L'écho d'Anvers

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13 november 1914
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s.n. 1914, 13 November. L'écho d'Anvers. Geraadpleegd op 28 maart 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/0z70v8b67v/
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No. 35. Vendredi 13 Novembre 1914. A L'ECHOD 'ANVERS Organe officiel des réfugiés belges en Hollande. Paraît 2 fois A midi et 6 heures. Direction=Rédaction : ARTHUR DE GERS. Bureaux: Bergen-op-Zoom, Boschstraat 68. Paraît 2 fois A midi et 6 heures. EDITION DE MIDI. Le Gouvernement Belge | Un avis affiché à Londres. Comme suite au premier avis publié récemment, les dispositions suivantes prises par le gouvernement belge sont portées à la connaissance des réfugiés dans le Royaume-Uni. 1. Les ex-gardes civiques sont admis comme volontaires dans l'armée jusqu'à l'âge de 45 ans. 2. Tous les jeunes gens et hommes célibataires âgés de 18 à 30 ans et non désireux de contracter un engagement pour la durée de la guerre pourront être réquisitionnés et employés à des travaux pour l'armée (loi du 14 août 1887). „Vers le succès final" - La lettre de félicitations aux armées que le président de la République a envoyée la semaine dernière à M. iMillerand, ministre de la guerre appelle quelques commentaires ; c'est pourquoi nous allons en analyser les passages essentiels. Après avoir rendu hommage à l'ardeur et à la bravoure du soldat français, M. Raymond Poincaré constate les progrès réalisés dans le sens de l'adaptation des moyens au but. L'ardeur et la bravoure dépendent de la race, c'est entendu, mais ces deux qualités ont été développées depuis quarante ans par l'éducation morale reçue au régiment. C'est aux officiers de troupe qu'il convient d'attribuer l'honneur d'avoir excité le patriotisme de leurs hommes et d'avoir préparé la revanche en taisant connaître aux jeunes soldats quelle sorte d'ennemi était l'Allemand et ce qu'il fallait faire pour éviter à la France des désastres pour le moins comparables à ceux de l'année 1870-71. Les officiers ont ainsi inculqué au soldat l'horreur des Boches et l'ardent désir de les vaincre, si le destin voulait que la guerre éclatât de nouveau. J'ajoute que le triste sort des Alsaciens-Lorrains soumis à la férule allemande n'a jamais cessé, depuis quarante ans, de taire l'objet des entretiens familiers de nos éducateurs militaires. Sachant les horreurs commises par les Allemands de 1870, tout Français appelé à marcher se rendit compte delà nécessité de lutter à mort pour que la France restât libre et tût préservée de toute souillure. Les qualités ataviques de la race ont fait le reste. La lettre présidentielle porte ensuite : « Sous le feu de l'ennemi, « s'établit entre les chefs et les « hommes une intimité confiante «qui, loin d'altérer la discipline, « l'ennoblit encore par la con-« science éclairée de la solidarité « dans le dévouement et dans « le sacrifice. » La discipline faite de mutuelle confiance et qui vise l'honneur des armes, cette discipline, purement française, on l'a vue régner dans les armées de la République et du premier Empire comme aujourd'hui en Belgique et dans les régions de notre pays où l'on se bat. La discipline française n'est applicable qu'à des Français, à des Belges et à des Anglais, mais elle ne saurait convenir aux troupes allemandes, grossières par nature et, par cela môme, très inférieures. M. Raymond Poincaré a été émerveillé de voir que chez nos troupes les intérêts particuliers ont disparu pour se fondre dans l'intérêt général, le seul qui produise de grandes choses. Ajoutons que c'est là un des résultats mervedleux que procure la guerre dans les armées comme la nôtre susceptibles de s'élever dans l'échelle des forces motales. Enfin, notre président admiré avec juste raison nos paysans des régions envahies quand ils continuent, presque sous le feu, à labourer et à ensemencer leurs champs en montrant « combien sont inépuisables, sur notre vieille terre de France, les provisions d'énergie et de vitalité ». En somme, la race française, épurée par lès épreuves qu'elle subit depuis trois mois, s'améliore de jour en jour et domine de si haut la race opposée, que la victoire définitive ne saurait lui échapper longtemps. Le communiqué officiel du 6 novembre, 15 heures, est très bon pour les alliés, et surtout pour les armées russes, qui viennent de remporter en Galicie la victoire la plus importante qui ait été gagnée sur le théâtre oriental de la guerre depuis le commencement des hostilités. Cette bonne nouvelle, annoncée télégraphiquement au général Joffre par le grand-duc Nicolas, avec l'expression de sa confiance dans l'issue heureuse de la lutte finale, a déterminé notre