L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam

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31 januari 1915
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s.n. 1915, 31 Januari. L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam. Geraadpleegd op 24 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/319s17tm84/
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«*«* Atinôff WÇTODîi ^ ^ S cents (IO Centimes) Dimanche 31 Janvier !91S L'ECHO BELGE L'Union fait fa Force. Journal quotidien du matin paraissant ù. Amsterdam Belge est notre nom de Famille. Toutes les lettres doivent être adressées au bureau de rédaction : N.Z. VOOHIiUHGWAL 234-240, Téléphone: 2797. Rédacteur en Chef: Gustave Jaspaers. ( Charles Bernard, Charles Herbiet, Comité de Rédaction: ! Gustave Peellaert, René Chambry, ( Emile Palnparé. Pour les annonces, abonnements et vente au numéro, s'adresser à l'Administration du journal: N.Z. VOORBURGWAL 234-240. Téléphone: 177S. Abonnement ( En Hoilande fl. 1.50 pair mois. payable par anticipation t Etranger fl. 2.00 „ „ Pourquoi von Bissing reçut la Croix de Fer. Le général von Bissirg vient d'être décoré par le kaiser de l'ordre de la crois de fer de 1ère classe pour „services rendus à la cause germanique." Le décret qui accorde à ce valeureux oîievalier la marque particulière de l'estime impériale et royale porte peut-être l'énumé-ration des „services rendus". Je n'ai pas lu cet acte offioiel que je suis cependant désireux de savourer: j'aimerais tant savoir exactement ce qui a déterminé en l'occur-itance l'illustre chef de l'empire germain. Puisque la faveur de lire ce précieux document ne m'est pas accordée je suis forcé de rechercher à l'aide des lumières do la mémoire et de la raison les augustes desseins de Notre Seigneur Impérial le Kaiser. Je ne crois pas que le preux gouverneur temporaire qui succède au pacha d'illustre mémoire, au merveilleux organisateur de la splendide armée turque ait jamais, tout aa moins au cours de cette guerre, affronté autre ohose que les sourires ironiques de no3 concitoyens. Il ne me souvient pas qu'il ait commandé une charge brillante de oavalerie ; qu'il ait par une manoeuvre savante ou habile, sous le feu de l'ennemi à La Bassée ou h Yprès, protégé la retraite des bataillons en péril, ni qu'il ait remporté la brillante, féconde et tapageuse grrrrande ! victoire de Soissons, ni même qu'il ait conduit une reconnaissance avantageuse en Haute Alsace. Oe ne sont point les services purement militaires qui ont valu à notre Excellence la faveur de Guillaume II. Cherchons dono dans la catégorie des services autres que les services militaires. Car, vous le savez et le kaiser le sait aussi, il n'y a pas de „petits services" en temps de guerre, et dans les pajs de ,,vraie Kultur" un général est à la fois un brav» soudard et un jurisconsulte, un administrateur, nn chef des approvisionnements, des réquisitions avec et surtout sans paiement, un psychologue distingué, etc. etc. etc.; il peut même s 3 faire — ce sont les hasards de la guerre — que ce général soit plus utile à son pays par la mise en valeur de ces facultés particulières qu'en collaborant avec von Molkte à la confection de ces plans de guerre fameux tels que le passage de l'Yser, la prise d'Ypres, l'entrée théâtrale à Nancy, voire même la retraite de la Marne et la prise de Verdun. Il quand un général est doublé d'un Freiherr rien ne doit surprendre, surtout s'il a l'honneur et la grâce d'être délégué par le „Kamarade" de Dieu, de Mahomet, du Pape et du Sultan. Dès lors rien d'éton-nant que l'on puisse compter à l'actif du „gracieux gouverneur" de multiples hauts . faits accomplis pour la gloire du Saint Em- 1 pira dans les bureaux de l'Hôtel de Ville os de la rue de la Loi à Bruxelles. 