L'écho de Belgique

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s.n. 1916, 16 Maart. L'écho de Belgique. Geraadpleegd op 19 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/x921c1wf9n/
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2LJ£cbo * jBelQtque Bureau: 21, Russell Square, W.C. Abonnement : i s. 6d, pour trois mois. Subscription : xs, 6d, for three months. lre Année.—No. 6. JEUDI, MARS 16, 1916. S"SL:{ri Prix Id. SPLEWDIDE DÉFENSE DE VERDUN. La Justice économique internationale. " L'Indépendance Belge " dans son numéro du 2 Mars 1916 offre à ses lecteurs la traduction d'un article publié par le " The Manchester Guardian " et dû à la plume d'un économiste Belge, Monsieur Henri Lambert, Maître de verreries à Charleroi. Il est à la fois stupéfiant et pénible de constater qu'au milieu des réalités tragiques où nous sommes plongés, le rêve, l'utopie, la duperie pacifiste et l'humanitarisme sentimental continuent de se mouvoir dans les sphères de l'Idéalisme le plus exorbitant. L'article débute ainsi : " Il est à regretter qu'en déclarant la guerre l'Allemagne n'ait pas produit l'affirmation franche et catégorique du motif et du but de son entreprise. S'il en avait été ainsi, la guerre n'eût vraisemblablement pas duré plus de cinq ou six mois—probablement moins." En effet, poursuit l'écrivain, l'Alle-magne a voulu, par tous moyens conquérir " sa place au soleil " et cette place avant la guerre, conclut-il, était relativement insignifiante. Exposant ensuite les motifs pour lesquels la nation Allemande s'est confinée dans le protectionnisme militariste, il estime que les nations auraient de concert étouffé ab ovo l'effroyable catastrophe par l'organisation d'un traitement d'égalité économique basé sur la liberté et la réciprocité de l'activité commerciale.C'est mal connaître, croyons-nous, la mentalité allemande, après dix-huit mois de guerre surtout, que de lui prêter cet esprit de conciliation, et l'on s'imagine difficilement ces lourds guerriers tout bardés de fer, prodiguant les bombes incendiaires, les gaz asphyxiants et les liquides enflammés, en marche pour la conquête du monde au nom de la Kultur, abandonner soudain ces nobles jeux au seul appel des nations qu'ils se flattent d'anéantir rien que par la terreur, pour prendre plume et encre et s'asseoir autour du tapis vert des discussions protocolaires.Vis-à-vis d'une nation qui se charge de proclamer officiellement que " né cessité ne connaît pas de loi," on se prend à douter, que toutes les nations coalisées eussent pu après quelques mois de guerre, en y mettant la complaisance la plus large, l'abnégation la plus entière, satisfaire l'appétit de l'ogre allemand et lui assurer l'étendue ensoleillée que réclame sa puissante anatomie tentaculaire. Edouard VII, qui fut peut-être le diplomate le plus avisé et le plus clairvoyant de notre époque, n'eût certes pas préparé ce que l'on a appelé depuis " l'isolement de l'Allemagne " s'il n'avait compris tout le premier que les revendications germaniques cachaient l'étape première des con quêtes pangermanistes. Ce grand monarque avait pressenti que placer en plein soleil l'Empire Allemand s'était définitivement reléguer à l'ombre tous les autres états. Aujourd'hui que tout le fatras des élucubrations burlesques des grands hommes d'outre Rhin, qu'ils soient mystiques, savants, philosophes ou historiens, a la faveur d'être lu par curiosité parce qu'il offre un intérêt pathologique presqu'insondable, on s'aperçoit, un peu tard hélas ! que le motif et le but de l'entreprise étaient non pas quelques rayons de soleil de plus pour l'épanouissement, de la fleur bleue de tons les Hans et Gretchens de la blonde Germanie, mais le soleil tout entier, après la monopolisation de Dieu. C'est donc une fâcheuse erreur de supposer que l'Allemagne, après avoir pendant plus de trente ans, contrôlé ses forces, aiguisé ses armes, jalonné l'Europe et le nouveau monde de phalanstères commerciaux, industriels et financiers, pour la propagation de son influence, eût remis l'arme au pied pour s'engager dans des palabres où son orgueil impatient se fut mal accommodé d'éplucher les marchandages et les concessions. Il y a trop d'années que le Prussien avait fait sienne la parole de Blanqui " Oui a du fer a du pain." La lignée Bismarckienne vole et tue pour posséder, mais