L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam

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04 februari 1916
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s.n. 1916, 04 Februari. L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam. Geraadpleegd op 28 maart 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/2z12n50h14/
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geme A!tllCe ] ««. 469 S cents CIO Centimes) Vencîredi février I93& L'ECHO BELGE L'Union fslt ta Force, •Journal quotidien du matin paraissant en Hollande. fte/#e est notre nom île Famille. Toutes les lettres doivent être adressées au bureau «3e rédaction: IV. X. VOOBBU8GWAL 234-240, AMSTERDAM. Téléphone: 2797. Rédacteur en Chef: Gustave Juspucrs, „ , . _ , _ ( Charles Bernard, Charles Herbiet, Comité de Rédaction: ; „ , . „ . , ( René Chambry, Emile Pamparé. Pour les annonces, abonnements et vente au numéro, s'adresser à l'Administration du journal : N.Z. Voorburgwal 234-240,Amsterdam Téléphone: 177S. Abonnements: Hollandefl.I.SOparmois. Etranger fl.2.00parmoïa Annonces: 15 cents la ligne. Réclames: 30 cents la ligne. la question ie bis jcsoes |tM II Biiil C'est avec une grande satisfaction patriotique que j'ai lu dans l',,Echo Belge" les articles, correspondances, souhaits émis par les' collaborateurs et le3 lecteurs, tendant à éveiller les embusqués récalcitrants, à réveiller dans leur coeur assoupi la honte èt le désir de gloire, à leur rendre l'existence insupportable et à faire leur pla-ce en Hollande ,,trosp chaude pour eux" selon l'énergique expression anglaise. A travers mes voyages j'ai vu aussi pas mal d'embusqués, no croyez pas que la- Hollande en ait le monopole. Certes en Angleterre et e.n France tous les jeunes gens de 18 à 25 ans ont dû obtempérer à l'ordre de notre gouvernement. Mais il me semble que, pour avoir plus de 25 ans, ceux qui .dans la force die l'âge et le plein de Ici vigueur traînent en Angleterre ou en France une existence oisive, parfois néfaste, doivent être considérés sinon par la loi, du moins par les honnêtes gens, comme des embusqués. Je sais bieu qu'aucun arrêté ne peut les trouver en défaut et qu'on ne pourra prendre contre eux aucune sanction, si ce n'est la sanction morale du blâme. Mais le patriotisme ne peut être réglé par des lois et des arrêtés dont le domaine n'est que matériel. Est réfractàire aux plus hautes lois de solidarité humaine et de patriotisme le jeune homme (qu'il ait 24 ans, 25 ans et trois mois ou 26 ans moins huit jours) qui reste sourcl au puissant appel de son pays eu détresse et voit ceux de sa génération, ses amis, ses frères, s'armer pour le défendre, et traîne dans l'oisiveté, en s5égosillant à crier ,,Vive le Roi" et en étalant des cocardes tricolores sur sa poitrine indigne, des jours qui pourraient être plus dignement employés ou plus utilement sacrifiés. La question est partout la même. Celle en particulier des jeunes' gens en France a fait l'objet d'un rapport très intéressant qui est en ce moment entre les mains du baron Beyens. Nous avons pu voir l'auteur de ce rapport, de passage à Berne. Il % visité la France en tous sens, parcouru les plus petites villes où sa» trouvent des réfugiés belges, et voici ce qu'il nous a dit en nous .autorisant à le répéter: ., Je crois que mon voyage, qui n'avait rien d'officiel, m'a permis, justement en raison de cela, de voir un côté de la situation qui échappe complètement aux autorités belges quand elles vont visiter les réfugiés. Elles sont reçues par le préfet qui fait l'éloge de.la Belgique, rappelle les grands souvenirs de Liège et de l'Yser, souhaite le prompt rétablissement de la Belgique, etc.. etc. Toast, fanfare, banquet, sourires officiels, petite réfugiée, vêtue de blanc, qui offre un bouquet tricolore en récitant un compliment. Enfin, c'est charmant. La réalité est toute différente. J'ai été littéralement écceuré de "voir dans les villes nombre de jeunes gens de 25 à 30 ans par- , faiteanent bien portant, au verbe haut, • ne perdant jamais une occasion, de rappeler aux Français le service que leur a rendu la Belgique et s'autorisant de ce passé glorieux ; pour ne faire absolument rien que jouer aux cartes, flâner "bêtement, flirter (et pis) et toucher leur* indemnité de réfugiés. S'il ne ; s'agissait que de-quelques cas isolés, je n'en parlerais pas, mais c'est une plaie générale qui s'étend à toutes les-parties de"la France où il y a des réfugiés, la Bretagne comme la Tour ai ne, les Pyrénées comme la Proven- < ce. Notez qu'en France, au début de la • guerre, on offrait du travail acceptable et ' bien rémunéré à tous les réfugiés". Les mains nanquaient dans toutes les parties de Fin- ' iustrie.