L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam

1969 0
11 augustus 1918
close

Waarom wilt u dit item rapporteren?

Opmerkingen

Verzenden
s.n. 1918, 11 Augustus. L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam. Geraadpleegd op 19 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/610vq2t68p/
Toon tekst

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

4ë«»e Année I38T êt I3SS» S cents Dïmaxactie II et lundi ?2S £a©âoî 191& L'ECHO BELGE L'Union fait la Force. Journal Quotidien du matin paraissant en Hollande Belge est noirs nom do Famille. Toutes les lettres doivent être adressées au bureau de rédaction: IV. Z. VOORBURGWAL *234—240, ' A NI STER Î)A/VÏ. Téléphones: 2797 et 1775. Rédacteur en Chef: Gustave Jaspaers. Comité de Rédactiomj ®T1"ïf,'s£ Bernard.Bené Chambry, ) lErmiiBe Pa»iparé, Abonnements : Hollande fi. 1.50 par mois. Etranger fl. 2.00 par mois. Pour les militaires au front et les militaires internés en Hollande fi. 0.75 par mois payablo par anticipation. Annonces: 15 cents la ligne. Réclames: 30 cent3 la ligne. Brillants succès des alliés. ■wiro i-j «» Nombreux villages occupés. - 24.000 prisonniers. - Un© nouvelle offensive. - La prise de ftfiontdidier. - 10© casions capturés. tiptip lie I. CooteH. L2 politique que M. Cooreman, chef du csbin?t, p. exposé© au cours du déjeuner offert par le gouvernement aux parlementaires réunis à Sainte Adresse aura certainement; l'appui de tous les Belges. Il est déjà caractéristique que cette réunion des députés et des sénateur^ belges ' hors du territoire occupé ait pu se tenir en signe de collaboration étroite du gouvernement avec les élus de la nation. Sans doute nous devrions ajouter ce correctif: quelques élue de la nation. Eussent-ils été bien plus nombreux, les membres de la Chambre réunis au Havre ne forment point la Chambre. Ces messieurs auront été les derniers à s'illusionner là-dessus. Mais il tombe se us le sens que le gouvernement balgc, dans les circonstances actuelles, où il assume les plus lourdes responsabil.tés,. #st tenu de garder avec eux le plus étroit contact. Le coûteux régime des compétences extra-parlementaires pouvait offrir des côtés séduisants, bien qu'il ne rentrât point tout à fait dans le cadre de notre droit public, ni de notre droit administratif. Il conduisait à une sorte de dictature d'un corps occulte, d'un institut de savants, ■ sociologues, économistes, financiers, statisticiens et autres spécialistes, très écoutés , dans "les académies et les congrès, et qui con- J sidéraient la Belgique de demain comme une ^ orre d'expérience. Nous ne savons si M. ^ Cooreman a fermé ce laboratoire où' d'au- ^ liras prétendaient découvrir la pierre philo- ( Kphale de notre future-résurrection. En f V«us cas il a rompu avec un dilettantisme ^ ^•ornemental qui offrait un -côté dangereux et il est revenu à une conception poli-tique plus prudente, plus saine, mieux en j harmonie avec nos traditions et l'esprit de j nÀs lois. i .Ce que M. Cooreman a compris parfai- ^ tement et ce qui est à la base de sa poli- j tique, c'est que, pour gouverner liors du s par:, puisque de tragiques nécessités l'im- t posent, on ne doit pas gouverner en dehors s du pays. Quand M. Clemenceau est monté j p.u pouvoir et quand on lui a demande quel j était son programme, ^1 a répondu: ,,Je ^ veux vaincre." Nous aus^i nous sommes en j guerre, nous aussi nous devons avoir un c programme de guerre et ce programme, } nécessairement, doit être la victoire. }-Ou peut dire que dans sa dernière r ;éance, la séance historique du é août 1914, i îotve parlement a donné au gouvernement s e mandat de vaincre. Car, pour recouvrer £ /intégrité de notre territoire et- assurer la a nuverainâté de notre autonomie, il ne nous j reste pas d'autre parti que d'aider les al- ( liés à chasser le6 Allemands de la Belgique. E [ci le gouvernement agit dans la plénitude