L'écho de Belgique

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s.n. 1916, 18 Mei. L'écho de Belgique. Geraadpleegd op 24 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/bc3st7gh6j/
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Telephoon: Muséum 267. L'Ecbo de Belgique Bureau: 21, Russell Square, W.C. Abonnement: is. 6d, pour trois mois, Subscription : îs, 6d, for three months. lre Année.—No. 15. Tirage: 4.500. JEUDI, MAI 18, 1916. Pour la France : 2 fr. Pour les Pays-Bas : 1 fl. Prix ld. SIR EDWARD GREY ET LA PAIX DES ALLIÉS. VIOLENTE BATAILLE DANS LE TRENTIN. Le Programme de Paix des Alliés. IMPORTANTES DÉCLARATIONS DE SIR EDWARD GREY. On a souvent reproché aux Alliés dans les pays neutres de ne pas faire connaître, avec une suffisante précision, les buts qu'ils poursuivent dans la guerre actuelle. En Amérique notamment les journaux favorables à notre cause ont témoigné à différentes reprises une certaine irritation à nous voir nous en tenir à des phrases générales et assez nébuleuses sur la " destruction du militarisme prussien " et le droit à la vie des petites nations. Déjà Mr. Asquith avait répondu à ces critiques dans le discours que nous avons analysé. Et voici que Sir Edward Grey vient de faire au correspondant du "Chicago Daily News" des déclarations dont il serait difficile d'exagérer l'importance. Sir Edward Grey est de loin le personnage politique le plus considérable et le plus en vue de l'Europe à l'heure actuelle. Il a joué dans les événements qui ont précédé la déclaration de guerre un rôle capital. Il partage avec notre roi héroïque le privilège d'être particulièrement haï par les Allemands. Ceux-ci le représentent comme l'âme damnée de la coalition anti-allemande. Pour toutes ces raisons les déclarations de Sir Edward Grey sont appelées à avoir un retentissement considérable. Elles trouveront en Amérique et dans tous les pays neutres un écho sympathique et elles y dissiperont bien des malentendus et des préjugés. Nous traduisons ci-après, aussi fidèlement que possible, les déclarations de Sir E. Grey. L'opposition de deux idéals. Nous souhaitons une Europe libre, non seulement de la domination d'une nation par une autre nation, mais libérée d'une diplomatie aggressive et du péril de guerre, du cliquetis ininterrompu de l'épée dans le fourreau, du rappel incessant à l'étincelante armure et aux chefs de guerre. En fait nous avons la conviction de lutter pour des droits égaux, pour la loi, la justice et la paix; pour la civilisation dans le monde entier, contre la force brute qui ne connaît ni retenue ni pitié. Ce que la Prusse, telle que nous la comprenons a en vue, c'est la suprématie prussienne. Elle veut une Europe faite à son image et gouvernée par elle. Elle veut disposer des libertés de ses voisins et de celles de nous tous. Nous disons que la vie dans ces conditions est intolérable. Et cest ce que disent également la France, la Russie et l'Italie. L'apologie de la guerre. Nous ne combattons pas seulement la Trusse pour l'empêcher de faire de tous les peuples de l'Europe ce qu'elle a fait de l'Allemagne non Prussienne. Nous combattons l'idée que le retour incessant des guerres est une chose bienfaisante et presque désirable. La Prusse sous Bismarck a fait volontairement délibérément trois guerres. Nous voulons une paix assurée en Europe, une paix qui soit une garantie contre les guerres ag-gressives.La philosophie allemande enseigne qu'une paix durable est synonyme de la désorganisation, de la décadence, du sacrifice de toutes les qualités héroïques de la nature humaine. Si une telle philosophie devait survivre comme force agissante, elle entraînerait l'inquié tude et l'appréhension permanente. Elle conduirait à l'augmentation illimitée des armements. Cela mènerait à l'arrêt du développement du genré humain dans la voie de la civilisation et de l'humanité. Le règlement pacifique des conflits. Nous ne croyons pas que la guerre soit la meilleure méthode de résoudre les conflits entre nations... Nous avons foi dans les négociations. Nous avons foi dans les conférences internationales. Avant que cette guerre n'éclate nous avons proposé de réunir une conférence. Nous avons pressé l'Allemagne d'accepter cette proposition. Elle a de la méthode belliqueuse. Combien il eut été préférable en 1914 d'avoir recours à une conférence ou d'aller à La Haye, que de voir ce qui est arrivé