L'écho d'Anvers

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22 oktober 1914
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s.n. 1914, 22 Oktober. L'écho d'Anvers. Geraadpleegd op 18 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/z89280628k/
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No. 13. Jeudi "2*2 Octobre 19L4. 10 centimes. L'ECHO D'ANVERS Paraît à Midi. DIrection=Rédaction : AR i HUR DÊ GERS. Bureaux: Bergen=op=Zoom, Boschstraat 68. Paraît à Midi. La question de l Escaut. Depuis la chute d'Anvers, la question de l'Escaut est devenue un sujet de brûlante actualité. Le « Times )> publie à ce sujet un article de tond traitant de la situation de l'Escaut au point de vue du droit international. L'auteur mentionne relativement à cette question, les divers traités signés depuis la paix de Munster conclue en 1648 et dit ensuite : « Ces traités contiennent des règlements se rapportant à la question des fleuves qui traversent plus d'un pay&. » Le Congrès de Vienne a déterminé que chaque Etat est propriétaire de la portion du fleuve qui coule sur son territoire et qu'un Etat neutre ne pourrait, en vertu de ce règlement, permettre aux naviies de taire usage de ce fleuve en déçà de ses frontières. )> Les Pays-Bas* se sont placés à ce point de vue. Dès le début de la guerre, la Grande-Bretagne a agi selon cette interprétation.y> La question de l'Escaut place l'Allemagne devant un dilemme depuis la prise d'Anvers. Car il ne lui reste qu'une alternative : ou faire usage de l'Escaut ou violer la neutralité de la Hollande. » Nous avons pu compiendre par les voix qui se sont élevées dans la presse allemande depuis la chute d'Anvers, que l'Allemagne aurait également l'intention de respecter le point de vue auquel s'est placé le gouvernement hollandais en ce qui concerne le libre passage de l'Escaut.Les conditions qu'imposerait l'Allemagne à la France. M.Georges Clemenceau, l'homme d'Etat français bien connu, rapporte dans son journal l'Homme enchaîné, une conversation qui aurait été tenue entre l'ambassadeur d'Allemagne à Washington, comte Bernstorf, et un financier allemand : Cette conversation aurait été communiquée à M. Clemenceau par un diplomate américain. Nous» en reproduisons, à titre purement documentaire, les détails caractéristiques suivants : Le comte Bernstorf aurait énuméré toutes les conditions de paix que l'Allemagne se propose d'imposer à la Erance. Elle exigerait : 1. Toutes les colonies françaises sans exception, y compris le Maroc, l'Algérie et la Tunisie ; 2. Toute la région comprise entre St. Valéry, en ligne droite jusqu'à Lyon, c'est-à-dire plus d'un quart de la France, avec quinze millions d'habitants. 3. Une indemnité de dix milliards. 4. Un traité de commerce accordant aux marahandises allemandes l'entrée de la France, sans paiement d'aucun droit, pour une durée de 25 ans et sans réciprocité. Pendant ce temps, le traité de Francfort resterait applicable. 5. La suppression du recrutement pendant 25'ans. 6. La démolition de toutes les forteresses. 7. La livraison par la France de trois millions de fusils, trois mille canons et quarante mille chevaux. 8. Des droits de patente et de brevets allemands, sans réciprocité, pour la durée de 25 ans. 9. L'abandon par la France de l'Angleterre et de la Russie. 40. Un traité d'alliance avec l'Allemagne pour 25 ans. Le comte Bernstorf aurait appelé ce programme «les dix commandements de l'Allemand)) et aurait ajouté qu'il serait exécuté, dût-on tuer pour cela cinq millions de Français. Etant donnée la personne dont il tient ce programme, M. Clemenceau dit n'en pouvoir douter. Le Temps accepte comme vraies les prétentions du comte Bernstorf. Il en conclut que les ennemis de la France, dans leur agression dès longtemps préméditée, ne se proposent rien moins que de l'exterminer, montre qu'il y va de la vie ou de la mort et que, si dure et difficile que soit la lutte, la France doit la pousser jusqu'au bout. En Belgique. Bruges repris ? Le Journal « Le Nord Maritime » annonce que les alliés ont réussi à refouler une armée de 5000 Allemands hors de la ville de Bruges et qu'actuellement ils occupent eux-mêmes la ville. Secours du Canada. On communique