L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam

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19 augustus 1915
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s.n. 1915, 19 Augustus. L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam. Geraadpleegd op 28 maart 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/pc2t43k66w/
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lère Année s cents (iu centimes) 3èu«SI'ira> gaoùl â5îS3 L'ECHO BELGE L'Union fait la Force. journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam.. Belge est notre nom de Famille. Toutes les lettres doivent être adressées S nti bureau de rédaction: | jm.Z. VOOBBUROWAL 234-240 Téléphone: 2797. Rédacteur en Chef : Gustave Jaspaers. „_ , . .. I Charles Bernard, Charles Herbiet, Comité de Rédaction: l „ , . ' „ „ . . ( René Chatnlbry, Emile Painparé. Pour les annonces, abonnements et vente au numéro, s'adresser à l'Administration du journal: N.Z. VOORBUROWAL 234-240. Téléphone: 1773. Abonnement ( En Hollande H. 1.50 par mois, payable par anticipation l Etranger fl. 2.00 „ „ ■Les mineurastla guerre I Je pense à eux souvent. A tout moment, I un simple, bout de phrase dans ,un journal, des échos qui m« parviennent de la Belgique industrielle envahie, ramenent vers eux ma pensée. Ils sont mêlés à bien des épisodes tragiques de cette guerre. Je revois aux premiers jours de septembre dernier, après les batailles de Mons et de Charleroi, les plaines bossuées de , .terrils" aux flancs desquels des pièces avaient été mises en batteries ou des mitrailleuses dissimulées, les „sites brutaux" qu'évoqua Verlaine avec ■ !'. des' traits d'eaux-fortes, dans un petit ■Lpoème des Romances sans 'paroles. Des obus Bavaient éraflé ou jeté bas des Hautes chemisé nées qui. s'élançaient naguère encorc vers '•un ciel enfumé, des belles-fleurs, des ,,châs-tis à mollettes", charpentes de fer où la Hbage est suspendue. Aux portes de Charle-• roi, les Allemands poussaient de\ant eux Hd«s houilleurs de Farciennes, noirs de pou6-Wsicro do charbon, et, protégés par ce bou-Hclier vivant, ils marchaient à la rencontre ^■d'autres hommes aux yeux blancs parmi de Hjombres visages, les fougueux7 tirailleurs ■sénégalais... Après Lucien Jonas, le pein-Btre des mineurs du Pas-de-Calais, j'espère Hque notre compatriote Pierre Paulus aura ■fixé cette image d'épouvante dans une des ■lithographies que lui inspira la guerre au ■pays de Charleroi et qu'il vient d'éditer à ■Londres. Aux portes de Mons, dans ce vil-■age de Nimy qu'habitent des faïenciers, Jules Allemands qui arrivaient de Soignie6 et Sfd'Enghien crurent qu'ils étaient déjà au ■Coeur du Borinage, de cette région minière ■qu'on leur avait représentée comme très j|' dangereuse, habitée par une population francophile et révolutionnaire et, pour faire un exemple et assurer par la terreur, contre les attaques de fraeng-tireursles ■troupes qui marchaient sur Maubeuge et Valenciennes, cependant que battaient} en retraite les redoutables tirailleurs de French, ils incendièrent une soixantaine de maisons et tuèrent quelques civils. A Jemmapes, ^ après la bataille, ils pointèrent un canon v Sieur la colonne du Campiau qui, dans un 1 Hpaysage convulsé, parmi les charbonnages, ] ■ommémorait'la victoire remportée par les 1 Sublimes va-nu-pieds de Dumouriez, précurseurs des poilus de 1914-1915, sur les savan- ( 5$tes armées du Saint-Empire. A Quaregnon, ( à Frameries, à Hornu, ils fusillèrent des < mineurs chez qui ils trouvèrent des arc6 [ détendus. 1 Des hommes que n'effraient point les ] ténèbres de la mine ,ni le danger des coups ^ do grisou, prirent la • fuite, vers Bavay, [ traînant leur femme, leurs enfants après J eux. Je passai quelques jours plus tard par 1 un hameau dévasté, sur lequel la mitraille * avait plu. Deux ou trois familles seulement J y étaient revenues. Comme, à une grosse } femmo qui se lamentait et s'inquiétait du £ ■ort de ses voisins disparus, je disais que * nombre d'entre eux se trouvaient sans doute en Bretagne, elle s'écria, à la fois 1 émorveilléo et surprise: ,,En Bretagne, eh! c ^jour de D..." La Bretagne, cela lui parais- £ «3i', lointain comme l'Alaska ou la Terre de