* Mais ces jeunes gens, gonflés d'or- 1 *ueil par les victoires remportées par leurs ( compatriotes à Liège et sur l'Yser, y iiiet- ( aient de telles prétentions qu'on ne ïouvaitles engager; ou, s'ils daignaient 1 iccerpter le travail, le faisaient de tel- c ement mauvaise grâce, avec une telle ) aine de princes déclins, se fâchant tout c ouge à la moindre observation, qu'on ne c 'oùvait les garder. Aujourd'hui la situation ' changé et il est presque impossible à un c] ïalge, même de bonne volonté, de trouver e u travail en .France. D'abord, le besoin de c nain d'oeuvre a diminué. Les ouvriers * spagnols, partis au début de la, guerre, sont h avenus; on a largement fait appel aux in-igènes des. colonies, on fait travailler les c risonniers allemands, et la première place e ït réservée naturellement aux réformés de ^ uerre dont le nombre augmente chaque -e jur. JEt puis les Belges, avant la P tiçrre si industrieux, si travailleurs Cl u'on les 'prisait partout, ne sont guère v ^cherchés des patrons. Un de ceux-ci me ri iéait très sérieusement qu'ayant le choix ^ préférerait engager tout autre qu'un ^ elge- Les jeunes gens hâbleurs, bavards et' aresseux ont rendu depuis un an, sinon la-elgique, du moins les Belges antipathiques ■» nx Français. Ils vont répétant clans les ifés, les restaurants, les magasins : ,,"Vbus 'avez pas à faire les fiers, saoïsr nous que ^riez-vous, etc., etc.:" Le Français, extrême- qs icnt déïicat, voir susceptible, finira par l'i :re excédé; il y a de quoi. II répondra à vc îs jeunes: ,,Vous avez raison, mais c'est f f, » l'histoire ancienne1,. Pour te moment, R n U J o- ua J- a. cuiyaiù xi±ci,dcc- CV1I devoir pour la France et la Belgique, tandis que tous ces jeunes Belges, parfaitement après au service et à la lâcheté, desquels l'héroïsme de leurs frères soldat sert de bouclier, nous dégoûtent." N'oublions pas que pour le moment la France accomplit un effort magnifique, suprême et total qui n'a pas d'exemple dans l'histoire des peuples. Elle a bien le droit de se montrer un peu farouchement égoïste. Toutes les femmes en deuil, tous les orphelins en larmes sont un muet reproche à l'inertie de ces jeunes gens. Le pis c'est qu'ils ne le comprennent pas et. qu'ils continuent à promener dans les petites villes meurtries leur suffisance, leur hâblerie et leurs grandes cocardes belges. Chaque Français qui meurt, chaque famille frappée fait à ces gras jeunes gens des ennemis de plus. La France a maintenant un degré de nervosité très élevé, d'ailleurs explicable,( et elle est toujours d'humeur un peu trop généralisatrice. Quoi d'étonnant si des petites villes françaises finissent par voir un peu notre héroïque patrie à travers ces jeunes gens bavards et paresseux ? L'état d'esprit signalé par mon interlocuteur, qui consiste chez les Belges à s'imaginer que tout leur est dû ét qu'ils n'auront plus besoin tant aue durera la . guerre, de travailler, de faire un effort personnel, est inconnu en Hollande. Les Belges soutenus par le comité des réfugiés sont ceux qui ne peuvent pas- faire autrement. Tous les Belges travaillent ou essayent de le faire et ceux qui ont un peu d'argent subviennent eux-mêmes à leurs besoins. Mais j'ai constaté chez certains réfugiés en Angleterre, hommes ou femmes, la même mollesse, le même abandon, le même manque de réaction, le même désir de profiter autant que possible de la situation privilégiée créée par l'héroïsme de notre armée. Certains de ceux qui en Belgique gagnaient honnêtement leur vie n'essayent même