Tunis. I>cs rêves d'avenir que forge Munch pour la Belgique et la Hollande' sont d'un intérêt pas- 1 sionliant. Il ne veut que du bien à la Belgique et à la Hollande, mais comme la théorie fédé- - rativo exige que les Etats confédérés soient des nations homogènes et non plus de" petits pa\s éparpillés qui maintiennent difficilement une existence misérable, il en résulté que 1a. Belgique ne peut plus jamais reconquérir son | indépendance. Cet État-, dit Muncli, n'a 1 jamais été qu'un produit artificiel, le produit do la crainte de la Grande-Bretagne qui a provoque la guerre. En fait et en droit, il appartient pour la plus grande part à la Hollande et pour une part , plus petite au Luxembourg. En conséquence, il doit être partagé entre la Hollande et le Luxembourg, à la condition que ces deux pays entrent dans l'empire allemand et cèdent quel-epies places côtières à l'empire comme ports de guerre ou fortifications. Enfin, et ici lo - doux Muncli se rencontre avec ce sous-secrétaire d'Etat allemand qui disait naguère, à l'ambassadeur français, que les petites nations n'avaient pas le droit de posséder des colonies, leurs ressources trop faibles les empêchant d'organiser convenablement ces colonies, enfin, les colonies belges et les colonies hollandaises seront placées sous la tutelle du ministère * impérial des colonies. : Eh ! eh ! voilà qui n'est pas si bête pour un Allemand et qui surtout fera plaisir à nos amis hollandais! Charles Herbiçt.

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Dit item is een uitgave in de reeks L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Amsterdam van 1914 tot 1918.

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