f de ses pouvoirs et assume ,dans la^ nécessité où il est d'assurer le salut public, une véritable dictature. Mais les graves événe- . inents intérieurs d'ordre politique qui se L sont produits en territoire occupé, les nombreux problèmes que soulève la reconstruction économique du pays, sans distraire un instant son attention de sa tâche essentielle qui est. de faire la guerre, ont cependant £ accaparé une partie de son activité. H- ne ^ s'agit plus ici de la guerre mais de l'après- * guerre. Dans cette matière le gouvernement ^ ioit tout prévoir mais ne rien trancher, '''est le pays qui sera l'artisan de son ave-îir. Dans le cadre de ses libres institutions, mtrè 1830 et 1914, il avait atteint une magnifique prospérité. Est-os que quatre ^ anées de guerre et de domination^ aile- ^ lande auraient miné son energie ? Bien au ^ antraire. Aussi ne supporterait-il pas ^ u'un gouvernement revenu de l'étranger, evenu presque étranger lui-même, vint lui ^ nposer sa tutelle. H ne reconnaîtra ce gou- ^ ernement pour le sien que dans la mesure ù le contact intime entre ce gouvernement t lui-même ne sera pas rompu, dans la neeure où il sentira que ce gouvernement ^ le vise point à d'autres pouvoirs que ceux ^ ui émanent de la nation. Et c'est cela que I. Cooreman semble avoir bien compris. ^ "est ainsi, dans les commissions qu'il in-atue pour l'étude de la question des lan- ^ ues et. du suffrage universel, qu'il réservo « deux tiers des places aux Belges du pays ^ xupé, restreignant provisoirement le tra- 1 îil de ces commissions à la fabrication 'un matériel de documentation et de sim- ^ les travaux préparatoires. Il applique un gc rincipe que lui-même expose dans les ter- ■ ies les plus heureux: ,,Ainsi, déclare-t-il, j] i gouvernement montrera l'intérêt qu'il pporte à ces problèmes et il montrera en — terne temps combien il est respectueux des rérogatives du parlement. ' ' Tout est là : 1 respect des prérogatives du parlement, &rce que le parlement, en dehors et par essus les personnalités qui le composent, dt institue toujours la représentation la plus ai déquate, on pourrait dire la plus tangible 1 pays. Quant au pays lui-même, il est kt aident qu'il ne pourra se prononcer qu'ans la guerre et même assez longtemps I se après la guerre. Il est superflu et tout à fait vain de préjuger de son opinion. L'essentiel, pour le moment, c'est que cette opinion, quelle qu'elle soit, on en tienne compte. Charles Bernard. Un nouvel hommsge à Is correction belp. M. Johannes Jorgensen, le célèbre écrivain danois, membre correspondant de l'Académie des Sciences morales et politiques de France, auteur de ,.La Cloche Roland;", fut pris à partie, dans le ,,Politiken", de Copenhague, en 1916 et 1917 (juin), par un de ses compatriotes, M. Anker Kirleby, qui lui reprocha d'avoir dénaturé les faits. M. Johannes Jorgensen a répliqué en une brochure in-16 de 72 jages (Pio, Copenhague, 1918), intitulée: ,.Den slette Tje-ners Svar" (La réponse du mauvais serviteur). La mise au point des allégations de M. Anker Kirleby est d'une netteté sans-réplique. Mais l'une des parties les plus intéressantes de l'opuscule est, sans contredit, celle consacrée au Livre gris belge et que voici ' brièvement analysée : M. Jorgensen invoque le Livre gris belge jontre le Livre blanc allemand. ,,Le Livre >cl£o, dit-il, après avoir examiné et réfuté joint par point le Livre allemand, en arrive i cette conclusion que les commandants l'armée allemands se sont montrés viola-eurs conscients des règles du droit inter-tational, ordonnateurs de massacres et de lévastatiens et protagonistes des méthodes le terrorisation". S'il cite le Livre belge, 'est que, au contraire du Livre allemand, L porte tous les caractères de la sincérité. ,Aucun lecteur de ces ouvrages, dit M. orgensen, ne seta dans le doute quant à 3. question de savoir lequel des deux "révèle 1 volonté d'arriver à