pas en Angleterre de travailler. Ils acceptent d'être ,,hospitalisés", selon l'euphémisme courant, c'est-à-dire être entretenus p-r de riches Anglais, qui non seulement .ltE défrayent de tout, mais leur donnent, de l'argent de poche et, avec la largesse britannique, leur payent des voyages, des distractions leur permettant de mener une existence presque luxueuse à laquelle avant la guerre ils n'eussent jamais prétendu. Ce n'est certes pas bien grave, cela marque simplement ce léger fléchissement dans le caractère signalé déjà, par M. Dumont-Wilden, dans le ,,Matin", il y a uu an, comme l'apport inévitable de l'exil. Il faut d'ailleurs dire à la décharge de ceux-ci qu'au début de la guerre les Anglais préféraient donner de l'argent que du travail, et beaucoup d'exilés se sont trouvés dans une situation un peu fausse à laquelle il est tout naturel qu'ils se soient habitués. D'ailleurs, Ces petites faiblesses seront balayées par le vent de la victoire. ,1! y aura toutefois des- déclassés, et l'habitude de l'oisiveté est ; une de selles qu'on prend le plus facilement et qui sont le moins aisées à perdre. Ce qui ne s'effacera pas c'est la tache de honte au front les jeunes gens physiquement aptes qui >nt traîné leur oisiyeté en exil. Eu écoutant mon interlocuteur je songeais à la triste génération, d'hommes,' de peres de familles et de Ja race préparée, par la Belgique de demain, par ceux qu'il me décrivait. Et je songeais aussi à cette { if fiche d'enrôlement anglaise, représentant 3 es enfants qui dans dix ans demanderont < i leur père: ,,Quo faisiez-vous pendant la grande guérite?""Il faut qu'à cette question .pus ^ les pères belges puissent répondre: .J ai fait mon devoir, j'ai été utile!" En :ace du danger, de l'honneur de la lutte, ■ es hésitations, les reculs peuvent s'expliquer^ tout cela est humain. C'est à l'Etat i i indiquer 1- droit chemin et à y maintenir i es ■sujets.' ] Le spectacle de la mobilisation italienne, < {ni chaque jour rappelle d'autres classes et 1 ouille les veines du peuple pour en extraire les gouttes d'un sang*nouveau et généreux, ] st impressionnant d'unité et,de grandeur.' | e ne connais rien de plus ■ émouvant que £ aspect des oliviers de la campagne toscane '< roulant soiis/les fruits parce que manquent ( îs.mains pour les. récolter. L'armée serbe ^ ù les enfanta côtoient les vieillards et dont } il rencontra jeans, les rues .romaines'- les ^ lessés- et les émouvants débris; la. France i ui vient de donner sa plus jeune espérance c t le meilleur de son sang demeuré avec la 1 lasse de 19l7 : l'Angleterre qui, apràs avouant fiait; va faire davantage; et s'apprête 1 se^ surpasser elle-même; la Russie qui, f errière ses bataillons croulants, dresse son g 3i*ps vivant et sacré et ouvre la steppe, in- u puisable matrice d'hommes; l'exemple c >ut entier dès alliés, nous invite et nous 1J xcite^a plus d'héroïsme toujours et; à ne n as nous refuser. Nous sommes prêts et 0 mx-mëmes qui ont pu dans l'^vil et l'oisi-été connaître les heures de défaillance se f Presseront. vite au souffle des batailles, „ a,ns l'exercice1 physique régénérateur et" d ans la conscience d'être utile. Jj Rome, janvier. 1916. t< Willy c. R. Benedictus. ^ A ¥ S S. | Nous serions reconnaissants à nos abonnés li reçoivent leur journal par la posta et dont l' ibonnement expire le 1 février de bien niloir nous envoyer un mandat poste de fj 1.50 en mentionnant sur le mandat poste : q, enouvellement d'abonnement* b En Belgique. A Bruxelles. Voici la dernière condamnation prononcée par le tribunal do campagne*... ' siégeant dans la capitale! Elle a trait à; 'une affaire qui doit être assez amusante, niais à propos de laquelle on ne possède aucune donnée, jusqu'à présent du moins. Il faudra donc attendre la pulication du jugement que le Gerichtsherr von Sauberzweig a décidé de faire paiaitre dans ,,La Belgique". Le journal des frères Hut't doit se trouver fort honoré de ce choix. Il est vrai que c'est ,,le coupable" qui paiera! Et il n'y a pas de petits bénéfices, n'est-ce pas ? Toujours est-il que le coupable Emile Marchai a du dire quelques vérités