L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam

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05 oktober 1918
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s.n. 1918, 05 Oktober. L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam. Geraadpleegd op 28 maart 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/0k26970v9w/
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4««e Année B4425 n cents samedi S octobre 191& L'ECHO BELGE l'I^i'nn f*»H la Fntina Journal Quotidien du matin irma-alssamt en HtoSïaiïade Belge est notre nom de Famille. L unwn fan ia ruruo. Toutes les lettres doivent être adressées au bureau de rédaction: N. 2. VOORBURGWAL 334-240, aMSTËKDAM. Téléphones: 2797 et Ï77.=5. Rédacteur en Chef: Gustave Jaspaers. Comité de Rédaction : j £*1fleg Re"é ChBmbrî' Abonnements : Hollande fl. 1.50 par mois. Etranger fl. 2.00 par mois. Pour îilitaires au front et les militaires internés en Hollande fi. 0.75 par mois paya ar anticipation. Annonces: 15 cents la ligne. Réclames: 30 cents la ligne. ANlV*R'JbJJtCttJAI'»*- H citciumwuj. Le Biinisîère aliénai! M. de Hertling est parti et a reçu Paij noir. M. de Hintze est parti et n'a rien re du tout. Pourquoi cette différence de tr tementî Etant resté moins longtemps pouvoir, l'amiral, qui fut secrétaire d^'Et aux affaires étrangères, n'a pas eu l'oex sion de faire autant do fautes que le pi fesseur d'histoire qui fut chancelier. M« ne nous amusons pas à regarder dans passé do ces messieurs. Ils ne sont que ] premières et peu intéressantes victimes la catastrophe qui menace d'engloutir l'i5 lemagne. L'on ne s'occupe plus que cl hommes qui les remplacent et qui semble avoir assumé la formidable tâche, sin< d'écarter cette catastrophe de leur pa) tout au moins d'en amortir les coups. Voici donc un gouvernement parleme taire. Hum! ,,Ce bloc enfariné ne me c | -rien qui vaille," opine prudemment uue < ces bâtes à qui lo bon La Fontaine prêta i don miraculeux de parole. Tout^ d'abord chef de co gouvernement est un prin authentique, héritier de la couronne duca de Bade. Il est général de dragons et do f teur en droit. Voilà bien des titres et < l'ordre le plus divers. On ne voit pas cepe: dant par où ni par quoi il tient au Pari ment, devant'tout à sa naissance,^ à son î: telligence. qu'on dit vive et développé mais* rien à un corps électoral quelconqu Le voilà non seulement chancelier, ma président de conseil, oblige de négocier avi des partis politiques et de tenir -compte, d moins en apparence., de la majorité d Reichsbag. Comment s'en tirera-t-il? Ma les Allemands n'attendent rien, ni 4e f finesse, ni de son esprit d'intrigue. Ils a tendent tout de ses vues larges et de s ,,conception du monde", comme dit Gui laume II, qui, paraît-il, est. différente d celle des sphères dirigeantes en Allemagn et des comités du parti ,,Vaterland . Voil co dont nous ne pouvons pas juger et faudra voir le prince à l'oeuvre. Mais nov savons bien qu'il ne suffira plus de que. ques promesses sur la restauration de 1 Belgique pour faire tomber les. armes de mains des alliés. Et le prince Max de Bad apportera-t-il plus et mieux? Si nous considérons que M. de Paye reste vice-chancelier, nous en pouvons doi ter. Ce gros Wurtembourgeois a prononc dernièrement un discours à Stuttgart qr uous a donné" le spectacle d'un éléphan dansant dans un magasin de porcelaine. 1 a réédité les vieilles et stupides calomnie sur la duplicité du gouvernement belge dan les affaires Barnardiston et affirmé grave ment que les traités de Brest-Litovsk et d Bucarest, formaient une charte inattaqua blo. Ou bien M. de Payer est toujours dan le même état d'esprit, et ceci en dit Ion sur la valeur de co cabinet parlementair où il tient la seconde place; ou bien il changé d'avis, il abandonne la thèse de 1 culpabilité du gouvernement belge et cell le l'inviolabilité dos traités conclus e: Orient, et voilà un homme d'Etat aussi dé nue de convictions que de caractère. A côté do ces deux chefs, dont le premie doit encore prouver qu'il est un chef et don le second a fourni déjà la preuve éclatant qu'il n'en était pas