la vérité et lequel ne 2 fait pas, lequel met les cartes ' sur la able et lequel triche avec les cartes sous i table. Le gouvernement belge parle du ommet du rocher de Sainte-Adresse où se rouve un phare puissant dont la lumière d répand dans la nuit par delà la Manche usqu'en Angleterre, par delà la Seine usqu'à Paris, par delà les Alpes jusqu'au îapitole, par delà l'Océan jusque dans le ou veau monde, et, vers le Nord, jusque ans un petit ;pays qui a appris par une dou-Dureuse expérience ce que c'esi que de com-attre contre un ennemi formidable. Et il e sert à rien que, ay pied du rocher, MM. [irleby et consorts essaient de se faire pas-ir pour ,,les vrais amis de la Belgique" et rouvent qu'on a assez parlé des crimes llemands, car o'est ce que M. Kirleby veut isinuer par son article. Les lecteurs de Là 'loche Roland peuvent être transquilles : ils < 'ont pas été trompés par le truquage des aits." e cardinal Mercier jugé par des Américains. La belle importante revue américaine The Red Cross Magazine" évoque, dans n très intéressant article de Ida M. Tar-ell (auteur de ,,~La Vie de Lincoln"), la rande figure du cardinal Mercier. Les deux passages traduits ci-après mon-'ent en quelle estime les Américains tien-ent le cardinal: ,,Je tiens de ceux qui ont travaillé avec i cardinal en Belgique que la première im-ression qu'il donne est une de spiritualité ttraordinaire. Un membre de la ,,-Belgian ommission" m'a,dit que, lorsqu'il se trou-i en sa présence pour la première fois, ce. >mmentaire instinctif lui monta aux lèvres : Voilà un saint", mais que, lorsqu'il lui rra la main et le regarda dans les yeux, il ±: „ Voilà un homme". Je n'ai jamais parlé avec un des méricains, rencontrant le cardinal pour Oeuvre de secours à la Belgique, qui ne décrétât un grand homme, un très grand )mme et même l'un d'entre eux l'appela le plus grand homme qu'il eût jamais >nnu." La même revue donne, en tiré-à-part, le xte d'un discours prononcé par le rév. Al-bonse Notebaert, de Rochester, N.-J., et >nt voici la traduction des derniers mots : ,,Voilà quelques esquisses de la vie du irdinal Mercier, le remarquable homme église, le fidèle patriote, le grand pliilo-phe et le professeur, en paroles et d'exem-e, d'honnêteté, de justice, de droit1 et honneur, malgré la force et la tyrannie." —o ■ e» ■ an // y a un a n 11 août 1917: Les Français progressent ins la. région de Faquet et les Britanniques >. nord de la chaussée d'Y près à Mènin. Les Russes enlèvent, Iç village de Lou-niiza.12 août 1917: Les Britanniques prog-res-nt entre Y près et St-aden. En Belgique. Ce qu'on voit es Seigique Si nos compatriotes demeurés en Belgique occupée ne peuvent être renseignés officiellement sur les événements militaires que par les communiqués mensongers et bluffeurs de l'agence Wolff et les reproductions tronquées et maquillées de la façon la plus flagrante des communiqués alliés, ils n'en sont pas moins informés très sûrement par les échos qui leur arrivent à maintes repri-! ses du champ de bataille. C'est ainsi qu'un Allemand, qui était avant la guerre représentant de commerce en Belgique, où il voyageait pour une maison d'appareils électriques, et qui est maintenant infirmier dans l'armée boche, est revenu ces jour3-ci dans la ville qu'il a habitée de longues annéeSj pour y accompagner un convoi de blessés venant du front. Il a profité de son séjour pour aller revoir les gens chez lesquels il logeait jadis et auxquels il avait d'ailleurs laissé le souvenir ■d'un homme très doux, très affable, qui n'avait guère qu'un défaut: celui de s'enivrer de temps en temps comme, seul, un boche sait le faire et de rentrer, ces soirs- ! là, dans l'état qui a rendu légendaire la bourrique à Robespierre. A part cela, la crème des hommes ! Notre infirmier revenait donc du front, 'où il ^ faisait partie de l'armée du kron-prinz à laquelle les Français ont fait repasser