Feu. Aujourd'hui, la plupart des braves s mineurs boraine, réfugiés en France, tra-f aillent à Saint-Etienne ou à Carmaux. s C'est pour eux le gagne-pain, l'assurance poutre l'ennui mortel et c'est leur façon, à ^ ■ .eux de faire la guerre. P .JaBStos-Yous encore mineurs qui cheminez sou» q ■ terre, Si • "C corps rampant, avec la lampe entre les dents, ^ Mwusqu'en la veiije étroite où le charbon ardent C' C'edc sous votre effort obscur et solitaire. ■ ^ °us aussi, vous vous battez contra les *~ ■léments, contre le roc rebelle, contre l'eau et les gaz perfides. Vous préparerez la Victoire dans cette guerre industrielle. .Les Borains de Carmaux et de Saint-■itienne ont retrouvé là-bas leurs habitudes, n leur genre de vie, les maisons du Peuple où a S&ls se réunissent pour parler dans leur patois Ju rude et coloré du pays lointain. C'est un m ■P10 ^e Wallonie au coeur .de la chère a, ■France adorée. On évoque les villages rou- L et noirs du Hainaut, les longs corons et «nfumfe, aux maisons basses que peignit g( ■onstantin Meunier avant d'héroïser dans ce |ia glaise l'effort des tapeurs à la veine arc- rt Blutés ou la silhouette hardie de la hier- q\ ■couse qui descendait dans la mine, une ^"eso à la bouche. On pense, le coeur serré, J{ Wnx camarades restés au pays envahi, sous a\ le botte du soudard prussien détesté. Ah ! S Beux-là, auront-ils souffert ! Us ont long- bi gwmps refusé d'extraire du charbon pour H r 8 Allemands et puis ils travaillèrent deux — ou trois jours par semaine, pour entretenir chantiers d'exploitation et pourvoir de ■Combustible lî3s foyers de leurs compatrio-i*3- gagnent dix francs par semaine. s)ue de fois ils sont descendus, en plein Rlver> sans pain dans leur ,,mallette"/ mangeaient-ils, accroupis sous la voûte •ombre où luit le schiste? Ce sont de grands P bons enfants pleins de courage et, quand ce . u retour de la mine- ils croisaient sur les V1 routes boueuses l'ingénieur ou le leader du Jf syndicat qui leur disait: ,,Encore un peu 1 '0 patience ! Courage ! Les Français vont ■Uir , ils rentraient chez eux avec un peu P1 G baumo au coeur. Mais voici qu'on ca annonce des grèves au p^ys de Liège, au Ponnage, des échauffourées, où mineurs et ce Wdsturmen sphangçreEi deg 4$ feu. | Les pauvres, pauvres gens! Peut-être, si cela est vrai, ont-ils, dans leur rancoeur, pensé à ceux des^eurs qui se battent là-bas en Flandre, aux rudes ,,sclauneux" des tranchées de l'Yser, leurs fils dont ils sont 6ans nouvelles... Mais un Borain qui vient de là-las me dit n'avoir rien appris, avant son départ, de ce que racontent certains journaux. Les soldats du Borinage et de Liège, ils font merveille, dit-on, dans la guerre de mines, et pour cause... Il me souvient d'en avoir rencontré quelques-uns dans ce coin de la Belgique encore inviolé. Après /quelques paroles mélancholi-ques sur le pays et les parents, ils exprimaient dan6 leur patois, en quelques phrases savoureuses, où revenaient souvent des expressions imagées empruntées au vocabulaire de leur métier, leur haine de l'Allemand et leur résolution. Il y avait de nombreux mineurs parmi les soldats de l'armée d'Anvers internés en Hollande. Le gouvernement de la Reine, comprenant quel danger il y a dans l'oisiveté de ces hommes, a autorisé quelques centaines d'entre eux à aller travailler dans la mine d'Oranje-Nassau qui se trouve à Heerlen, en Limbourg, et qui appartient à l'Etat. Us seront internés dans un camp qui vient d'être construit à proximité de la mine. (Semblable mesure a été prise pour des verriers qui-vont travailler à Maas-sluis.) On a parlé souvent de l'attachement du mineur pour cette géhenne où il descend tous les jours. Peut-être y 'a-t-il dans une telle affirmation quelque exagération, un ■ peu trop de littérature. Mais il est certain que ce nouveau régime appliqué aux mineurs internés en Hollande les aidera à combattre le ,,cafard". Au Pond de l'unique charbonnage hollandais dù désormais ils descendront tous les jours, ils retrouveront un peu de leur pays dont , ils ont la nostalgie. Avec quelle joie "ils abattraient le charbon s'ils étaient à Carmaux ou dans la Loire. Pas plus que leurs ■ camarades français, ils rie comprenaient cette