L'écho d'Anvers

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18 november 1914
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s.n. 1914, 18 November. L'écho d'Anvers. Geraadpleegd op 18 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/mp4vh5dc1q/
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No. 39. Mercredi 18 Novembre 1914. L'ECHO D'ANVERS Organe officiel des réfugiés belges en Hollande. Paraît 2 fois Direction-Rédaction : ARTHUR DE GERS. Paraît 2 fois A midi et 6 heures. Bureaux î Bergen»0p«Z00m, Boschstraat 68. A midi et 6 heures. EDITION DE MIDI. „Vers le succès final" \ Le militarisme prussien, adopté et pratiqué par tous les Allemands sans distinction, a ceci de très remarquable qu'il excelle à surprendre les secrets des autres nations et à cacher soigneusement les siens. Ainsi nous étions enveloppés d'un immense réseau d'espionnage, pendant que le secret le plus absolu ne cessait de garantir le plan de guerre des Allemands contre toute indiscrétion susceptible d'ouvrir les yeux de l'étranger sur les projets du grand état-major, môme quand ceux-ci recevaient déjà un commencement d'exécution. Avant la guerre, nous présumions que les Allemands attaqueraient la France par le nord-est et par la Belgique en deux masses inégales: l'une, la plus forte, débouchant d'Alsace-Lorraine: l'autre d'Aix-la-Chapelle, de Malmedy et de Trêves, sans jamais passer sur la rive gauche de la Meuse. On croyait également que l'Allemagne, avant *28 corps d'armée de première" ligne,''en'ver-'" rait à la frontière russo-prussienne trois ou quatre corps de couverture et lancerait sur nous tous les autres, soit 24 ou 25 c$>rps d'armée, dans l'espoir de remporter sur nous un succès décisif avant que la Russie, lente à se mobiliser et à se concentrer, pût entrer en action. Nous avions bien deviné le plan fondamental du grand état-major ennemi d'après de nombreux écrits publiés avant la guerre, aussi bien en Allemagne qu'en Belgique et en France, mais ce qua nous n'avions pas pressenti, c'est qu'au lieu d'envoyer contre nous 25 corps d'armée de première ligne, c'est 50 corps, ou le double, dont nous recevions le choc par l'adjonction des corps bis destinés proclamaient les Allemands, à former des réserves sur la rive droite du Rhin. L'événement a montré que nous avions été joués. Le 21 août, lorsque s'engagea la bataille de Charleroi, où nous prîmes l'offensive, la majorité de' nos forces se trouvaient en Haute-Alsace, sur les Vosges et en Lorraine. Cette bataille se termina, le 24 août, par l'insuccès des Anglais et de notre aile gauche. C'est alors que le général Joffre ayant constaté l'immense supériorité numérique des Allemands à la frontière franco-belge, prit la résolution virile de céder du terrain à l'ennemi en combattant, afin de gagner le temps nécessaire à la reconstitution de nos forces, en faisant face au gros de l'ennemi. A ce moment, le raid en Prusse orientale, exécuté par l'armée d'avant-garde du général Rennenkampf eut pour effet d'attirer vers l'est une partie des corps d'armée allemands. Enfin, le 5 septembre, fut lancé, des bords de la Marne, l'ordre du général Joffre prescrivant l'arrêt de la retraite et la reprise de l'offensive pour le lendemain. La France était sauvée. (L.M.Ps.) Général BONNAL. En Belgique. En Campine. EINDHOVEN, 16 novembre (D.M.) Je rentre de la Campine : on peut difficilement se faire une idée de la lamentable situation qui y règne. Les routes sont désertes, les trams et les- trains ne circulent plus, si ce n'est pour le transport de troupes, lîien ne passe sur le canal de Turnhout. Le commerce et l'industrie chôment : les paysans ont du bétail qu'ils ne parviennent pas à vendre, et pas4 à nourrir. Toutes les fabriques sont fermées excepté celles utilisées par les Allemands pour y déposer leurs blés et pommes de terre, et même leurs munitions. Dans la province d'Anvers, la misère î ègne comme dans toutes les parties occupées par les AllemandsPain, farine, pétrole sont à des prix exorbitants. Les vieillards vont jusqu'à Valkenswaard, Bergeyk. Reusel ÏT^ffferhë1 Eïndhoven, poii? y acheter du pain et du café : les jeunes gens ne peuvent pas quitter et faire ces achats. L'avenir paraît sombre : on redoute l'hiver, et tout le monde est sans nouvelles de ses père, fils et