un, deux figures prin oipales: Scheidemann, leader de la sozia démocratie allemande, et Erzberger, l'hom me du Centre. Scheidemann n'aura pas d< portefeuille. Il prête au nouveau ministère son nom, c'est-à-dire l'appui de son parti Il poussera à l'introduction du suffrag< universel pur et simple, une reforme recon uue inévitable par M. de Hertling lui-mê me. Mais un changement, même radical ^dii système électoral en Prusse ne donner? pas à l'Allemagne la paix. Et, sur le chapitre de la politique extérieure, M. Scheide mann ne s'est montré que trop gouverne mental depuis le 4 août 1914, que le gou-j versement fut représenté par M. do Beth' 1 mann-Hollweg, l'homme du chiffon de pa-■ pier, par M. Michaëlis, l'homme qui avail dit de la résolution de paix du Reichstag ,.Comme je la comprends...", ou par M. le comte de.Hertling, l'homme des traités avec la Russie et la Roumanie. La preuve que M. Scheidemann n'a pas protesté avec la vigueur qu'il eût fallu contre les mille et un crimes dont s'est rendu coupable l'impérialisme allemand, c'est qu'il n'est pas en prison comme Liebknecht. Et Erzberger? Le voilà à la tête d'un département de la presse ou, mieux, de la propagande. Il pourra y déployer une activité dévorante et faire valoir de multiples talents. Mais aù prix où est le savon en Allemagne, si grande que soit son habileté, il ne réussira jamais à blanchir son nègre aux yeux du monde, encore moins des alliés. Au "début do la guerre Erzberger inondait les pays neutres d'écrits où il dénonçait les soi-disant atrocités commises par les franc-tireurs en Belgique. A la façon de Néron, qui souhaitait que Rome n'eût ment de la paix allemande. Par exemple, il aurait voulu voir engloutir Londres dans un immense cataclysme afin de hâter l'avènement de la paix allemande. Par exemple il a changé. Il s'est fait en Allemagne lo champion de la Belgique neutre et loyale. Il a écrit un livre sur la société des nations. Le loup est devenu agneau. Transformation ou simple déguisement? La robe de candeur, dont s'est revêtu Erzberger, est un peu courte pour couvrir tout le ministère dont il fait partie. Que d'oreilles velues pointent par dessus! C'est de cette combinaison que l'Allemagne attend son salut, c'est-à-dire que, par elle, elle espère échapper à la réparation des maux qu'elle a causés et au châtiment de ses crimes. Voilà un espoir qui paraîtra vain. Il n'y a pas de ministère allemand qui puisse faire tomber des mains de nos soldats l'épée dont ils sont armés au nom de 1* Justice. Peut-être y 3r$-il un ministère allemand qui puisse nous persuader qu l'Allemagne commence à comprendre et se repentir. Mais alors que l'empereur pla ce à sa tête le prince Lichnowsky Charles Bernard. s ils document intéressant ^ Voici une circulaire distribuée à des mil liers d'exemplaires en Belgique occupée e que nous communiquons volontiers à no compatriotes en Hollande: le BELGE! * es Lis ceci... Réfléchis... et agis! ^0 Tu as beauoup souffert. Ton pays tftut en "j_ tier souffre. Tes frères, tes fils versent leu sang et donnent leur vie pour te sauver. De millions de nos amis Anglais, Français, Italiens 11 ^ Américains font de même. LA CAUSE, LE POINT DE DÉPART, L. s. SOURDE DE TOUTES TES MISÈRES ET DJ TOUS LES MALHEURS DE TON PAYS n- C'EST L'ALLEMAGNE. jt NE L'OUBLIE JAMAIS. Redis-le partout. Ne laisse pamais ni cacher ni diminuer cett< 'n vérité : L'Allemagne en se parjuant a VIOLI notre territoire. -O ASSASSINÉ plus de huit mille civils, don le des femmes, des vieillards et des enfants, DÉPORTÉ des centaines de mille d© travail u leurs. EMPRISONNE des milliers de Belges, DÉTRUIT les usines, volé les machines, PILLÉ les caisses publiques (plus de mil 1_ liards de francs) 2, SEMÉ LA RUINE, la douleur et la morl 3. dans la Belgique jadis si belle, si gaie et s is' prospère. ,c TOUS CES CRIMES SERONT PUNIS. u C'est la décision irrévocable des grandes puissances Alliées. La Grande-Bretagne, la France, les Etats-13 Unis, l'Italie se sont juré de faire régner la a justice et le Droit sur la Terre et ne cesseront >- pas la guerre avant d'avoir contraint l'Aile-a magne k reconnaître ses crimes et avant d'être [_ maîtres de prendre des garanties pour l'avenir, e TOI, SIMPLE CITOYEN BELGE, tu peus aider les Alliés et ton pays, rapprocher l'heure du châtiment des coupables, hâter la fin do la ^ guerre. C'est ton devoir d'homme et de Belge, s Ce devoir le voici: lo) Ne fais rien qui puisse servir aux AUe-a mands. Si tu y es obligé par la force ou par la s faim venge-toi... c'est ton droit. Sois habile; détériore, ou détruis tout co qui peut, servir à la guerre, tout ce qui peut aider ceux qui ont dédhaîné la guerre. r 2o) Répète à tous les Allemands qu'ils 6ont .