1» sagacité de l'Empereur et celle du lecteo» ont choisi sans doute le fait d'armes j pà délitait la croix. Pour moi, ce n'est ni la déclaration de joyeuse entrée, à Bruxelles, ni la levée de la minime contribution de guerre, (480 millions!) ni l'annonce des „kolossaal" victoires -de Pologne, ni l'annonce de la réorganisa- J tion des services publics qui, comme tout le monde le sait, fonctionnent si bien en Belgique (la poste par exemple), ni la gaffe ' Mercier que Wolff tâche en vain d'atténuer en dénaturant comme de coutume les faits et en falsifiant les textes, ni la connaissance approfondie de la psychologie de la ' nation belge. ' Non, non, ce qui valut à von Bissing la s récompense, ce sont ses oeuvres littéraires, 1 spécialement celles qui inspirèrent ses dis- ^ ci pies préférés: les héros médaillés deLou- c vain, de Termonde, de Dinant et les ma- s rins qui bombardèrent sur les côtes an- j glaises des villes ouvertes, t Pamni ces œuvres je ne connais que I fou fragments: il doit y en «voir des volu» c mes et je rappelle à ceux qui veulent bien me lire jusqu'au bout: lo. le fameux ordre empreint de cet esprit de justice et d'humanité bien oonnu: „Les innocents doivent pâtir en même „temps que les coupables lorsque la sécurité „de l'armée est mise en péril. A diverses „reprises l'administration de notre armée „afficha des proclamations qui ne pouvaient „laisser ignorer à personne que les vies „humaines ne seraient point épargnées dans „la répression de faits scandaleux. Il est certes „regrettable que des maisons, des villages „florissants, voire des villes entières aient „dû être détruits de fond en comble à „cet effet. „Mais cela ne peut amener personne â „faire du sentimentalisme déplacé. Tout cela „ne vaut pas la vie d'un seul de nos soldats. „Cela va de soi et ne devrait pas même „être dit." 2o. L'affiche placardée à Bruxelles le 17 janvier dernier qui, comme on le verra rétablit la vérité (!) des faits : „Les événements réels (!) de cette, guerre „prouvent qu'aucune armée au monde ne „tait preuve d'un esprit si idéalement mili-„taire, d'une si haute culture et d'une „discipline aussi sévère que notre armée, „que nulle part les lois de la guerre qui „interdisent le vol,, le meurtre et 1e pillage „et l'enlèvement des biens d'autrui ne sont „respectées avec autant de sincérité et autant „de rigueur que dans l'armée allemande". N'est-ce pas que ces deux passages seuls méritent la croix de fer de première classe. Florent Jaspai-. Notre situation financière. L'agence Wolff, dont on ne connaît que trop la valeur morale, se fait télégraphier de Bruxelles la note suivante relative à la situation financière de la Belgique: La Belgique se trouve dans une situation financière critique, qui se traduit entre autres par la disette monétaire et l'impossibilité de payer les rentes d'Etat et les intérêts des obligations municipales.Pendant la guerre, on ne peut espérer une amélioration de cette situation. Au contraire, elle devra empirer. Déjà avant la ^ guerre, les finances de la Belgique n'étaient pas très prospères. Au 31 juillet, la dette de l'Etat se montait à près de 6 milliards, l'actif représenté surtout par des valeurs de chemins de fer était très inférieur à ce chiffre. Si la guerre dure ' jusqu'au mois d'août, les frais à supporter par la Belgique s'élèveront, y compris la : destruction des ponts et chemins de fer, à 1 environ trois milliards. Le pays se trouvera 1 ainsi en présence d'une dette de neuf milliards, avec intérêts annuels de 400 à 500 ' millions. Comme la fortune imposable a beaucoup diminué, le rétablissement des finances , belges sur un pied normal paraît un problème insoluble. Quand on parle de cet état de choses à des Belges bien informés, ils répondent qu'ils comptent sur un avenir meilleur. Cet avenir n'est autre, pour chaque Belge, çiue la certitude absolue que l'Allemagne finira par succomber dans cette lutte inégale, Bt que ce sera à elle à payer lei „pots 3assés," comme disent les Français. Selon ] es Belges, le montant des „pots cassés" " îst estimé à plusieurs milliards, peut-être le cinq à six milliards, et c'est avec le bas le laine allemand