depuis lors ! L'industrie et le commerce disloqués ; les difficultés de la vie considérablement accrues ; des millions de morts, de mutilés et d'aveugles ; des haines entre nations devenues plus profondes et plus intenses ; toute l'organisation de la civilisation menacée, voilà les résultats de la méthode belliqueuse. La conférence que nous proposions, ou le recours à La Haye proposé par le Tsar, aurait apaisé la querelle en peu de temps. Je pense qu'une conférence aurait réglé le tout en une Les ruines de l'église de Lampernisse avant leur complète démolition. Le 1er décembre 1914. un obus tua 43 chasseurs alpins français qui se trouvaient dans un coin de l'église. refusé. Alors je l'ai priée de choisir une forme quelconque de médiation, une méthode de son choix pour régler pacifiquement le conflit. L'Empereur de Russie a proposé à l'Allemagne de remettre la dispute au tribunal de La Haye. Il n'a pas reçu de réponse. Notre proposition de réunir une conférence a été rejetée par l'Allemagne ; la Russie, la France, l'Italie l'ont accepté... Il ne fallait pas qu'un jugement impartial put intervenir. Il fallait que l'Europe se soumette à la volonté teutonique ou bien qu'elle fasse la guerre. Si la conférence de Londres lors de la crise balkanique avait été dirigée dans un sens défavorable à l'Allemagne et à ses alliés, on aurait compris sa répugnance à accepter une conférence en 1914. Mais jamais on n'a donné un gage plus convainquant de loyauté, de cordial désir d'arriver à un arrangement juste, que par la manière dont la conférence à Londres a été menée. En 1914, après que la Serbie avait accepté les g/ioe des demandes de l'Autriche, le règlement des questions litigieuses aurait été facile. La Russie n'a ordonné la mobilisation générale qu'après que l'Allemagne eut refusé d'accepter une conférence et a un moment où les préparations militaires de l'Allemagne étaient beaucoup plus avancées que celles des Russes. L'Allemagne a déclaré la guerre à la Russie, à un moment où l'Autriche montrait des dispositions favorables à une entente. En fait l'Allemagne était en guerre avec la Russie trois ou quatre jours avant l'Autriche, bien qu'en ce moment l'objet de la querelle intéressait surtout l'Autriche. Je vous demande d'examiner à la lumière des événements de cette guerre, les deux méthodes de règlement des conflits internationaux, la méthode de négociations et la méthode belliqueuse. La méthode belliqueuse de règlement des conflits. Nous voyons aujourd'hui les conséquences semaine. Toutes ces calamités auraient été évitées. "Et de plus, chose d'une extrême importance, nous aurions avancé d'une longue étape en posant les fondements permanents de la paix internationale." Il faut que les injustices soient réparées. Les injustices causées par cette guerre doivent être réparées. Les Alliés ne peuvent pas admettre une paix qui laisse subsister sans les réparer les dommages occasionnés par la guerre. Quand des personnes viennent à moi avec des conseils pacifiques, je pense qu'ils devraient dire quelle sorte de paix ils ont en vue. Ils devraient me faire savoir de quel côté ils se tiennent ; car les opposants ne sont pas d'accord. S'ils pensent par exemple que la Belgique était innocente de toute faute; qu'elle a été injustement traitée, au-delà de toute expression ; qu'elle doit être relevée par ceux qui l'ont abattue ; alors il me semble qu'ils doivent le dire. Des conseils de paix qui restent dans l'abstrait, qui ne font aucune tentative pour discerner le juste et l'injuste dans cette guerre sont sans valeur et irrelevants. Pas de coalition contre l'Allemagne. Il n'y a jamais eu de coalition contre l'Allemagne avant la guerre. L'Allemagne savait qu'il n'y avait pas de coalition contre elle. Nous lui avions assuré de la manière la plus formelle et la plus catégorique, qu'en aucune circonstance nous ne prendrions part à une aggression contre elle. Elle réclamait de nous une neutralité sans condition, elle nous demandait de déclarer que quoiqu'elle entreprit sur le continent, nous n'interviendrions pas. Il est vrai qu'elle a toujours fait allusion à la possibilité d'une guerre qui lui serait imposée. La difficulté est qu'elle ne nous donnait aucun critère pour distinguer une guerre qui lui serait imposée. Aujourd'hui elle prétend que la guerre actuelle lui a été imposée. Il est à peine nécessaire de vous rappeler qu'au début de la