et sévérités à un bocho nommé Hans, d'où les foudres de la justice... allemande. Nos lecteurs trouveront ci-dessous copie du document : Séance du tribunal do campagne du gouvernement. Bruxelles, le 21 janvier 1916. î)ans l'affaire instruite contre le sujet belge, Emile Marchai, serrurier, né le 21 janvier 1890, à Saint-Gilles, et y demeurant rue du. Fort, 77, pour offense à des Allemands, tombant sous le décret du gouverneur général du 4 septembre 1915, un tribunal de campagne constitué par le gouverneur de Bruxelles s'est réuni conformément au paragraphe 6 de l'ordonnance impériale du 28 décembre 1899, concernant la procédure extraordinaire à suivre contre les sujets étrangers suivant les lois de la guerre; II a été décidé-: L'inculpé est condamné à trois mois de prison pour offenses publiques. L'offensé (Hans est autorisé à faire publier le jugement une fois endéans les quatre semaines après le prononcé, et ce aux frais du cou-, pable, dans le journal ,,La Belgique". Pour exécution : Signatures. •Je confirme le jugement. Bruxelles, le 24 janvier 1916. Le Gerichtsherr : <£igné) von Sauberzweig, général-major. Copie certifiée conforme : (Signé) Dr. Kumler, conseiller du tribunal de campagne, * * » Le gros lot d'un demi-million de l'emprunt 1909 sorti au tirage du 15 janvier 1915 vient d'être payé à un -petit fonctionnaire, pensionné de l'Etat, qui habite les environs de( Louvain. La fortune, une fois de plus, s'est montrée aveugle. Elle a favorisé un. homme qui s'empressa dp remettre aux pauvres une en- , veloppe contenant un billet de cent sous, * * *- Les Boches font argent de tout ainsi qu'on sait. Actuellement,, ils essayent de toutes les façons de faire ,,rapporter" les chemins de fer. C'est sans doute dans ce but qu'ils éditent leur 5e indicateur officiel, qui doit annuler tous les précédents. Sans doute, il n'est point pareil à son prédécesseur, car il a pris du l'entre. 11 compte 226 pages, — les annonces non comprises. Il est édité à l'usase des soldats- boches et des trois ou quatre Belges (qui sont connus) qui vont faire du ,,bedid gom-merce" à Berlin. P'est la raison pour laquelle s'y trouvent les indications relatives aux lignes Herbesthal-Coln-Berlin. . II coûte cinquante centimes, — ce qui n'est pas ' donné et est imprimé par le boche Tr. Uein, 10a rue de Rome . à Bruxelles. Et ce [jui doit en faire le prix, aux yeux des civils jue nous sommes, c'est qu'il a été ,,bearbeitet", :'est-à-dire travaillé, par la direction générale nilitaire des voies ferrées installée dans la capitale belge. On sait qu'il est valable à partir du 1er octobre, mais on ignore la date i laquelle il prendra fin. Aussitôt, vraisemblablement, que ces messieurs auront besoin d'un peu d'argent do poche, car les bénéfices de cet ndicateur no permettront pas le dédoublement !e la voie ferrée Louvain-Liége^ par exemple ! Ce qui est instructif ^pour nous, c'est surent la publicité» Il nous semble qu'elle a dimi-îué depuis les premières éditions de l'Amt-iches Kursbuch. Ou bien, les annonces étaient-Iles gratuitement insérées jadis pour aûiorcer a clientèle? Tout est possible. Le fait est qu'a présent la réclame est fiaigre, très maigre, — mais toujours amusante >our nos yeux ennemis. Ainsi? que penser de e alter deutschcr cognac, de ce vieux cognac llemand, qui était vraisemblablement français ,vant la guerre et dont on a brusquement hangé l'état civil pour les besoins de la mau-aise cause? Nous trouvons aussi une annonce oui* un hôtel de Bruxelles qui était connu vant les hostilités comme lieu de rendez-ous de femmes de mauvaise vie à tarif réduit. 