qu'on espère combler le 1 léficit, et peut-être même s'en tirer avec un 1 petit bénéfice. C'est pour cela que les Belges ] îe veulent pas se casser la tête pour résoudre J e problème de leurs embarras financiers". A quoi le gouvernement belge répond -)ar une note qui dément formellement les ' >ruits que fait circuler le Wolff Bureau, 1 iux termes desquels les finances belges f leraient dans une situation précaire et ( lésespérée. La Belgique a rempli toutes * les obligations depuis le début des hos- 1 ilités, et son papier conserve sa valeur. -ies mesures financières nécessaires seront ( )rises après la guerre ; telles sont les grandes ignés de la note gouvernementale. ■ m ■ ■ 'ayement de l'indemnité due aux r parents des miliciens beiges. Mr. le Consul Général de Belgique à ^ Amsterdam fait savoir aux parents dés mi- ^ itaires belges, actuellement en service qui a int droit à l'indemnité, prévu© par les lois * les 30—8—1913 et 4 août) 1914, et qui ré- 9 ident actuellement à Ankeveen, Blaricum, * Sussum, 's Graveland, Hilversum, Huizen, c lartenhoef, Laren, Muiden, Naarden, Ne- ^ erhorst den Berg, Weesp, "YVeespercarspel, u'ils sont priés de se présenter à la mai- s on de J. van Kampen, Violenstraat No. 2, D Hilversum, de 1Q à 12 heures et de 2 à 4 leures, le mercredi 3 février 1915. Les in- éresses doivent être munis de toutes les 7. ièces justificatives, ainsi que a certifi- f! at d'nscriptiî>n au bureau de la population ,veg fiwpi»iQ.a de 1% â&be ckt leur ariivéeu c En Belgique. A Bruxelles. Le gouvernement allemand a décidé d'accorder la franchise de port à toutes les lettres destinées aux soldats belges prisonniers en Allemagne. * * *: Il s'est fondé une „Association Mutuelle Bruxelloise contre les risques de guerre." *. * • La forêt de Soignes est mise en coupe réglée. Il faut du combustible et le bois remplace souvent le charbon. Pour peu que l'hiver soit rude, après avoir bouleversé notre parc à un tel point qu'il en est méconnaissable, l'ennemi s'attaquera au Bois de la Cambre. Dans quel état retrouverons- nous Bruxelles et ses superbes environs? * * * Le professeur de l'Université libre, professeur Laurent vient d'être élu membre correspondant de l'cadémie de médecine de Paris, à l'unanimité. A • » Il parait un nouveau canard: „Le courrier Belge" teinté de germanophilie prononcée. I suffit pour s'en convaincre de lire l'articulei du 1er no., traitant du ,,Japon et des Juifs", quelques lignes ridicules qui n'apportent aucun argument et ne rapportent que la mauvaise humeur de deux financiers. Le fait a été enregistré — évidemment — par la ,,Taglische Rundschau". Mais les nouvelles du ,,Courrier Belge" sont habillement présentées. Ceux qui ne connaissent pas la Belgique et les Belges à fond- pourraient s'y laisser prendre, de la meilleure foi de monde. Ce journal est envoyé à nombre de nos confrères hollandais. Nous croyons donc de notre devoir de les mettre en garde contre cette tentative car ce ,,Courrier Bel^e" n'a de belge que le nom. Et encore, est-il usurpé! * * L'Empereur Guillaume II a formellement refusé au comte de Buisseret, ministre de Belgique à Péfcrograd, de se rendre à Bruxelles, auprès de sa femme mourante. La comtesse de Buisseret ayant succombé sans avoir revu son mari, les représentants des nations neutres à Bruxelles ont obtenu des autorités allemandes, après des démarches réitérées, que le diplomate belge puisse tout au moins voir ses jeunes enfants pendant un nombre d'heures déterminé. Les jeunes enfants du comte de Buisseret ont été amenés de Bruxelles à la frontière hollandaise, mais le fils aîné du comte n'a pas été autorisé à quitter la capitale belge. * * * La ,,Gazette de Francfort" annonce qu'à partir du 8 février un train direct Lille-Bruxelles-Berlin circulera régulièrement à la vitesse de 70 kilomètres à l'heure. • a A Courte proclamation du gouverneur-général:Tous les clubs et sociétés à tendance poli-bique ou destinés à discuter des buts politiques sont