L'écho d'Anvers

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23 oktober 1914
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s.n. 1914, 23 Oktober. L'écho d'Anvers. Geraadpleegd op 29 maart 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/k35m902x7f/
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No. 14. Vendredi 23 Octobre 19L4. 10 centimes. L'ECHO D'ANVERS Paraît» Midi. „ D^ction-Rédaction: ARTHUR DE GERS. Paraît à Midi. — Bureaux: Bergen=op=Zoom, Boschstraat 68. Les Allemands peuvent-il envahir l'Angleterre? Un collaborateur militaire d Times étudiait cette question ] 15 octobre. Il estimait possib] une tentative des Allemands pou pénétrer par surprise en Angl< terre et ajoutait que les Anglai devaient envisager cette possibi lité très sérieusement et prendr des précautions en conséquent L'auteur de cette étude disai entre autres : « Au point de vue militaire, 1 défense par la mer d'un pay comme le nôtre, — bien qu'il pos sède la supériorité navale — es ' une entreprise difficile. L'étendue de nos côtes, l'ab sence de nos meilleures troupe de la métropole, le défaut d'un arme nationale — on sait qu celle-ci est à peine en voie d formation — les entreprises ' de sous-marins, les mines sous-ma rines et d'autres difficultés 0' désavantages matériels compli quent la tâche de l'amiral Si John Jellicoe sur les épaules du quel pèsent les plus écrasante responsabilités. Au point de vue allemand 1 chose se présente ainsi : Le Allemands savent eux-même qu'une tentative d'invasion d l'Angleterre est une entrepris des plus hasardeuses ; mais il ne sont pas hommes à renonce à ce projet pour cette seule raiso] et ils sont capables de tenter l'a venture si elle leur paraît avoi quelques chances de succès. 1 la faveur d'un combat nava] par exemple, qui retiendrait no forces principales sur un poin donné leurs transports bondé de troupes pourraient peut-êtr se frayer un passage, protégé; par les mines et les sous-marini jusqu'à la côte et débarquer plu sieurs milliers d'hommes. Il ; a dans les ports allemands asse de navires pour transporte 250.000 hommes. La Suisse protège ies Beiges Notre excellent confrère, lt « Journal de Genève » publie, ei faveur des malheureux réfugié: belges aux Pays-Bas, l'appel suivant que nous sommes particulièrement heureux de reproduire « Le malheureux peuple belgt est dans une immense détresse Des villes, des villages ont ét< incendiés. Et ceux qui ont perdi maison ou mobilier ne sont couverts par aucune assurance puisque toutes les polices excluent le risque de guerre. Innombrables sont les chef de famille qui seront pour longtemps-privés de leur gagne-pain Des Belges, par centaines de mille, ayant dû fuir à la hâte sans rien emporter de leur avoir se sont réfugiés aux Pays-Bas On a lu l'émouvant récit de leurs souffrances. « Dans un magnifique mouve-)> ment de générosité le peuple » hollandais leur a ouvert sespor-y> tes et leur a distribué son pain » Il s'est montré à la hauteur » de la noble tâche qui lui était » dévolue. » Mais, réduit à ses seules ressources, comment pourrait-il subvenir à do telles misères ? Il faut que les autres peuples lui viennent en aide, et affirment, au milieu des horreurs d'une guerre sans merci, que l'humanité n'est pas encore un vain mot. § Il faut, en particulier, que le peuple suisse .donne des témoignages de sympathie toute par-ticulière aux infortunés habitants d'un pays neutre et pacifique qui ont subi la plus terrible des invasions, sans avoir rien fait pour la provoquer. ^ Donner quelque argent pour contribuer à soulager tant d'in-fortunes, c'est bien peu de cho-/ se. Mais, pour l'instant, nous ne pouvons faire mieux. Faisons-le du moins avec élan. Et que cha-cun apporte son obole. Sachant combien la situation économique actuelle est difficile, nous n'avons voulu jusqu'ici adresser à nos fidèles lecteurs aucun de ces appels auxquels ils répondent toujours si généreu-c sement. Mais les circonstances c sont telles qu'elles fohtjaire nos scrupules. Nous ouvrons dans nos bu-reaux une souscription en faveur ^ des Belges victimes de la guerre et plus spécialement des réfugiés en Hollande. » En Belgique. a s La Vie à Bruxelles. g Un correspondant de « La g gazette de Hollande » a envoyé g ses impressions sur la vie dans r la capitale Belge. 1 « Les familles sont disloquées ; plus de trains, plus de téléphone, r de télégraphe, de postes ; pour ^ sortir de Bruxelles il faut un passe-port qni se paie 5 frs. I quand on ne dépasse pas 15 ^ kilomètres et 10 fis. lorsqu'il g s'agit d'une distance plus grande. 