- trqmpés aveuglés par leurs dirigeants, que é leur cause est mauvaise, qu'ils sont devenus i l'horreur du monde civilisé, qu'ils perdront k ( inévitablement la guerre et que plus celle-ci j dure plus le châtiment sera terrible. 3o) Dis aux Allemands que l'Allemague sera 3 vaincue et réduite à la misère après la guerre-, 8 que leur dirigeants, le Kaiser, le chancelier, les chefs de pàrtis cachent avec soin la situation 3 réelle qui est cellorci ; Les finances de l'Allemagne et de l'Autriche s sont terriblement en décadence, c'est la ruine y pour une longue suite d'années; 3 Le ravitaillement de l'Allemagne est devenu 6 impossible et la famine s'aggravera encore; 1 Après $la guerre le ravitaillement par les 3- Alliés, indispensable à la vie de l'Allemagne, ne e sera plus ce qu'il était avant la guerre; i l'Allemagne se ruine, l'Allemagne s'affame elle-même et dépérit ; la situation militaire est mauvaise, la^dé-r bâcle a fait suite aux victoires, des millions-d'Américains et des millions d'Anglais, jle u Français, d'Italiens, de Grecs, de Belges etc.' préparent le coup final et l'entrée en Allemagne même. Déjà deux millions et demi d'Américains sont en France. 4o) Redis aux Allemands que leurs chefs militaires cachent le nombre énorme des tués, des blessés et des prisonniers, que tous.les journaux allemands sont obligés d'aider à cette vaste tromperie. 5o) Dis-leur encore, que les Allies sont les maîtres des mers et qu'ils le resteront, que la famine par ce fait est certaine en Allemagne et répète que plus un peuple civilisé et honnête n'est du côté de l'Allemagne. Ainsi tu ouvriras, Belge, les yeux des Aile»-mands, tu détruiras leur esprit barbare et guerrier, tu les feras se retourner contre les criminels fous d'orgueil qui les dirigent et tu hâteras. L'HEUHE DE LA PAIX... qui sera L'HEURE DE LA JUSTICE! P. S. Relis chaque jour ce billet. Fais-le lire à tes amis. Comment se pose le problème des Isnguss en Belgique. On sait l'excellent accueil fait par la presse suisse à la brochure publiée dans ce pays par le sénateur F. Struye — sous le litre: ,,Flamands et Activistes". Le sénateur belge montre d'une façon très claiçe que le problême des langues en Belgique exclut, de par son essence même, toute intervention internationale, à fortiori, toute immixtion allemande.'Voici comment ce Flamand de race ' s'exprime: ,,Au fond donc, la question flamande est une question sociale; elle jaillit, non d'une opposition entre deux races, entre deux peuples, ontre deux unités politiques, mais d'une évolution divergente entre deux couches sooiales appartenant à la même race, à la même nation, iiu même peuple. ..Insistons bien sur ce point essentiel: la question flamande se pose, non entre Flamands et, Wallons, mais entre deux traditions qui s'affirment au sein même du peuple flamand. De quel droit, dès lors, prétendait-on en [ faire un problème européen ou même siraple-f ment international? Il est d'une évidence palpable qu'il s'agit ici d'une question de régime interne. L'Allemagne ou n'importe quel autre pays de l'Europe n'a pas plus de droit d'y intervenir que dans la constitution fédérale do ; la Suisse ou dans le modo d'élection dos membres du Conseil national " I ~i> » Ji » iTU I ■* ■ Croix Rougs ds Belgique Bénéfices sur vente de timbres „Pro Belgica'* au Gaasterland II.H 0.50 fl. — ■■ m Si ' O-Q-*" i S! y a un an 5 octobre 1917: les Eusses enlèvent le vil-t lage de. Kczevant au nord de Mossoul, En Belgique. ' Préparatifs aiieuis. (&un correspondant