grève du pays de Galles que l'ascendant admirable de Lloyd George a conjurée. Une grève en un tel moment! Voilà ce ' ]ue ne peuvent admettre des mineurs wal- ( ons qui pourtant en ont fait plus d'une. ( Je me souviens des phrases qu'çn aimait ; l prononcer à la fin des congrès internatio-îaux de mineurs avant la guerre. ,,Nôus ( x>uvons empêcher la guerre, si nous le vou- [ ons. Sans nous les cuirassés seraient blo- 1 |ués dans les ports. Les hauts-fourneaux levraienk s'éteindre, etc." On voyait alors ( ►piner du bonnet Otto Hue, le leader ( les mineurs westphaliens, député de Bochum au Reichstag, qui, depuis, s'est )articulièrement distingué dans le lamen-able concert des syndicalistes-impérialistes J l'Allemagne. L'un de ces congrès eut lieu j I V a quelques années, à Berlin, à la Ge- ( uerkschafthaus. Je revois la grande salle ( riste, ornée de cartels et de banderolles. a Want de lever le congrès, le brave vieil Cdwards qui présidait invita les délégués j. , chanter en choeur leurs chants corpora-ifs et nationaux. Les Allemands et les Autrichiens enton- e lèrent le ,,Gliick auf!" aux allures de horal. Les Anglais enlevèrent prestement, aiement une chanson du pays de Galles, 'uis, les Belges et les Français groupés, j ans penser à mal, attaquèrent la Marseil- j lise. Alors, on vit les Allemands du bureau I agiter et loucher avec inquiétude du côté L e deux personnages qui se tenaient au fond d e la salle, le regard courroucé. On s'ap-rocha de-nous et l'on nous fit comprendre v ue nous ne pouvions, sans danger ppur les -j rganisateurs du congrès, continuer la Mar- u ;■illaise que les ouvriers wallons ont tou- f, >urs préféré à VInternationale, comme c iai}t de revendication socialiste. Louis Plérard. z d M y a un an ! u 19 août 191J/.. — En Alsace, les Français d occupent Mulhouse. En Lorraine, ils ^ '.teignent Dieuze, Château-Salins, Mor- ,. inge et Delme. En Belgique, les Aile-ands passent la Meuse au nord de Liège, jc \teigrùent Louvain et se dirigent sur v, ruxelles; à Permet, rencontre avec la \Valérie française; le Roi Albert et son s< mvernement se retirent à Anvers. Publi-.tion d'une note officielle dénonçant la sponsabilité du haut commandement en ce ù concerne les actes d'atrocité et de bar- ei irie des Allemands. En Pologne, entre jc ielce et Dubno, défaite de, la cavalerie d itrichienne par les Russes. Succès des trbea contre les Autrichiens près de Cha-itz. Mort du pape Pie Z, dans la nuit du . > au 20. n 1 c€ Un démenti j La légation de Belgique de La Haye gi >us prie d'ins^er Je démenti suivant: ti Les journaux allemands des 10 et 11 de mois ont consacré de longs articles à un la anifeste ou proclamation de Sa Majesté 1' Roi des Belges répandu en Belgique à l'1 )ccasion de, la fêté nationale du 21 juillet. Le Ministre de Belgique déclaro que cette èce est un fttux et une véritable mystifi-tio'n.Le Roi et son Gouvernement n'ont connu de prétendu manifeste que par les journaux, pi iâ Je .18 afiût 1915. di En Belgique. A Bruxelles. L'histoire est authentique. Elle prouve qu< malgré les soucis de l'heure présente, le Bruxellois n'ont rien perdu de leur bonn humeur et saisissent toutes les occasions d jouer aux Boches des tours où se reconnaî leur manière. Deux sentinelles allemandes sont tous le jours de garde, m-ne Wynants, derrière le Pa lais de Justice. On a placé là à leur intentio: doux belles guérites, bariolées de rouge, d> blanc, de noir, les couleurs de l'empire. Il ; a quelques jours donc, les deux sentinelles ayan été, pour des apaisons que j'ignore, provisoire ment retirées, les guérites sont restées, pen dant vingt-quatre heures, sans surveillance Un fumiste en a profité pour modifier la pliy sionomie des deux édicules et leur donner ui aspect un peu plus réjouissant. Sur l'une, 1 blanc des couleurs impériales s'est mué en ut jaune éclatant. Sur l'autre, le noir a éti passé au bleu. Quand les soldats boches sont venus repren dre leur service, l'une des guérites était peint< aux couleurs de la Belgique et l'autre au? couleurs de la France! * * * ,,Le XXe Siècle" apprend de source sûre que c'est à deux ans de travaux forcés que le R. P. Cambier a été condamné par le consei de guerre de