L'écho d'Anvers

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01 november 1914
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s.n. 1914, 01 November. L'écho d'Anvers. Geraadpleegd op 28 maart 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/qn5z60cx3g/
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No. 23. Dimanche 1 Novembre 1914. 10 centimes. L'ECHO D'ANVERS Organe officiel des réfugiés belges en Hollande. Paraît 2 fois A midi et 6 heures. Direction=Rédaction :J ARTHUR DE GERS. Bureaux: Bergen=op=Zoom, Boschstraat 68. Paraît 2 fois A midi et 6 heures. Edition de 6 heures. La 3me Réunion des Gardes Civiques Belges. Ce midi s'est tenue la troisième 1 réunion des gardes civiques Belges. En réponse à la dépêche que le comité avait envoyée au gouvernement Belge au Hàvre, celui-ci pour de plus amples explications nous envoya à la — légation Belge à La Haye, qui adresse la lettre suivante : Légation de Belgique. LA HAYE, 30 oct. 1914. Messieurs, En réponse à votre télégramme d'hier soir, j'ai l'honneur de vous faire savoir que les gardes civiques d'Anvers, pourraient, me paraît-il, rentrer dans cette ville. Aux gardes des corps spéciaux de Bruxelles, Ixelles etc. qui ont fait toute la campagne et ont été licenciés le 13 ou le 14 de ce mois, je conseillerai les plus grandes réserve et prudence. Je n'ai pas encore l'assurance que les Allemands ne les considèrent pas comme belligérants. Les gardes civiques dès autres villes et qui n'ont pas pris part à la campagne ne seront pas, je crois, inquiétés ; ils pourraient rentrer chez eux Veuillez agréer, Messieurs, les assurances de ma considération distinguée. Le Ministre de Belgique, Baron FALLON. Aux Chasseurs Eclaireurs d'Anv. Bergen op Zoom. De cette réponse, et des divers arguments que j'ai détaillés dans mes chroniques précédentes, les intéressés pourront conclure la solution la plus logique et la plus naturelle. La levée en masse, dont j'ai parlé, vient d'être officiellement reproduite par notre consœur « La Métropole » à Londres, qui publie le texte qu'on va lire, du « Moniteur Belge » même : Chassées de leurs villes et de leurs villages par les horreurs de l'invasion, de nombreuses familles belges ont dû chercher un refuge à l'étranger. Ce refuge, elles l'ont trouvé dans des'pays hospitaliers, où les pouvoirs publics comme les populations, ont tait preuve à leur égard d'une bonté dont la Nation gardera le plus reconnaissant souvenir. A toutes ces familles, un même devoir s'impose:Quellesn'oublient jamais la Patrie absente ou des parents, des amis, des compagnons de travail souffrent si cruellement. Qu'elles s'efforcent par leur courage et leur dignité en ces jours d'épreuve, de grandir encore les sympathies que témoignent à la Belgique, dans le monde entier, toutes les intelligences droites et tout les cœurs généreux ! Que leurs pensées, leurs espoirs et leurs actes demeurent toujours tendus vers ce but sacré: la libération du territoire.Nombreuses sont celles de ces familles qui comptent encore dans leurs rangs des hommes et des jeunes gens aptes à remplir le service militaire.Spontanément beaucoup ont contracté et contractent chaque jour des engagements dans notre armée. Il importe que tous en fassent autant sans plus de retard. AU NOM DU ROI ET DE LA NATION. nous adressons un appel solon-nel à tous les Belges valides et spécialement à ceux âgés de 18 à 30 ans, afin qu'ils s'enrôlent en qualité de volontaires pour la durée du temps de guerre. Toutes facilités leur seront données à cet effet. Il suffira qu'ils s'adressent aux Consuls de Belgique. Ceux-ci, après s'être assurés qu'aucun motif majeur d'ordre moral ou physique ne les rend inaptes au service, leur feront s'il y a lieu, l'avance des frais en vue de leur permettre de rejoindre immédiatement les centres d'enrôlement en Angleterre et en France. Les Belges célibataires de 18 à 30 ans qui n'auront pas répondu à cet appel avant le 15 novembre prochain pourront être réquisitionnés d'office pour être employés à des travaux d'ordre militaire, conformément à la loi du 14 août 1887. Nous comptons que tous feront leur devoir. Victime d'un forfait dont l'Histoire n'offre pas d'exemples, jamais la Belgique n'a eu plus de titres et plus de droits à l'aide de ses enfants ! Que tous, sous la conduite d'un Roi dont nous