3 On est, en fait, enfermé dans " Bruxelles. ! Les fonctionnaires ne sont ' plus rétribués ; les pensions de l'Etat ne sont plus versées. La 7 gêne et la misère se sont instal-^ lées à bien des foyers. Le Gouverneur civil de Bruxelles, le Maréchal von der Goltz, est " assurément un homme de grande valeur mais, malgré tout, il ne • peut faire renaître la vie sociale 1 que tout, autour de nous, vient " entraver. Les journaux ne paraissent ' plus ; on a fait une chasse impitoyable aux vendeurs. La . pénurie de nouvelles suscite ; l'apparation de « canards » aux ailes géantes ! C'est à qui en ^ inventera le plus. On autorise, il est vrai, la vente de deux journaux officieux allemands... Mais tout le monde ' ne connaît pas l'allemand. Et puis te public est méfiant. Les journaux belges n'annonçaient ' que les victoires des alliés ; les journaux allemands n'enregis-[ trent que les succès des armées allemandes... Il ne reste au public ' qu'à attendre. Et c'est ce qu'il ' fait avec une impressionnante | froideur apparente. Tout le pays est aujourd'hui occupé. Il a été vaincu, non par le manque de bravoure de son armée, mais par le nombre et l'organisation des soldats allemands. Tout le monde rend hommage à la vaillance de nos armes et dans l'histoire elles auront une place glorieuse entre toutes. Quant au nom du Roi Albert, il est marqué déjà au fronton de l'Histoire. Vous connaissez les détails des combats ; ils ont été acharnés. Aujourd'hui les cœurs saignent ; au moment où j'écris, passe, dans la petite pluie de cet après midi d'octobre, tristement, sur par une foule qui pleure, u cortège funèbre : un soldat belg< mort à l'Hôpital, inconnu, dor le cercueil est enveloppé d drapeau tricolore... Vision affli geante, spectacle qui arrache de larmes à tous et fait tremble la plume de celui qui écrit... Les Réfugiés. Un journal anglais a relev approximativement le total d réfugiés Belges en Hollande e arrive au tableau curieux qu voici : Habitants Réfugié Zélande 300.000 400.00' Middelburg 102.000 7.00' Fl. Zélandaise 70.000 15.00' Sluis 1.500 8.00i Aardenburg 1.500 5.001 Breskens • 800 2.00' Yserdyke 1.500 5.0o< Aarburg 2.000 5.00< Hansweert 1.200 17.00" Gstende évacué. LONDRES, 22 octobre (D. T particulier). Le correspondant de guerr Renwick du « Daily Chronicle a été près de la frontière belge il lança une dépèche à son jour naj disant que les Allemand avaient évacué étende et qu leur armée/êst ^ ioJci\\e. j|> ra&< à 7 kilométrés .de Bruges. Tout le monde est unanimt à déclarer que du sort de l'ar-mée allemande qui a opéré li long de la côte dépendra auss le résultat final de la grandi bataille de l'Ouest. Les Autrichiens à leur secours LONDRES, 22 octobre (D. T particulier). Le « Daily Chronicle » apprend de Miian, que d'aprèi une dépêche envoyée au «Secoloj de Venise, les Autrichiens on retiré leurs troupes de la frontière Italienne pour renforce] l'aile Allemande près de la mei du Nord. Cette nouvelle a étt répétée dans plusieurs lettres d( soldats à leurs parents et connaissances.Nos TélëgriMM, A. l'Est. PARIS, 22 octobre (R. O.) L'armée allemande, qui fit assaut contre Varsovie, fut obligée au cours de la journée d'hier de battre en retraite. L'ennemi quitte les positions qu'il avait occupées pour supporter la défensive. Les Russes poursuivent les fuyards et font de nombreux pusonniers. BERLIN, 22 octobre (K.N). Le leader socialiste Russe Molinowski, membre de la Douma, est mort au cours d'un combat en Galicie. Devant Uarsovie. LONDRES, 21 Octobre. Un correspondant du <c Daily Telegraph » mande de Varsovie : La tentative des Allemands de prendre l'offensive ieur a coûté cher ; l'artillerie Russe et l'infanterie les a complètement décimés. Après 3 jours de combat, ils furent obligés de se retirer et de se mettre sur la défensive. La nuit l'ennemi fit un nouve à effort pour avancer, mais il ] n perdit 2 drapeaux, 50 canons e ;, beaucoup de prisonniers. a A la frontière grecque. BERLIN, 22 octobre CK. N. S D'après des informations qu ^ nous arrivent de Milan, les Greci font des retranchements importants le long de la frontièr* ^ bulguro-grecque. La Grèce a affiché une pro-t clamation défendant à tous le; hommes passibles de service militaire de quitter le pays. s L'Anarcl?ie ei? Albanie. j BERLIN, 22 octobre (K. N) 3 De Durazzo nous apprenons 3 que l'anarchie règne dans l'Al- j banie entière. ) Des bandes d'Epirotes se trou- 3 vent à 30 kilomètres à peine de 3 Valona et menacent la ville. ) LONDRES 22 octobre. Le mouvement révolutionnaire en Afrique du Sud est pour aimi . dire complètement réprimé; puisque Maritz a pour ainsi perdu 3 tous ses partisans : les uns ont ) déserté, les autres sont prison-. niers. L'Italie et l'Autriche ! s'entendraient. 