particulier). j. Un train est arrivé lundi soir en gare a Bruxelles-Midi, amenant dans huit fourgo toutes les archives de la Kommandantur Lille. Dessoldats ont immédiatement déchar les caisses où elles étaient enfermées et ! ont transportées dans une des dépendanc du gouvernement général. s D'autre part, on a appris à Bruxelles q j les populations de tous les villages comp: entre la Lys et la voie ferrée Thourout-Dey ^ ze — du moins les femmes, les vieillards C les enfants — sont évacuées par les Al ' mands et c^u'on va les diriger sur la provin de Liège. Il y a quelques jours, des group nombreux de ces pauvres gens coiumençaie déjà à arriver à Audenarde et à Rena: ; Dans la piemière de ces deux villes, y a depuis quelque temps un intense mo i veinent de batellerie: les Allemands ont i quisit^onné tout ce qu'ils ont pu en fait ■ bateaux et leur font remonter l'Escaut, da la direction de Tournai, évidemment da le but de les utiliser pour ramener, vers nord de la Belgique, les dépôts de munitio: et 1e matériel que l'avance victorieuse d alliés met en grand danger d'être pris. Un homme qui a pu s'enfuir des enviroi d'Anzin, où il était depuis plusieurs mo au ,,travail forcé" pour le compte des Ail mands et qui s'est réfugié chez des ani dans une localité entre Ath et Bruxelles-on comprend que nous ne précisions p davantage —, a raconté qu'entre Douai la frontière belge il y a quantité de villag en feu. Les Allemands incendient tout, 1 maisons, les récoltes; ils veulent laiss derrière eux un désert et des çuines. Ils auraient, d'autre pârt, pris toutes leu dispositions pour inonder les mines de région d'Anzin, avant d'être obligés de 1 abandonner. Emitiis es massa. (D '.un correspondant •particulier) A Mons et dans toutes les localités de ! région, Jemappes, Boussu, Paturages, Fr; meries, Cuesmes, Hornu, Wasmes, etc., et arrivent journellement, depuis une huita ne, des colonnes entières de civils françai: C9 sont les populations des environs c Douai et de Cambrai^ que les Allemane évacuent avec une hâte fébrile. Surpris l'improviste par les attaques de l'armé anglaise et . par ses rapides progrès, les ei vahisseurs obligent les habitants à fuir vei l'arrière, sans leur laisser le temps de^éi nir et d'emporter autre chc6e que les que] ques hardes indispensables ; les vieillards les tout petits enfants, les malades ont ét entassés à la hâte, souvent à peine couvert de vêtements chauds, dans des trains corn de posés de la façon la plus hétéroclite, c'est-à ns dire composés de tous les wagons de voya de ! geurs ét fourgons à marchandises quelle 0-é Allemands avaient sous la main. Ce qu'il ; es ! a de pire, c'est que beaucoup ont été, dan es le tohu-bohu du départ, séparés les un | des autres; certains sont partis, laissan lie derrière eux le reste de leur famille. De •is femmes ont perdu leurs enfants; des vieux n- tout perclus par l'âge et la maladie, ont ét et poussés ou hissés dans des wagons, sans qu [e- leur femme puisse y monter avec eux. ce ; Arrivés sur territoire belge les pauvre es gens ont été logés un peu partout nt dans les maisons vides, chez les habi x. j tants, dans des usines abandonnés, voir, il sous de mauvais hangars ouverts à tou u- i les vents. Les plus valides sont obligé: é- . de faire le trajtct à pied: plus di le soixante kilomètres sur les chemin as pes en marche! H paraît que tout lç lon^ 3s de la grande route de Denain à Mohs pa: le j Valenciennes c'est un lamentable cortèg< 3S ; de femmes et d'enfants, transportant sui 3S ! leur dos ou poussant sur des brouettes des couvertures, des vêtements, des matelas d< is ' paille, de vieilles chaises, quelques souve is nirs, des reliques de famille ! b- Quant aux hommes, il y en a très peu is ! tous, ou presque tous, sont depuis long — I temps réquisitionnés par les boches et obli is gés de travailler pour le compte des enne-et mis de leur patrie, loin de leurs villages îs clans la zone de feu ou à l'arrière. 28 On s'attend aussi, dans la région d< îr Mons, à l'arrivée très prochaine des populations du j-Vermandois, c'est-à-dire des con-rs trées sises entre St.