sommes fiers, s'efforcent de hâter l'heure oû nous nous retrouverons unis, indépendants et libres sur le sol de cette Patrie bien-aimée que ses souffrances nous ont rendue encore plus chère ! Le Ministre de la Guerre, CH, DE BROQUEV1LLE. Le Ministre de Justice, H. CARTOiN DE WIART. Le Ministre des Aff.Etrangères J. DAVIGNON. Le Ministre de l'intérieur, P. BERRYER. Le Ministre des Sciences et des Arts, P. POULLET. Le Ministre des Finances, A. VAN DE VYVÉRE. Le Ministre de l'Agriculture et des Travaux Publics. G. HELLEPUTTE. Le Ministre de l'Industrie et du Travail. ARM. HUBERT. Le Ministre des Chemins de Fer, Marine, Postes et Télégraphes, P. SEGERS Le Ministre des Colonies, J. RENKIN. Le 26 octobre 1914. Je suppose qu'à présent tous les citoyens sauront prendre une décision : il est un fait que la garde civique Belge est licenciée. Donc, fatalement, nous redevenons tous de simples citoyens Belges, et dans ces conditions, nous devons écouter la dernière proclamation du gouvernement et nous conformer d'après les ordres dictés. Il est évident, que les Allemands ont aussi connaissance du susdit arrêcé, et les jeunes gens, les célibataii es, que frappe ce dernier appel du gouvernement risquent d'être fait prisonniers, si — au lieu de se rendre au Havre, par l'entremise des consuls Belges en Hollande — ils risquent de rentrer en Belgique. Arthur de Gers, En Belgique. A Dixmude. HAVRE, 30 octobre. Le bruit que les Allemands ont occupé Dixitiude est erronné. Les alliés, appliquant une ruse de guerre, laissèrent y entrer un régiment prussien qui arriva musique en tête. Une fois dans les rues, il fut moitié détruit par les mitrailleuses dans les maisons, moitié il dut se rendre. Chronique Locale. Eglise Notre Dame grand'place, à Bergen op Zoom. MESSES DE LA TOUSSAINT à 6 hs., 7 V2 hs., 8 Vt hs., 9 hs., 10 x/2 hs., 11 72 hs. A 3 heures, salut pour la Paix. A 6 heures, saint pour le repos des âmes. Confession, de 3 à 6 heures. (Communiqué). Uns Télégrsimes. En France. ZURICH, 29 octobre. L'agence Havas annonce que les ministres Doumergne, Briand, Sarraut et Ri bot sont rentrés à Paris. 11 est question de réinstaller quelques ministères à Paris, en attendant que le gouvernement tout entier rejoigne la capitale. Mais îl ne faut pas envisager la réalisation de ce projet avant la seconde quinzaine de novembre. On exprime l'espoir qu'aucune considération militaire n'entravera le transfert du siège du gouvernement dans la capitale. Avant la fin de l'année, le Parlement sera convoqué pour siéger à Paris. Enfin, on dit que le désir de tous les députés est de pouvoir siéger à Paris. Croiseur Russe coulé. LEIPZIG, 30 octobre. (W.B.) Une nouvelle arrivée de Tokio à Petrograde annonce que le croiseur russe « Schemtschug » (3050 tonnes) et un torpilleur français, en rade de Pulopinang, auraient été coulés par le croiseur allemand « Emden ». Nous attendons une confirmation officielle de cette nouvelle. (Réd.) Pour les Réfugiés. LA HAYE, 30 octobre. Le premier ministre vient d'ordonner que les émigrés indigents qui ne veulent pas retourner dans leurs domiciles, doivent être nourris aux frais de l'Etat si les moyens pécuniaires des communes et de la bienfaisance publique feraient défaut. €n crédit de 100 millions de livres sterling. LONDRES, 30 octobre. Le « Morning Post » signale qu'à la séance du 11 novembre la Chambre des Communes aura à voter un crédit de guerre de 100 millions de livres sterling, (2 milliards 500 millions de francs). (Vaz Dias). Des bombes sur Bétl?une LONDRES, 30 oct. (Daily News). Deux aviateurs allemands ont laissé tomber des bombes sur Béthune. Une bombe éclata au milieu d'un groupe de femmes, sur le marché. Dix-neuf femmes furent tuées, quarante blessées. Des bombes sont tombées également sur Dunkerque, où deux maisons ont été endommagées et où une femme et un enfant ont été tués. Récit détaillé de la défaite allemande près de Varsovie. Le journal officiel Russe de l'armée écrit : Les allemands se retirent dans' quatre directions différentes-Grojec - Rawa - Skierniwice et Koetno. Une colonne longe dans sa retraite la ligne Varsovie-Berlin, détruisant le chemin de fer et faisant sauter les ponts. En dernier lieu, ils ont envoyé en Allemagne de grands convois do butin pris aux civils polonais, mais les hommes sont découragés parce qu'ils