5eaucoup d'Allemands nageaient dans, les salles e ce café borgne et dans les cuambres de cet ôtel très interlope. La lampe Wotan (un nom heureusement oche) éclaire une annonce de la» Photo Com-agnie Belge(?), — qui, si. cette maison de hotographics est véritablement belge, est bsolument déplacée dans cet opuscule allc-îand. Charles Bixner, le Zollagent, nous le onnaisstms tous; il est expéditeur et aura occasion un jour prochain de s'expédier lui-tême en Bocliie, via Welkenraedt-Herbesthal : 3 sera asez original. Les tailleurs militaires olonais Steiner et Kelcr, qui ont ouvert une rccursale Boulevard de la Sauvenière 16, à iége, ne doivent pas beaucoup compter sur ne clientèle belge. César Matliée, à l'encontre s Charles BiXner, s'occupe de transports de ocliie en Belgique. Citons encore les cigaret-*s Kios, le libraire C. Dettmcr, l'Eohte Bocho ier dont le dépôt se trouve 183 rue do onstantinople, G. Lauffs, marchand rhénan > vins, llichard Meyer, 53 ruo de l'Est, à ^haerbeek, qui s'occupe des transports de Bol- 1 que à Munster'lager, le Bclgischer Kui*ier, mt nous avons parlé jadis en donnant la t ;te de ses baillours do fonds. Schneider et robel, internationale (lisez: boche) transport 3 sellschaft, Caesar Mathée (idem), les moteurs 1 eutz (dont le nom est un état civil) et 1 lélques hôtels Kaiserhof et Zum Ritter, à < ruxelleSj à côté d'autre? maisons do eanté do Berlin, Godosbcrg, etc Le savon Xivea, Hambourg, - et ja Deutsche Bank ferment 1 piteux cortège des petites annonces. Nos lecteurs peuvent se convaincre qu'r ; part la Photo Compagnie, dite belge, uo< compatriotes ne se sont pas laissé prendre à la glu de l'Anitliches Kursbucli. Bravo! A Anvers. Une tentative de meurtre a été commise sui la personne de Madame J. Wouters, épouse 13.. domiciliée à Berchem, tandis qu'ello se promenait dans un bois de sapiiiç à St. Job-in-'t-Goor, Le juge Lamproye, chargé de l'affaire, a fait procéder à deux arrestations. Une femme, que l'on croit complice, vient aussi d'être mise sous les verroux. * w * On joue ,,De Kleine Lord" au Théâtre Flamand, avec Marguerite Bertryn. et l'on prépare la. création de „Hct Kind van de Liefde", d'Henri Bataille. * * * Un petit procès curieux a été plaidé er degré d'appel dans une de nos chambres correctionnelles. _ Le mari d'une actrice flamande avàit as-signé un habitant de notre ville en paiement d une certaine somme d'argent qu'i! prétendait lui être due pour courtages, dette contestée par son adversaire. Celui-ci, assigné en conciliation par devant le Conseil des prud'hommes, n'avait pas comparu et avait envoyé au président du Conseil une lettre où il se déclarait victime d'une tentative d'escroquerie. Le demandeur, ayant reçu communication de cette lettre par le canal du gieffe, avait cité l'auteur de celle-ci eu justice de pais et en qualité de partie civile réclamait 1,000 francs de dommages-intérêts Le juge de paix acquitta l'assigné, eu proclamant que son écrit, constituait une manière de dépense en justice. Les juges du tribunal correctionnel, dans la sentence qu'ils viennent de rendre, ne se rangent pas à cet avis. Cependant, ils n'appliquent point l'article du Code pénal qui était invoqué par le demandeur, mais bien l'artiole 561 § 7, qui est conçu comme suit: „Seront punis d[une amende de 10 francs à 20 francs et d'un emprisonnement d'un jouf à cinq jours, ou d une de ces peines seulement, ceux qui auront dirigé, contre des corps constitués ou des particuliers, des injures autres que celles prévues au chap. V, titre VIII, livre II, du présent Code" (qui ,]uge des atteintes portées à l'honneur ou à la considération des personnes). En conséquence de cette manière de voir, le tribunal met à néant le premier jugement, et condamne l'intité à une amende conditionnelle de 20 fraDcs, et en outre au paiement d'une somme de 50 francs, à titre de dommages-intérêts, A C5 ^ Des rixes fréquentes éclatent entre Boches. On remarque que les Soldats ne se laissent plus aussi facilement donner des coups de pied là où vous savez, qu 'auparavant! Ils se rebiffent. Et c'est à la suite d une punition corporelle infligée à des soldats, et du genre de celles qu'on connaît par les relations apportées à la tribune du Reichstag, que deux sous-officiers durent être admis d'urgence à l'hôpital. Sept vice-feldwebelen, coupables de désobéissance, oiit traversé la ville, menottes aux poignets. * * * Les journaux édités dans la ville d'Artevelde protestent contre la taxe qui doit frapper les célibataires. Lorsqu'il fut question, pour la première fois, de cette contribution extraordinaire, ,,Le Jommal de Garni*,' partit en