la Marne plus vite qu'elle ne voulait II a assez abondamment raconté à ses ciens propriétaires les combats et la retraite auxquels il a assisté, dans les journées qui ont suivi le 19 juillet, et il n'a pas caché qu'il était fort heureux d'avoir pu échapper au carnage. Il se trouvait, paraît-il, sur la rive droite d'e la Marne, entre Châtillon et Dormans, quand les boches ont été si fortement bousculés par les Français. A partir de ce moment, le repli de l'armée, allemande tourna à la débâcle: canonnés par le feu roulant d'une puissante artillerie, poursuivis impitoyablement par une nuée d'avions français et américains, qui les mitraillaient sans discontinuer à très faible hauteur et presque à bout pourtant, les Allemands én fuite essayèrent de traverser la Marne, où les ponts et les passerelles étaient insuffisants à donner passage à la cohue. Des canons et des voitures de munitions, dans leur hâte, bousculaient et écrasaient les soldats en débandade, dont beaucoup, grièvement blessés, perdant leur sang, fuient piétinés par leurs camarades et par les attelages. . Un grand nombre, pour aller plus vite, sautèrent dans la rivière pour tenter de la passer à la nage ; mais le courant très violent, la largeur et la profondeur de la Marne à cet endroit firent que la plupart se noyèrent. On les voyait, par grappes entières, s'enfoncer dans l'eau et disparaître; et très rares furent ceux qui parvinrent à gagner la rive droite et à s'y hisser. Avec la 104e division, à laquelle il appartient, notre homme remonta la vallée de la Semoigne, qu'ils avaient descesdue plus alertes et plus joyeux quelques jours avant. Maintenant, c'était la retraite, une retraite précipitée devant les alliés vainqueurs, et qui ne ressemblait en rien à ce savant ,,repli stratégique" dont se vante à tort l'état-major allemand. Le rôle de l'aviation alliée de bombardement fut, paraît-il, capital ; au-dessus de leurs têtes, les fuyards voyaient les grands oiseaux qui les mitraillaient sans discontinuer et qui semaient la mort dans leurs rangs. Par groupes entiers les boches tombaient, morts ou blessés, et l'on marchait entre des tas de cadavres. Ce qui ne contribuait pas peu à augmenter la confusion et le désastre, « c'étaient les explosions des fourgons de munitions . D'après notre infirmier les pertes totales allemandes pendant ces terribles journées ont été d'au moins la moitié des effectifs. Un bataillon a perdu plus.de six cents hommes : un autre n'a ramené qu'un seul de ses officiers. Les blessés étaient 6i nombreux, a ajouté le narrateur, que les médecins et les infirmiers, d'ailleurs très pressés de se mettre en sécurité,pétaient obligés de les abandonner sans soin derrière eux, de telle sorte que la plupart, incapables d'aller plus loin, ont dû succomber parmi les morts ou tomber dans les mains de l'ennemi. Quant aux arrière-gardes, destinées à retarder la poursuite de6 Français, elle furent continuellement bousculées par ces der-uiers, à tel point qu'elles ne constituaient qu'une défense illusoire. Ce n'est qu'au delà de la Vesle que la :livision, à laquelle appartenait ce soldat-infirmier, put se reformer et que l'on pir-irint à orgauiser les convois de blessés destinés à être transférés à l'arrière et dans les hôpitaux de Belgique. En somme, l'impression de cet homme était nettement — \ et il ne cherchait pas à la dissimuler, au contraire — que les Allemands avaient 6ubi ià Une des plus sanglantes défaites de cette guerre et qu'ils seront quelque temps à s'en remettre. Après un séjour de quarante-huit heures, notre boche, quelque répugnance qu'il en aie, a dû repartir pour Je front. X * < Ces derniers temps, les vieux soldats de la . .landsturm", qui constituent les trois quarts de la garnison allemande de Bruxelles, comme du reste d'une grande partie de nos cités belges, étaient dans une visible jubilation: on leur avait, en effet, annoncé