autres membres. Les paysans de la Campine sont décidément à plaindre. Les proclamations affichées se succèdent sans interruption : la monnaie allemande, l'heure allemande, les levées 1915, 1916, 1917, le roulage en bicyclette, le passage en barquettes, tout y est traité, et sévèrement môme. L'usage du vélo est autorisé dans quelques cas isolés. Nos Télégrammes. La Fête du Roi. LONDRES 15 novembre (D.T.) Le Roi Albert a été très touché des marques de sympathie, reçues aujourd'hui. On a porté hommage à son couragé' et son énergie indomptables. Il a immortalisé la nation Belge qu^ combat pour son indépendance. Un imposant service religieux eut lien à la cathédrale de Westminster. Y assistaient :£les trois enfants du Roi Albert, le prince et la princesse Napoléon, les embassa-deurs étrangers, des milliers de réfugiés, de nombreux blessés Belges en convalescence. La messe fût dite par le cardinal Bourne. Etaient également présents : l'évêque De Wachter de Malines, et plusieurs missionnaires Belges. « La Brabançonne » exécutée par l'orgue fut écoutée debout. PARIS, 15 novembre, (D.T.) A Paris, le Roi des Belges fut non moins l'objet d'hommages unanimes. Pendant le service religieux, le baryton Jean Noté entonna cc Vers l'Avenir » de Gevaert. Vous pouvez penser si l'assistance fut émue et remuée par cette belle page patriotique. Les mines à la cote. OOSTBURG. 17 novembre (télégramme paitiçulier.) Dans la partie Nord-Ouest de la Belgique, le plus petit pont sur les différentes rivières et les moindres canaux a été détruit. Aujourd'hui, îe bruit des explosions était si continu et si intense, que les tenêtçes vibraient •dans toutes les maisons. Près de Flèssingue, on a vu une dizaine de mines flottantes: les navires de" gueire hollandais, qui sont ancrés là, surveillent ces mines et tâchent de les détruire.Quatre mines furent visées par les canons ^de bord et firent explosion enSjpleine mer; les ^ix autres flottèrent plus loin et disparurent.Le dernière bataille à Ypres. PARIS, 16 novembre. Samedi demi >1',. les Allemands avaient recommencé leurs attaques au N., v TE, et au Sud d'Ypres. Partou: ils furent repoussés avec de -5 pertes énormes en morts et blc ;sés* Une division de 120 hommes fut capturée: c'est tout ce qui restait d'un b. ; ai lion de 1000 hommes, qui ']£_ atin mê.ui " avait " entamé l'attaque ^contre nos Tranchées, Plusieurs compagnies, notamment la garde Prussienne et le 2me corps d'armée Bavarois ne comptent plus que 50 à 100 hommes. La flotte allerrçapde LONDRES, 16 nov. (Times) L'heure approche à coup sûr, où la flotte allemande, probablement en collaboration avec son ^rrnée sur terre, va tenter contre nous une attaque désespérée. Voilà l'éventualité à laquelle jious devons nous attendre. L'Allemagne se demande comment elle couvrira ses frais AMSTERDAM, 16 novembre. (D.T.) (H.) Un télégramme de Berlin annonce que le budget allemand de 1915 ne sera pas présenté au Reichstag dans la courte session de décembre On ignore si le département des finances soumettra bientôt au Parlement un projet de loi de finances couvrant les dépenses de la guerre. On pense, dans certains milieux, que l'amortissement des dépenses de guerre au moyen d'un emprunt serait une faute. Au début de la guerre, l'empire allemand possédait un fonds de guerre de 200 millions de mark, qui a été tout juste suffisant pour couvrir les dépenses de la mobilisation pendant les premiers jours de la guerre. A l'Est. PETROGRADE, 16 nov. (D.M.) Les Allemands se sont retirés devant les Russes, se sont fortement retranchés et ont cet avantage d'avoir les forts de Thorn dans le dos. 6000 terrassiers ont travaillé jour et- nuit pour mettre leurs retranchements en ordre. Thorn a 9 grands forts, et 7 petits : les Allemands y ont en tout 1000 canons, dont 600 ont une telle portée qu'ils peuvent répondre aux plus fortes pièces de siège. Depuis plusieurs jours, les Russes se tiennent à 32 k.m. de Thorn, et ont infligé ici de fortes pertes à l'ennemi. La défense de Przemysl. VIENNE, 15 novembre (W.B.) La défense de Przemysl se fait tout aussi énergiquement que la première fois. Hier, nous avons repoussé l'ennemi au Nord, jusqu'aux hauteurs de Rokiet-nica : nous eûmes quelques pertes.Quelques attaques isolées dans les Carpathes furent repoussées. Sur les auti es