-Quentin et Cambrai, ta que les Allemands évacuent également sui la Belgique méridionale. * * * Enfin, les Allemands viennent d'ordonner aux bourgmestres de toutes les lccalités du pays de Charleroi d'avoir à prendre des dispositions en vue de l'arrivée de plusieurs dizaines de milliers de civils français; i] a s'agit, paraît-il, des populations des envi-t- rons do Laon et de La Fère, — Crécy-sur-ï. Serre, Ribémont, etc. — qui vont aussi être 1- évacués. > ; On se demande, en Belgique, comment le on va pouvoir assurer l'alimentation de ces la pauvres gens, les Allemands ne paraissant à pas disposés à s'en charger eux-mêmes, et ie le Comité National ayant déjà fort à faire l- pour nourrir les populations belges elles-•s mêmes. Le bon coeur de nos compatriotes y l- suppléera. UiUJLi — I — ■ lj.l| Les ©pératïoBis militaires. Nouveaux succès pour nos armes. Les Anglais exécutent une attaque réussie entre Sequéhart et Gouy et s'emparent de plusieurs villages. — Les Français réalisent des progrès importants en Champagne et tant 2800 prisonniers. — Les Belges avancent leurs ligne ds 2 kilomètres dans la contrée de Staden et i-Gpvuùatiiii ut; vwieniss Sur le front beige. Les Franco-Belges atteignent Kooglede. (Communiqué officiel.) LONDRES, 3 octobre. Les Franoo-Belge attaquèrent de fortes positions ennemies à l'es de Staden. Brisant la résistance de l'adversair ils avancèrent leurs lignes de 2 kilomètres eu viron et atteignirent lesquartiers extérieur de Hooglede ainsi que W route de Hoogled à Roulers. De violentes réactions allemandes à l'oues de Roulers subirent un échec complet. Hier un auto-mitrailleuse belge (passa le, lignes allemandes, pénétra dans roulers et ren tra dans nos lignes en dépit du feu violent di l'ennemi. Un brelan de félicitations à l'adresse de notre glorieuse armée Télégramme de M. Henri Rousselle, vice président du Conseil munipical de Paris, à M Copreman, président du Conseil des ministre de Belgique : Je suis l'interprète du Conseil municipal d< Paris en priant Votre Excellence de vouloi: bien transmettre à Sa Majesté le Roi Alber les respectueuses félicitations de notre assem blée pour la belle victoire remportée pa: l'armée belge qui, nous l'espérons ardemment va reconquérir bientôt tout le 6ol de votr< Immortelle Patrie. (s.) Henri Rousselle. Vice-président Conseil mu nicipal de Paris. Réponse de M. Cooreman à* M. Henri Rous selle : t Je suis très sensible au télégramme qu< vous m'adressez à l'occasion du succès de! troupes belges en Flandre. J'ai été heureus d0 transmettre à Sa Majesté le Roi les félicitations du Conseil municipal de Paris. Je vous prie de vouloir bien exprimer à l'assemblée que vous présidez ma profonde admiration pour l'héroïsme des armées françaises et la joie que m'inspirent les victoires des forces alliées annonçant le triomphe prochain de la c^iuse du Droit et de la Liberté. (s.) Cooreman. Télégramme du lord-mairo de Londres au gouvernement belge : Le lord-maire de Londres me prie de transmettre au gouvernement du Roi l'expression de ses vives félicitations et de- celles des citoyens ens de là cité de Londres à l'occasion des victoires remportées par l'armée belge. (s.) Moncneur. Réponse de M. Hymans, ministre des affaires étrangères de Belgique : Le gouvernement du Roi vous £fie Me .trans- conird-auaques ennemies. I mettre au lord-mairo de Londres l'expression de sa profonde gratitude pour les sentiments exprimés à l'occasion eîes succès remportés par 5 les troupes belges à côté desquelles' combat k victorieusement l'héroïque- armée britannique 3 (£) Hymans. s Télégramme de M. Aumes de Veiga, ministre î j du Portugal à Paris, à ^L Hvmàns, ministre des affaires étrangères de Belgique: t J'ai l'honneur de présenter h Votre Excellence mes ^félicitations et celles du gouvernement : portugais pour les brillants exploits que les - troupes belges viennent d'accomplir. - (s.) Alves, de Veiga, ministre de Portugal. Réponse de M. Hymans, ministre des affaires étrangères de Belgique: Je prie Votre Excellence d'agréer l'expression de ma plus vive gratitude pour son télé-gramme de félicitations et de bien vouloir être ' l'interprète de ma reconnaissance auprès du gouvernement portugais. 