que les hommes des classes 1870 et au-des-::us. allaient être renvoyés dans leurs foyers, lia perspective de rentrer chez eux et de s'éloigner ainsi de cest endroit dangereux, : qui s'appelle le front, les remplissait d'une joie indescriptible. Patatras ! voilà que tout s'écroule. Ils viennent d'apprendre que l'espoir de quitter le casque et le fusil est remis à une date ultérieure et qu'on ne saurait même préciser. Adieu, veau, vaches, couvée!... L'Allemagne a plus que jamais besoin de es que les ministres du kaiser appellent 6i élégamment son ,,matériel humain", et ce n'est pas après les pertes terribles que l'armée impériale vient de subir sur la /Marne qu'on peut penser à diminuer les- effectifs. Bien au contraire! Aussi, depuis quelques jours, la consternation est-elle peinte sur la figure des vieux ,,landsturmer". Nous sommes même en mesure d'ajouter que la plupart des vieux sous-officiers de la garnison de Bruxelles ont déjà reçu l'ordre de se préparer à quitter la fcapitale pour aller renforcer les cadres des unités combattantes, les pertes en gradés ayant été extrê- , mement considérables dans ces toutes der- ! nières semaines. • * • Le bruit de la maladie et même de la mort du vieux Hindenburg a couru, il y a quelques jours, en Belgique; et les soldats boches n'étaient pas les derniers à en parler. On en a même entendu qui déclaraient gravement qu'à leur avis la disparition du vieux maréchal devait amener la fin de la guerre ! A Anvers, un libraire pro-bcche est mêihe allé' jusqu'à exposer dans la vitrine de son magasin une grande photographie d'Hindenburg, qu'il avait décorée d'un crêpe. On lui a d'ailleurs fait enlever cet appareil funèbre quelques heures après. A. Bruxelles Berthe M..., ouvrière tailleuse, rue de la Bougie, à Cureghem, avait fait la connaissance d'un voisin, Louis B..., ouvrier me-nuisier. Les plus tendres promesses avaient été échangées, l'anneau de fiançailles également!... En attendant de passer à l'hôtel de villa, la jeune fille aVait remis à son futur une somme de 1,250 francs, toutes ses économies, qui devaient servir à l'installation'du ménage. Or, le volage fiancé a disparu depuis plusieurs jours, en emportant, bien entendu, le magot!... Berthe M.... pleure ses illusions et 6on petit pécule !... A Iwfêge A Liège une femme inconnue s'est présentée chez Mme veuve Paquay, rue du Marais, sous prétexte de louer un quartier. Quelque temps* après, elle revint porteuse d'une canne et somma Mme Paquay, qui est âgée de 75 ans, de lui remettre ses clefs et son argent. Mme Paquay refusa. Sur ce, l'inconnue se rua sur la vieille clame, là traîna dans la cave, lui déchira son tablier dont elle lui enfonça les morceaux dans la bouche, puis tenta de l'étrangler. La croyant morte alors elle remonta au rez-de-chaussée, fouilla les meubles, y enleva tout ce qui était bon à prendre et s'en fut. On la recherche. * * * Un sieur Charles M..., demeurant rue Del-fosse, a été trouvé mort dans sa chambre, assis sur un coffre au pied de son lit, la tête reposant sur le dossier d'une chaise. Sa mort paraît remonter à quelques jours: comme on ne lui connaît pas de parents, son cadavre a été transporté à la morgue. ALfiftiilbourâ La.misère est grande et les actes de brigandage se multiplient. Les voleurs sont parfois même d'une impudence et d'une effronterie sans pareilles. A Buvingen, près de Saint-Trond, on a, pendant la nuit, eoupé tous les épis de blé dans les champs de M. Lacroix. Quand on est arrivé le matin, la moisson était faite... et' emportée, naturellement ! A Hasselt même, au bassin du canal, un wagon rempli de lard à destination du Comité National a été entièrement pillé par des malfaiteurs demeurés inconnus, et cela en plein jour. i La population réclame une plus rigoureuse répression. On voit bien que nos tribunaux sont en grève! Les opérations militaires. La défaite allemande s'accentue. Los alliés poursuivant leur marche triomphale au sud de la Somme et atteignent la ligne de Pierrepont — Arvillers — Rosières — Rainecaurt — M or court. — Ils fant plus do 17000 prison' niers et s'emparent de 200 à 300 canons. L'état de guerre entre la Russie ''et l'Entente. La nouvelle offensive des alliés. 