elle ne discute pas. Ne vous semble-t-il pas qu'il y ait quelque naïveté à vouloir entrer en conférence avec les oiseaux de proie et les bêtes fauves? Il faut les abattre ou ils vous détruisent. * * * Chacun de nous sera d'accord avec Mr. Lambert pour proclamer que " la justice dans les relations économiques est la justice fondamentale " pour assurer la paix et la Concorde humaine, encore que cette réalisation idéale paie un large tribut à l'Utopie. Les nations sont comme les individus ; la permanence des inégalités sociales est irréductible et de même qu'il y aura toujours des hommes actifs ou paresseux, intelligents ou inaptes, cupides ou désintéressés, justes ou malhonnêtes, ainsi aussi chez les nations l'ambition, l'orgueil, l'activité, la force, la puissance, rompront, tôt bu tard, l'équilibre, au détriment de nations moins favorisées. Il va sans dire que tous nos efforts doivent tendre vers ce but d'équilibre et de justice qui, à n'en pas douter, restreindront progressivement la possibilité des conflits dans l'avenir. Mais il y aurait une naïveté coupable et néfaste de faire profiter l'Allemagne criminelle de la générosité de ce geste nouveau des nations que nous souhaitons voir naître de la victoire. Il existe, si l'on peut dire, une justice plus fondamentale encore que celle des relations économiques : C'est le châtiment du crime ; en d'autres termes, la réparation et l'expiation. Et ce ne sera certes pas à l'heure du règlement des comptes qu'il faudra asseoir à la même table le bourreau et les victimes et remplir les mains ensanglantées de celui-là des richesses et des bienfaits qu'il a tenté de ravir à ses frères, par le parjure et l'accumulation de toutes les cruautés et de toutes les ignominies. Là aussi il y a un équilibre à rétablir et c'est bien le moins qu'on laisse au Droit ses légitimes et naturelles défenses contre la Force. Il ne peut donc être question pour l'Allemagne " d'arrangements économiques équitables " comme le propose Monsieur Lambert. C'est lui donner trop de ce qu'elle a voulu prendre. C'est lui restituer son arme de combat la plus efficace. Ce serait surtout rendre vains, toutes nos épreuves, toutes nos souffrance, et nos sacrifices, bafouer nos héros et nos morts ! L'Allemagne châtiée, c'est justice ; souhaitons aussi pour son bien sa guérison. Qu'elle rejette le poison des sophimes orgueilleux dont elle s'est enivrée depuis un demi-siècle, qu'elle s'affranchisse des brutes galonnées qui l'étreignent, qu'elle jette par dessus bord sa courtisanerie scientifique, qu'elle balaye ses parvenus maquignons et corsaires, pour reprendre délibérément la route de l'honneur et de la loyauté. Redevenue humaine et réhabilitée, alors seulement il lui sera permis de prendre la parole au sein des nations civilisées. I. VERSPEYEN. — o L'appel de la classe 1917. Le " Moniteur " vient de publier le texte de l'arrêté-loi du ier mars appelant sous les armes en 1916 les Belges nés en 1897. Voici cet arrêté. Article 1er.—Le contingent de l'armée est formé, pour la durée de la guerre, du contingent fixé par l'article 1er de l'arrêté-loi du 1er mars 1915 ainsi que du contingent spécial pour 1916, tel qu'il est fixé ci-après : Le contingent de la levée de milice pour 1916, est formé, pour la durée de la guerre, de tous les Belges appartenant par leur âge à la levée de 1917, c'est-à-dire nés en 1897 et qui, à la date du présent arrêté, se trouvent, ou, à partir de cette date, se trouveront dans la partie de la Belgique actuellement non occupée par l'ennemi ou à l'étranger. Art 2.—En conséquence, tous les Belges nés entre le 1er janvier et le 31 décembre 1897 devront, à moins qu'ils ne soient déjà sous les armes à la date du présent arrêté, se faire inscrire dans les conditions qui seront déterminées, pour les différents pays, par Nos ministres de la Guerre et de l'Intérieur.Art. 3.—Ils seront invités ensuite à comparaître, afin qu'il soit statué sur leur aptitude physique, devant des commissions de recrutement qui seront désignées ultérieurement par Nos ministres de la Guerre et de l'Intérieur. Art. 4.—Les jeunes gens déclarés absolument inaptes au service par les commissions seront définitivement exemptés du service. Ceux qui seront jugés provisoirement inaptes seront simplement ajournés. Ces ajournés ne pourront changer de résidence sans en aviser préalablement le ministre de l'Intérieur. L'époque à laquelle les ajournés seront soumis à un nouvel examen sera fixée par arrêté ministériel. I Art. 5.