fermés. La création de nouveaux clubs ou sociétés de ce genre est nterdite. Seront passibles de pénalités: les iirigeants, fondateurs et membres des dites sociétés. Les contraventions contre cet arrêté seront punies d'emprisonnement allant jusqu'à un an, ou d'une amende allant jusqu'à cinq mille francs. Les contraventions sont de la compétence des cours militaires.Bruxelles, le 16 janvier 1915. A Anvers. Le „Nieuwe Courant", de la Haye, oublie les impressions qu'a rapportées d'un •écent voyage en Belgique M. H. Van ^sch Van Wyck, d'TJtrecht. Celui-ci déclare, notamment, que les Al-emands s'employent avec une activité extraordinaire à favoriser le commerce alle-nand en Belgique, au détriment du com-nerce hollandais, qu'ils s'efforcent d'élimi-îer.C'est surtout à Anvers que l'on peut se ■endre le mieux compte de cette situation. 511e résulte du fait qu'un grand nombre i'officiers de réserve allemands, connais-ant parfaitement la ville, où ils faisaient encore des affaires au moment même de la léclaration de guerre, se sont donné la nission de la germaniser complètement. C'est ainsi que le commandant Behrends, :hef du service des passeports, est l'ancien ecrétaire du syndicat de navigation allemand à Anvers. * ¥ * Le docteur Coen, ancien bourgmestre .'Hoboken a subi une opération qui a bien éussi. * * * On fait de sérieux efforts pour réveiller 3 goût du sport. Le football a été de tout emps le jeu préféré de nombreux clubs nversois. Et l'on voit de nouveau sur le errain du „Kiel" de nombreuses équipes 'adonner à ce sport. Les amateurs de foot-all s'occupént d'organiser des épreuves, où n luttera pour le ,,Championnat d'Anvers" ix à huit clubs sont disposés à jouer tous îs dimanches après-midi; les frais, qui ne ont pas très élevés, seront couverts par n droit d'entrée minime. • • • On ne peut plus sortir des portes de la ille, en voiture. Les carrioles qui con-uisaient, de Cappelen, les voyageurs jusque utte, ne peuvent davantage sortir de l'en-ainte. Si bien que, pour éviter d'être réduit en charcuterie si'l'on emprunte la ligne Anvers-Esschen, il vaut mieux faire le trajet a pied. Dans ce cas, il faut se présenter à Cappellenbosch avant trois heures de l'après-midi.• # * Le patron du ,,Chandos", le café de nuit bien connu de la rue Anneessens, va lasser en conseil de guerre. Voici son histoire: Un habitant de Lierre lui avait vendu 24 petits obus belges, pour unei somme de 400 francs. Le ..baes" les mit dans sa cave et attendit l'occasion de les revendre. Celle-ci ne tarda guère. Un acheteur lui offrait 2000 francs, mais, tenant à faire une ,,affaire", le patron du Cliando3 en réclama 3.000! Refus de l'amateur et dénonciation à la kommandant/ur. Résultat: arrestation jeudi dernier du gros cafetier qui attend de faire connaissance avec les juges allemands! .• * * La taxe sur les absents a été annoncée par voie d'affiches. * * * Les passierschein pour la Belgique coûtent 2.50 fres. et 7.50 fres. pour la Hollande,... quand on veut bien les délivrer- A Liège. lie vice-consul italien à Liège, M. Crippi, a été condamné à 2 mois de détention dans une forteresse par le conseil de guerre chargé de juger les affaires de désertion, pour avoir aidé à la transmission de lettres de soldats belges à leurs familles. ,,En raison du maintien des relations amicales entre l'Italie et l'Allemagne, dit encore la ,,Vossische Zeitung", le gouverneur général a gracié M. Crippi, qui a été cependant renvoyé immédiatement de son poste et a dû quitter la Belgique." A Herbesthaî. !