guerre. Mais on se dit qu'il plaidait pro domo Cette fois, c'est ,,Le Bien Public" qui fonce sur la taxe, — parce que les religieux n'en sont pas absolument exonérés; ils l'étaient l'an dernier.. Voici ce que le „Bien Public" dit au sujet clo cette taxe: ,,Elle consiste ën ce que chacun des religieux, indépendamment de la taxe personnelle, devra payer le 1/ôe de la taxe supplémentaire, sans * que le total des . quotes-parts puisse dépasser le montant de la i taxe due d'après la valeur locative entière I de 1 immeuble occupé. Les religieux et les prêtres, qui sont au nombre d environ 390, paieront 13,000 à 14,000 francs Or, le rendement présumé de la taxe a ete évalué^ à 40,000 francs". Les religieux paieront donc à eux seuls le tiers de la charge totale. Le ,,Bien Public ' annonce encore d'autres articles au sujet de cette même taxe. * * * A qui est imputable la fermeture des filatures de coton et de nombreux tissages do la ville? Pourquoi y a-t-il 67.o03 chômeurs? Larce que les Allemands entravent à plaisir notre industrie. Ils refusent aux fabricants l'autorisation de recevoir des fils et d'expé-diei des tissus, meme à 1 intérieur du pays. Cette défense est faite par le commandant le l'étape, car, à Gand, les ordres du freiherr pon Bissing restent lettre morte. Le réapprovisionnement de l'industrie linière îst rendu impossible et les lins et étoupes du rnys sont à des prix inabordables. Les chefs d'industrie où l'on chôme ont fait >reuve de 1a. meilleure volonté. C'est ainsi qu'ils iccordent comme secours 40 pour cent du alaire, sommes qui représentent plus de 22,000 :rancs par semaine. Les filateurs ont égule-nent réuni 25,000 francs au Comité d'elimen--ation. II y a quelques mois, ils avaient distri. >ué un _ total de 800,000 franos en secours xtraordinaires. N'est-ce pas magnifique? . aiOSt On va pouvoir se procurer une ration maximum do 1 kilo par personne et par mois de saindoux et de lard. La ration de riz sera por-} tée à 1 k. 250 grammes. x ,rlz 130 PcAut. ®tre vendu que par petites quantités, paraît-il, pour cause d'abus! A Courtrai, La ,,Gazet van Kortrijk'; vient do reparaître.* *" * Les Boches ont enfermé tous les pigeons de la ville dans un bâtiment de la rue du Nord. Mais la nourriture des volatiles reste à charge des propriétaires. Ainsi, ceux qui oublient de verser mensuellement le franc destiné à les entretenir sont menacés de voir leurs volatiles sacrifiés. Les officiers cantonnés ici aiment assez le pigeon, cuit à point, fut-il coriace. A TotirMai. On annonce le décès du chanoine El. La-deuze, du chapitre de la cathédrale de Tournai, ancien prérident du séminaire de Bon-' ne-Espérance, décédé à l'âge de 77 ans. Le défunt était l'oncle de Mgr. Ladeuze, recteur magnifique de l'Université de Louvain. A Nleaspoirt La ville a terriblement souffert à la suite des bombardements auxquels elle est soumise depuis quatorzo mois. Mais il y a lieu-reusenient moyen de reconstruire un grand nombre des maisons atteintes par les obus j allemands. Tout le bloc de la Beurs n'est guère endommagé. Les immeubles habités par MM. Ruvs, P. Dingens, etc, paraissent n'avoir pas trop souffert. La Beurs est encore debout, le toit endommagé, les vitres brisées. La; maison de M'. Van de Sommpele est, fait incroyable, absolument intacte! Le petit château de M. van Isc-ghem a été atteint par trois bombes. La rue des Cuisiniers est la moins endommagée de toutes les rues de*" la ville. Les maisons détruites sont les anciennes petites demeures, habitées par des ouvriers, qui se sont effondrées, plutôt à cause dù déplacement d'air - que ptatr l'explosion des obrus. Sur Je marché, il ne se' trouve plus que les maisons du bourgmestre Snauwaert et du receveur Lassine. La rue du Marché est aussi gravement endommagée. La ville a été vidéé de tout ce qu'elle contenait. Les soldats français ont transporté dans leurs cantonnements et baraques d Oostduinkerke et de Coxyde nombre d'objets qui peuvent servir utilement, alors que dans les maisons ils risquaient d'être anéantis par les obus allemands. Le clocher de l'église : s'est effondré récemment, sous le feu de