Charleroi. Le Préfet apostolique :lu ICwango ira accomplir sa peine en Allemagne. On sait que son crime est d'avoir lu aux fidèles de la paroisse qu'il dessert des extraits de livres racontant des crimes commis par les Allemands en Belgique. Les juges -militaires lui ont demandé s'il croyait à la réalité de tous les faits mentionnés dans ces livres. Le Père Cambier a répondu qu'il ne se prononçait pas, mais qu'il :ena.it leurs auteurs pour sincères. Cela a suffi aux juges pour le condamner et pour disser dans leur jugement cet attendu aussi ludacieux que mensonger: ,,Attendu que l'in-3iilpé reconnaît que des livres qu'il a lus sont nexacts dans leurs- détails..." N'est-ce pas bien allemand ? Notre confrère Louis Gille, du .,Journal de 3ruxelles", avait été arrêté pour avoir porté in ruban tricolore. On lui a laissé le choix ;ntre une amende de lo marks et trois, jours le prison. Notre confrère s'est pourvu en ippel. M. Vromant, l'éditeur bien connu de la rue le la 'Chapelle, a été arrêté en même temps |ue le R. P. De Troye, recteur du Collège saint-Michel. Enfin, le député Georges t' Kint vient l'être mis en liberté après cinq semaines l'emprisonnement, mais il lui a fallu pour :ela verser une caution de 20.000 francs. * * * Les reoteurs des PP. Jésuites des Collèges Saint-Michel ont ,été arrêtés. Au lieu le livres, ils avaient fait distribuer aux auréats un cachet portant le portrait du Roi t de la Reine. En dessous, les armes du Collège, un dragon terrassé par St.-Michel, vec comme devise „Quis ut Deus". Une utre inscription tirée du livre des Macha-ées.. Sur le revers, le drapeau tricolore ous lequel était inscrit le nom de l'élève t le prix qu'il avait obtenu. * * * Comme nous l'avons écrit, les concierges du 'arlement, de même que les concierges restés u poste dans les ministères, ont dû partir, ls reçurent, il y a quelque temps, la visite '.un sous-off allemand, nommé Lazarus; ce iazarus, qui fait la pluie et le beau temps dans ?s bâtiments officiels, se présentait de la part e la kommaridantur. — Vous defez être bartis le guinze chuillet, int-il dire à ces modestes fonctionnaires. — De quel droit? se permit d'interroger l'un 'eux ; nous sommes ici chez nous, puisque ous avons été nommés officiellement à nos ractions et que nous payons des contributions, )mme tous les citoyens. — L'offiziel n'existe plus ; c'est nous l'offi-el.— Et les contributions? — On fous les rempoursera.... Donc, vous ! 3fez être bartis le guinze chuillet. L'homme de la kommandantur spécifia aux >ncierges qu' ,,ils ne pouvaient rien empor-;r, à part les choses dont ils établiraient par îs quittances authentiques et anciennes le roit de propriété". — Mais, protesta quelqu'un, tout ce mobi-sr que voici m'appartient; je l'ai acheté de es propres deniers, en entrant dans cette ge, il y a plus de vingt ans. Comment voulez-)us que j'en établisse le droit de propriété? — Tout ça ce sont des bédises, oui des bédi-!S ; il me faut des breuves plus zérieuses. Et Lazarus sortit. * * * Dans la crainte de manifestations hostiles îvers l'ennemi, à l'occasion du 20 août, ur anniversaire de l'entrée des Allemands { ms la capitale, l'avis suivant a été affiché: Concitoyens, Le 20 août est un anniversaire doulou-ux pour Bruxelles. * J'engage mes concitoyens à éviter, dans tte circonstance, toute démonstration. Les Bruxellois se recueilleront, ce jour-là, ms le calme et la tranquillité qu'impose la :uation actuelle. „ C'est ainsi qu'ils attesteront, "avec la di-îité qui convient, leurs sentiments patrio-^ues.Je compte sur la sagesse et le bon sens de population: qu'elle veuille bien seconder administration de la capitale pour assurer )rdre et la tranquillité publique. " Le bourgmestre ff. Maurice Leraonnîer. * * * Voici qui intéressera les sportsmen. En ipit de l'occupation étrangère, le grand ix de Bruxelles s'est couru au Vélodrome i Karreyeldj réunissant, dans la finale, Otto, Van Bever, Oliveri et Aerts. C'est Emile Otto qui. remporta la course. Environ ^ cinq mille personnes assistaient à la réunion. 