3 (s.) Hymans, ministre des affaires étrangères. Télégramme de M. Pachitch, chef du cabi- • , net serbe, à M. Hymans, mMistre des affaires , étrangères de Belgique: ! En admirant l'endurance du peuple beige qui supporte stoïquement son martyre, que le peuple serbe comprend si bien, je viens félici- • ter Votre Excellence des brillants succès de l'armée du Roi Albert qui prend une part si large et si active dans les combats suprêmes qui se ^ livrent contre les 'puissances ^Centrales. Je^ prio^ Votre Excellence en même temps | d'être l'interprète des sentiments que je viens ' d'exprimer^ au nom du peuple serbe près de Sa Majesté le Roi des Belges et de son vaillant peuple. (s.) Pachitch. Réponse de M. Hvmans, ministre des affaires étrangères dé Belgique: En remerciant Votre Excellence de ses félicitations qui m'ont vivement touché, je tiens à lui exprimer rton admiration pour les vaillants isoldats du roi Pierre qui rentrent en vainqueurs sur ie sol de la Patrie. Je serai' heureux de transmettre au Roi le gracieux message que Votre Excellence a bien voulu m'adresser et je la prie d'être l'interprète du gouvernement belge auprès de Sa Majesté le roi Pierre et du peuple serbe pour leur exprimer nos félicitations et les voeux sincères que forme la Belgique entière pour la prochaine et complète restauration de la Serbie. (s.) Hymans. i L'offensive des alliés. Les Français occupent Cormicy et font 2800 prisonniers. (Ccmmunigué officiel.) } PAjRJS, 3 octobre. Dans la région 6 q Saint Quentin de vifs combats se déployé s rent dans les positions Hindenburg enti . Les Dins et Sequéhart, où l'ennemi oppos une résistance acharnée. Plus vers le sud nous prîmes pied sur 1 s voie ferrée à l'est de Saint Quentin et pr< j gressâmes, tout en combattant, à l'est d s. faubourg d'Isle. 3 Nous fîmes une oentaine de prisonniers b Au nord-ouest de Reims nous conquîme 3 Cormicy. Nous occupons le canal entre Conoevreu s et La Neuvillette. En Champagne la bataill 5 continua avec violence. Nous étendîmes ne gains dans la région au nord de Sommep) } Nos troupes, après avoir brisé la résistanc de l'ennemi, s'emparèrent du sommet d Blancont ét de la ferme Medea à 5 Mile j mètres au nord-ouest de Sommepy. 5 Nous fîmos 2800 prisonniers au cours d j la journée. J Brillants succès britanniques entre Cambrai e Saint Quentin. : (Communiqué officiel.) 1 LONDRES, 3 octobre. Ce matin, de bonn heure, les fantassins britanniques, appuyés pa des tanks, passèrent à l'attaque sur un fron j de 8 milles entre Sequéhart et lo canal a nord de Bouy. L'attaque réussit en tous points. Sur l'ail droite les Anglo-Ecossais de la 32e divisio enlevèrent Sequéhart et firent plusieurs pr: sonniers. Plus tard dans la matinée nous repoussâme une contre-attaque avec pertes pour l'ennem Au centre une division anglaise prit Rém: court.et Wiancourt et fit plusieurs centaines d prisonniers tandis quo la seconde divisio i australienne enfonça la ligne Fousomme—Beai Revoir. Les troupes de ces deux divisions étendiren ensuite leurs progrès et atteignirent, ave< l'appui des tanks, la lisière ouest de Mon Brehain et prirent les hauteurs au sud et ai sud-ouest de Beau Revoir. Entretemps; sur notro aile gauche, de bataillons anglo-irlandais passèrent l'Escau près de Gouy et du Catelet, Us s'emparèren des deux villages et des hauteurs situées l'est. L'ennemi prononça de violentes réactions. L bataille continue avec violence. Nous fîmes ui grand nombre de prisonniers au cours de ce opérations. Sur le reste du front 'Saint Quentin—Cam brai on ne signale que quelques escarmouches où nous fîmes des prisonniers. Dans la zone de la retraite de l'ennemi j ai nord do la Scarpe, nos troupes progressèren graduellement toute la journée tout en exer ça-nt une pression continue sur les arrière gardes ennemies. Lens est purgé d'ennemis. Les Britanniques occupent Armentières, Saqué-hart, Rémicourt, Wiancourt, Gouy et Le Catelet. (Communiqué officiel.) LOiNDRlBS, 3 octobre. Des troupes anglaises ' et écossaises enlevèrent Sequéhart. Les Auglais prirent