n'ont pas réussi à prendre Varsovie et à traverser la Vistule. Pour enflammer ses troupes, le kronprinz les a visité dernièrement et a décoré en grande cérémonie, au nom du Kaiser, les hommes et les officiers qui s'étaient distingués. La cavalerie allemande fut tournée par celle des russes dans la direction de Sochaszew et Lowicz et menacée sur son flanc droit par une colonne russe, qui avait traversé la Vistule près de Gora Kalvaria. Ils ont abandonné Dimanche les positions qu'ils avaient construites avec tant de soins et se retirèrent en hâte vers la fron- ( tière allemande énergiquement poursuivis par les Russes. . Samedi les allemands avaient ] offert une rude résistance dans , les positions fortifiées de Lowicz < et de Skierniwice préparées, depuis longtemps qu'ils les avaient , occupées, mais ils en furent chas- ] sés par de véhémentes attaques < à la bayonnette qui leur causèrent de grandes pertes. Ils se sont rapidement retirés vers le Sud-Ouest. Une colonne ennemie qui ] opérait dans le voisinage d'Iwan-gorod et à laquelle appartient ( aussi le coips de réserve de la ] garde prussienne, se rend vers j le sud de Pilitrja et se retire ] en hâte sur Radom abandonnant des armes et des munitions. Les allemands ont détruit le chemin de fer Iwangorod-Radom { et incendié plusieurs bâtiments. < Mercredi, avant d'évacuer le ' village de Garbatka, les Aile- 1 mands chassèrent la population 1 dans une maison, puis ils y 1 mirent le feu. Les paysans ont pu 1 s'échapper par une fenêtre. On ( pense que c'est la garde prus- f sienne qui a cette cruauté sur 1 la conscience. ( Sur le front de la Galicie, de . grandes troupes ennemies se trouvent le long de la vallée -de Stryj à Drokobycz. Nous les •avions repoussées,\ poursuivies [ depuis Jeudi jusque Dimanche, s Nous avons pris alors 17 officiers, 4150 hommes, 11 mitrailleuses, 22 canons, 23 caissons, une grande quantité de fusils et d'autre matériel de guerre. Dimanche la cavalerie à été envoyée pour continuer la poursuite de l'ennemi. Dernière heure. En Flandres. OOSTBURG, 31 octobre. Des réfugiés arrivés ici annoncent que le pire de Blankenberghe a été incendié par les Allemands. SLUIS, 31 octobre. Les Allemands font de nouveau des sacrifices énormes de vies humaines pour traverser l'Yser, mais sans résultat. De temps à autre, de petites divisions passent le canal, mais elles doivent aussitôt rebrousser chemin. Aussi après plusieurs jours de lutte, il ne leur a pas réussi d'avancer vers la côte, dans la direction de Nieuport. En ce moment, la lutte est chaude entre Middelkerke et Westende. Les Allemands s'attendent à des attaques violentes au Nord de la côte ; la preuve., c'est que tous les villages entre la frontière hollandaise et Bruges sont maintenant occupés par de fortes troupes Allemandes. Au Portugal. MADRID, 31 octobre. D'après des avis reçus de Lisbonne et d'Oporto, les Allemands quittent le Portugal. Dépêches parues ce matin. A l'Ouest. PARIS 30 octobre, 11 heures. 11 n'y a rien de particulier lans les environs de Dixmude. A l'aile gauche, de violentes ittaques furent entamées contre 'armée anglaise, aux deux rives lu canal de La Bassée, mais îlles sont restées sans succès. Notre aile droite se réveille, iux environs de Reims et sur es hauteurs de la Meuse, au ;ud de Fraisnes en Woevre. Lille évacué ? LONDRES 30 octobre. Le € Daily Mail » annonce que es Allemands ont évacué Lille. (Comme le communiqué français ne donne aucun indice de a reprise de Lille, nous prions 10s lecteurs d'accepter cette îouvelle sous toutes réserves). LONDRES, 30 octobre. La bataille continue énergi-juement le long du front des dliés, surtout dans la direction <[ord. Les Allemands qui résis-ent avec opiniâtreté font souvent des contre-attaques, toute-ois les Anglais gagnent conti-îuellement du terrain. Au cours l'une contre-attaque, une brigade it un superbe assaut à la laïonnette, infligeant à l'ennemi l'importantes pertes. rhhohcks. Arthur De Weef à Folkestone Tri-lity Crescent 2 désire avoir des nouvelles le ses frères Laurent et Albert et de sa œur Marie. 4

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Dit item is een uitgave in de reeks L'écho d'Anvers behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Bergen-op-Zoom van 1914 tot 1915.

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