0 * t A Anvers, Mercredi dernier, les Allemands ont envoyé s un coup de filet du côté de la rue des Emaux. Il paraît que dans un cabaret, à l'enseigne 1 ,,Iu den Zwalin", ceux qui voulaient faire 5 porter des lettres en Angleterre ou en France, ' et surtout vers le Iront, se rendaient frè-b quemment. Dénonciateur ou mouchard? On ignore. Toujours est-il qu'une souricière fut établie mercredi. Tous ceux qui eurent.la ma-• lencontreuse idée de pénétrer dans rétablissement en.question, consommateurs ou expédi-1 teurs de lettres, furent arrêtés et, séance 5 tenante, conduits en prison. Bientôt, leur nom-\ bre s'éleva à quarante. 5 Parmi les délinquants ,,au sens allemand" figurait M. Grégoire Baeyens, chef du secrétariat de l'hôtel, de ville, et plusieurs autres em-' ployés de marque. \ ous pensez si cette nouvelle s'est vite répandue en ville. On ne parlait jeudi que do ces arrestations. Le collège éohevinal s'en émut , et décida, après un long examen, de demander à l'autorité allemande la mise en liberté conditionnelle — de M. Grégoire Baeyens et des autres employés. Ceci afin que le service ne souffre pas trop de leur absence. Mais les Boohes ont fait répondre qu'ils considéraient les délits comme extrêmement graves et qu'il leur était impossible de répondre actuellement , la demande du collège, La plupart des arrêtés voulaient faire parvenir des lettres à leur fils au front< '< * * * On compte actuellement S0,000 indigents secourus par la ville. La population, qui sait ] réfléchir, fait lo plus vif grief à M. Louis î Franck d'être l'auteur ,de la situation présente. On n'oublie pas ses discours do Bergen-op-Zoom et de> Roosendael, — moins encore lo ■ fameux ..Komt weder tôt betere dagen". Tous ceux^ qu'il a fait rentrer et qui se trouvent à.présent très à l'étroit dans la souricière qu'est notre place fortifiée se montrent adversaires acharnés de ce député qui, depuis le bombardement de la ville, a pris des initiatives souvent malheureuses et a dépassé do beaucoup le rôle qy.i lui était assigné à vouloir jouer au ..grand citoyen". ^Là colère populaire, à son adresse, n'a pas fini do gronder. * * * On. ne peut pas se plaindre de la conduite des soldats allemands. Ils s'essayent à être polis en toute occasion. Mais leur manque de psychologie, leur lourdeur de vues, la différence qu'il y a entre' leur caractère et celui des Belges, leur fait commettre quantité d'impairs. On les en déteste chaque jour davantage. Et ils" le sentent bien, ce qui fait le" désespoir du plus grand nombre, obligés qu'ils sont de vivre parmi une population dont l'hostilité cherche à se montrer aussi souvent que possible. A PoperSnghe. Depuis la fin de juillet, la ville de Pope-ringlie a subi plusieurs nouveaux bombar- dements. 0 Dans la nuit du mardi 3 août au mercredi, les ennemis ont lancé 13 obus de 150 et a 250 mm. e Le jeudi 5 août, entre 5 h. et 6 h. 1/2 du 1) soir, 38 obus sont tombés sur la vilie en 'f trois rafales. Le lendemain, vers 4 h. de tl l'après-midi, cinq obus sont, encore tombés, suivis, à peu de distance, de deux autres *, vers 6 h. 1/2. Beaucoup de ces obus n'ont pas éclaté et h les dégâts sont relativement peu considéra- V bles. d Dans la nuit du dimanche 8 au lundi 9, w il y eut une canonnade terrible au front an- d glais. Les batteries anglaises faisaient trern- w bler le sol de leur tonnerre continu, et l'on entendait par instants la riposte plus loin- w taine des canons allemands. Beaucoup de ti personnes quittèrent leur lit, s'habillèrent (< à la hâte et coururent à la montée de la w. grand'route pour voir de loin le terrifiant dl spectacle de tout l'horizon embrasé. Au f1 surplus, tout le monde était prêt à partir ^ vers la France à la première alerte. Les 0i Anglais se montrèrent très satisfaits du ré- dt sultat de leur attaque, mais le lundi matin b( les AUemands, pour se venger, envoyèrent vers Poperinghe seize gros obus de la fa- S' mille des marmites-. Leur tir était heureu- sc sement mauvais: tous les obus tombèrent )j( dans la campagne. L'explosion de ces mar- w' mites est épouvantable: c'est un tonnerre B qui fait tout trembler en ville. Mais, au di centre, de minces dégâts matériels : quel- de ques grands trous dans la campagne. Les quelques habitants qui étaient rentrés a! se sont tous enfuis après cette nouvelle alerte. Poperinghe est ville