Rémicourt, Wiancourt Gony, Le Catelet et occupent Armentières. Les Franco-Américains occupent Blancourt. (Communiqué officiel.) PARIS, 3 octobre. Les troupes américaines er coop'ration avec les Français, refoulèrent l'ennemi et prirent Blancourt et d'autres positions en Champagne. Entre la Moselle et l'Argonne nous poursuivîmes les actions d'artillerie et do patrouille habituelles. Nous ramenâmes plusieurs prisonniers.Le concours de l'aviation. LONDRES, 4 octobre. Le mauvais * temps entrava le 2 octobre la reconnaissance des mouvemejks dé troupes. Nos aviateurs lancèrent avec de bons résultats 26 tonnes de bombes et tirèrent des milliers de cartouches. Ils i abattirent 10 appareils ennemis. Nos escadrilles de bombardement attaquèrent à coups do bombes et do mitrailleuses des concentrations de troupes ennemies à l'arrière. Sur plusieurs points les aviateurs assurèrent le ravitaillement de nos avant-postes en laissant tomber le 1er octobre deux tonnes de vivres et en répétant ce travail le lendemain. La prise de Challerange. LONDRES, 3 octobre. Le correspondant spécial de Reuter au quartier général français annonce: Par la reprise du croisement des lignes de chemin de fer de Challerange la seconde ligne de défense principale de l'ennemi en Champagne orientale est percée. La ligne originale était composée d'une zone d'anciens ouvrages de défense de 1^ à 8 kilomètres de profondeur. A la suite de la disposition du terrain la ligne de 1915, si puissante qu'elle fut, formait la zone des avant postes de la ligne de 1918. Derrière celle-ci' une ligne beaucoup plus puissante avait été construite. La première ligne fut enlevée le premier matin de l'at-Umie et le soir les Français s'étaient pro fondement introduits dans la zone de combat principale. Les deux jours suivants les Allemands en furent chassés, mais 11 kilo-aètres plus loin ils avaient une second* ligne. Cette ligne, allant de notre Dame des Champs vers Mouthois et Challerange, leur permit d'offrir une résistance si acharnée et est à présent percéo. La première ligne était composée d'un réseau d'ouvrages de campagne construits le long des sommets des cotes qui montent presque à pie des vallées. Cés positions sont excessivement fortes. .La position dejdéfen-se de Notre Dame des Champs, qui n'a pas encore été enlevée, se compose d'un bois, le Bois des Fourmilli-ors, qui est fortement organisé, tandis que les voies d'accès sont protégées par la pente de Notre Dame des Champs où les postes de mitrailleurs allemands se trouvent les uns au-dessus des au tre comme les étages d'une maison. Da seconde ligne où Jea Allemands ge .a nyno. ncuidllica i OU (-CIH3 Id IIÇJIIC. maintiennent à présent est aussi profonde que la première, mais elle ne se compose pas d'un système de tranchées ininterrompu. Les récents succès britanniques. e LONDRES, 3 octobre. (Reuter). La jour-née fut marquée par des progrès satisfui-:e s^ats tant sur le front Cambrai-Saint-Quen-a tin, où- nous avons dû lutter durement pour chaque mètre de terrain, qu'en Flandre où a nous forçons les Allemands à se replier plus K promptement qu'ils ne l'avaient voulu. Ll On signale que nos troupes luttent en ce moment près de Mont Brehain, au nord-est , do Squéhart, et que nos patrouilles atteigni-s rent Beau Revoir. Il semble donc que nos troupes aient effectué une percée et qu'elles ^ tentent de P élargir. S'il en est ainsi on peut s attendre à des événements très intéres-s sants. A midi le nombre des prosinniers dépas-'Q sait 3000 et nous pouvons en attendre encore x bien plus dans la soirée. Des événements intéressants se sont produits hier au nord de Lens. Les Allemands,. Q cédant brusquement devant notre pression prolongée dans le secteur de La Bassée, commencèrent à battre en retraite. Nos troupes t serrèrent l'ennemi d^ près. Hier soir nos lignes couraient près des bois 18 et 14, près de Bienfontaine et d'Hul-luch. La Bassée était purgé d'ennemis. Nos e homrmes occupaient Lorgies et avaient en** 1 fonce toute la ligne La Bassée-Aubers. li La libération de Lens, LONDRES, 4 octobre. Lo correspondant ^ du ,.Daily Mail" au front écrit: _ ^ Le commandement allemand expédia au front des détachements spéciaux de tireurs s d élite, pour appuyer la résistance, et par-. tout ces détachements combattirent avec - science et bravoure. Ils ont été entraînés e tout spécialement à leur tâche et ils tien-. ^ nent partout jusqu'au bout. Lens devint intenable après la chute de t Cité Saint Auguste et le nettoyage de la : grande exhaussée qui traverse la ville et que t l'ennemi avait garnie d'innombrables mi-L trailleuses. Nos troupes pénétrèrent dans la g | ville par deux côtés à la fois. La ville ne fc forma plus qu'un tas de pierres. Les mines t sernt inondées. Mais leur possession est i néanmoins d'une haute valeur, car il sera possible d'en retirer les eaux et de les répa-1 rer. Le maire de Lâévin ne tarit pas ) d'éloges sur les conseils techniques que lui donnèrent quelques officiers spécialistes anglais concernant la meilleure méthode , pour exécuter ces travaux. , Les incendies dans la région de Cambrai. ; LONDRES, 4 octobre. (Reuter.) Le correspondant du ,,Daily Mail" au front télé-» graphia hier: Des incendies ont éclaté dans plusieurs quartiers de Cambrai. Mais à Cattenières le feu est infiniment plus violent. Ces incendies ont des causes différentes. Celui de Cambrai a été allumé d'une façon malveillante par l'eunemi. H n'y a pas de doute à ce sujet. Quant à celui de Cattenières, il fut provoqué ^ par un obus anglais d© calibre lourd qui fit exploser un long convoi de munitions. On- distingue également, encore que faiblement, d'autres incendies ( l'est de Cambrai.La prise de Soupir par les Italiens. ROME, 3 octobre. (Stefani.) Sur le front en France les Italiens continuèrent leur pression énergique le 1er octobre. Ils réalisèrent des progrès au nord de l'Aisne, entre Soupir et Braye-en-Laonnois. Au cours d'un vif combat, où ils conquirent successivement plusieurs positions ennemies tont en faisant des prisom-niets et en capturent des mitrailleuses, ils atteignirent la ligne bois du Quartier-nord de Soupir et ils enlevèrent complètement Soupir. Les opérations en Macédoine. Le rô!o de la cavalerie française en Orient. PARIS, 3 octobre. (Havas). Le rôle joué par la cavalerie française a été particulièrement brillant au cours des opérations qui ont précédé l'armistice. Entrée la pre-jinière à Prilep, le 23 septembre, elle s'y emparait d'un important matériel. Elle participait ensuite avec une remarquable vigueur avec l'infanterie aux combats livrés par les arrière-gardes ennemies pour couvrir Velés. Tournant la défense de cette ville par des sentiers de montagne presque impraticables, elle pénétrait hardiment à l'intérieur des lignes ennemies et parvenait, dès le 29, en vue d'Uskub, qu'elle enlevait do haute lutte par le combat de furieuses contre-attaques d'éléments bulgares débarqués en renfort. Au cours de cette opération, conduite avec la plus belle audace, elle a capturé quatre cents prisonniers, dont deux cents Allemands, sept pièces lourdes, une grande quantité de chevaux et de bétail. La situation en Russie. La lutte contre lek bolscheviks. SHANGHAI, 26 septembre. (Reuter.) Actuellement tout le bassin de Lena est , purgé de bolscheviks. Des fugitifs qui atteignirent la rivière se rendirent aux paysans, qui sont très furieux et qui dans maints cas enterrèrent les bolsoheviies vivants. Les opérations sur le Volga et dans l'Oural se bornent à des escarmouches au cours desquelles les Tchéco-Slovaques remportent généralement des succ^6 sur les bolscheviks. Les opératiens en Palestine Los Australiens dépassent Damas. (Communiqué officiel) LONDRES, 3 octobre. En Palestine, vers Kerboti-Asafir, à 17 milles au nord-est de Damas, des cavaliers autraliens attaquèrent une colonne ennemie. Ils firent 1500 prisonniers et capturèrent 2 canons et 14 mitrailleuses. Nos aviateurs bombardèrent violcm > >nt H aérodrome et les bâtiments dç chemin de fer à' Raisak.

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Dit item is een uitgave in de reeks L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Amsterdam van 1914 tot 1918.

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