l'artillerie ennemie. A E-/ o • L«s Louvanistes respirent! M. von Bis-sing a déclaré qu'il n'y avait rien de décidé officiellement quant à la reconstruction dé la ville, par des architectes boches. C'est'those excellente. Car les Allemands, après avoir détruit la ville, voulaient la reconstruire et l'on se demande si la reconstruction en ,,jugend style" n'eût pas été pire que la, destruction en ,,Maun-' teùffeî style' ' ! Que les Allemands ne se mêlent pas de reconstruction en Belgique. Il suffit qu'ils aient tout démoli. Au 'Brabant Les fonctionnaires communaux cMrgés de la surveillance, du contrôle et de l'expertise des denrées alimentaires éont saisis d'un nombre toujours croissant de demandes d'enquêtes par le- public. Le laboratoire ; communal de Bruxelles a fort à-faire pour suffire au travail qui lui est demandé. L'administration se montre fort sévère. Le service de la volaille et du gibier aux criées, ! marchés, -frigorifères, • domicile des marchands1, etc., a saisi pendànt. le mois -de décembre 711 pièces d'ùn poids total de 337 kilos. Le servise d'expertise a saisi également 27 kilos d'huitres, 300 kilos de*moules, 875 kilos d'escargots et 243 kilos de poissons divers. Les saisies faites en- vi'tle ' ont porté sur 610 kilos et à la miiique sur 335 kilos. * *. * A l'occasion de la mort de Godefroid Kurtli, survenue à Assche, le 4 janvier 1916, la Fédération .bruxelloise des syndicats chrétiens de Belgique a jugé de son devoir de rendre dès maintenant à sa. mémoire un témoignage publie de reconnaissance. A cette intention, dimanche a été célébré un service solennel en l'église des' Biches-Claires, à Bruxelles. Après le "service, au local'de la Centrale l Sociale, nie du Boulet, 20, MM. l'abbé Jos. (j Càrdijn, difectem* des oeuvres sociales de . o l'arrondissenient de Bimxelleé; Paul Tschof- t fcii, avocat à là Cour d'appel de Liège; ^ Karl Hanquet, professeur à l'Université de ^ Liège, et Thomas Braun, avocat à la Cour ] d'appel de Bruxelles, ont prononcé l'éloge a funèbre du chrétien, du démocrate,, du sa- û vaut et du pocte. | Il y avait foule. c On a découvert le cadavre d'un officier 3: allemand dans la forêt de Soignes. Cet in- I: dividu s'était suicidé» 1" On a enregistré le même jour un autre t suicide de Boche, ' un soldat cette fois, qui i, s'est jeté sous le.tramway devant la caserne c des suidea. <j Il y a un an /f février 1915. Un aviateur ennemi abattu, à Malo-les-Bakns. Un autre survole lia-sebrouck, ville ouverte: cinq tués, quinze blessés, tous civils: Entre Lille et Arrqs, à Ïjcurie, zouaves et infanterie légère d'Afrique occupent les tranchées allemandes. Avance des troupes françaises en Champagne, autour de. Massiges et de Beausc-,pur, à Bagatelle (ArgonneJ et au sud d Altkirch (Alsace). Un Taûbe sur Saint-Dié ; quatre victim-es civiles. Un autre sur lîeimremont : un chauffeur d'automobile tué et dégâts matériels. Front oriental: avance des Russes sur la Scheschoupe, région de Lad.enen (Prusse); bataille „des Qua-tre-Rivières'' avec feu terrible, d'artillerie sur la rive gauche de la Vistule; un Taube abattu à Raiva, ses pa-ssagvrs tués; sur la ï\ ida, à Czerniki, les Russes font sauter un pont, et ]>rès de Rembowo, sur la Dou-naïetz, repoussent une offensive allemande; dans les Carpathes, ils repoussent les ' Autrichiens à la baïonnette. Occîipar tion du Cameroun allemand par les troupes coloniales françaises. Evacuation de l'Angola, colonie portugaise, par les Aile-mands. Sur les côtes de la Pat agonie, le croiseur anglais 9,Australia" coulé le croiseur auxiliaire allemand ,, ïî/ oermann' ', sauve son équipage et le conduit aux îles Falkland. Déclaration de Vamirauté allemande: à dater du 18 février, les régions maritimes touchant à la Grande-Bretagne et à Vlrlande seront zone militaire ; les navires de guerre allemands y détruiront tout navire rencontré, même avec ses passagers, et son équipage, sans garantie pour les neutres. Décision du gouvernement de la République: les officiers allemands en France seront traités comme les officiers français en Allemagne et ne pourront être prisonniers sur parole. A la Chambre des députés, création de la Croix de guerre. —•te- —— Ce que fui Sa BeSgiqa.!