_ De trains bondés de militaires de toutes armes, principalement des fantassins et des artilleurs, ont passé à Herbesthal, en route pour le front. Par contre, nombre de trains chargés de fort i beau bois de noj'er vieunent de Belgique, dirigés sur l'Allemagne. Environ 300 prisonniers français sont arrivés ici venant des environs d'Arras. Sont passés également plusieurs canons revenus de Zeebrugge et destinés à être réparés 1 à Essen, dans les usines Krupp, de même que ' deux longs trains de marchandises bondés de < soldats légèrement blessés revenus de l'Argonn© et de 140 militaires blessés gravement, parmi lesquels 60 Français, revenus des environs de Lille. A Tirleiîiont. La plupart des habitants sont rentrés en ville; celle-ci reprend peu à peu son aspect nor- 1 mal. * * * i Les environs ont beaucoup souffert des com- i bats qui se sont livrés et du passage des trou- j pes ennemies. Quelques maisons que les obus , ont démolies se trouvent à l'état de ruines ^ sans qu'on songe à porter la pioche parmi ces , pans de murs écroulés, ces masures branlantes qu'un ooun de vent semble devoir renverser. * * * t Les tranchées sont à présent comblées, il n'en « reste que quelques lignes que l'ennemi se réserve en cas de danger. * * * 1 Les Allemands enterrent des quantités de ( morts autour de Tirlemont. Le cimetière en ^ est plein. Dix ou quinze corps parfois sont jetés dans un trou de dimension réduite. D'où viennent oes macchabées? Mystère. c * * * Les voies ferrées sont toujours très sévèrement surveilées. * * * Trois cents cavaliers logent en ville. * * * Les cafés, les hôtels, les magasins ont repris | leur trafic coutumier. Les fabriques de sucre ■ ont recommencé le travail avec un personnel réduit. C'est sur l'insistance des Allemands que 1 cette industrie a repris quelque vie. t * * * c Les réquisitions n'ont pas pris fin. Elles portent à présent sur les chevaux et les chiens : c Passe encore pour les chevaux : on connait j leur utilité, mais les chiens? Sans doute, les j r euverra-t-on en Allemagne où l'on est assez Q friand de ce singulier met. Et dame! par le -temps qui court, il a doublé de prix A G ri ai; ci. [ Voici la circonstance qui a déterminé la g mort de M. Hye de Crom, le célèbre horticulteur. Il avait été arrêté par nos ennemis j sous prétexte de falsification de vins (M. I Hye de Crom était un grand négociant en j; vin, également). Il fut relâché après quatre i à cinq jours de détention, contre une caution o de cent mille francs ! Ces événements eurent fj une telle influence sur la santé du vieillard ^ que, se trouvant à table à l'hôtel Gauda, il succomba brusquement à une attaquejear- diaque. j Era Flandre. C Nous avons annoncé que le rédacteur du h f Getrouwe Maldeghem" avait ête arrêté et q envoyé en Allemagne, à Hanovre, pour être j e plus précis. Il a été, en effet, condamné à ! s< 4 ans de prison ! Ce ne sont pas les rédac- | teurs du ,,Bien Public" qui risquent pareille g condamnation 1 i r • * « * L'autorité militaire a strictement défendu aux femmes des hommes de la landsturm, séjournant aux frontières, de passer encore en Belgique. Ceci par mesure de moralité! Le minimum de peine qu'elles encourent en enfreignant cet ordre est un mois de prison, 9 •. • A Bruges, l'autorité prétend transformer l'église St. Sauveur en temple luthérien. L*i population est outrée de ce sans-gêne et blessée à vif par un te! procédé. * * * Les Allemands ont réquisitionné tous les produits qui se trouvaient dans la fabrique de sucre de M. Lippens, le sympathique bourgmestre de Moerbeke, près de Gand. * * * D'Eecloo, tous les jours, des habitants s'enfuient parce qu'il n'y a aucune industrie en activité et que le ravitaillement devient quasiment impossible. Réquisitions innombrables et portant sur les articles les plus variés» • • « A Termonde et dans les environs, pendant la période de crue, la Dendre a atteint 5 m 50, alors que son niveau habituel est de 3 m 40. * * * A Wetteren, l'Escaut était si haut qu'on craignit que l'usine à gazne fut submergée. # * * La seule autorité belge restée à Middel-bourg (Belgique) est le secrétaire communal. Les Allemands ont réquisitionné tous les comestibles et les ont payés au moj'-en de bons. A Bruges, ces bons sont icceptés à titre de paiement légal de fermages. La semaine dernière, le conseil communal Je Middelbourg a décidé de dédommager les habitants des réquisitions au cas où les Allemands