à l'Agence Reuter que le gouvernement d'Ontario a reçu l'assuiance que trente trois wagons chargés de produits des fermes des environs seront transportés gratuitement vers Halifax et de là expédiés sur la Belgique. La ville de Toronto donne aussi de la nourriture et des vêtements. De Winipeg vient l'avis que le comité de secours organisé là-bas pour les Belges, îeçoit partout des marques de vive sympathie. Blessés allemands. SLUYS, 21 octobre. — Des transports de blessés allemands continuent à arriver à Bruges. Il semble que les Allemands subissent des échecs. Les villes ne sont que faiblement occupées; toutes les forces disponibles sont dirigées vers le sud. Les Réfugiés. LA HAYE, 21 octobre. — Afin d'épargner les provisions dans nos positions stratégiques, l'autorité militaire recommandera le renvoi des fugitifs étrangers. Le gouvernement a fait transporter aujourd'hui 2000 réfugiés par bateau à Anvers et continuera graduellement. Gardes civiques relâchés HASSELT, 21 octobre. — Après une captivité de deux mois dans un campement allemand, les 180 hommes de la garde civique retournèrent hier soir ici. Ce soir paraît une seconde édition. Nos Téligramus BERLIN, 20 octobre (K. N) M. Strandes, sénateur à Hambourg, est parti pour la Belgique où il duit assumer les fonction! de Gouverneur de la Provins d'Anvers. Guillaume II et) Prusse Orientale LONDRES, 21 octobre (R. O. Un télégramme de Petrogradf envoyé -,i au « Daily News ): prétena l'empereur est arrivé à Czentochow, se trouve dans une maison entourée de filt de 1er et sévèrement surveillée par des sentinelles. L'attitude de la Roumanie. BERLIN, 21 octobre (E. B.) L'ancien leader des conservateurs Carp, a déclaré que l'avènement au trône du nouveau Roi n'amènera aucun changement dans la politique au Royaume. La Roumanie, dans l'avenir comme dans le passé, consei-vera une neutralité absolue. Le Roi Carol, en mourant, prononça ces paroles en présence du Prince héritier: «Fpatg-nez votre-, putrïù, -ne versez pas de sang ». Lj Boi Feidinand a promis de suivre les dernières volontés de son prédécesseur. L'Attitude de l'Italie. BERLIN, 21 octobre (K. N.) D'après les avis qui nous arrivent de Rome, il paraît que Salandra, qui a accepté provisoirement le portefeuille de ministre des Affaires Etrangères, fit comprendre dans son discouis que le cabinet était unanime pour maintenir la politique de neutralité absolue. Le « Glitze » coulé. CHRISTIANIA, 21 octobre (W). On télégraphie de Stavanger que le vapeur « Glitze » de la Saloezen-Leithline, fut coulé par un torpilleur allemand à 12 lieues de la côte Nord. L'équipage est sauvé. L'action de la flotte anglaise. Suivant le « Daily Telegraph )), le Consulat autrichien a communiqué qu'il y a en Amérique cinq cent mille allemands et autrichiens qui ne peuvent pas retourner dans leur patrie à cause du strict contrôle exercé sur mer par la flotte anglaise. Cinquante-neuf pour cent de ceux-ci devraient être soldats. BUCHAREST, 20 octobre. En Roumanie un train allemand de 150 wagons, contenant des munitions et du matériel de guerre en destination de la Turquie, a été arrêté sur la ligne Guirgevo-Bucharest. Le Gouverneur allemand a en vain protesté. Le général italien Zupelli PaRIS, 21 octobre, Le « Matin» apprend de Rome que la nomination du général Zupelli comme ministre de la guerre en Italie a produit une impression désagréable en Autriche non seulement parce qu'il est originaire d'Istrie mais parce qu'on sait que depuis 15 ans, il s'est particulièrement attaché / à étut! •' la frontière autrichienne Zupelli avait été jusque main-, tenant, l'un des deux sous-chefs du grand Etat-major général. TOKIO, 21 octobre. Devant Kiao-tchao, une sortie ; nocturne du submersible alle-5 mand S 90 contre la flotte ja-: ponaise est manquée. Le navire, trompe^ par l'obscurité, échoua sur la côte, où l'équipage l'a abandonné après l'avoir abimé. ! A l'Ouest PARIS, 21 octobre. Le colonel du Paty de Clam, de célèbre mémoire depuis l'affaire Dreyfus, a repris t.du service dès le commencement des hostilités. Il vient d'être blessé et est soigné dans un des hôpitaux de la ville. Dictoire des alliés à Roulers. SLUYS 21 octobre (D. T. particulier).La semaine