3 Le correrpondant à. Stockholm du «Daily Telegraph» écrit à 3 son journal: Ici, on a reçu un communi-3 qué de Vienne suivant lequel les i pourparlers entre l'Autriche et 3 l'Italie seraient sur le point d'aboutir à une issue favorable. En échange de la neutralité de l'Italie, l'Autriche cédera • Trente et permettra une occu-. pation permanente de Valona par les Italiens. Le «Daily Telegraph» fait re-3 marquer qu'on doit accueillir ce > communiqué sous les plus ex-: presses réserves. Il est un fait certain c'est • qu'il y a quelques mois, des ^ pourparlers ont été engagés entre . le comte Berchtold, le ministre . autrichien des affaires étran-. gères et l'ambassadeur italien. Ce dernier fit une proposition , concernant la ville de Trente, à quoi le comte Berchtold répondit que cette ville faisait partie intégrante de la monarchie dua-1 liste. Dépite de Nuit A l'Ouest. PARIS, 22 octobre, (officiel) 3 heures. Sur notre aile gauche, des forces Allemandes importantes ont continué leurs attaques violentes, surtout aux environs deDixmude, Warneton, Arm entières, Rodrin-ghem et la Bassée. Les alliés réussirent à maintenir leurs diverses positions. Sur le reste du front, quelques attaques isolées, surtout près de Fricourt, à l'Est d'Albert, sur le plateau à l'Ouest de Craonne, dans l'Argonne au fort de Paris, au Sud Ouest de Varennes, aux environs de Malincourt, en Woe-vre dans la direction de Champion, au Sud Est de St-Michel. Toutes ses attaques furent repoussées.En Argonne et en Woevre-Sud 1 nous avons gagné un peu de r terrain, dans la direction] du t bois de Mortémare. PARIS 23 octobre (officiel 11 heures). — L'activité d'hier montrée par l'ennemi n'a pas faibli ) ce jour1. Entre Le Bassée et la i mer, la bataille continue. 3 Néanmoins, les Allemands ne . réussirent à refouler ni les armées i Belges, ni les armées Franco-Anglaises.Entre Arpes et l'Oise, les 3 mouvements Allemands sont . extraordinairement actifs, toutefois les tentatives échouent partout.En Argonne, nous faisons des progrès entre St. Hubert et le ' fort de Paris.- Au Nord Est de Verdun, nous avons progressé dans la direction de Hamont et Brabant sur Meuse. En Woevre, une attaque sur Champion se termine au désavantage des Allemands. LONDRES, 22 octobre (officiel). La flotte qui — sur les instructions du commandant supérieur des alliés — est munie de nombreux canons lourds, et protège l'aile gauche Belge, a fortement attaqué l'aile droite allemande depuis le 19 octobre dernier. L'artillerie lourde allemande ne put rendre de grands services, la portée des canons anglais étant plus forte. Des ballons nous indiquaient la position des batteries ennemies.Au cours de ces opérations, les Allemands subirent des pertes énormes. Mercredi nous perçûmes une explosion, probablement d'un wagon de munitions. Les pertes anglaises sont minimes comparativement à celles de l'ennemi. A l'Est. VIENNE, 22 octobre (officiel). Aux deux rives du Strwiaz et dans la direction sud, nos armées ont réussi à prendre .l'offensive. Au Sud de Story-Zambor, nous réussimes à prendre deux retranchements consécutifs. Au Nord-Ouest de cet endroit, le le front atteint la route vers Staragona. Au cours des derniers engagements nous avons pris 3400 Russes, parmi lesquels 25 officiers et 15 canons. Nos troupes marchent sur Czernowitsch. PARIS, 23 octobre. Au front de l'Est, il est un fait acquis que les Russes avancent'grâce à une brillante victoire à Varsovie, l'ennemi a reculé de 10 kilomètres. A Iwangorod et au Sud de Prezemysl, les Russes ont également avancé. Ce soir paraît une seconde édition. AflflOrlCES. Mr. EEMAH, garde civique d'Anvers, demande nouvelles de Mme L. Penasse. Mme VAN DEN EYNDE-SELS, d'Anvers désire avoir des nouvelles de son mari Charles van den Eynde sergent au 12e de ligne de forteresse 2—3. chez Mr. Verachtert, Koevoetstraat Bergen op Zoom.

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Dit item is een uitgave in de reeks L'écho d'Anvers behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Bergen-op-Zoom van 1914 tot 1915.

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