parties du front,, les avant-gardes Russes ne réussissent pas à passer. Incidents Greco-Bul£ares BERLIN, 16 novembre (O.V.) Les sentinelles de frontière grecques ont attaqué des paysans bulgares, se rendant à leur travail. Les sentinelles bulgares vinrent à leur secours, d'où quelques escarmouches, dans lesquelles les Bulgares eurent 4 morts et 9 blessés. Les pertes grecques sont inconnues. A Sofia, l'attitude la Grèce inquiète. El? Afrique. LA HAYE, 16 novembre (L.A.) Le général Botha annonce que dans le dernier combat contre De Wet il eut 6 morts et 20 blessés. Les rebelles perdirent 22 morts, une quantité inconnue de blessés et 282 prisonniers. En Asie Mineure. BERLIN, 16 nov. (K. N.) L'escadre Franco-Anglais a bloqué les principaux ports de l'Asie Mineure, et a bombardé — à grande distance — 'les forts extérieurs de Smyrne. Succès anglais. N LONDRES, 16 nov. (R. O.) Les foits Turcs de Scheich Saïd, vis à vis de Perim, au sud de la mer Rouge, ont été occupés par une division de troupes indiennes, secondées par le croiseur «Duke of Fdinburgh». Les pertes Allemandes l.ooo.ooo d'l?on?n?es. LONDRES 16 novembre (D.T. - D. C.) La 75e liste officielle des pertes allemandes vient de paraître et mentionne 10.500 noms, au cours des combats au nord de la France, du 10 au 14 octobre. Le total publié à ce jour s'élève donc à 535.000 hommes, parmi lesquels ne sont pas comptés ceux qui moururent pendant la déroute de Varsovie et tous les récents sanglants combats en Flandre. Le total des pertes allemandes est estimée à un million d'hommes. A Grajewo. Succès Monténégrin. LONDRES, 16 novembre (V.D.) Une bataille violente entre Autrichiens et Monténégrins se déroule depuis 5 jours .près de Grajewo. Les bataillons de Petrowitsj auraient plusieurs fois défait les armées Autrichiennes. La Serbie se réjouit des succès des alliés. NICH, 16 novembre (Fr.) La nouvelle des victoires rem portées par les armées russes en Gahcie et en Pologne, ainsi que l'échec de toutes les tentatives d'offensive allemande en Belgique et en France, ont provoqué de grandes manifestations de sympathie et de joie dans toute la Serbie. Des démonstrations enthousiastes en faveur de la France, de l'Angleterre, de la Belgique et de la Russie ont eu lieu partout en Serbie et particulièrement à Nicli, à Belgrade et à Uskub. Dépêches de Nuit. A l'Ouest. PARIS, 16 novembre : 3 heures. Par de nouvelles inondations, le terrain sous eau s'est allongé de 5 kilomètres au N. de Bix-schoote.Les tentatives des Allemands de traverser le canal entre Dix-mude et Bixschoote échouèrent. Un régiment allemand fut entièrement décimé. PARIS, 16 nov.: 11 heures. La situation générale est inchangée.Le communiqué allemand BERLIN, 16 novembre. Par suite de la tempête de neige, l'activité des deux armées sur le terrain de l'ouest a été minime. En Flandres, notre marche en avant se poursuit lentement. En Argonne nous avons obtenu quelques succès importants. A l'Est. LONDRES, 16 nov. (D. C.) Pendant le marche en avant des Russes sur Cracovie, les Autrichiens lurent refoulés en Hongrie. Les Allemands font des efforts désespérés pour prendre pied sur territoire Russe avant la venue de l'hiver. Au sud de Thorn, une contre-attaque allemande se prépare. On se bat aux environ? de Plock ; les Allemands se retirent entre Kalisch et Vielun ; leur tentative de marcher sur Czens-tochova échoua. Les Russes commencent l'investissement des lars Masuriens : ils marchent dans une direction Nord le long de la ligne Stallapônen-Angerburg. Au sud, ils opèrent sur Johan-nisburg.Le communiqué allemand. BERLIN, 16 novembre., Nos troupes ont refoulé l'ennemi au Sud de Stallupônen. Elles ont aussi repoussé sur Plock les Russes 'avançant près de Soldan et sur la rive droite de la Vistule, dans un combat à Lipno. Dans., ces engagements nous fîmes 5000 prisonniers et capturâmes 10 mitrailleuses. Après plusieurs jours de combat, les Russes se sont retirés à Kutno. D'après le relevé qu'on a pu faire, les Russes perdirent 23.000 prisonniers et au moins 70 mitrailleuses.

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Dit item is een uitgave in de reeks L'écho d'Anvers behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Bergen-op-Zoom van 1914 tot 1915.

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