général en chef à envoyer au grand-duc ses félicitations les plus chaleureuses, avec l'espoir d'aboutir de son côté au même succès. (Paris). Général BONN AL. En Belgique. A la côte. SLUIS, 12 novembre (D.M.) Un correspondant hollandais qui avait pu — avec une autorisation spéciale mais sous escorte militaire — se rendie à Knocke, raconte à son retour que dans la petite ville balnéaire les vivres et le charbon manqueront bientôt. Les habitants ne peuvent absolument pas quitter la place, et la nuit personne ne peut sortir de sa demeure. Le seul médecin de Knocke n'a pas même l'autorisation de se rendre auprès de ses malades s'il est appelé la nuit. D'après les instructions militaires toutes les maisons de Zeebrugge ont été évacuées. Les soldats allemands ont même aidé les habitants à déménager leur mobilier vers Heyst et Knocke. Zeebrugge doit devenir un débarcadère pour les sous-marins, à l'abri des curieux. Nos Télégrammes. l&éncraax allemands prisonniers. LONDRES, 11 novembre. Le «Daily Telegraph» apprend de Moscou que lej Russes ont fait prisonniers le général Mac-kenzie, commandant le 17e corps d'armée allemand, et son état-major, et le général Liebert, le défenseur de Loijz, membre du Reichstag et ancien gouverneur de l'Afrique orientale allemande. Viy don Russe. MOSCOU, 11 novembre. Le grand philanthrope moscovite, M. Chackhol', vient d'adresser une somme de 100.000 francs fiu gouvernement belge pour être distribuée aux lamilles de militaires et aux blessés de nationalité belge. Les pertes de r«Emden». LONDRES, 11 nov. (Reuter.) Le commandant de l'ccEmden» et le prince François Joseph de flohenzollern ont été faits prisonniers. Les pertes de l'ccEmden» sont de 300 morts et 30 blessés.-Le ministre a Oonné ordre de rendre les . honneurs, militaires^ aux survivants. Le commandant et les officiers peuvent garder leur épée. L'Allemagne et l'Autriche ne s'entendent plus. LONDRES, 12 novembre (T.) L'encbâinement des faits amène journellement des événements de la plus haute impoitance, En premier lieu, il faut cher Vanimosité qui commence à régner entre les armées autrichiennes et allemandes par suite du manque de confiance. Ce sentiment était à peine perceptible au début, mais devient de jour en jour plus prononcé. Il n'est pas impossible que l'Autriche se sépare de l'Allemagne et demande pour elle seule la paix. Il y a un mois, j'étais en Galicie et j'ai appris continuellement que la discorde existe entre les deux alliées. A Lem-berg, j'ai vu arriver un convoi de prisonniers faits par les Russes, c.a.d. tous des Autrichiens, et 3 Allemands. Il paraît que ces derniers auraient été trouvés assassinés. Il paraît que la tactique des Allemands est de «onner toutes les mauvaises positions de l'arrière-garde. Ce fut notamment le cas à Kielce. Les Allemands partaient, par trains, à midi sans encombres, et donnaient ordres aux Autrichiens de prendre une position sur l'arrière-garrle, pendant que les régiments Russes attaquaient leur flanc. Tous les morts, blessés et prisonniers de ces dernieis jours sont Autrichiens. Les Allemands les traiteraient avec mépris et dédain. L'Autriche commence à comprendre et s'apercevoir que leur cause est perdue et que l'Allemagne emploie ses soldats comme boucliers entre les Russes et les troupes prussiennes. Pour les Réfugiés belles. BEZIERS, 12 novembre (H.) Le conseil municipal de Bé-ziers a voté une somme de 100.000 francs pour venir en aide aux populations belges et des territoires du nord de la France envahis par les Allemands.La neutralité Danoise. LONDRES, 12 novembre (H.) On mande de Copenhague au «Morning Post» que le gouvernement danois va publier, dans une quinzaine de jours, un décret portant prohibition absolue de l'exportation des chevaux. Paris va émettre un million de bons municipaux Le Journal officiel publie un décret autorisant, sur le rapport des ministres de l'intérieur et des finances, la Ville de Paris à émettre 120 millions de bons municipaux. Les bons à ordre ou au porteur seront de 100, 500 et 1.000 francs. Leur durée sera d'un an. Le taux d'intérêt effectif n'excédera pas 6 %. Ce décret sera soumis à la ratification des Chambres, dans la premièi e quinzaine de leur prochaine réunion. En Afrique. PRETORIA, 12 nov. (Reuter.) Le gouvernement a prié tous les rebelles de déposer les armes ~ et de se rendre ava~rîHri"couratTTT Ils pourront réintégrer leur foyer, sous promesse de ne plus prendre part à quelque rébellion. L'amnistie n'est pas- valable pour les leaders : les rebelles qui ne se conformeront pas à cette invitation, seront punis conformément à la loi. L'armée française. LONDRES, 11 novembre (D. C.) L'armée allemande qui, un moment, parut étreindre Paris, voit isa proie lui échapper chaque jour davantage. Au