morte- comme aux jours du premier bombardement. A Vlamertinghe, les Allemands arrosent w; la campagne de projectiles, comme s'ils B< voulaient empêcher les cultivateurs de tra- va vailler à la moisson. ze m A OieggfaerBiu « La garnison de Dieghem est formée d'en- ^ viron cinquante soldats que la population évite le plus soigneusement qu'elle peut, ge Tous s'expriment avec découragement et V€ manifestent le vif désir de retourner chez °- eux ; il n:y a pas bien longtemps, l'un | d'entre eux s'est suicidé. Leur officier a 10 déclaré que l'Allemagne ne pourrait pas garder la Belgique, ni même le Grand-Duché al de Luxembourg. sli Les Allemands ont obligé quelques ou- vriers à les aider au travail de réparation V des automobiles. La vie est chère ; le beurre coûte 4 fr. 40 le kilog., la viande 4 fr. 50, le pain gris 0 fr. 58, les œufs 16 centimes piècej les pommes de terre 15 fr. les 100 kilos. , mois d'août 1914, un soldat allemand s'était t:»ré un coup de fusil et s'était d'ailleurs manqué. Immédiatement les Allemands commencèrent à tirer sur les maisons ; ils enfermèrent le bourgmestre, les échevins, les prêtres et MM. Margut et Debrué, les rendant responsables de ce qui était arrivé. Heureusement le soldat avoua qu'il avait tiré le coup de feu lui-même: le village de Dieghem l'avait échappé belle ! Oasis Sa Presse Autour d'une Démission, Nous publions ci-dessous le texte flamand de la démission que M. Deswarte et ses amis adressent au conseil de rédaction de la^,,Vlaamsche Stem". Comme nous l'avions déjà fait pressentir, hier,la„Vlaamsche Stem", tombée entre les mains d'un groupe hol-lando-allemand, Se sépare des dirigeants du parti flamingant en Belgique. MM. Alberic Deswarte,' Cyriel Buysse, André de Ridder, Frans Wittemans, Gabriël Opdebeek se rangent sous le drapeau tricolore avec MM. Auguste Vermeylen, Karel van de Woes-teyne, Herman Teirlinck, Louis Franck, Camille Huysmans, Frans van Cauwelaert ït tant d'autres. Ils sont en bonne compagnie. MM. René de Clercq et A. Jacob mivent le jeune Léo Picard derrière la Dannière noir et blanc du roi de Prusse ivec quoi le jaune de l'étendard des Flandres se marie bien mal. Grand bien leur fasse ! Nous avons été assez étonné de ne pas ire la déclaration de M. Deswarte et de 1 ies amis dans la „Vlaamsche Stem" d'hier, lisiblement elle gêne MM. René de Clercq st A. Jacob qui tiennent, et pour cause, i" laisser perdurer une équivoque dont ils < )rofitent. Cette équivoque ce n'est certes )as leur lettre ouverte aux Flamands de Belgique, parue dans le No. d'hier, qui la lissipera. Ces trois colonnes d'une langue i •izarre, sans vertèbres, émasculée jusqu'à mer l'eunuque, sont un bafouillage absolu- ! aent dépourvu de sens. Je doute qu'un 1 flamand ou un Hollandais y puisse rien ( omprendrt. Le plus étonnant c'est de ( rouver dessous le nom de M. René de J "lercq, l'homme du „klaren wijn", qui s'est ( oujours donné pour un partisan de la 1 larté et de la franchise et dont la prose, taguère, avait plus de saveur. Il est bien âcheux^ qu'il se soit laissé entraîner par on ami Jacob à abandonner le bon vin le France, la boisson des dieux et des ^yrtées, pour la camomille où s'abreu-ent les esprits chagrins. Afschcldswoord. Mijne opvolgers in de leiding van dit blad Cc erleenen me eenige plaatsruimte om afscheid ^ s nemen van raijn gewone lezers, en enkelo e pheideringen te geven bij het neerleggen mij- j or funoties als hoofdopsteller. ~ j II1 het nr. van gisteren heeft men daarover i slezer c4} ,,Mededeeling", die ik vermoed d rengoed uit te gaan van de liquidateuren, de 1 seren C. Gerretson, J. Eggen en Lucien Bru- r ■z als van de twee nieinve medehoofdredac- c ;uren, de lïeeren René de Clercq en A. Jacob. 