ne le feraient pas. Hier, à dix heures et demie du soir, un aéroplane a passé la frontière belge et disparut dans la direction du Sud-Ouest. • • • Voici les prescriptions qui règlent le transport des personnes et des bagages sur .es lignes de chemins de fer de la région le Lille et des Flandres. Sont accessibles désormais pour les non-nilitaires, les lignes suivantes: 1) Mons-Valenciennes-Cambrai, 2) Aulnoye-Valen-ïiennes-Lille par St. Amand, 3) Valenciennes-Douai, 4) Tournai-Lille, 5) Lille-Courtrai par Roubaix-Tou'rcoing-Mouscron, 6) Courtrai» Deynze-Gand, 7) Gand-Bruges. Les immigrations ou émigrations dans jette région, nécessiteront une permission jpéciale des généraux-commandant en chef m des inspections d'étapes. Toute personne, n'appartenant pas à l'armée )u qui ne se trouve d'aucune façon attachée iu service militaire, doit, pour voyager sur ses lignes, avoir reçu la permission de o. l'autorité militaire locale (commandature l'étape, commandature, etc.) 2o. le ticket i lélivré par l'autorité militaire chargée des ransports Le prix du parcours est fixé à 10 cen- ' imes par personne et par kilomètre. 11 l'existe qu'une seule classe. Le prix sus- : nentionné s'applique également aux chiens .ccompagnant leur maître dans un compar-ement de chemin de fer. Le minimum est ixé à 50 centimes. Quant à dire comment fonctionnent les rains, mieux vaut ne pas parler d'un sujet ,ussi scabreux! 9 A • Lors d'une récente distribution de vivres, a ville d' alost n'a reçu que cinquande sacs le farine, alors qu'elle a droit à quatre ringt dix sacs, par jour. •. • • A Drongene, c'est 700 grammes de farine ie froment que l'on distribue à chaque Labitant. A lu i m bourg. Les réquisitions n'ont pas encore pris in. A Peer, la semaine dernière, 900 têtes le bétail ont été réquisitionnées. Les de-aandes de l'ennemi ont été également réparies entre les habitants de Bourg Léopold, l'Hechter et des villages environnants. Les Allemands achètent tous les noyers le la contrée, mais ils les paient des prix idicules. C'est ainsi qu' à Eiechtel, un aagnifique arbre a été payé 3 mark, alors u'il valait bien davantage. • .* * Les frontières sont gardées avec une igoureuse sévérité. Seules, les femmes et îs fillettes peuvent encore, et aux prix de rosses dfficultés, se rendre en Hollande. • • • Les Allemands ont affiché dans tout le nmbourg des bulletins de victoires rem-ortées à Soissons et sur l'Yser (?) Mais s ont oublié d'ajouter qu'il y avait eu une rande bataille navale ou les navires de la otte allemande montrèrent surtout leur 1 oupe aux dreadnoughts anglais! Pays Wallon. Le Comité National d'Alimentation s'oc-npe également de ravitailler les malheureux abitants de Maubeuge. Il faudra également u'il s'occupe des personnes restées à Fumay b Givet où la misère se fait cruellement îutir. Il est à noter que Maubeuge ressort du ouvernement militaire et temporaire de ■ruxelles. 4 « 0 L'institut agricole de Gembloux vient d© rouvrir ses cours. Cinquante élèves y ont pris leur inscription. » #, • L'école vétérinaire de l'Etat annonce la réouverture prochaine de ses cours. t » * La production quotidienne de notre industrie charbonnière est restée la même en décembre que pendant le mois de novembre. ^ Dans le bassin do Liège, elle s'est, élevée à 9000 tonnes. Pour Charleroi et Namur, elle est de 14,000 tonnes; pour Mons, enfin, de 9000 tonnes. En tout 32,000 tonnes contre 80,000 tonnes en temps de paix. Le nombre des ouvriers occupés dans nos charbonnages est d'environ 100,000 d'après un recensement fantaisiste allemand qui néglige (de nous dire combien d'heures de travail les ouvriers ont fourni par semaine! On a constaté nne légère accentuation de la reprise du travail en décembre. La demande en charbon est considérable. Les chemins de fer ont fait ce qu'ils ont pu pour suffire au trafic mais l'administration allemande laisse tant à désirer qu'elle est cause que le transport du charbon est quasiment impossible. Elle paralyse