cours de ces. trois moi® de guerre, le courage et l'endurance des armées françaises ont été au-dessus de tout éloge. Jamais, depuis l'époque napoléonienne, les Français n'ont combattu avec plus de vaillance. L6® fsoldats de Napoléon étaient conduits! .par la soif de la gloire et par le désir pas-sionné de faire pénétrer dans, toute l'Europe les idées, de .liberté, d'égalité et de fraternité ; mais l'esprit, qui les animait, l'enthousiasma qui conduisait leur croisade n'étaiemt pas plus agissants eit certainement moins admirables que la vivante flamme de patriotisme qui aujourd'hui brûle au coeur du soldat français. Nous avons tendance à oublier que damsi ce long front de bataille qui s'étend depuisi Nieuport, sur la côte de Belgique, .jusqu'à Belfort, à la frontière d'Alsace, les neuf dixièmes des troupes engagées gont françaises.Ce sont nos vaillants .alliési qui, Isur terre, supportent la violence et le, .poids de la guerre. L'armée française est, dans le sens vrai idu mot, la nation française elle-même. Pas, une famille en France, pas un château, pas une chaumière qui n'ait au (moins l'un des siens 1— chef, fils,, frère ou parent proche 1— sur le front de bataille. Si riches et pauvres prennent également leur part des tristesses: et ides sacrifices, ils partagent ausi i l'orgueil et la joie qu'inspirent les hauts1 faits de leur armée. La guerre moderne ne, se prête pas à des exploits1 sensationnels par les commandants d'armée. Mais les chefs français dans cette guerre |ont été pleinement à 1a, hauteur de leur tâche. Le général Joffrei sait .attendre et il sait aussi quand frapper. La présence inattendue d'une armée françaisa toute fraîche au nord-ouest de Paris a été un rude 'mécompte pour von Kluck et l'a contraint à une .rapide retraita. Depuis lors, constamment, le général Joffre a fait preuve .(Jji jugement le plus sûr idans ses dispositions. Peut-être a-fc-il encore une autre surprise en réserve pour l'ennemi et nous pouvions êtrei ,sûrs qu'au 'moment voulu il sera prêt à assumer une énergique offensive. Le peuple français a autant da raisons d'être fier de ses généraux que de ses soldats. Cette guerre coûte cher à la Francs en hommes, et en argent. Mais ses sacrifices' ne seront pate vains. Une France nouvelle se lève çlevant nos yeux, une France qui jatte sur le monde un regard (le consciente fierté et qui a l'assurance d'un avenir plus grand encore que son passé glorieux. « Dépêches de Nuit. A l'Ouest. PARIS, 12 novembre, 3 heures La bataille continue opiniâtrement à l'aile gauche. La situation est inchangée sur tout le front de Lombart-zyde, Nieuport, Yprés, jusque Zormebeeke et le territoire à l'est d'Armentières. LesAnglais ont maintenu leurs positions et repoussé l'offensive de la garde prussienne. Dans le district de l'Aisne nous avons résisté avec succès a une contre-attaque. Dans le district de Craonne, notre artillerie a démoli quelques canons ennemis. Autour de Berry au Bac nous avons gagné un peu de terrain. En A'rgonne," Lorraine'et dans' les Vosges, la situation est inchangée.PARIS, 13 novembre, 11 h. hier soir. Au nord, nous avons maintenu toutes nos positions. L'ennemi a tenté de pousser plus loin que Dixmude. au cours d'une attaque de nuit, mais cela ne lui réussit guère. Nous avons repris l'offensive contre les Allemands qui avaient traversé l'Yser et les avons refoulés sur tous les points. L'ennemi n'occupe plus qu'une position à £00/300 mètres de la rive gauche de la rivière. Au centre, dans les contrées de Tiacy le Val, au N. E. de la forêt de l'Aigle, nous avons gagné du terrain. Dans les forêts de l'Argonne, les Allemands firent des attaques énergiques, mais sans succès. A l'Est. PET RO G HA DE 12 novembre. L'action s'est développée sur le front Stallupônen-Kruglanke, dans les environs de Soldan. Johannesburg est occupé par nos troupes. Près de Kalisz et Nesjawa (au S.E. de Thorn), de l'autre côté de la Vistule, où les avant-postes de l'ennemi essayent d'avancer, les combats furent moins intéressants. Dans les Carpathes, nos troupes attaquèrent l'arrière garde autrichienne, qui voulait résister à la San supérieure, dans la contrée de Sanok. Le siège de Przemysl continue. De Wet battu. JOHANNESBURG, 12 nov. Le général Botha a infigé une sanglante défaite à De Wet lui capturant 250 rebelles, et 2 camps, y compris leurs moyens de transport. PRETORIA, 12 novembre. Le leader des rebelles, le général Christian Muller, a été trouvé blessé dans une chaumière et fait prisonnier.

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Dit item is een uitgave in de reeks L'écho d'Anvers behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Bergen-op-Zoom van 1914 tot 1915.

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