1 Daarin vind ik geen rechtstreeksolie aanwij- ng van do feitelijke aanleiding tôt mijn af- r •eden. Da-t feit is : Voér noch op de buiten- d swone algemeene vergadering der aandeel- Duders der naamloozo vennootschap ,,Do ^ laamsehe Stem", welke plaats had op Maan- j! ig 16 Augustus, kon ik er in slagen te ver- ^ ezenlijken do ontstentenis van een groep, o ik acht een richtiïig te zijn toegedaan, £ ellce ik onmogelijk volgen kan noch wil. Die richting spreekt' ldaar uit genoemde 8- Mededeeling" in het nuinmer van gisteren, ^ aar mij wordt hulde gebracht om „de stich- f( ng_van een blad, waarin het herstel hunner n [. i. de VLaamsche) volksreohten als voor-aarde van Belgiè's herstel op waar- ge en loyale wijze zou bepleit worden". (Ik le •atieer.) Welnu, zulk v o o r w a a r d e 1 ij k n yalisme was nooit of nimmer de opvatting r< ir stichters, tenzij dan van mijn twee huidige 1 ivolgers, die ook bij de stichters waren, doch ■ze voorwaardelijkheid te dieu tijd niet heb- n uitgesproken. Aldus echter is opgegeven ^ ior de leiders zelven van bewuste groep, het lc ondig, essentieel meeningsverschil, dat tus- a hen hen en mij aile vereenbaarheid en mede- îrking uitsluit. Immers, hun gehechtheid tôt eçi • Belgische zaàk blijkt te zijn een v o o r- ' aar ciel ijke. Mijne verknochtheid aan jr( îlgië îs een onvoorwaardeliike. ?.ij, ^ o dàt ooit hebben kunnen betwijfelen en de d : loutere algeheellieid mijner Belgische vader- ir ndsliefdo verdenken, hebben mij of met kwade ,ndachfc of _ met kjvade trouw of — ja le nvoudig niet gelezen! In elk geval hebben ai ; tegenover mij, tegenover mijn geweten een é< ievend onrecht gepleegd. d: Intussclien is en blijft de al of niet voor- d> lardelijkheid der toewijding aan het lot van ïlgië de ware toetssteen. Het gemeenzame n' derland van Ylamen en Walen heeft op de- 111 n stond het recht geen verscheidenheid van a te te willen in de toewijding zijner zonen. zijn pathetischen noodweer heeft het het cht, neen^ den plicht te verklaren: „Wie et onvoorwaardelijk met mij is, is tegen mij. t is het uur der zifting." ^ Edoch bij het mededeelen Van het neerleg- e: n mijner leiding, wordt door mijne opvolgers rklaard : ,,De richting van het blad, zooals rg a. aangegeven in de bekende van 28 tôt 30 mi 1.1. verschenen serie programmatischo ofdartikelen, blijft onveranderd dezelfde." Daarop heb ik het v.olgende te wedervoeren : le. Ik heb verklaard, dat dezo artikels, zoo-5 aile andere, door mij onderteekend, uit-litend mijn persoonlijke opvattingen uitdruk-n, zonder dat do redactieraad daarover kon irden aangesproken, zoodat mijn artikels niet (ll draagkraclit van gen gemeenschappeluk la ogramma hebben ; '■ -e. Deze drde artikels (Spreken is plicht Diagnosis — Het Redmiddel) brengen tôt uiting de meest onvoorwaardeliike trouw, do meest absolut© toewijding aan België: «3e. iNaderhand heb ik eerlijk en onbevancen verklaard en geschreven, om stelliger en dui-dehjker nog die onvoorwaardelijkheid te doen blijken, dat ik tijdelijk en voorloopig, dat is ^oor den duur van dit overgangstijdperk, om aanleiding tôt misverstand1 ergernis en twee-spalt te rermijden, het in die drie artikelen besproken zelfbestuur voor Wallcm.ië en Vlaan-deren niet verder zou behandelen; 4e. Met het onvoorwaardelijk loyalisme dezev drie door mijn opvolgers ingeroepen artikels wordt door hen ten duidelijkste afbreuk ge-daan, waar zij, reeds bij het overnemen mimer taa.k, schrijven! ,,Het herstel der Vlaamscho volksreohten bepleiten,als voorwaardo van Bel-gië's herstel". Ik moet mij bij deze ophelderingen beper-"i! 3^ ge^n misbruik maken van de gast-vrijJieid, die mij wordt gegund in dit mii vreemd geworden blad. "Mr. Alberik Deswarte, Hoofdredacteur. Verklaring. Wij, onde^geteekenden, na kennis genomen te hebben van bovenstaande beweegredenen tôt het ontslag nemon van onzen gewezen hoofdopsteller, mr. Alberik Deswartej verklaren vol-mondig die beweegredenen toe te treden en om diezelfde drijfveeren ons ontslag te nemen als leden van den redactieraad en van de dageliik-sche redactie. André de Ridder, Secretaris van de Redactie. Mr. Frans Wittemans. Gabriel Opdebeek1. Cyriel Buysse zond telegrafisch bericht, dat nij als redactîelid bedankte. A. B. en A. de R. (Traduction). Quelques mots d'adieu. Amsterdam^ le 17 août. Mes successeurs à la direction de c« journal n'accordent une petite place pour dire quelques mots d'adieu à mes anciens lecteurs et pour lonner quelques explications au sujet del'abandon le mes fonctions en tant que rédacteur en chef. Dans le numéro d'hier, on aura lu une Com-nunication què je suppose émaner aussi bien des liquidateurs MM. G. Gerretson, J. Eggen et Lucien Brûlez que