3l,r le re-s tant'du front, mais les détails ne sont pas encore connus. Les alliés occupent ta ligna Pierrspont, Nos aviateurs ' ont détruit les ponts près A ru il 1ère, Rosières, Rainecourt, Morcourt. Péroune et de Brie ainsi que ceux cfui . . . . . conduisent vers le sud a udelà de la Somme. Ils font 17.000 prisonniers et capturent La ^ du carrefour à pro^mitrX environ 2G0 à 300 canons. Chaul.nes mettrait l'ennemi dans une situa-; (Communiqué officiel) fcrès dang®re-use. t /-\ vr ri t? c? o ' i -r iv' i La con Lie-attaque allemande dans les en-LONDRES, 9 août. Les allies reprirent virous de MorWcourt et de Chipilly fut la leur attaque sur tout le front au sud de la seule réaction vigoureuse que l'enjmetmi puti Somme. Ils progressèrent sur toute la ligne En général sa résistance fut plu- t -, t t ' • j. j ° ^ m°He- Ses pertes sont, lourdes; par con-* en dépit de la résistance croissant en vigueur tre c6]les des BritaMliques extraordinaire-' de l'ennemi. Les Français étendirent leur meint légères. front vers le sud. Ils s'emparèrent de Piër- . ... , , 7 , . ,-,-.1 i-.*-- Ls concours de l'aviation repent et du bois au nord de la localité et progressèrent en outre de 4 milles van, le ^ Ncs ^ leurs coopérèrent avec Jes autres armes aux nord et le nord-est. récentes opérations. Us transportèrent des Les Canadiens et Australiens, débouchant punitions pour les vagues d"assaut. Ils landes positions extérieures d'Amiens, enlevé- c^le"nft autour ces chars d'assaut des obus rent dans un élan admirable deux milles di^imuler ainsi i approethe des ciiars a 1 enjnetmn. Ils atta- de terrain. quèrent l'adversaire en retraite à coups de Vers le soir les Franco-Britanniques oc- '3ombe ®t de mitrailleuse, infligeant de cu.paient la ligne Pierrepont-ArviUers-Rcsiè- Chfi f£ res-Eaineooaii-t-Morcourt où la bataille con1- xéss et des ponts, notamment celui sur la tinue. Somme. On signale des combats locaux au nord ,no^, 48 «^mis et ° 'nous en abaohm es encore 17, dont le sort de la Somme. n 'a pu être constaté nettement. Le nombre des prisonniers comporte ac- ^ avions britanniques ne rentrèrent pas tuellement 17.000. Nous capturâmes envi- a? ïïunp- ^ F^pa-rt d'entre eux furent onn i m j * j - i abattus par les batteries spéciales. ron zUU a 300 canons, dont des pieces lour- des, un grand nombre de mortiers de tran- C1,ens'vc entre la Somme et l'Avra chées, des mitrailleuses et une quantité LONDRES, 0 août. (Rentier). Tous les , f • i a , , prisonniers reconnaissent que l'attaque les enorme de matériel, notamment un train. prifc tout à fait au dépeu^u. Le chLp de N06 pertes sont extraordinaire-ment légè- bataille offrit un mélange curieux d'An-res. §^a3s> de Canadiens et d'Australiens qui purgeaient les villages d'ennemis tandis que Les Français occupant Pierrepont, Contolre, ^es. Allemands débouchaient des bois pour Hartgest-en-Santcrre et Arvillers. Les exécuter des contre-attaques. Les chars d'as-( Américains enlèvent Fismette ** les cavali«s semblaient sortir de terre pour ee ruer sur 1 adversaire. (Communiqué officiel.) Les prisonniers marchaient en formations PARIS, 9 août. Poursuivant leur offen- Régulières et- souvent sans surveillance, sive à l'aile droite de la 4e année britanni- v j"' f3 rendent ae leur plein ^ gre a 1 arnero du front. Ils formaient une que, les Français realiserent de nouveaux colonne interminable sur les voies de com- succès. - ( muni cation. Ils appartiennent en' majeure , Après avoir brisé la résistance des Aile- i'ai ■ime catégorie de soldats d'élite, j i ut n v , -, •„ ^ cfilclcrs Charges de l'organisation des inands, les Français enlevèrent les villages camps nc savent où donner d% ]a téte p(mr de Pierrepont. Contoire et Hangest-en-San- placer les masses sans cesse croissantes des terre jusqu'au delà de la voie ferrée à l'est Pn^°unieis. j.