© dans Se passé Le correspondant belge de la ,,Croix" écrivait très justement ces jours-ci que trop de Belges ignorent l'histoire vraie de leur pays et°il faisait a ce propos ces intéressantes réflexions: ,,Quand nous parlons d'histoire, c'est d'histoire de Belgique, bien entendu, que nous parlons, et surtout de l'histoire du dernier siècle, car nos primaires connaissent les druides, Char-lemagne et Iiégnier au Long-Col, et nos universitaires, en les poussant un peu, diront où se trouvait à Rome la caserne de la garde prétorienne. Il y a, à cette ignorance toute relative, des excuses presque officielles: le premier couplet de notre ,,Brabançonne" ne débute-t-il pas par ces vers tout criants d'erreur: ,,Après des siècles d'esclavage, la Belgique sortant du tombeau...?" Sans doute, la Belgique a été, à diverses époques, notamment depuis le XVIIe siècle, le champ de bataille de l'Europe, mais ses princes étaient des princes à elle, tant sou& les ducs de Bourgogne que sous Charles-Quint ; et, même au XVlIIe siècle, sous les Habsbourg, la Belgique — appelée les Pays-Bas autrichiens avait une représentation diplomatique, des troupes, des franchises et des institutions nationales. Ses princes, depuis Oharles-Quint, étaient sans doute maîtres d'autres royaumes ou d'autres empires, mais ils n'en étaient pas moins des dynastes particuliers qui juraient fidélité à nos constitutions. La première fois :[iie les provinces belges furent vraiment annexées et^soumises à la loi d'autrui, ce no fut qu'en 1795, par la République française; puis la seconde fois, en 1815, par la Hollandes Aujourd'hui que le statut politique et les limiter territoriales de la Belgique sont en question de par la guerre, car le Congrès de la paix révisera la carte de l'Europe et l'oeuvre du Longrès de Vienne, sinon l'oeuvre de la paix i'L'trecht, ces erreurs historiques ne sont point seulement des hérésies scientifiques, mais do l'rais crimes contre la patrie, car elles peuvent 3tre grosses de conséquences. Ces conséquences, on peut- les toucher du loigt. Nos provinces ont donc toujours constitué an corps de nation, notamment depuis le XVme siècle, et ce corps de nation a des droit histo - i [ues imprescriptibles. Ils sont donc criminels, le^j juelques exalt,és — c'est une poignée —- qui, :out haut Ou tout bas, ont parlé, ces temps lerniers, de ..pannéerlandisme" et de la. ,grande Néerlande". Aussi ignorants et non moins criminels stfiit les gens d'outre-Rhin lui, dans leurs brochures pangermanistes, osent élever des ptréteitions historiques sur tout-m partie des provinces belges en invoquant le ait que ces provinces auraient fait >artie jadis du Cercle de Bourgogne du saint-Empire, romain. La création du Cercle le Bourgogne fut le fait de l'empereur Max h nilien; mais jamais ce fait unilatéral ne fut atifié par les autorités de nos provinces, et, nreux, Charles-Quint, petit-fils de Maximilien, léclara et reconnut la pleine liberté de celles-i. ÎNIais où l'ignorance dépasse encore davan-ago la permission, c'est dans le domaine de la ;éographie historique. On a osé dire parfois ue la Belgique contemporaine était une réation factice de la diplomatie: erreur rossjère; non, ce qui a été une création actice du traité de 1815 et du traité de 839 — traité qui a régie définitivement ? sort de la Belgique, libérée par sa révolution de 1830, — c est la frontière qui lui été imposée par la contrainte. C'est insi que la Belgique perdit la rive auolie de l'Escaut, la partie de son Lu-embourg — érigée arbitrairement en grand-uché e%1815, — un large morceau de son dmbourg; c'est ainsi encore que furent confirmées les rapines de la Prusse, qui, en 1815, ne ouvant atteindre la Meuse, nous arracha ce-endant sur notre frontière de l'Est des can-3iis et des enclaves qui étaient nôtres de arups immémorial, tant dans l'Eifel que dans > pays rhénan, et parvint même à faire dé-larer neiftre le territoire de Moresnet, rici^e es abondants gisements de Calamine

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