des deux nouveaux rédacteurs m chef MM. René de Clercq et A. Jacob. On n'y trouve aucune indication directe quant lux circonstaces réelles où mon départ a eu ieu. Ce fait le voici: Avant la réunion extraordinaire des membres le la société anonyme „De Vlaamsche Stem", [ui eut lieu le 16 août, j'ai réussi à exposer les' autes d'un groupe qui selon mon avis s'est ingagé dans une voie où je ne pouvais ni ne ■oulais le suivre. Cette ligne de conduite ressort clairement de la communication" susdite où l'on me porte hom-nage pour la fondation d'un journal où la restau-ation des droits du peuple flamand serait éfendue dignement et loyalement comme con-ition de la restauration de la Belgique. Eh bien, emblable loyalisme conditionnel n'a jamais été ans l'esprit des fondateurs du journal, si ce l'est donc dans celui de mes successeurs .'aujourd'hui qui furent aussi parmi les fon-ateurs mais qui n'ont pas, à cette époque, posé de onditions. Or, voici que les dirigeants du roupe en question opposent la divergence de vue ondamentale et essentielle qui exclut entre eux t moi toute union, toute collaboration. En effet, îur attachement à la cause belge semble être urement conditionnel. Mon dévouement à fia Belgique est inconditionnel. Ceux qui ont pu en outer ou qui ont suspecté mon patriotisme m'ont 1, soit avec parti pris, soit avec mauvais» foi..., ou e m'ont tout simplement pas lu du tout. En tous as ils ont commis une injustice flagrante à égard de ma personne ,à l'égard de ma conscience. Entretemps la conditionnalité ou l'incondition-alité du dévouement au sort de la Belgique emeure la pierre de touche. La patrie commune des Flamands et des "Wal-rns a le droit aujourd'hui de n'admettre aucuno ifférence de mesure dans le dévouement de ses ls. En cette heure tragique, elle a le droit, le evoir même de déclarer: rQuiconque n'est pas vec moi sans conditions est contre moi. L'heure sonné de faire le départ des uns et des autres"* Et pourtant, en annonçant ma démission, mes îccesseurs déclarèrent : „La ligne de conduite a journal, exposée dans la série d'articles de •nd à programme parus du 28 au 30 juin dernier, istera inchangée". J'ai à objecter à ceci que : lo. J'ai déclaré que ces articles, comme tous s autres, signés par moi, expriment exclusive-ent mes idées personnelles, dont le conseil de idaction ne pouvait être rendu responsable et îe par conséquent ces articles n'ont pas la por-e d'un programme commun. 2o. Ces trois articles (Spreken is plicht — iagnosis — Het Redmiddel) témoignent d'une yauté sans conditions, d'un dévouement le plus ■ Dsolu à l'égard de la Belgique. 3o. Plus tard j'ai déclaré et écrit loyalement ; hardiment, et ce pour faire ressortir cette in-mditionnalité plus fixement et plus clairement, ie je ne parlerais plus provisoirement de l'au-momie de la "Wallonnie et de la Flandre (sujets aités dans ces articles) pendant toute la durée i cette période de' transition pour éviter tout alentendu. toute discussion, tout dissentiment. 4o. Mes successeurs rompent clairement avec le yalisme inconditionnel manifesté dans les trois •ticles susdits, lorsqu'en reprenant ma tâche ils srivent: ,Nous défendrons la restauration des •oits du peuple flamand en tant que condition ; la restauration de la Belgique". J'ai dû borner quelque peu mes explications, » voulant pas abuser de l'hospitalité qu'on 'accorde dans ce journal qui m'est devenu ranger. M. ALBERIC DESWARTE, Rédacteur en chef. Déclaration Nous, soussignés, après avoir pris connaissance îs arguments ci-dessus qui ont amené notre :-rédacteur en chef M. Alberic Deswarte de >nner sa démission, déclarent formellement se llier à ces mêmes arguments, de donner notre imission comme memores du comité de rédac->n et de la rédaction effective, ANDHÉ DE EIDDEE, secrétaire de la Rédaction. Mtre. FBANS WITTEMANS. GABRIEL OPDEBEEK. Cyriel Buysse nous fit savoir télégraphique m ent .'il donnait sà. démission comme membre de çédaction,' Ai. et A, db K,

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Dit item is een uitgave in de reeks L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Amsterdam van 1914 tot 1918.

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