-rr . ti m ■ ■ i a -n On me raconta hier soir que nos pertes, en d Hangest. Ils atteignirent Arvillers, qui se comprenant également les soldats très légè- trouve en leur pouvoir. Les progrès qu'ils renient blessés, ne comportent que les trois réalisèrent dans cette région depuis hier cinquième^ du chiffre des prisonniers dé-i , • ,. • , s -, j -, Â nombres jusqu'à 3 heures de l'après-midi, matin atteignent une profondeur de 14 Tînmes épisodes les plus frappants de la kilomètres. journée se produisit * lorsqu'un groupe de Outre une quantité considérable de maté- Canadiens, attaqué par un fort détache- • i , , j' -i -i ment ennemi, opposa une résistance achar- riel, qu on n a encore pu denonubrer, les j i- * iicl. 3 1 1 nee ,]usqu a ce que des cavaliers français Français seuls firent 4000 prisonniers. Leurs foncèrent au galop aur l'ennemi et lui réglè- pertes ainsi que celles de leurs alliés sont son compte. Nos hommes n'étaient pas tout particulièrement légères. a T"*1_i. ' . , _ . , . r, - _T . , . , . . , „ J La jonction entre Français et Anglais ne Sur la Vesle les Américains s emparerent fut jamais plus .parfaite. Le fait est tout à de Fisanette et firent une centaine de pri- l'honneur de l'état-major. sonniers. . ^es Allemands font explose* ou incen dient leurs munitions, Ils préparent dona Les récents succès franco-britanniques 1111-6 n'°uyélle retraite. LONDRES, 9 août. (Reuter). Les Fran- Lss résultats de la seconde journée, çais se sent emparés de Pierrepont, de Con- LONDRES, 10 août. Le correspondant teire et d'Arvillers. Plus au nord les Cana- spécial de Reuter au quartier général fran« diens enlevèrent Beau court, Warvdllers et çais annonce en date du 9 août au soir: les Britanniques, Rosières. Le front formé à la suite de la marché Le points les plus avancés atteints par des Français aujourd'hui constitue un l'infanterie sont situés à 10 inilles de la grand saillant depuis Courtemanche jusqu'à base de départ. Rosières, à environ 11 milles de Morisel sur La cavalerie et les chars d'assaut ont dé- la rive occidentale de l'Avre, en face de passé ces points, mais on manque de ren- Moreuil, d'où les Français partirent hier, seignements en ce qui concerne la ligne qu'ils II est évident que dans la contrée de Mont- occupent. didier l'ennemi résiste avec plifs d'acharne- Au nord de la Somme l'ennemi exécuta ment sur notre flanc qu'ailleurs. de fortes contre-attaques. Il reconquit Chi- Hier matin les colonels et leurs états-ma- pilly et délogea les Britanniques de la bou- jars de trois régiments allemands furent' cle de la rivière. faits prisonniers par surprise, avant qu'ils Le nombre des prisonniers faits jusqu'au- n'eurent le temps de s'habiller. Un de ces jourd'hui, à 3 heures de l'après-midi, com- colonels essaya de prendre la fuite mais les porte 13.000 pour les Britanniques et 4000 soldats français lé saisirent et le ramenè- pour les Français. Ls nombre des canons rent. capturés comporte 200. La raison pour laquelle les Français Au sud de la Somme on signale de non- capturèrent moins de canons que les Anglais veaux progrès. Sur ce point le front a été est que les Allemands s'attendirent à l'at- avancé en moyenne de 4 à 9 milles. 11 taque des Anglais et transportèrent de nom- est probable que l'avance soit ici en- breux canons au nord de la route d'Amient core plus grande, vu la marche en avant vers Noyon.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.
Dit item is een uitgave in de reeks L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Amsterdam van 1914 tot 1918.

Bekijk alle items in deze reeks >>

Toevoegen aan collectie

Locatie

Onderwerpen

Periodes