—Il pourra être interjeté appel des I décisions des commissions de recrutement, tant par le président de la Commission que par les intéressés, devant la Commission d'appel instituée au Havre par l'arrêté royal du 16 août 1915. Art 6.—Serons réfractaires ou défaillants au sens des articles 10 et 27 de la loi sur la milice, ceux qui auront négligé de se faire inscrire ou de comparaître devant l'autorité contentieuse. Seront en outre réputés déserteurs, par ' application de l'arrêté-loi du 15 janvier 1916, ceux qui changeront de résidence pour se soustraire aux opérations de recrutement ou qui dans le même but, emploieront des manœuvres frauduleuses, et spécialement les miliciens ajournés visés plus haut qui changeront de résidence sans en aviser préalablement le ministre de l'Intérieur. Les réfractaires et les défaillants pour-ront toutefois, s'ils ne tombent pas sous l'application de l'arrêté-loi -du 5 janvier 1916, cité ci-dessus, être excusés par les commissions de recrutement ou par la Commission d'appel et assimilés par elles aux milicens ordinaires. 1 Art 7.—Le présent arrêté aura force de loi le jour de sa publication, au "Moniteur Belge." Il sera soumis à la ratification des Chambres^ législatives dès que celles-ci pourront se réunir. O Allons à Lui avec confiance ! N'oublions pas que nous sommes dans le mois de St. Joseph et que sa fête approche. St. Joseph est le patron de notre pays ! Que sera notre pays après la guerre ? Serons-nous libres, indépendants ou entrainés par les alliances dans le jeu de la grande politique? Nul ne saurait le dire. Une chose est certaine. Jamais plus nous ne revivrons les jours calmes, pacifiques et heureux d'avant la guerre. Nous entrons dans une phase nouvelle de l'histoire qui ne sera pas plus favorable que les précédentes aux petits peuples. Et puis aurons-nous la sagesse, de rebâtir nos villages dévastés d'ans l'union, la concorde et l'amour? Ou bien sur nos débris encore fumants, allons-nous recommencer à nous haïr, et a nous salariser, catholiques, libéraux, socialistes; Flamands et Wallons; prolétaires et capitalistes ; lutte des classes, lutte des races, luttes religieuses? Les événements futurs et les dispositions des cœurs sont dans la main de Dieu. Dieu écoute ceux qui l'invoquent et qui se recommandent à ses Saints. Invoquons St. Joseph, patron de la Belgique. Prions-le pour notre pauvre pays, avec confiance, avec insistance, avec une foi vive et importune. Et St. Joseph est le patron des familles chrétiennes. Aussi incertain que le sort de notre paj's est le sort de nos familles. A beaucoup d'entre elles la guerre a causé de larges et douloureuses blessures. Tous nous avons souffert, dans nos biens, dans nos affections. Tel venait de se bâtir une maison. Elle était belle, ample, prête à recevoir les enfants qu'il plairait au bon Dieu d'envoyer. I.es Allemands l'ont brûlée. Brûlée aussi l'usine où tel autre gagnait un traitement rémunérateur. Pous tous il y aura une diminution de revenus ; pour beaucoup une carrière à refaire à un âge où l'élasticité de l'esprit et des membres s'est affaiblie. Prions St. Joseph pour notre patrie, pour nos familles. Mettons-les, mettons tous nos intérêts temporels sous sa toute puissante protection. Bien souvent, nous catholiques, nous avons une attitude illogique. Nous croyons à Dieu, à Jésus présent au tabernacle, à St. Joseph, le père nourricier de Jésus, à la bonne et toute puissante Vierge Marie. Ah ! oui, nous y croyons. La preuve c'est que nous sommes pris d'une grande colère quand nous voyons toutes ces saintes choses insultées dans un journal. Nos poings se ferment et les injures nous montent à la bouche. Mais on fait, quand il s'agit de mettre en pratique cette foi oû sommes-nous donc et comment agissons-nous? Si nous avions la foi, nous saurions que Joseph ce pauvre charpentier de Nazareth, plus humble, plus pauvre que nos charpentiers de village, est le père nourricier de Téléphone: Muscum 267,

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Dit item is een uitgave in de reeks L'écho de Belgique behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Londres .

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