dernière les Allemands ont occupé a ville Roulers avec 40.000 hommes. Après avoir fait toutes les réquisitions voulues, ils se retranchèrent à Nieupoit' et Dixmude. Cent hommes restèrent à Roulers.Dimanche 200 dragons français arrivaient à Ypres, et après un long combat les Allemands de Roulers furent tués ou chassés.Ensuite quelques milliers de Français arrivèrent, occupèrent la ville et s'y retranchèrent. Lundi des Allemands parti-, rent en hâte de Bruges et Gand' marchèrent droit à travers champs et placèrent leurs canons à Hooglede, Ardoye et Yseghem. Au canal eurent lieu des combats d'avant-postes : beaucoup de morts des deux côtés. Les Allemands commencèrent le bombardement de la ville et les habitants durent fuir dans les caves L'infanterie avança et se cacha dans les wagons garés à* la station : ces derniers turent anéantis par l'artillerie française. Pourtant les Allemands réussirent à faire irruption dans la ville ; une lutte sanglante se déroula dans les rues : des cadavres de soldats et de bourgeois partout. Les Français durent se retirer à Oost-Nieuwkerke, à 5 kilomètres.Les Allemands occupent maintenant Roulers et incendièrent une rue entière pour la direction de leur artillerie ; beaucoup d'habitants doivent avoir été carbonisés dans les caves. Mardi la bataille recommença. Les Anglais arrivèrent au secours des Français, nuitamment par Moorslede. Toute la journée le canon tonna : il paraît que les alliés ont repiis Roulers. On sait que cette ville, de 25000 habitants, est à 20 kilomètres d'Ypres, se trouve sur un terrain élevé, propice aux bataille. flPNOflCES. Mme VAN DEN EYNDE-SELS, d'Anvers désire avoir des nouvelles de son mari Charles van den Eynde sergent au 12e de ligne de forteresse 2—3 chez Mr. Verachtert, Koevoetstraat Bergen op Zoom. Dfipêchcs le Nuit A la Mer. OOSTBURG, 22 octobre. Les voyageurs Anglais et Français se trouvant encore dans nos vides balnéaires reçurent avis mardi midi qu'ils devaient quitter les côtes- de la mer, sous menace d'être an étés. Beaucoup d'entre partirent pour Sluis et d'autres villes frontières Hollandaises. L'Indépendance Belge. LONDRES, 21 octobre. Le ministre Asquith fit une « Communication souhaitant à L'Indépendance Belge» une sincère bienvenue, et plein succès dans sa campagne. Le ministre anglais forme le voeu )que notre confrère pourra paraître de longues années encore à Bruxelles, jouissant d'une pleine liberté avec le peuple Belge qui [ fit de si lourds sacrifices pour son indépendance.Une action de la flotte Anglaise. LONDRES, 22 octobre. L'amirauté communique que les M on i tors,• Sevein, Humbert, Menuv prirent part aux derni-"ères" opérations à la cote Belge. Ils bombardèrent' avec succès l'aile droite Allemande. Des mitrailleuses furent débarquées : 'elles rendirent des services inappréciables pour la défense de Nieuport. - Au cours de ces combats, 1 lieutenant fut tué et 6 anglais, blessés. Il manque 3 hommes. Le «Cotmoral» coulé. LONDRES 22 octobre. Un vapeur entré rapporte que — dans la Mer du Nord — le steamer Anglais « Cormoral » a sombré, >-ans doute touché par une mine flottante. L'equipage est probablement sauvé par un torpilleur. A l'ouest. PARIS 21 octobre (officiel). Hier, l'ennemi accomplit de nouveau de violentes attaques près de Nieuport, Dixmude et La Bassée. • Toutes les attaques furent repoussées avec une extrême énergie Sinon, la situation est quasi inchangée. A l'Est. LONDRES, 22 octobre (officiel).Petrograde télégraphie : Les troupes allemandes marchant sur Varsovie, furent refoulées au Nord de la Polytga; elles sont en pleine retraite. A gauche de la Vistule, l'ennemie résiste encore. Dans le district Kosenitz les Russes tiennent ferme sous un feu d'artillerie meurtrier. Notre position à gauche de Vistule est actuellement assurée. Les tentatives des autrichiens pour passer la San,sous Przemysl échouèrent: ^es Russes reprennent l'offensive. En Prusse Orientale, la situation est inchangée.

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Dit item is een uitgave in de reeks L'écho d'Anvers behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Bergen-op-Zoom van 1914 tot 1915.

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