guerre, l'Italie, membre de la Triple Alliance, a définitivement refusé d'admettre ce point de vue. l'ersonne ne songeait à attaquer l'Allemagne ; il n'y avait pas une mesure prise par aucun Pouvoir qui ne fut purement défensive ; les préparatifs de l'Allemagne étaient dirigés en vue de l'attaque et ils étaient très supérieurs à ceux des autres Pouvoirs sur le continent. L'exemple de la Belgique. I.a Belgique était un ouvrage défensif, potu l'Allemagne, la France, pour la paix européenne. Cette forteresse, avant que l'Allemagne ne se décide à faire la guerre n'était menacée d'aucun côté. En avril 1913 nous avions renouvelé à la Belgique l'assurance de respecter sa neutralité. Quand la guerre menaçait d'éclater, nous avons demandé à la France si elle resterait fidèle à son obligation de respecter la neutralité de la Belgique. Elle a répondu: oui. Nous avons posé la même question à l'Allemagne et elle a refusé de répondre. Immédiatement après, elle esl montée à l'assaut de cette forteresse et elle l'a détruite. Bethmann-Hollweg a reconnt l'injustice disant que la nécessité ne connaît pas de loi, et promettant qu'aussitôt que le but militaire de l'Allemagne serait réalisé, elle restaurerait la Belgique. Maintenant, il déclare qu'il ne peut pas y avoir de "statu quo ante" ni dans l'Est, ni dans l'Ouest. En d'autre mots, l'indépendance de la Belgique, celle de la Serbie et du Monténégro auronl cessé d'exister, à moins que les Alliés ne la rétablisse. Sur tous ces points nous disons à l'Allemagne: "Reconnaissez les principes proclamés par ceux qui aiment la liberté partout ; donnez aux nationalités de l'Europe une réelle liberté, non pas cette soi-disanl liberté octroyée comme une aumône aux peuples assujettis par la tyrannie de la Prusse. Képarez, dans la mesure où vous le pouvez, le mal que vous avez fait." Sir E. Grey rappelle ensuite que le vrai but du rapprochement entre l'Angleterre, la Russie et la France, c'était de régler amiable-ment les questions pendantes, que nul ne désire plus la paix que l'Angleterre, mais une paix basée sur la justice. L'Allemagne es> saye de convaincre les neutres que l'Angle terre exerce une pression sur ses Alliés poui les amener à continuer la guerre. Cette près sion n'existe pas, elle est d'ailleurs inutile car les Alliés savent pourquoi ils se battent D'autre part, l'Angleterre ne trahira jamaii ses Alliés. Il ne s'agit pas de détruire l'Allemagne. Bethmann-Hollweg affirme que l'Angletern aspire à détruire l'Allemagne libre et unie Nous n'avons jamais été atteints d'une pa reille folie. Nous ne désirons rien qui res semble à cela et Bethmann-Hollweg sait trè: bien qu'il en est ainsi. Nous serions heureu) de voir le peuple allemand libre, comme nou: les sommes nous-mêmes, comme nous souhai tons que les autres nations de l'Europe et dt monde le soient. C'est l'a.b.c. de la scienci politique, abondamment prouvé par l'his toire que vous ne pouvez pas réduire un peu pie en esclavage et réussir à ce jeu; qu'01 ne peut pas tuer l'âme d'un peuple par ur despotisme imposé de l'étranger ni par Ie brutalité. Nous n'aspirons pas à essayer uni aventure aussi folle et aussi vaine vis-à-vi-d'une autre nation. Nous croyons que 1< peuple allemand, quand les rêves de domina tion mondiale caressés par les pan-germanistes auront été réduits à néant insister? pour obtenir le contrôle de son gouvernement Et c'est là que gît l'espoir d'une liberté assurée et de l'indépendance de l'Europe. Une démocratie allemande ne préparera pas de? guerres qui doivent éclater à une date détermine, comme le militarisme prussien l'a fait. Une ligue des nations pour assurer la paix, Longtemps avant la guerre, Sir E. Grey avait mis son espoir en une ligue des nations, qui aurait été unie, prompte, instante à prévenir et au besoin (1) à punir la violation de? traités internationaux, des droits publics el de l'indépendance nationale. Elle aurait dit aux nations qui ont à formuler des griefs 01: à présenter des desiderata: "Placez-les devant un tribunal impartial. Soumettez vo< (1) Prière à nos lecteurs de bien vouloir s< référer à un autre article de notre journal : "Une ligue pour assurer la paix."

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Dit item is een uitgave in de reeks L'écho de Belgique behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Londres .

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