toute la vie économique. # * * Les Allemands vont construire un chemin de fer qui reliera Aix-la-Chapelle et Vise. TI Dans quel cas' doit-on payer, sem loyer? C'est la question que nous posent journellement de nombreux lecteurs, propriétaires ou locataires en Belgique et qui n'ont pas pu, jusqu'ici, se procurer une base d'appréciation.Cr, nous avons pu nous faire adresser un document qui résout Je problème. On n'en contestera pas l'authenticité. C'est la.reproduction d'une circulaire originale adressée par le gouverneur de Belgique, freiherr von Bissing, aux procureurs généraux près les cours d'appel de Bruxelles, de Gand et de Liège. Afin de rencontrer les doutes sur l'interprétation et l'application de l'arrêté du 20 novembre 1914 (Moniteur officiel page 47) réglant l'influence des événements de guerre sur les contrats de louage actuellement en vigueur, j'ai l'honneur de vous soumettre les points de vue suivants, qui ont servi de base à M. le gouverneur général dans l'élaboration de l'arrêté prémentionné. La jurisprudence française est unanimement d'accord sur le point que, pour solutionner la question des effets de la guerre sur les contrats de louage en vigueurs, les principes fixés par l'article 1722 c. c. seuls sont à prendre en considération. Il n'est pas moins certain que cet article, malgré qu'il ne vise en premier lieu que l'impossibilité d'employer l'objet loué par suite do sa destruction, est applicable à tous les cas où l'usage de l'objet loué devient impossible à cause des faits de guerre. Parmi ces cas il faut compter également cèux dans lesquels ce n'est pas l'objet Ipué qui est frappé, mais où le locataire lui-même est forcé par les événements d'abandonner l'usage ' de l'objet qu'il a loué, parce qu'il est obligé de fuir. Le droit de réclamer la résiliation du bail ou, au choix du locataire, une réduction du prix de location, ne ressort pas seulement de la destruction de l'objet loué, mais de l'impossibilité d'en faire usage.. La doctrine aussi, à quelques exceptions près, est du même avis: (voir Laurent: droit civil, vol. 25.414 etc. ; Guillouard, traité du contrat de louage, 31 ème édition vol. I No. 393 et vol. II No. 574 ; Hue, commentaire théorique et pratique du code civil vol. 10 No.'304 ; Ballot, effets de la guerre sur les louages, page 28.42) Le fait, que certains tribunaux belges n'ont, pas suivi l'interprétation susdite de l'article 1722, mais qu'au contraire, dans une interprétation trop étroite, ils n'ont accordé au juge le droit dé résiliation ou la diminution du loyer que' pour le cas où l'objet de louage aurait été détruit, a conduit à la publication de l'arrêté du 20 novembre écoulé. Il vise surtout les cas suivants, auxquels la jurisprudence française a également en partie appliqué l'article 1722: 1. Appel du locataire sous les drapeaux, a moins que 6a famille n'y reste habiter sans être dérangée. 2. Expulsion du locataire, de la commune ou du pays, soit par ordre transmis au locataire personnellement, soit par arrêté ministériel en général. 3. Abandon de l'objet loué par le locataire par suite d'une peur légitime, c'est-à-dire non exagérée, causée plutôt par les événements, (conduite menaçante de la population vis-à-vis d'une certaine catégorie d'habitants; l'annonce d'un bombardement, etc.) 4. Réquisition de l'objet loué à l'usage: militaire ou autre destination du propriétaire par ordre des autorités militaires. 5. Empêchement d'aller à la chasse pair suite de la défense de porter des armes on bien, parce que le terrain de chasse a éi compris dans la zone des opérations militaires.Je vous prie de porter à la connaissance des magistrats sous vos ordres cette interprétation authentique de l'arrêté du 20 novembre le plus tôt Dossibla.

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Dit item is een uitgave in de reeks L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Amsterdam van 1914 tot 1918.

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